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Évaluation du comportement d’un nouveau

questionnaire déclaratif de dépistage des violences


conjugales en médecine générale en France
Estelle Roubaud

To cite this version:


Estelle Roubaud. Évaluation du comportement d’un nouveau questionnaire déclaratif de dépistage
des violences conjugales en médecine générale en France. Médecine humaine et pathologie. 2023.
�dumas-04036946�

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License
UNIVERSITE DE MONTPELLIER
FACULTE DE MEDECINE MONTPELLIER-NIMES

THESE

Pour obtenir le titre de


DOCTEUR EN MEDECINE

Présentée et soutenue publiquement


Par
Estelle ROUBAUD

le 03 mars 2023

Évaluation du comportement d’un nouveau questionnaire déclaratif de dépistage


des violences conjugales en médecine générale en France

Directeur de thèse : Docteur AGHNATIOS Matthieu

JURY

Présidente : Professeur DORANDEU Anne

Assesseurs : Docteur AGHNATIOS Matthieu ; Docteur BENSLIMA Mounir

Membre invité : aucun

1
UNIVERSITE DE MONTPELLIER
FACULTE DE MEDECINE MONTPELLIER-NIMES

THESE

Pour obtenir le titre de


DOCTEUR EN MEDECINE

Présentée et soutenue publiquement


Par
Estelle ROUBAUD

le 03 mars 2023

Évaluation du comportement d’un nouveau questionnaire déclaratif de dépistage


des violences conjugales en médecine générale en France

Directeur de thèse : Docteur AGHNATIOS Matthieu

JURY

Présidente : Professeur DORANDEU Anne

Assesseurs : Docteur AGHNATIOS Matthieu ; Docteur BENSLIMA Mounir

Membre invité : aucun

2
ANNEE UNIVERSITAIRE 2022-2023
PERSONNEL ENSEIGNANT

Professeurs Honoraires

ALBAT Bernard BRUNEL Michel HERTAULT Jean NAVARRO Maurice

ALLIEU Yves CAMU William HUMEAU Claude NAVRATIL Henri

ALRIC Robert CANAUD Bernard JAFFIOL Claude OTHONIEL Jacques

ARNAUD Bernard CHAPTAL Paul-André JANBON Charles PAGES Michel

ASENCIO Gérard CIURANA Albert-Jean JANBON François PEGURET Claude

ASTRUC Jacques CLOT Jacques JARRY Daniel PELISSIER Jacques

AUSSILLOUX Charles COSTA Pierre JOURDAN Jacques PETIT Pierre

AVEROUS Michel COTTALORDA Jérôme KLEIN Bernard POUGET Régis

AYRAL Guy D’ATHIS Françoise LAFFARGUE François PUJOL Henri

BAILLAT Xavier DEMAILLE Jacques LALLEMANT Jean Gabriel RABISCHONG Pierre

BALDET Pierre DESCOMPS Bernard LAMARQUE Jean-Louis RAMUZ Michel

BALDY-MOULINIER Michel DIMEGLIO Alain LAPEYRIE Henri REBOUL Jean

BALMES Jean-Louis DUBOIS Jean Bernard LEROUX Jean-Louis RIEU Daniel

BANSARD Nicole DUJOLS Pierre LESBROS Daniel ROCHEFORT Henri

BILLIARD Michel DUMAZER Romain LOPEZ François Michel ROUANET DE VIGNE LAVIT Jean Pierre

BLARD Jean-Marie ECHENNE Bernard LORIOT Jean SAINT-AUBERT Bernard

BLAYAC Jean Pierre FABRE Serge LOUBATIERES Marie Madeleine SANCHO-GARNIER Hélène

BLOTMAN Francis FREREBEAU Philippe MAGNAN DE BORNIER Bernard SANY Jacques

BONNEL François GALIFER René Benoît MARTY ANE Charles SEGNARBIEUX François

BOURGEOIS Jean-Marie GODLEWSKI Guilhem MATHIEU-DAUDE Pierre SENAC Jean-Paul

BOUSQUET Jean GRASSET Daniel MEYNADIER Jean SERRE Arlette

BRUEL Jean Michel GUILHOU Jean-Jacques MICHEL François-Bernard TOUITOU Isabelle

BUREAU Jean-Paul GUITER Pierre MION Charles VIDAL Jacques

HEDON berbard MIRO Luis VISIER Jean Pierre

3 1 / 13
Professeurs Emérites Docteurs Emerites

ARTUS Jean-Claude JONQUET Olivier VOISIN Michel PRAT Dominique

BASTIEN Patrick LANDAIS Paul ZANCA Michel PUJOL Joseph

BLANC François LARREY Dominique

BONAFE Alain LE QUELLEC Alain

BOULENGER Jean-Philippe MARES Pierre

BOURREL Gérard MAUDELONDE Thierry

BRINGER Jacques MAURY Michèle

CLAUSTRES Mireille MESSNER Patrick

COMBE Bernard MILLAT Bertrand

DAURES Jean-Pierre MONNIER Louis

DAUZAT Michel MOURAD Georges

DAVY Jean-Marc PREFAUT Christian

DEDET Jean-Pierre PUJOL Rémy

DE LA COUSSAYE Jean-
RIBSTEIN Jean
Emmanuel

GROLLEAU RAOUX Robert SCHVED Jean-François

GUERRIER Bernard SULTAN Charles

GUILLOT Bernard TOUCHON Jacques

HERISSON Christian UZIEL Alain

4 2 / 13
Professeurs des Universités - Praticiens Hospitaliers

PU-PH de classe exceptionnelle

ALRIC Pierre Chirurgie vasculaire ; médecine vasculaire (option chirurgie vasculaire)

BACCINO Eric Médecine légale et droit de la santé

BEREGI Jean-Paul Radiologie et imagerie médicale

Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement, médecine générale,


BLAIN Hubert
addictologie

BOULOT Pierre Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale

CANOVAS François Anatomie

CAPDEVILA Xavier Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

CHAMMAS Michel Chirurgie orthopédique et traumatologique

COLSON Pascal Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

COSTES Valérie Anatomie et cytologie pathologiques

COUBES Philippe Neurochirurgie

COURTET Philippe Psychiatrie d’adultes ; addictologie

CRAMPETTE Louis Oto-rhino-laryngologie

CRISTOL Jean Paul Biochimie et biologie moléculaire

CYTEVAL Catherine Radiologie et imagerie médicale

Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement, médecine générale,


DE WAZIERES Benoît
addictologie

DELAPORTE Eric Maladies infectieuses ; maladies tropicales

DEMOLY Pascal Pneumologie ; addictologie

DOMERGUE Jacques Chirurgie viscérale et digestive

DUFFAU Hugues Neurochirurgie

ELIAOU Jean François Immunologie

FABRE Jean Michel Chirurgie viscérale et digestive

HAMAMAH Samir Biologie et Médecine du développement et de la reproduction ; gynécologie médicale

JABER Samir Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement, médecine générale,


JEANDEL Claude
addictologie

JORGENSEN Christian Thérapeutique ; médecine d’urgence ; addictologie

KOENIG Michel Génétique

KOTZKI Pierre Olivier Biophysique et médecine nucléaire

LABAUGE Pierre Neurologie

LAFFONT Isabelle Médecine physique et de réadaptation

5 3 / 13
LEFRANT Jean-Yves Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

LEHMANN Sylvain Biochimie et biologie moléculaire

LUMBROSO Serge Biochimie et Biologie moléculaire

MARIANO-GOULART Denis Biophysique et médecine nucléaire

MERCIER Jacques Physiologie

MEUNIER Laurent Dermato-vénéréologie

MONDAIN Michel Oto-rhino-laryngologie

MORIN Denis Pédiatrie

PAGEAUX Georges-Philippe Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie

PUJOL Pascal Biologie cellulaire

QUERE Isabelle Chirurgie vasculaire ; médecine vasculaire (option médecine vasculaire)

RENARD Eric Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ; gynécologie médicale

REYNES Jacques Maladies infectieuses, maladies tropicales

RIPART Jacques Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

ROUANET Philippe Cancérologie ; radiothérapie

SOTTO Albert Maladies infectieuses ; maladies tropicales

TAOUREL Patrice Radiologie et imagerie médicale

VANDE PERRE Philippe Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière

VERNHET Hélène Radiologie et imagerie médicale

YCHOU Marc Cancérologie ; radiothérapie

re
PU-PH de 1 classe
AGUILAR MARTINEZ
Hématologie ; transfusion
Patricia

ASSENAT Éric Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie

AVIGNON Antoine Nutrition

AZRIA David Cancérologie ; radiothérapie

BAGHDADLI Amaria Pédopsychiatrie ; addictologie

BLANC Pierre Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie

BORIE Frédéric Chirurgie viscérale et digestive

BOURDIN Arnaud Pneumologie ; addictologie

CAMBONIE Gilles Pédiatrie

CAPTIER Guillaume Anatomie

6 4 / 13
CARTRON Guillaume Hématologie ; transfusion

CAYLA Guillaume Cardiologie

CHANQUES Gérald Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

CORBEAU Pierre Immunologie

COULET Bertrand Chirurgie orthopédique et traumatologique

CUVILLON Philippe Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

DADURE Christophe Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

DAUVILLIERS Yves Physiologie

DE TAYRAC Renaud Gynécologie-obstétrique, gynécologie médicale

DE VOS John Histologie, embryologie et cytogénétique

DEMARIA Roland Chirurgie thoracique et cardio-vasculaire

DEREURE Olivier Dermatologie - vénéréologie

DROUPY Stéphane Urologie

DUCROS Anne Neurologie

DUPEYRON Arnaud Médecine physique et de réadaptation

Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement,


FESLER Pierre
médecine générale, addictologie

GARREL Renaud Oto-rhino-laryngologie

GENEVIEVE David Génétique

GUILLAUME Sébastien Psychiatrie d’adultes ; addictologie

GUIU Boris Radiologie et imagerie médicale

HAYOT Maurice Physiologie

HOUEDE Nadine Cancérologie ; radiothérapie

JUNG Boris Médecine intensive-réanimation

KALFA Nicolas Chirurgie infantile

KLOUCHE Kada Médecine intensive-réanimation

KOUYOUMDJIAN Pascal Chirurgie orthopédique et traumatologique

LACHAUD Laurence Parasitologie et mycologie

LAVABRE-BERTRAND
Histologie, embryologie et cytogénétique
Thierry

LAVIGNE Jean-Philippe Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière

LE MOING Vincent Maladies infectieuses ; maladies tropicales

LECLERCQ Florence Cardiologie

MATECKI Stéfan Physiologie

7 5 / 13
MORANNE Olivier Néphrologie

MOREL Jacques Rhumatologie

NAVARRO Francis Chirurgie viscérale et digestive

NOCCA David Chirurgie viscérale et digestive

PANARO Fabrizio Chirurgie viscérale et digestive

PASQUIE Jean-Luc Cardiologie

PEREZ MARTIN Antonia Chirurgie vasculaire ; médecine vasculaire (option médecine vasculaire)

Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement, médecine générale,


PERNEY Pascal
addictologie

PRUDHOMME Michel Anatomie

PUJOL Jean Louis Pneumologie ; addictologie

PURPER-OUAKIL Diane Pédopsychiatrie ; addictologie

ROGER Pascal Anatomie et cytologie pathologiques

TRAN Tu-Anh Pédiatrie

PU-PH de 2ème classe

AYRIGNAC Xavier Neurologie

BELZEAUX Raoul Psychiatrie d'adultes ; Addictologie

BERTRAND Martin Anatomie

BOBBIA Xavier Médecine d'urgence

BOURGIER Céline Cancérologie; radiothérapie

CANAUD Ludovic Chirurgie vasculaire ; médecine vasculaire (option chirurgie vasculaire)

CAPDEVIELLE Delphine Psychiatrie d'Adultes ; addictologie

CLARET Pierre-Géraud Médecine d'urgence

COLOMBO Pierre-Emmanuel Cancérologie ; radiothérapie

COSTALAT Vincent Radiologie et imagerie médicale

DAIEN Vincent Ophtalmologie

DE JONG Audrey Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

DONNADIEU Hélène Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie

DORANDEU Anne Médecine légale et droit de la santé

FAILLIE Jean-Luc Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie clinique ; addictologie

FRANDON Julien Radiologie et imagerie médicale

FUCHS Florent Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale

GABELLE DELOUSTAL
Neurologie
Audrey
8 6 / 13
GANDET Thomas Chirurgie thoracique et cardiovasculaire

GAUJOUX Viala Cécile Rhumatologie

GELIS Anthony Médecine physique et de réadaptation

GODREUIL Sylvain Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière

GUILPAIN Philippe Médecine Interne, gériatrie et biologie du vieillissement; addictologie

HERLIN Christian Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, brulologie

IMMEDIATO DAIEN Claire Rhumatologie

JACOT William Cancérologie ; Radiothérapie

JEZIORSKI Eric Pédiatrie

LALLEMANT Benjamin Oto-rhino-laryngologie

LATTUCA Benoît Cardiologie

LE QUINTREC DONNETTE
Néphrologie
Moglie

LETOUZEY Vincent Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale

LONJON Nicolas Neurochirurgie

LOPEZ CASTROMAN Jorge Psychiatrie d'Adultes ; addictologie

LUKAS Cédric Rhumatologie

MAKINSON Alain Maladies infectieuses, Maladies tropicales

MENJOT de CHAMPFLEUR
Radiologie et imagerie médicale
Nicolas

MILLET Ingrid Radiologie et imagerie médicale

MURA Th bault Biostatistiques, informatique médicale et technologies de la communication

NAGOT Nicolas Biostatistiques, informatique médicale et technologies de la communication

OLIE Emilie Psychiatrie d’adultes; addictologie

PARIS Françoise Biologie et médecine du développement et de la reproduction ; gynécologie médicale

PELLESTOR Franck Histologie, embryologie et cytogénétique

PERS Yves-Marie Thérapeutique; addictologie

POUDEROUX Philippe Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie

RIGAU Valérie Anatomie et cytologie pathologiques

RIVIER François Pédiatrie

ROGER Claire Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire

ROSSI Jean François Hématologie ; transfusion

ROUBILLE François Cardiologie

SEBBANE Mustapha Médecine d'urgence

9 7 / 13
SIRVENT Nicolas Pédiatrie

SOLASSOL Jérôme Biologie cellulaire

STERKERS Yvon Parasitologie et mycologie

STOEBNER Pierre Dermato-vénéréologie

SULTAN Ariane Nutrition

THOUVENOT Éric Neurologie

THURET Rodolphe Urologie

TUAILLON Edouard Bactériologie-virologie; hygiène hospitalière

VENAIL Frédéric Oto-rhino-laryngologie

VILLAIN Max Ophtalmologie

Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement, médecine générale,


VINCENT Denis
addictologie

VINCENT Thierry Immunologie

PROFESSEURS DES UNIVERSITES

1re classe :

COLINGE Jacques (Cancérologie, Signalisation cellulaire et systèmes complexes)

LAOUDJ CHENIVESSE Dalila (Biochimie et biologie moléculaire)

VISIER Laurent (Sociologie, démographie)

2ème classe :

CHAZAL Nathalie (Biologie cellulaire)

MOREAUX Jérôme (Sciences biologiques fondamentales et cliniques)

PROFESSEURS DES UNIVERSITES - Médecine générale

1re classe :

AMOUYAL Michel

PROFESSEURS ASSOCIES - Médecine Générale

CLARY Bernard

GARCIA Marc

MILLION Elodie

REBOUL Marie-Catherine

PROFESSEURS ASSOCIES - Médecine

BESSIS Didier (Dermato-vénéréologie)

DEBIEN Blaise (Médecine d'urgence)

MEUNIER Isabelle (Ophtalmologie)

10 8 / 13
MULLER Laurent (Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire)

PERRIGAULT Pierre-François (Anesthésiologie-réanimation et médecine péri-opératoire)

QUANTIN Xavier (Pneumologie)

ROUBERTIE Agathe (Pédiatrie)

VIEL Eric (Soins palliatifs et traitement de la douleur)

Maîtres de Conférences des Universités - Praticiens Hospitaliers

MCU-PH Hors classe - Echelon Exceptionnel

MARTRILLE Laurent Médecine légale et droit de la santé

RICHARD Bruno Médecine palliative

MCU-PH Hors classe

BADIOU Stéphanie Biochimie et biologie moléculaire

BOULLE Nathalie Biologie cellulaire

CACHEUX-RATABOUL Valère Génétique

CARRIERE Christian Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière

CHARACHON Sylvie Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière

FABBRO-PERAY Pascale Epidémiologie, économie de la santé et prévention

GIANSILY-BLAIZOT Muriel Hématologie ; transfusion

re
MCU-PH de 1 classe

BOUDOUSQ Vincent Biophysique et médecine nucléaire

BRET Caroline Hématologie biologique

BROUILLET Sophie Biologie et médecine du développement et de la reproduction ; gynécologie médicale

COSSEE Mireille Génétique

GIRARDET-BESSIS Anne Biochimie et biologie moléculaire

HERRERO Astrid Chirurgie viscérale et digestive

LAVIGNE Géraldine Hématologie ; transfusion

LESAGE François-Xavier Médecine et Santé au Travail

MATHIEU Olivier Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie clinique ; addictologie

MOUZAT Kévin Biochimie et biologie moléculaire

PANABIERES Catherine Biologie cellulaire

RAVEL Christophe
11 Parasitologie et mycologie
9 / 13
SCHUSTER-BECK Iris Physiologie

THEVENIN-RENECéline Immunologie

MCU-PH de 2éme classe

BARATEAU Lucie Physiologie

BERGOUGNOUX Anne Génétique

BOETTO Julien Neurochirurgie

CHIRIAC Anca Immunologie

DESHAYES Emmanuel Biophysique et médecine nucléaire

DUFLOS Claire Biostatistiques, informatique médicale et technologies de la communication

DU THANH Aurélie Dermato-vénéréologie

ENGELMANN Ilka Bactérologie-virologie ; hygiène hospitalière

FITENI Frédéric Cancérologie ; radiothérapie

GATINOIS Vincent Histologie, embryologie et cytogénétique

GOUZI Farès Physiologie

HERBAUX Charles Hématologie, transfusion

HUBERLANT Stéphanie Gynécologie-obstétrique ; Gynécologie médicale

LEVEQUE Maude Parasitologie et mycologie

MARIA Alexandre Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement ; addictologie

PANTEL Alix Bactérologie-virologie ; hygiène hospitalière

RANISAVELJEVIC Noémie Biologie et médecine du développement et de la reproduction; Gynecologie médicale

ROUBILLE Camille Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement ; addictologie

SOUCHE François-Régis Chirurgie viscérale et digestive

SZABLEWSKY Anatomie et cytologie pathologiques

Maitres de Conférences des Universités

Maîtres de Conférences hors classe

BECAMEL Carine Neurosciences

DELABY Constance Biochimie et biologie moléculaire

Sciences physico-chimiques et ingénierie appliquée à la


MAIMOUN Laurent
santé

12 10 / 13
Maîtres de Conférences de classe normale
CHAUMONT-DUBEL
Sciences du médicament et des autres produits de santé
Séverine

