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En ce début du 21ème siècle, le contexte énergétique rappelle sous certains aspects celui des années 1980, au
cours desquelles la problématique de l’énergie, conséquence du second choc pétrolier, s’est révélée comme
une préoccupation planétaire de premier plan. Cette crise énergétique allait brutalement mettre au-devant de
la scène l’importance du volume de combustible utilisé pour le chauffage et la climatisation des bâtiments et
ses répercussions sur les économies nationales en termes de coûts d’exploitation et d’impact écologique et
environnemental.
Le secteur du bâtiment est, parmi les secteurs économiques, le plus gros consommateur en énergie au niveau
mondial, est une cible de choix dans la réduction des consommations, vu que la cause de ce résultat est due à
la forte demande de logement qui résulte d’une grande augmentation démographique. À l’échelle planétaire,
le secteur du bâtiment représente de 30 à 40 % de la consommation totale d’énergie et une forte part des
impacts environnementaux d’origine anthropique. De ce fait, il présente un fort potentiel d’amélioration à la
fois sur les plans énergétiques et environnementaux. Pour répondre à ces défis énergétiques et
environnementaux, plusieurs éléments de solution peuvent être mis en oeuvre de manière complémentaire.
La diminution de la consommation énergétique des bâtiments constitue un enjeu majeur de ce début de siècle.
La réalisation de bâtiments à faible consommation d’énergie est un processus complexe qui nécessite le
développement d’outils performants d’assistance à leur conception, leur construction et leur maintenance.
L’efficacité énergétique dans le bâtiment est donc un indicateur précieux pour répondre en partie aux enjeux
énergétiques actuels (économie des ressources, réduction des gaz à effets de serre et de l’empreinte carbone,
utilisation d’énergies renouvelables, etc.), et l'isolation thermique est l'un des points clés pour agir sur
d'atteindre l'objectif de réduire la consommation d'énergie dans le secteur du bâtiment. Pour cela L’isolation
se trouve au coeur des bouquets de solutions retenues pour réaliser les futures économies d’énergie. En
agissant sur les déperditions thermiques, l’isolation permet en effet de moins chauffer l’hiver et d’éviter de
recourir à la climatisation l’été.
La plupart des logements construits aujourd’hui au Maroc sont relativement non isolés, ce qui signifie que ces
bâtiments ont de fortes déperditions thermiques et de fait consomment beaucoup plus d’énergie, et l’efficacité
énergétique n’est toujours pas appliquée dans la production des bâtiments. L’élévation globale des
températures et la forte consommation énergétique nécessitent l’élaboration des concepts à forte efficacité
énergétique qui seront appliqués aux bâtiments. L’isolation thermique est complexe et très diversifiée. Selon
les matériaux utilisés et les pièces à isoler, l’économie résultant de l’isolation thermique est très variables.
I. Définition de l’énergie
Le mot énergie est d’origine latine, « energia » qui veut dire « puissance physique qui permet d’agir et de
réagir ». L’énergie est capable de produire soit du travail, soit de la chaleur, soit tous les deux, qui sont
fondamentaux pour notre vie.
La définition de l’énergie est vague, à une acceptation large suivant les différents domaines ou on se trouve :
Ces énergies sont issues de phénomènes naturels, réguliers ou constants qui les rendent inépuisables. Elles
sont également parfois appelées énergies vertes ou propres car elles émettent moins de CO2 que les énergies
issues de sources fossiles. Aujourd’hui, les différents gouvernements cherchent à accroître la part d’énergie
d’origine renouvelable sur le marché de l’énergie afin de lutter pour la sauvegarde de l’environnement.
Figure 1: Bilan de l’énergie primaire et finale (ADEME, Thierry LAFFONT, Énergies renouvelables et
quartiers durables ,2008)
Le besoin brut du bâtiment est la quantité d’énergie nécessaire pour maintenir, pendant une période de temps
donné, un climat intérieur convenable et satisfaisant les prestations du bâtiment (eau chaude, cuisson,
éclairage, chauffage, climatisation, ...). Elle se caractérise par les différentes formes, c’est pourquoi elle est
appelée « protéiforme ».
