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N°SI.
المرضى
L’épaule solide, l’œil attentif compréhensif et la personne la plus digne de mon estime et de
mon respect. Que dieu te protège et te procure la santé et une longue vie.
La plus belle des mères, la plus jolie des perles, celle qui m’a toujours aidé, aimé et soutenu
dans le silence et qui m’a toujours fourni les meilleurs conditions de réussite.
Pour son accompagnement durant ces trois années et son soutien sans faille
Il m’était toujours un catalyseur à qui je reconnais ce succès auquel j’ai toujours aspiré
Remerciements
A notre directrice,
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Introduction
Le sang est un liquide organique mis en mouvement (aspiré et refoulé) par le cœur et qui
circule dans toutes les artères, les veines et les capillaires.[1]
C’est un liquide biologique qui irrigue tous les organes, leur apporte de l’oxygène et les
éléments nutritifs et les débarrasse de leurs déchets. Le sang est composé à 55% de plasma et
à 45% de cellules, globules rouges, globules blancs et plaquettes.[2]
En France, les besoins pour soigner les malades nécessitent 10 000 dons de sang par jour. Et
ce chiffre a tendance à augmenter... En effet, jusqu’en 2013, sous l’effet combiné de
l’allongement de l’espérance de vie et des progrès de la médecine, la consommation de
produits sanguins a enregistré une croissance de 1 à 3 % par an. Les besoins en globules
rouges se sont ainsi accrus de 29 % entre 2002 et 2012. [3]
En Tunisie, les besoins annuels en sang sont estimés à 220 mille opérations de dons. En effet,
le nombre des opérations de dons a connu une augmentation considérable”, a-t-il fait savoir,
précisant que 229 mille opérations ont été enregistrées fin 2017, soit une hausse de 2.5% par
rapport à 2016. [4]
De ce fait, une transfusion sanguine correspond à l'acte médical consistant à injecter par voie
intraveineuse une certaine quantité de sang ou de dérivés sanguins lorsque les réserves d'un
patient sont dangereusement basses. [5]
Une transfusion sanguine est proposée en cas d’anémie, c’est-à-dire un manque de globules
rouges. En effet, beaucoup de situations peuvent entraîner une anémie tels que les
hémorragies aigües, saignements de faible quantité mais réguliers, leucémies, certains
traitements lourds (chimiothérapies), alimentation ne contenant pas assez de fer etc. Dans les
anémies les plus graves, la transfusion sanguine est indispensable et il n’y a pas d’alternative,
son absence peut conduire à la mort ou à des séquelles graves (infarctus, lésions cérébrales
irréversibles…).D’ou, la décision de transfusion sanguine n’est prise, que dans les cas de
nécessité absolue (risque de décès, de séquelles graves, de limitation importante des activités)
puisque Il n’existe, dans ces cas-là aucun substitut thérapeutique.[6]
Chaque jour, la transfusion sanguine sauve des milliers de vies. Pratiquée pour pallier un
déficit en globules rouges qui apportent l'oxygène aux tissus, son utilité est déterminée en
fonction du seuil transfusionnel. Ce point critique, basé sur le taux d'hémoglobine du patient,
est généralement compris entre 7 et 10 g/dL (grammes par décilitre) de sang. Mais ces valeurs
prêtent à discussion, d'autant que la transfusion n'est pas un geste dénué de risque.D’ailleurs,
selon les recommandations américaines indiquent qu'une transfusion est nécessaire lorsque le
taux d'hémoglobine chute au dessous de 6 ou 7 g/dL et inutile lorsque ce taux est à 10 g/dL.
