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UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DE MEDECINE
KAPUTU KABAMA Osée
EPIGRAPHE
« Si tu es capable de faire mieux et que tu fais bien, cela est un échec
lamentable ».
Confucius.
ii
DEDICACES
A ma très chère mère MITEKU Eùile Ruth,
Autant de mots aussi expressifs soient-ils, ne sauraient tenir lieu d’expression de
l’immense amour et de l’affection que j’éprouve pour toi. Toi qui m’as comblé de
tendresse et d’affection tout au long de ce parcours ô combien épuisant. Toi qui
m’as soutenu et encouragé sans relâche, consolé pendant des moments
éprouvants. En ce jour mémorable, reçois ce travail en guise de ma vive
reconnaissance.
A mon très cher père Georges KAPUTU NZILA,
Ma gratitude et ma reconnaissance se portent aux nues, pour toi qui m’as
inculqué le sens de la responsabilité, de l’optimisme et de la confiance en soi
face aux épreuves de la vie. Tes conseils ont toujours guidé mes pas vers la
réussite. Ta patience qui surpassa mes épisodes de hardiesse et de faiblesse, ton
encouragement ainsi que ton soutien qui m’accompagnèrent jusqu’ici, ont été la
clé de ma réussite. Je promets de faire l’impossible pourvu que tu restes fier de
moi.
A mes frères, Consolateur Kaputu, Béni Bengi, Gilbert Kaputu, Noel Kaputu,
Israel Bengi; et mes sœurs, Merveille Kaputu, Rachel Bengi, Belle-vie Bengi,
Solange Kaputu.
Les mots ne suffiront pas pour vous exprimer ma reconnaissance. Grâce à vos
sacrifices ainsi qu’à votre soutien, j’ai su présenter ce modeste travail ce jour.
Daigne le Bon Dieu vous le rendre au centuple.
A mon amoureuse Abigaël NGALULA KAZADI,
Je t’aime fort mon trésor, et je te dédie ce travail, expression des vœux que tu
n’as cessé de formuler dans tes prières. Daigne le Tout Puissant nous accorder
une longue vie!
A vous qui lisez ce modeste travail, il vous est également dédié.
KAPUTU KABAMA Osée
iii
REMERCIEMENTS
Notre gratitude va premièrement à l’endroit de l’Eternel Dieu Tout Puissant,
créateur du ciel et de la terre, maitre de toute vie, pour le souffle de vie qu’il n’a
cessé de nous renouveler durant toutes ces années d’études: louange, gloire,
honneur et puissance te soient rendus pour l’éternité.
Nos remerciements vont particulièrement au Professeur Docteur MOKOLI
MOMEME VIEUX pour la disponibilité, qui malgré ses multiples occupations a
accepté d’assurer la direction de ce mémoire. Votre rigueur dans les petits
détails, vos corrections et vos orientations minutieuses ont permis la réalisation
de ce travail.
Nous pensons également à nos éminents Professeurs de la faculté de médecine
de l’université de Kinshasa pour leur contribution à notre formation. Notre vie
académique a été marqué par leurs qualités morales et professionnelles; qu’ils
trouvent ici notre part de gratitude.
A mes frères et sœurs: Rabbi Kahuka, Aimé Makuta, Naomie Makuta, Aida
Makuta, Coco Bokungu, qui nous ont fortement soutenu durant notre cursus
universitaire, qu’ils trouvent ici l’expression de notre affection. A ma tante, ainsi
qu’à mes grand-parents : Jeanne Mujinga affectuesement Mé Jeanne, José
Bembo et Nana Bondjeka, qu’ils trouvent ici l’expression de nos remerciements.
A nos amis et valeureux compagnons de lutte: Sam Tshibangu, Ange Mbala,
Krispin Muteba, Osée KAPUTU, James Kalunga, Sidy Luvunga, Jérémie Weliheto,
Landry Makayabo, Patient Kalala, Talitha Mbenza, Clarice Tshiela, Louange Kinja,
Gloria seya, Lodie Ngwene, Sylvain Kanyinda, Jerome Tukungu, Daive-Nicolas
Likunde, Daniel Kalala qu’ils trouvent par ces mots une marque de sympathie
pour leur soutien durant tout notre parcours académique.
Enfin, une attention particulière à tous ceux qui n’ont pas été cités nommément
mais qui, de près ou de loin, nous ont apporté leur soutien tant moral que
matériel durant tout notre cursus académique.
KAPUTU KABAMA Osée
iv
RESUME
Objectif : la presente étude vise à décrire le profil épidémiologique,
anatomoclinique, biologique et évolutif des patients suivis pour néphropathie
lupique (NL) aux CUK.
Méthodologie : il s’agit d’une étude descriptive basée sur les dossiers des
patients suivis pour NL de janvier 2010 à décembre 2020. Des moyennes, des
proportions et des fréquences ont été calculés à partir des variables d’intérêt
récoltées dans l’étude.