GUGLIELMI Laurence Sciences biologiques fondamentales et cliniques

HENRY Laurent Sciences biologiques fondamentales et cliniques

HERBET Guillaume Neurosciences

HERVE ANDRE Emilie

LADRET Véronique Mathématiques appliquées et applications des mathématiques

LAINE Sébastien Sciences du Médicament et autres produits de santé

LE GALLIC Lionel Sciences du médicament et autres produits de santé

LOZZA Catherine Sciences physico-chimiques et technologies pharmaceutiques

MORITZ-GASSER Sylvie Neurosciences

MOUTOT Gilles Philosophie

PASSERIEUX Emilie Physiologie

RAMIREZ Jean-Marie Histologie

RAYNAUD Fabrice Sciences du Médicament et autres produits de santé

TAULAN Magali Biologie Cellulaire

Maîtres de Conférences des Universités - Médecine Générale

MCU-MG de 1re classe

COSTA David

OUDE ENGBERINK Agnès

éme
MCU-MG de 2 classe

FOLCO-LOGNOS Béatrice

CARBONNEL François

Maîtres de Conférences associés - Médecine Générale

BADIN Mélanie

CAMPAGNAC Jérôme

LOPEZ Antonio

MINET Mathilde

PAVAGEAU Sylvain

SERAYET Philippe
13 11 / 13
Praticiens Hospitaliers Universitaires

CAZAUBON Yoann Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie clinique ; addictologie

DAGNEAUX Louis Chirurgie orthopédique et traumatologique

GAVOTTO Arthur Pédiatrie

GOULABCHAND Radjiv Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement ; addictologie

MIOT Stéphanie Médecine interne ; gériatrie et biologie du vieillissement ; addictologie

POULEN Gaetan Neurochirurgie

ROCH Benoît Pneumologie, addictologie

URSIC BEDOYA José Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie

14 12 / 13
PH chargés d'enseignements

ABOUKRAT Patrick BRISOT Dominique FAURE Elsa MARTIN Lucille SEGURET Fabienne

AGUILHON Sylvain BRONER Jonathan FILLERON Anne MATTATIA Laurent SENESSE Pierre

AKKARI Mohamed CAIMMI Davide Paolo FILLOLS Mélanie MEROUEH Fadi SERRE Jean-Emmanuel

ALRIC Jérôme CARR Julie FOURNIER Philippe MEYER Pierre SKALLI El Medhi

AMEDRO Pascal CARTIER César GAILLARD Nicolas MICHEL Moïse SOLA Christelle

AMOUROUX Cyril CASPER Thierry GALMICHE Sophie MILESI Christophe SOULLIER Camille

ANTOINE Valéry CASSINOTTO Christophe GENY Christian MORAU Estelle SOUKSI MEDIONI Isabelle

ARQUIZAN Caroline CATHALA Philippe GERONIMI Laetitia MORQUIN David STOEBNER DELBARRE Anne

ATTALIN Vincent CAZABAN Michel GINIES Patrick MOSER Camille TEOT Luc

BADR Maliha CHARBIT Jonathan GRECO Frédéric MOUSTY Eve THIRION Marina

BAIS Céline CHEVALLIER Thierry GROSSIN Delphine MOUTERDE Gaël TUNEZ Virginie

BARBAR Saber Davide CHEVALLIER-MICHAUD JosGUEDJ Anne Marie PERNIN Vincent VACHIERY-LAHAYE Florence

BASSET Didier COLIN Olivier GUYON Gaël PERRIGAULT Pierre François VERNES Eric

BATIFOL Dominique CONEJERO Ismael HEDON Christophe PEYRON Pierre-Antoine VIALA Maurice

BATTISTELLA Pascal CONSEIL Mathieu HENRY Vincent PICARD Eric VINCENT Laure

BAUCHET Luc CORBEAU Catherine JAMMET Patrick PICOT Marie Christine WAGNER Laurent

BELL Ariane COROIAN Flavia-Oana JEDRYKA François POQUET Hélène WALTHER LOUVIER Ulrike

BENEZECH Jean-Pierre COUDRAY Sarah JREIGE Riad PUJOL Sarah-Lise ZERKOWSKI Laetitia

BENNYS Karim CUNTZ Danielle KINNE Mélanie PUPIER Florence

BERNARD Nathalie DARDALHON Brigitte LABARIAS Coralie QUANTIN Xavier

BERTCHANSKY Ivan DAVID Aurore LABORDE Caroline RAFFARD Laurence

BIBOULET Philippe DE BOUTRAY Marie LACAMBRE Mathieu RAPIDO Francesca

BIRON-ANDREANI Christine DE LA TRIBONNIÈRE Xavie LANG Philippe RIBRAULT Alice

BLANC Brigitte DEBIEN Blaise LAZERGES Cyril RICHAUD-MOREL Brigitte

BLANCHARD Sylvie DELPONT Marion LE GUILLOU Cédric RIDOLFO Jérôme

BLANCHET Catherine DENIS Hélène LEGLISE Marie Suzanne RIPART Sylvie

BLATIERE Véronique DEVILLE de PERIERE GillesLE MOINE DONY Marie-Christine RONGIERES Michel

BOGE Gudrun DI CASTRI Alberto LETERTRE Simon ROULET Agnès

BOURRAIN Jean Luc DJANIKIAN Flora LOPEZ Régis RUBENOVITCH Josh

BOUYABRINE Hassan FAIDHERBE Jacques LUQUIENS Amandine SANTONI Fannie

BRINGER-DEUTSCH Sophie FATTON Brigitte MANZANERA Cyril SASSO Milène

BRINGUIER BRANCHEREAU
FAUCHERRE Vincent MARGUERITTE Emmanuel SCHULDINER Sophie
Sophie 15 13 / 13
Remerciements

Je ne saurais par où commencer. Ce travail a tellement été semé d’embuches et j’ai si souvent failli
abandonner.
On va commencer donc par le commencement. Je voudrais déjà remercier Matthieu, mon directeur de
thèse, sans qui ce travail n’aurait jamais vu le jour. On n’aura peut-être pas du tout fait ce qu’on voulait
faire à la base mais j’espere que notre travail pourra faire bouger les choses. Merci pour ta réactivité,
ton soutien, ta bonne humeur et tes précieux conseils. Je suis heureuse d’avoir été ta presque
première thésarde (j’ai commencé avant :-P ). Merci aussi à Anna, pour nous avoir supportés pendant
nos visios tardifs. On s’excuse mais c’était quand même pour la bonne cause. Merci à Constantin pour
m’avoir apporté un questionnaire que j’ai failli oublier d’inclure (promis la prochaine fois on n’exploitera
pas les enfants).

Un grand merci surtout à ma présidente de jury de thèse, le Professeur Anne DORANDEU, c’est
grâce à elle que je suis ici aujourd’hui. Elle m’a soutenue depuis le jour où je lui ai présenté mon
projet. Je ne m’y attendais pas et j’ai tant reçu de votre part, que ce soit sur le côté humain ou
professionnel. MERCI !
Merci bien entendu à toute l’équipe de l’Unité Médico Judiciaire de Nîmes, pour leur patience et pour
leur aide dans ce projet.

A cette patiente, première violence conjugale à laquelle j’ai été confrontée aux urgences de Nice en
2016 et pour laquelle, du haut de mon premier stage d’externe en médecine, je n’ai malheureusement
rien pu faire en dehors d’une oreille pour t’écouter. Je repense souvent à ce jour et j’espère de tout
cœur que tu as pu te libérer de ton bourreau.
Et à toutes les autres et tous les autres, dans l’ombre, qui n’osent pas ou qui n’osent plus. Toute ma
vie je me battrais pour vous aider, et vous redonner le sourire.

Merci à tous les médecins généralistes et aux secrétaires médicales qui m’ont permis de récolter une
majorité de questionnaires : ceux et celles de Nice que je ne connais pas mais surtout ceux qui m’ont
aidée sans aucune hésitation : Nathalie et Elodie, les docteurs Urena, Vidal et Marques.

Je ne pourrais pas aller plus loin dans ces remerciements sans me tourner vers ceux qui sont peut-
être plus fiers que moi aujourd’hui. A ma famille : papa, maman, Romain, marraine, tonton Fredou,
Gillou et tata Céline, ainsi que tous les amis qui sont comme notre famille. A mes mamies chéries et à
mon Papé Jacques, qui ne comprenaient pas toujours tout mais qui étaient présents ; et c’est ce qui
est le plus essentiel. Pour votre soutien depuis que j’ai décidé de faire ce fabuleux métier, pour votre
patience (et ô combien je vous serais tant reconnaissante d’en avoir eu) pendant ma première année,
où vous avez encaissé sans broncher des sautes d’humeur pendant lesquelles je ne reconnaissais
même pas moi-même.

A mamie Lulu, qui aurait été tellement fièvre d’être là. Mais je sais que vous avez assisté et veillé avec
Dédé à tout ce travail et à cette soutenance.

16
La famille s’agrandit avec Christelle et ma filleule chérie Eloane qui roupille au moment où j’écris ces
lignes. Merci pour ces moments précieux et pour les autres à venir ^_^

Aux copains qui me suivent et me supportent depuis bientôt 20ans (bordel on est vieux) : Fabien,
Yassou et Anna ; et à ceux arrivés plus tard et partis plus ou moins loin mais que je porte si haut dans
mon cœur : Lauriane, Béa, Wendie, Arnaud, ma psychopathe Laetiti, Jenny, Céline, Valentin.

A ma merveilleuse bande de toulonnais (qui sont de plus en plus à être Hyérois au final) : Camille et
Camille (²), Gaby, Pauline, Manon (ma future et meilleure comptable), Maxime, Timothéééééé (avec
l’air de la chanson), Alexis, Pierre-Hervé et Loussarine (toulonnais dans le cœur). Je ne compte plus
le nombre de fois où on a fini ivres tous ensemble, où nous avons fait n’importe quoi et où nous nous
sommes montré nos fesses. Je ne sais pas ce que je serais sans vous, vous êtes mon étincelle de
vie. Rien qu’écrire cela me donne le sourire. A tous nos moments passés et à tous les autres à venir !
A la vôtre les gars <3

Une attention toute particulière à mon petit Camille qui m’a gentiment traduit dans un anglais parfait
(sisi) le résumé de ma thèse. Tu gères ! <3

A la team médecine de Nice, mes premiers compagnons de galère, tous éclatés aux 4 coins de la
France mais je pense souvent à vous : Diane, Camille, Ahmed, Élisa, Alexis, Ambre et Nico. A nos
journées passés dans cette BU qui tremblait à chaque fois qu’une voiture passait, à nos indigestions
de frites au resto U’, aux multiples desserts pris à la cafet du CHU, aux fous rires en garde et en
cours, et à ces week-end et soirées d’intégration tous aussi bizarrement extras les uns que les autres.
Je ne peux citer Nice sans citer Mr Staccini, merveilleux prof de LCA qui m’a fait me rendre compte
que ce n’était pas si inutile que ça. Ce sont les seules fiches que j’ai ressorties depuis le début de mon
internat !

J’ai quitté Nice mais il restera à jamais dans mon cœur, ma nouvelle région étant l’Occitanie, je
poursuis en remerciant la team KRMO hiver 2019 (sauf le chef interne ^^’). A ces gens merveilleux
que j’ai rencontrés, à ma p’tite Clémence qui m’a suivie depuis Nice, à Georges-Paul, Flora, Jonathan,
Mérédith, Louis, et tellement d’autres. Ce furent 6 mois (7 avec les prolongations COVID) fabuleux
dans un endroit incoupçonnément agréable qu’est l’internat Carémeau. Il y a toujours nos tags au
mur, la machine à café et nos étiquettes faites pour la grève des internes, ça ressemble toujours à un
Ghetto mais nous avions réussi à rendre ça chaleureux.

A toutes ces personnes rencontrées pendant cet internat, et à mes super ex-colloc’ : ma pimprenelle
Laetitia (avec un T !), David et Maeva, Maud et Steph’, Thomas, Yann (ma vie pour ta fougasse et tes
conseils de drague ;-) ), Marie (à nos soirées vin-rhum à bitcher sur Maximus et sur la terre entière) et
Niloufar (faudra qu’on s’organise une sortie snow).

A la team de la Med po’ (Mélindoche, queen Mika et Sybillus) chez qui j’ai trouvé bien plus que des
collègues de travail, j’espère que vous avez tous votre réserve de chocolat pour la prochaine fois !

A la nouvelle famille que je me suis créée, et qui m’a confortée dans l’idée de rester à Nîmes. La team
Bloc session qui sont devenus des amis très proches, peut être bien même les parrains/marraine de

17
mes futurs enfants (vous l’êtes déjà pour Gribouille) : Mag’, Gwendoline et Brandon ; et à tous les
autres copains de grimpe : j’avais hâte d’en finir pour taper du 7 avec vous !
A mes nouveaux parents d’adoption, Sandra et Bruno et à mes nouvelles sœurs Lara et Mya, merci
de m’avoir accueillie et reconnue comme la fille que vous n’avez jamais eue. Je saurais rendre votre
fils heureux, tout autant qu’il me rend heureuse, et on saura supporter sans problème 2.5kg de
nougatine et des moelleux au chocolat-caramel. Je vous fais de gros bisoux !

A tous les médecins qui m’ont formée, depuis le début de mon externat à ce jour où je me tiens
devant vous, j’en ai fait du chemin ; depuis le Dr Pattyn à l’excentrique Dr Dubois, en passant par Nico
les bons conseils et les Dr motards Riveccio et Dietrich. Aux Dr de la med po’ et au Dr Maestracci ;
cela fait partie de votre métier mais je vous remercie d’avoir participé à ce que je sois le docteur que je
suis aujourd’hui. J’espere que je ne vous décevrai pas, et que je saurais pratiquer à mon tour cette
passion, riche de votre savoir et de vos convictions.

Je termine par toi, mon amour, mon futur mari, mon petit Luigi. Rencontre tant inattendue entre une
grotte et une dalle. A toi que je n’espérais jamais trouver, si semblable et si différent, qui me soutient
tous les jours et qui me motive dans mon travail (à coup de Lego et de chocolat), qui me fait rire (avec
un humour douteux, je ne sais vraiment pas de qui tu tiens cela mais il faudrait arrêter c’est nul :P).
Je suis tellement heureuse d’être à tes côtés, et je ferais mon maximum pour que tu te sentes bien
aussi. A ce que l’avenir nous réserve de magnifique ; mais tant que ce sera à tes cotés je sais que ce
sera bien ! <3

J’oublie surement des choses et des gens mais il m’est impossible d’être totalement exhaustive, je
remercie tous ceux qui, de près ou de loin, m’ont aidée dans ce projet et ont permis d’être la personne
que je suis aujourd’hui, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Je terminerais par un petit message de soutien pour mes successeurs. Notre métier est difficile, nos
études sont longues, le chemin est sinueux mais notre métier est beau. Ne cessez jamais d’oublier ce
pour quoi vous êtes là, ne cessez jamais de croire en vous, car nous sommes tous, à notre manière,
des Hommes d’exception. Préservez-vous car la vie est belle, et qu’il sera toujours regrettable de
manquer une occasion de profiter de ce qu’elle peut nous offrir.

18
SOMMAIRE

I. Première de couverture ………………………………………… page 1


II. Page de garde ……………………………………………………. page 3
III. Liste du corps enseignant 2022 ………………………………. page 5
IV. Remerciements ………………………………………………….. page 19
V. Sommaire …………………………………………………………. page 23
VI. LA thèse …………………………………………………………… page 25
VII. Bibliographie ……………………………………………………... page 36
VIII. Abréviations ……………………………………………………… page 38
IX. Annexes …………………………………………………………… page 39
X. Serment d’Hippocrate ………………………………………….. page 79
XI. Dos : 4e de couverture …………………………………………. page 80

19
Évaluation du comportement d’un nouveau questionnaire
déclaratif de dépistage des violences conjugales en
médecine générale en France

Auteurs : Estelle ROUBAUD, Matthieu AGHNATIOS, Anne DORANDEU, Mounir BENSLIMAN

[Données anonymisées pour mise en ligne]

Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt.

Mots clés : Violences conjugales. Questionnaire de dépistage. Médecins généralistes, médecine


légale, pratique courante

Keywords: Domestic Violence, surveys, General Practicien, forensic medicine , Current practice

Décompte du nombre de signes (espaces compris) : 4402

20
Résumé

La question des violences conjugales est un sujet tabou en France mais qui fait malheureusement
partie de l’actualité. Plusieurs études montrent que les violences conjugales sont des faits fréquents
qui touchent toutes les catégories de la population. Pourtant le médecin généraliste a beaucoup de
difficultés à dépister les victimes de ces violences et n’a que peu de choix concernant d’éventuels
questionnaires de dépistage valides et reproductibles. Le questionnaire WAST est le seul
questionnaire validé en France mais est encore peu connu et considéré par les médecins qui l’ont
testé comme difficile à mettre en place systématiquement dans la pratique. Nous avons donc
développé un nouveau questionnaire de dépistage des violences conjugales en médecine générale, à
partir des points négatifs recensés de différents questionnaires, et des suggestions de la part de
médecins généralistes experts dans ce domaine.
Objectif : Le but était d’étudier le comportement de ce nouveau questionnaire.

Méthodes : Nous avons réalisé en France une étude observationnelle multicentrique. Le questionnaire
a été proposé anonymement en auto-questionnaire à des patients majeurs consultant pour violences
conjugales à l’UMJ de Nîmes ou consultant pour tout motif dans différents cabinets de médecine
générale dans les régions PACA et Occitanie. L’objectif principal est d’étudier le comportement du
questionnaire entre ces deux populations. L’objectif secondaire est d’étudier le temps de réponse au
questionnaire.
Résultats : 118 patients ont participé à l’étude. 106 (89.8%) femmes et 12 (10.2%) hommes. Le
questionnaire était positif pour 43.6% des patients de médecine générale et 100% des patients de
l’UMJ. 66.2% des patients avaient déjà parlé de leurs violences à quelqu’un. Les questionnaires ont
été remplis pour 94.9% en moins de 3 minutes. Le ressenti des patients était positif dans 73.7% des
cas, mais légèrement inférieur pour les patients atteints de violences conjugales.
Conclusion : Notre questionnaire a une bonne sensibilité, il est majoritairement bien accepté par les
patients, victimes ou non et se rempli rapidement. C’est un argument supplémentaire dans le sens du
dépistage systématique des violences conjugales. Ce test pourrait être applicable à la pratique
courante de médecine générale mais requiert une validation avec comparaison au WAST et un plus
grand retour avec un plus grand temps d’utilisation.