Dans le bâtiment, le maintien d'un confort thermique agréable semble s'opposer aux recherches d'économie
d'énergie. D'où, on ne pourra répondre à cette apparente contradiction que par une conception "globaliste" du
bâtiment. Pour se faire, il faut posséder de bonnes notions sur les paramètres climatiques, l'inertie thermique
des bâtiments et leur localisation.
Cette approche du besoin d’énergie de chauffage et de climatisation renvoie trois facteurs explicatifs :
Le besoin en température ; est un besoin de climat intérieur, caractérisé par la température intérieure
moyenne (qui explique principalement de façon quantitative le besoin d’énergie de chauffage ou
refroidissement) ce besoin en température est, un besoin « social » ;
Les caractéristiques physiques du logement qui interviennent de façon prépondérante dans la création du
besoin d’énergie sont le volume et le degré d’isolation. D’autres caractéristiques importantes telles que
l’exposition au soleil, au vent, le vitrage qu’on doit prendre en considération dès la conception et
l’implantation ;
Le climat du site, qui détermine la période du besoin. En effet, ce besoin d’énergie se traduit par la demande
d’énergie finale, par exemple les besoins de chaleur pour le chauffage d’une maison donnent naissance à une
demande d’électricité, du fuel-oil ou de gaz cette demande est schématisée dans la figure 2 :
Figure 2 : Demande de l’énergie finale dans le cas du chauffage domestique. (Bertrand CHATEAU &
Bruno LAPPILONNE ,1977)
Le bâtiment est classé comme étant un secteur énergivore ; en conséquence, il est source d'une partie non
négligeable de la pollution.
Cette énergie est l’objet de nombreux usages, notamment :
Le chauffage et/ou le refroidissement, pour assurer un climat intérieur confortable ;
La circulation de fluides tels que l'air (ventilation), l'eau (eau chaude, chauffage) ;
Les transports (ascenseurs) ;
L’éclairage ;
Figure 3: Evolution des températures dans des bâtiments au cours de l’année sans effet des installations
technique de chauffage ou climatisation
La bande grisée représente les exigences de confort. C représente la température extérieure, A un bâtiment
bien conçu et B un bâtiment inadapté à son climat.
Un bâtiment inadapté à son climat, a tendance à surchauffer en saison chaude et à être glacial en saison
froide. Ces bâtiments consomment de grandes quantités d'énergie pour assurer un confort acceptable.
IV.3. Applications de l'énergétique du bâtiment
Pour limiter la consommation d'énergie à des valeurs raisonnables, il est nécessaire de savoir où agir. Il faut
donc pouvoir prédire les flux d'énergie dans le bâtiment, afin d'agir là où les mesures d'économie d'énergie
seront les plus efficaces et les mieux à même d'offrir un confort élevé.
La connaissance des flux d'énergie au travers d'un bâtiment est nécessaire à la prise de décisions ou à la
planification de travaux, notamment pour les tâches suivantes :
Tenir compte de tous les critères voulus dans le choix de stratégies possibles lors de rénovation ou de
construction d'ensemble d'immeubles. Parmi les critères à envisager, il y a non seulement le coût,
l'esthétique ou l'habitabilité, mais aussi la consommation d'énergie.
Dimensionner correctement les installations énergétiques, en calculant la puissance de pointe minimum
nécessaire ;
Prévoir la consommation annuelle et la minimiser en choisissant la variante la plus économique globalement,
tout en tenant compte du confort et des contraintes architecturales.
