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Module: TERMINOLOGIE GÉNÉRALE

Cours n° 08: La Ville Durable


• Le développement durable:
▪ C’est un développement qui répond
aux besoins du présent, sans
compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux
leurs.
▪ En 1992, le Sommet de la Terre à Rio,
tenu sous l'égide des Nations unies,
officialise la notion de
développement durable et celle des
trois piliers
(économie/écologie/social) : un
développement économiquement
efficace, socialement équitable et
écologiquement soutenable. Le
social doit être un objectif,
l’économie un moyen et
l’environnement une condition.
▪ Le développement est « durable » s’il
est conçu de manière à en assurer la
pérennité du bénéfice pour les
générations futures.
• Les énergies renouvelables:
▪ Les énergies renouvelables, également
désignées par les termes « énergies
vertes » ou « énergies propres »
désignent un ensemble de moyens de
produire de l’énergie à partir de sources
ou de ressources théoriquement
illimitées, disponibles sans limite de
temps ou reconstituables plus
rapidement qu’elles ne sont
consommées.
▪ On parle généralement des énergies
renouvelables par opposition aux
énergies tirées des combustibles fossiles
dont les stocks sont limités et non
renouvelables à l’échelle du temps
humain : charbon, pétrole, gaz naturel…
Au contraire, les énergies renouvelables
sont produites à partir de sources
comme les rayons du soleil, ou le vent,
qui sont théoriquement illimitées à
l’échelle humaine.
• La Ville Durable:

▪ Une ville durable est une expression qui


désigne une ville ou une unité
urbaine respectant les principes
du développement durable et de
l'urbanisme écologique, qui cherche à
prendre en compte simultanément les
enjeux sociaux, économiques,
environnementaux et culturels de
l'urbanisme pour et avec les habitants
par exemple au travers
d'une architecture HQE, en facilitant les
modes de travail et de transport sobres,
en développant l'efficience du point de
vue de la consommation d'énergies et
des ressources
naturelles et renouvelables.

▪ Son concept repose donc sur le principe


de l'équilibre entre les matériaux et
l'énergie dans les bâtiments pour réaliser
un urbanisme.
• La mixité fonctionnelle:

▪ La mixité fonctionnelle ou diversification


des fonctions, désigne le fait de disposer
sur un même territoire (quartier, lotissement
ou immeuble) de l’ensemble des fonctions
nécessaires à la vie en ville : résidentielles,
économiques, politiques, administratives,
culturelles, de mobilité, de loisirs…
▪ Dans le cas des quartiers en rénovation
urbaine, la fonction résidentielle est
dominante, si ce n’est exclusive. Favoriser
la mixité fonctionnelle, c’est donc dans ces
quartiers introduire ou développer des
fonctions très diverses : commerciales
(commerces, marché), administratives,
politiques, de loisirs (sports, culture,
médiathèque, parcs et jardins…), de
services sociaux (centre social…) et publics
(poste…), de santé (médecins, …), de garde
d’enfants (crèche, halte garderie, écoles,
collège…), de culte, d’activités
économiques et artisanales…
• La mixité sociale:

▪ La mixité sociale est à la fois:


✓ Un état : la cohabitation sur un
même territoire de groupes
sociaux aux caractéristiques
diverses,
✓Un processus : le fait de faciliter
la cohabitation sur un même
territoire de groupes divers par
l’âge, la nationalité, le statut
professionnel, les revenus afin
d’avoir une répartition plus
équilibrée des populations.