Résultats : au total 19 patients étaient suivis pour NL pendant la période
d’étude. Le sexe ratio était de 1/18 en faveur des femmes avec une moyenne
d’âge de 33±14ans et tous étaient de la race noire. L’HTA était retrouvée dans 46
% des cas. La clinique était dominée par la polyarthralgie, l’anémie, le syndrome
œdémateux et les érythèmes dans respectivement 84,2 %, 78,9 %, et 47,4 %. La
néphropathie se manifestait en moyenne au bout de 22,6 mois du diagnostic de
LES et la référence chez le néphrologue se faisait au bout de 2,5 mois. La
néphropathie était associée à l’hypo albuminémie (68,4 %), une protéinurie (100
%), hématurie (78,9 %), HTA (36,8 %), SN (57,9 %) et une IR (42,1 %). Le FAN
(78,9 %) et les Anti-ADNn (68,4 %) étaient les marqueurs les plus retrouvés. Les
lésions prolifératives étaient les plus fréquentes, les classes III et IV
respectivement dans 58% et 32 % des cas. Des tous les patients, 57,9 % étaient
sous l’association CTC+CYP+PQ, 57,8 % en rémission, 42,1 % avaient rechuté,
42,1 % perdus de vue, 36,8 % de schift en HD et 26,3 % de décès.
Conclusion : La NL reste une complication fréquente du LES avec une mortalité
élevée au service de Néphrologie des CUK. Une prise en charge précoce, ciblée
et adéquate est indispensable afin de réduire sa mortalité.
Mots clés : Néphropathie lupique, Lupus érythemateux systémique
EPIGRAPHE................................................................................................................i
DEDICACES...............................................................................................................ii
REMERCIEMENTS....................................................................................................iii
RESUME...................................................................................................................iv
LISTE DES ABREVIATIONS.........................................................................................v
LISTE DES FIGURES..................................................................................................vi
LISTE DES TABLEAUX..............................................................................................vii
TABLE DES MATIERES............................................................................................viii
INTRODUCTION........................................................................................................1
1. Problématique................................................................................................1
2. But..................................................................................................................2
3. Objectifs..........................................................................................................2
CHAPITRE I: GENERALITES.......................................................................................4
1. Le lupus erythemateux systemique..................................................................4
2. La nephropathie lupique..................................................................................8
3. Traitement......................................................................................................22
CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES.................................................................23
1. Lieu et durée d’étude...................................................................................23
2. Population d’étude.......................................................................................23
3. Critères d’inclusion.......................................................................................23
4. Critères d’exclusion......................................................................................23
5. Matériels non humains................................................................................23
6. Méthodes.....................................................................................................23
7. Variables d’intérêts......................................................................................24
8. Procédure.....................................................................................................25
ix
INTRODUCTION
1. Problématique
Le lupus systémique est une maladie auto-immune ubiquitaire qui revêt une
présentation polymorphe.
A l’échelle mondiale, sa répartition est hétérogène. En fonction d’un certain
nombre des facteurs génétiques, endocriniens et environnementaux, le LES
touche 0.04 à 0.2 % de la population mondiale [1].
Sa prévalence varie selon les ethnies, elle est de 30 à 40 cas pour 100.000
personnes en Europe du Nord et jusqu’à 200 cas pour 100.000 personnes dans
les populations Noires [1,2].
Aux Etats-Unis, le nombre des patients atteints de lupus dépasse 250.000, avec
un sex-ratio de 9 femmes sur 1 homme, femmes dont la tranche d’âge est
comprise entre 20 et 40 ans [2].
Une autre étude nationale exhaustive menée aux USA de 2000 à 2015 classe le
lupus au 6ème rang des causes de mortalité des patientes afro-américaines de 25
à 34 ans et au 10ème rang des causes de mortalité des patientes de 15 à 24 ans.
Durant cette période, 28.511 femmes sont décédées du fait de leur lupus aux
USA [3].
En effet, notons que cette affection systémique est à la base de plusieurs
complications graves pouvant compromettre la survie des patients ; parmi celles-
ci, il y a la néphropathie lupique qui est retrouvée dans 40 à 45 % des cas et qui
revêt une importance majeure dans le pronostic de la maladie [4].
D’ailleurs, Mok a trouvé en 2013 que les patients lupiques sans atteintes rénales
décédaient 5 fois plus que la population générale de même âge et de même
sexe. Le risque relatif de mortalité pouvait monter jusqu’à 10 en cas de
néphropathie proliférative sur la biopsie [5].
