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Comment et pourquoi consommons-nous de l’énergie ?

Qu’est-ce que la performance


énergétique ?

Le contexte énergétique et climatique mondial fait se poser la question des sources de nos émissions de
gaz à effet de serre. L’activité humaine est justement une source majeure d’émission de gaz à effet de
serre. L’humain émet des gaz à effet de serre lorsqu’il se déplace (transport routier, maritime,
ferroviaire, aérien, etc.), lorsqu’il se loge (chauffage, climatisation, éclairage, etc.), lorsqu’il travaille et
ainsi de suite. Le pétrole, le charbon, le gaz, le bois sont des matières premières couramment utilisées.

Le vent, le soleil, l’électricité plus largement sont des vecteurs énergétiques également présents dans les
solutions énergétiques que nous mettons à profit de toutes nos activités. Ces consommations et
transformations de matières, les fossiles notamment, provoquent des émissions de gaz à effet de serre,
dans des proportions dangereuses pour la vie sur terre. Vient alors aujourd’hui la question de comment
émettre moins de gaz à effet de serre - établis ? Émettre moins de gaz à effet de serre sans réduire les
volumes de matière ou de services rendus repose sur 2 leviers.

Le premier levier consiste à substituer en partie ou en totalité la part des sources d’énergie carbonées
dans un volume de consommation d’énergie. Il s’agit alors d’un processus de « décarbonation » de
l’énergie, puisque c’est le but recherché.

Le second levier consiste à réduire ses consommations d’énergie, pour un même service rendu. Il s’agit
alors d’amélioration de l’efficacité énergétique.

Les deux actions peuvent être combinées. D’une part faire en sorte de consommer moins pour assurer le
même travail, d’autre part, faire le choix de changer la source de l’énergie consommée pour une énergie
moins ou totalement décarbonée.

Ces deux enjeux font l’objet de réflexions intenses dans tous les secteurs d’activité (industrie, tertiaire,
transport, agriculture). C’est ainsi que l’on voit ci et là des nations toutes entières s’interroger sur le
meilleur choix technologique et stratégique pour remplacer des centrales de production d’électricité au
charbon ou fioul ou des industriels se tourner vers des processus moins émetteurs de gaz à effet de serre.
Et ceci pendant que beaucoup, gouvernements, entreprises et particuliers cherchent et trouvent des
solutions pour consommer moins.

Le secteur du bâtiment (tertiaire, logements) est l’un de ceux dans lesquels Eqinov officie. Pour
cette raison, nous abordons ici le sujet de la performance énergétique du bâtiment.

Performance énergétique : comment elle s’applique aux bâtiments ?

La performance énergétique d’un bâtiment est la quantité d’énergie qu’il consomme pour un
niveau de confort donné et dans des conditions d’exploitations données. Elle est communément
exprimée par unité d’énergie consommée par mètre carré exploitable. Cette consommation est
liée : à la qualité de son enveloppe, à la performance de ses équipements énergétiques et de leur
qualité d’exploitation ainsi qu’aux conditions d’occupations (jours et horaires d’occupation).
L’amélioration de la performance énergétique consiste à réduire la consommation d’énergie annuelle
d’un bâtiment (ou d’un logement) en chassant les consommations superflues et celles provoquées par
des anomalies de conception, réalisation et d’utilisation. Tout ceci, dans le respect des critères de confort
attendu par les occupants.

L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments tertiaires et résidentiels est l’un des leviers
de la transition énergétique et de décarbonation de la France. Par ailleurs, cette donnée est mesurable
grâce, mais pas seulement, au DPE (Diagnostic de Performance Energétique) utilisant plusieurs
indicateurs tels que les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d'énergie ou encore
l’efficacité énergétique du bâtiment.

Mais les enjeux que cette notion recouvre, vous sont-ils connus ? Réponse

La performance énergétique croît avec l’impact des actions d’amélioration de l’efficacité énergétique
qui seront mises en place. Ainsi ces deux notions sont étroitement liées. Il est important de retenir que
l’amélioration de la performance énergétique est considérée en conservant ou améliorant la qualité de
vie et de travail des occupants. La performance énergétique sert de mesure annuelle de la consommation
d’énergie et est conçue de façon à permettre d’établir des comparatifs dans le temps pour un même
bâtiment ou pour comparer différents bâtiments entre eux.

Quelles sont les réglementations qui s’intéressent à la performance énergétique ?

La performance énergétique est un sujet qui ne date pas d’hier, et à ce titre, de nombreuses
règlementations s'y sont intéressées depuis des décennies, en France, en Europe et dans le monde. Sans
toutes les citer, en voici certaines. Tout d’abord, la règlementation française a mise sur pied les « RT »
pour « Règlementation Thermique ». Les versions 1974, 1982,1988 2000, 2005, 2012 et plus
récemment RE2020 ont vu le jour consécutivement, apportant leurs lots de nouvelles exigences
motivées par des objectifs d’amélioration de la performance plus ambitieux des bâtis neufs ou anciens
(lorsqu’il s’agit de rénovation).

En marge de ces règlementations thermiques, jugées parfois trop timides ou insuffisantes à la création de
logements très performants, voire réellement confortables, des labels et certifications « privés » ont vu le
jour en Europe, plus ou moins récemment. Parmi ces initiatives, qui ont toutes pour objet de promouvoir
des projets plus ambitieux en termes de confort et performant que les obligations réglementaires
nationales des pays dans lesquelles elles sont nées, se trouvent : Minergie® (Suisse), PassivHauss
(Allemagne), BBC-Effinergie® (France). Elles proposent toutes un cahier des charges de la
construction du logement plus ou moins exigeant qu’il convient de remplir afin de bénéficier de la
certification susnommée.

Dans tous les cas les règlements (légaux et obligatoires) ou ceux des labels « privés » se base sur un
ensemble de critères et d’indicateurs techniques à respecter. Les intégrer et simuler le projet nécessite
l’utilisation d’outils spécifiques du côté des bureaux d’études et parfois de logiciels dédiés. Les bureaux
d’études feront ainsi naître des projets conformes sur le papier qu’il conviendra ensuite de contrôler au
cours du chantier et en fin de chantier afin de s’assurer de la bonne atteinte des objectifs fixés dans le
cahier des charges initial.

D’autres certifications, telles que HQE™, LEED™ ou BREEAM®… objectivent la performance


énergétique d'un bâtiment en utilisant des critères spécifiques et des valeurs de performances minimales.
Ces certifications peuvent aider les propriétaires de bâtiments à identifier les domaines où ils peuvent
améliorer l'efficacité énergétique et à promouvoir des pratiques durables.

En conséquence, il apparaît qu’à partir du moment où une performance est attendue, chiffrée, et qu’elle
devra pouvoir être constatée objectivement en fin de réalisation, il est nécessaire de sélectionner les
équipements qui seront installés selon leur coût évidemment, mais aussi selon leur capacité à permettre
l’atteinte des performances globales et spécifiques du projet de construction.

De l’intérêt des choix des équipements dans l’atteinte finale d’une « bonne » performance
énergétique

En prenant en considération ce qui a été mentionné précédemment, qu’il est important, sinon nécessaire,
de sélectionner des équipements performants énergétiquement, c’est-à-dire qui consomment le
moins possible pour le service qui est attendu d’eux et, qui soient dimensionnés au plus près du
besoin. Toutefois, ceci ne suffira pas à garantir le niveau de performance dans le temps du bien
immobilier. C’est en effet l’excellence de la qualité de la conduite de l’exploitation de tous les
équipements du site, dans les conditions initiales prévues d’occupation, qui, ensemble permettront de
garantir ce niveau de performance.

En d’autres termes, à la livraison d’un projet, y compris si ses performances ont été vérifiées, rien
n’est acquis. Les années et dizaines qui suivront devront être le théâtre d’un contrôle quotidien du bon
fonctionnement des installations et de leur bonne compréhension par tous les utilisateurs : techniciens,
collaborateurs, locataires, propriétaires.

Enfin, tout au long de sa vie, la performance énergétique du bien ira de pair avec sa capacité à limiter
ses émissions estimées en tCO2eq.

Les leviers permettant de limiter et ou réduire les émissions de gaz à effet de serre

Les émissions de gaz à effet de serre peuvent être réduites en utilisant des sources d'énergie décarbonées
et/ou renouvelables pour alimenter les systèmes de chauffage et de climatisation. Par exemple, l'on
peut utiliser des panneaux solaires pour produire de l'électricité, utiliser des systèmes de
chauffage au biogaz, chauffer et climatiser à l’aide de pompes à chaleur (PAC) alimentées en
électricité d’origine nucléaire, mettre à profit les gisements de chaleur sous-terrain, et le
refroidissement par le biais de l’utilisation de sources froides sous-terraines. De plus, en utilisant
des matériaux écologiques pour la construction, comme le bois certifié, l’on peut réduire l'empreinte
carbone du bâtiment.

La consommation d'énergie peut également être réduite en encourageant les occupants à adopter des
comportements plus éco-responsables. Par exemple, en les incitant à éteindre les lumières et les
appareils électroniques lorsqu'ils ne sont pas utilisés, l’on peut réduire la consommation d'énergie de
quelques pourcents sur l’année en faisant peu d’effort et aucun investissement.

Quels indicateurs de performance énergétique retenir ?

L'efficacité énergétique des bâtiments dépend de la performance de plusieurs éléments intrinsèques à


ceux-ci. Il existe plusieurs facteurs pouvant influer sur cette performance, tels que la qualité de
l'isolation thermique, le niveau d’étanchéité à l’air de l’enveloppe, l'utilisation maîtrisée de
l'éclairage naturel tout au long de l’année, l’efficacité de fonctionnement des systèmes de
climatisation, de chauffage de ventilation, et la conformité de la conduite de tous les équipements
techniques relativement à l’usage qui est fait du bâtiment, donc le besoin qu’en ont les occupants.