21
Summary

Domestic violence is a daily occurrence in France, that sadly remains a taboo to this day. Several
studies show that domestic violence is a frequent occurrence, affecting all communities. Despite this
frequency, general practitioners struggle to identify the victims of these abuses and lacks options
when it comes to undertaking valid and reproducible questionnaires. The Woman Abuse Screening
Tool (WAST) is the only tool that was validated for use in France, but its systematic implementation is
deemed to be impractical by practitioners and as of yet, it is still underused and considered inefficient.
That is why we have developed a new screening tool for domestic violence for general practitioners,
starting with the weaknesses identified in other tools as well as suggestions from practitioners with
some experience in screening woman abuse.

Goal of the study: Studying the efficiency of the new screening tool.

Methodology: We have realized a multicenter observation study in France. The screening tool was
offered anonymously and autonomously to adult patients reporting domestic violence at the UMJ of
Nîmes’ hospital, or with an appointment for any other motive in several general practitioners’ office
around the French regions Occitanie and PACA. The main goal was to study the relevance of this
screening tool among these two sample groups. The secondary objective was to measure the time
required to fill in the questionnaire.

Results: 118 patients have taken in the study. 106 of them were women (89.8%) and 12 of the were
men (10.2%). The questionnaire was positive for 43.6% of the general practitioners’ patients, and
positive for 100% of the hospital’s patients. 66.2% of all patients had already spoken out to someone
else regarding the abuse. In 94.9% of all cases, the questionnaire was filled in less than 3 minutes.
The screening tool felt positive to 73.7% of all patients, though slightly lower for those who were
victims of domestic abuse.

Conclusion: Our screening tool has a good relevance, and is accepted by a majority of patients,
whether they are victims of domestic abuse or not, and can be filled in quickly. It constitutes an
additional asset towards the systematic screening of domestic abuse. This tool could be implemented
in common general practice, but would require a validation and comparison to the WAST, as well as
additional feedback and sampling over time.

22
Introduction

Considérées comme un problème mondial de santé publique d’ampleur épidémique (1), mais
majoritairement étudiées chez la femme, les violences conjugales sont des violences commises au
sein d’un couple marié, pacsé ou en union libre. Elles peuvent être physiques (coups et blessures),
psychologiques, verbales (harcèlement moral, insultes, menaces), sexuelles (attouchements, viol) ou
économiques (privation de ressources financières). Elles sont punies par la loi, même si le couple est
divorcé, séparé ou a rompu son pacs (2).

La prévalence exacte des violences conjugales est complexe à obtenir (3). En France, selon les
études, on passe d’une estimation de 0.05% (4) à 26% (5) des femmes.
Ces dernières années ce sujet est une préoccupation croissante. Sur le plan médiatique divers
mouvements sur les réseaux sociaux sont apparus (6). Sur le plan politique et judiciaire s’est créé le
MIPROF (Mouvement Interministériel pour la Protection des femmes victimes de violences et la traite
des êtres humains) le 30 novembre 2012 (7) et les lettres de l’ONVF (Observatoire National des
Violences faites aux Femmes) (8). Sur le plan médical, la publication du rapport HENRION en 2001 fixe
diverses lignes de conduite à tenir pour les professionnels de santé (9).

Seulement 45% des victimes en 2019 consultent un professionnel de santé (8). C’est 8% de
moins que les chiffres de la première lettre de l’observatoire des violences faites aux femmes de 2000.
Le dépistage systématique a fait ses preuves dans de nombreuses études en montrant qu’il permettait
de dépister plus de violences conjugales (10) (11) (12) et est recommandé dans certaines situations
en France, notamment pendant la grossesse selon la HAS (13). Dans une étude faite à Paris en 2013,
80% des femmes interrogées, qu’elles soient victimes ou non, souhaitent que leur médecin
généraliste leur pose directement la question (14). En France, 7% des médecins pratiquent le
dépistage systématique (9).

Les freins à ce dépistage ont été étudiés à plusieurs reprises dans des études qualitatives. On
retrouve entre autres le manque de temps en consultation, des freins culturels, une méconnaissance
de la situation par les professionnels de santé qui pensent que les violences conjugales ne peuvent
pas toucher leur patientèle, un manque de formation, la peur d’être intrusif (9) (10).

Le développement du dépistage systématique de la part des médecins généralistes passe par


la création de questionnaires de dépistage. Il en existe moins d’une dizaine de par le monde (15) mais
un seul a été validé en France, uniquement chez la femme, le questionnaire WAST (Woman Abuse
Screening Tool) (16).

Le WAST est utilisable en consultation, n’est pas impacté par l’âge, le sexe, la situation
géographique ou l’expérience du professionnel de santé qui l’utilise. Mais il est long à la réalisation (5
minutes minimum pour un temps moyen de consultation en France de 16 minutes) ; manque de clarté
sur certaines questions et n’est validé que chez les femmes (17) (18).

Les violences conjugales existent aussi chez minimum 12% des hommes (19) (20). Leur prise
en charge est moindre que les femmes, du fait entre autres, d’une limitation sociétale (21).

23
Le WAST mérite d’être plus connu, et, dans une idée de bonne prise en charge des violences
conjugales, d’autres tests devraient être créés ou validés, pour donner un choix aux professionnels de
santé (16). Nous proposons donc un autre questionnaire de dépistage, imaginé à partir des points
faibles du WAST, de la bibliographie sur le sujet et des questions proposées par le Pr LAZIMI lors du
Congrès de Médecine Générale à Paris en 2004 (22).

L’objectif principal de notre étude était d’étudier le comportement de ce nouveau questionnaire


au sein d’une population de patients consultant en médecine générale et au sein d’une population
atteinte de violences conjugales. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer le niveau d’aise quant à
la réponse aux questions et le temps moyen de réponse au questionnaire.

Méthodes :

Type d’étude
Nous avons réalisé en France une étude observationnelle multicentrique.

Population de l’étude
Deux populations ont été majoritairement étudiées. Une population atteinte de violences
conjugales, issue de l’Unité Médico-Judiciaire du CHU de Nîmes. Une population « tout venant »,
issue de la patientèle de médecins généralistes dans les régions PACA et Occitanie, régions où la
prévalence des violences conjugales est la plus forte (pour l’Occitanie) et 6e plus forte (région PACA)
(23).
Les patients inclus étaient des hommes et femmes majeurs (> 18ans) non protégés. Étaient
exclus les patient(e)s qui n’auraient pas été libres de leur jugement (consultation en présence d’une
tierce personne) ou qui auraient déjà répondu au questionnaire.

Echantillonnage
En prévoyant de présenter un test de dépistage positif de 100% dans la population atteinte de
violences conjugales et de 26% dans la population générale (prévalence française la plus élevée
retrouvée dans la bibliographie) ; avec un écart-type de 1, un risque alpha de première espèce à 5%
et une puissance à 80%, le nombre de sujets nécessaires est de 78 sujets, soit 39 dans chaque
groupe (24).

Analyse des données


La récolte des données s’était déroulée au total sur 7 mois, de juillet 2022 à janvier 2023
Les questionnaires furent transmis par format papier, et via la plateforme de questionnaires en
ligne LimeSurvey®.

24
Notre test était considéré comme positif dès lors qu’une des réponses aux questions était
affirmative. Le niveau d’aise du patient à répondre au questionnaire était considéré comme « positif »
du moment qu’il n’était ni neutre, ni « pas du tout à l’aise ».
Les variables quantitatives ont été décrites à l'aide des statistiques usuelles de position et de
dispersion, à savoir la moyenne, la médiane, la variance, le minimum, le maximum et les quantiles.
Les variables qualitatives ont été décrites avec les effectifs et les proportions de chaque
modalité. Des proportions cumulées ont été calculées pour les variables à plus de deux modalités.
Le caractère Gaussien des variables quantitatives a été évalué à l'aide du test de Shapiro-
Wilk. Si les conditions d'application étaient respectées, le lien entre deux variables quantitatives a été
évalué à l'aide du test de corrélation linéaire de Pearson. Dans le cas contraire, un test de corrélation
de Spearman a été réalisé.
Pour la comparaison d’une variable quantitative entre plusieurs sous-groupes, une analyse de
la variance ou le test de Kruskal et Wallis ont été utilisés, toujours en fonction des hypothèses
d'utilisation de chacun de ces tests.
Pour le croisement entre plusieurs variables qualitatives, le test paramétrique du Chi2 a été
utilisé si les conditions d’application le permettaient. Si ce n’était pas le cas, le test exact de Fisher a
été réalisé.
Le risque de première espèce alpha a été fixé à 5% pour toutes les analyses. L'ensemble des
analyses a été réalisé sur le logiciel R dans sa version 3.1. via l’application GMRC Shiny Stat du CHU
de Strasbourg (2017).

Approbation éthique
Notre étude a requis une approbation éthique de la DRCI (Délégation à la Recherche Clinique
et à l’Innovation) du CHU de Nîmes, obtenue en août 2022, sous le numéro 22.08.03. La fiche de
projet de thèse a été soumise au DPO (Délégué de Protection des Données) en tant qu’étude suivant
la méthodologie de référence MR-004.
Toutes ces étapes ont été réalisées avec le soutien de l’Unité Médico-Judiciaire du CHU de
Nîmes.
Un document d’aide à la prise en charge des violences conjugales, créé avec l’aide de
l’association FranceVictimes a été distribué aux patients et médecins généralistes participants.

Résultats

Au total, 118 personnes ont participé à notre étude. 106 (89,8%) femmes et 12 (10.2%) hommes. 40
(33.9%) patients proviennent de l’UMJ de Nîmes et 78 (66.1%) patients proviennent de la patientèle
de médecins généralistes, régions PACA et Occitanie confondues. La figure 1 présente notre
diagramme de flux.

25
Figure 1 – Diagramme de flux

26
Le tableau 1 présente les différentes caractéristiques de ces populations. Il existait une différence
significative entre les groupes pour une majorité de variables.

Tableau 1 – Caractéristiques de base de la population

Dans notre étude, la proportion des patients victimes de violences conjugales en cabinet de médecine
générale est de 43.6%. Parmi eux, 3% sont des hommes.

Toutes populations confondues, les violences verbales concernent 59.3% des patients, les violences
physiques 46.6% et les violences sexuelles 25.4%. Les violences peuvent être multiples pour un seul
patient. 66.2% des patients ont déjà parlé de leurs violences à quelqu’un.

Comparés aux patients indemnes, les patients victimes de violences conjugales étaient plus souvent
jeunes (36 vs 42ans), nés dans un pays étranger (20.3 vs 2.3%), séparés de leur ancien conjoint
(36.5 vs 6.8%) et citadins (62.2 vs 40.9%). Il n’y a pas de différence significative sur le plan des temps
de réponse au questionnaire entre les patients atteints et non atteints. Les questionnaires étaient pour
94.9% remplis en moins de 3 minutes. Sur le plan du ressenti du patient lors de la réponse au
questionnaire, elle était pour 73.7% positive. Les patients victimes de violences conjugales étaient
significativement moins à l’aise de répondre au questionnaire que les patients non victimes (59.5% vs
97.7%) mais leur ressenti reste majoritairement positif.

27
Dans les analyses en sous-groupes, nous avons remarqué que le type de violence ne différait pas
significativement entre les patients de l’UMJ et des cabinets, sauf pour les violences sexuelles, plus
fréquentes pour les patients vus à l’UMJ. Les patients issus de la population des cabinets de
médecine générale avaient plus souvent parlé de leurs violences comparativement aux patients issus
de l’UMJ (82.35 vs 52.5%).

Les patients qui ont déjà parlé de leurs violences à quelqu’un sont significativement plus « à l’aise »
de répondre au questionnaire (65.3 vs 48%). Ils répondent aussi plus rapidement au questionnaire et
habitent le plus souvent en ville.

Aucune caractéristique étudiée n’influe significativement sur le ressenti de la réponse au


questionnaire, en dehors du fait d’être victime ou non de violences conjugales. Les caractéristiques
récoltées n’influent pas sur le temps de réponse au questionnaire.

Discussion

Le but de notre travail était d’étudier le comportement d’un questionnaire entre deux populations. Le
fait que notre test soit positif chez tous les patients issus de l’UMJ montre que sa sensibilité serait
bonne. Du fait du caractère direct de notre questionnaire, ce résultat était attendu.

Notre étude a retrouvé un nombre important (43.6%) de patients victimes de violences conjugales au
sein de la population provenant des cabinets de médecine générale. Ce chiffre dépasse de loin ceux
retrouvés dans différentes études de prévalence des violences conjugales. Plusieurs explications sont
possibles face à cette découverte. Les patients victimes auraient plus de problèmes de santé, ce qui
les pousserait à plus souvent consulter leur médecin. Les patients consultant dans un cabinet de
médecine générale sont aussi plus « alertes » sur leur santé, ce qui expliquerait ce résultat. Ils ont
aussi peut être plus tendance à se « confier » dans le cadre apaisant que celui du cabinet de leur
médecin de famille.

Le fait que les patients citadins parlent plus fréquemment des violences conjugales montre que
l’information sur les violences conjugales, ainsi que l’accessibilité aux soins ou à un interlocuteur est
supérieure en ville. Cela nous pousserait à intensifier davantage la prise en charge des violences
conjugales dans les zones rurales, avec la transmission de numéros d’information sur les baguettes
de pain par exemple, comme il l’est déjà fait dans certaines villes et villages en France (25).

Forces et limites
Le questionnaire créé permet de rechercher directement la présence ou non des violences les plus
fréquentes dans le couple, et sa quatrième question est tirée du questionnaire SAFE (Stress and
Safety Abused, Friend or Family awareness, Emergency Escape plan) qui permet de savoir si le/la
patient(e) s’est senti(e) un jour apte à amorcer le sujet des violences avec l’un de ses proches (11).

La prévalence de violences conjugales obtenue dans notre population montre que, comme retrouvé
dans de nombreuses études, le dépistage systématique nous permet de déceler plus de violences

28
conjugales (9) (10) (12) (17) (26) (27). Le fait que les patients, victimes ou non, soient majoritairement
à l’aise en répondant à notre questionnaire, bien que plus direct que le WAST, est un argument
supplémentaire dans le sens du dépistage systématique. Quelle que soit la manière de procéder,
l’essentiel est de poser la question (14). En abordant le sujet des violences conjugales, même chez un
patient non victime, le médecin renforce la relation et instaure un état de vigilance positif chez ses
patients, qui seront à même d’en parler autour d’eux (11). Plusieurs patients ont noté sur la feuille de
réponse au questionnaire qu’ils se sentaient plus à l’aise de répondre au questionnaire parce que la
question était posée par un médecin. Ainsi la formation des médecins au repérage, au dépistage et à
la prise en charge des violences conjugales doit encore plus se développer. Comme le médecin
généraliste fait partie des soins primaires, les violences pourraient être prises en charge plus tôt,
limitant ainsi leur impact chez le patient. Des études ont évalué la différence de dépistage avant et
après formation ; le dépistage et la qualité de prise en charge étaient bien meilleures après (28) (29).
Repérer ces violences au moment le plus précoce permet une amélioration drastique de la qualité de
vie des patients (30). Mais, dans la continuité du rapport Henrion, un travail en réseau médical-
paramédical-judiciaire doit se développer et se renforcer. Si jamais le patient ne parle pas au 1 er
contact, le médecin montre en faisant le « premier pas » qu’il est ouvert et qu’il sera apte à gérer un
éventuel problème de violences à l’avenir, quand le patient sera prêt à le divulguer (10). Le but étant
d’aller chercher les 38.5% de patients qui, dans notre étude, n’ont jamais parlé de leurs violences
conjugales en dehors de ce questionnaire.

Notre travail est unique en son genre. Il a pour avantage d’avoir pu être réalisé au sein de populations
différentes, de façon multicentrique et dans différents centres de prise en charge des violences
conjugales (ambulatoire et hôpital).
Il inclut la population masculine. Mais l’idée ancrée que les violences conjugales ne concernent
« que » les femmes a fait aller notre population dans ce sens : avec seulement 10.2% d’hommes
inclus, les secrétaires médicales ont dû majoritairement proposer le questionnaire à des femmes.

Le temps de réponse à notre questionnaire, majoritairement en moins d’une minute, s’inscrit


totalement dans le temps d’une consultation classique de médecine générale, dont le temps moyen
en France est de 16 minutes (31).

Le fait d’avoir distribué le questionnaire en « auto-questionnaire » en élargit ses possibilités


d’utilisation. Il peut être proposé systématiquement en salle d’attente de Maisons de Santé
Pluriprofessionnelles ou en centre de médecine du travail. Il peut aussi être englobé dans les
missions d’une CPTS, ou dans des mouvements de santé publique tels qu’ « Octobre Rose » ou le
« Movember ».

Notre recherche comporte plusieurs limites. Nous n’avons pas pu étendre notre questionnaire à
l’ensemble des cabinets de médecine générale des régions PACA et Occitanie, par soucis de temps
et de moyens de contact. Plusieurs CIDFF et UMJ contactés ont aussi refusé de participer à notre
recherche, pour ne pas sur-solliciter des populations déjà fragiles. Cela limite l’impact potentiel de la
recherche.

29
Biais
Plusieurs biais sont à prendre en compte dans notre recherche. Un biais de sélection principalement,
car la réponse au questionnaire se basait sur le volontariat. Beaucoup de cabinets de médecine
générale, d’UMJ ou de CIDFF n’ont pas participé. Comme la distribution du questionnaire papier se
faisait principalement par les secrétaires médicales, sa diffusion était moindre dans les cabinets de
médecine générale ne comportant pas de secrétaire. Pour le questionnaire en ligne, les patients ne
possédant pas de moyen technologique adapté n’ont pas pu y répondre. Ce biais a été limité par
l’utilisation concomitante du questionnaire papier et de cartes de visites comportant le lien URL du
questionnaire, réalisables dans une autre temporalité.
Un biais de classement différentiel existe car la réponse était déclarative : un patient pouvait ne pas
répondre volontairement ou avoir oublié une violence passée.

Implication future
Les violences économiques et numériques (e-stalking), qui s’inscrivent dans les violences conjugales
ne doivent pas être oubliées dans la prise en charge d’une violence conjugale. Leur prévalence est
moindre mais probablement sous-estimée (32). Ces violences n’ont pas été incluses dans notre
questionnaire. Des recherches futures pourraient s’y intéresser.

Notre questionnaire n’interrogeait pas les violences non conjugales (au travail, dans les lieux publics).
Mais elles devraient être recherchées dans le même temps que les violences conjugales. En effet,
42% des femmes qui subissent des violences conjugales déclarent en subir dans d’autres endroits
(33).

Il aurait été intéressant de comparer notre questionnaire au seul questionnaire validé à ce jour en
France, le questionnaire WAST. Les patients pourraient recevoir notre questionnaire puis le
questionnaire WAST afin de réaliser des études comparatives entre les deux.

