PFE Abbad Aymen Abd Essamie Correigié

République Algérienne Démocratique et Populaire
‫الجمھوریة الجزائریة الدیموقراطیة الشعبیة‬

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique
‫وزارة التعلیم العالي والبحث العلمي‬
Centre Universitaire Morsli Abd Allah de Tipaza
‫معھد العلوم‬
Institut des Sciences
Département de Génie Civil

‫قسم الھندسة المدنیة‬
Mémoire de MASTER
Filière :
Génie civil
Spécialité :
Structures
Thème :
Etude d’un bâtiment résidentiel à Ouled Fayet Alger
En R+5+Attique+Entre-Sol
Devant le jury composé de :

Dr.Belounar Abderahim Maitre de conférences CU Tipaza Président
Dr.Henniche Abderahmane Maitre de conférences CU Tipaza Examinateur
Dr.Bennamia Ismail Maitre de conférences CU Tipaza Encadreur
Mr.Younes Makhlouche Ingénieur en génie civil S.A.R.L RM-TPB Co. Encadreur
Présente par :
− Abbad Aymen Abd Essamie
Tipaza 2023
Remerciement
Je tiens à exprimer ma sincère reconnaissance à toutes les personnes qui m'ont soutenu tout au
long de la réalisation de ce mémoire.
Tout d'abord, je souhaite remercier chaleureusement Dr Bennamia Ismail, mon directeur de

mémoire. Je suis reconnaissant de l'opportunité qui m'a été donnée de bénéficier de votre
encadrement.
Je tiens également à exprimer ma gratitude envers Mr Younes Mekhlouche, mon tuteur de stage.
Vos conseils avisés, votre expérience et votre guidance constante m'ont permis de développer
mes compétences et d'approfondir mes connaissances dans le domaine.
Je souhaite également adresser mes remerciements à toute l'équipe de RM-TPB, en particulier

à Mr Talbi Abderrezak, Mr Benhaddad Mohamed et Mr Boukerche Abou Bakr.
Votre accueil chaleureux, votre collaboration et votre soutien tout au long de mon stage ont été
grandement appréciés. Votre expertise et votre engagement dans votre domaine ont été une
source d'inspiration pour moi.
Je tiens à remercier sincèrement l'équipe pédagogique et administrative du département de

Génie Civil du Centre Universitaire Morsli Abd Allah de Tipaza. Je suis reconnaissant de
l'environnement d'apprentissage stimulant que vous avez créé.
Enfin, je souhaite exprimer ma profonde reconnaissance envers ma famille pour leur soutien
inconditionnel. Votre amour, votre encouragement et votre compréhension ont été les piliers de
ma réussite.
Résumé :
Ce projet consiste en l'étude d'une structure en béton armé à usage résidentiel (sous-sol +
rez-de-chaussée + 5 étages) qui sera implantée à Ouled Fayet Algérie. Cette région est classée
dans une zone de forte sismicité (Zone III).
La résistance de la structure aux charges horizontales et verticales est assurée par un système
de poteaux contreventé par des voiles. Le dimensionnement et le calcul de l'armature de tous
les éléments porteurs ont été réalisés conformément aux réglementations algériennes en vigueur
(CBA93 et RPA99 version 2003).
L'étude sismique a été réalisée à l'aide d'une méthode numérique basée sur la méthode des
éléments finis, en utilisant le logiciel "ETABS 20.3.0".
Enfin, l'infrastructure a été étudiée en calculant les fondations.
Abstract:
This project involves the study of a reinforced concrete structure for residential use
(basement + ground floor + 5 floors) to be implemented in Ouled Fayet Algeria. This region is
classified in a high seismicity zone (Zone III).
The resistance of the structure to horizontal and vertical loads is ensured by a frame system
braced with shear walls. The design and calculation of the reinforcement for all the load-bearing
elements have been established in accordance with the applicable Algerian regulations (CBA93
and RPA99 version 2003).
The seismic study was conducted using a numerical method based on the finite element
method, using the "ETABS 20.3.0" software.
Finally, the infrastructure was studied by calculating the foundations.
:‫ملخص‬
)‫ طوابق‬5 + ‫ الطابق األرضي‬+ ‫هذا المشروع يتمثل في دراسة هيكل مسلح بالخرسانة لالستخدام السكني (طابق تحت األرض‬
(III).‫ وتصنف هذه المنطقة ضمن منطقة زلزالية قوية المنطقة‬،‫والذي سيتم تنفيذه في أوالد فايت الجزائر‬
‫ تم تحديد األبعاد وحساب حديد‬.‫تتمثل مقاومة الهيكل لألحمال األفقية والرأسية في نظام األعمدة المقاومة بواسطة جدران القص‬
(2003 ‫ اإلصدار‬RPA99 ‫ و‬CBA93) ‫جميع العناصر المقاومة وفقًا للقوانين الجزائرية السارية المعمول بها‬
"ETABS ‫تم إجراء الدراسة الزلزالية باستخدام األسلوب العددي المبني على طريقة العناصر المحدودة باستخدام برنامج‬
20.3.0".
.‫ تمت دراسة البنية التحتية من خالل حساب األساسات‬،‫أخيرا‬

ً
Liste des tableaux
Tableau 1-1 Propriété des matériaux ..................................................................................... 7