Diminuer la consommation d'énergie primaire en minimisant tous ces flux, en les faisant passer aux bons
endroits et en captant au mieux la chaleur de l'environnement (énergie solaire, pompes à chaleur) est un
problème où la physique a déjà apporté des solutions et qui continue à être étudié. Les solutions à ce problème
particulier peuvent entraîner des problèmes ailleurs, et en tous cas ont une influence sur les diverses
caractéristiques du bâtiment. De ce fait, il ne faut pas se restreindre à des examens sectoriels pour résoudre
des problèmes dans le bâtiment, mais toujours envisager toutes les conséquences d'une modification.
Chapitre 1 : Rappel
Le flux et la densité de flux
Le flux thermique ф
Considérons un matériau homogène, dont la forme est celle d’une plaque de faible épaisseur e (en m). Ses
deux faces opposées ont chacune une surface S. Si ces faces sont à des températures 𝜃1 et 𝜃2 différentes, avec
𝜃1 >𝜃2 , un transfert de chaleur s’opère de la source chaude vers la source froide. Ce transfert est irréversible :
le système évolue spontanément d’un état initial vers un état final.
On définit le flux thermique (en W) entre deux milieux de températures différentes comme la puissance
(thermique) qui s’écoule par unité de temps entre les deux milieux. Sa valeur est définie par la relation suivante
:
𝑄
ф=
∆𝜃
La densité de flux 𝝋
La densité de flux correspond au flux de chaleur transmis d’un milieu à un autre par unité de surface. Elle est
exprimée en w/m2 :
ф
𝜑=
𝑆
-ф : flux thermique en w
- S : surface en m2
Transfert thermique
Un transfert de chaleur qu'il convient d'appeler transfert thermique ou transfert par chaleur est un transit
d'énergie sous forme microscopie désordonnée.
Deux corps ayant la même température sont dits en « équilibre thermique ». Si leur température est différente,
le corps le plus chaud cède de l'énergie au corps le plus froid.
• La conduction
• La convection
• Le rayonnement.
Soit une barre métallique AB chauffée à son extrémité A. On remarque que la chaleur se transmet à l’intérieur
du métal jusqu’à l’extrémité B avec contact : on dit que la chaleur est transmise par conduction.
La transmission de la chaleur par conduction est calculée d’après la loi de Fourier par la relation:
𝑑𝜃
∅𝑐𝑜𝑛𝑑 = − 𝜆 S 𝑑𝑥
Plus la conductivité thermique est élevée, plus les matériaux conduisent facilement la chaleur. Au contraire
les matériaux de faible conductivité thermique conduisent difficilement la chaleur et sont donc utilisés comme
isolants.
Cas d'un mur homogène
On considère un mur plan homogène de section S et d’épaisseur e composé d’un matériau de conductivité
thermique𝜆.
La résistance thermique par conduction d’un mur plan homogène est égale au rapport de la différence de
température et le flux :
𝜃𝑆𝑖 −𝜃𝑆𝑒 𝑒
R= =
∅𝑐𝑜𝑛𝑑 𝜆. 𝑆
Exercice d’application :
Différentes résistances au flux
Prenons l’exemple d’une paroi simple extérieure réalisée en parpaings pleins thermique d’une paroi simple.
Soient 𝜆1, 𝜆2 et 𝜆3 les conductivités thermiques des différents matériaux dont les épaisseurs sont
respectivement e1, e2 et e3.
1
∅𝑐𝑜𝑛𝑑 = 𝑒1 𝑒2 𝑒 S (𝜃𝑆𝑖 − 𝜃𝑆𝑒 )
𝜆1
+ 𝜆2
+ 𝜆3
3
1
∅𝑐𝑜𝑛𝑑 = S (𝜃𝑆𝑖 − 𝜃𝑆𝑒 )
𝑅1 +𝑅2 +𝑅3
1
∅𝑐𝑜𝑛𝑑 = S (𝜃𝑆𝑖 − 𝜃𝑆𝑒 )
𝑅𝑇
Définition
D’une manière générale, la transmission de la chaleur par convection est due à la combinaison d’un
phénomène d’écoulement d’un liquide ou d’un gaz et un phénomène thermique de chauffage ou de
refroidissement.