En Tunisie, Moez S a ressorti dans son étude un taux de mortalité lié au lupus de
7.5% et a identifié le syndrome néphrotique comme facteur de mauvais
pronostic [6]. Plusieurs autres pays d’Afrique tels le Cameroun, le Sénégal, le
Maroc et l’Afrique du sud ont des données locales (qui ont montré quoi ?)en
2
Etant donné cette absence des données et le rôle joué par cette atteinte dans la
mortalité due au lupus, nous nous sommes proposés de décrire le profil
épidémiologique, anatomo-clinique, biologique, et évolutif de la néphropathie
lupique des patients suivis aux Cliniques Universitaires de Kinshasa de la période
allant de janvier 2010 à décembre 2020.
2. But
Pour mener à bien cette étude, nous nous sommes fixés comme objectifs
spécifiques :
1. Décrire le profil sociodémographique des patients avec néphropathie
lupique aux CUK ;
2. Décrire les aspects cliniques, biologiques et anatomopathologiques des
patients avec néphropathie lupique aux CUK ;
3. Déterminer la prise en charge des patients suivis pour néphropathie
lupique aux CUK ;
4. Décrire l’issue de ces patients.
4
CHAPITRE I: GENERALITES
1. Le lupus erythemateux systemique
1.1. Définition
une prévalence de lupus plus forte que les sujets blancs. A contrario, les
populations noires vivant en Afrique ont une prévalence faible de la maladie.
Le lupus peut s'associer à une autre maladie auto-immune systémique (surtout
le syndrome de Gougerot-Sjögren) ou spécifique d'organes (thyroïdite, maladie
de Biermer, etc.), ou à un syndrome des anti phospholipides. Ces associations
peuvent parfois compliquer le diagnostic et surtout la prise en charge [1].
Le début d'un LES peut être progressif, marqué par l'apparition successive de
plusieurs signes cliniques, ou assez brutal, déclenché par une exposition solaire,
une grossesse, un épisode infectieux, un traumatisme psychique ou physique ou
la prise d'un médicament. Les critères de l'ACR (American College of
Rheumatology), et ceux plus récent du groupe SLICC (Systemic Lupus
International Collaborating Clinics) font désormais référence pour classer la
maladie lupique. Les critères ACR nécessitent la présence de quatre critères,
présents soit de façon simultanée soit successive, parmi onze critères (tableau
1).
6
20 ans pour que les 4 critères soient réunis [9]. Dans l’ensemble ; C'est
l'association de manifestations biologiques dans un contexte clinique évocateur
qui permettra le plus souvent de porter le diagnostic.
2. La nephropathie lupique
La néphropathie lupique (NL) est une complication majeure et fréquente du LES.
Cette complication est précoce et s’installe rapidement, puisqu’elle se développe
en quelques jours ou quelques semaines.
La NL consiste, le plus souvent en une atteinte glomérulaire ; certaines données
biologiques peuvent indiquer sa présence (hypertension artérielle récente,
protéinurie importante, hématurie associée à une leucocyturie sans infection
urinaire), mais seule une biopsie rénale permettra d’en préciser la sévérité et le
pronostic.
La fonction glomérulaire s’en trouvant donc altérée, le malade court le risque
d’une insuffisance rénale chronique [1]. On la rencontre dans 25% des cas,
cependant il n’existe pas de corrélation étroite entre la gravité de l’atteinte
rénale et celles des autres atteintes viscérales [10].
2.1. Physiopathologie
Cette affection est caractérisée par une efflorescence d’autoanticorps (auto-Ac),
l’activation du complément, et des dépôts de complexes immuns (CI). Ceux-ci
provoquent des lésions à de multiples organes : la peau, le système nerveux, les
articulations, le système cardiovasculaire, et surtout les reins [3].
Plusieurs pistes étiologiques ont été évoquées à l’origine de l’auto-immunité du
LES, la suractivation du système immunitaire observée dans cette maladie est en
partie favorisée par des facteurs de prédisposition génétique. De nombreuses
études publiées ces dernières années [11] ont confirmé le rôle important de
certains facteurs génétiques portant sur des gènes de régulation de l’immunité,
tels des polymorphismes HLA, des gènes liés à l’interféron alpha (INFα), des
gènes de protéines du complément, des récepteurs d’immunoglobulines ou des
récepteurs Toll-like, des molécules d’adhésion cellulaire ou des molécules
impliquées dans l’activation lymphocytaire.
2.1.1. Formation des auto-anticorps
Le problème du mécanisme de la formation des auto-Ac est loin d’être résolu.
Plusieurs hypothèses s’affrontent encore :
9
Bref :
1. Un excès de production et/ou un défaut de clairance des cellules en
apoptose induisent l’accumulation de débris cellulaires (corps
apoptotiques, ADN, ARN et protéines nucléaires). Les polynucléaires
neutrophiles fournissent une seconde source d’auto-Ag, les NETs
(Neutrophil Extracellular Trap) : produit de dégradation des
membranes des polynucléaires).
2. Les cellules dendritiques captent ces auto-Ag et activent les
lymphocytes T auto réactifs qui facilitent et contrôlent l’activation et la
sécrétion d’auto-Ac par les lymphocytes B.