▪ La mixité sociale s’oppose à la


ségrégation socio-spatiale.
• L’Écoquartier:
▪ Le terme « écoquartier » est un néologisme associant le substantif
« quartier » au préfixe « éco-», qui vient du grec ancien « oîkos » (« maison »)
et entre dans la composition des mots « écologie» et « économie »,
▪ C’est une zone urbaine (extension urbaine ou transformation de quartiers
existants obsolètes) aménagée et gérée selon des objectifs et des pratiques
de développement durable (environnement, social, économique) qui
appellent l'engagement de l'ensemble de ses habitants.
▪ La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la
biodiversité, la promotion des déplacements alternatifs et intermodaux, la
qualité de vie et de construction, l’économie des ressources naturelles et de
l'énergie, et la prévention et maîtrise des nuisances et des risques, sont
autant d'enjeux déterminants pour lesquels le projet apporte un bénéfice
collectif.
• L’Éco-construction :

▪ Également appelée construction


durable, l'écoconstruction consiste en
la réalisation ou la rénovation d'un
bâtiment ou d'une pièce de la manière
la plus respectueuse de la nature
possible. Ainsi,
l‘écoconstruction prend en compte
l'ensemble des techniques
de développement durable, le but étant
de créer une réalisation humaine la
moins polluante possible.
▪ Cela passe avant tout par le choix des
matériaux (les maisons en bois sont
ainsi des écoconstructions) et la
conception même (utilisation d'un
nombre minimum de machines).
▪ L'écoconstruction se doit d'être peu
gourmande en énergie et d'utiliser un
système de récupération d'eau, voire
d'utilisation de l‘énergie solaire.
• La Haute Qualité Environnementale (HQE):

▪ La Haute Qualité Environnementale ou HQE est un concept


environnemental français datant du début des années 1990 qui a
donné lieu à la mise en place de l'enregistrement comme marque
commerciale et d'une certification. Inspirée du label « Haute
performance énergétique» (HPE) auquel il ajoute une dimension
sanitaire, hydrologique et végétale.

▪ C'est une initiative associative d'origine publique et privée, basée sur


un référentiel de 14 cibles, qui peut être intégré dans les offres
commerciales d'ingénierie visant à améliorer la conception ou la
rénovation des bâtiments et des villes en limitant le plus possible leur
impact environnemental. Concernant le volet énergie, ces démarches
qualitatives tentent de surenchérir et de se substituer aux labels
officiels Haute performance énergétique (HPE).
• Les toitures végétales:

▪ Une toiture végétalisée est une toiture terrasse (ou une toiture
faiblement inclinée) recouverte par un substrat et une couverture
végétale.
▪ A l’échelle du bâtiment, les toitures végétalisées permettent un meilleur
confort thermique et acoustique. Elles protègent la couche étanche et le
gros œuvre des chocs thermiques.
▪ A l’échelle de a ville, les toitures végétalisées participent au
verdissement des espaces urbains, en particulier celui des espaces
contrains très minéralisés des centres villes et faubourgs anciens,
régulent le microclimat et limitent les risques d’inondation.
• Le Mur végétal:

▪ Un mur végétal est une paroi qui


s'élève parallèlement aux murs du
bâtiment à protéger.

▪ Autre son aspect esthétique, le mur


végétal contribue aussi à l’isolation
thermique et phonique des bâtiments,
a une action dépolluante de l’air
ambiant, retiens une partie des eaux
pluviales, et contribue à augmenter la
biodiversité locale.

▪ En ville, les façades végétales aident


à la réduction de l’effet de serre.
• La façade double peau :
▪ Une façade double peau peut être définie
comme une façade simple traditionnelle
doublée à l'extérieur par une façade
essentiellement vitrée.
▪ Ce que l’on appelle une façade double
peau, est une superposition de deux
couches de verre séparées par un espace
vide, appelé canal. Dans ce dernier, circule
un courant d’air maitrisé, qui permet
d’obtenir des gains énergétiques
intéressant. La première couche, souvent
appelée peau intérieure, est un verre
isolant ou bien béton (souvent un double
vitrage). La seconde couche est juste une
paroi de verre simple.
▪ La façade double peau permet : une
diminution des déperditions thermiques,
Protège contre les contraintes
météorologiques (froid, vent ...), Stocke la
chaleur par effet de serre à l’intérieur de la
double peau, évite les surchauffes d’été en
limitant l’action du rayonnement direct du
soleil, Supprime l’effet de paroi froide en
hiver, Utilise l’éclairage naturel.
• Les panneaux solaires:

▪ Un capteur solaire ou panneau solaire est


un élément d'une installation solaire
destiné à recueillir l'énergie solaire pour le
convertir en énergie thermique et le
transférer à un fluide caloporteur (air, eau)
ou en énergie électrique. On distingue
donc deux types de capteur solaire: le
capteur solaire thermique et le capteur
solaire photovoltaïque.