Pour chacun de ces éléments influençant la performance énergétique globale d’un bâtiment, il est
important de trouver des indicateurs de performance. En voici quelques-uns courants et qui constituent
une base solide de facteurs à analyser dans la conception ou la rénovation des bâtiments et de leurs
équipements :
 Les indicateurs de performance des systèmes techniques eux-mêmes qui varient d’un
domaine à l’autre :
o Lm/W pour l’éclairage,
o EER ou SEER pour un système de chauffage/climatisation réversible,
o Rendement pour des systèmes de chauffage biomasse, gaz, électrique,
o SFP (W/m3.s).
 Le niveau de performance thermique de chaque paroi ou de l’enveloppe globale :
o La performance thermique des parois : U (W/m².K),
o Le niveau d’étanchéité à l’air de l’enveloppe des bâtiments : m³/(h.m²).

En pratique, ces informations sont accessibles soit par un audit mené sur le terrain en réalisant la visite
des installations et en récupérant ensuite ces informations auprès des constructeurs ou bien elles sont
récoltées depuis la livraison dans les DOEs (Documents des Ouvrages Exécutés).

Cet audit dressera l’état des installations, leur vétusté, niveau de performance maximum
théorique et éventuellement, réel si l’audit intègre les mesures nécessaires. Dès l’instant où ces
informations sont récoltées il est ensuite aisé de les comparer aux meilleures solutions techniques
du marché, et de « faire ses courses » parmi celles-ci et de s’arrêter sur la solution de
remplacement la plus en adéquation avec le projet technique et financier.

Le prix des matériels les plus performants est souvent l’un des critères prépondérants permettant
d’arbitrer le choix d’une solution plutôt qu’une autre. Cependant, ce prix est celui de l’investissement
initial, en face duquel il est important de faire figurer le « prix de l’occupation future ». Le matériel 30%
plus performant qu’un autre, permettra, 30% de gains sur les factures d’énergie, chaque année, pendant
toute sa durée de vie.

A supposer que le prix de l’énergie ira en croissant chaque année pendant 15 ans, si ce système est
seulement 30% que sont voisin moins performant, l’investissement en vaut la peine. Ce raisonnement
est évident pour l’investisseur qui va ensuite vivre avec ce matériel et les bénéfices qu’il permet en
termes de gains. Mais l’investisseur qui loue ou revend, n’a d’intérêt à une telle démarche que s’il
souhaite démontrer son engagement dans une construction réfléchie et consciencieuse et où, afin de se
démarquer de la concurrence en mettant en avant la meilleure performance de son projet
comparablement à celui de la concurrence.

C’est donc principalement l’acquéreur en tant que « locataire », qui bénéficiera du choix de la meilleure
performance. Et dans un marché construit pour favoriser et valoriser la qualité énergétique des
immeubles, il est facile d’imaginer que c’est ce qui deviendra la norme.

Comment mesurer sa performance énergétique ?

L’évaluation de la consommation d'énergie annuelle d'un bâtiment, ramenée à la surface habitée donne
lieu à l’obtention d’une valeur chiffrée. Mais comment est déterminée la performance énergétique du
bien ?

Il existe plusieurs méthodes qui font l’objet d’un cadre réglementaire ou non, et qui permettent
d’obtenir cette information.

 Tout d’abord, l’une des plus connues, l’audit énergétique. Dont l’une des versions légiférées la
plus connue est le Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Il est établi par un
professionnel dont c’est le métier, appelé « diagnostiqueur ». Il produit le Diagnostic de
Performance Énergétique selon le cadre fixé par la loi Française, et le remet au propriétaire. Ce
document est obligatoire lors de la vente d’un logement ou de la signature d’un contrat de
location. Par le passé, le DPE s’appuyait sur les consommations du logement. Désormais, depuis
le 1er juillet 2021, le bilan estimatif des consommations peut être dressé à l’aide d’un moteur de
calcul normalisé ou sur la base de 3 années de factures des consommations réelles (et non plus
estimées comme c’est le cas avec le moteur de calcul) du logement/bâtiment.

 Le calcul réalisé soi-même à partir des données de consommation mesurées à notre disposition.
Par exemple, à partir des données de facturations produites par les fournisseurs des énergies
dont dispose le bien. Soit sur la base de mesures faites par le biais de compteurs d’énergie
supplémentaires déjà installés et par exemple raccordés à un système de domotique.

Qu’est-ce que le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) ?

Pour faciliter la lecture et l’interprétation par tout un chacun d’un niveau de performance
énergétique, il a été imaginé, dans le cadre de la loi, une échelle allant de A à G.

 Pour la classe énergétique A, efficacité énergétique très élevée, il est question de bâtiment ou
logement performant.
 A l’inverse, la classe énergétique G concerne les biens très peu performants appelés
vulgairement « passoire énergétique ». Cette étiquette est obligatoire pour les nouveaux
bâtiments, et peut également être produite pour les bâtiments existants. L’aspect pédagogique
de cet affichage par ce code lettré et la colorisation des classes de performance, est tel qu’il a
été décliné, par le biais d’autres textes de loi, dans de nombreux autres domaines. Ces
déclinaisons de cet affichage de classes de performance énergétique existent ainsi pour les
équipements d’électroménager, le matériel audiovisuel, etc.

Grâce à cet affichage très visuel, il est aisé de comprendre à quel niveau de performance un bien
immobilier se situe.

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) créé en France en 2006, renseigne donc


l’acquéreur ou le loueur sur la performance énergétique et climatique d’un bien immobilier. Comme
évoqué précédemment, ceci est présenté astucieusement sous la forme d’une étiquette de classes A à G.
La classe est déterminée à partir de la consommation d’énergie du bien. Il découle des directives
européennes en termes d’ambitions de réduction des consommations d’énergie et d’émissions de gaz à
effet de serre du parc immobilier privé et public. Les biens les moins performants sont ainsi identifiés et
il convient alors de prévoir les travaux nécessaires à l’amélioration de leur performance énergétique.

Deux réformes du DPE ont vu le jour depuis, en 2013 tout d’abord et le 1er juillet 2021 plus récemment.
La dernière réforme ayant fait en sorte de rendre le diagnostic opposable.

Le bilan énergétique annuel affiché par le DPE peut être évalué de deux façons distinctes :

 Méthode conventionnelle : Soit par l’intermédiaire du recensement des caractéristiques de


l’enveloppe thermique du bien ainsi que des performances techniques des équipements qui le
composent, le tout renseigné dans un logiciel utilisant le moteur de calcul règlementaire 3CL. Le
résultat est donc issu d’une simulation selon une méthode normée et non pas sur la base de
mesures
 Sur la base de factures : le calcul est basé sur les données issues de la récolte de 3 années
consécutives des consommations d’énergies (électricité, gaz, fioul, réseaux urbains) du bien.

Quels sont les pièges à éviter ? (DPE)

Les pièges tiennent aux 2 méthodes de calcul présentées précédemment. Tout d’abord, dans le cas,
où le DPE a été établi sur la base de 3 années de factures énergétique :
Exemple

 Une maison ancienne avec 4 chambres, cuisine, et salon. Cette même maison aura des
consommations sensiblement différentes si elle occupée par une famille composée d’un couple
parental, de 3 enfants, et dont les habitudes de chauffage les amènent à chauffer tout l’hiver à
21-22°C dans toutes les pièces de vie y compris les chambres, sauf la nuit.

Le DPE réalisé sur la base des consommations de cette famille affichera ainsi une classe énergétique
plus faible que si

 Cette même maison est occupée par un couple seul, à la retraite, qui se suffit de 20°C dans les
pièces de vie et ne chauffe plus ou presque les 3 chambres qui ne sont pas occupées.

Avec pourtant un bâtiment identique à la situation d’occupation précédente et équipé des mêmes
équipements (électroménager, chauffage, éclairage, ventilation), dans ce second scénario d’occupation,
la classe énergétique sera meilleure.

Ce que l’on note dans cet exemple, c’est que la variation d’usage du bâtiment a un impact sur l’image de
la performance énergétique que renvoi le DPE. Le piège dans ce cas est que, le bilan qui est dressé,
sur la base des factures, n’est pas une information intrinsèque de son potentiel de performance.
Mais une image de l’usage, de la conduite énergétique qui en a été faite.

A l’inverse, la méthode dite « conventionnelle » qui repose sur le calcul de consommations simulée
permet d’estimer ce que seront les consommations du bien, selon un scénario d’occupation «
conventionnel ». Le calcul est basé sur les caractéristiques techniques réelles du bâtiment : épaisseur et
composition des parois opaques, surfaces et types d’ouvrant, caractéristiques des équipements de
chauffage, ventilation, éclairage.

Néanmoins, il est par exemple prévu, par convention, que les consommations d’énergie totales annuelles
sont estimées sur une base de chauffage à 19°. Là encore, il est possible que, si le nouvel acquéreur a
pour habitude de se chauffer à 21°C, sans par ailleurs que son mode de vie s’écarte des autres
conventions d’occupation prévues dans le moteur de calcul, celui-ci soit surpris par le volume d’énergie
qu’il consomme, puisque la différence sera non négligeable, et sera à la hausse !

Ce qu’il convient de retenir de ces exemples, est que, y compris dans un cadre autre que celui du DPE, il
est nécessaire de s’assurer que le bien immobilier et ses équipements sont adaptés à l’usage qui en sera
fait, ou plutôt à l’occupation qui y aura lieu.

Dans le cas inverse on risquera devoir éclairer artificiellement plus que prévu, le chauffer ou le
climatiser plus que prévu. Chauffer des pièces qui ne sont pas prévues pour ou mal isolée, ou trop haute
de plafond etc.

La première chose à mettre sur pied est la liste des besoins auxquels devra répondre le bien. A
partir de là, le bâtiment pourra, sous réserve d’être en bon état, rendre le meilleur service de
confort et de performance énergétique. Ensuite il sera peut-être temps d’y mener une série de
travaux.

Des sanctions sont-elles prévues ?