[7]
La transfusion sanguine sauve des milliers de vies humaines, et cela grâce à la générosité des
donneurs bénévoles. Cependant l’acte transfusionnel n’est pas dénué de risques. Le plus
important d'entre eux est celui de nature immunologique (incompatibilité érythrocytaire) et
de nature infectieuse (risques devenus très faibles mais non nuls) : transmission de parasites
(paludisme) ou de virus (hépatites à virus, sida, parvovirus B 19). [8]
L’enquête tunisienne qui a été faite en 2005 par N. Louati et ses collaborateurs a montré
queles incidents recensés ont tous été de type immédiat, répartis en : réactions
transfusionnelles fébriles non hémolytiques (36 %), manifestations allergiques (33,3 %),
incompatibilité immunologique (17,3 %) (Deux cas dans le système ABO et 11 cas dans les
autres systèmes), surcharge volémique (1,3 %), réactions de diagnostic inconnu par manque
d’informations (8 %) et des réactions liées au contexte pathologique des patients (4 %). En
2012, 14 incidents retardés ont été révélés, l’enquête étiologique a décelé la présence
d’anticorps irréguliers dans 71% des cas, 4 cas de séroconversion (trois cas de virus hépatite
B etun cas de virus hépatite C). Mais aucun cas de ces séroconversions n’a été imputéavec
certitude à une transfusion de Produits sanguins labiles. [9]
Ce pour cela, la transfusion sanguine nécessite un contrôle ultime pré-transfusionnel qui
comporte deux étapes essentielles afin de garantir la sécurité transfusionnelle du patient. En
effet, la première étape consiste à contrôler la concordance pour tous les types de produits
sanguins labiles et la deuxième étape consiste à contrôler la compatibilité ABO exclusivement
réalisé pour la transfusion de concentrés de globules rouges (CGR).Ces contrôles doivent être
réalisés en respectant trois règles. Tout d'abord, l'unité de temps : contrôle de l'identité du
patient et pose de la transfusion sanguine sans interruption. L'unité de lieu : les contrôles
doivent être réalisés en présence du patient. Et l'unité d'action : réalisation des deux contrôles
par la même personne. Le contrôle ultime de compatibilité pré-transfusionnel doit être réalisé
après un contrôle attentif du dispositif (aspect, intégrité et date de péremption) pour éviter
toute erreur.[10]
De plus, transfuser avec sécurité un malade découle d'une série de processus interdépendants.
Chacun de ces processus implique à chaque étape des contrôles répétés. Or, pour le
soignant, le processus transfusionnel est une partie d'une prise en charge, réalisée
simultanément à de nombreuses considérations cliniques. La complexité des prises en
charge augmente, les contrôles spécifiques se multiplient.[11]
Pour la pratique l’infirmier est appelé a prendre toutes les mesures d’asepsie et veille à
l’application des recommandations de réalisation dans la sécurité la plus stricte car la
manipulation du sang reste un soin à haut risque et non sans accidents possibles pour le
soigné tout comme pour le soignant (infection, surcharge, contamination).[15]
1. Devis de recherche :
Il s’agit d’une étude descriptive quantitative ayant pour but d’Identifier les connaissances et
les attitudes déclarées établissent par l'infirmier dans la gestion des risques de la transfusion
sanguine en milieu de soins.
1. Population à l’étude :
Pour approcher notre population d’étude, nous avons décidé de mener notre enquête auprès
des infirmiers travaillants CHU Farhat hached de Sousse et hôpital et hôpital Sahloul
1.2. Échantillonnage :
Nous avons composé un échantillon 70 infirmier (e)s exerçant au sein des services
sélectionnés pour l’étude et qui répond à nos critères d’inclusion.
Notre étude s’était déroulée dans les services d’hémodialyse. Nous avons sélectionné 3
services :
Service d’urgence ;
Service de rhumatologie :
Service de Chirurgie générale.
Service de neurochirurgie
Service d’Orthopédie
Service de Chirurgie
Le choix des services de l’étude se fait par le fait qu’ils sont sur le lieu d’étude pratiquant
couramment la transfusion sanguine.
3. L’instrument de mesure :
5. Déroulement de l’enquête :
Nous avons mené notre enquête dans les services sélectionnée , et qui s’est déroulée
essentiellement au cours des mois, janvier , février, et mars 2020.
Après la sélection de service a consulté, nous visitons le service puis nous commençons
l’administration de questionnaire aux infirmiers après la prise de leurs consentements orale ;
Autorisations de la directrice de notre institut, des chefs et des surveillants des services
de chaque unité de soins.