3. Les cellules dendritiques, les lymphocytes T CD4 et CD8 et les
lymphocytes B interagissent par l’intermédiaire de molécules de co-
stimulation.
4. Le dépôt tissulaire de complexes immuns, l’activation du complément,
la sécrétion de cytokine et la cytotoxicité lymphocytaire induisent
l’inflammation tissulaire.
5. L’IFNα est la cytokine chef d’orchestre de la réaction auto-immune. Il
est produit par les cellules dendritiques plasmacytoïdes et les
polynucléaires neutrophiles exposés à différents matériels nucléaires
seuls ou sous la forme de complexes immuns. Il active de nombreuses
cellules immunitaires.
6. BLyS augmente la survie et la sélection des lymphocytes B immatures
auto-réactifs, la survie, l’activation et la prolifération des lymphocytes B
matures et la production des plasmoblastes et des plasmocytes auto-
réactifs. Des boucles de régulation entretiennent et amplifient la
réaction auto-immune. [1]
11
Les résultats des biopsies rénales systémiques réalisées chez des patients
lupiques ont mis en évidence des atteintes du rein dans plus de 90% des cas.
Cette atteinte rénale n’est cependant responsable de symptômes que dans 30 à
50% des cas. L’étude histologique montre des lésions principalement
glomérulaires, mais aussi tubulo-interstitielles et parfois vasculaires qui
coexistent fréquemment sur une même biopsie.
La biopsie rénale va permettre de classer histologiquement l’atteinte rénale et
en particulier les lésions du glomérule. L’atteinte peut être restreinte aux cellules
mésangiales (hypercellularité et dépôts immuns), affecter les cellules
endothéliales (lésions glomérulaires) ou s’étendre aux cellules épithéliales ou
podocytaires (lésions extra membraneuses).
13
La différence sur un seul glomérule entre les classes 3 et 4 n'est pas visible
puisqu'elle est basée sur le pourcentage de glomérules atteints. L'atteinte
tubulo-interstitielle isolée est rare et volontiers associée aux lésions
glomérulaires. La présence de thrombi intravasculaires doit faire rechercher la
présence d'anticorps anti-phospholipides.
15
- Augmentation de la VS,
- CRP normale ou très légèrement augmentée.
- Les anomalies du profil électrophorétique sont :
Hypo-albuminémie (50% des cas),
hypergamma-globulinémie (75% des cas) le plus souvent
polyclonale.
c) Autres signes biologiques non spécifiques :
- Le taux sérique de la béta-2-microglobuline est augmenté notamment au
cours de la NL.
- Une cryoglobulinémie, presque toujours de type III, serait présente dans
20 à 100%.
d) Des anomalies du complément :
- Hypocomplémentémie, détectée par le dosage du complément
hémolytique total CH50 et des fractions C3 et C4. Elle est très fréquente au
cours des lupus avec atteinte rénale, elle s’observe également chez la
moitié des lupus sans atteinte rénale.
Différents facteurs peuvent y contribuer :
Une activation du système par les complexes immuns,
La présence d’anticorps anti-C1q ou
Un déficit génétique partiel ou complet en l’un des composants.
Il est à noter qu’un début dans le jeune âge doit faire rechercher un déficit en C2
ou en C4 [10].
2.4.2. Anomalies spécifiques
On observe, au cours du lupus, l'émergence d'une grande diversité d'auto-
anticorps ciblant plusieurs organes. Ils sont produits par des lymphocytes B auto-
réactifs normalement éliminés dans la moelle osseuse au cours de la sélection
négative. Dans le LES, les autoanticorps sont dirigés contre des constituants
cellulaires variés, principalement des constituants nucléaires.
Le diagnostic immunologique repose sur la mise en évidence de ces anticorps
antinucléaires (AAN) à taux élevé, leur présence permet de conforter le
diagnostic mais pas suffisante pour établir un diagnostic de LES. Les anticorps
antinucléaires (AAN) sont les marqueurs sériques les plus caractéristiques. Leur
cible antigénique est généralement localisée dans des complexes
19
On les rencontre dans environ 35 à 50 % des lupus. La sensibilité des anti-Sm est
faible (6% des lupus caucasien contre 35 % des lupus noirs africains et
américains), mais sa spécificité est très forte pour la maladie lupique [4].
Anticorps Anti-SSA et SSB
Leur présence définit un sous-groupe de malades ayant un lupus cutané subaigu
comportant une photosensibilité et parfois une vascularite ou encore expose à la
survenue d’un lupus néonatal [4].
Anticorps Anti-PNCA (ou Anti-cyclines)
Ils sont rares mais très spécifiques, caractérisent les lupus avec atteintes rénales
et neurologiques mais peu de manifestation hématologiques (moins de 5 %) [4].
