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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI (EPAC)

DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE ET ENERGETIQUE

Filière : Génie Mécanique et Énergétique

Niveau : 3è année

Unité d’Enseignement : Energie et développement durable

SOLUTIONS D’EFFICACITE ENERGETIQUE


DANS LES INDUSTRIES, LE TRANSPORT ET LE
BÂTIMENT

Rédigé par :

ABOUDOU Solihou

ASSOGBA Amos

DAGNON Venance

KOUMONLOU Joseph

Supervisé par :

Dr., Ir. OSSENI Sibiath

Année académique : 2022-2023


PLAN

INTRODUCTION

1. Solutions d’efficacité énergétique dans les industries


2. Solutions d’efficacité énergétique dans le transport
3. Solutions d’efficacité énergétique dans les bâtiments

CONCLUSION
INTRODUCTION

La réduction de la consommation d'énergie est l'un des grands défis de la société actuelle,
qui passe par de nombreux secteurs tels que : l'industrie, le transport et le bâtiment.
L'efficacité énergétique se réfère de manière pratique à la réduction de la consommation
d'énergie en optimisant son utilisation, dans ce sens dépend non seulement des
consommateurs, mais aussi de certaines bonnes pratiques liées à la construction des
bâtiments. Dans notre exposé, il s'agira dans un premier temps de faire relever les
consommations en énergie et dans un second temps donner des solutions pour économiser
la majorité d’énergie.

En physique, « l’efficacité énergétique » désigne le rapport entre l’énergie utile produite


par un système et l’énergie totale consommée pour le faire fonctionner.

Cette notion est souvent interprétée dans un sens plus large pour désigner les
technologies et pratiques permettant de diminuer la consommation d’énergie tout en
maintenant un niveau de performance finale équivalent.
1. Solutions d’efficacité énergétique dans les industries
L’industrie, grand consommateur d’énergie. L’industrie est un secteur particulièrement
concerné par la problématique de réduction des consommations énergétiques. Cette
consommation est responsable de près de 20% des émissions de gaz à effet de serre, elle
crée une dépendance énergétique et des charges toujours plus conséquentes pour les
industriels. La consommation énergétique du secteur industriel est extrêmement
concentrée et spécifique à chaque branche.

1.1. Trois leviers pour réduire les consommations d’énergie

➢ Traquer le gaspillage
La mesure et le suivi des consommations d'énergie de l'activité sont les premières actions
qui permettent, sans investissement lourd, de réduire significativement la consommation
de l’entreprise.
Différents types d’actions peuvent être envisagés :
- le diagnostic ou audit énergétique pour établir un bilan des consommations et
des usages énergétiques. Ces mesures permettent ainsi d’identifier des actions
d’économies d’énergie applicables aux équipements.

- le comptage permet de disposer de données fiables et continues pour connaître


et agir plus efficacement sur la consommation. Les retours d’expérience
montrent que 8 bénéficiaires sur 10 passent à l’action après un diagnostic
énergétique, et que le coût de celui-ci est remboursé par les actions
d’économies d’énergie préconisées.

- le système de management de l’énergie (SMEn), quant à lui, va permettre le


maintien, dans la durée, de l’amélioration de la performance énergétique. Il
conforte, ainsi, la mise en œuvre des actions d’économies d’énergie révélées par
le diagnostic énergétique

➢ Investir dans des équipements plus performants


Les entreprises peuvent également envisager le remplacement de leurs équipements par
des équipements énergétiquement plus performants, déjà disponibles sur le marché. Le
recours à ces technologies éprouvées lors du renouvellement des installations peut
s’avérer tout à fait rentable compte tenu des économies d’énergies qui en résultent.

➢ L’utilisation de la chaleur fatale


Manne inexploitée par les entreprises lors du fonctionnement d’un procédé de production
ou de transformation, la chaleur produite grâce au combustible n’est pas utilisée en
totalité. Une partie de la chaleur est inévitablement rejetée. C’est en raison de ce
caractère inéluctable qu’on parle de « chaleur fatale », ou « chaleur perdue ». Cependant,
cette chaleur fatale peut être récupérée. La récupération de la chaleur fatale peut
répondre à des besoins de chaleur propres à l’entreprise ou à des besoins de chaleur
d’autres entreprises, ou plus largement, d’un territoire, via un réseau de chaleur. Elle peut
aussi être transformée en électricité. Ainsi, les procédés industriels peuvent être mis en
synergie : la chaleur récupérée sur un procédé peut servir à en alimenter un autre. Ils
peuvent aussi constituer une source d’approvisionnement en chaleur pour un bassin
d’activité industriel, tertiaire ou résidentiel.
2. Solutions d’efficacité énergétique dans le transport

Pour réduire l’impact des transports dans la consommation énergétique mondiale,


différents moyens sont développés :