Tableau 2-1 Charges permanentes du plancher terrasse inaccessible ................................... 9
Tableau 2-2 Charges permanentes du plancher courant (corps creux) ................................ 10
Tableau 2-3 Les surcharges d’exploitation .......................................................................... 10
Tableau 2-4 Charges permanentes du mur double cloison .................................................. 11
Tableau 2-5 Charges permanentes du mur simple cloison .................................................. 11
Tableau 2-6 Détermination de h et b selon CBA93............................................................. 12
Tableau 2-7 Vérification selon RPA99/V2003 ................................................................... 12
Tableau 2-8 Calcul de l’effort N ̅ (KN) ............................................................................... 14
Tableau 2-9 Calcule de la charge permanent NG ................................................................ 15
Tableau 2-10 Calcule de la charge d’exploitation NQ ........................................................ 15
Tableau 2-11 Résultats de calcule et vérification de l’effort Nu et 1,1Nu .......................... 16
Tableau 2-12 Vérifications des conditions RPA99 ............................................................. 16
Tableau 2-13 Zones nodales RPA99 ................................................................................... 17
Tableau 2-14 Dimensions des voiles ................................................................................... 18
Tableau 3-1 efforts sur acrotère ........................................................................................... 20
Tableau 3-2 Calcul et Vérifications de y1 et y2 .................................................................. 24
Tableau 3-3 Vérification de l’acrotère au séisme ................................................................ 25
Tableau 3-4 charges revenant aux poutrelles ...................................................................... 28
Tableau 3-5 Vérification de valeur du moment ultime réduit ............................................. 30
Tableau 3-6 vérification de la flèche ................................................................................... 30
Tableau 3-7 Calcul des charges revenant aux poutrelles ..................................................... 33
Tableau 3-8 Moment de flexion ELU.................................................................................. 34
Tableau 3-9 Effort tranchant................................................................................................ 34
Tableau 3-10 Différentes sollicitations dans la poutrelle à quatre travées ELU ................. 35
Tableau 3-11 Différentes sollicitations dans la poutrelle à cinq travées ELU .................... 36
Tableau 3-12 Différentes sollicitations dans la poutrelle à cinq travées ELS ..................... 36
Tableau 3-13 Vérification à l’E.L. S En travée ................................................................... 40
Tableau 3-14 Vérification à l’E.L. S aux appuis ................................................................. 40
Tableau 3-15 Récapitulation des résultats de la flèche........................................................ 42
Tableau 3-16 Évaluation de charge permanente de paillasse de l’escalier .......................... 46
Tableau 3-17 Évaluation de charge permanente de palier de l’escalier .............................. 46
Tableau 3-18 Combinaison des charges de l'escalier .......................................................... 46
Tableau 3-19 Résultats des moments aux appuis et en travées ........................................... 49
Tableau 3-20 les résultats de calcul de ferraillage des escaliers à la flexion simple ........... 50
Tableau 3-21 donnes pour le calcul de la contraint de béton .............................................. 51
Tableau 3-22 Résultats de calcul et vérification de la contrainte du béton comprimé ........ 51
Tableau 3-23 Récapitulation des résultats de la flèche. ....................................................... 51
Tableau 3-24 Résultats des vérifications des contraintes .................................................... 56
Tableau 3-25 résultats des sollicitations d’ascenseur .......................................................... 59
Tableau 3-26 Récapitulatif résultats de l’armature en travée et en appuis .......................... 59
Tableau 4-1 Résultats de de comportement des trois premiers modes ................................ 68
Tableau 4-2 Résultats de comportement des trois premiers modes après les voiles ........... 69
Tableau 4-3 vérification de participation massique ............................................................. 70
Tableau 4-4 Résultante des forces sismiques de calcul ....................................................... 71
Tableau 4-5 Pourcentage des sollicitations dues aux charges verticales. ............................ 72
Tableau 4-6 Vérification de l’effort réduit .......................................................................... 73
Tableau 4-7 Vérification de l’effort réduit après augmentation de la section de poteau ..... 73
Tableau 4-8 distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur ................. 75
Tableau 4-9 résultats de calcul de moment de renversement .............................................. 75
Tableau 4-10 Résultats de calcul de moment de stabilisant ................................................ 76
Tableau 4-11 Vérification de stabilisation........................................................................... 76
Tableau 4-12 Résultats et vérifications des déplacements .................................................. 77
Tableau 4-13 Résultats de Calcul de θ ................................................................................ 78
Tableau 5-1 Ferraillage longitudinal des poutres à l'ELU et l'ELA .................................... 82
Tableau 5-2 Résultats de Vérification des contraintes à l’état limite de service ................. 83
Tableau 5-3 Vérification de la section minimale et maximal .............................................. 83
Tableau 5-4 Vérification de la contrainte de cisaillement des poutres ................................ 84
Tableau 5-5 calcul des armatures transversales et leurs espacements ................................. 85
Tableau 5-6 Résultats de la vérification de la flèche ........................................................... 85
Tableau 5-7 Les Amateures longitudinaux des poteaux ...................................................... 92
Tableau 5-8 Valeurs des contraintes à l’E.L.S .................................................................... 93
Tableau 5-9 Valeurs des contraintes limites de cisaillement ............................................... 94
Tableau 5-10 Résultats et choix des armateurs transversales et leur espacement ............... 95
Tableau 5-11 Vérification de la quantité d’armatures transversales ................................... 95
Tableau 5-12 Sollicitations de calcul dans les voiles ........................................................ 103
Tableau 5-13 Calcul des armatures verticales des voiles pleins ........................................ 104
Tableau 5-14 Vérification sections minimales .................................................................. 105
Tableau 5-15 Résultats de Vérification de la contrainte de cisaillement .......................... 105
Tableau 5-16 Résultats des contraintes à L'ELS ............................................................... 106
Tableau 5-17 Calcul des armatures horizontales des voiles pleins ................................... 107
Tableau 6-1 Vérification de la stabilité au renversement du radier ................................... 115
Tableau 6-2Contraintes sous le radier a l'ELU .................................................................. 116
Tableau 6-3 Contraintes sous le radier a l'ELS.................................................................. 117
Tableau 6-4 Calcul des moments à l'ELU ......................................................................... 118
Tableau 6-5 Calcul des moments à l'ELS .......................................................................... 118
Tableau 6-6 Ferraillage de panneau le plus sollicité du radier .......................................... 119
Tableau 6-7 Vérification des contraintes à l'ELS .............................................................. 119
Tableau 6-8 Ferraillage des nervures suivant x-x ; y-y ..................................................... 120
Tableau 6-9 Vérifications des contraintes à l'ELS ............................................................ 120
Tableau 6-10 Espacement des armatures transversales ..................................................... 121
Tableau 6-11 Choix des armatures transversales .............................................................. 121
Tableau 6-12 Ferraillage des voiles périphériques ............................................................ 125
Tableau 6-13 Vérifications des contraintes à L’ELS......................................................... 126
Liste des figures
Figure 2-1: Coupe transversale d’un plancher à corps creux ................................................ 8
Figure 2-2-2: Murs extérieurs (15 cm+5cm+10cm) ............................................................ 10
Figure 2-3: Murs intérieurs (10 cm) .................................................................................... 10
Figure 2-4 Section d’une poutre en béton ........................................................................... 11
Figure 2-5 Dimensions à respecter par les poutres .............................................................. 17
Figure 2-6 Coupe de voiles en plan ..................................................................................... 18
Figure 3-1: L’acrotère .......................................................................................................... 19
Figure 3-2 Ferraillage de l’acrotère ..................................................................................... 26
Figure 3-3 Coupe transversale d’une poutrelle.................................................................... 27
Figure 3-4 Poutrelles à deux travées.................................................................................... 28
Figure 3-5 Poutrelles à quatre travées ................................................................................. 28
Figure 3-6 Poutrelle à cinq travées ...................................................................................... 28
Figure 3-7 Schéma de ferraillage poutrelles ........................................................................ 43
Figure 3-9 Schéma statique ELU......................................................................................... 47
Figure 3-10 Diagramme de moment Max et effort Tranchant ............................................ 48
Figure 3-11 Diagramme des moments aux appuis et en travée a l’ELU ............................. 49
Figure 3-12 Diagramme des moments aux appuis et en travée a l’ELS .............................. 49
Figure 3-14 Schéma de ferraillage de l'escalier ................................................................... 52
Figure 3-15 Bande de calcul du ferraillage du balcon ......................................................... 54
Figure 3-16 Ferraillage de port à faux ................................................................................. 57
Figure 3-19 Schéma de ferraillage de la dalle de l'ascenseur .............................................. 61
Figure 4-1 Model 3D sans voiles ......................................................................................... 65
Figure 4-2 Model 3D avec Voiles ....................................................................................... 65
Figure 4-3 Spectre de réponse après l'ajout des voiles ........................................................ 66
Figure 4-4 Spectre de réponse avant l'ajout des voiles ........................................................ 66
Figure 4-5 Résultat de la vérification de facteur Q ............................................................. 67
Figure 4-6 Forme des 3 premiers modes avant la disposition des voiles ............................ 68
Figure 4-7 Disposition des voiles ........................................................................................ 68
Figure 4-8 Forme des 3 premiers modes après disposition des voiles ................................ 69
Figure 4-9 Les forces agissent sur la stabilité au renversement .......................................... 74
Figure 5-1 Dispositions constructives des portiques. .......................................................... 81
Figure 5-2 Schéma de ferraillage des poutres principale type1 terrasse ............................. 86
Figure 5-3 Schéma de ferraillage des poutres principales type 1 étage courant.................. 86
Figure 5-4 Schéma de ferraillage des poutres principales type 2 terrasse ........................... 86
Figure 5-5 Schéma de ferraillage des poutres principales type 2 étage courant.................. 86
Figure 5-6 Schéma de ferraillage des poutres secondaires terrasse ..................................... 87
Figure 5-7 Schéma de ferraillage des poutres secondaires étage courant ........................... 87
Figure 5-8 Schéma de ferraillage des poutres de chainage terrasse .................................... 87
Figure 5-9 Schéma de ferraillage des poutres de chainage étage courant ........................... 87
Figure 5-10 Langueur des zones nodales ............................................................................ 89
Figure 5-11 Exemple de calcul avec Robot expert Pot (35*35) .......................................... 92
Figure 5-12 Schéma de ferraillage de poteau (35*35) ........................................................ 96
Figure 5-17 Voile plein........................................................................................................ 99
Figure 5-18 Diagramme de cas d’un voile partiellement tendue....................................... 100
Figure 5-19 Disposition des armatures verticales dans les voiles ..................................... 102
Figure 5-20 Disposition et nomination des voiles ............................................................. 107
Figure 5-21 Schéma de ferraillage des voiles V5, V6 ....................................................... 108
Figure 5-22 Schéma de ferraillage des voiles V4 .............................................................. 108
Figure 5-23 Schéma de ferraillage des voiles V9, V10 ..................................................... 108
Figure 5-24 Schéma de ferraillage des voiles V3,V1 ........................................................ 109
Figure 5-25 Schéma de ferraillage des voiles V7, V8 ....................................................... 109
Figure 6-1 Ferraillage de la dalle du radier ....................................................................... 122
Figure 6-2 Ferraillage des nervures ................................................................................... 123
Figure 6-3 Ferraillage du voile périphérique ..................................................................... 126
Sommaire
Chapitre 1: Généralités et Présentation de l’ouvrage ....................................................... 2
1. Introduction : ............................................................................................................ 2
2. Présentation de l’ouvrage :....................................................................................... 2
3. Implantation de l’ouvrage : ...................................................................................... 2
4. Description de l’ouvrage : ........................................................................................ 2
5. Règlements de calcul : ............................................................................................. 5
6. Propriétés des matériaux : ........................................................................................ 5
Chapitre 2: Pré dimensionnement des éléments et descente de charges .......................... 8
1. Introduction : ............................................................................................................ 8
2. Les planchers : ......................................................................................................... 8
3. Les Murs : .............................................................................................................. 10
4. Les poutres : ........................................................................................................... 11
5. Les poteaux : .......................................................................................................... 13
6. Les voiles : ............................................................................................................. 18
Chapitre 3: Calcul des éléments secondaires ................................................................. 19
1. Introduction : .......................................................................................................... 19
2. L’acrotère : ............................................................................................................. 19
3. Les poutrelles : ....................................................................................................... 26
4. Escalier : ................................................................................................................. 44
5. Balcons en porte-à faux : ....................................................................................... 52
6. La salle machine (ascenseur) : ............................................................................... 58
Chapitre 4: Etude dynamique ........................................................................................ 62
1. Introduction : .......................................................................................................... 62
2. Description du logiciel ETABS : ........................................................................... 62
3. Etapes de Modélisation : ........................................................................................ 63
4. Choix de la méthode de calcul : ............................................................................. 63
5. La méthode dynamique modale spectrale : ............................................................ 64
6. Vérification des résultats obtenus par la méthode d’analyse modale : .................. 69
Chapitre 5: Ferraillage des éléments résistants .............................................................. 79
1. Introduction : .......................................................................................................... 79
2. Poutres : ................................................................................................................. 79
3. Poteaux :................................................................................................................. 88
4. Les Voiles : ............................................................................................................ 98
Chapitre 6: Etude de l’infrastructure............................................................................ 110
1. Fondation : ........................................................................................................... 110
2. Voile périphérique : ............................................................................................. 123
Symboles
• Majuscules romaines :
A : Section d'acier tendu.
A' : Section d'acier comprimé.
Amax, Amin: Section d'acier maximale et minimale
A: Section d'un cours d'armatures transversales.
Aver : Section d'armatures verticales.
Ah : Section d' d'armatures horizontales.
Ac : Section d'armatures en partie courante (armatures de peau.)
AD : Section d'armatures diagonales.
B : Aire du béton.
Br : Section réduite du béton d'un poteau.
Bt : Section de la partie tendue.
Lt : Largeur de la section tendue.
Mt : Masse torsionnelle.
E.L.S : Etat Limite de Service.
E.L.U : Etat Limite Ultime.
Ev : Module de déformation longitudinale différée du béton.
Ei : Module de déformation longitudinale instantanée du béton.
Es : Module de déformation longitudinale de l'acier.
I : Moment d'inertie.
Ie : Moment d'inertie équivalent.
M : Moment fléchissant.
Mt : Moment fléchissant en travée d'une poutre.
Ma : Moment fléchissant en appui d'une poutre.
Mu : Moment fléchissant à l'E.L.U.
Mser : Moment fléchissant à l'E.L.S
N : Effort normal.
Nser : Effort normal de service.
Nu : Effort normal ultime.
Tu : Effort tranchant ultime.
G : Charge permanente.
Q : Charge d'exploitation.
E : Charge sismique.
• Minuscules romaines :
h: Hauteur de la section du béton.
b : Largeur de la section du béton.
b0 : Largeur de la nervure du béton (section en T.)
c, c' : Enrobage supérieur et inférieur.
d : Hauteur utile d'une section.
f : Flèche.
fcj : Résistance caractéristique du béton à la compression à « j » jours.
fc28 : Résistance caractéristique du béton à la compression à « 28 » jours.
fe : Limite d'élasticité de l'acier.
ftj : Résistance conventionnelle de la traction du béton à « j » jours.
ft28 : Résistance conventionnelle de la traction de béton à «28 » jours.
i : Rayon de giration.
If : Longueur de flambement,
St : Espacement de cours d'armature transversale.
Sh : Espacement de cours d'armature horizontale.
Sv : Espacement des armatures verticales.
• Majuscules grecques :
Δ : Variation.
Σ : sommation.
Ф: Diamètre nominal d'une barre d'aciers.
W : poids.
• Minuscules grecques :
α: Angle.
γ : Coefficient de sécurité.
ε: Déformation relative.
η: Coefficient de fissuration.
λ:: Élancement mécanique.
μ: Coefficient de frottement.
ν: Coefficient de POISSON.
ρ : Rapport de deux dimensions
ζ : Contrainte normale.
η : Contrainte tangentielle.
δ: Déplacement d'un niveau.
Introduction générale
Le bâtiment étudié est un immeuble résidentiel de cinq étages avec attique et entre-sol.
L'objectif de ce projet est d'analyser et de concevoir la structure de ce bâtiment en respectant