Améliorer le dépistage des violences conjugales pourrait à l’avenir permettre plus de signalements et
donc la prise en charge de l’auteur des crimes. Le Canada dispose depuis 1982 de « Centres
d'accueil pour les hommes violents envers leurs compagnes » (205 centres en 2004) qui utilisent
l'approche thérapeutique cognitivo-comportementale sur des groupes de conjoints violents (34). Ce
genre de prise en charge pourrait être utilisé dans notre pays. L’auteur ne devra pas être pris en
charge par le même médecin qui s’occupe de la victime, et cela permettrait de diminuer leur incidence
future.

Bibliographie

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selon l’OMS [Internet]. ONU Info. 2013 [cité 13 mars 2021]. Disponible sur:

30
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sante-publique-dampleur

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https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544

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PRÉVALENCE DES VIOLENCES ET DE LA DIVULGATION DES FAITS À UN TIERS, FACTEURS ASSOCIÉS ET
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l’Assurance Maladie. 30e éd. 2021;35 à 44.

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contre la traite des êtres humains) [Internet]. Ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de
la diversité et de l’égalité des chances. [cité 16 mars 2021]. Disponible sur: https://www.egalite-femmes-
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femmes-victimes-de-violences/

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publique.fr/rapport/24751-les-femmes-victimes-de-violences-conjugales-le-role-des-professionnels

10. Ramsay J. Should health professionals screen women for domestic violence? Systematic review. BMJ.
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11. Gachen C, Morvant C. DEPISTAGE SYSTEMATIQUE DE LA VIOLENCE CONJUGALE PAR ONZE MEDECINS
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12. O’Doherty L, Hegarty K, Ramsay J. Screening women for intimate partner violence in healthcare
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13. Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer [Internet]. Haute
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FAITES AUX FEMMES, LE WAST (WOMAN ABUSE SCREENING TOOL). Bull Epidémiologique Hebdomdaire - Santé
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17. Linassier A, Deleau-Bouges E. Application du questionnaire WAST en France dans le dépistage des
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18. Claire PICATTO. Ressenti des médecins généralistes lors du dépistage systématique des violences
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26. Olalla JJ, René A, Pierre A, Bernard A, Robert A, Maxime A, et al. Dépistage systématique des violences
conjuguales faites aux femmes.

27. Taket A. Routinely asking women about domestic violence in health settings. BMJ. 20 sept
2003;327(7416):673‑6.

28. Pr Gene Feder, Roxane Agnew Davies. Identification and Referral to Improve Safety (IRIS) of women
experiencing domestic violence with a primary care training and support programme: a cluster randomised
controlled trial. The Lancet. volume 378, issue 9805. 19 nov 2011;1788‑95.

29. Poyet Poullet A. LE MEDECINGENERALISTE FACE AUX VIOLENCES CONJUGALES. Nantes; 2006.

30. Roland Coutanceau MS. Violences conjugales et famille [Internet]. Dunod. 2021 [cité 2 déc 2022]. 286
p. (Psyhothérapie). Disponible sur: https://doi.org/10.3917/dunod.couta.2021.01

31. Greg Ivring ALN. International variations in primary care physician consultation time: a systematic
review of 67 countries. BMJ [Internet]. 8 nov 2017 [cité 17 déc 2021]; Disponible sur:
https://bmjopen.bmj.com/content/7/10/e017902

32. European Union Agency for Fundamental Rights. Violence à l’égard des femmes :une enquête à
l’échelle de l’UE : les résultats en bref. [Internet]. LU: Publications Office; 2014 [cité 13 mars 2021]. Disponible
sur: https://data.europa.eu/doi/10.2811/60943

33. Alice Debauche AL. Enquete virage. Institut National d’Etudes Démographiques; 2017.

34. Organismes d’aide aux hommes en difficulté [Internet]. 2021 [cité 1 déc 2022]; Quebec. Disponible
sur: https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/violences/violence-conjugale/organismes-aide-
hommes-en-difficulte

Abréviations

CIDFF : Centre d’Information sur les Droits des Femmes et Familles

CPTS : Communauté Professionnelle Territoriale de Santé

32
PACA : Provence Alpes Côte d’Azur

UMJ : Unité Médico-Judiciaire

WAST : Women Abuse Screening Tool

URL : Uniform Ressource Locator

33
ANNEXE 1 : Questionnaire
Questionnaire que nous avons créé à partir d’une étude de la bibliographie sur le sujet des violences conjugales
(questions fermées : OUI / NON)
Au cours de votre vie :
1/ Avez-vous déjà été victime de violences verbales ou psychologiques (propos dévalorisants, injures, menaces) de la part de votre partenaire ? Oui □ Non □
2/ Avez-vous déjà été victime de violences physiques de la part de votre partenaire ? Oui □ Non □
3/ Avez-vous déjà été victime de violences sexuelles (attouchements ou rapports forcés) de la part de votre partenaire ? Oui □ Non □
4/ Si vous avez répondu « oui » à l’une des 3 questions précédentes, en avez-vous déjà parlé à quelqu’un ? Oui □ Non □

Questionnaire pour les paramètres des patients


1/ Combien de temps environ vous a-t-il pris au total pour répondre entièrement au premier questionnaire ?
Moins d’1 minute □ 1 à 3 min □ 3 à 5 min □ plus de 5 minutes □
2/ Comment vous êtes-vous senti(e) en répondant à ce questionnaire ? Sur le plan émotionnel et comportemental
Pas du tout à l’aise □ Un peu à l’aise □ Ni plus ni moins à l’aise □ A l’aise □ Très à l’aise □
3/ Sexe : F □ M □
Quel est votre âge (nombre en années) ? ………
Êtes-vous né(e) dans un pays étranger ? Oui □ Non □
Quel est votre situation familiale ? Célibataire □ En couple □ Marié(e) □ Séparé(e)/divorcé(e) □
Etes-vous actuellement en activité professionnelle ? Oui □ Non □
Votre conjoint est-il en activité professionnelle ? Oui □ Non □ Non concerné(e) □
Êtes-vous enceinte ou étiez-vous enceinte au moment de faits concernés par le 1er questionnaire (si concerné) ? Oui □ Non □ Non concerné(e) □
Avez-vous des enfants ? Oui □ Non □
Vivez-vous avec votre conjoint (ou viviez-vous avec au moment des faits concernés par le 1er questionnaire) ? Oui □ Non □ Non concerné(e) □
Quel est votre milieu de vie ? Urbain □ Semi-rural □ Rural □

34
35
36
Annexe 4 :

Lettre d’information
Madame, Monsieur,

Nous vous proposons de participer à une recherche dans le cadre d’une thèse, intitulée « Dépistage des
violences conjugales ».
Avant de prendre votre décision de participer à ce projet, nous vous demandons de lire cette lettre. Vous êtes
libre d'accepter ou de refuser de participer à cette recherche. Vous pouvez retirer à tout moment votre
consentement sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait.

Le chercheur responsable de cette recherche est le docteur AGHNATIOS Matthieu (coordonnées :


matthieu.aghnatios@laposte.net). Une collaboratrice, Mlle ROUBAUD Estelle se chargera plus particulièrement
de votre suivi dans le cadre du déroulement de cette recherche. Vous pouvez lui poser toutes les questions que
vous souhaitez.

Pour toute question relative à la protection des données personnelles, vous pouvez contacter :

La responsable des traitements : Roubaud Estelle (thesevc.estelleroubaud@gmail.com)

Objectif de l’étude : A ce jour, les violences conjugales sont peu dépistées par les médecins généralistes et il
n’existe qu’un seul questionnaire de dépistage validé en France. Nous en proposons un 2e, créé à partir
d’observation de plusieurs études, reprenant les points faibles et forts de différents questionnaires
anglophones. Développer des questionnaires de dépistage permettra de dépister plus facilement ce type de
violences, de les dénoncer, et de prendre en charge sur les plans juridique, psychologique et médicaux les
victimes. Au Québec par exemple, l’augmentation du dépistage des violences conjugales par les médecins
généralistes a permis in fine de diminuer leur incidence nationale.

Déroulement de l’étude : un auto-questionnaire vous sera administré. Votre réponse sera récoltée et
transmise au chercheur responsable de façon anonymisée

Votre participation nécessitera 1 séance maximum de 5 minutes environ.

Votre participation consiste à (procédure type) : répondre à un questionnaire de façon loyale.

Contraintes et risques : répondre à un questionnaire sur une donnée personnelle et sensible, qui, si elle existe
ou a existé est éprouvante. Vous êtes cependant dans une structure bienveillante, entouré(e) de professionnels
de santé formés pour vous venir en aide. Sachez que votre médecin est tenu au secret professionnel, et que
répondre à ce questionnaire ne dérogera pas à cette règle. Ce qui se passe lors de votre consultation est
strictement confidentiel.

Diffusion des résultats de la recherche : au département de médecine générale de Montpellier dans le cadre
d’une thèse d’exercice de médecin généraliste, possible publication des données dans une revue scientifique

Confidentialité des données vous concernant Dans le cadre de la recherche faisant l’objet de cette lettre
d’information et à laquelle nous vous proposons de participer, un traitement de vos données personnelles va être mis en
œuvre pour permettre d’analyser les résultats de la recherche au regard de l’objectif de cette dernière. La collecte des
données issues de la recherche et vos données personnelles sera effectuée dans la mesure où ces données sont nécessaires
à la recherche. Dans des conditions assurant leur confidentialité, ces données seront transmises au chercheur responsable
de la recherche et au responsable de sa mise en œuvre qui agit sous la responsabilité du chercheur responsable. Ces
données sont anonymisées ; la personne qui récoltera les réponses n’aura aucune autre information quant à votre
identité que celles que vous aurez notées sur la feuille de questionnaire ; la partie permettant votre identification sera
jointe au dossier médical mais non transmise aux chercheurs. La durée de conservation des données n’excèdera pas 5ans.
Ces données seront gérées et conservées conformément à la réglementation en vigueur.

37
Annexe 4 :

Consentement de participer à l’étude


Le Dr DORANDEU m’a proposé de participer à une recherche organisée par Mme ROUBAUD Estelle
(interne de médecine générale) dans le cadre de sa thèse d’exercice, et ce sous la respinsabilité du
directeur de thèse, le Dr AGHNATIOS. On m’a précisé.e que je suis libre d’accepter ou de refuser de
participer à cette recherche, sans que cela n’entraîne de préjudices pour moi.

Afin d’éclairer ma décision, j’ai reçu une explication sur les objectifs et les modalités de cette
recherche. J’ai compris ces informations et on m’a laissé le temps et la possibilité de poser toutes les
questions que je souhaitais.

Si certaines questions ou problèmes surviennent à n’importe quel moment de l’étude, je pourrai


contacter le responsable de la recherche dont les coordonnées figurent dans la lettre d’information.

Je suis informé.e que ma contribution à cette recherche est volontaire et que je peux retirer ma
participation dans les 24 heures avant transmission du questionnaire. En effet, une fois les données
anonymisées, le lien entre le/la participant(e) et la réponse à son questionnaire ne sera plus possible.

Toutes les données seront conservées dans un endroit sécurisé du département de médecine
générale de Nice, et seul le Dr AGHNATIOS Matthieu y aura accès.

J’accepte de participer à cette recherche dans les conditions indiquées dans ce document.

J’accepte que les données enregistrées à l’occasion de cette recherche puissent faire l’objet d’un
traitement informatisée par la.le responsable de la recherche et/ou le responsable de sa mise en
œuvre.

En cas de publication des résultats dans une revue scientifique, mon identité ne sera pas révélée.

Je certifie qu’un exemplaire de la lettre d’information et de mon acceptation écrite à participer à


cette étude m’a été remis.

La.le participant.e L’investigateur


Signature Signature

38
39
PROTOCOLE SIMPLIFIE

Porteur de projet
Nom, prénom : .ROUBAUD Estelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Qualité : . .Interne en médecine générale au sein de la faculté dee médecin de Montpellier-Nîmes ; 5e
semestre . . . . . . . . . . . . . .
Adresse complète : [Données anonymisées pour mise en ligne]

Type de projet
Thèse 
Mémoire de DES/DESC 
Autre 
Précisez :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.........................................................................

Directeur de thèse / mémoire


Nom, prénom : .Dr AGHNATIOS Matthieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Qualité : . Docteur en médecine générale , enseignant au sein de la faculté de Nice . . . . . . . . . . . . .
Adresse complète : Cabinet de médecine générale de St Paul de Vence, Espace St Claire
10 route de Vence
06570 Saint Paul de Vence
Téléphone : [Données anonymisées pour mise en ligne]

Intitulé de la recherche
Évaluation d’un questionnaire de dépistage des violences conjugales en médecine générale

Année de mise en oeuvre de la présente recherche : 2022


Nombre approximatif de personnes susceptibles d’être incluses dans la recherche :……1500…………

40
I - Protocole de recherche (10 à 15 pages maximum)
1. Etat de la question et justification de la recherche
La question des violences conjugales (1) est un sujet tabou en France mais qui fait
malheureusement partie de l’actualité via notamment les médias, la création de
colloques et de bulletins d'observation, d'indicateurs nationaux (2). Le médecin
généraliste a pourtant beaucoup de difficultés à dépister les victimes de ces
violences (3) (4). Plusieurs études (2) (5) montrent que les violences conjugales
sont des faits fréquents qui touchent toutes les catégories de la population (6).
Pourtant le médecin n’a que peu de choix concernant d’éventuels questionnaires de
dépistage valides et reproductibles (7) (8). Le questionnaire WAST (Woman Abuse
Screening Tool), a été récemment validé en France (9) (postérieurement aux
recherches bibliographiques de cette thèse) mais est encore peu connu et
considéré par les médecins qui l’ont testé comme difficile à mettre en place
systématiquement dans la pratique (10), sa version courte, le WAST-short étant
jugé insuffisant pour le dépistage (11). De part le monde, une multitude de
questionnaires existent (12), mais aucun (en dehors du WAST) n’est à ce jour
validé en France. Nous avons donc développé un nouveau questionnaire de
dépistage des violences conjugales en médecine générale, à partir des points
négatifs recensés de différents questionnaires (11 ; 12), et des suggestions de la
part de médecins généralistes experts dans ce domaine (3 ; 8)

(1) Ministère chargé de la justice. Violence conjugale [en ligne], 2020 [cité le 18 janvier 2021]. Disponible sur https://www.service-
public.fr/particuliers/vosdroits/F12544
(2) MIPROF. Lettre de l’Observatoire National des Violences faites aux Femmes [en ligne] novembre 2019 ; N°14 ; 28 pages.
Disponible sur : https://arretonslesviolences.gouv.fr/sites/default/files/2020-11/ONVF%20n%C2%B014-
Violences%20au%20sein%20du%20couple%20et%20violences%20sexuelles novembre%202019.pdf
(3) Henrion Roger. Le rôle des professionnels de santé dans les violences faites aux femmes. 2001
(4) Dr POYET Arnaud. Le médecin généraliste face aux violences conjugales [thèse] Faculté de médecine de l’université de Nantes. 21
novembre 2006 [cité le 18 janvier 2021]
(5) INSEE. Rapport d’enquête « Cadre de Vie et Sécurité » 2019. 13e édition ; pages 179-183
(6) Alice Debauche, Amandine Lebugle, Elizabeth Brown, Tania Lejbowicz, Magali Mazuy, Amélie Charruault, Justine Dupuis, Sylvie
Cromer et Christelle Hamel. Enquête Violences et Rapports de Genre (VIRAGE). 2017. Document de travail 229
(7) Belle Brown Judith et al. Dépistage de la violence faite aux femmes, épreuve de validation d’un instrument de mesure français.
Canadian Family Physician. 2001 [cité le 18 janvier 2021] vol 47 : 988-995, disponible sur
https://www.cfp.ca/content/cfp/47/5/988.full.pdf
(8) PR LAZIMI Gilles. Les violences faites aux femmes en médecine générale. Congrès de médecine générale. 2014 ; Paris, France.
Disponible sur http://presentations.congresmg.fr/presentations-2014/vendredi/01-Lazimi.pdf
(9) Candy Guiguet-Auclair, Baptiste Boyer, Keltoume Djabour, Mehdi Ninert, Estelle Verneret-Bord, Françoise Vendittelli, Anne
Debost-Legrand. Validation de la version française d’un outil de dépistage des violences conjugales faites aux femmes, le WAST
(woman abuse screening tool). BEH. 02/02/2021 ; numéro 2 : 21 pages. ISSN : 1953-8030
(10) Dr LINASSIER Aude. Application du questionnaire WAST en France dans le dépistage des violences conjugales en médecine
ambulatoire [thèse] Faculté de médecine de l’université de Poitiers. 19 septembre 2017
(11) Dr PICATTO Claire. Ressenti des médecins généralistes lors du dépistage des violences conjugales faites aux femmes [thèse]
Faculté de médecine de l’université de Marseille. 17 juin 2020
(12) Institut national de santé publique du Québec. Répertoire d’outils soutenant l’identification précoce de la violence conjugale.
Janvier 2010

2. Objectifs de la recherche
Objectif principal
Évaluer les paramètres classiques d’un nouveau questionnaire de dépistage des violences
conjugales (sensibilité, spécificité, VPP VPN et courbe ROC)
Objectifs secondaires
Récolter les paramètres de temps de réponse, et « d’aise » quant aux réponses aux questions

3. Population concernée
41 a. critères d’inclusion : être un homme ou une femme majeure (âge > 18ans)
b. critères de non-inclusion : incapacité à répondre aux questions (majeur protégé… /
patient(e) qui ne serait pas libre de son jugement (consultation en présence d’une
tierce personne)

4. Méthode d’observation ou d’investigation retenue


Etude cas-témoins multicentrique
Les "cas" sont des patients connus pour être victimes de violences conjugales, pris en charge au sein de
l'unité médico-judiciaire du CHU de Nîmes, et des CIDFF des Alpes Maritimes et du Gard.
Les "témoins" seront issus de la population générale, et recrutés sur la base du volontariat au sein de
différents cabinets médicaux du Gars et des Alpes Maritimes, pour être issus du même terrain que la
population "cas".
La population cible étant la population générale.

• Un questionnaire, identique pour les cas et les témoins, sera diffusé aux sujets participants, en format
papier ou en ligne.

Un document de prise en charge des violences conjugales sera mis à disposition des médecins et des
patients participants

• Le but étant de réaliser une mesure quantitative comparative des réponses de l’enquête (questionnaire)

• Il y aura un appariement entre les témoins et les cas sur les critères du sexe et de l’âge.

5. Origine et nature des données recueillies. Justification du recours à des données nominatives le
cas échéant
Pas de données nominatives retenues.
Les données récoltées sont :
- Les réponses au questionnaire (voir annexe)
- Des données non identifiantes telles que : âge, statut marital, profession, lieu de vie.
6. Mode de circulation des données
Questionnaires papiers (distribués dans la salle d’attente et questionnaires en ligne (lien tramis
par papier)
Protection des données : formulaire RGPD rempli (méthode MR 003), les données (anonymes
seront conservées sous clé dans le laboratoire de médecine générale de Nice.