Les anticorps anti-nucléaires apparaissent sous une grande diversité ; seuls
certains sont réellement spécifiques de la maladie lupique comme les anticorps
anti-ADN natif, anti-Sm, anti-nucléosome et anti-SSA. La conjonction dans un
même sérum de plusieurs de ces anticorps est hautement évocatrice du
diagnostic de LES.
3) Autres anticorps de valeur diagnostic ou pronostic
Les facteurs rhumatoïdes
Le test au latex est positif chez environ 20 % des lupus, plus fréquemment chez
les lupus ayant débuté après 50 ans. Les lupus avec FR ont moins souvent
d’atteinte rénale que les lupus sans FR. [2]
Anticorps anti-phospholipides
Anticorps anti-ribosomes
Anticorps dirigés contre les cellules sanguines
Les anticorps anti-hématies sont présents dans 20% des lupus.
Anticorps anti-plaquettes,
Anticorps anti-lymphocytes [10].
4) Cytokines et récepteurs des cytokines circulantes
L’interleukine 6 (IL6) circulante est élevée au cours des poussées de la maladie,
ainsi que le récepteur soluble de l’IL2. BLys, cytokine stimulant la production
d’auto anticorps, est élevée. CD40 ligand soluble pourrait jouer le même rôle. Il
en est de même de l’IL10 et de l’IL4(cytokines TH2) etc. L’intérêt de ces dosages
21
est en cours d’évaluation et ces examens n’ont pas leur place dans le suivi
clinique d’un patient [6].
2.4.3 auto-anticorps spécifiques de la néphropathie lupique
Au terme de cette revue des anticorps présents au cours du lupus, il apparaît que
certains d'entre eux ont une valeur diagnostique et pronostique en tant que
marqueurs de certaines localisations de la maladie, permettant ainsi d'établir des
corrélations clinico-biologiques.
Des spécificités d’entre eux ont été incriminés dans la NL, tels les anti-ADN natifs
(ADNn), les anti-nucléosomes, les anti- α -actinine et les Ac anti-C1q. Les tests
correspondants ont donc été affinés pour dépister la NL le plus précocement
possible.
a) Les Ac anti-ADN natifs
Leur taux est proportionnel à la sévérité de la NL et rapidement diminué par le
traitement. Un excès d’Ac anti-ADNn précède une exacerbation et la persistance
de taux élevés signe une poussée de NL.
b) Les Ac anti-nucléosomes
Plusieurs études rapportent que le taux des Ac anti-nucléosomes est corrélé à
celui des Ac anti-ADNn, à l’activité du lupus et à la gravité de la NL.
c) Les Ac anti-α actinine
L’α-actinine 4 est une protéine de 100 kDa se liant à l’actine présente à la surface
des cellules mésangiales et sur les podocytes du glomérule rénal. Cette protéine
favorise la survenue d’une néphropathie. Certains Ac anti-ADNn reconnaissent
l’α-actinine glomérulaire. On les trouve dans le LED, mais pas dans les autres
affections voisines où, occasionnellement apparaissent des Ac anti-ADN.
Le taux des Ac anti-α-actinine peut augmenter avant que l’atteinte rénale
s’épanouisse, diminuer avec le succès du traitement et raugmenter en cas de
rechute rénale.
En pratique, on utilise un test ELISA pour doser les Ac anti-α-actinine.
L’association de ces auto-Ac aux Ac anti-ADN de forte affinité (test radio-
22
6.2. Echantillonnage
6.2.1. Taille de l’échantillon
Tous les patients admis et suivis au service de Néphrologie pendant notre
période d’étude et ayant répondu aux critères d’inclusion ont constitué la taille
de notre échantillon.
6.2.2. Technique de sondage
Dans le présent travail, nous avons opté pour un échantillonnage exhaustif.
7. Variables d’intérêts
Fréquence
Caractéristiques sociodémographiques
Age, Sexe, race, date de naissance, profession, statut civil, niveau
d’instruction, source de financement des soins, province d’origine,
niveau socio-économique.
Aspects cliniques
comorbidités, maniffestations cliniques, date de diagnostic du LED,
date de diagnostic de la NL, délai entre le diagnostic de la NL et la
reference chez le néphrologue.
Bilan paraclinique
Biologie: hémogramme (Hb, Ht, GB, plaquettes), VS, ionogramme,
urée, créa, albumine.
Analyse du LCR (aspect, cytologie, biochimie, microbiologie)
Goutte épaisse
Bandelette urinaire (protéinurie, hématurie).
Immunologie
FAN
Ac anti-ADNn
Ac anti-C1q
Ac anti-cardiolipine
Histopathologie
Classe histologique
Traitement
Induction
entretien
Evolution post-thérapeutique
25
Remission totale
Remission partielle
Echec thérapeutique
Rechute
Schift en dialysse
Perdue de vue
Décès
Cause immediate du décès
8. Procédure
Une fiche ad hoc a été élaborée pour permettre la collecte des données. Après
avoir obtenu l’autorisation du Chef de service de Néphrologie, les malades ont
été sélectionnés à partir des registres du service, des dossiers médicaux et des
dossiers numérisés des patients; et cela, dans le respect des critères d’inclusion.