les normes de sécurité et les exigences de durabilité.
Le travail de recherche que j'ai entrepris est divisé en six chapitres. Les trois premiers chapitres
sont consacrés au calcul statique de la structure. Ces calculs permettent de déterminer les forces
internes, les moments fléchissant et les réactions auxquels la structure est soumise. Grâce à ces
calculs, nous sommes en mesure de dimensionner les éléments structurels de manière adéquate.
Dans le quatrième chapitre, nous abordons l'étude dynamique de la structure. Cette étape est
essentielle pour s'assurer que le bâtiment peut résister aux charges sismiques et aux vibrations.
Nous nous concentrons notamment sur la disposition des voiles, afin d'optimiser le
comportement global de la structure.
Une fois que la disposition optimale des voiles est déterminée, nous passons au cinquième
chapitre, qui traite du calcul du ferraillage des éléments structuraux. Nous effectuons des calculs
détaillés pour déterminer la quantité et la disposition des armatures nécessaires pour assurer la
résistance et la stabilité de la structure.
Enfin, dans le sixième et dernier chapitre, nous nous intéressons à l'infrastructure du bâtiment.
Nous étudions les fondations, les dalles de sous-sol et les éléments de soutènement pour garantir
une base solide et durable.
Ce projet de fin d'étude représente une opportunité unique d'approfondir mes connaissances en
génie civil et de mettre en pratique les compétences que j'ai acquises au fil de mes études. J'ai
fait appel à des logiciels de modélisation et de calcul avancés pour effectuer les analyses
nécessaires et obtenir des résultats fiables.
Je vous invite à découvrir plus en détail chaque chapitre de ce projet qui reflète mon engagement
et ma passion pour le génie civil.
1
Chapitre 1 :
Généralités et Présentation de l’ouvrage
Chapitre 1 : Généralités et Présentation de l’ouvrage
Chapitre 1: Généralités et Présentation de l’ouvrage
1. Introduction :
L’étude d’un bâtiment en béton armé nécessite des connaissances de base sur lesquelles
l’ingénieur prend appuis, et cela pour obtenir une structure à la fois sécuritaire et économique.
A cet effet, on consacre ce chapitre pour donner quelques rappels et des descriptions du projet
à étudier.
2. Présentation de l’ouvrage :
Le travail consiste à étudier une structure en béton armé relative au projet REALISATION
DES LOGEMENTS PROMOTIONNELS EN 1 Entresol + RDC + 5 Etages + Attique (usage
d’habitation), group d’usage 2 selon (Art 3.2 RPA99 V2003).
3. Implantation de l’ouvrage :
Le Projet est situé à OULED FAYET WILAYA D’ALGER, la région d’étude est classée en
zone (III), de forte sismicité d’après la classification de la zone sismique des wilayas du
territoire nationale du (Art 3.1 RPA 99 V2003).
4. Description de l’ouvrage :
4.1. Caractéristiques géométriques de l’ouvrage :
Dimension en élévation :
- Hauteur du RDC : ………………………. 3.40m
- Hauteur de l’étage courant : ……….…… 3.40m
- Hauteur d’Entresol : ……………………...3.00m
- Hauteur totale du bâtiment ………………... 26.8m sans acrotère
Dimension en plan :
- La longueur du bâtiment à la base : ……15.55m
- La largeur du bâtiment à la base : ……...14.48m
Les plans architecturaux détaillent précisément la conception du bâtiment. (Voir Annexe).
4.2. Caractéristiques structurelles :

Le système de contreventement :
La stabilité transversale et longitudinale de ce bâtiment est assurée par des portiques et des
voiles de contreventement en béton armé, ce qui est exigé par RPA 99 (A1.a et 1.b), pour toute
structure qui dépasse deux (02) niveaux ou huit (8) mètres en zone III.
2
Ce système de contreventement est un « contreventement mixte assuré par des voiles et des
portiques ».
Selon toujours le même article, les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20%
des sollicitations dues aux charges verticales, quant aux charges horizontales (effort sismique),
elles sont reprises conjointement par les voiles et les portiques proportionnellement à leurs
rigidités relatives, ainsi que les sollicitations résultant de leurs interactions à tous les niveaux.
Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au moins
25% de l’effort tranchant de l’étage.
Les planchers :
Le plancher est généralement défini comme un diaphragme horizontal rigide séparant deux
niveaux adjacents, capable de supporter et transmettre des charges verticales et horizontales
aux différentes poutres de l’ossature.
Le bâtiment comporte deux types de planchers :
a. Plancher à corps creux :
Ce type de plancher est constitué de poutrelles en béton armé, de corps creux en béton
expansé (hourdis) et d’une table de compression de faible épaisseur en béton armé par un treillis
soudé.
b. Plancher en dalle pleine :
Ce sont des planchers réalisés uniquement en béton armé d’une épaisseur bien déterminée,
ce type de plancher est employé dans les portes à faux, balcon
Les poutres :
Sont sollicitées par un moment fléchissant et un effort tranchant, il existe des poutres
principales qui supportent la charge du plancher, et les poutres secondaires (poutre de chainage)
qui relient les portiques.
Les poteaux :
Sont des éléments verticaux destinés à reprendre et transmettre les sollicitations à la base de
la structure, ils sont sollicités à efforts normaux et moments fléchissant, (flexion composée).
La maçonnerie :
On a deux types :
a. Murs extérieurs : sont composés de :
3
- Une cloison en briques creuses de 10 cm d’épaisseur.

- Une lame d’air de 5 cm d’épaisseur.
- Une cloison en briques creuses de 10 cm d’épaisseur.
b. Murs intérieurs : sont des cloisons de séparations de 10 cm d’épaisseur.
Les escaliers :
On a le type d’escalier balancé, c’est un escalier sans palier intermédiaire dont les
changements de direction sont assurés par des marches balancées.
Les balcons :
Dans notre projet on a des balcons constitués d’une dalle pleine en béton armé.
L’acrotère :
L’acrotère est réalisé sur place, encastré dans le plancher terrasse ayant un rôle la protection
de la ligne de conjoncture entre lui-même et la forme de pente contre l’infiltration des eaux
pluviales.
Dans le cas de ce bâtiment, l’acrotère est d’une hauteur de 60 cm.
Les revêtements :
- Carrelage pour les planchers et les escaliers.
- Plâtre pour les murs intérieurs et les plafonds.
- Mortier pour les murs extérieurs.
- Faïence pour les salles d’eau.
La gaine d’ascenseur :
Vu la hauteur importante de ce bâtiment, la conception d’un ascenseur est indispensable pour
faciliter le déplacement entre les différents étages.
Les fondations :
Les fondations sont des éléments de structure qui ont un rôle de transmission au sol, des
efforts acheminés par la structure.
Ces efforts peuvent être des forces normales verticales, des forces horizontales, ou des
moments qui peuvent être de grandeur variable, et s’exerce dans des plans différents. La
conception générale des fondations doit assurer la cohérent de l’ouvrage vis-à-vis du site, du
sol et l’interaction sol- structure.
Le choix du type de fondation va être déterminé dans les chapitres suivant.
4
Les caractéristiques du sol :

La contrainte admissible du sol sur lequel sera implanté l’ouvrage est de 2.00bar=0.2Mpa
{une profondeur d’ancrage de 7.00m. le site est classé dans la catégorie S3 (sol meuble) selon
le Règlement Parasismique Algérien RPA99 Version 2003.
5. Règlements de calcul :
- Document Technique Réglementaire (D.T.R. - B.C. 2.2) : « Charges permanentes
et charges d’exploitation » :
Le présent document traite des " charges permanentes" et "charges d'exploitation" des
bâtiments, de leur mode d'évaluation et des valeurs de ces charges à introduire dans les calculs.
- Règlement Parasismique Algérien RPA 99 / Version 2003 :

Le Règlement Parasismique Algérien « RPA 99/v2003 » qui a été approuvé par la
commission technique permanente (CTP) pour le contrôle technique de la construction lors de
sa réunion du 4 Décembre 1999 se situe dans la continuité des documents précédents « RPA
81, version 1983 » et « RPA 88 » dont il garde la philosophie originelle. Il constitue en fait une
actualisation qui s’avère nécessaire après près de deux décennies de pratique riche et diversifiée
de la part des scientifiques et techniciens nationaux des bureaux d’études et de contrôle, des
entreprises et des institutions de formation supérieure.
- Règles de Conception et de Calcul des structures en Béton Armé CBA 93 :

Le présent Document technique règlementaire D.T.R. B.C.2.41 « Règles de conception et
de calcul des structures en béton armé », en abrégé CBA 93, a pour objet de spécifier les
principes et les méthodes les plus actuels devant présider et servir à la conception et aux calculs
de vérification des structures et ouvrages en béton armé, et s’applique plus spécialement aux
bâtiments courants.
6. Propriétés des matériaux :

6.1. Le béton :
Résistances caractéristiques :
𝑓𝑐28 = 25 MPA résistance a la compression
𝑓𝑡28 =2,1 MPA résistance a la traction
Contrainte limite de béton à l’ELU :

0,85 ∗ 𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 =
𝜃 ∗ 𝛾𝑏
5
- 𝜃=1 (situation normale).