Consentements des infirmiers libres et éclairés d’une façon orale.
Respect de l’anonymat pour assurer le maximum d’objectivité possible.
Les données sont saisies à l’aide de programme de SPSS version 20 et les résultats sont
représentés à l’aide du logiciel EXCEL, et WORD sur des tableaux et des figures permettant
de distinguer la mesure des variables de notre étude.
Discussion
La transfusion sanguine sauve des nombreuses vies lors des soins médicaux d'urgence aux
sujets souffrant d'insuffisance en un ou plusieurs constituants de sang. Néanmoins cet acte est
entaché de beaucoup de risques et ne peut être considéré comme banal et anodin. Cette
thérapeutique, d'usage courant dans notre milieu, exige de la part des personnels soignants
une connaissance suffisante sur la transfusion en vue de sécuriser aussi bien les donneurs que
les receveurs et gérer avec plus de rationalité les stocks disponibles. [17]
C'est dans ce cadre que nous avons entrepris cette étude dont l’objectif consiste à identifier les
connaissances et les attitudes déclarées établis par l'infirmier dans la gestion des risques de la
transfusion sanguine en milieu de soins. L’instrument de mesure est un questionnaire
anonyme auto administré auprès de 70 Infirmiers exerçants dans le CHU Sahloul de Sousse.
Dans cette partie on va synthétiser les principaux résultats de l’étude et les comparer avec
d’autres qui ont étaient déjà communiqués dans les revus scientifiques
Notre échantillon est dominé par le genre féminin (64,3%) soit un sexe ratio égal à 0,55. Près
de la moitié des interrogés (48,6%) sont âgés entre 31 et 40 ans avec une moyenne d’âge
égale à 33,9 ans. L’ancienneté dans le service varie entre 5 et 10 ans pour 42,9% des
interrogés. Près de la moitié des participants (47,1%) ont le grade d’infirmier major. Nos
participants sont répartis entre 10 différents services dont 17,1% des infirmiers exerçant au
service d’hématologie du CHU Farhat Hached. Près des ¾ des infirmiers enquêtés (71,4%)
ont été formés pour la pratique de la transfusion sanguine pendant la période de travail.
Dans ce cadre, notre étude a montré que pour éviter les risques de fausse identité,
94,3% des interrogés identifient les patients par leur nom et prénom, 87,1% les identifient par
le rhésus et 68,6% par la date de naissance. Ainsi, pour les références utilisées pour identifier
le patient, 81,4% des enquêtés utilisent le dossier du patient, 78,6% utilisent le patient lui-
même et 62,9% utilisent le bracelet d’identification pour les patients inconscients et pour les
enfants.
Les examens pré-tranfusionnels sont nécessaires pour garantir la sécurité du patients tels que
les examens immuno-hématologiques qui incluent les documents de groupage sanguin
valides (arrêté du 26 avril 2002), avec double détermination sur deux prélèvements distincts,
groupe ABO-RH1 et phénotypes Rhésus, Kell (RH-KEL1), et si nécessaire (transfusions
itératives, protocole de greffe, femme avec un avenir obstétrical), détermination des antigènes
Kidd, Duffy, MNSs et la recherche d’anticorps irrégulier (RAI) moins de 72 heures avant la
transfusion. Il faut faire encore les examens sérologiques (avec le consentement du malade) :
VIH, VHC, taux d’ALAT.ect.[19]
Dans le même sens, notre étude a montré qu’avant toute transfusion de CGR, il est
indispensable d’effectuer 2 déterminations de Groupe ABO selon 90% des interrogés ainsi
que le RAI selon 77,1% et 2 déterminations de Phénotypes Rhésus Kell selon 74,3% d’entre
eux.