Fig 4 : Transmission de la chaleur par convection
Le flux de chaleur par convection est donné par la loi de Newton par la relation :
∅𝑐𝑜𝑛𝑣 = ℎ𝑐 𝑆 (𝜃1 − 𝜃2 )
Dans le cas d’une paroi d’une construction, il existe deux coefficients de transmission thermique par
convection :
On définit ainsi la résistance thermique d’échange superficiel intérieur exprimé en (m2 °C/W) par la relation
1
suivante : Ri =
hi
1
Re =
h𝑒
Exercice d’application
2
he : convection extérieure = 23 W/m °C ; a : parpaing de 20 cm, = 1,4
W/m.°C ; b : polystyrène de 5 cm, = 0,03 W/m.°C ; c : plâtre de 2
2
cm, = 0,5 W/m.°C ; h : convection intérieure = 8 W/m °C.
i
À la température du zéro absolu, les électrons ne peuvent se déplacer : ils sont prisonniers des atomes.
Cependant, tous les corps matériels, dont la température est supérieure à 0 K, sont capables d’émettre.
D’après la loi de Stefan, le flux de chaleur échangé par rayonnement entre les deux surfaces peut s’écrire :
∅𝑟𝑎𝑦 = 𝜎. 𝜀. 𝑆. (𝑇𝑆 4 − 𝑇𝑎 4 )
Exercice d’application
On considère une plaque chauffante de forme circulaire en cuivre poli chauffée à la température 100 °C.
-Calculer le flux thermique émis par rayonnement par la surface de la plaque de diamètre D = 50 cm
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
Le coefficient de déperdition surfacique d’une paroi exprime la quantité de chaleur passant par seconde à
travers 1 m2 de matériau stable pour une différence de température entre les deux ambiances de 1 °C. Son
unité est le W/m2°C. Il est déterminé par l’expression suivante :
1 1
U= 1 1 ei =R
+ +∑ e +Ri +RT
he hi λi
Confort et température
Le confort est assuré par un équilibre entre l’homme et l’ambiance. Dans les conditions habituelles, l’homme
assure le maintien de sa température corporelle autour de 36,7 °C. Cette température est en permanence
supérieure à la température d’ambiance, aussi un équilibre doit-il être trouvé afin d’assurer le bien-être de
l’individu.
La diffusion de chaleur entre l’individu et l’ambiance s’effectue selon divers mécanismes :
• Plus de 50 % des pertes de chaleur du corps humain se font par convection avec l’air ambiant
(convection et évaporation par la respiration ou à la surface de la peau).
• Les échanges par rayonnement à la surface de la peau représentent jusqu’à 35 % du bilan alors que
les pertes par contact (conduction) sont négligeables (< 1 %).
• Le corps perd également 6 % de sa chaleur à réchauffer la nourriture ingérée.
Confort et humidité
L'incidence sur la transpiration
L’humidité relative ambiante influence la capacité de notre corps à éliminer une chaleur excédentaire.
Ainsi, une température extérieure de 24 °C et une humidité relative de 82 % (après une pluie en période de
forte chaleur), entraînent une forte impression de moiteur, due à l’impossibilité pour la peau d’évaporer l’eau
de transpiration et donc de se rafraîchir.
Cependant, une température de 24 °C conjointe à une humidité relative de 18 % permet de refroidir la peau
par l’évaporation de l’eau de transpiration. La chaleur nous paraît « très supportable ».
L'impact de l'humidité relative dans un bâtiment
L’humidité a relativement peu d’impact sur la sensation de confort d’un individu dans un bâtiment. Ainsi, un
individu peut difficilement ressentir s’il fait 40 % ou 60 % d’humidité relative dans son bureau.
L’inconfort n’apparaît que lorsque :
L’humidité relative est inférieure à 30 % ;
L’humidité relative est supérieure à 70 %.