- 𝛾𝑏 =1,5 (situation normale).
- 𝑓𝑏𝑢 = 14,17 MPA
0,85∗𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = (Situation accidentelle). Art 7.3.2.3 RPA99 V2003
𝛾𝑏
- 𝛾𝑏 =1,15 (situation accidentelle).

- 𝑓𝑏𝑢 = 18,47 MPA
Contrainte limite de béton à l’ELS :

𝑓𝑏𝑠 = 0,6 ∗ 𝑓𝑐28
- 𝑓𝑏𝑠 = 15𝑀𝑃𝐴
Module de déformation longitudinal :

CBA Art A.2.1.2.1 et A.2.1.2.2
𝐸𝑖28 = 11000 3√𝑓𝑐28 Module instantané
- 𝐸𝑖28 = 32164,19 𝑀𝑃𝐴
𝐸𝑑28 = 3700 3√𝑓𝑐28 Module différé
- 𝐸𝑑28 = 10818,9 𝑀𝑃𝐴
6.2. L’acier :
Caractéristiques mécaniques :
- Barres haute adhérence 𝑓𝑒 = 400 𝑁/ 𝑚𝑚2 FeE 400
- Barres rondes lisses 𝑓𝑒 = 235 𝑁/ 𝑚𝑚2 FeE 240
- Treillis soudes 𝑓𝑒 = 520𝑁/ 𝑚𝑚2 FeE 520
Contrainte limite de l’acier à l’ELU :

𝑓𝑒
𝜎𝑠 =
𝛾𝑠
- 𝑓𝑒 = 400 𝑁/ 𝑚𝑚2
- 𝛾𝑠 = 1,15 (Situation normale) 𝜎𝑠 = 348MPA
- 𝛾𝑠 = 1 (Situation accidentelle) 𝜎𝑠 = 400MPA
Module d’élasticité de l’acier :
- 𝐸𝑠 = 2 ∗ 105 MPA
6
Contrainte limite de l’acier à l’ELS :

Fissuration peu nuisible :
- 𝜎̅𝑠 = 𝑓𝑒
Fissuration préjudiciable :
2
- 𝜎̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 110√η ∗ 𝑓𝑡28 }
3
- 𝜎̅𝑠 = 201,6𝑀𝑝𝑎
Fissuration très préjudiciable :

1
- 𝜎̅𝑠 = min { 𝑓𝑒 ; 90√η ∗ 𝑓𝑡28 }
2
Avec :
- η =1.0 ………………… pour les aciers rends lisses (R.L).

- η =1.6 ………………….pour les aciers de hautes adhérence (H.L).
Tableau 1-1 Propriété des matériaux
Matériaux Caractéristiques mécaniques Valeur (Mpa)

Résistance à la compression fc28 25
Résistance à la traction ft28 2,1
Contrainte limite de béton à l’ELU :
Situation durable 14,17
Béton Situation accidentelle 18,47
Contrainte limite de béton à l’ELS: 15
Module de déformation longitudinal :
Module instantane Ei28 32164,19
Module differe Ed28 10818,9
Contrainte limite de l’acier à l’ELU :
Situation normale 348
Situation accidentelle 400
Acier Module d’élasticité de l’acier : 2x105
Contrainte limite de l’acier à l’ELS :
Fissuration préjudiciable 202
Fissuration très préjudiciable 165
7
Chapitre 2 :
Prédimensionnement des éléments et descente de charges
Chapitre 2 : Pré dimensionnement des éléments et descente de charges
Chapitre 2: Prédimensionnement des éléments et descente de charges
1. Introduction :
Le prédimensionnement des éléments a pour but de déterminer l’ordre de grandeur des
sections des différents éléments résistants du bâtiment, conformément aux règlements et
normes : CBA93 et le RPA99 vs 2003.
Cette étape permettra de déterminer les sections minimales les plus résistantes des éléments
structuraux.
2. Les planchers :
Les planchers sont des éléments horizontaux qui séparent deux niveaux, et assurant une
isolation thermique et acoustique.
Dans notre projet ; on adopte le plancher en :
2.1. Corps creux :
Figure 2-1: Coupe transversale d’un plancher à corps creux
Avec :
- ℎ𝑐𝑐 : hauteur du corps creux.

- ℎ𝑑𝑐 : hauteur de la dalle de compression.
- 𝑏0 : largeur de la nervure de 8 à 12 cm.
- 𝐿0 : Distance entre axe des poutrelles.
8
Pré dimensionnement :
Le dimensionnement d’un plancher c’est le calcul de sa hauteur tel que :
𝑳
𝒉𝒕 ≥ (CBA93 B.6.8.4.2.4)
𝟐𝟐.𝟓
Avec :
- ℎ𝑡 : Hauteur totale du plancher.

- L : la portée entre nu d’appui maximale de la poutrelle.
Selon RPA99vs2003 on prend une section minimale de (30*30) 𝑐𝑚2 pour les poteaux
𝐿 = 356 − 30 = 326𝑐𝑚
𝟑𝟐𝟔
𝒉𝒕 ≥ ≥ 14,5cm
𝟐𝟐.𝟓
On prend : ℎ𝑡 =20cm avec : 16cm : Corps creux
4cm : Table de compression
Condition d’isolation acoustique :

Pour obtenir une bonne isolation acoustique, on doit vérifier la condition suivante :
ℎ𝑚𝑖𝑛 ≥ 16cm, d’où on a 20cm >16cm (condition vérifiée)
Détermination des charges (DTR B.C.2-2) :

- Plancher Terrasse :
Tableau 2-1 Charges permanentes du plancher terrasse inaccessible
N Matériaux Epaisseur (m) Poids surfaciques(KN/m² ) Références

1 Gravillon roulé 0,04 0,8 DTR B.C 2.2 C.5-TOITURES
2 Etanchéité multicouche 0,02 0,12 DTR B.C 2.2 C.5-TOITURES
3 Papier Kraft - 0,05 DTR B.C 2.2 C.5-TOITURES
4 Form de pente 0,1 2,2 DTR B.C 2.2 C.5-TOITURES
5 Plaque de liège 0,04 0,03 DTR B.C 2.2 C.5-TOITURES
6 Pare vapeur 0,01 0,06 DTR B.C 2.2 C.5-TOITURES
7 Film polyane - 0,01 DTR B.C 2.2 C.5-TOITURES
8 Corps Creux 16+5 2,8 DTR B.C 2.2 C.3-PLANCHERS
9 Enduit de plâtre 0,02 0,2 DTR B.C 2.2 C.2-ENDUITS
Charge permanentes G 6,27
9
- Plancher rdc et étage courant :

Tableau 2-2 Charges permanentes du plancher courant (corps creux)

1 Carrelage 0,02 0,44 DTR B.C 2.2 C.4 - Revêtements du plancher
2 Lit de sable 0,03 0,54 DTR B.C 2.2 C.4 - ANEXES VI-A
3 Mortier de pose 0,02 0,4 DTR B.C 2.2 C.4 - Revêtements du plancher
4 Corps Creux 16+5 2,8 DTR B.C 2.2 C.4 - Revêtements du plancher
5 Enduit de plâtre 0,02 0,2 DTR B.C 2.2 C.2 - Enduits
6 Les murs simples 0,1 1,62 DTR B.C 2.2 C.1 - Maconnerier
Charge permanentes G 6
Les surcharges d’exploitation :

Tableau 2-3 Les surcharges d’exploitation
N° Eléments Surcharges Q(KN/m²) Références

1 Plancher Terrasse inaccessible 1 DTR B.C 2.2-7.2.1
2 Plancher étage courant et RDC 1,5 DTR B.C 2.2-7.2.1
3 Balcons 3,5 DTR B.C 2.2-7.2.1
4 Escaliers 2,5 DTR B.C 2.2-7.2.1
3. Les Murs :
Les murs extérieurs sont construits en brique creuse composés d’une double cloison de 10
et 15 cm d’épaisseur avec une lame d’air de 5 cm d’épaisseur afin de garantir l’isolation
phonique, acoustique et thermique nécessaire.
Prédimensionnement :
Figure 2-2: Murs extérieurs (15 cm+5cm+10cm) Figure 2-2: Murs intérieurs (10 cm)
10
Détermination des charges (DTR B.C.2-2) :

- Murs extérieurs :
Tableau 2-4 Charges permanentes du mur double cloison
N° Matériaux Epaisseur (m) Poids surfaciques(KN/m²) Références

1 Mortier de ciment 0,02 0,36 DTR B.C 2.2 C.2.2 - Enduits au mortier
2 Brique creuses 0,15 1,3 DTR B.C 2.2 C.1 - Maçonnerie
3 Lame d’air 0,05 0 -
5 Enduit en plâtre 0,02 0,2 DTR B.C 2.2 C.2 - Enduits
Charge permanente G 2,76
- Murs intérieurs
Tableau 2-5 Charges permanentes du mur simple cloison
N° Matériaux Epaisseur (m) Poids surfaciques(KN/m² ) Références