7. Durée et modalités d’organisation de la recherche


La durée de l’étude sera 6 mois. Cette durée correspondra au temps nécessaire au recueil et à la saisie des
données, à l’analyse statistique et à la rédaction du rapport.

Début d’étude : Conformément à la réglementation, l’étude sera soumise à l’approbation de la CNIL par la
DRCI du CHU de Nîmes.
L’étude ne pourra démarrer qu’après obtention de l’autorisation de la CNIL.
Une lettre d’information et consentement (non jugée strictement nécessaire par la DRCI du CHU de Nimes)
a été adressé aux patients et patientes leur présentant les objectifs de l’étude et leurs droits et leur
signalant qu’en absence d’opposition expresse de leur part, les données les concernant seront utilisées à
des fins de recherche.

Calendrier
Soumission du protocole aux autorités réglementaires : janvier 2021
Début
42 des inclusions : juillet 2022
Fin des inclusions : EN COURS
Fin des suivis : EN COURS

8. Méthode d’analyse des données


A rédiger avec le méthodologiste.
Mais après discussion avec statisticiens et médecin agréé en santé publique associé au département de
médecine générale de Nice :
- Obtention via un tableau de contingences de l'odd ratio, de la sensibilité, de la spécificité et des valeurs
prédictives positive et négatives du questionnaire.

- Modélisation d'une courbe ROC possible

- Utilisation du test de Chi2 et du test de Student pour la comparaison des caractéristiques de nos
populations, en fonction de la nature de la variable utlisée

9. Justification du nombre de sujets


D’après la littérature, la proportion des violences conjugales est d’environ 1% en population générale
(femmes et hommes confondus).
Avec un odd ratio proche de 0 (0.01), une proportion de témoins exposés à 1%, un risque alpha de
1ère espèce à 5% et une puissance a 80%, le nombre de sujets nécessaires est de 505 sujets dans le groupe
cas (il nous faudrait 1010 témoins, si on prend 1 cas pour 2 témoins)

* https://biostatgv.sentiweb.fr/?module=etudes/sujets#

III - PIECES A JOINDRE :

a) cahier d’observation et/ou questionnaire(s)

b) note d’information

IV - Bibliographie

43
ANALYSE D’IMPACT RELATIVE
À LA PROTECTION DES
DONNÉES
1. ÉTUDE DU CONTEXTE

1 . 1 Vue d'ensemble

Présentation du(des) traitement(s) considéré(s)

Description du traitement Thèse d’exercice de médecine générale : évaluation d’un nouveau


(nature, portée, contexte) questionnaire de dépistage des violences conjugales
Finalités du traitement Apporter un nouvel outil de dépistage aux médecins généralistes
Enjeux du traitement Plus dépister de violences conjugales pour mieux les prendre en
charge
Responsable du traitement Unniversité de montpellier, unité médico-judiciaire de Nîmes
Sous-traitant(s)

1 . 2 Données, processus et supports

Description des données, destinataires et durées de conservation

Données Destinataires Durées de conservation


Réponses informatisées et non- Dossier médical des patients, 15 ans
informatisées des patients au sujet ROUBAUD Estelle, AGHNATIOS
des violences conjugales, auto- Matthieu, archives du DUMG
questionnaire *

Sexe, âge, profession, statut Dossier médical des patients, 15 ans


marital des patients, lieu de vie ; ROUBAUD Estelle, AGHNATIOS
réponses au auto-questionnaire * Matthieu, archives du DUMG

* Données traitées de façon anonyme sans possibilité d’identifier les personnes concernées. Ces donnéées ne
sont pas des données à caractère personnel au sens du RGPD.

Description des processus et supports

Processus Description détaillée du processus Supports des données concernées


Auto-questionnaire rempli sur L’auto-questionnaire est donné par Papier
format papier les secretaires ou le médecin dans la
salle d’attente, la réponse sera
collectée ensuite par le médecin
Auto-questionnaire rempli sur Remplissage d’un quesitonnaire sur Informatisé
le logiciel Limesurvey logiciel informatisé

44
[insérer un schéma des flux de données et la description détaillée des processus mis en œuvre]

Pour les données papier :


La secrétaire médicale ou le médecin donne le papier du questionnaire au/à la patient(e) → la/le patient(e) le
remplit → le médecin récupère le papier à l’entrée de la consultation

Pour les données informatisées :


Le/la patient(e) récupère le lien informatisé du questionnaire → remplit le questionnaire → enregistrement des
données de façon informatisée

45
2. ETUDE DES PRINCIPES FONDAMENTAUX

2.1 Évaluation des mesures garantissant la proportionnalit é


et la nécessité du traitement

Explication et justification des finalités

Finalités Légitimité
Étudier les paramètres d’un nouveau La finalité de collecte aux fins de recherche est
questionnaire de dépistage des violences déterminée, explicite et légitime.
conjugales (en termes de sensibilité et de
spécificité)
Déterminer le temps et l’ »aise » quant à la Dans le but futur d’utiliser ce nouveau questionnaire
réponse au questionnaire de dépistage en médecine générale, avoir une idée de
son temps de réalisation et de l’aise avec laquelle les
patients le perçoivent est un atout supplémentaire à
son utilisation potentielle en vie réelle

Explication et justification du fondement

Critères de licéité Applicable Justification


La personne concernée a consenti au traitement de ses oui Lettre de consentement obligatoire
données à caractère personnel pour une ou plusieurs dans le cadre de cette étude
finalités spécifiques
Le traitement est nécessaire à l'exécution d'un contrat Non
auquel la personne concernée est partie ou à
l'exécution de mesures précontractuelles prises à la
demande de celle- ci
Le traitement est nécessaire au respect d'une obligation Non
légale à laquelle le responsable du traitement est
soumis
Le traitement est nécessaire à la sauvegarde des Non
intérêts vitaux de la personne concernée ou d'une autre
personne physique
Le traitement est nécessaire à l'exécution d'une mission Non
d'intérêt public ou relevant de l'exercice de l'autorité
publique dont est investi le responsable du traitement
Le traitement est nécessaire aux fins des intérêts Non
légitimes poursuivis par le responsable du traitement ou
par un tiers, à moins que ne prévalent les intérêts ou les
libertés et droits fondamentaux de la personne
concernée qui exigent une protection des données à
caractère personnel, notamment lorsque la personne
concernée est un enfant

Explication et justification de la minimisation des données

Détail des données Catégories Justification du besoin et Mesures de


traitées de la pertinence des minimisation
données

46
Réponses au Vie personnelle Donnée justifiée par le Seules les données
questionnaire 1 critère de jugement strictement nécessaires
principal de l’étude au bon déroulement de
l’étude sont collectées
Age, sexe, profession, Identité, vie personnelle Donnée permettant de Seules les données
statut marital, lieu de savoir si la population de strictement nécessaires
vie du patient et de nos patients est au bon déroulement de
son éventuel conjoint representative de la l’étude sont collectées
population
Temps de reponse au Autre Donnée justifiée par Seules les données
questionnaire l’objectif secondaire de strictement nécessaires
l’étude au bon déroulement de
l’étude sont collectées
Perception de facilité Autre Donnée justifiée par Seules les données
de réponse par le l’objectif secondaire de strictement nécessaires
patient l’étude au bon déroulement de
l’étude sont collectées

Explication et justification de la qualité des données

Mesures pour la qualité des données Justification


Seules les données directement transmises par la
personne concernée sont traitées
Les patients/es peuvent modifier leurs données Modification dans le dossier medical par le médecin
indirectement identifiantes à tout moment traitant, par mail comme indiqué sur le document de
(réponses aux questions, âge, statut marital, consentement
sexe….).

Explication et justification des durées de conservation

Types de données Durée de Justification de la durée Mécanisme de suppression


conservation de conservation à la fin de la conservation
Données courantes Les données sont Durée légale de Automatique, selon le
conservées tant que conservation des logiciel medical du
la personne données médicales d’un practicien
concernée n’en patient
demande pas la
suppression. Pour
un professionnel de
santé exerçant en
liberal, il n’y a pas de
limite quant à la
durée de
conservation des
données médicales.
Données archivées 15ans Durée conseillée par le Automatique
Comité d’Éthique et de
Recherche de
Montpellier
Traces fonctionnelles
Journaux techniques (logs)

47
Évaluation des mesures

Mesures garantissant la proportionnalité Acceptable / Mesures correctives


et la nécessité du traitement améliorable ?
Finalités : déterminées, explicites et Acceptable
légitimes
Fondement : licéité du traitement, Acceptable
interdiction du détournement de finalité
Minimisation des données : adéquates, Acceptable
pertinentes et limitées
Qualité des données : exactes et tenues Améliorable Nécessité d’un suivi post reccueil des
à jour données, toute donnée médiale change au
cours du temps
Durées de conservation : limitées Acceptable

2.2 Évaluation des mesures prot ectrices des droit s des personnes des
personnes concernées

Détermination et description des mesures pour l’information des personnes

Si le traitement bénéficie d’une exemption au droit d’information, prévue par l’article 32 de la Loi informatique
et libertés et les articles 12, 13 et 14 du RGPD :

Dispense d’information des personnes concernées Justification


Non

Dans le cas contraire :

Mesures pour le droit à l’information Modalités de mise en Justification des modalités ou de


œuvre l’impossibilité de leur mise en
œuvre
Présentation des conditions Expliqué dans la lettre de Conformément à la démarche
d’utilisation/confidentialité consentement distribuée éthique , consentement libre et
Possibilité d’accéder aux conditions en début d’étude éclairé
d’utilisation/confidentialité
Conditions lisibles et compréhensibles
Existence de clauses spécifiques au
dispositif
Présentation détaillée des finalités des
traitements de données (objectifs précis,
croisements de données s’il y a lieu, etc.)
Présentation détaillée des données
personnelles collectées
Présentation des éventuels accès à des Non concerné
identifiants de l’appareil, en précisant si
ces identifiants sont communiqués à des
tiers
Présentation des droits de la personne Expliqué dans la lettre Conformément à la démarche
concernée (retrait du consentement, d’information et éthique ; consentement libre et
suppression de données, etc.) consentemet distribuée en éclairé
Information sur le mode de stockage début d’étude
sécurisé des données, notamment en cas
d’externalisation
Modalités de contact de l'entreprise
(identité et coordonnées) pour les

48
questions de confidentialité
Le cas échéant, information de la
personne concernée de tout changement
concernant les données collectées, les
finalités, les clauses de confidentialité
Dans le cas de transmission de données à des tiers : NON CONCERNÉ
- présentation détaillée des finalités Non
de transmission à des tiers
- présentation détaillée des données Non
personnelles transmises
- indication de l'identité des Non
entreprises tierces

Détermination et description des mesures pour le recueil du consentement (si la licéité repose sur le
consentement)

Mesures pour le recueil du consentement Modalités de mise en Justification des modalités ou de


œuvre l’impossibilité de leur mise en
œuvre
Consentement exprès à l’inscription Oui Oral et écrit
Consentement segmenté par catégorie de Non Pas concerné
données ou types de traitement
Consentement exprès avant le partage de Non Non concerné
données avec des tiers
Consentement présenté de manière Oui Traduction prévue en langue
compréhensible et adapté à la personne arabe
cible (notamment pour les enfants)
Recueil du consentement des parents Non Non inclus dans l’étude
pour les mineurs de moins de 13 ans
Pour une nouvelle personne, mise en Oui Oral et écrit à chaque inclusion
œuvre d’un nouveau recueil de de patient
consentement
Après une longue période sans utilisation, Non Receuil des données en une seule
demande à la personne concernée de séance
réaffirmer son consentement
Si l’utilisateur a consenti au traitement de Non applicable Consentement lors de la
données particulières (par ex. sa consultation
localisation), l’interface signale clairement
que ce traitement a lieu (icône, voyant
lumineux)
Si l’utilisateur change de contrat, les Oui Suivi du dossier medical
paramètres liés à son consentement sont
maintenus
Détermination et description des mesures pour les droits d’accès et à la portabilité

Si le traitement bénéficie d’une exemption au droit d’accès, prévue par les articles 39 et 41 de la loi
informatique et libertés et les articles 15 et 20 du RGPD :

Exemption du droit d’accès Justification Modalités de réponse aux


personnes concernées

Dans le cas contraire :

Mesures pour le droit d’accès Données internes Données externes Justification

49
Possibilité d’accéder à Oui Oui Accès aux données via
l’ensemble des données demande auprès de
personnelles de l’utilisateur, l’investigateur ; accès
via les interfaces courantes libre au dossier médical
Possibilité de consulter, de Oui Oui (droit du patient)
manière sécurisée, les traces
d’utilisation liées à la personne
concernée
Possibilité de télécharger une Oui Oui
archive de l’ensemble des
données à caractère personnel
liées à la personne concernée

Enfin, quand le droit à la portabilité est applicable au traitement prévu par l'article 20 du RGPD :

Mesures pour le droit à la Données internes Données externes Justification


portabilité
Possibilité de récupérer, sous Non Non Données traitées
une forme aisément spécifiques à l’étude, pas
réutilisable, les données réutilisables par un tiers.
personnelles qui ont été
fournies par la personne
concernée, afin de pouvoir les
transférer à un service tiers

Détermination et description des mesures pour les droits de rectification et d’effacement

Si le traitement bénéficie d’une exemption au droit de rectification et d’effacement, prévue par l’article 41 de
la loi informatique et libertés et l’article 17 du RGPD :

Exemption des droits de rectification et Justification Modalités de réponse aux


d’effacement personnes concernées
Pas d’exemption

Dans le cas contraire :

Mesures pour les droits de Données internes Données externes Justification


rectification et d’effacement
Possibilité de rectifier les Oui Oui L’investigateur peut
données personnelles modifier les données sur
demande de la personne
concernée, comme
expliqué dans la lettre de
consentement
Possibilité de supprimer les Oui Oui L’investigateur peut
données personnelles effacer les données sur
demande de la personne
concernée
Indication des données Non concerné Non concerné Pas de données
personnelles qui seront conservées en cas de
conservées malgré tout demande de suppression
(contraintes techniques,
obligations légales, etc.)
Mise en œuvre du droit à Non concerné Non concerné Population non incluse
l’oubli pour les mineurs dans l’étude
Indications claires et étapes n. a. n. a.

50
simples pour effacer les
données avant de mettre
l’appareil au rebut
Conseils fournis pour remise à n. a. n. a. n. a.
zéro en cas de vente de
l’appareil
Possibilité d'effacer les n. a. n. a. n. a.
données en cas de vol de
l’appareil

Détermination et description des mesures pour les droits de limitation du traitement et d’opposition

Si le traitement bénéficie d’une exemption au droit de limitation et d’opposition, prévue par l’article 38 de la loi
informatique et libertés ou l’article 21 du RGPD :

Exemption des droits de limitation et Justification Modalités de réponse aux


d’opposition personnes concernées
Pas d’exemption

Dans le cas contraire :

Mesures pour les droits de Données internes Données externes Justification


limitation et d’opposition
Existence de paramètres « Vie Non concerné
privée »
Invitation à changer les Non concerné
paramètres par défaut
Paramètres « Vie privée » Non concerné Reponses aux
accessibles pendant questionnaires
l’inscription conservées par le
médecin dans le dossier
medical (informatisé ou
non), tenu
Paramètres « Vie privée » Non concerné
accessibles après l’inscription
Existence d’un dispositif de Non concerné
contrôle parental pour les
enfants de moins de 13 ans
Conformité en matière de Non concerné
traçage (Cookies, Publicité,
etc.)
Exclusion des enfants de moins Non concerné
de 13 ans des traitements de
profilage automatisé
Exclusion effective de Oui Selon procédé éthique,
traitement des données de expliqué dans la lettre de
l’utilisateur en cas de retrait du consentement
consentement

Détermination et description des mesures pour la sous-traitance

Nom du sous-traitant Finalité Périmètre Référence du Conformité art.


contrat 28 du RGPD a
n. a. n. a. n. a. n. a. n. a.

51
a. Un contrat de sous-traitance doit être conclu avec chacun des sous-traitants, précisant l’ensemble des éléments prévus
à l’art. 28 du RGPD : durée, périmètre, finalité, des instructions de traitement documentées, l’autorisation préalable en cas
de recours à un sous-traitant, mise à disposition de toute documentation apportant la preuve du respect du RGPD,
notification immédiate de toute violation de données, etc.

Détermination et description des mesures pour le transfert de données en dehors de l’Union européenne

Données France UE Pays reconnu Autre pays Justification et encadrement


adéquat par (clauses contractuelles
l’UE types, règles internes)
n. a. n. a. n. a. n. a. n. a. n. a.

Évaluation des mesures

Mesures protectrices des droits des Acceptable / Mesures correctives


personnes concernées améliorable ?
Information des personnes concernées Acceptable
(traitement loyal et transparent)
Recueil du consentement Acceptable
Exercice des droits d’accès et à la Acceptable
portabilité
Exercice des droits de rectification et Acceptable
d’effacement
Exercice des droits de limitation du Acceptable
traitement et d’opposition
Sous-traitance : identifiée et n. a.
contractualisée
Transferts : respect des obligations en n. a.
matière de transfert de données en
dehors de l’Union européenne

3. ETUDE DES RISQUES LI ES A LA SECURITE DES DONNEES

3.1 Évaluation des mesures

Description et évaluation des mesures contribuant à traiter des risques liés à la sécurité des données

Mesures portant Modalités de mise en œuvre ou Acceptable / Mesures correctives


spécifiquement sur les justification sinon améliorable ?
données du traitement
Chiffrement Pas de chiffrement
Anonymisation Données du patient récoltées de
manière anonyme par le médecin
Identité du médecin non demandée ;
si elle est connue, elle ne sera pas
reportée dans les documents
Cloisonnement des
données (par rapport au Données stockées sur une clé USB
reste du système externe dédiée et protégée
d’information)
Contrôle des accès Protection par un mot de passe de 8
logiques caractère minimum avec au moins :
- Une majuscule

52
- Un chiffre
- Un caractère spécial
Seul l’investigateur a connaissance de
ce mot de passe
Traçabilité Journal de bord fait pour une
(journalisation) question de bonne organisation ;
conservation 15ans , protection du
fichier par mot de passe
Contrôle d’intégrité Report des informations de façon
manuelle, relecture humaine
Stockage redondant des données (
ordinateur portable et clé USB )
Archivage Stockage des données tant que les
personnes concernées n’en
demandent pas la suppression. Durée
de conservation de 15ans apres la
récolte des données
Sécurité des documents Documents papiers conservés sous
papier clé et détruits à l’issue du délai de
15ans

Description et évaluation des mesures générales de sécurité

Mesures générales de Modalités de mise en œuvre ou Acceptable / Mesures correctives


sécurité du système justification sinon améliorable ?
dans lequel le traitement
est mis en œuvre
Sécurité de l’exploitation Non concerné
Lutte contre les logiciels Antivirus sur les ordinateurs de
malveillants chaque intervenant, habitués a
utiliser et stocker des données
sensibles (CHU de Nîmes, médecins
généralistes)
Gestion des postes de Verouillage automatique de
travail l’ordinateur au bout d’un certain
temps d’inactivité
Sécurité des sites web Conformément à la loi RGPD
Sauvegardes Sauvegardes stockées sur disque dur
protégé par un mot de passe
Sauvegarde automatique du
document de traitement de texte
toutes les 5 minutes et copie de
secours systématiquement générée.
Maintenance Maintenance cyclique prévue par le
CHU et les médecins généralistes
Pas de maintenance prévue pour les
appareils de l’investigateur
Sécurité des canaux Connexion internet uniquement à la
informatiques (réseaux) box fibre du domicile de
l’investigateur, ou sur le réseau privé
du CHU
Surveillance Pas de réseau local
Contrôle d’accès Pas de réseau local
physique
Sécurité des matériels Ordinateur et disque dur dans un

53
bureau sous clé au domicile de
l’investigateur
Éloignement des sources Pas de risque de sinistres
de risques environnementaux.
Protection contre les Domicile avec détecteur de fumées,
sources de risques non multiprises avec paratonnerre
humaines intégré.