Les données ont été ensuite transmises sur la fiche de collecte.
9. Gestion des données et analyse statistique
Les données recueillies ont été saisies sur un ordinateur avec le logiciel Microsoft
Excel 2010 puis analysées à l’aide du logiciel d’analyse statistique SPSS version
2020. Elles ont été présentées sous forme des tableaux et des figues en fonction
des objectifs poursuivis dans cette étude.
10. Considération éthique
ce travail a été réalisé dans le respect strict de la confidentialité. Les données ont
bénéficié de l’anonymat et du respect de la déontologie dans leur traitement.
11. Definitions opérationnelles
Il est important d’établir quelques définitions qui vont conditionner
l’interprétation des résultats.
11.1. Clinique
L’admission est définie comme le moment du diagnostic de la NL à
l’hopital.
HTA est définie par une valeur de tension artérielle ≥140/90 mmHg.
Le syndrome néphrotique est retenu devant:
Oedemes
Protéinurie >3g/24h ou une protéinurie ≥ +++ à la BU
26
L’insuffisance rénale
Fonction rénale selon la clairance de la créatiine
≥ 90 Normale
60 à 89 Insuffisance rénale débutante
30 à 59 Insuffisance rénale modérée
27
4.5
3.5
2.5
1.5
0.5
0
2 0 10 2011 2014 2 0 15 2016 2 0 17 2 0 18 2 0 20
1.2. Age
Le tableau 4 donne l’âge des patients selon la répartition au moment du
diagnostic.
Tableau 4. Age des patients au moment du diagnostic du LES
Tranche d'âge n=19 Pourcentages (%)
10- <20 ans 3 15,8
20-29 ans 6 31,6
30-39 ans 5 26,3
40-49 ans 3 15,8
≥50 ans 2 10,5
L’âge des patients dans notre échantillon variait entre 15 et 72 ans avec une
moyenne calculée à 33±14,7 ans. La tranche d’âge de 20-29 ans était la plus
affectée avec 6 patients soit 31,6 %.
30
1.3. Sexe
La majorité des patients était de sexe féminin soit, 18 femmes (94.7%) contre 1
seul homme (4.3%), avec un sex-ratio de 1/18.
5%
Masculin
Féminin
95%
1.4. Race
La quasi-totalité des patients était de race noire soit 95 % de cas.
95%
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10 5%
0
Noire
Metis
Équateur 2 10,5
Kasaï 4 21,1
Kinshasa 1 5,3
Kwango 2 10,5
Kwilu 2 10,5
Mai-Ndombe 1 5,3
Sankuru 1 5,3
Bas 5 26,3
Moyen 10 52,6
Elevé 4 21,1
Dans notre série, plus de la moitié des patients souffrant de NL avait un niveau
socio-économique moyen, soit 10 cas (52,6 %).
1.8. Source de financement
Les soins de 90 % des patients de notre échantillon étaient assurés par la famille
comme en témoigne la figure 8.
Le patient lui-même
5%
L'Eta
t
5%
La famille
89%
Figure 7.
Répartition des patients selon la source de financement.
35
2. CARACTERISTIQUES CLINIQUES
50%
46%
45% F
40%
i
g
35%
u
30% r
25%
e
8
20%
.
15% 18%
10% 7%
7%
5%
4% 7%
4%
0%
4%
4%
Insuffisance cardiaque
Diabète sucré
Alcoolisme
VIH
Atcd d'avortement à répétition
84.2%
78.9%
F
47.4% 47.4% 47.4%
i
42.1% g
26.3% u
26.3%
21.1%
21.1% r
10.5% 10.5% e
5.3% 5.3% 5.3%
ie n e s I al es
c io gi èm
e le si e ite cit
e
OM br ue ée ue ie
pé e til r al h i ta uré a rd As pé a rq i qu s pn piq é m
lo p rth y t n e ric l a s lo
g
Dy sc
o An
A rs Er tg
é Pl Pe pa An ro
Ve o lya e e e u a cro
P s m n
le dè ns
m
c ca Œ o rie
bu ati u
st at
ons i fe é m
ti an H
ra M
l cé
U
Délai LED-NL
Délai entre le diagnostic de la NL et la référence chez le nephrologue
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
3. MANIFESTATIONS BIOLOGIQUES
3.1. Hématologie et ionogramme sanguin
Les perturbations hématologiques et ioniques sanguins sont présentées au
tableau 8.