Charge permanente G 1,3
4. Les poutres :
Les poutres sont des éléments horizontaux, dont la section peut avoir différentes formes
(rectangulaires, en I ou en té, …), leur rôle est de transmettre les charges aux poteaux. Les
poutres sont dimensionnées par rapport aux conditions de la flèche admissible et sont vérifiées
par rapport aux prescriptions du RPA 99 Version 2003.
4.1. Prédimensionnement
- Détermination de h et b :
La hauteur de la poutre h est déterminée par l’expression suivante :
𝑳 𝑳
≤𝒉≤
𝟏𝟓 𝟏𝟎
Où :
L : Longueur de la portée maximale de la poutre entre nus d’appuis.
h : Hauteur de la poutre.
Figure 2-3 Section
d’une poutre en béton
La largeur de la poutre b est en fonction de sa hauteur, est donnée comme suit :
𝟎, 𝟑𝒉 ≤ 𝒃 ≤ 𝟎, 𝟕𝒉
11
Tableau 2-6 Détermination de h et b selon CBA93
L(cm) Dimensions Condition CBA93 Résultats
P. Secondaires P. Principales
36 ≤h≤ 54
h L/15 ≤h≤L/10
On prend h= 50
540
15 ≤b≤ 35
b 0,3h≤b≤0,7h
On prend b= 30
36 ≤h≤ 53
h L/15 ≤h≤L/11
On prend h= 45
533
14 ≤b≤ 32
b 0,3h≤b≤0,7h
On prend b= 30
4.2. Vérification selon RPA99/V2003 Art 7.5.1 :
Les poutres doivent respecter les dimensions ci-après :
- b ≥ 20cm
- h≥ 30 cm
- h/b ≤ 4
- bmax ≤ 1,5h + b1 (b1 est la plus petite dimension de la section du poteau)
Tableau 2-7 Vérification selon RPA99/V2003
h b condition RPA99 Vérification

b ≥ 20 cm C.Vérfiée
P. Principales 50 30 h ≥ 30 cm C.Vérfiée
h/b ≤ 4 C.Vérfiée
b ≥ 20 cm C.Vérfiée
P. Secondaires 45 30 h ≥ 30 cm C.Vérfiée
h/b ≤ 5 C.Vérfiée
Condition de rigidité :
On doit vérifier que : h/L > 1/16
50/540=0,09 et 45/533=0,08 > 1/16 ……. Condition vérifiée
Remarque :
Le calcul et la vérification de la flèche seront effectués ultérieurement.
Conclusion :
Apres vérification des conditions du RPA, les sections des poutres adoptées sont :
- Poutres principales : (50*30)

- Poutres secondaires : (45*30)
12
5. Les poteaux :
5.1. Prédimensionnement des poteaux :
Le prédimensionnement des poteaux se fait par la vérification de la capacité portante d'une

section choisie, en fonction des sollicitations de calcul en compression simple à l’ELU
(1.35G+1,5Q).
Ces dimensions sont déterminées par la descente des charges du poteau le plus sollicité.
D’après le CBA93, l’effort normal ultime Nu agissant sur un poteau doit être égale à la valeur
suivante :
Avec :
- Br : Section réduite du poteau (en cm²) :
Br = (b – 2cm) × (a – 2cm) ……………...pour une section rectangulaire.
Br= (a – 2cm) ^2 ………………………... pour une section carrée.
- A : Section d’aciers comprimés prise en compte dans le calcul.

- fc28 : Résistance à la compression du béton .
- fe : Limite d’élasticité de l’acier utilisé .
- γb= 1,5 : Coefficient de sécurité du béton (cas durable) .
- γs= 1,15 : Coefficient de sécurité d'acier .
- α : Coefficient réducteur, fonction de l'élancement mécanique (λ) qui prend la valeur .
Pour   50 :
𝑙𝑓
Tel que : =
𝑖
𝑙𝑓 : Longueur de flambement ; D’après le CBA93, Pour les bâtiments à étages qui sont
contreventés par des voiles en béton armé, la longueur 𝑙𝑓 = 0,7*𝑙0
13
D’après le CBA93, La longueur libre 𝑙0 d´un poteau appartenant à un bâtiment à étages

multiples est compté entre faces supérieures de deux planchers consécutifs ou de sa jonction
avec la fondation à la face supérieure du premier plancher.
𝑖 : Rayon de giration.
√𝐼
Tel que : 𝑖 =
𝐵
I est le Moment d’inertie de la section et B est l’air de la section du béton.
√12∗𝑙𝑓
Pour une section rectangulaire b*h (b  h) :  =
ℎ
Tableau 2-8 Calcul de l’effort N ̅ (KN)
Dim Pot
Br (mm²) 𝑙0 𝑙𝑓 i λ α As(mm²) 𝑁 (̅ 𝐾𝑁)
ge
Eta
a b
Attique 35 35 108900 3,2 2,24 0,101 22,17 0,79 122,5 1629,44
5éme 35 35 108900 3,2 2,24 0,101 22,17 0,79 122,5 1629,44
4éme 35 35 108900 3,2 2,24 0,101 22,17 0,79 122,5 1629,44
3éme 40 40 144400 3,2 2,24 0,115 19,40 0,80 160 2197,05
2éme 40 40 144400 3,2 2,24 0,115 19,40 0,80 160 2197,05
1er 45 45 184900 3,2 2,24 0,130 17,24 0,81 202,5 2846,15
RDC 45 45 184900 3,2 2,24 0,130 17,24 0,81 202,5 2846,15
EntreSol 45 45 184900 2,8 1,96 0,130 15,09 0,82 202,5 2876,60
5.2. Descente de charges Nu :

La descente de charges se fait du niveau le plus haut (charpente ou toiture terrasse) vers le
niveau inférieur et cela jusqu’au niveau le plus bas (Niveau ±00). Elle est effectuée sur le poteau
le plus sollicité ; c’est celui qui supporte des charges réparties sur une surface d’influence (S)
Avec :
S total = 5,5*4,62=24,948m
S total S plancher
S plancher = 5,1*4,17=21,267m 24,948 21,267
5.2.1. Détermination du NG :
La charge permanente de la structure NG est déterminée par la formule suivante :
14
Tel que :
n : Nombre de niveaux courants .
P : Poids propre.
Tableau 2-9 Calcule de la charge permanent NG
G Kn Gplancher Gpot Gpp Gps Gpc G Gcum

Attique 133,34409 10,4125 19,125 16,2 8,60625 187,6878 187,6878
5éme 127,602 10,4125 19,125 16,2 8,60625 181,9458 369,6336
4éme 127,602 10,4125 19,125 16,2 8,60625 181,9458 551,5793
3éme 127,602 13,6 19,125 16,2 8,60625 185,1333 736,7126
2éme 127,602 13,6 19,125 16,2 8,60625 185,1333 921,8458
1er 127,602 17,2125 19,125 16,2 8,60625 188,7458 1110,592
RDC 127,602 17,2125 19,125 16,2 8,60625 188,7458 1299,337
EntreSol 127,602 17,2125 19,125 16,2 8,60625 188,7458 1488,083
NG= 1488,083
5.2.2. Détermination du NQ :
Pour les bâtiments à usage d’habitation ou d’hébergement plus de cinq étages, les surcharges
verticales peuvent être minorées selon la loi de dégression verticale ci-après ; cette dégression
verticale n’est pas cumulable avec les réductions pour grande surface ci-dessus.
- Loi de dégression :
𝑛
3+𝑛
∑ 𝑆0 + ∑ 𝑆𝑖 𝑛≥5
𝑛 2𝑛
𝑖=1
𝑆0 : la surcharge appliquée au toit ou à la terrasse de couverture.
𝑆𝑖 : la surcharge appliquée à l’étage numéro i.
Tableau 2-10 Calcule de la charge d’exploitation NQ
Q(Kn) n 3+n/2n Qcum

Attique Q0 24,948 0 - 24,948
5éme Q1 37,422 1 1 62,370
4éme Q2 37,422 2 0,95 96,050
3éme Q3 37,422 3 0,9 125,987
2éme Q4 37,422 4 0,85 152,183
1er Q5 37,422 5 0,8 174,636
RDC Q6 37,422 6 0,75 193,347
EntreSol Q7 37,422 7 0,7 208,316
NQ = 208,316
15
5.2.3. L’effort normal à l’état limite ultime :

L’effort normal doit être majore de (10%) pour le poteau le plus sollicité.
Nu=1,35G+1,5Q
Nu*=1,1Nu
Tableau 2-11 Résultats de calcule et vérification de l’effort Nu et 1,1Nu
G Q Nu 1,1Nu N (̅ KN) 1,1Nu≤N (̅ KN)

Attique 187,6878 24,948 290,8006 319,8806 1629,44 C.Vérifiée
5éme 369,6336 62,37 592,5603 651,8164 1629,44 C.Vérifiée
4éme 551,5793 96,0498 888,7068 977,5775 1629,44 C.Vérifiée
3éme 736,7126 125,9874 1183,543 1301,897 2197,05 C.Vérifiée
2éme 921,8458 152,1828 1472,766 1620,043 2197,05 C.Vérifiée
1er 1110,592 174,636 1761,253 1937,378 2846,15 C.Vérifiée
RDC 1299,337 193,347 2044,126 2248,538 2846,15 C.Vérifiée
EntreSol 1488,083 208,3158 2321,386 2553,524 2876,60 C.Vérifiée
5.3. Vérification selon le RPA9 (version 2003) : Art 7.4.1
Les dimensions de la section transversale des poteaux doivent satisfaire les conditions
suivantes :
- Min (b1, h1) ≥25cm en zones I et II

- Min (b1, h1) ≥30 cm en zone III
- Min (b1, h1) ≥he/20
- 1/4 < b1/h1 < 4
Tableau 2-12 Vérifications des conditions RPA99
b h conditions Véri fi ca ti ons

Attique Min(b,h) ≥ 30cm C.Vérifiée
5eme 35 35 Min(b,h) ≥ he/20 C.Vérifiée
4eme 1/4< b/h <4 C.Vérifiée
3eme Min(b,h) ≥ 30cm C.Vérifiée
2eme 40 40 Min(b,h) ≥ he/20 C.Vérifiée
1/4< b/h <4 C.Vérifiée
1er Min(b,h) ≥ 30cm C.Vérifiée
RDC 45 45 Min(b,h) ≥ he/20 C.Vérifiée
EntreSol 1/4< b/h <4 C.Vérifiée
16
5.4. Vérification aux zones nodales : selon RPA99 version2003