Description et évaluation des mesures organisationnelles (gouvernance)

Mesures Modalités de mise en œuvre ou Acceptable / Mesures correctives


organisationnelles justification sinon améliorable ?
(gouvernance)
Organisation Un DPO est désigné à l’inniversité de Acceptable
montpellier
Politique (gestion des Charte informatique traitant de la Acceptable
règles) protection des données et de la
bonne utilisation des moyens
informatiques
Gestion des risques Réalisation d’une analyse d’impact Acceptable
Gestion des projets Pas de test préabable des dispositifs Acceptable
sur des données fictives ; non
applicable ici
Gestion des incidents et Le DPO est contacté dès qu’un Acceptable
des violations de incident et ou une violation de
données données est connue
Gestion des personnels Respect du secret professionnel Acceptable
sensibilisation des nouveaux entrants
à la protection des données à
caractère personnel
Relations avec les tiers Non concerné Acceptable
Supervision Pas de contrôle de l’effectivité et de Améliorable
l’adéqation des mesures touchant à la
vie privée

3.2 Appréciation des risques : les att eint es pot entielles à la vie privée

Analyse et estimation des risques

Risque Principales Principales Principaux Principales Gravité Vraisemblance


sources de menaces impacts mesures
risque potentiels réduisant la
gravité et la
vraisemblance
Accès Attaquant Récupération Récupération Pare feu et anti Importante Limitée
illégitime à des fichiers de données virus.
des données conservés non Protection des
sur identifiantes données par
ordinateur. des mot de passe.
Consultation participants Minimisation
des réponses des
papier par manipulations
personne Traçabilité des
non accès
impliquée
dans la

54
recherche
Modification Attaquant, Altération Atteinte Contrôle Limitée Importante
non désirée médecin, des données potentielle à d’accès
de données étudiant- l’intégrité logique.
chercheur des données, Mise sous clef
risque de l’ordinateur,
majoré de du disque dur
biais, externe et des
modification documents
des résultats papier
Enregistrement
fréquent des
données dans
différents
fichiers
Disparition Attaquant Suppression Perte des Contrôle Limitée Limitée
de données Sinitre des données, données d’accès
Médecin détérioration avec risque logique.
Etudiant- des d’apparition Sauvegarde sur
chercheur stockages, d’un biais disque dur
dégradation (diminution dédié.
d’un de la qualité Redondance
matériel de l’étude) des stockages

Évaluation des risques

Risque Acceptable / améliorable Mesures Gravité Vraisemblance


correctives résiduelle résiduelle
Accès illégitime à Acceptable n. a. Importante Limitée
des données
Modification non Améliorable Rappel aux Limitée Limitée
désirée de données différents
imédecins
intervenants de
faire attention et
d’être
systématique
dans la saisie des
données
Disparition de Améliorable Création de Limitée Limitée
données copies des
données
stockées dans le
département du
DUMG

4 VALIDATION DU PIA

4.1 Préparation des éléments utiles à la validation

Élaboration de la synthèse relative à la conformité au [RGPD] des mesures permettant de respecter les
principes fondamentaux

MESURES PERMETTANT DE RESPECTER LES PRINCIPES FONDAMENTAUX ÉVALUATION a


Mesures garantissant la proportionnalité et la nécessité du traitement

55
Finalités : déterminées, explicites et légitimes Satisfaisant
Fondement : licéité du traitement, interdiction du détournement de finalité Satisfaisant
Minimisation des données : adéquates, pertinentes et limitées Satisfaisant
Qualité des données : exactes et tenues à jour Satisfaisant
Durées de conservation : limitées Satisfaisant
Mesures protectrices des droits des personnes des personnes concernées
Information des personnes concernées (traitement loyal et transparent) Satisfaisant
Recueil du consentement Satisfaisant
Exercice des droits d’accès et à la portabilité Satisfaisant
Exercice des droits de rectification et d’effacement Satisfaisant
Exercice des droits de limitation du traitement et d’opposition Satisfaisant
Sous-traitance : identifiée et contractualisée Non applicable
Transferts : respect des obligations en matière de transfert de données en dehors de Non applicable
l’Union européenne
a. Non applicable, insatisfaisant, amélioration prévue, ou satisfaisant

Élaboration de la synthèse relative à la conformité aux bonnes pratiques des mesures des mesures contribuant
à traiter les risques liés à la sécurité des données

MESURES CONTRIBUANT À TRAITER LES RISQUES LIÉS À LA SÉCURITÉ DES DONNÉES ÉVALUATION a
Mesures portant spécifiquement sur les données du traitement
Chiffrement Satisfaisant
Anonymisation Satisfaisant
Cloisonnement des données (par rapport au reste du système d’information) Satisfaisant
Contrôle des accès logiques des utilisateurs Satisfaisant
Traçabilité (journalisation) Satisfaisant
Contrôle d’intégrité Satisfaisant
Archivage Satisfaisant
Sécurité des documents papier Satisfaisant
Mesures générales de sécurité du système dans lequel le traitement est mis en œuvre
Sécurité de l’exploitation Satisfaisant
Lutte contre les logiciels malveillants Satisfaisant
Gestion des postes de travail Satisfaisant
Sécurité des sites web Satisfaisant
Sauvegardes Satisfaisant
Maintenance Satisfaisant
Sécurité des canaux informatiques (réseaux) Satisfaisant
Surveillance Insatisfaisant
Contrôle d’accès physique Satisfaisant
Sécurité des matériels Satisfaisant
Éloignement des sources de risques Satisfaisant
Protection contre les sources de risques non humaines Satisfaisant
Mesures organisationnelles (gouvernance)
Organisation Satisfaisant
Politique (gestion des règles) Satisfaisant
Gestion des risques Satisfaisant
Gestion des projets Satisfaisant
Gestion des incidents et des violations de données Satisfaisant
Gestion des personnels Satisfaisant
Relations avec les tiers Non applicable
Supervision Insatisfaisant

a. Non applicable, insatisfaisant, amélioration prévue, ou satisfaisant

56
Et si cela ne concerne pas que les autres…
Toute violence, quelle qu’elle soit : n’est pas normale
est punie par la loi
et n’est surtout pas de votre faute.

Vous devez savoir que vous n’êtes pas seul(e) face à ce problème, et que, même si on
ne le fait pas tout de suite, toute démarche peut se faire quand vous vous sentirez
prêt(e) (le délai de prescription pour un dépôt de plainte démarre à la fin des violences
et est de 6 ans pour un délit et 20ans pour un crime (viol))

Votre médecin, votre kiné, votre sage-femme, votre infirmière, le pharmacien de votre
ville et tellement d’autres professionnels de santé peuvent être habilités à en discuter
avec vous, sans jugement, et sans en divulguer aucun mot à aucune autre personne,
car ils sont tenus au secret professionnel.

Définition des violences conjugales


Les violences conjugales englobent tout acte d’ordre verbal, psychologique, physique, sexuel,
économiques, spirituelles… perpétué à quelqu’un par son conjoint/partenaire intime/mari
actuel ou passé

D’apres les statistiques résumées sur le site du gouvernement via l’Observatoire Nationale des
Violences envers les Femmes (1) et le rapport ENVEFF (2), ces violences concernent TOUTES les
catégories socio-professionnelles sans exclusion, toutes les professions, les cultures, les religions, les
âges. Mais sont cependant plus fréquentes chez les personnes entre 20 et 30ans, les femmes enceintes
et les catégories socio-professionnelles basses.

Distinguer la violence du conflit conjugal


Dans les violences conjugales, la relation est inégalitaire, asymétrique ; il s'exerce un pouvoir de
domination qui enfreint le respect dû au partenaire à travers des agressions répétées. L’accumulation
de faits, de gestes, de paroles en apparence sans gravité peut constituer des comportements violents.
Le conflit met en opposition 2 partenaires qui se reconnaissent comme 2 interlocuteurs, 2 semblables.
Si violence et conflit peuvent prendre des formes identiques, que ce soient des agressions verbales ou
physiques, la violence est univoque : une même personne subit toujours les coups et cède toujours lors
des altercations.

La roue des violences


La violence conjugale relève d'une dynamique au sein du couple et s'accompagne d'une prise de
contrôle progressive d’un des partenaires sur l'autre, qui installe la victime dans un sentiment de peur
et d'impuissance. Le caractère insidieux de cette prise de contrôle la rend difficile à percevoir, même
par l'extérieur. Elle se manifeste par une lente escalade, et un cycle en quatre phases qui se répète et
s’accentue avec le temps. Les phases sont au début assez longues, mais peuvent être de plus en plus
rapides. Selon la phase dans laquelle se situe la victime, il peut être plus ou moins difficile de déceler la
violence.

57
Repérer les signes d’alerte
Dans notre étude, nous proposons un dépistage systématique. Un autre type de dépistage, le
dépistage ciblé ou sur points d’appel et plus facile et largement acceptable. Il convient d’être
particulièrement attentif :
- Facteurs de risque, facteurs aggravants : Antécédent de violences familiales dans l'enfance (victime ou
spectateur), séparation récente, grossesse, isolement social, âge jeune (20-30ans)
- Plaintes vagues et inexpliquées
- Symptômes physiques chroniques inexpliqués, souvent multiples : douleurs (pelviennes, lombaires,
abdominales, céphalées), asthénie
- Comportement : consultations médicales fréquentes, retard à consulter, oublis de rendez-vous,
problème d'observance (traitement, conseils), incohérence dans le récit
- Signes psychiques : dépression, état de stress post traumatique, anxiété, troubles du sommeil, idées
suicidaires, tentatives de suicide, addictions, troubles du comportement alimentaire
- Signes physiques (les moins fréquents paradoxalement) : blessures/ traumatismes
inexpliquées/répétés, douleurs chroniques, asthénie, maladie chronique déséquilibrée
- Santé sexuelle et reproductive : grossesses non désirées, IVG / IST répétées, dyspareunies, fausse
couche, métrorragie, manque de soins prénataux
- Liés au partenaire : trop attentionné, intrusif, agressif ; ou au contraire inconnu
- Liés aux enfants : rupture dans le comportement, repli sur soi ou hyperactivité, régression des
acquisitions ou Maturité précoce, troubles alimentaires, troubles du sommeil, douleurs répétées,
rupture scolaire, actes délictueux /mise en péril de soi

58
Agir ! Oui ! Mais comment ?
Sachez notre rôle en tant que médecin généraliste est très important dans la prise en charge des
violences conjugales, nous sommes le maillon central qui va être le lien entre le/la patient(e), les
assistants sociaux, le reste de la famille s’il y a, les forces de l’ordre, les unités médico-judiciaire…

Sur le plan médical :


- Les conseils à donner
• Avoir un lieu sûr où se rendre en cas d’aggravation de la situation (voisin, amis, famille…),
établir un code avec eux si besoin
• Connaitre les numéros d’urgence : 15, 17, 18, 115, 119… et les apprendre à vos enfants
• Garder de l’argent, un sac de vêtements, vos papiers d’identité en lieu sûr
• Se préparer à agir vite en cas d’aggravation de la situation

- La rédaction du certificat médical de coups et blessures


• Non indispensable pour porter plainte. Il sera de toute façon réalisé par l’équipe médico-
judiciaire si la victime porte plainte
• Des exemples de certificat sont disponibles sur le site du Conseil de l’Ordre national des
médecins
• L’ITT (Incapacité Totale de Travail) PEUT figurer sur le certificat. Il faut savoir que quel que
soit l’ITT, les violences conjugales sont un délit.
L’ITT sera de toutes façons revue par le médecin qui sera réquisitionné par l’unité
judiciaire en charge du dossier de plainte.
• Même sans ITT, les violences sont punissables

- Et si la victime ne veut pas porter plainte


Elle n’est pas obligée de la faire dans l’immédiat. Il faut se sentir prêt(e), car cela apportera
nécessairement un changement dans ses habitudes de vie donc il ne faut pas brusquer les choses.
Il faut savoir et faire savoir qu’il y a des délais de prescription (voir plus bas), des mesures
d’éviction du domicile ou d’éloignement de l’auteur des crimes, une ordonnance de
protection peut être demandée et mise en place par le juge aux affaires familiales (durée de 6
mois avec prolongation possible sous certaines conditions).
L'ordonnance de protection peut comprendre : l'éviction ou l’éloignement du conjoint du domicile et de la
victime, l'interdiction pour l'auteur de détenir une arme, la fixation des modalités de l'exercice de l'autorité
parentale, une aide matérielle et une aide juridictionnelle provisoire pour la victime, l'interdiction de sortie du
territoire pour les mineurs... Elle est valable 6 mois

- Et après ?
Ne pas rester seul.
Où aller ? Savoir que la modification de la LOI n°2020-936 du 30 juillet 2020 visant à protéger les
victimes de violences conjugales atteste que le propriétaire du logement commun revient à la
personne qui n’est pas victime de violences

Sur le plan social :


Travail en réseau : orientation vers des psychologues, assistantes sociales de secteur, centres de
protection maternelle et infantile (PMI), centres de planification et d’éducation familiale (CPEF),
maisons départementales des solidarités (MDS), centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP),
associations de patients locales…

59
Sur le plan juridique :
L’enjeu est de faire condamner l’auteur(e) des violences.

Les violences conjugales, quel que soit l’ITT (Incapacité Totale de Travail) sont considérées au vu de la
loi comme un délit et passent donc au tribunal correctionnel sur le plan pénal. Si les violences ont
entraîné une mutilation ou une infirmité permanente elles sont alors considérées comme un crime (la
peine encourue est un emprisonnement de 15ans).

Le délai de prescription fait que la victime n’est pas obligée de porter plainte de suite. Le délai de
prescription, pour des faits dits continus comme sont les violences conjugales, est de 6 ans après leur
fin. Il est de 20ans en cas de viol (considéré comme un crime).
Pour les victimes mineures au moment des faits, ce délai est compté à partir de la majorité de la
victime

En 1er = signalement ou dépôt de plainte


→soit au procureur de la république par courrier
→ soit en se rendant au commissariat de police/gendarmerie
Une enquête va être menée, et transmise au procureur de la république.
Puis le procureur qualifie l’infraction et décide d’un classement sans suites (si les éléments de preuve
sont insuffisants, mais l’affaire n’est pas clause pour autant), d’une poursuite (condamnation par un
tribunal), de mesures alternatives aux poursuites (rappel à la loi, sursis à poursuites, médiation
pénale, convocation par un délégué du procureur de la république…

A tout moment, le juge aux affaires familiales peut être saisi pour délivrer une ordonnance de
protection. Elle a une durée de 6 mois mais peut être renouvelée sous certaines conditions.

Sources :
1. https://arretonslesviolences.gouv.fr/les-lettres-de-l-observatoire-national-des-violences-faites-aux-
femmes
2. https://www.senat.fr/rap/r04-229/r04-2291.html
3. Site https://declicviolence.fr/
4. Sites du conseil général et départemental de tous les départements d’Occitanie et PACA
5. https://arretonslesviolences.gouv.fr/associations-de-lutte-contre-les-violences-sexistes-et-
sexuelles/associations

60
ANNUAIRE
Au niveau national :
- 103 centres répartis dans tous les départements de France : les CIDFF (Centres d'Information
sur les Droits des Femmes et des Familles) - https://fncidff.info/
- Association France Victimes : regroupe 130 associations en France ou outre-mer ; aide envers
toute victime quelle qu’elle soit. https://france-victimes.fr ; téléphone 116006 ouvert 7j/7 de 9
à 19h ou mail victimes@france-victimes.fr
- Hébergements d'urgence :
 Mis à disposition par la mairie, appel du 115, la liste des hébergements d'urgence est disponible
sur le site www.sosfemmes.com
 Les policiers et gendarmes peuvent orienter les victimes de violences vers des hôtels en dehors
des heures d’ouverture des services sociaux (nuit et week-end) via des bons de nuitée.
 Il existe des centres d’hébergement spécifiques pour les femmes victimes de violences,
répondant à des conditions de sécurité strictes, proposant un suivi social et un accompagnement
spécifique sur les violences conjugales.
 Formulaire de demande de logement social en ligne (www.demande-logement-social.gouv.fr) ou
demande auprès d'un guichet enregistreur (les bailleurs sociaux ou, le cas échéant, les
collectivités territoriales). Les logements sociaux sont attribués sous conditions de ressources et
de séjour régulier en France. Les personnes mariées, vivant en concubinage ou liées par un PACS,
justifiant de violences au sein du couple, sont prioritaires à l’accès à un logement social.
Toutes les demandes d’hébergement passent par le SIAO (système intégré d’accueil et
d’orientation). Le SIAO peut être saisi par le travailleur social accompagnant habituellement la
victime ou par celui du 115
- Numéro d’écoute et de proposition d’aide :
 3919 : Violences Femmes Info - 7j/7 : du lundi au vendredi 9h à 22h – samedi et dimanche 9h à
18h – appel anonyme et gratuit
 08 842 846 37 : Numéro National d’aide aux victimes ; 7j/7 de 9 à 21h
 06.50.179.179 – Association Léa Solidarité Femmes - 7j/7 : de 9h à 22h - Permanence d’écoute
téléphonique anonyme et confidentielle
 Infos Migrants : 01 53 26 52 82 - ligne téléphonique spécialisée sur le droit des étrangers
 114 pour les personnes malvoyantes ou malentendantes
- Signalement anonyme et gratuit sur internet via le site : https://www.service-public.fr/cmi
- Et pour les auteurs… 08 019 019 11 – Numéro d’écoute pour prévenir les violences - Ne Frappez Pas
7j/7 - 9h à 19h – appel gratuit

Dans le département des Alpes Maritimes (06) :