Information du receveur :
Tout patient susceptible d’être transfusé doit recevoir une information claire, objective en
l’état de l’art (lequel évolue rapidement), de sorte qu’il puisse donner son consentement à la
transfusion, en étant suffisamment éclairé pour prendre sa décision. L’information aux
patients doit être conforme à la loi Kouchner du 4 mars 2002. Cela étant, l’information doit
être orale et le consentement doit être recherché, l l’information doit être tracée dans le
dossier transfusionnel pour des raisons médicolégales. [20] D’ailleurs, dans notre étude, les ¾
des infirmiers enquêtés (75,7%) affirment que l’information du receveur a lieu dès la
prescription et 54,3% déclarent qu’elle a eu lieu au moment de la mise en place de la
transfusion.
C.Vérification du produit sanguin à administrer :
Les produits sanguins labiles sont accompagnés de fiches de délivrance (FD) dans le même
emballage. La fiche de délivrance est émise par l'établissement de transfusion sanguine ou par
le dépôt de sang, à partir de l'ordonnance et des documents transmis. Elle constitue l'élément
clé de la transfusion, car elle regroupe l'association systématique de l'identité du patient et de
l'identification du produit sanguin labile attribué à ce patient. Cette fiche de délivrance doit
permettre la vérification des numéros de produits sanguins prévus pour le patient, ainsi que les
groupes sanguins des produits sanguins avec le groupe du patient. Il est donc essentiel de
vérifier l'identité du patient de cette fiche avec la prescription de produits sanguins labiles,
mais également, les numéros des produits reçus avec la FD et la concordance entre les
caractéristiques du patient et les qualifications des produits. L'aspect et l'intégrité des produits
doivent également être vérifiés.[21]
Dans notre étude, les principaux critères à vérifier pour le contrôle à réception des produits
sanguins sont par ordre décroissant de fréquence : la concordance de groupe sanguin (88,6%),
le délai (78,6%), la concordance d’identité (72,9%) et la concordance des données
d’identification du produit (65,7%).
Selon les résultats e notre étude, la durée maximale de conservation des PSL dans l’unité de
soins ne doit pas dépasser 2 heures selon 54,3% des participants en vue d’éviter le risque de
dégradation des produits. Cependant, Il est important de tenir compte de ce temps de
décongélation lors de la commande de plasma décongelé, il se conserve au maximum 6
heures à température ambiante Ainsi, il est préférable de le transfuser à réception car les
facteurs de coagulation étant extrêmement labiles . [22]
L'administration d'un CGR ABO incompatible est l'une des causes de décès les plus
fréquentes après une transfusion. La détermination correcte du groupe sanguin et
l'identification de l'échantillon, du produit sanguin et du patient jouent un rôle central dans la
transfusion. Afin de réduire ce risque, le Contrôle ultime de compatibilité au lit du malade a
été mis en place. Il permet de vérifier la compatibilité du groupe ABO entre le patient et les
CGR. . [24]. En effet, notre étude a montré que le contrôle ultime de compatibilité pré
transfusionnel est obligatoire avant toute transfusion de CGR selon 91,4% des infirmiers
enquêtés.
D’autre part, 61,4% des interrogés affirment que le test peut être fait en l’absence des sérum-
test, en mélangeant une goutte du sang du malade et une goutte de sang de la poche.
Conformément à notre étude, une enquête faite par Neila Ben Romdhan et al en 2012 a
montré que le test ultime était réalisé selon la méthode du cross match en mettant une goutte
du CGR avec une goutte du sang du malade sur une lame. [12]
A travers les résultats obtenus, nous notons que Près de la moitié des infirmiers interrogés
(48,6%) conservent la carte de contrôle pré-transfusionnel pendant 2h minimum après la
transfusion. D’ailleurs, d’après la Société Française de Transfusion Sanguine, les cartes de
contrôle et les poches de CGR sont à conserver (en l'absence d'incident) deux heures après la
fin de toute transfusion. . [25]
F. Administration du produit :
Selon notre étude, la possibilité d’utiliser le même accès veineux pour différents produits
sanguins est rapportée par 51,4% des interrogés. D’autre part, la possibilité d’utiliser une
tubulure avec prise d’air est rapportée par 48,6% des participants. Tandis que, selon une étude
faite par Marina Hamilton et Judith Cleary en 2008 « Un accès veineux distinct doit être
utilisé pour chaque produit. Ainsi, ce type de tubulure ne doit pas être employé lorsqu’on
administre des composants sanguins étant donné le risque d’introduction d’air dans le sac. »
[26].