Indirectement, oui. D’une part, la loi prévoit que les logements, habitations et immeubles de bureaux
sont construits selon les normes en vigueur dont la RE2020, sans cela il est impossible de construire le
bien. Pour ce qui concerne le parc des logements existants, il est prévu ceci :

La réglementation en vigueur sur les "passoirs thermiques", issue de la loi Climat et Résilience de 2021,
met en place deux dispositions pour lutter contre ces logements énergivores :

 Le gel des loyers, au moment du renouvellement du bail ou lors de la signature d’une nouvelle
location, des logements classés F ou G.
 L’interdiction progressive de mise en location : au 1er janvier 2025 pour les classes G, 2028 pour
les F et 2034 pour ceux classés E.

Comment financer ses travaux d’efficacité énergétique ?

Investir dans des travaux tels que l'isolation et la rénovation pour améliorer la performance énergétique
des bâtiments peut conduire à de considérables économies sur la facture d'énergie globale, incluant les
coûts de chauffage, d'électricité et de gaz. Il existe plusieurs solutions de financement pour soutenir
ces travaux, notamment grâce aux aides financières mises en place par le gouvernement pour la
transition énergétique. Parmi les options les plus courantes :

 Le Crédit d'Impôt pour la Transition Energétique (CITE) avec un crédit d'impôt de 30 %,


 L’éco-prêt à taux zéro permettant d'emprunter jusqu'à 30 000 € (uniquement pour les
particuliers),
 Les Certificats d’Economies d’Energie (CEE),
 Les aides régionales
 …

Zoom sur les Certificats d’Économies d’Énergie

Le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) est une aide financière mise à disposition
des entreprises afin de les aider à financer leurs projets de performance énergétique. Ce dispositif peut
couvrir en partie le coût des travaux, tels que les rénovations de chaufferie, les isolations de façade ou de
toiture, la ventilation, et les équipements de production de froid. Le montant de la prime apportée par la
subvention CEE peut varier en fonction de l'opération concernée.

Audit énergétique règlementaire | Informations & obligations

L’audit énergétique, volontaire ou réglementaire, la première étape de votre stratégie d’efficacité


énergétique

La performance énergétique est devenue un levier de compétitivité indispensable pour les entreprises.
Vous cherchez à allier productivité et efficacité énergétique ? Vous souhaitez développer la valeur verte
de votre bâtiment ? Vous avez la volonté de réduire votre empreinte carbone ?

Eqinov, au travers d’un audit énergétique réglementaire ou volontaire, identifie l'ensemble de vos
gisements d'économies d’énergie pour répondre à vos enjeux.

L’audit énergétique, un diagnostic concret et chiffré

Que vous ayez pour objectif l’amélioration de votre compétitivité, de votre performance
énergétique, de votre stratégie RSE, la mobilisation de vos équipes ou la réduction de votre
empreinte environnementale, l’audit est la première étape de toute démarche d’efficacité énergétique.
L’auditeur s’adapte à l’activité de votre site, à vos besoins, et identifie vos gisements d’économies
d’énergie.
Un audit adapté à chaque besoin

 Audit énergétique règlementaire pour les entreprises concernées,


 DiagFlashNRJ@ pour détecter les pistes d’économies d’énergie à temps de retour sur
investissement (TRI) immédiat ou rapide, dans le tertiaire et l’industrie,
 Plan de comptage pour une cartographie précise de vos consommations,
 Audit de la Gestion technique du bâtiment (GTB) ou Gestion Technique Centralisée (GTC),
 Bilan carbone et bilan des émissions de gaz à effet de serre.

Que comprend votre audit énergétique ?

 Cartographie des consommations,


 Détection des dérives,
 Plan d'action hiérarchisé,
 Éligibilité à des aides financières,
 Évaluation du TRI et des difficultés de mise en œuvre.

En fonction de vos objectifs et de votre situation, l’audit énergétique sera plus ou moins approfondi,
instrumenté ou non, ou au contraire simplifié afin d’identifier rapidement les actions d’économies
d’énergie les plus pertinentes.

Quel que soit le niveau de complexité de l’audit réalisé, vous pourrez ensuite agir pour mettre en œuvre
les "quick wins" recommandés par l’auditeur, correspondant aux actions de régulation ou d'optimisation
du fonctionnement de vos équipements ne nécessitant pas d’investissement et vous permettant
de réduire immédiatement votre facture énergétique de 5 à 15% ! Ces quick wins vous permettront
ensuite de financer les actions avec un temps de retour sur investissement plus long.

Les actions quick wins identifiées ne sont pas les mêmes en fonction du secteur d’activité de votre
entreprise.

Audit énergétique règlementaire (ou obligatoire), c’est quoi ?

En vigueur depuis 2015, l’objectif de cet audit énergétique dit « règlementaire » ou « obligatoire »
est de réaliser un état des lieux de vos locaux en matière de performances thermiques et de
consommation énergétique en général. Par ailleurs, l’audit énergétique règlementaire précise les sources
de déperdition et de défaillance (appareils de chauffage, ventilation, consommation domestique,
éclairage, etc.).

À savoir, néanmoins : l’obligation porte sur la réalisation de l’audit énergétique uniquement. Elle
n’inclut donc pas la réalisation des travaux de performance énergétique préconisés – bien que celle-ci
soit vivement recommandée.

L’audit énergétique règlementaire, êtes-vous concernés ?

Votre entreprise emploie plus de 250 salariés, et/ou son chiffre d'affaires hors taxe annuel
est supérieur à 50 millions d'euros et son bilan annuel supérieur à 43 millions d'euros ? Vous êtes
soumis à l'obligation de réaliser un audit énergétique tous les 4 ans.

Une exception existe : la réalisation d’un audit énergétique volontaire dans le cadre de la norme ISO
50001 exonère les entreprises de l’audit énergétique obligatoire.

Pourquoi cette obligation règlementaire a-t-elle été mise en place ?

L’audit énergétique règlementaire a pour but d’encourager les grandes entreprises tertiaires et
industrielles à améliorer leur performance énergétique en les obligeant à détecter leurs gisements
d’économies d’énergie. Ces gisements correspondent aux économies d’énergie potentielles pour un
site.

Grâce aux résultats obtenus, les entreprises disposent d’une base claire pour planifier leurs actions à
court et à long terme en vue d’améliorer le profil de consommation de chaque site. Les données
techniques fournies par l’audit seront ainsi indispensables pour remédier efficacement à la
surconsommation du site.

Quel est le périmètre de l’audit énergétique obligatoire ?

Le périmètre de l’audit énergétique obligatoire doit comprendre a minima 80% de la facture


énergétique du site (SIREN).

Dans le cas d’une obligation d’audit sur plusieurs sites, l’échantillonnage peut porter sur les sites les
plus énergivores, sur ceux qui présentent le potentiel le plus intéressant d’économie d’énergie ou encore
sur les sites stratégiques.

L’Ademe a mis en place une plateforme de dépôt, destinée à recevoir les données relatives à la
réalisation des audits énergétiques. Cette plateforme est également un centre de ressources autour de la
réalisation de ces audits et de la mise en œuvre des préconisations qui en sont issues.

Quelle est la date limite pour réaliser cet audit ?

Pour les entreprises nouvellement obligées, ou dont la certification ISO 50001 n’est plus valide, le délai
pour réaliser l’audit énergétique règlementaire est de 6 mois.

L’audit doit ensuite être renouvelé tous les 4 ans au minimum. Par exemple, une entreprise ayant réalisé
son premier audit énergétique règlementaire en 2015, à la suite de la parution des textes de loi fin 2014,
a été soumis au renouvellement de cet audit en 2019.

Anticiper les démarches de renouvellement de votre audit : quel intérêt ?

Préparer la venue du prestataire d’audit est essentiel pour disposer de préconisations claires, précises
et aisément réalisables. Nombreuses sont les sociétés à laisser leur audit inutilisé, car elles sont
incapables de traduire les préconisations en actions concrètes d’amélioration de la performance
énergétique. D’où l’importance de mettre à plat vos déceptions avant de lancer le renouvellement de
l’audit.

De plus, il est fondamental que le déroulement de l’audit soit conduit à « compétences égales » entre
vous et le prestataire choisi. Objectif : définir les actions à mettre en œuvre dans le cadre d’une
démarche d’échanges. Et pour cela, pas d’autre solution que de préparer l’intervention suffisamment en
amont pour formaliser vos besoins et ainsi mieux comprendre l'audit énergétique.

Qui peut réaliser l'audit ?

Il doit être effectué par un auditeur indépendant, interne ou externe à l’entreprise, disposant d’une
certification délivrée par un organisme accrédité.

Quelle est la méthodologie employée ?

La réalisation de la mission s’appuie sur le corpus de lois, normes et règlements suivants :

 Décret n°2014-1393 du 24 novembre 2014 relatif aux modalités d’application de l’audit


énergétique prévu par le chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie
 Arrêté du 24 novembre 2014 relatif aux modalités d’application de l’audit énergétique prévu
par le chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie
 Norme NF EN 16247-1 :2012, audits énergétiques Partie 1 : Exigences générales
 Norme NF EN 16247-2, audits énergétiques Partie 2 : Bâtiments
 Norme NF EN 16247-3, audits énergétiques Partie 3 : Procédés
 Norme NF EN 16247-4, audits énergétiques Partie 4 : Transport

La norme NF EN 16247-1, la garantie d'une méthode exigeante

Publiée en 2012, la norme NF EN 16247 spécifie les conditions d'une étude méthodique des
consommations et usages énergétiques de votre entreprise, à l'échelle d'un ou plusieurs bâtiments ou
d'un site de production.

Elle se compose de 4 volets. Elle s'est précisée au fil des années pour permettre des études et analyses
adaptées selon chaque secteur d'activité : industrie, tertiaire et transport. Eqinov est l’une des rares
entreprises à disposer de l’ensemble des qualifications pour intervenir sur ces 3 secteurs.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect de l’obligation ?

La pénalité financière qu’entraîne le non-respect de cette obligation peut s’élever jusqu’à 2% du chiffre
d’affaires HT d’une entreprise. En cas de récidive, elle peut monter jusqu’à 4%.