Tableau 8. Bilans hématologiques et ionogramme
Créatinémie
˃1,1 mg/dl 16/19 (84,2%) 4,8±3,9 0,6-13,6
(mg/dl)
Calcémie
<8mg/dl 8/10 (80%) 5,4±2,5 2-9,6
(mg/dl)
Hémoglobine Anémie
17/19 (89,4%) 8,2±2,6 4-13
(g/dl) (<12g/dl)
GB Leucopéni
1/16 (6,2%) 11000±5400 3700-22000
(éléments/mm³) e (<4000)
Thrombop
Plaquettes énie 255100±11945 128000-
2/12 (16,6%)
(éléments/mm³) (<150.000 0 398750
)
˃20mm/
VS 19/19 (100%) 107,6±27,7 47-148
1H
89.4%
90.0%
80.0%
70.0%
60.0%
50.0%
40.0%
30.0%
20.0%
10.0% 6.2% 16.6%
0.0%
Anémie
Leucopénie
Thrombopénie
Variables N %
taux significatif d’anti ADN natifs a été retrouvé chez 68,4 % des patients ;
11%
32%
58% Classe III
Classe IV
Classe V
4. Traitement
La prise en charge était majoritairement faite de l’induction et de l’entretien
dans 63 % des cas. Le traitement d’induction était fait essentiellement de
Corticoïdes + cyclophosphamide + plaquenil pour les classes III et IV et l’entretien
42
fait des corticoïdes + Cyclophosphamide en pulse thérapie. Par ailleurs, pour les
classes V, l’induction était majoritairement faite des glucocorticoïdes +
cyclophosphamides + Hhydroxychloroquine en présence d’un SN et le même
traitement sans CTC+ Anti SRAA en absence du SN.
70 63%
n=12
60
50
37%
n=7
40
30
20
10
Induction seule
Induction + Entretien
Corticoïdes+cyclophosphamide 5 26,3
Corticoïdes+cyclophosphamide+plaquenil 11 57,9
Corticoïdes+plaquenil 3 15,8
Entretien n=12 %
Corticoïdes+cyclophosphamide 10 63,2
Corticoïdes+plaquenil 2 10,5
Tous nos patients ont débuté le traitement d’induction, à 57,9 % il était fait de
CYC+CTC+PQ. Le traitement d’entretient était à 63,2 % fait des CTC+ CYC.
Apres traitement, 11 patients étaient en rémission soit 57,8%, 8 ont rechuté soit
42,1 %, 3 ont connu un échec thérapeutique soit 15,7 %, 7 ont schifté en
hémodialyse soit 36,8 %, 8 étaient perdus de vue soit 42,1% et nous avons
déplorés 5 décès soit 26,3 %.
44
60.00%
50.00% 57.80%
20.00%
15.70%
10.00%
0.00%
n te c e e s
io hu he ys vu cè
is s c Ec ia
l
de D é
m Re od
Ré m rte
hé Pe
en
ift
S ch
5.1. Rémission
Parmi les 11
patients en
rémission, 4
Rémission totale
36% s’étaient remis
complètement et
7 partiellement.
Rémission partielle
64%
45
5.2. Rechute
Au total 8 patients avaient rechuté ; et parmi eux, 3 avant 6 mois, les 3 autres
entre le 7ème et le 12ème mois, enfin les 2 derniers entre le 13ème et le 24ème mois.
46
25%
38%
0-6 mois
7-12 mois
13-24 mois
38%
5.3. Décès
Nous avons enregistré au total 5 décès sur l’ensemble de 19 patients, 2 l’étaient
du fait de leurs comorbidités et 3 du fait de leur néphropathie.
47
60%
60%
50% 40%
40%
30%
20%
10%
0%
Comorbidité Néphropathie
supérieur de décès par rapport aux populations vivant au-dessus de ce seuil [20].
Il est bien établi que l’évolution de la maladie lupique au sein de ces populations
soit plus péjorative. Ceci est expliquée en premier lieu par une inobservance plus
fréquente et un accès plus difficile aux soins.
2. CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES
2.1. Comobidités
Dans cette étude, 46% de nos patients présentaient l’HTA comme
antécédent. Rabah A quant à lui en a trouvé 30,5%, Mokoli V 22,7% et Asri K
15%. [2,7,15].
2.2. Manifestations cliniques
Dans notre étude, le tableau d’admission était à 84,2% par les
arthralgies, l’anémie à 78,9%, le syndrome œdémateux et l’érythème à 47,4%
chacun. Ces résultats corroborent les constatations de Benoit O qui trouve
majoritairement les arthralgies (90%) et Asri K (75%), par contre, Mokoli V et
Rabah A trouvèrent le syndrome anémique comme manifestation en tête de fil
du tableau clinique à plus de 75%. Nous attribuons cette divergence au
polymorphisme d’expression clinique que revêt le lupus et sa complication
qu’est la NL [3,15,7,2].