Il nous reste à vérifier :
- b max ≤ 1,5h1+b1
- d ≤ Max (b1/2;h1/2)
Figure 2-4 Dimensions à respecter par les poutres
Tableau 2-13 Zones nodales RPA99
b h condition Véri fi ca ti on
Attique b max ≤ 1,5h1+b1 C.Vérifier
35 35
5éme,4éme d ≤ Max (b/2 ; h/2) C.Vérifier
3éme b max ≤ 1,5h1+b2 C.Vérifier
40 40
2éme d ≤ Max (b/2 ; h/2) C.Vérifier
1er,RDC b max ≤ 1,5h1+b3 C.Vérifier
45 45
EntreSol d ≤ Max (b/2 ; h/2) C.Vérifier
17
6. Les voiles :
D’après le RPA 99/V 2003, Les éléments satisfaisants la condition L ≥ 4a sont considérés
comme des voiles.
Avec :
L : Portée du voile
a : Epaisseur du voile.
Les voiles servent d’une part à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts horizontaux
(séisme et vent) et d’autre part à reprendre les efforts verticaux.
6.1. Prédimensionnement des voiles selon le RPA99/V2003 :

L’épaisseur minimale du voile est de 15cm selon le RPA 99/V 2003 [5]. De plus, l’épaisseur
doit être déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage ℎ𝑒 et des conditions de rigidité aux
extrémités
Figure 2-5 coupe de voiles en plan
Tableau 2-14 Dimensions des voiles
Dimensions Conditions Vréifications

a ≥ he/25 C.Vérifiée
a = 20; he=320 a ≥ he/22 C.Vérifiée
a ≥ he/20 C.Vérifiée
18
Chapitre 3 :
Calcul des éléments secondaires
Chapitre 3 : Calcul des éléments secondaires
Chapitre 3: Calcul des éléments secondaires

1. Introduction :
Les éléments non structuraux sont des éléments qui n’ont pas une fonction porteuse ou de
contreventement, Ce sont des éléments en maçonnerie (cloison, murs etc.…) ou en béton
(balcon, escalier, etc.…)
2. L’acrotère :
L’acrotère est un élément non structural en béton armé contournant le plancher terrasse du
bâtiment conçu pour assurer la sécurité totale au niveau de la terrasse inaccessible.
L’acrotère a considéré comme étant une console encastrée à la base, il est soumis à son
propre et une surcharge de 1Kn/m à la main courante. Le calcul se fait par une bande de 1ml a
l’ELU (flexion composée).
Figure 3-1: L’acrotère
2.1. Charges et combinaisons :

- Charge permanente :
𝐺𝑎𝑐𝑟𝑜𝑡𝑒𝑟𝑒 = Poids volumique de béton * la surface

0,03∗0,12
𝐺𝑎𝑐𝑟𝑜𝑡𝑒𝑟𝑒 = 25 * (0,1*0,6+ + 0,07 ∗ 0,12) =1,755KN/m
2
- Charge d’exploitation :
Surcharges : Q=1KN/m
19
2.2. Détermination des efforts :

Le calcul de l’acrotère constitue essentiellement à la détermination du moment à l’Etat
Limite Ultime et de Service.
Le calcul se fait à l’ELU puis la vérification à L’ELS en utilisant les combinaisons

correspondantes pour chaque cas :
ELU :
- L’effort normal : Nu=1,35G (KN)

- Moment d’encastrement : Mu=1,5*Q*h (KN.m)
- L’effort tranchant : Tu=1,5*Q (KN)
ELS :
- L’effort normal : Ns=G (KN)

- Moment d’encastrement : Ms=Q*h (KN.m)
- L’effort tranchant : Ts=Q (KN)
Tableau 3-1 efforts sur acrotère
Efforts ELU ELS

L’effort normal N 2,37 1,755
Moment d’encastrement M 0,9 0,6
L’effort tranchant T 1,5 1
2.3. Calcul de ferraillage :

Résistances et caractéristiques :
Fc28=25Mpa ; Fe=400Mpa ; 𝜎𝑏 =14,17Mpa ; 𝜎𝑠 =348Mpa ; 𝛾𝑏 =1,5 ; 𝛾𝑠 =1,15(Situation
durable)
ELU :
Calcul de l’excentricité :
Mu 0,9
𝑒0 = = 2,37 = 0,38𝑚 = 38𝑐𝑚
Nu
ℎ 10
−𝑐 = − 2,5 = 2,5𝑐𝑚
2 2
ℎ
𝑒0 > 2 − 𝑐
Donc la section est partiellement comprimée.
20
On calcule la section d'armatures en flexion simple sous le moment de flexion, puis en déduit
la section d’armatures réelle en flexion composée
Calcul du moment de flexion :

𝑀𝑢 = 𝑁𝑢 × 𝑒
Avec : e : distance entre le point d’application de N et le centre des armateurs tendues.

ℎ
𝑒 = 𝑒0 + 2 − 𝑐
𝑒 = 38 + 2,5 = 40,5𝑐𝑚 = 0,405𝑚
𝑀𝑢 = 𝑁𝑢 × 𝑒 = 2,37 × 0,405 = 0,96𝐾𝑁. 𝑚
Calcul des armatures vertical :

Le calcul se fait en flexion simple :
0,85×𝑓𝑐28
𝜎𝑏 = = 14,17𝑀𝑝𝑎
𝛾𝑏
𝑓 400
𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = = 348𝑀𝑝𝑎
𝑠 1,5
𝑀 0,96×103
𝜇 = 𝑏×𝑑2𝑢×𝜎 = 100×7,52×14,17 = 0,012
𝑏
𝜇𝑙 = 0,392
0,012 < 𝜇𝑙 = 0,392 (du tableau)
𝐴′ = 0
𝑀 0,96×103
𝑢
𝐴 = 𝛽×𝑑×𝜎 = 0,994×75×348 = 37𝑚𝑚2
𝑠
1−√1−2𝜇
𝛼= = 0,015
0,8
𝛽 = 1 − 0,4𝛼 = 0,994
N : effort de compression, alors :
Une fois les sections d’armatures comprimées 𝐴1 ′ et tendues 𝐴1 déterminées, on détermine

les sections d’armatures comprimées 𝐴′ et tendues 𝐴 pour la section soumise à la flexion
composée :
𝑁
𝐴 = 𝐴1 ± 𝜎̅ et 𝐴′ = 𝐴′1
𝑆
21
𝑁 2,37×103
𝐴 = 𝐴1 ± ̅ = 37 − = 30,19𝑚𝑚2 = 0,30𝑐𝑚2
𝜎𝑆 348
Condition de non fragilité :

𝐵 10×100
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1000 = = 1𝑐𝑚2 > 𝐴 = 0,30𝑐𝑚2
1000
Donc : 𝐴 = 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1𝑐𝑚2
On adopte 𝑨𝒍 = 𝟓𝑯𝑨𝟖 = 𝟐, 𝟓𝟏𝒄𝒎𝟐
Amateures de répartition :
𝐴 𝐴
≤ 𝐴𝑟 ≤
4 2
2,51 2,51
≤ 𝐴𝑟 ≤
4 2
0,62 ≤ 𝐴𝑟 ≤ 1,25
On adopte 𝑨𝒓 = 𝟒𝑯𝑨𝟔 = 𝟏, 𝟏𝟑𝒄𝒎𝟐
Espacement :
𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = min[3ℎ; 33𝑐𝑚] ; 𝑆𝑡𝑟 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛𝑟 = min[4ℎ; 45𝑐𝑚]
𝑆𝑡 = 15𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = 30cm
𝑆𝑡𝑟 = 20𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛𝑟 = 40cm
Vérification de l’excentricité (le cas d’une section partiellement comprimée) :

ℎ 𝐼
𝑒0 > 2 − 𝑐 Et 𝑒0 > 𝐵 𝐺𝑣
0 2
Où :
𝐵0 = 𝑏. ℎ + 15(𝐴 + 𝐴′) = 10 × 100 + 15(2,51) = 1037,65𝑐𝑚2
1 𝑏ℎ2 1 100×102
𝑣1 = 𝐵 [ + 15(𝐴′ 𝑐 + 𝐴𝑑)] = 1037,65 [ + 15(2,51 × 7,5)] = 5,1𝑐𝑚
0 2 2
𝑣2 = ℎ − 𝑣1 = 10 − 5,1 = 4,9𝑐𝑚
𝑏
𝐼𝐺 = 3 (𝑣13 + 𝑣23 ) + 15[𝐴(𝑣2 − 𝑐)2 + 𝐴′ (𝑣1 − 𝑐 ′ )2 ]
100
= (5,13 + 4,93 ) + 15[2,51(4,9 − 2,5)2 ] = 8560,2𝑐𝑚
3
𝐼 8560,2
Alors : 𝐵 𝐺𝑣 = 1037,65×4,9 = 1,7𝑐𝑚 𝑒0 = 38𝑐𝑚 > 1,7𝑐𝑚 C.Vérifiée.
0 2
22
Vérification a L’ELS :
Vérification de la contrainte du béton comprimé 𝝈𝒃 ≤ ̅𝝈̅̅𝒃̅ :
𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏 = 𝑦1 ≤ ̅̅̅
𝜎𝑏 = 0,6𝑓𝑐28
𝑆𝐺 ′
Où :
𝑏
𝑆𝐺 ′ : Le moment statique : 𝑆𝐺′ = 2 𝑦12 + 15𝐴′ (𝑦1 − 𝑐 ′ ) − 15𝐴(𝑑 − 𝑦1 )
𝑦1 : La distance entre la fibre comprimée de béton la plus éloignée et l'axe neutre, pour la
déterminer il faut résoudre l'équation :
𝑦23 + 𝑝𝑦2 + 𝑞 = 0
Avec :
𝐴′ 𝐴
𝑝 = −3𝐶 2 − 90 (𝐶 − 𝑐 ′ ) + 90 (𝑑 − 𝑐)
𝑏 𝑏
𝐴′ 𝐴
𝑞 = −2𝐶 3 − 90 (𝐶 − 𝑐 ′ ) − 90 (𝑑 − 𝑐)2
𝑏 𝑏
Ou : 𝐶 : La distance entre la fibre la plus comprimée du béton et le point "c" et puisque et le