Tout savoir sur l’efficience énergétique de vos pratiques vous donne les clés pour cibler vos efforts et
vous mettre en conformité avec la règlementation, mais aussi pour réaliser des économies substantielles.
Nous vous guidons en vous apportant nos conseils d’experts à travers toutes les étapes d’optimisation de
vos performances énergétiques et vous aidons à tirer le meilleur parti de votre audit.

Eqinov vous explique tout :

L'Equipe d'Eqinov a su intégrer nos enjeux techniques et financiers et nous a accompagné au-delà du
cadre réglementaire.

Le site de Ungersheim est aujourd’hui conforme à la réglementation et nous poursuivons notre


démarche de performance énergétique en appliquant les recommandations du plan d’actions de l’audit.

Sébastien ENGLER,
Coordinateur Maintenance AMCOR

Les Garanties Eqinov

La remise d'un livrable pratique et précis

Un audit conforme à la norme NF EN 16247

Une expertise acquise sur plus de 500 sites industriels et bâtiments tertiaires

Préparez le renouvellement de votre audit grâce à notre checklist

La date de renouvellement de votre audit énergétique règlementaire approche ? Vous avez été déçu de
votre précédent audit ou n’avez pas su en appliquer les préconisations ? Préparez la venue de votre
expert pour tirer le maximum de bénéfices de cette obligation. Pour vous accompagner dans cette
préparation, nous avons élaboré pour vous une checklist des 6 étapes clés à suivre.

Sous l’impulsion à la fois du droit européen, avec l’adoption d’une révision de la directive efficacité
énergétique, et des travaux de normalisation menés par l’AFNOR, la norme NF EN 16247 (que les
audits énergétiques réglementaires doivent respecter) ainsi que les critères d’éligibilité à l’audit
énergétique vont évoluer dans les mois qui viennent. Les changements discutés concernent les deux
axes suivants :
#1 - Modifications liées à la directive efficacité énergétique

 Dans sa version révisée, la directive efficacité énergétique définit un seuil d’éligibilité ne


dépendant plus de la taille de l’entreprise mais de son niveau de consommation.
 Le seuil de consommation déterminant l’éligibilité à l’audit énergétique sera de 10
térajoule (TJ), soit 2,7 GWh. Ce qui signifie que l’obligation concernera les entreprises dont la
consommation annuelle moyenne d’énergie est supérieure à 10 TJ au cours des 3 dernières
années.
 Les entreprises devront élaborer un plan d’action concret et réalisable sur la base des
recommandations issues de ces audits. Les Etats membres veilleront à ce que ces plans d’action
et le taux d’exécution figurent dans le rapport annuel de l’entreprise et soient mis à la disposition
du public, et pourront à cette fin encourager l’utilisation d’une plateforme de collecte des
données.
 L’audit énergétique devra désormais aussi déterminer le potentiel d'utilisation ou de production
rentable de l'énergie renouvelable.
 La réalisation d’un audit énergétique dans le cadre d’un système de management de l’énergie
exonère les entreprises de l’audit énergétique obligatoire.
 Les entreprises seront tenues d’effectuer cet audit énergétique au plus tard en octobre 2026,
mais la France pourrait tout à fait raccourcir ce délai dans le cadre de la transposition de la
directive.

#2 - Évolution de la méthodologie EN 16247

 Le nouveau texte prévoit une méthodologie d’échantillonnage pour les audits industriels qui
n’existait jusqu’alors que pour les audits tertiaires,
 L’exigence d’auditer 80% des consommations facturées disparaîtrait. Le texte prévoit que la part
auditée soit « proportionnée et suffisamment représentative de la consommation énergétique de
l’entité »,
 Les termes employés seraient harmonisés entre la norme ISO 50001 et la norme EN 16247.

Cette évolution augmenterait considérablement le nombre d’entreprises assujetties à l’audit


énergétique réglementaire !

Vous êtes concernés ?

Dispositif éco énergie (ou décret tertiaire), bénéficiez d’un diagnostic dédié

En 2019, plusieurs textes règlementaires instituent une obligation d’actions de réduction de la


consommation d’énergie dans les bâtiments du secteur tertiaire. Les bâtiments à usage tertiaire existants,
et ayant une surface de plancher supérieure ou égale à 1 000 m2, devront ainsi réduire massivement
leurs consommations d’énergie, avec un premier palier de – 40% en 2030.

Pour répondre à cet enjeu, plusieurs leviers existent, notamment l’installation d’équipements plus
performants ou le renforcement de l’isolation de vos bâtiments. Eqinov vous propose la mise en place
d’une stratégie dédiée, avec en premier lieu un diagnostic d’impact qui identifiera le périmètre
concerné, les possibles modulations et les actions à réaliser pour atteindre les objectifs fixés par la
règlementation.

Études énergétiques et mise en œuvre du plan d’action

NE LAISSEZ PAS VOTRE AUDIT ÉNERGÉTIQUE SUR UNE ÉTAGÈRE !

Certaines préconisations peuvent nécessiter des études complémentaires, telles que des études de
faisabilité ou de dimensionnement des équipements, pour aller jusqu’à la mise en œuvre de l’économie
d’énergie réelle. En vous appuyant sur une équipe d’experts spécialisés dans la rénovation des bâtiments
ou dans l’optimisation des process industriels et d'utilités, ces études énergétiques vous indiqueront
les solutions vous apportant le maximum d’économies et de performance.

Pérennisez votre démarche avec l’ISO 50001

Premier pas vers l’élaboration d’une stratégie de performance énergétique, l’audit énergétique identifie
les potentiels d’optimisation de votre entreprise. La mise en place d’un système de management de
l’énergie (SMÉ) vous permet dans un second temps de structurer votre stratégie énergétique et de faire
du poste énergie un véritable levier de compétitivité. Vous souhaitez aller plus loin ? En faisant certifier
votre système de management de l’énergie par la norme ISO 50001, vous intégrez durablement cette
démarche au sein de votre entreprise.

Découvrez toutes nos solutions de performance énergétique

FINANCEMENT DE PROJETS

Découvrez l'ensemble des solutions de financement accessible pour vos travaux de rénovation
énergétique : CEE, subventions, tiers-financement...

FLEXIBILITÉ - EFFACEMENT

La capacité de modulation de votre consommation électrique peut être une source de rémunération.
Eqinov vous accompagne dans la mise en place d'un programme d'effacement.

Énergies renouvelables

Décarbonez votre consommation énergétique à travers les énergies renouvelables. Eqinov concrétise
votre projet de transition énergétique en évaluant votre potentiel d'autoconsommation.

Management de l’énergie : optimisez votre système en interne

Optimisez votre efficacité énergétique avec un système de management de l’énergie

Pour réduire durablement votre facture énergétique et l’impact environnemental associé, agir sur
l’efficacité énergétique est le principal levier. Les actions d’économies d’énergie sont souvent menées
de façon dissociée, sans interactions, ni planification d'ensemble ou analyse des résultats. Le
management de l’énergie va structurer votre démarche et vous permettre de définir une politique
pérenne et cohérente afin d’améliorer en continu votre performance énergétique.

Vous êtes particulièrement concernés par le déploiement d'un système de management de


l'énergie si...

 Vous avez la volonté de réduire votre facture énergétique durablement et d’atteindre des
objectifs financiers,
 Vous avez réalisé un audit et souhaitez approfondir cette première démarche d’efficacité
énergétique,
 Vous êtes soumis à l'audit énergétique réglementaire obligatoire,
 Vous souhaitez obtenir la certification ISO 50001 pour répondre à la demande de vos clients ou
de votre groupe,
 Vous souhaitez participer à la transition énergétique.

Le management de l’énergie, qu’est-ce-que c’est ?

Le management de l’énergie (également appelé « energy management ») est une démarche structurée
et progressive visant à améliorer la performance énergétique de votre entreprise. Vous avez la volonté
de maîtriser vos consommations énergétiques ? Vous souhaitez optimiser un poste d’énergie en
particulier mais vous n’avez pas les compétences en interne ?

Les Energy Manager d’Eqinov vous apportent leur savoir-faire, selon votre niveau d’avancement, vos
objectifs, depuis l’audit énergétique initial jusqu’à la réalisation des actions. Ils sont là pour vous
informer, pour identifier vos leviers d’amélioration, et pour vous aider à mieux maîtriser la gestion de
l’énergie et à vous mettre en conformité avec les normes édictées par les organismes gouvernementaux.

La démarche à suivre pour manager vos consommations d’énergie

Fondez votre stratégie d’efficacité énergétique en commençant par un audit énergétique

L’audit énergétique réglementaire, ou le diagnostic énergétique, est la première étape pour fonder
votre stratégie d’efficacité énergétique. Cette démarche permet de cartographier les consommations
d’énergie de votre entreprise. Son intérêt est d’identifier vos gisements d’économies d’énergie,
véritable facteur de compétitivité, ainsi que vos axes d’amélioration.

Grâce à cet état des lieux, Eqinov identifie les actions de régulation ou d’optimisation les plus
pertinentes pour vous à mettre en place et concrétise votre stratégie de performance énergétique avec
l’élaboration d’un plan d’action précis et chiffré.

Mettez en place des actions de management de l'énergie

Avec la réalisation d’un audit, des actions d’efficacité énergétique ont été identifiées et priorisées selon
leur temps de retour sur investissement (TRI). Afin de les mettre en œuvre, nous proposons les
solutions de financement (Certificats d’économies d’énergie, Tiers Financement par exemple). Pour
préciser certaines actions, des études énergétiques sur-mesure, sont parfois nécessaires. Elles vont
notamment confirmer la faisabilité technico-économique de vos projets, le choix des technologies à
utiliser et le dimensionnement des futurs équipements.

Lors de la phase de réalisation des travaux jusqu’à la mise en service du nouvel équipement, Eqinov
assure le suivi de votre projet et vous garantit l’atteinte de vos objectifs de performance énergétique
grâce à une démarche de Commissioning.