- CHU Archet 2 à Nice :
 Numéro Urgences Violences faites aux femmes au CHU de l’Archet à Nice : 04.92.03.63.95 - 24h/24 et
7j/7
 Secrétariat Violences faites aux femmes : 04.92.03.60.92/93 – du Lundi au vendredi : 9h00 – 17h00
 Mail : sf-femmesviolences@chu-nice.fr
- CIDFF des Alpes-Maritimes, 2, rue Guiglia 06000 Nice
Tél. 04 93 71 55 69 - Fax. 04 93 71 55 69 - alpesmaritimes.cidff.info
- Accueil femmes solidarité, 21 rue DABRAY " Le Gascogne B " 06000 NICE
TEL : 04 93 52 17 81 FAX: 04 93 82 10 75 E-mail : accueilfemmesbattues@hotmail.com
Accueil sans Rendez vous : Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi de 9h à 15h 30
- Association HARJES (aide aux victimes), téléphone 04 92 60 78 00 ou 04 92 60 78 01
- Association MONTJOYE, 6 Avenue Edith Cavell 06000 NICE - 04 92 00 24 50 - siege@montjoye.org
- Planning familial 06, 25 rue d’Italie 06000 Nice - 04 92 09 17 26
Tous les lundis de 15h à 18h; les mercredis de 14h à 17h et les 1er et 3e vendredi du mois 14h30 - 17h30.
Permanences à la Maison de Santé de La Trinité : jeudi sur rendez-vous de 9h à 17h; vendredi sans rendez-vous de
9h à 13h

61
- Association Parcours de Femmes, zone Industrielle avenue Du Centre, 06150 Cannes 04 93 47 72 49 ou
04 93 48 03 56 ou 04 93 48 79 29 assoparcoursdefemmes@free.fr
- Centres médicaux-sociaux pour l’accueil des femmes victimes de violences :
 Antibes, Résidence "Le Rond Point" B 3, avenue du Grand Cavalier
Ouverture au public sur rendez-vous De 9h à 12h30 et Et de 13h30 à 17 heures
04 89 04 52 30
 Cagnes-sur-Mer : 53, avenue du Val Fleuri - Ouverture au public sur rendez-vous de 9h à 12h30 et de
13h30 à 17h - 04 89 04 32 00
 Cannes-Est : 11, boulevard Oxford - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de 13h30 à 17h -
04 89 04 34 30
 Grasse : 12, boulevard Carnot - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de 13h30 à 17h - 04
89 04 36 20
 Le Cannet : Les Dryades, 53 Bd. de la République - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de
13h30 à 17h - 04 89 04 33 10
 Nice - L'Ariane : Le Petit Palais 1, Square Constantin de Châteauneuf - Ouverture au public sur rendez-
vous de 9 à 12h30 et de 13h30 à 17h 04 89 04 51 50
 Les Vallées : 180, avenue Porte des Alpes 06670 Plan-du-Var - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à
12h30 et de 13h30 à 17h 04 89 04 32 70
 Menton : 4, rue Victor Hugo - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de 13h30 à 17h - 04
89 04 30 20
 Nice Centre : 37, avenue Maréchal Foch - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de 13h30
à 17h 04 89 04 36 60
 Nice – Cessole : 144, bd de Cessole - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de 13h30 à 17h
- 04 89 04 50 50
 Nice-Lyautey : 21, boulevard Maréchal Lyautey - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de
13h30 à 17h 04 89 04 38 30
 Nice-Magnan : 173-175 rue de France (entrée rue Gardon) - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à
12h30 et de 13h30 à 17h - 04 89 04 37 80
 Nice-Ouest : 27, boulevard Paul Montel, Nice-Leader - Bâtiment Ariane - 4e étage - Ouverture au public
sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de 13h30 à 17h 04 89 04 31 20
 Nice-Port : "Le Castel Richelmi" 46, boulevard de Riquier - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à
12h30 et de 13h30 à 17h 04 89 04 37 20
 Saint-Laurent-du-Var : 341 avenue Général Leclerc - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et
de 13h30 à 17h - 04 89 04 30 90
 Vallauris : "Le Suffren", 5, rue du Docteur Sénès - Ouverture au public sur rendez-vous de 9 à 12h30 et de
13h30 à 17h 04 89 04 35 80
- Centres de Protection Maternelle et Infantile
Rdv en ligne sur https://www.departement06.fr/covid19-mesures-du-departement/continuite-de-
service-des-centres-medico-sociaux-msd-pmi-cegidd-et-mdph-35294.html
 Antibes : Centre Les Continents, Rue des Lits Militaires - 04 89 05 51 90
 Beausoleil : 7, avenue Maréchal Foch - 04 89 04 53 50
 Cagnes-sur-Mer - Centre le Marengo, 13 allée des Bugadières - 04 89 04 32 40
 Cagnes-sur-Mer - Centre le Val Fleuri, 53, avenue du Val Fleuri - 04 89 04 31 80
 Carros : 33 rue des Selves - 04 89 04 31 70
 Drap : La Condamine Bât.Les Mimosas, 25 avenue Virgile Barel - 04 93 91 21 41
 Grasse : 12, boulevard Carnot - 04 89 04 36 50
 La Trinité : Centre La Forge Lieu-dit La Forge, 11 bd du Général de Gaulle Place des amis de la liberté - 04
89 04 39 85
 Le Cannet : 53 boulevard de la République - 04 89 04 33 40
 Mandelieu-la-Napoule : Centre Les Nymphéas 390 avenue Marcel Pagnol - 04 89 04 34 90
 Menton : Centre de Menton - Maison du Département 4, rue Victor Hugo - 04 89 04 30 40
 Nice - Centre Castel Richelmi : 46 bis boulevard de Riquier - 04 89 04 37 50
 Nice - Centre L’Ariane Le Petit Palais, 1 square Constantin de Châteauneuf - 04 89 04 51 75
 Nice - Centre Sainte-Hélène : 172 avenue de la Californie - 04 89 04 38 10
 Nice - Le Lyautey : 21 avenue Maréchal Lyautey - 04 89 04 38 90
 Nice centre : 37 avenue Maréchal Foch - 04 89 04 37 00
 Nice Cessole : 144 boulevard Cessole - 04 89 04 51 00
 Nice ouest : 27 boulevard Paul Montel, Nice Leader Bâtiment Ariane 4e étage - 04 89 04 23 60
 Plan-du-Var - Les Vallées : 180, avenue Porte des Alpes - 04 89 04 32 80

62
 Puget-Théniers : Place de l’Eglise - 04 89 04 32 80
 Roquebillière : 30 avenue Corniglion Molinier - 04 89 04 32 80
 Saint-André-de-la-Roche : Centre l'Adriana Résidence Lou Ghet 15 boulevard du 8 mai 1945
04 89 04 39 85
 Saint-Laurent-du-Var : Centre Les Laurentins 52 boulevard Louis Roux - 04 89 04 32 20
 Vallauris : Centre Les Oliviers 1 rue du Docteur Sénès - 04 89 04 39 30
 Vence : Centre Les Baous, 134, av. du Colonel Méyère - 04 89 04 32 35

Dans le département des Bouches du Rhone (13) :


- AFOR SAINT JOSEPH, Hébergement d'urgence de jour : Accueil des femmes enceintes + enfants<3ans
73 rue Emmanuel ALLARD, 13011 Marseille - 04 91 18 11 40
- Amicale du Nid, Association d'aide aux victimes de violences conjugales et liées à la prostitution
60 Bv Baille, 13006 Marseille - 04 91 29 77 00 ; 06 75 24 09 61
Lundi, mardi, vendredi de 9h à 12h, jeudi de 14h à 17h
- AVAD - Aide Victimes Actes Délinquants, Services judiciaires
13 Boulevard de la Corderie, 13007 Marseille - 04 96 11 68 80
- CIDFF 13 – Marseille, Association d'aide aux victimes de violences conjugales (informations sur les droits…)
1, rue de Forbin, 13003 Marseille - 04 96 11 07 99 - lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00
ou
34 rue Baussenque, 13002 Marseille - 04 91 91 29 59 ; le vendredi de 9h à 12h
ou
4 rue Gimon, 13011 Marseille - 04 91 35 06 07 ; les 2e et 4e lundis de 14h-17h
ou
216 bv Henri Barnier, 13016 Marseille - 04 91 46 04 39 ; le mardi de 9h à 12h
ou
53 résidence Frais Vallon Bat N, 13013 Marseille - 04 91 66 79 35 ; Jeudis de 14h à 17h hors période scolaire
ou
159 bd Henri Barnier bat P1, 13015 Marseille - 04 91 51 31 76 ; Les 1e et 3e vendredis de 9h à 12h
ou
36 bis, rue de la pinède, 13011 Marseille - 04 91 35 27 92 ; Les jeudis impairs de 9h à 12h
ou
28 avenue de la Martheline, 13009 Marseille - 04 91 40 10 06 ; les 2e jeudis de 9h à 12h
ou
221 avenue de la capellette, 13010 Marseille - 04 91 76 66 01 ; les 1e et 3e lundis de 14h à 17h
- CIDFF 13 - Permanence à Aix en Provence, Association d'aide aux victimes de violences conjugales
Quartier Jasde Bouyffan, 2 rue Raoul Follereau, bat Iris, 13090 Aix en provence - 04 42 20 90 32
Sur rdv mardi 9h-12h ou Bd du Maréchal Juin, 13090 Aix en Provence - 04 42 59 19 73 Sur rdv mardi 13h à 16h.
- CIDFF 13 - Permanence à Arles
16 rue président John Fitzgerald, 13200 Arles - 04 90 52 20 61
1e et 3e lundi du mois 14h à 17h
ou 12, Boulevard Emile Zola Espace Chiavary, 13200 Arles - 04 90 93 47 76
Lundi au vendredi de 9h00 - 12h00 et 14h00 - 17h00
- CIDFF 13 - Permanence à Chateaurenard le 3e vendredi du mois 14h-16h
Rue Roland irisan, 13230 Chateaurenard - 04 90 93 47 76
- CIDFF 13 - Permanence à Orgon, 1e mardi du mois 14h-16h
Place de la liberté , 13230 Orgon - 04 90 93 47 76
- CIDFF 13 - Permanence à Port St Louis, les 1e et 3e lundi du mois 14h à 17h
4 rue jean rouget, 13230 Port saint Louis - 04 42 86 37 97
- CIDFF 13 - Permanence à St Martin de Crau, le 3e mercredi du mois 14h-17h
Avenue César bernardon, 13200 Saint Martin de Crau - 04 90 47 17 29
- CIDFF 13 - Permanence à St Remy de Provence, le 1er lundi du mois de 9-12h
14 Bv gambetta, 13230 Saint remy de provence, 04 90 92 49 08
- CIDFF 13 - Permanence à Tarascon, le 2e lundi du mois 14-17h
Avenue pierre semard, 13230 Tarascon - 04 90 91 02 96
- L'ABRI maternelle, Hébergement d'urgence de jour : accueil femme et enfants
75 boulevard de la blancarde , 13004 Marseille - 04 95 08 08 80
- LA CHAUMIERE, hébergement d'urgence de jour, femmes enceintes avec enfants
5 rue hector Berlioz, 13640 La roque-d'anthéron - 04 42 50 47 01

63
- LA DRAILLE, Hébergement d'urgence de jour
13 marché des capuins/ 38 rue du musée , 13001 Marseille - 04 91 54 40 42
- Le mouvement du nid, accueil des personnes concernées par la prostitution
18 place de la visitation, 83000 Toulon - 04 94 92 29 80
- LE RELAIS DE SAINT DONAT, hébergement d'urgence de jour
9 bis chemin de saint Donat, 13100 Aix en Provence - 04 42 23 49 63
- SOS Femmes 13
10, avenue du Prado, 13006 Marseille - 04 91 24 61 50
lundi au samedi 8h-22h / Jours feriés 10h-20h sauf le 1e janvier, 1e mai, 25 décembre.
- Unité médico judicaire (UMJ) Aix en provence
CH Aix en provence - Avenue des tamaris, 13100 Aix en Provence
- Unité médico judicaire (UMJ) Marseille
264 rue saint Pierre, 13000 Marseille - 04 91 38 63 85
- Unité médico judicaire (UMJ) Timone ; Hôpital de la Timone - Bv Testanière, 13005 Marseille

Services destinés aux enfants


- Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP)
2 blvd goudard , 13005 Marseille - 04 88 86 81 09

Dans le département du Var (83) :


- Centre d’Information sur les droits des femmes et des familles du Var (CIDFF), permanences dans tout
le Var
Siège : 42, avenue des Iles d’or, 83400 Hyères - 04 94 65 82 84 - site : www.var.cidff.info
Courriel : directioncidff.var@orange.fr
- Planning familial varois, 24, Rue Victor Clappier 83000 TOULON - 04 22 14 54 25
- Association d’Aide aux Victimes d’Infractions du Var (AAVIV), permanences dans tout le Var
Siège : 146, avenue du Maréchal Foch - 04 98 46 00 80 - Site : www.aaviv.fr
Courriel : contact@aaviv.fr
- Association Le Cap - violences sexistes et sexuelles au travail et dans la vie privée, lieu d’accueil,
d’écoute et d’orientation : Draguignan, Brignoles Fréjus et téléconsultations
Siège : 57, boulevard Bernard De Trans, 83300 Draguignan - 06 15 97 29 88
Site: www.harcelement-france.com - Courriel : direction.lecap@laposte.net
- Association En Chemin - accueil de jour pour les femmes victimes de violences au sein du couple et
deux permanences à Cuers et à Toulon ; toute l’année, du lundi au vendredi de 9h30 à 16h30
6 rue du rempart 83400 HYERES, Téléphone 07 69 61 25 61 Courriel : laclairiere@en-chemin.org
- Association Femmes d’aujourd’hui, lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation de 9h00 à 12h30 et de
13h30 à 17h00 - 66, boulevard de Strasbourg, 83000 Toulon - 04 94 22 17 82 et 06 98 12 68 58
Courriel : femmesdaujourdhui@wanadoo.fr
- Accompagnatrice sociale de 8h00 à 12h30 et de 13h00 à 17h30 concernant la prostitution et traite des
êtres humains (dispositif national), 10 rue des Chevaliers de Malte, 06100 NICE - 04 93 52 42 52
Site internet : www.acse-alc.org/fr - Courriel : p.hauvuy@association-alc.org
- Association Varoise pour le respect de l’enfance (AVRE), ouvert de 9h00 à 20h30
241, mail de la Planquette, rue Marie Mauron, 83130 La Garde - 04 94 08 00 90 et 06 15 79 15 39
Courriel : avre.marie.bruneau@orange.fr
- Suivi thérapeutique et social des auteurs ; Association Vivre En Famille (AVEF), ouvert de 9h00 à 12h00 et
de 14h00 à 18h00 au 24, rue Beaussier, 83500 LA SEYNE SUR MER - 04 94 06 67 34
Site: www.vivre-en-famille.com Courriel : vivre-en-famille@wanadoo.fr et secretariatavef@orange.fr
- Intervenantes sociales en gendarmerie (permanences téléphoniques ou sur place, avec ou sans rendez-vous)
 Compagnie de Gassin - Route départementale 98A - 83580 Gassin - 06 19 13 60 85
 Gendarmerie de Brignoles - 1 Avenue Jean Moulin - 83170 Brignoles - 06 21 22 09 30
 Compagnie de Draguignan : 04 94 65 82 84
 Commissariat central de Toulon - 1 rue du commissaire Morandin à Toulon - 04 98 03 54 15

Dans le département du Vaucluse (84) :


- AMAV Vaucluse (Association de Médiation et d’Aide aux Victimes), permanences à Avignon et ses
alentours, L'isle-sur-la-sorgue, Pertuis, Bollène, Valréas, Cavaille, APT, Sorgues, Saint-didier, Carpentras,

64
Aubignan, Bédoin, Malaucène, Orange...
Pour prendre rendez vous : 04 90 86 15 30 - siège au 110 rue Aimé Autrand à Avignon
Mail : amav84@wanadoo.fr
- CIDFF du Vaucluse ; 2 place Alexandre Farnèse, immeuble le Vinci - 2ème étage 84000 Avignon
Tél. 04 90 86 41 00 Fax. 04 90 86 41 00 vaucluse.cidff.info
- Association Rhéso, accompagne des personnes en situation d’isolement ou de fragilité sociale,
économique et de santé, ayant besoin d’un accompagnement ponctuel ou dans la durée
55, rue Alfred Michel 84200 Carpentras - 04 90 60 36 84 contact@rheso.fr
- Association LFVA (Les femmes de Voix et d'Action)
17 ter impasse Pignotte 84000 Avignon - Mail : assolfva@gmail.com - 07 58 09 12 83 www.lfva.fr
Accueil téléphonique le lundi de 9h00 à 16h00 ; rendez-vous personnalisés d’écoute du mardi au jeudi.