De faibles niveaux d’humidité (inférieur à 30 %) donnent lieu à certains problèmes : gêne et irritation accrue
à la fumée de tabac, augmentation de la concentration en poussières dans l’air, etc.
De hauts niveaux d’humidité (au-delà de 70 %) donnent lieu à une croissance microbienne importante et à des
condensations sur les surfaces froides.
Pour un confort optimal et pour une température de l’air aux environs de 22 °C, on peut dès lors recommander
que l’humidité relative soit gardée entre 40 et 65 %.
Plus précisément, on peut définir une plage de confort hygrothermique dans le diagramme suivant :
Fig 7 : les plages du confort hygrométriques
En revanche, dès lors que les parois sont fortement isolées, le pourcentage de déperditions dû aux ponts
thermiques devient important. Il est de plus de 30 %. Mais, les déperditions globales sont très faibles.
Les principaux ponts thermiques d’un bâtiment se situent aux jonctions des façades et planchers, façades et
refends, façades et toitures, façades et planchers bas.
Au niveau des percements (portes, fenêtres...), il s’agit de ponts thermiques structuraux. Ces ponts thermiques
sont plus ou moins importants selon la constitution des parois, si elles sont isolées ou non.
Les déperditions de chaleur dues aux ponts thermiques linéaires sont quantifiées par un coefficient linéique ψ
exprimé en Watt par mètre et par Kelvin (W/(m.K)). Plus ψ est grand, plus les pertes de chaleur à travers le
pont thermique sont importantes.
• Les ponts thermiques des liaisons : ils se trouvent à la jonction de deux parois de l’enveloppe du
bâtiment ;
• Les ponts thermiques intégrés : une paroi est presque toujours constituée de plusieurs composants
assemblés entre eux par collage, vissage ou assemblage mécanique. Si leur conception n’est pas
correcte, ces assemblages représentent autant de petits ponts thermiques intégrés au système, d’où leur
appellation de ponts thermiques intégrés ou liés aux systèmes de parois ou d’isolation.
• Le choix des matériaux et le recours à l’isolation répartie : les matériaux à isolation répartie sont
des matériaux qui remplissent à la fois la fonction de structure porteuse et d’isolation. Par commodité,
les structures à ossature bois sont également considérée comme des matériaux à isolation répartie.
En effet, ce mode constructif permet de s’affranchir des ponts thermiques structurels et parfois, si
cela est suffisamment réfléchi, des ponts thermiques intégrés ;
• L’isolation par l’extérieur : elle permet de minimiser les ponts thermiques (surtout en collectif ou
sur les maisons à étage) pour les refends et les planchers intermédiaires. De plus ce procédé permet de
conserver l’inertie ;
• L’utilisation de rupteur de ponts thermiques : en assurant la continuité verticale de l’isolation au
niveau des liaisons entre dalles, refends ou balcons et la façade ils permettent d’éliminer une grande
partie des déperditions sur ces jonctions. En rénovation, le mur de refend a été désolidarisé du mur
extérieur et la nouvelle jointure est réalisée avec de la brique alvéolaire volcanique isolante.
𝐷𝐿 = ∑ 𝑑𝑝
• Déperditions thermiques surfaciques : elles représentent les déperditions de la chaleur à travers les
surfaces ;
• Déperditions thermiques linéiques : elles représentent les déperditions de la chaleur entre la liaison de
deux éléments.
Les déperditions thermiques d’une paroi peuvent être déterminées par la relation suivante :
• ψ(e′1 , e′2 ) : coefficient de déperdition thermique linéique entre les deux éléments exprimé en w/m °C
;
1 1
U= 1 1 ei =
+ +∑ Re +Ri +RT
he hi λi
Pour les portes et les fenêtres, on peut utiliser les tableaux ci-dessous :
Tab 7 : Coefficient de déperdition linéique ψ pour les liaisons des murs avec les portes et les fenêtres
Coefficient de déperdition linéique T pour les liaisons des murs avec les planchers et les autres murs
Deux parois identiques composées de mêmes matériaux :