Suivez votre programme de management de l’énergie et les économies réalisées

En utilisant les indicateurs de performance énergétique (IPE) mis en place, l’Energy Manager
d’Eqinov suit et analyse vos consommations. Vous avez accès aux données concernant vos usages en
permanence pour mieux garder le contrôle.

Vous apprenez ainsi en continu et engagez les actions correctives d'optimisation au fur et à mesure, sans
attendre un bilan de fin d'année. La garantie d'un résultat solide !

Instaurez un Système de Management de l’Énergie (SMÉ)

Pour aller plus loin, nous nous proposons la mise en place d’un Système de Management de
l’Énergie (SMÉ). Ce système est constitué d’un ensemble d’outils nécessaires pour piloter vos actions
d’économies d’énergie et vérifier les résultats obtenus dans une boucle d’amélioration continue. Il fait
de vous le véritable Energy Manager de votre organisation, vous donnant toutes les clés pour rationaliser
l’usage de vos équipements et sensibiliser vos équipes à l’impact de leurs gestes au quotidien.

La mise en place d’un Système de Management de l'Énergie (SMÉ) est volontaire et peut conduire à la
certification selon la norme ISO 50001. Cette certification constitue une reconnaissance de la démarche
de management réalisée et donne accès à plusieurs avantages en termes de réglementation et de
financement.
La norme ISO 50001 s’adresse à tous les acteurs économiques : grande entreprise, PME, Bâtiment
tertiaire (privés et publics) et Industrie.

7 avantages à déployer un système de management de l’énergie

En plus de la réduction de vos factures énergétiques, un système de management de l’énergie vous


permet de :

1. Contrôler et piloter votre chaîne de consommation de l'énergie,


2. Définir des indicateurs de performance en cohérence avec l’activité de votre site,
3. Simplifier vos process de décision,
4. Prendre en compte systématiquement l’impact « énergie » dans vos différents projets
d’investissement (utilités/process/procédés),
5. Améliorer le TRI sur vos investissements prévus,
6. Améliorer durablement votre performance énergétique (vision long terme),
7. Chasser les fuites et déperdition d’énergies ponctuelles.

Prenez le contrôle de votre performance énergétique et fédérez l'ensemble de votre équipe autour
de votre projet !

C'est la complémentarité de ces étapes et leur adaptation au contexte particulier de votre entreprise qui
garantissent l'efficacité de votre démarche énergétique. Les Energy Manager d’Eqinov vous guident et
vous conseillent dans la mise en œuvre de votre plan d’action.

Faites des économies en adoptant une démarche d’amélioration continue et œuvrez en faveur de la
préservation de l’environnement.

CAS CLIENT

Mise en place d’un Système de Management de l’énergie dans la Métallurgie

Financée à 100% par le programme PRO-SMEn, la mise en place de la certification ISO 50001 a
permis à la société Hydro de diminuer de façon efficace ses consommations d’énergie. Notre
accompagnement à chaque étape leur a permis de bénéficier d’une réelle maîtrise dans le pilotage de
leur management de l’énergie et d’atteindre leurs objectifs. Claude Barba, Directeur Administratif et
Financier au sein de la société Hydro a pris en charge le développement de ce projet. Il nous livre son
retour d’expérience.

FORMEZ-VOUS ! DEVENEZ RÉFÉRENT ÉNERGIE DE VOTRE ENTREPRISE

Eqinov fait partie des entreprises habilitées par l’Association Technique Energie Environnement
(ATEE) afin de réaliser le parcours de formation PROREFEI, la formation des référents énergie. Nous
animons des sessions de formation pour les personnes gérant l’énergie sur votre site, afin de leur donner
les outils et méthodes pour qu’elles puissent concevoir, mettre en place et coordonner des actions
permettant d’améliorer votre performance énergétique.

Vous disposerez ainsi de vos propres Energy Manager en interne, grâce à un programme dont les coûts
pédagogiques peuvent être pris en charge jusqu’à 100 % pour les entreprises dont l’effectif est inférieur
à 300 salariés (80 % à partir de 2022).

Des sessions sont disponibles toute l’année à travers la France. Contactez-nous pour plus
d’informations.

Vous avez la volonté d'aider les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique ?

Nous recrutons des chefs de projet en efficacité énergétique, rejoignez-nous !


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CERTIFICATS D'ÉCONOMIES D'ÉNERGIE

Découvrez l'ensemble des solutions d'Eqinov pour réduire concrètement vos consommations d'énergie,
avec un financement jusqu'à 100 % des montants engagés.

COMMISSIONING

Assurez-vous de la performance énergétique de vos bâtiments et installations avec le Commissioning.


Une démarche qualité pour atteindre vos objectifs énergétiques et environnementaux

FORMATIONS

Eqinov partage son savoir-faire pour optimiser la gestion de l'énergie sur votre site industriel ou tertiaire
à travers un large choix de formations.

SMÉ : Système de Management de l'Energie | Guide & Définition

La mise en place d'un Système de Management de l'Énergie (SMÉ ou SME) vise à développer une
méthode de gestion rigoureuse et vertueuse de l'énergie dans l'entreprise. C'est une démarche
d'amélioration continue de la performance énergétique qui repose sur des process, des outils de
pilotage des postes de consommations et des comportements.

Système de management de l’énergie (SMÉ) et norme ISO 50001

La norme ISO 50001 encadre la mise en place du Système de Management de l’Énergie dans
l’entreprise et est basée sur la méthode PDCA : Plan Do Check Act ou Planifier Faire Vérifier Agir.
Elle sert de référence dans le process d’amélioration continue et permet d’évaluer la portée des actions
mises en place.

Pourquoi déployer un système de management de l’énergie ?

Le SMÉ liste des objectifs précis et définit les moyens à atteindre, propre à chaque entreprise. Il va
permettre de cartographier ses consommations énergétiques et définir la situation de référence.

Le Système de Management de l’Énergie est adaptable à n’importe quelle organisation, du secteur


public ou privé et permet de réduire les coûts des énergies à long terme, en mettant en œuvre un plan
d’action concret et chiffré.

A quel moment mettre en place un système de management de l’énergie (SMÉ) ?

1. Si vous êtes une entreprise qui démarre l’analyse de vos consommations énergétiques : le SMÉ
permet de structurer la réflexion et de définir une politique cohérente dès le début,
2. Si vous êtes déjà engagé dans des actions de réduction des consommations énergétiques : le
SMÉ pourra alors les mesurer concrètement et les valoriser,
3. Si vous êtes déjà lancé et expérimenté : les démarches peuvent être accélérées, dans une volonté
d’aller encore plus loin en exploitant de nouveaux leviers.

Les avantages du management de l’énergie

La mise en place d’un management de l’énergie va vous permettre de :

 Réduire les coûts énergétiques et de production en agissant sur la performance énergétique des
moyens de production,
 Mettre en place une organisation permettant de pérenniser les économies obtenues,
 Fédérer les collaborateurs autour de l’enjeu énergétique,
 Améliorer l’image de marque de l’entreprise, en mettant en avant les bénéfices
environnementaux de la démarche,
 Obtenir la certification ISO 50001 : reconnaissance de la démarche engagée et donnant accès à
plusieurs avantages en termes de réglementation et de financement.

Aller plus loin : la certification ISO 50001

Véritable projet d'entreprise, le système de management de l'énergie peut être adhoc pour chaque
entreprise ou normé via la certification ISO 50001.

Comment réduire votre facture énergétique grâce au management de l’énergie ? Quels sont les
avantages de la norme ISO 50001 ? Adeline Kipp, experte en performance énergétique chez Eqinov,
répond à ces questions dans la vidéo ci-dessous.

Audit énergétique ou ISO 50001, vous hésitez encore ?

Audit énergétique ou ISO 50001, quelle démarche mettre en œuvre pour votre stratégie ?

Vous souhaitez réduire votre facture énergétique et ne savez pas vraiment par où commencer ? Votre
entreprise est soumise à l’audit énergétique réglementaire ?

L’audit énergétique et la certification ISO 50001 sont deux démarches de performance énergétique
avec des degrés d’engagement plus ou moins importants pour une entreprise. Quels sont les avantages
de ces démarches ? Pourquoi est-il intéressant de passer directement à la certification ISO 50001 ?

Décryptage de ces démarches et explications.

L’audit énergétique, comprendre et identifier

Analyse méthodique des usages et des consommations d’énergie, l’audit énergétique permet d’identifier
les potentiels d’amélioration de la performance énergétique d’une entreprise. Jusqu’à 20% d’économies
d’énergie peuvent être détectées selon l’Agence de la transition écologique (ADEME). À la suite de cet
audit, un plan d’actions priorisé est défini afin de mettre en œuvre les pistes d’optimisation identifiées. Il
identifie également l'éligibilité des entreprises aux différentes aides financières, et notamment aux
Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). L’entreprise peut ensuite décider de réaliser en interne ces
actions ou de faire appel à un Energy Manager externalisé pour l’accompagner.

L’audit énergétique est souvent le point de départ vers la mise en œuvre d’une démarche de
performance énergétique. Cependant, il demeure trop souvent une démarche isolée. La principale
motivation à la mise en œuvre d’un audit énergétique reste la mise en conformité avec la
réglementation. C’est le cas pour les grandes entreprises qui ont l’obligation de réaliser tous les 4 ans
l’audit énergétique réglementaire. De plus, toujours selon l’ADEME, 9 actions sur 10 identifiées dans le
plan d’actions ne sont pas mises en œuvre.

L’audit énergétique réglementaire

Votre entreprise est concernée si :

 L’effectif est supérieur à 250 personnes ou le chiffre d’affaires est supérieur à 50 M€


 Le total du bilan est supérieur à 43 M€ sur deux années consécutives.

Votre entreprise est exemptée si elle est certifiée ISO 50001 sur au moins 80% de la facture énergétique.

L’ISO 50001, Manager l’énergie durablement


La mise en place d’un système de management de l’énergie certifié ISO 50001 traduit la volonté de
l’entreprise de prendre en main le poste énergie dans une démarche d’amélioration continue, structurée
et partagée par l’ensemble de l’entreprise.