centre de pression se trouve à l’intérieur du segment limité par les armatures et "N" est un effort
ℎ
de compression : 𝐶 = 2 − 𝑒 = 5 − 38 = −33
2,51
𝑝 = −3 × (−33)2 − 90 × 100 (7,5 + 33) = −3175,5105𝑐𝑚2
2,51
𝑞 = −2(−33)3 − 90 100 (7,5 + 33)2 = 68168,6753𝑐𝑚2
Pour résoudre l’équation du 3ème degré :
On calcule le déterminant :
4𝑝3 4(−3358,49)3
∆= 𝑞 2 + = 68168,682 + = −96,94 × 107
27 27
∆< 0 : Trois solutions réelles :
23
3×68168,6753 −3
𝑐𝑜𝑠𝛼 = 2×(−3175,5105) √−3175,5105 = −0,99 (𝛼 = 155,5)
3175,5105
𝑎 = 2×√ = 65,07
3
𝑦2 :
𝛼 155,5
acos ( 3 ) = 66,92 × cos ( ) = 35,19
3
𝛼 155,5
acos ( 3 + 120) = 66,92 cos ( + 120) = −64,98
3
𝛼 155,5
acos ( + 240) = 66,92 cos ( + 240) = 21,26
3 3
Il faut que : −𝐶 ≤ 𝑦2 ≤ (ℎ − 𝐶), tout en respectant la condition : 0 < 𝑦1 = 𝑦2 + 𝐶 ≤ 𝑑
Tableau 3-2 Calcul et Vérifications de y1 et y2

C c y2 y1 h d −𝐶 ≤ 𝑦2 ) 𝑦2 ≤ (ℎ −C) 0 < 𝑦1 = 𝑦2 + 𝐶 ≤ 𝑑
-33 2,5 35,19091159 2,190912 10 7,5 C.V C.V C.V
-33 2,5 -64,98063458 -97,9806 10 7,5 C.N.V C.V C.N.V
-33 2,5 21,26 -11,74 10 7,5 C.N.V C.N.V C.N.V
Alors :
𝑦2 = 35,19
𝑦1 = 2,19
100
𝑆𝐺′ = 2,192 − 15 × 2,51(7,5 − 2,19) = 39,88
2
𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏 = 𝑆𝐺 ′
𝑦1 = 0,096 ≤ ̅̅̅
𝜎𝑏 = 0,6𝑓𝑐28 = 15 Condition Vérifiée.
Vérification de la contrainte d’acier 𝝈𝒔 ≤ ̅̅̅

𝝈𝒔 :
𝑁𝑠𝑒𝑟 1,755
𝜎𝑠 = 15 × × (𝑑 − 𝑦1 ) = 15 × 39,88 × (7,5 − 2,19) = 3,5𝑀𝑃𝑎
𝑆𝐺 ′
La fissuration et préjudiciable alors :

2
𝜎̅𝑠 = 𝑀𝑖𝑛 [3 𝑓𝑒; 110√𝜂𝑓𝑡28 ] = 𝑀𝑖𝑛[266,6; 183,30] = 201,6𝑀𝑝𝑎
𝜂 = 1,6 (Fissuration préjudiciable)
𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06𝑓𝑐28 = 2,1𝑀𝑝𝑎
𝜎𝑠 = 3,5𝑀𝑝𝑎 ≤ 𝜎̅𝑠 = 201,6𝑀𝑝𝑎 Condition Vérifiée.
Donc en adoptera la section calculée à l’ELU.
24
Vérification de l'effort tranchant :

La section d'armature tendue doit être capable d'équilibrer l'effort de traction "T" qui est
égale à :
𝑢 𝑀
𝑇 = 𝑉𝑢 − 0,9×𝑑 Avec : (𝑉𝑢 = 𝑃𝑢 × 𝑙 = 1,5𝑄 × 1)
Si 𝑇 ≤ 0 → pas de vérification à faire

𝛾 𝑀
Si 𝑇 > 0 → il faut vérifier que : 𝐴𝑙 ≥ 𝑓𝑒𝑠 (𝑉𝑢 − 0,9×𝑑
𝑢
)
0,9
𝑇 = 1,5 − 0,9×0,075 = −11,83 < 0
Alors : les armatures tendues ne sont pas soumises à aucun effort de traction, donc pas de
vérification à faire.
Vérification de la contrainte de cisaillement du béton 𝝉𝒖 ≤ ̅̅̅

𝝉𝒖 :
𝑉 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑏𝑑𝑢 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 𝑀𝑖𝑛[0,2 ; 5𝑀𝑝𝑎]
𝛾𝑏
1,5×10^3
𝜏𝑢 = = 0,02𝑀𝑝𝑎
1000×75
25
𝜏̅̅̅
𝑢 = 𝑀𝑖𝑛 [0,2 1,5 = 3,33𝑀𝑝𝑎; 5𝑀𝑝𝑎] = 3,33𝑀𝑝𝑎
𝜏𝑢 = 0,02 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 3,33 Condition Vérifier.
Donc : le béton seul reprend l'effort de cisaillement et les armatures transversales ne sont pas
nécessaires
Vérification de l’acrotère au séisme : selon RPA99 version2003 :

L’acrotère doit être calculé sous l’action des forces horizontales par la formule suivante :
𝐹𝑝 = 4. 𝐴. 𝐶𝑝. 𝑊𝑝 < 1.5𝑄
Où :
𝐴 : coefficient d’accélération de zone pour la zone et le groupe d’usage appropriés.
𝐶𝑝 : facteur de force horizontale variant entre 0.3 et 0.8.
𝑊𝑝 : Poids de l’élément considéré (poids de l’acrotère pour une bande de 1 m de largeur).
Tableau 3-3 Vérification de l’acrotère au séisme

A Cp Wp Fp 1,5Q Fp<1,5Q
0,25 0,3 1,755 0,5265 1,5 Condition vérifiée
25
Figure 3-2 Ferraillage de l’acrotère
3. Les poutrelles :
3.1. Disposition des poutrelles :
Pour la disposition des poutrelles il y a deux critères qui conditionnent le choix du sens de
disposition qui sont :
- Critère de la petite portée : Les poutrelles sont disposées parallèlement à la plus petite
portée.
- Critère de continuité : Si les deux sens ont les mêmes dimensions, alors les poutrelles
sont disposées parallèlement au sens du plus grand nombre d’appuis.
3.2. Dimensionnement des poutrelles :

Ce sont des petites poutres en béton armé formant l’ossature d’un plancher ;elles se
calculent à la flexion simple (solidaires avec la dalle de compression)
ℎ : Hauteur totale de la poutrelle (hauteur du plancher)
ℎ0 : Hauteur de la dalle de compression
𝑏0 : Largeur de la nervure, 𝑏0 = (0,4 𝑎 0,6) × ℎ
𝑏 : Largeur efficace
26
Figure 3-3 Coupe transversale d’une

poutrelle
Calcul de la largeur la largeur efficace b :

D’après le CBA 93 (Art 4.1.3), la largeur efficace b est déterminée comme suit :
𝑏 − 𝑏0 𝑙𝑥 𝑙𝑦 𝑚𝑖𝑛
≤ 𝑚𝑖𝑛 ( , )
2 2 10
Avec :
𝑙𝑥 : Distance entre nus de deux poutrelles.
𝑙𝑦 𝑚𝑖𝑛 : Longueur min entre nus d’appuis dans le sens de la disposition des poutrelles.
ℎ = 20𝑐𝑚
ℎ0 = 4𝑐𝑚
𝑏0 = 0,6 × 20 = 12𝑐𝑚
𝑙𝑥 = 𝑙1 − 𝑏0 = 60 − 12 = 48𝑐𝑚
𝑙𝑦 𝑚𝑖𝑛 = 255𝑐𝑚
𝑏 − 12 48 255
≤ 𝑚𝑖𝑛 ( , ) = 24𝑐𝑚
2 2 10
𝑏−12
≤ 24𝑐𝑚
2
𝑏 − 12 ≤ 24 × 2 = 48𝑐𝑚
𝑏 ≤ 48 + 12 = 60𝑐𝑚
On prend : 𝑏 = 60𝑐𝑚
3.3. Détermination des chargements revenant sur la poutrelle :

𝑞𝑢 = (1,35𝐺 + 1,5𝑄) × 𝑏 (Kn/ml)
𝑞𝑠 = (𝐺 + 𝑄) × 𝑏 (Kn/ml)
27
Avec :
G : Charge permanente du plancher terrasse ou courant.
Q : Charge d’exploitation du plancher terrasse ou courant.
Tableau 3-4 charges revenant aux poutrelles
G(Kn/m²) Q(Kn/m²) qu=(1,35G+1,5Q)*b qs=(G+Q)*b

Plancher Terrasse 6,27 1 5,98 4,36
Plancher EC 6 1,5 6,21 4,5
On a 3 types des poutrelles :
Poutrelles à deux travées :
Figure 3-4 Poutrelles a deux travées
Poutrelles à quatre travées :
Figure 3-5 Poutrelles à quatre travées
Poutrelle a cinq travées :
Figure 3-6 Poutrelle a cinq travées
28
Le calcul se fait en deux étapes :
Première étape : Avant le coulage de la table de compression :