Dans le département des Alpes de Haute Provence (04) :


- ADAV- AHP - Association d'aide aux victimes de violences conjugales
Rue des tanneurs, 04100 Manosque - 04 92 72 77 39
- Atelier des ormeaux l'oustaou - Hébergement d'urgence de jour, association d’aide aux victimes de
violences conjugales, centre hébergement et de réinsertion sociale CHRS
6 rue d'Aubette, 04100 Manosque - 04 92 87 71 42
- CIDFF 04 - Digne les bains, Association d'aide aux victimes de violences conjugales
18 rue Aubin, 04000 Digne les bains - 04 92 36 08 48
Lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
- CIDFF 04 – Manosque, Association d'aide aux victimes de violences conjugales
16, Bv Casimir Pelloutier, 04100 Manosque - 04 92 74 59 17
Lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
- La Meyronette, Hébergement d'urgence de jour tenu par des sœurs avec intervention ponctuelle de
professionnels (CMP, CIDFF)
46 avenue françois Cuzin, 04000 Digne les bains - 04 92 36 04 94
- AMAV (Association de Médiation et d'Aide aux Victimes), siège au 110 rue Aimé Autrand à Avignon
mail : amav04@orange.fr - 06 88 19 77 47

Services destinés aux enfants


- Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) , Pole Solidarités Service de l'Aide Sociale à
l'Enfance - Place des récollets , 04000 Digne les bains 04 92 30 07 07
- Centre d'Action Médico-Sociale précoce (CAMPS)
CH Site Romieu, 04100 Digne les bains - 04 92 30 15 25
- Centres médico-psychologique Infantile (CMPI)
359 avenue frédéric mistrak, 04100 Manosque - 04 92 72 60 46
- L'Equipe de Soins Spécialisés Autour des Interactions Précoces (ESSAIP)
238 rue rené char, 04100 Manosque - 04 92 75 09 86

Dans le département des Hautes-Alpes (05) :


Services destinés aux enfants
- Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP)
Hôtel du Département - Place Saitn Arnoux CS 66005, 05008 Gap - 04 92 40 39 21
- Centre communal d'action sociale, école du prorel, 55 avenue René Froger, 05100 Briancon
- CIDFF 05 – Gap
24 avenue jean jaures, 05000 Gap - 04 92 5533 98
- Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP)
Parc "Agroforest" - 5, rue des Silos - CS 16002, 05010 Gap - 04 92 22 22 30
Lundi au jeudi de 09h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30, et vendredi sur RDV.
- Maison de la justice et du droit
23 av. de la république, 05100 Briançon - 04 92 57 75 05
- Maison de services au public (hébergement d’urgence de jour)
Place Dongois, 05200 Embrun ou 8A, place de l'Eglise. , 05300 Laragne

65
- MEDIAVIC 05, association aide victimes et médiation judiciaire
Maison Pommier - Impasse des jardins. , 05000 Gap – 04 92 52 67 66
- Relais services publics
Maison du prieuré, 05600 Guillestre ou Rue de Vallouise , 05120 Argentière
- Tribunal de grande instance (TGI) , du Lundi au vendredi 8h30-12h et 13h30-17h
Place Saint Arnoux , 05007 Gap - 04 92 40 70 00

Dans le département du Gard (30) :


- Commissariat pour dépôt de plainte : Hôtel de police 245 avenue Pierre Gamel 30000 Nîmes ; 04 66 27
31 76 ; intervenante sociale Mme FIORE Elise 04 66 27 31 89 ou 06 34 30 12 58
- Barreau de Nimes : 16 rue Régale, 30000 Nimes - 04 66 36 25 25
- CIDFF:
 20 rue de Verdun 30000 Nîmes ; 04 66 38 10 70 ; rendez-vous les lundi mercredi jeudi de 13h30 à 17h et le mardi
de 9 à 12h (hébergement d'urgence 3 jours)
Numéro d’urgence pour être reçue avec leurs enfants ; 7j/7 de 8 à 20h : 06 81 22 13 29
 Permanence à Aigues Mortes sur RDV : Point d'Accès au Droit 1 bld Gambetta, 30220 Aigues Mortes - 04 66 80
63 43
 Permanence à Aimargues sur RDV : CCAS, 5 place du 8 Mai 1945, 30470 Aimargues - 04 66 38 10 70
 Permanence à Alès sur RDV : Maison de l'emploi, 11 bis rue Pasteur , 30100 Alès - 04 66 38 10 70
Accueil de jour, 8 rue Romain Rolland , 30100 Alès - 06 45 26 99 14
 Permanence à Anduze sur RDV : 3 rue Rabaud St Etienne, 30140 Anduze - 04 66 38 10 70
 Permanence à Bagnols sur Cèze sur RDV : Maison de la Justice et du Droit, 41 rue Marc Sangrier, 30200 Bagnols
sur Cèze - 04 66 39 65 15
 Permanence au Vigan sur RDV : Centre Intercommunal d'Action Sociale 13bis avenue Emmanuel d’Alzon, 30120
Le Vigan - 04 66 38 10 70
 Permanence à Roquemaure sur RDV : Point de Justice et de Droit, rue Jean Baptiste Fabre, 30150 Roquemaure -
06 45 26 99 14
 Permanence à Saint Gilles sur RDV : Centre Social et culturel " La Croisée" 36 bis rue Emile Gazelles, 30800 Saint
Gilles - 04 66 38 10 70
 Permanence à Saint Jean du Gard sur RDV : Lieu ressources Ricochets , 30270 Saint Jean du Gard - 04 66 38 10 70
 Permanence à Sommières sur RDV : Centre Social Calade, 1 rue de la Poterie , 30250 Sommières - 04 66 93 20 20
 Permanence à Vauvert sur RDV : Maison de la Justice et du Droit , 30600 Vauvert - 04 66 88 88 40
 Site internet www.cidff30.fr
- Cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) : Direction de la Petite Enfance, de l'Enfance et
de la Famille - "Alerte enfance Gard" 10 rue Villeperdrix , 30913 Nimes - 0810 800 030
- AGAVIP (Association Gardoise d'Aide aux Victimes d'Infractions Pénales) - information juridique, prise en
charge sociale et psychologique ; 1 rue Raymond Marc ; sur rdv du lundi au vendredi ; 04 66 29 26 25 ou
04 66 29 18 38
- VIA FEMINA FAMA (association pour accueil et écoute) : Maison des Professions Libérales et de santé ;
Parc Georges Besse ; 85 allé Norbert Winner 30 9000 Nîmes ; viafeminafama@gmail.com ; permanence
téléphonique 24h/24 au 09 51 10 87 28
- Association française des centres de consultation conjugale : 04 66 29 40 65
- La CLEDE : accueil de jour du lundi au vendredi de 9 à 17h ; 8 rue Romain Rolland 30100 Ales ; 04 66 86
01 43 ou 04 66 52 22 68 ou 06 45 26 99 14
- CEMAFOR à Ales : 04 34 13 96 11 ou 06 44 94 67 04 ou contact@cemafor-mediation.org
- Intervenante sociale du commissariat de police de Ales : Anne REILHAN 06 25 77 66 92
- INTERAIDE, permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9 à 17h au 04 67 81 08 20 ;
vigan.interaide@wanadoo.fr

66
- Association Ricochets à Anduze ; permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9 à 17h au 04 66 24
12 77 ou ricochetsanduze@orange.fr
- Réseau Riposte ; accueil de jour au gymnase Georges Ville – 399 rue de l’Elysée à Pont Saint Esprit ; 2,
rue Juiverie, 30200 Bagnols-sur-Cèze
- 04 66 89 65 98 ; 07 76 01 48 85 ou numéro d’écoute 06 09 17 09 42. Anonyme et gratuit
Permanence psychologique au 06 70 74 74 09
- Intervenante sociale en gendarmerie sur la moitié sud du département du Gard, basée à Vauvert 06 19
29 39 36
- Maisons des adolescents : 34 ter Rue Florian , 30900 Nimes - 04 66 05 23 46
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h
- Tribunal de Grande Instance (TGI) d’Ales : Palais de Justice : 3 place Henri Barbusse , 30107 Ales - 04 66
56 22 50
- TGI de Nimes : Boulevard des Arènes , 30031 Nimes - 04 66 76 47 00
- Unité Médico-Judiciaire (UMJ) Médecine Légale et d'aide aux victimes du Centre Hospitalo-Universitaire
Carémeau, Place du Pr. Robert Debré, 30029 Nimes - 04 34 03 46 02 Secrétariat (de 8h30 à 12h30 et de
13h30 à 17h00)

Et plus globalement dans le Gard : http://aidesauxfemmes.gard.fr/que-faire-et-qui-peut-maider/

Dans le département de l’Hérault (34):


- Association Via Voltaire, Structure pour les hommes violents et/ou victimes : 1, rue Voltaire , 34000 Montpellier - 04 67
60 84 80 + Tél. points écoute du territoire : 04 67 56 02 69 ou 04 67 60 84 80 - Du lundi au vendredi, sur RDV
- Association NUAGES : association de protection des victimes de viol, conjugal ou non ; https://nuage-violences-
sexuelles.fr/ ; nuage.asso@gmail.com
- CIDFF 34
 Montpellier siège : 2 rue de la Vieille, 34000 Montpellier - 04 67 72 00 24
 Permanence Agde : Rue de la Solidarité - Espace Mirabel, 34300 Agde - 04 67 35 83 60 - Sur RDV
 Permanence Béziers : 2 boulevard Ernest Perréal , 34500 Béziers - 04 67 35 79 72 – sur rdv
OU 34 rue Etienne Dolet , 34500 Béziers - 04 67 28 52 80 ou 06 81 26 80 00
 Permanence Murviel les Béziers : 9 rue Edouard Bonnafé, 34490 Murviel les Béziers - 06 81 26 63 59 - Sur RDV le 2e et
4e vendredi du mois 13h30-16h30
 Permanence Carnon : Pôle des solidarités CCAS - Rue du Levant, Port de Carnon, 34280 Carnon – Mauguio - 04 67 50
80 81 – sur rdv
 Permanence Palavas : CCAS - Avenue de l'Etang du Grec , 34250 Palavas - 04 67 07 73 12 - Sur RDV le 3e mardi du
mois 14h-17h.
 Permanence La Grande Motte : Rés. La Garrigue, Allée André Malraux, 34280 La Grande Motte - 04 67 56 71 15 – sur
rdv
 Permanence Mauguio : Mairie - Place Jules Ferry, 34130 Mauguio - 04 67 29 05 00 - Sur RDV le 2e vendredi du mois
9h-12h.
 Permanence Lattes : 615 Avenue de Montpellier, 34970 Lattes - 04 67 22 56 23 - Sur RDV le 2e et 4e jeudi du mois 9h-
11h
 Permanence Castries : 50 avenue de la gare, 34160 Castries - 04 67 16 24 42 – sur rdv
 Permanence Cessenon sur Orb : Ancienne bibliothèque Municipale - 5 avenue Raoul Bayou , 34460 Cessenon sur Orb
- 06 81 26 80 00 – sur rdv
 Permanence Bedarieux : 88 Route de Clermont , 34600 Bedarieux - Médiation familiale : 06 81 26 63 59 - Violences
conjugales: 04 67 72 00 24 – sur rdv
 Permanence Clermont Herault : 25 rue Victor Hugo, 34800 Clermont l'Hérault - 04 67 72 00 24 – sur rdv
OU Place Auguste Ginouves , 34800 Clermont l'Hérault - 04 67 88 87 18 – sur rdv
 Permanence Gignac : Place Auguste Ducornot , 34150 Gignac - 04 67 57 01 70 – sur rdv
 Permanence Lodeve : 7 place de l'Hôtel de ville, 34700 Lodeve - Médiation familiale: 06 81 26 80 00, sur RDV le 1e et
3e mardi du mois 9h-12h et 13h30-16h30 - Violences conjugales: 06 62 64 37 04, sur RDV le mardi 13h30-16h30.
 Permanence Ganges : Av du Mont Aigoual , 34190 Ganges - Permanences juridiques: 04 67 82 14 00 - Violences
conjugales: 04 67 72 00 24 – sur rdv
 Permanence Gigean : 13 rue de la République , 34770 Gigean - 04 67 46 64 64 – sur rdv

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 Permanence Vendargues : CCAS - Place de la Mairie, 34740 Vendargues - 04 67 70 64 11 - Sur RDV le 1e et 3e jeudi du
mois 9h-11h.
 Permanence Lunel : 1 rue des Caladons , 34400 Lunel, 04 67 83 61 54 - Médiation familiale: : sur RDV le 1e, 3e et 4e lundi
du mois / le 2e, 3e et 4e jeudi du mois 14h-17h et le 2e et 4e mercredi du mois 8h30-11h30. Violences conjugales: sur RDV le 1e et
3e jeudi du mois 14h-17h (psychologue) / le 1e et 4e lundi du mois 14h-17h (juriste)
 Permanence Perols : Mairie Annexe- rue Georges Barnoyer , 34470 Perols - 04 67 50 76 42 - Sur RDV le 1e et 3e mardi
du mois 9h30-11h30
 Permanence Pignan : CCAS - Allée des Acacias , 34570 Pignan - 04 67 47 70 11 - Sur RDV le 2e et 4e mardi du mois
14h-17h.
 Permanence Roujan : 35 avenue de Pézenas, 34320 Roujan - 04 67 24 50 80 - Sur RDV le 2e et 4e lundi du mois 9h-
12h.
 Permanence Frontignan : 12 Avenue Jean-Moulin , 34110 Frontignan - 04 67 18 50 03 – sur rdv
 Permanence Sete : CCAS - 220 avenue du Maréchal Juin , 34200 Sète - 04 67 51 65 00 - Sur RDV le 2e vendredi du
mois 9h30-12h
OU CCAS - 639 blvd Mendes France , 34200 Sète - 04 67 51 28 79 - Conseil conjugal et familial: sur RDV le 2e et4e
jeudi du mois 13h30-16h30. Permanence juridique: sur RDV le 2e et 4e vendredi du mois 13h30-16h30.
- Conseil départemental- Service Observatoire Départemental de l’Enfance en Danger (SODED) : Hôtel du
Département, 1000 rue d’Alco, 34087 Montpellier Cedex 4 - 04 67 67 65 62 (Montpellier) ou 04 67 67 48 51 (Béziers)
- AMAC (ateliers Multiformes D'aide A La Creativite), service destiné aux enfants : Maison de la Parentalité, 34
rue Etienne Dolet, 34500 Béziers - 06 18 01 75 30
- FNSF CCAS : 27 rue des Avelaniers , 34080 Montpellier - 04 67 58 07 03 ; hébergement d’urgence de jour – centre
Elisabeth Bouissonade
- France victime 34 : 04 67 60 61 78 - Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
- Intervenante sociale auprès du commissariat de Montpellier : 06 74 94 49 73
- Maison des adolescents (MDA 34) de Béziers Ouest : 92 av. Jean Constans, 34500 Béziers - 04 67 76 94 85
MDA 34 de Montpellier : 9 Rue de la République , 34000 Montpellier - 04 67 92 99 18 – sans rdv
- Maison des avocats Montpellier : 14 Rue Marcel de Serres , 34000 Montpellier - 04 67 61 72 60
- Ordre des avocats de Béziers : Palais de justice - Place de la Révolution , 34500 Béziers - 04 67 28 14 84
- Service de Médecine Légale : Hôpital Lapeyronie 371 Av. du Doyen Gaston Giraud, 34090 Montpellier - 04 67 33 85
86 ou 04 67 33 04 06 - Sur RDV, uniquement sur réquisition judiciaire
- Tribunal de grande instance – Béziers : 93 avenue du Président Wilson, 34500 Béziers - 04 30 17 34 00
- Tribunal de grande instance – Montpellier : Place Pierre Flotte , 34040 Montpellier Cedex 1 - 04 67 12 60 00

Numéros spécifiques en cas de mariage forcé


• Planning familial : 04 67 64 62 19
• Numéro spécifique : 06 23 42 38 72
• Service d'accueil, d'écoute et d'accompagnement (SAO) : 04 67 12 80 16

Demandes sociales de droits communs


• Assistant(e) social(e) pour les familles : 04 67 67 67 67
• Association CORUS : 04 67 58 14 00 - Pour les personnes isolées sans domicile fixe

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SERMENT

 En présence des Maîtres de cette école, de mes chers condisciples


et devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au nom de
l’Etre suprême, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité
dans l’exercice de la médecine.

 Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais


un salaire au-dessus de mon travail.

 Admis (e) dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas
ce qui s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés,
et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs, ni à favoriser
le crime.

 Respectueux (se) et reconnaissant (e) envers mes Maîtres, je


rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.

 Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes


promesses. Que je sois couvert (e) d’opprobre et méprisé (e) de mes
confrères si j’y manque.

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Mots clés : Violences conjugales. Questionnaire de dépistage. Médecins généralistes,
médecine légale, pratique courante

Contexte : La question des violences conjugales est un sujet tabou en France mais qui fait
malheureusement partie de l’actualité. Plusieurs études montrent que les violences conjugales
sont des faits fréquents qui touchent toutes les catégories de la population. Pourtant le médecin
généraliste a beaucoup de difficultés à dépister les victimes de ces violences et n’a que peu de
choix concernant d’éventuels questionnaires de dépistage valides et reproductibles. Le
questionnaire WAST est le seul questionnaire validé en France mais est encore peu connu et
considéré par les médecins qui l’ont testé comme difficile à mettre en place systématiquement
dans la pratique. Nous avons donc développé un nouveau questionnaire de dépistage des
violences conjugales en médecine générale, à partir des points négatifs recensés de différents
questionnaires, et des suggestions de la part de médecins généralistes experts dans ce
domaine.
Objectif : Le but était d’étudier le comportement de ce nouveau questionnaire.
Méthodes : Nous avons réalisé en France une étude observationnelle multicentrique. Le
questionnaire a été proposé anonymement en auto-questionnaire à des patients majeurs
consultant pour violences conjugales à l’UMJ de Nîmes ou consultant pour tout motif dans
différents cabinets de médecine générale dans les régions PACA et Occitanie. L’objectif
principal est d’étudier le comportement du questionnaire entre ces deux populations. L’objectif
secondaire est d’étudier le temps de réponse au questionnaire.
Résultats : 118 patients ont participé à l’étude. 106 (89.8%) femmes et 12 (10.2%) hommes. Le
questionnaire était positif pour 43.6% des patients de médecine générale et 100% des patients
de l’UMJ. 66.2% des patients avaient déjà parlé de leurs violences à quelqu’un. Les
questionnaires ont été remplis pour 94.9% en moins de 3 minutes. Le ressenti des patients était
positif dans 73.7% des cas, mais légèrement inférieur pour les patients atteints de violences
conjugales.
Conclusion : Notre questionnaire a une bonne sensibilité, il est majoritairement bien accepté par
les patients, victimes ou non et se rempli rapidement. C’est un argument supplémentaire dans
le sens du dépistage systématique des violences conjugales. Ce test pourrait être applicable à
la pratique courante de médecine générale mais requiert une validation avec comparaison au
WAST et un plus grand retour avec un plus grand temps d’utilisation.

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Keywords: Domestic Violence, Screening surveys, General Practicien, forensic medicine ,
Current practice

Context of the study: Domestic violence is a daily occurrence in France, that sadly remains a
taboo to this day. Several studies show that domestic violence is a frequent occurrence,
affecting all communities. Despite this frequency, general practitioners struggle to identify the
victims of these abuses and lacks options when it comes to undertaking valid and reproducible
questionnaires. The Woman Abuse Screening Tool (WAST) is the only tool that was validated
for use in France, but its systematic implementation is deemed to be impractical by practitioners
and as of yet, it is still underused and considered inefficient. That is why we have developed a
new screening tool for domestic violence for general practitioners, starting with the weaknesses
identified in other tools as well as suggestions from practitioners with some experience in
screening woman abuse.
Goal of the study: Studying the efficiency of the new screening tool.
Methodology: We have realized a multicenter observation study in France. The screening tool
was offered anonymously and autonomously to adult patients reporting domestic violence at the
UMJ of Nîmes’ hospital, or with an appointment for any other motive in several general
practitioners’ office around the French regions Occitanie and PACA. The main goal was to study
the relevance of this screening tool among these two sample groups. The secondary objective
was to measure the time required to fill in the questionnaire.
Results: 118 patients have taken in the study. 106 of them were women (89.8%) and 12 of the
were men (10.2%). The questionnaire was positive for 43.6% of the general practitioners’
patients, and positive for 100% of the hospital’s patients. 66.2% of all patients had already
spoken out to someone else regarding the abuse. In 94.9% of all cases, the questionnaire was
filled in less than 3 minutes. The screening tool felt positive to 73.7% of all patients, though
slightly lower for those who were victims of domestic abuse.
Conclusion: Our screening tool has a good relevance, and is accepted by a majority of patients,
whether they are victims of domestic abuse or not, and can be filled in quickly. It constitutes an
additional asset towards the systematic screening of domestic abuse. This tool could be
implemented in common general practice, but would require a validation and comparison to the
WAST, as well as additional feedback and sampling over time.

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