Le diagnostic initial des consommations, la mise en place d’indicateurs de performance énergétique ou


encore l’implication des équipes sont autant d’étapes constituant la norme ISO 50001 et permettant à
l’entreprise de développer une culture de la performance énergétique à tous les niveaux. Ainsi, elle
gagne en compétitivité par la réduction des coûts de production et peut mesurer l’efficacité des actions
menées par la définition d’objectifs dans la durée.

Au-delà du gain en performance, la certification permet de valoriser l’engagement de l’entreprise dans


la transition écologique et démontre sa volonté de réduire son empreinte environnementale.

Zoom sur la norme ISO 50001 :

Publiée en 2011, la norme internationale ISO 50001 a été conçue pour aider les organisations à
améliorer leurs performances énergétiques.

 Elle est d'application volontaire


 Approche méthodique pour améliorer son efficacité énergétique de façon continue
 Elle exige l'amélioration continue de la performance énergétique
 Elle n'établit pas de critères de performance spécifiques
 Le système de management de l'énergie ISO 50001 s'applique aux activités que l'organisme
maîtrise
 Toutes les énergies et processus de l'organisme sont concernées par la norme
 Cycle de certification de 3 ans

Les avantages de la certification ISO 50001

 Les sites ISO 50001 sont exonérés de l’obligation d’audit énergétique réglementaire
 L’ISO 50001 facilite l’intégration des différents systèmes entre eux (ISO 140001, ISO 90001)
 L’ISO 50001 remplit la condition d’éligibilité à l’abattement du TURPE pour les sites électro-
intensifs
 Le programme PRO-SMEn finance la mise en place de la certification ISO 50001

Premier pas vers la mise en place d’une démarche de performance énergétique, l’audit identifie les
potentiels d’optimisation de votre entreprise. La mise en place d’un système de management de
l’énergie suivant la norme ISO 50001 vous permet également d’identifier ces potentiels d’optimisation,
mais va beaucoup plus loin en structurant l’ensemble de votre démarche d’optimisation de la
performance énergétique.

L’ISO 50001 vous permet de faire du poste énergie un véritable levier de compétitivité au sein de votre
entreprise.

Vous avez un projet ? Contactez-nous !

Comment avez-vous trouvé cet article ?

La revue énergétique : identifier les axes d'amélioration

La revue énergétique est une étape clé dans la mise en place d'un système de management de
l'énergie (SMé). Elle est un des outils pour la mise en œuvre d'un système de management de
l'énergie certifié ISO 50001.

À quoi sert la revue énergétique ?


Elle consiste à établir la situation énergétique de l’entreprise au travers de l’analyse de ses
consommations, de ses usages et de sa performance énergétique. Elle doit conduire à l’identification des
Usages Énergétiques Significatifs (UES) et des opportunités d’amélioration de la performance
énergétique.

Pour élaborer sa revue énergétique, il faut :

 Etablir la cartographie de ses consommations énergétiques ;


 Identifier et hiérarchiser les potentiels d’amélioration de la performance énergétique ;
 Définir les Usages Energétiques Significatifs* (UES) ;
 Modéliser l’incidence des facteurs influents ;
 Déterminer les Indicateurs de Performance Energétique** (IPE) appropriés.

C’est une étape clé pour définir et affiner vos objectifs de performance énergétique.

(*) Un Usage Energétique Significatif est un usage énergétique représentant une part conséquente de
la consommation d’énergie et/ou un potentiel important d’amélioration de la performance énergétique.

(**) Un Indicateur de Performance Energétique est une valeur quantitative ou une mesure de la
performance énergétique, il peut être exprimé sous la forme d’un ratio (kWh/DJU, kWh/tonne produite,
etc.) ou d’un modèle plus complexe. Il permet de comparer et de suivre la performance énergétique
dans le temps des usages énergétiques auxquels il est associé. Définir des IPE permettra aussi à
l’entreprise de réaliser des benchmarks entre ses sites.

Pourquoi est-ce important de mettre à jour sa revue énergétique ?

La mise à jour de la revue énergétique peut-être l’occasion d’améliorer les indicateurs de performance
énergétique et d’envisager une collecte automatique des données afin de construire un tableau de bord
fiable. Il s’agit de profiter de ce moment pour faire le point sur les potentiels et de les affiner avec des
études plus élaborées.

La mise à jour de la revue énergétique, demeure une obligation dans le cadre de la norme ISO
50001.

Qu’est qu’un Indicateur de Performance Energétique – IPÉ ?

Il s’agit d’un Indicateur clé de performance relatif à l’énergie.

Un indicateur de performance énergétique (IPÉ) est un ratio (kWh/TEE, kWh/Tonne produite …)


qui vous permettra de comparer et de suivre la performance énergétique dans le temps des usages
énergétiques auxquels elle est associée. Ces indicateurs sont regroupés dans un tableau de bord ainsi que
pour la gestion de l’énergie tout comme la gestion énergétique de votre organisation.

Vous vous posez des questions sur la performance énergétique ? Nous vous répondons via notre FAQ
dédiée.

Pourquoi mettre en place des IPÉ ?

Les indicateurs de performance permettent :

 De comparer la performance réelle des sites industriels à une valeur cible* fixée dans
l’entreprise,
 De mettre en évidence les efforts et gains réels obtenus suite à la réalisation d’actions
d’économies d’énergie,
 D’être alerté en cas de dérive de consommations d’énergie et réagir rapidement,
 De comparer sa performance à celle des périodes passées et à celles du secteur d’activités,
 De piloter sa production en donnant la priorité aux lignes ou équipements les plus performants.

*La valeur cible doit traduire la volonté d’amélioration de la performance énergétique ; elle doit être
révisée régulièrement.

Comment déterminer ses IPÉ ?

Définir des IPÉ vous permettra aussi de réaliser des benchmarks entre vos sites industriels. Il faut :

 Dans un premier temps déterminer les facteurs extérieurs* qui exercent une influence sur la
consommation énergétique associée aux usages,
 Et dans un second temps, il est important d’identifier ceux sur lesquels il existe une possibilité de
maîtrise ou non.

*Les facteurs extérieurs peuvent être les conditions météo : DJU (Degré Jour Unifié, ensoleillement), la
durée d’occupation des locaux pour l’éclairage, pour le séchage le taux d’humidité du produit à sécher
mais également la pluviométrie…
IPÉ sur les principales utilités industrielles
Vapeur
kWh/tvapeur
Vapeur 5 bars
950 kWhPCS/t
Eau chaude
kWh/m3
Eau (80°C)
95 kWhPCS/m3
Air comprimé
Wh/Nm3
Taux de fuite (%)
Air comprimé 7 bars
110 à 125 Wh/Nm3
Taux de fuite raisonnable à 10-15%
Froid
kWhFROID /
kWhELEC
Chauffage
KWh/DJU*.m²
*
disponible gratuitement sur https://www.degreedays.net/

Quel lien avec l’ISO 50001 ?

Le plan de comptage ainsi que la création d’IPÉ, sans oublier la mesure des économies réalisées font
partie des exigences de la certification ISO 50001 – système de Management de l’énergie.

Financement par les Certificats d’économies d’énergie

La mise en place d’ IPÉ dans l’industrie donne droit à une prime des Certificats d'Économies d'Énergie,
ou CEE, suivant les critères de l’opération standardisée IND-UT-134. : Système de mesurage
d’indicateurs de performance énergétique.

Le taux de couverture varie en fonction de la puissance des équipements monitorés et peut même
dépasser les 50% si ces équipements ont une puissance de plusieurs mégawatts.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Comment la révision de l’ISO 50001 impacte-t-elle le Système d’Information des Energies d’une
PMI ?

En quelques mots,

La norme ISO 50001, publiée en 2011, a été refondue après un travail de concertation auprès d’experts
d’une trentaine de pays. Comme toutes révisions des normes ISO, l’objectif est de maintenir sa
cohérence avec les évolutions organisationnelles, politiques et économiques au niveau international.

La première grande refonte repose sur l’adoption de la structure commune à l’ensemble des normes
de systèmes de management (comme l’ISO 9001) afin de faciliter son intégration par les entreprises
déjà utilisatrices d’une de ces autres normes. Quant à l’ensemble des autres modifications, elles ont pour
objectif la clarification de la démarche de performance pour mettre en valeur les risques, les parties
intéressées et la performance énergétique, notamment en impliquant beaucoup plus la direction de
l’entreprise à la démarche et en instaurant la mesure et le suivi de données énergétiques (comptage et
facteurs influents) dès le démarrage de la démarche.

Cet article décrypte la nouvelle version pour apporter un éclairage pragmatique, notamment comment
sont impactés les Systèmes d’Information des Energies (SIE), les moyens de collecte, de mesure,
d’archivage et d’analyse des données énergétiques. Il est écrit en collaboration avec Marc Lacaze de
la société ManageMAINT’Energie, cabinet conseil en performance de la maintenance et des Systèmes
de Management de l’Energie.

Adoption de la structure HLS (High Level Structure).

La première grande évolution de l’ISO 50001 est l’adoption du format HLS (High Level Structure)
qui est le cadre commun aux normes relatives aux systèmes de management. La structure HLS s’appuie
notamment sur des chapitres clefs que l’on retrouve d’une norme à l’autre, ainsi que des concepts clefs
communs aux normes permettant un même langage quels que soient le secteur et l’organisme. Cette
harmonisation entre les normes améliore leur compréhension et leur application. L’adoption du HLS par
la nouvelle version de l’ISO 50001 doit notamment faciliter son intégration pour les entreprises ayant
déjà déployé par exemple les normes ISO 14001 ou ISO 9001.

La structure de la norme ISO 50001 selon le HLS.

Il est notable que les chapitres sont classés selon la roue de Deming d’amélioration continue, Plan – Do
– Check – Act (planifier – faire – contrôler – agir).