Selon l’ université médicale virtuelle francophone « Les signes possibles traduisant la
mauvaise tolérance d’une transfusion sont extrêmement variés : hyperthermie avec ou sans
frissons, agitation, sensation de chaleur, douleurs lombaires ou thoraciques, hypotension voire
collapsus, plus rarement hypertension, dyspnée, toux, expectoration, nausées ou
vomissements, diarrhées, bouffées de chaleur, pâleur, sensation de prurit ou d’urticaire,
saignements (en particulier aux points d’injection), tachycardie. L’observation d’un ou
plusieurs de ces signes implique l’arrêt de la transfusion. » Pour lutter contre les conséquences
graves des transfusions des produits sanguins labiles les infirmiers doivent connaitre les
signes des réactions transfusionnelles. [27].Dans ce cadre, la majorité des interrogés décide
d’arrêter la transfusion devant l’apparition de frissons (88,6%), une tachycardie (84,3%) ou
une fièvre (78,6%).
La plupart des réactions “graves” interviennent généralement dans les 15 premières minutes et
jusqu’à 6 heures après la transfusion. Des réactions peuvent encore apparaitre dans les 24
heures et jusqu’à 15 jours après la transfusion. D’ailleurs, l’anémie hémolytique post-
transfusionnelle aiguë marquée par l’apparition de symptômes tels que: frissons, fièvre,
tachycardie, angoisse, céphalées, dyspnée, hypotonie, chute de tension, pâleur, ictère, douleur
abdominale, nausée, vomissements, barre lombaire, anurie, coagulation intra-vasculaire
disséminée. Ainsi, le choc anaphylactique transfusionnel est marqué par l’apparition de
symptômes tels que : urticaire, prurit, œdèmes locaux, tachycardie, angoisse, dyspnée,
céphalées, frissons, fièvre, chute de tension, vomissements, anurie. Dans ces cas, la
transfusion doit être arrêtée et appeler le médecin de l’unité ou le médecin de garde.[28]
D’ailleurs, dans notre étude, la majorité des interrogés décide d’arrêter la transfusion devant
l’apparition de frissons (88,6%), une tachycardie (84,3%) ou une fièvre (78,6%).
G. Surveillance du patient :
Selon les résultats obtenus, la majorité des infirmiers interrogés (80%) mentionne que le
patient doit être surveillé au moins chaque demi-heure. En effet, selon l’OMS, le patient doit
être surveillé avant la transfusion, au moins chaque demi-heure pendant la transfusion, à la fin
et 4 heures après la fin de la transfusion.[29]
D’autre part, la majorité des infirmiers interrogés (85,7%) déclare qu’il faut surveiller la
tension artérielle, 77,1% indiquent qu’il faut surveiller les pouls et 74,3% sont pour la
surveillance de l’aspect général du patient. D’ailleurs, les mesures de la pression artérielle, de
la fréquence cardiaque, de la température et de la fréquence respiratoire, voire de la saturation
en O2 doivent être faites juste avant la pose de la poche, dans les 15 premières minutes puis
régulièrement. La surveillance se poursuit après la fin de la transfusion . [30].
Lors de cette surveillance, 10% des infirmiers interrogés mentionnent qu’on cherche à éviter
le risque d’un accident transfusionnel et 8,6% cherchent à éviter un état de choc. Ce qui est
conforme à l’enquête au Malien 2012 par M. Diakité et ces collaborateurs.[31]
Le dossier transfusionnel fait partie du dossier médical du patient. Il regroupe les informations
indispensables à la sécurité transfusionnelle. [32]. Ainsi, selon l’Université Médicale Virtuelle
Francophone, l’information du patient doit être tracée dans le dossier transfusionnel pour des
raisons médicolégales éventuellement aussi bien que les paramètres cliniques de surveillance.