2.3. Délai entre le diagnostic du LES et celui de la NL
La durée moyenne qui s’écoule entre le diagnostic du LES et celui
de la NL est de 22,6 mois dans notre série avec des extrêmes de 0 à 74 mois,
aussi, à 10,5% le diagnostic de la NL était révélateur du LES. Nos résultats se
rapprochent de ceux de Rabah A au Maroc soit, 15 mois de durée moyenne avec
des extrêmes de 0 à 122 mois, cependant la NL était révélatrice du lupus dans 73
% des cas. Asri K et Hermine D trouvent une durée moyenne de la manifestation
de la NL un peu plus tardive, soit 48 mois et que la NL était à 90 % diagnostiquée
concomitamment au LES [2,15,16].
En effet, la grande majorité de nos patients était suivie au service
de Rhumatologie ou provenait des autres hôpitaux de la ville où le diagnostic du
LES était déjà posé et nous était transférée dans un tableau des complications,
ce qui justifie ce faible pourcentage (10,5%) du diagnostic de la NL au moment
de celui du LES.
51
Tous les patients de notre série, soit 100 % ont présenté une
protéinurie et une VS pathologique, des résultats conforment aux données de
la littérature [1,2,4,5,8].
3.2. Perturbations hématologiques
L’anémie est à 89,4% le trouble hématologique le plus en vue dans
notre série. Cela corrobore les données de Mansu S en chine (77,6%), Canney
C aux Etats-Unis (75,8%), de Rabah A au Maroc (93,9%), Mokoli V et Asri
(76%), cependant Benoit O trouve une valeur très faible contrairement à
toutes les autres études. Nous pensons que cette valeur est sous-estimée du
fait que contrairement à d’autres études il a pris en compte une grande
population pédiatrique tout en sachant que le lupus n’est pas fréquent dans
cette population [17,19,2,7,15,3].
Nous n’avons compté que 16,6 % des cas de thrombopénie et 6,2 %
de leucopénie, des valeurs inférieures aux données de la littérature
[1,2,5,8,10]. En effet, dans toutes ces études les patients étaient déjà sous
immunosuppresseurs, justifiant la profondeur des cytopénies dans lesdites
études.
3.3. Manifestations clinico-biologiques de la NL
La comparaison des manifestations clinico-biologiques entres
différentes études est étayée dans le tableau 12.
Tableau 12. Comparaisons des perturbations clininico-biologiques de la NL
Différentes études (%)
Variables Rabah A Asri K Hermine Mokoli V Nous
Protéinurie 100 100 97,4 100 100
Hématurie 80,6 43 72 59 78,9
Albuminémie 68,4 48 62,8 - 68,4
HTA 30,5 15 33,3 22,7 36,8
SN 36,1 43 60 54,5 57,9
IR 51,4 38 55 40,9 42,1
53
(31,8%) dont la fréquence importante des décès est du au nombre élevé des
patients en MRCT et à l’inaccessibilité à la dialyse. A l’ile de la réunion et au
Maroc par contre, Benoit O et Rabah A ont eu très peu de décès, respectivement
9,2% et 8,3% [16,7,3,2].
Cette étude montre clairement que la prise en charge de la
néphropathie lupique aux cliniques universitaires de Kinshasa a sans nul doute
évolué car les résultats sont nettement supérieurs par rapport aux années
antérieures. En effet, le taux d’échec thérapeutique est passé de 31 à 14%, et la
mortalité 31,8 à 26,3%. La présence du centre de dialyse permet une prise en
charge rapide et adéquates des complications fatales des atteintes rénales
améliorant ainsi le pronostic des patients.
57
CONCLUSION
Au terme de la présente étude sur le profil épidémiologique, anatomoclinique,
biologique et évolutif des patients suivis pour NL au CUK de 2010 à 2020, il en
résulte que:
- La néphropathie lupique touche essentiellement les jeunes femmes
célibataires, ménagères, intellectuelles, de niveau socio-économique
moyen et le financement provenait de la famille majoritairement.
- La polyartralgie, l’anémie, le syndrome oedémateux, l’erythème et
l’anasarque ont été les principals plaintes et signes cliniques les plus
rétrouvés.
- La protéinurie, l’hypoalbuminémie, le syndrome néphrotique, l’hématurie
et l’insuffisance rénale ont été les manifestations clinico-biologiques
associées à la néphropathie lupique.
- Les lesions prolifératives de classe III et IV sont les plus fréquement
rencontrées.
- Les FAN et les Anti-ADNn sont les marqueurs immunologiques les plus
recherchés.
- Le schema thérapeutique était dans la majorité des cas une association
CTC+CYC+PQ.
- Un patient sur 3 s’était rémis après le traitement.
La néphropathie lupique démeure une complication majeure dans l’évolution de
la maladie lupique avec une mortalité élévée au service de Néphrologie des CUK.
Une prise en charge précoce, ciblée et adequate est indispensable afin de
réduire la mortalité qui y est associée.
58
59
REFERENCES
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enseignant de rhumatologie. Item 16 P209-210, 215.
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60