Leur contenu peut être résumé ainsi :

INTRODUCTION, chapitres généraux introduisant la norme


Chapitre 1 : Domaine d’application
Chapitre 2 : Références normatives
Chapitre 2 : Termes et définitions

« PLAN »
Chapitre 4 : Contexte de l’organisme (nouveautés)
Chapitre 5 : Leadership
Chapitre 6 : Planification (nouveautés)
Chapitre 7 : Soutien
=> Procéder à la revue énergétique et définir :

 La consommation de référence ;
 Les indicateurs de performance énergétique IPÉ (ou KPI pour Key Performance Indicator) ;
 Les objectifs, les cibles et les plans d’actions nécessaires pour obtenir des résultats qui
permettront d’améliorer la performance énergétique en cohérence avec la politique énergétique
de l’organisme.

« DO »
Chapitre 8 : Fonctionnement
=> Déployer les plans d’actions de management de l’énergie.

« CHECK »
Chapitre 9 : Évaluation des performances (nouveautés)
=> Contrôler, surveiller et mesurer les processus et les caractéristiques essentielles des opérations qui
déterminent la performance énergétique au regard de la politique et des objectifs énergétiques, et rendre
compte des résultats.

« ACT »
Chapitre 10 : Amélioration
=> Mener à bien des actions pour améliorer en permanence la performance énergétique et le Système de
Management des Energies (SME).

Quels sont les Changements liés à l'adoption de HLS ?

Les parties 1, 2 et 3 ne sont pas impactées. Ces chapitres sont d’ordre général relatif aux normes ISO
reprenant le domaine d’intervention, la définition des termes et les références normatives. Si l’adoption
de la structure HLS implique des changements de forme pour les autres chapitres, cette mise à niveau
par rapport aux autres normes introduit également des changements organisationnels qui peuvent induire
des changements d’exigences mettant en avant des points spécifiques.

Contexte de l’organisation (chapitre 4) – Facteurs pertinents, statiques, données contextuelles et


parties intéressées.
Il s’agit ici de considérer avec finesse les facteurs influents affectant négativement ou positivement la
performance énergétique (indicateurs) et le système de gestion de l’énergie de l’entreprise. La norme
introduit la notion de facteur pertinent, soit une variable significative soumise à des variations courantes
et influençant les consommations, autrement dit les conditions d’activités. Ce peut être les conditions
météorologiques, conditions opérationnelles comme les quantités de matières ou de pièces produites,
valeurs d’une pression, etc. Le texte distingue les facteurs statiques, qui sont des variables significatives
qui ne varient pas comme la taille du personnel, les surfaces éclairées et chauffées, la conception d’un
équipement, etc.

Les conditions d’activité et les données d’activité doivent être identifiées et suivies, ce qui implique de
les mesurer et de les enregistrer. Il faut alors procéder aux ajustements (chapitres 3.4.8, 3.4.9 et 3.4.10),
c’est-à-dire aux modifications des données afin de tenir compte des changements des facteurs pertinents
pour permettre la comparaison de la performance énergétique dans des conditions équivalentes.

L’attention est également portée sur l’utilisation des données contextuelles propres à l’environnement de
l’entreprise afin que l’entreprise identifie ses enjeux qui peuvent compromettre sa performance. Ce sera
par exemple prendre en compte le risque de sécheresse d’une rivière dont l’eau est puisée pour alimenter
un système de refroidissement,

Issue de la norme ISO 26 000 (portant sur la RSE), la prise en compte des parties intéressées, encore
appelées parties prenantes, est demandée. Ainsi, si l’entreprise doit se questionner sur les enjeux
influençant sa capacité à obtenir les résultats attendus, elle doit également déterminer les parties
intéressées qui sont pertinentes pour la performance du SME : autant celles qui influencent (obligations
réglementaires, contexte du marché de l’énergie, sous-traitance de maintenance, etc.) que celles qui sont
influencées (fournisseurs d’équipements, techniciens de maintenance internes/externes, etc.).
Les risques (chapitre 6.1)
Le chapitre 6.1 exige de déterminer et, le cas échéant, de prendre des mesures pour remédier aux risques
(impacts négatifs) et d’identifier les opportunités (impacts positifs) pouvant avoir une incidence sur la
capacité du SME à produire les résultats escomptés. Les risques, internes comme externes, sont liés à
l’environnement de l’entreprise, aux parties intéressées mais peuvent être également organisationnels.
C’est une notion de risque macro, ils sont liés à la politique énergétique de l’entreprise et sont de natures
très variées (par exemple un transformateur 20 kV hors service, une gestion de compétences techniques
sur les cellules HT, l’utilisation d’un réseau de chaleur, etc.).

Ces nouvelles exigences permettent à l’organisation d’être en mesure de prévoir des scénarios et leurs
conséquences. En identifiant ces éléments lors de la mise en place du SME, l’entreprise est en mesure
d’anticiper les risques pour en atténuer les effets indésirables et de mieux profiter des opportunités et
potentiels des circonstances favorables.
Ce processus est complémentaire au point 6.3 « Revue énergétique », qui est le bilan opérationnel
détaillé du SME.

Les compétences (chapitre 7.2)


Afin de mener au mieux la démarche, il est demandé à l’entreprise de déterminer les compétences
attendues pour les différents personnels ayant une incidence sur la performance énergétique. Le cas
échéant, des actions de formation doivent être entreprises afin d’acquérir les compétences nécessaire aux
fonctions dédiées à l’énergie. L’efficacité de ces formations doit être évaluée.

Communication (chapitres 7.4)


Dans cette version de la norme, la communication externe n’est plus optionnelle, même si l’entreprise
peut choisir ses sujets et sa méthode. Le Système d’Information des Energies, pendant digital du SME,
devra intégrer des moyens de communiquer autour des indicateurs de performance auprès des parties
intéressées, mais aussi des personnels. Autrement dit, il faudra profiter des données (collectées et
calculées comme les KPI) disponibles dans le système, pour les afficher ou les transmettre
automatiquement aux intéressés (sous forme d’écrans et de rapports).

Planification et maîtrise opérationnelles (chapitre 8.1)


Sur ces points de la partie « Do » les exigences sont plus complètes ; la version 2018 renforce la notion
de maîtrise des processus associés aux Usages Énergétiques Significatifs (voir exemple simplifié d’un
processus ci-dessous) qui sont les postes ou parts importants de la consommation énergétique.

Sont attendus :

 Le contrôle des modifications et l’analyse des conséquences inattendues ;


 Le contrôle des usages énergétiques significatifs ou des processus liés aux UES ;
 La mise en place de la traçabilité et de la conservation des informations documentées afin
d’avoir la certitude que les processus ont été réalisés comme prévu.

Surveillance, mesure, analyse et évaluation de la performance énergétique et du SME (chapitre


9.1)
La version 2018 de la norme est plus exigeante sur :

 Le « Quoi » ; ce qu’il est nécessaire de surveiller et de mesurer dont les indicateurs de la


performance énergétique, les usages énergétiques significatifs et les consommations réelles par
rapport aux consommations attendues ;
 Le « Comment » ; la méthodologie de contrôle du SME sur les points stratégiques que sont la
surveillance, la mesure, l’analyse et l’évaluation pour en assurer la validité. La méthodologie
doit inclure les éléments à surveiller, la périodicité de la surveillance et des mesures à effectuer
ainsi que celle de l’interprétation de ces mêmes mesures ;
 Les résultats des évaluations, issus à la fois des enquêtes et des réponses apportées après des
écarts de performance énergétique. La norme est plus précise sur l’analyse des causes des écarts
de la performance énergétique. Elle oblige à y apporter une réponse ;
 L’entreprise doit conserver les informations pertinentes sur l’enquête et les actions correctives
menées.

Si la norme n’indique pas les moyens à mettre en œuvre, il apparaît évident que ces nouvelles exigences
implique de considérer la mise en place d’un Système d’Information des Energies capables de collecter,
archiver et traiter toutes les données mesurées.

Quels sont les Changements spécifiques à la gestion de l'énergie ?

Politique énergétique (chapitre 4)


La norme précise qu’aucun type d’énergie ne doit être exclu dans la prise en compte du SME. Ce qui
implique de considérer les classiques comme l’électricité, le gaz, l’eau, le fioul, etc. mais aussi les
courants forts, le réseau de chaleur, etc. (chapitre 4.3).L’ensemble du réseau des énergies doit être
considéré. Cette partie reprend également les exigences d’impact pour les enjeux (internes et externes)
influant sa capacité à être conforme aux objectifs de performance (4.1) et les exigences pertinentes pour
les parties intéressées (4.2).

Revue énergétique (chapitre 6.3)


Lors de la revue énergétique, il est demandé d’estimer les consommations et les usages énergétiques
futurs. La revue énergétique permet d’identifier les usages énergétiques significatifs et d’y apporter les
opportunités d’amélioration favorisant la performance énergétique.

Indicateurs de performance énergétique (chapitre 6.4)


Les indicateurs de performance énergétique déterminés doivent permettre à l’entreprise de démontrer
l’amélioration de la performance énergétique. Lorsque l’organisation dispose de données indiquant que
les facteurs pertinents affectent de manière significative la performance énergétique, l’organisation doit
prendre en compte ces données pour établir le ou les IPE appropriés.

De plus les valeurs des IPE doivent être revues et comparées à la situation de référence respective.
Toutes ces exigences sont nouvelles dans cette version de la norme et implique donc la collecte et
l’archivage de ces données.
Planification de collecte de données énergétiques (chapitre 6.6)
Ce terme remplace le «plan de mesure de l’énergie» de l’édition 2011. La version 2018 introduit des
changements importants dans la mesure de la performance.

En premier lieu, il est explicitement indiqué que« le plan doit préciser les données nécessaires pour
surveiller les caractéristiques clés, et indiquer comment et à quelles fréquences les données doivent être
collectées et conservées ».Ensuite, il est demandé de délimiter précisément le périmètre des données
collectées et ce qu’elles doivent comprendre (points « a » à « e » du chapitre) :

 Les facteurs pertinents liés aux UES (Usages Energétiques Significatifs) ;


 La consommation d’énergie associe aux UES et à l’organisation ;
 Les critères opérationnels que sont les besoins et contraintes du process de fabrication associés
aux UES ;
 Les facteurs statiques, le cas échéant ;
 Les données spécifiées (collectées par les systèmes de mesure et comptage) dans les plans
d’action.