▪ Le capteur solaire à plan vitré est le type


de capteur solaire thermique le plus
répandu. Il utilise l'effet de serre pour
capter l'énergie thermique du soleil. Les
capteurs solaires à plan vitré sont
généralement composés d'un châssis sous
forme de coffre, d'un isolant en fond, d'un
absorbeur de couleur noire en tubes de
cuivre munis d'ailettes dans lequel circule
le fluide caloporteur et d'une vitre.
• Le traitement des eaux usées:
▪ Le traitement des eaux usées est le premier objectif de santé publique. Dans
les pays développés on réalise ce traitement soit de façon collective avec des
stations d’épuration, soit avec des méthodes plus individuelles (à l’échelle
d’une maison ou d’un quartier).
▪ Les eaux grises (Eaux usées produites par les activités domestiques) utilisent
largement la présence et la capacité des systèmes septiques.
▪ Pour les systèmes de traitement municipaux, diminuer les débits signifie une
plus grande efficacité de traitement et des coûts plus bas.
• Le jardin de pluie :

▪ Aussi appelé « aire de bio rétention


», le jardin de pluie consiste en une
légère dépression dans laquelle
sont acheminées les eaux de
ruissellement des toitures et des
aires pavées.
▪ Le sol et les végétaux du jardin de
pluie sont sélectionnés pour leur
contribution à la bio rétention, c’est-
à-dire aux propriétés chimiques,
biologiques et physiques des
plantes et des sols, permettant de
contrôler à la fois la qualité et la
quantité d’eau de ruissellement sur
un site donné. Les jardins de pluie
sont conçus de façon à simuler les
conditions hydrologiques naturelles.
• La citerne d’eau de pluie :
▪ La citerne d’eau de pluie, aussi appelée collecteur d’eau de pluie ou
baril, recueille les eaux de pluie des toitures des bâtiments par
l’intermédiaire des gouttières .L’eau accumulée peut servir
ultérieurement pour l’entretien paysager par exemple, auquel cas elle
permet de réduire la consommations d’eau potable. Certains systèmes
permettent également d’alimenter les toilettes ou d’autres appareils
avec de l’eau de pluie.
• La mobilité douce:

▪ La mobilité douce désigne l’ensemble


des déplacements non motorisés, à
savoir la marche à pied, le vélo (et tous
les dérivés), le roller, le char à voile,
mais aussi les bus roulant au gaz
naturel, les tramways silencieux ou tout
autre mode de transports dit
respectueux de l’environnement et du
cadre de vie urbain.
▪ On utilise aussi le terme de mobilité
active pour désigner l’ensemble des
déplacements se faisant par le seul
effort physique (sans apport d’énergie
autre qu’humaine).
▪ D’une manière générale, on parle de
mobilité durable pour englober
l’ensemble des problématiques liées à la
volonté de réduire les conséquences
néfastes (voir : empreinte
Carbonne, empreinte écologique ; mais
aussi les inégalités territoriales ou les
enclaves urbaines) induites par les
transports.
• Le Tri sélectif:
▪ Le tri sélectif consiste à trier et à
récupérer les déchets selon leur nature :
métaux, papier, verre, organique...pour
faciliter leur recyclage. Ils sont triés soit
par ceux qui les produisent soit par des
organismes spécialisés, en centre de tri.

▪ On l'appelle ''Tri à la source'' lorsqu'il est


fait avant une collecte sélective en porte à
porte et ''Tri par apport volontaire''
lorsqu'il s'effectue à l'aide de conteneurs
spécifiques situés en déchèterie ou sur la
voie publique

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