[27].Dans ce cadre, la majorité des interrogés (87,1%) indique qu’il faut noter le service, la
date et l’heure de pose du PSL dans le dossier transfusionnel et 78,6% affirment qu’il faut
prescrire le nom de la personne effectuant les contrôles et la pose de la transfusion.
La transfusion sanguine est un acte médical qui peut être mortel quand il n’obéît pas à
certaines règles, il peut sauver une vie. Le rôle du personnel dans la sécurité
transfusionnelle et ses collaborations «l’hémovigilance» repose sur les mesures et les
recommandations suivantes :
Il est recommandé que les donneurs soient généralement une population jeune
en bon santé.
Renforcer les systèmes et les processus hospitaliers de transfusion en
clinique, en assurant la formation des personnels hospitaliers et en appliquant
des procédures normalisées tout au long du processus clinique de transfusion.
La transfusion devrait être adaptée aux besoins cliniques des patients, être
pratiquée à temps et correctement administrée.
La sécurité du patient en transfusion sanguine dépend à la fois de la sécurité
des produits sanguins et de la sécurité du processus clinique de la transfusion.
Suivi et évaluation
Créer des comités hospitaliers de transfusion et désigner dans les hôpitaux des
responsables de la sécurité transfusionnelle.
Assurer la formation de tous les cliniciens, personnels infirmiers, personnels
des laboratoires/des banques de sang, pharmaciens et autres personnels
impliqués dans le processus clinique de la transfusion.
La gestion des risques transfusionnels suit une approche réactive et une approche préventive,
sur une chaîne en 9 maillons interdépendants où l’infirmier est un acteur principal. Les
connaissances à maîtriser et mobiliser pour mener à terme une transfusion sécuritaire doivent
s’acquérir par une formation rigoureuse qui existe, selon les réponses à nos questions, pour la
majorité des infirmiers qui pratiquent.
.Cette étude nous a révélé une méconnaissance des infirmiers en matière de la gestion du
risque transfusionnel,.
.
Références
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[27]. l’Université Médicale Virtuelle Francophone ; Item 178 : Transfusion sanguine et
produits dérivés du sang ; 2011 ; Disponible sur :
http://campus.cerimes.fr/hematologie/enseignement/hematologie_178/site/html/cours.pdf;
Consulté le 26/05/2020
-Objectif : Décrire les connaissances et les attitudes déclarées établissent par l'infirmier dans la
gestion des risques de la transfusion sanguine en milieu de soins
-Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive quantitative .Nous avons composé un
échantillon 70 infirmier (e)s exerçant au sein des services sélectionnés pour l’étude et qui répond à
nos critères d’inclusion. L’instrument de collecte des données privilégiées dans cette étude est un
questionnaire anonyme auto-administré rédigé en français.
-Résultats : Nos résultats montrent que Les ¾ des infirmiers enquêtés (75,7%) affirment que
l’information du receveur a lieu dès la prescription et 54,3% déclarent qu’elle a eu lieu au
moment de la mise en place de la transfusion. En vue d’éviter le risque de dégradation des
produits, la durée maximale de conservation des PSL dans l’unité de soins ne doit pas
dépasser 2 heures selon 54,3% des participants. La préparation de l’acte transfusionnel en
toute sécurité nécessite Les documents de groupage et du résultat de la RAI selon 94,3% des
interrogés. Plus de la moitié des enquêtés (62,9%) réalisent le contrôle ultime de compatibilité
avant toute transfusion de CGR homologue et 61,4% le font avant toute transfusion de CGR
de groupe O négatif.
-Conclusion : La gestion des risques transfusionnels suit une approche réactive et une
approche préventive, sur une chaîne en 9 maillons interdépendants où l’infirmier est un acteur
principal. Les connaissances à maîtriser et mobiliser pour mener à terme une transfusion
sécuritaire doivent s’acquérir par une formation rigoureuse qui existe, selon les réponses à
nos questions, pour la majorité des infirmiers qui pratiquent.