A retenir.

L’ISO 50001 : 2018 adopte la structure HLS, basée sur le PDCA de l’amélioration continue. Cette
deuxième version de la norme renforce l’obligation de démontrer l’amélioration continue de la
performance.

Elle impose de considérer le contexte au sens large : enjeux, risques et opportunités pour chaque
domaine d’application, prise en compte des interlocuteurs internes et externes (parties intéressées) et
données contextuelles. Cela implique d’organiser scrupuleusement la collecte et l’analyse des
données, consommations et facteurs influents, mais aussi de renforcer la communication externe.
Enfin, la révision de la norme systématise l’ajustement de la situation énergétique de référence et des
indicateurs de performance avec les facteurs influents.

Le Système d’Information des Energies devra permettre la collecte, l’enregistrement, le traitement


d’un grand nombre de données, et pas uniquement des consommations. Il sera intéressant que les
analyses qu’il propose accompagnent la revue énergétique et permettent le suivi des différents
indicateurs avec la situation énergétique de référence et les objectifs.

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Changements clés de l'ISO 50001:2018 par rapport à l'édition 2011

Voici quelques-uns des changements à prendre en compte :

1. Changements dus à l'adoption de la structure-cadre HLS

 Nouvelle clause pour comprendre l'organisation et son contexte (4.1)


Une organisation doit déterminer les enjeux externes et internes pertinentes à son objet et qui
affectent sa capacité à atteindre les résultats attendus de son système de management de l'énergie
(SMEn) et à améliorer sa performance énergétique. Cela peut être considéré comme une
compréhension de haut niveau des facteurs affectant, négativement ou positivement, la
performance énergétique et le système SMEn de l'organisation.

 Nouvelle clause pour la détermination systématique des besoins et des attentes des parties
intéressées (4.2)
L'objectif est d'utiliser l'information contextuelle pour identifier les parties intéressées
pertinentes au rendement énergétique et au système de management de l'énergie, ainsi que leurs
besoins et attentes (qui peuvent devenir des exigences) dans une perspective de prise de recul.
 Renforcement de l'engagement des managers et de la direction
Le chapitre 5.1 comprend de nouvelles demandes de participation active et de leadership pour
l'efficacité du système de management de l'énergie

 Management des risques et des opportunités


Le chapitre 6.1 exige de déterminer et, au besoin, de prendre des mesures pour faire face aux
risques ou aux opportunités possibilités qui peuvent avoir une incidence (positive ou négative)
sur la capacité du système de gestion à produire les résultats escomptés.

Il est à noter que les considérations relatives aux risques et opportunités font partie intégrante de
la prise de décisions stratégiques dans une organisation. En cernant les risques et les opportunités
lors de la planification du SME, une organisation est en mesure de prévoir les scénarios et leurs
conséquences possibles afin que les effets indésirables puissent être traités avant qu'ils ne se
produisent. De même, des considérations ou des circonstances favorables qui pourraient offrir
des avantages ou des résultats bénéfiques peuvent être identifiées et recherchées activement en
amont. Ce processus peut être considéré comme complémentaire de la 6.3 "Revue énergétique",
qui est une revue opérationnelle plus détaillée visant à contrôler et améliorer la performance
énergétique.

 Compétence (7.2)
Demande à une organisation de déterminer la compétence nécessaire de la ou des personnes
effectuant un travail sous sa responsabilité et ayant une incidence sur sa performance énergétique
et son système de management de l'énergie. En plus d'évaluer l'efficacité des actions entreprises
pour acquérir les compétences nécessaires.

 Exigences étendues liées aux communications (7.4)


o Prise en compte aussi de la communication externe, donc pas seulement la
communication interne.
o Communication plus prescriptive en ce qui concerne les "mécanismes" de la
communication, ce qui comprend la détermination de quoi, quand, comment, qui
communique et avec qui communiquer.
o Exige que l'information communiquée soit cohérente avec l'information générée dans le
SMEn.

 Planification opérationnelle et contrôle (8.1)


Des ajouts à noter dans les exigences :
- Contrôle des changements et analyse des conséquences des changements involontaires (dû à la
structure HLS)
- Assurer le contrôle des usages énergétiques significatifs (UES) ou des processus relatifs aux
UES
- L'information documentée doit être conservée le temps qu’il faudra pour s’assurer que les
processus en place ont été exécutés comme prévus (HLS)

 Surveillance, mesure, analyse et évaluation de la performance énergétique et de l'EnMS


(9.1)
Exigences supplémentaires :
- Au niveau de la détermination des méthodes de suivi, de mesure, d'analyse et d'évaluation
- Exigences non ambiguës en ce qui concerne les informations documentées, issues à la foi des
enquêtes et des interventions après des écarts de performances énergétiques, ainsi que des
résultats de la surveillance et des mesures

 Revue de direction (9.3)


Quelques données entrantes et sortantes supplémentaires à prendre en compte pour l'examen du
management de l'énergie

2. Changements spécifiques au management de l’énergie


 La portée/Scope (4.3)
o Explicite que les types d'énergie entrant dans la portée et les limites du système EnMS ne
doivent pas être exclus.
o Les organisations doivent s'assurer qu'elles ont le pouvoir de contrôler leur efficacité
énergétique, leur consommation d'énergie et leur consommation d'énergie dans le cadre
et les limites

 Revue énergétique (6.3)


o Clarifier le processus lié aux usages énergétiques significatifs (UES) pour rendre plus
logique de " flux " et les critères connexes : Identifier les UES => Pour chaque UES,
définir les variables pertinentes, la performance énergétique actuelle et identifier les
personnes qui influencent ou affectent l'UES.
 Indicateurs de performance énergétique (6.4)
Quelques amendements :
- Les indicateurs de rendement énergétique (IPEn) déterminés doivent permettre à l'organisation
de démontrer l'amélioration de la performance énergétique.
- Lorsque l'organisation dispose de données indiquant que des facteurs variables pertinents ont
une incidence importante sur la performance énergétique, ces données doivent être prises en
compte pour établir le ou les IPEn approprié(s) afin de s'assurer que le ou les IPEn " (est) sont
adapté(s) aux l'objectifs ".
- Les valeurs de(s) l'IPEn doit (vent) être conservées à titre d'information documentée. (Nota :
Comme dans la version 2011, la méthode de détermination et de mise à jour des IPEn doit être
documentée)

 Consommation énergétique de référence (6.5)


Changements à noter :
- Lorsqu'elle dispose de données indiquant que des variables pertinentes ont une incidence
importante sur la performance énergétique, l'organisation doit normaliser l'IPEn et les données
de référence correspondantes pour comparer les variations de la performance énergétique.
- Nouvelles définitions de "facteur statique", "facteur pertinent" et "ajustement" (3.4.8-3.4.10)
- La consommation de référence doit être révisée lorsqu'il y a des "changements majeurs aux
facteurs statiques".

 Planification de la collecte de données sur l'énergie (6.6)


Ce terme remplace le "plan de mesure de l'énergie" de l'édition 2011. Parmi les changements, on
recense notamment :
Le fait qu’il soit explicitement indiqué que "le plan précise les données nécessaires au contrôle
des caractéristiques essentielles et précise comment et à quelle fréquence ces données doivent
être collectées et conservées".
Désignation explicite des "zones d’application" pour lesquelles des données doivent être
collectées : "Les données à collecter (ou à mesurer le cas échéant) sont à conserver sous forme
d'informations documentées et doivent inclure :
 les facteurs pertinents liées aux UES;
 la consommation d'énergie liée aux UES et à l'organisation;
 les caractéristiques opérationnelles liées aux UES;
 les facteurs statiques, s'il y a lieu;
 les données spécifiées dans les plans d'action.

Le plan de collecte des données énergétiques doit être revu à intervalles définis et mis à jour le cas
échéant

Quelques autres changements à noter:

 Conception (8.2)
Situation relativement similaire à la version 4.5.6 de l'édition 2011, mais il convient de noter
l'amendement suivant : stipule explicitement que la performance doit être examinée au cours de
la durée de vie opérationnelle prévue ou attendue dans l’analyse des opportunités d'amélioration
de la performance énergétique et des éléments de la maîtrise opérationnelle lors de la conception
de nouveaux équipements ou de la rénovation et de la modification d’équipements existant,
quand ils pourraient avoir un impact significatif sur le rendement énergétique.
 8.3 "Approvisionnement"
Ceci est dans une large mesure similaire à 4.5.7 dans l'édition de 2011, mais la modification
suivante devrait être notée :
Il est explicitement requis que les spécifications soient définies (le cas échéant) pour l'achat
d'équipements et de services, ainsi que maintenant pour l'achat d'énergie.
 Chapitre 3 Termes et définitions :
40 termes sont définis contre 28 dans l'édition 2011.
18 termes sont nouveaux. 13 des nouveaux termes sont adoptés à partir du HLS, tandis que 5
sont de nouveaux termes spécifiques à l'énergie
Les cinq termes spécifiques à l'énergie sont : "amélioration de la performance énergétique",
"facteurs statiques", "facteurs pertinents", "ajustement" et "valeur de l'indicateur de performance
énergétique (valeur EnPI)". Ceux-ci devraient être notés car ils aident à fournir la clarté.
5 termes de l'édition 2011 ont été supprimés. Ce sont : "services énergétiques", "correction",
"action préventive", "enregistrement" et "procédure"
 La structure HLS ne comporte pas de clause spécifique pour le terme "Action préventive".
Cependant, le concept d'action préventive est considéré implicitement intégré dans les normes
(par exemple 4.1, 4.2, 6.1)
 "Information documentée" est maintenant le terme utilisé en remplacement de "Documents" et
"Enregistrements"
 Le terme « représentant de la direction » n'est plus utilisé, mais toutes les responsabilités liées à
ce rôle dans l'édition de 2011 s'adressent maintenant à l'équipe énergie.

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