➢ Le développement de nouvelles technologies

• des moteurs (thermique, électrique, hybride, pile à combustible), des accessoires


et des auxiliaires (climatisation, pneus) plus performants. Dans le cas de la
climatisation, des systèmes de débit d’air frais à taux variable et d’échangeurs de
chaleur peuvent réduire de près de 25% la consommation d’énergie consacrée à ce
poste dans les véhicules ;
• des nouveaux types de carburants plus performants développés par les entreprises
pétrolières comme « Total Excellium » et « BP Ultimate ». Ils permettent une
meilleure protection du moteur par une limitation des frottements et une
diminution de la consommation de carburant (et donc indirectement une réduction
des émissions de CO2) ;
• des systèmes embarqués d’aide à la conduite (systèmes régulateurs de vitesse,
systèmes de freinage, etc.). Ils favorisent un mode de conduite plus économe en
énergie (éco-conduite) et la sécurité des usagers. Ils font partie des Systèmes de
Transport dits Intelligents (STI) qui utilisent les nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication (TIC).

➢ L’intermodalité des transports


L’intermodalité consiste à employer plusieurs modes de transport lors d’un même trajet.
Elle favorise l’utilisation de transports collectifs ou peu consommateurs en énergie. Dans
les transports urbains des particuliers, des modes alternatifs à la voiture individuelle sont
prônés. L’usage des modes de transport alternatifs à la voiture est notamment promu.

3. Solutions d’efficacité énergétique dans les bâtiments


3.1. Consommation de l’énergie dans les bâtiments
Le bâtiment est un gros consommateur d’énergie.
On y utilise de l’énergie pour :
• le chauffage et/ou le refroidissement, pour assurer un climat intérieur
confortable
• la circulation de fluides tels que l'air (ventilation), l'eau (eau chaude, chauffage)
• les transports (ascenseurs)
• l'éclairage
• les communications (téléphone, radio, télévision)
• la production de biens (cuisines, couture, etc.).
L’amélioration de l’efficacité énergétique dans le secteur des bâtiments constitue donc
un axe de progrès prioritaire. Elle est notamment soutenue par les politiques publiques.
3.2. Solutions d’efficacité énergétique dans les bâtiments
Parmi les solutions d’amélioration de l’efficacité énergétique, il est d’usage de distinguer
les solutions dites passives qui consistent à réduire la consommation d’énergie des
équipements et des matériaux grâce à une meilleure performance intrinsèque et les
solutions dites actives visant à optimiser les flux et les ressources.
3.2.1. Solutions passives
Elles consistent à accroître les qualités intrinsèques d’un bâtiment afin d’optimiser
l’utilisation des énergies qui lui sont fournies.
➢ L’architecture

De nombreux paramètres peuvent être pris en compte lors de la construction d’un


bâtiment, par exemple :

• son orientation et sa capacité à profiter de l’énergie lumineuse, à capter et à se


protéger de l’énergie solaire ;
• une isolation thermique renforcée ;
• une meilleure étanchéité générale du bâti à l’air ;
• des systèmes de ventilation plus performants. Les ventilations mécaniques
contrôlées à double flux permettent de réduire les pertes d’énergie jusqu’à 70%
par rapport à des ventilations classiques à simple flux (mais elles restent bien plus
coûteuses à installer).

➢ L’équipement électrique
• Des lampes à économie d’énergie (fluorescentes ou LED) permettent de réaliser
une économie d’énergie supérieure à 50% par rapport à des lampes à incandescence
(en revanche, elles ne créent pas de chaleur comme ces lampes à incandescence) ;
• L’électroménager disponible en 2011 consomme près de 40% moins d’électricité en
moyenne que les appareils commercialisés en 2000 ;
• La consommation électrique des réfrigérateurs et des congélateurs a été divisée
par 3 entre 1999 et 2009, notamment grâce à une meilleure circulation du froid et
à des compresseurs plus performants.

3.2.2. Les solutions actives

Elles visent à utiliser l’énergie juste nécessaire par une gestion active des équipements.

➢ Les systèmes technologiques « intelligents »

• Les systèmes dits intelligents permettent de mesurer, de contrôler et de réguler


la consommation électrique des bâtiments (capteurs de température, de présence
pour l'éclairage, d’émissions de CO2 pour la ventilation, etc.) et d’éviter ainsi les
consommations inutiles ;
CONCLUSION

Face aux inévitables tensions sur les ressources pétrolières et fossiles, avec une
raréfaction progressive des ressources fossiles et des contraintes sur les émissions de
CO2 qui ne peuvent que se renforcer, les grands industriels ainsi que les pme-pmi doivent
poursuivre les efforts en matière d’efficacité énergétique. Le potentiel d’efficacité
énergétique et de réduction des émissions de CO2, se fera tant par une meilleure gestion
de l’énergie, l’implantation de nouveaux usages à haute performance énergétique utilisant
des énergies à faible contenu en carbone, que par des re-conceptions de procédés, et la
récupération et valorisation de chaleur aujourd’hui perdue.

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