La poutrelle est considérée comme poutre isostatique. Elle supporte son poids propre, le
poids propre du corps creux et la charge due au poids de l'ouvrier ainsi que le poids des
matériaux et des coffrages éventuellement existés, qui est égale à :
Charges et surcharges :
Charge Permanent G :
Poids de la poutrelle : 0,04 × 0,12 × 25 = 0,12 Kn/ml
Poids du corps creux : 0,60 × 1 = 0,60 Kn/ml
𝐺 = 0,60 + 0,12 = 0,72 Kn/ml
Surcharge d’exploitation Q :
1 𝐾𝑛
𝑄 = 𝑀𝑎𝑥 { (Localisée au milieu de la travée)
500 × 3,26 = 1630 𝑁 = 1,630𝑘𝑛
Q = 1,63 Kn
Combinaison des charges :
La poutrelle travaille en flexion simple, et comme elles n’était pas exposées aux intempéries,
le calcul se fait à l’ELU car la fissuration est considérée comme peu nuisible.
𝑞𝑢 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄 = 1,35(0,72) + 1,5(1,63) = 3,417 Kn/ml
𝑞𝑠 = 𝐺 + 𝑄 = 0,72 + 1,63 = 2,35 Kn/ml
Le moment en travée :
𝑄×𝑙 1,63×3,26
𝑀𝑄 = = = 1,33 Kn.m
4 4
𝐺×𝑙2 0,72×3,262
𝑀𝐺 = = = 0,96 Kn.m
8 8
𝑀𝑢 = 1,35𝑀𝐺 + 1,5𝑀𝑄 = 1,35 × 0,96 + 1,5 × 1,33 = 3,28 𝐾𝑛. 𝑚
Calcul du nombre d´étaiement :

Vérification de valeur du moment ultime réduit parce que la poutrelle et préfabriqué :
𝜇 < 𝜇𝑙 = 0,392
29
𝑀𝑢 3,28×103
Dou : 𝜇 = = = 0,048 < 𝜇𝑙 = 0,392 Condition Vérifiée.
𝑏×𝑑2 ×𝜎𝑏 14,2×202 ×12
Tableau 3-5 Vérification de valeur du moment ultime réduit
N° Etais L poutrelle G Q MG MQ MU U Umax Vérif

0 3,26 0,72 1,63 0,956484 1,32845 3,2839284 0,048179701 0,392 cv
Vérification de la flèche :
5×𝐺𝑙4 𝑄𝑙3 𝑙
𝑓 = 384×𝐸𝑙 + 48×𝐸𝑙 < 𝑓 = 500 (La portée l est au plus égale à 5 m)
Tableau 3-6 vérification de la flèche

Etaiment G Q fc28 E MPA L mm I mm4 Fmax cm F barr cm F˂F baar
0 0,72 1,63 25 32164,19512 3260 640000 5,14385852 0,652 cnv
1 0,72 1 25 32164,19512 1630 640000 0,32149116 0,326 cv
1 étaiement est suffisent pour éviter la flèche des poutrelles en première étape.
Deuxième étape : Après le coulage de la table de compression :

Les poutrelles sont calculées à la flexion simple comme des poutres continues. Le calcul des
sollicitations peut se faire soit par la méthode forfaitaire, lorsque les conditions sont vérifiées,
autrement par la méthode de Caquot.
Méthodes de calcul :
La méthode forfaitaire :
On utilise la méthode forfaitaire pour les éléments remplissant les conditions suivantes :
2 × 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡𝑒 𝐺
- Charge d’exploitation 𝑄 = 𝑀𝑎𝑥 { .
5000𝑁/𝑚2
- Inertie constante le long de chaque travée.
- Rapport des portées successives compris entre 0.8 et 1.25
- Fissuration peu préjudiciable.
Le principe de la méthode forfaitaire consiste à évaluer les moments max en travées et sur
appuis en fonction de 𝑀0 (moments dans la travée isostatique de référence).
Application de la méthode :
Pour chaque travée, on pose : Le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges
permanentes et d’exploitations :
𝑄
𝛼≥
𝐺+𝑄
30
𝑀0 : le moment fléchissant isostatique de la travée considérée (L entre nus des appuis)
𝑞𝐿2
𝑀0 =
8
𝑀𝑤 et 𝑀𝑒 les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et droite de la travée
considérée.
𝑀𝑡 : le moment maximal en travée en prenant en compte la continuité.

𝑀𝑤 +𝑀𝑒
On doit avoir : 𝑀𝑡 + ≥ 𝑚𝑎𝑥 |(1+0,3𝛼)𝑀
1,05𝑀
0
2 0
Valeurs minimales des moments 𝑴𝒕 , 𝑴𝒘 et 𝑴𝒆 :

Pour les appuis :
𝑀𝑎(𝑤,𝑒) ≥ 0,6𝑀0 ……… Poutre à deux travées.
𝑀𝑎(𝑤,𝑒) ≥ 0,5𝑀0 ………Appuis voisin des appuis de rive.
𝑀𝑎(𝑤,𝑒) ≥ 0,4𝑀0 ………Appuis intermédiaires.
𝑀𝑎(𝑤,𝑒) ≥ 0,2𝑀0 ………Appuis de rive.
Pour les travées :
(1,2 + 0,3𝛼)
𝑀0 (Si la travée est de rive)
2
𝑀𝑡 ≥ 𝑀𝑚𝑎𝑥 |(1 + 0,3𝛼)
𝑀0 (Si la travée est int ermédiaire)
2
Effort tranchant :
Sur une travée, le moment varie paraboliquement ; le maximum est ainsi à des abscisses a
de l’appui gauche (w) et b de l’appui droit (e), avec L = a + b. Les valeurs de l’effort tranchant
sur l’appui gauche (w) et sur l’appui droit (e) peuvent être déterminées comme suit :
𝑀𝑤 + 𝑀𝑡
𝑉𝑤 = −2
{ 𝑎
𝑀𝑒 + 𝑀𝑡
𝑉𝑒 = 2
𝑏
31
Avec :
1
𝑎=𝐿
𝑀 +𝑀
1 + √𝑀 𝑒 + 𝑀𝑡
𝑤 𝑡
1
𝑏=𝐿
𝑀 +𝑀
1 + √ 𝑀𝑤 + 𝑀 𝑡
{ 𝑒 𝑡
Méthode Caquot :
Cette méthode est applicable pour les charges élevées et quand la méthode forfaitaire n'est
pas applicable.
Elle consiste à calculer les moments aux appuis sous l'effet des charges (uniformes et
concentrées) appliquées aux travées voisines de l'appui, puis de déterminer les moments en
travée.
Portée fictive :
Pour toutes les travées on déterminera la longueur fictive :
𝐿′ = 𝐿 : Pour une travée de rive avec appui simple de rive.
𝐿′ = 0,8 × 𝐿 Pour une travée intermédiaire.
Le moment aux appuis :

𝑀𝑎 = 0,2𝑀0 Appuis de rives.
𝑞𝑤 𝑙′3𝑤 +𝑞𝑒 𝑙′3𝑒

𝑀𝑎 = Appuis intermédier.
8,5(𝑙 ′ 𝑤 +𝑙 ′ 𝑒 )
Le moment en travée :
La méthode de Caquot nous permet de prendre le moment 𝑀𝑖(𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑒) à (x =L/2) comme
moment maximum en travée :
𝑀𝑒 + 𝑀𝑤
𝑀𝑡 = 𝑀0 −
2
Effort tranchant :
𝑀𝑤 − 𝑀𝑒 𝑞 × 𝐿
𝑉𝑤 = −
{ 𝐿 2
𝑉𝑒 = 𝑉𝑤 + 𝑞 × 𝐿
32
Calcul des poutrelles après le coulage de la table de compression :

Après le coulage du béton, les poutrelles appuyées deviennent des poutres continues
(hyperstatiques), le calcul des poutrelles sera fait à l’aide de la méthode forfaitaire après la
vérification des conditions de la méthode.
Calcul des sollicitations :

Détermination des chargements a L’ELU (qu) et a l’ELS (qs) revenant sur la poutrelle :
𝑞𝑢 = (1,35𝐺 + 1,5𝑄) × 𝑏 (Kn/ml)
𝑞𝑠 = (𝐺 + 𝑄) × 𝑏 (Kn/ml)
Avec :
G : Charge permanente du plancher terrasse ou courant.
Q : Charge d’exploitation du plancher terrasse ou courant.
Tableau 3-7 Calcul des charges revenant aux poutrelles
Poutrelles à deux travées :
Méthode de calcul :
On utilise la méthode forfaitaire si les conditions ci-après sont vérifiées.
- Q=1,5(Kn/m^2) ≤ max [2×G =12(Kn/m^2) ;5(kn/m^2)]. …………CV.

- Les moments d’inertie des sections transversales sont les même dans les différentes
travées en continuité. …………………………………………………………CV.
- Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25.
2,55
On a : 0,8 ≤ 2,55 = 1 ≤ 1,25 ……………………………………CV.
- La fissuration est non préjudiciable………………………………...CV.
Conclusion :
La méthode forfaitaire est applicable.
33
Application de la méthode forfaitaire :

Les charges de calcul valent :
- à l’ELU: qu=6,21Kn/ml
- à l’ELS: qs=4,5Kn/ml
𝑄 1,5
𝛼 = 𝐺+𝑄 = 6+1,5 = 0,2
Résultats de l’application de la méthode forfaitaire :
Tableau 3-8 Moment de flexion ELU

Travées A-B - B-C
L(m) 2,55 - 2,55
2
M0=ql /8 (Kn/m) 5,05 - 5,05
Appuis 1 2 3
Coef forfaitaire 0,2 0,6 0,2
Ma(Kn.m) 1,01 3,03 1,01
Mt(Kn.m) 3,18 - 3,18
(Me +Mw) /2 1,01
Mt+(Me +Mw) /2 4,19
Max[(1+0,3α)M0;1,05M0] 5,350419563
Condition a verifier
Mt+(Me +Mw) /2 >Max[(1+0,3α)M0;1,05M0] C.N.V
Alors on prend Mt=((Max[(1+0,3α)M0;1,05M0]-(Me +Mw) /2)
pour que la condition sera vérifiée.
Mt (Kn.m) 4,34
Tableau 3-9 Effort tranchant
a b Vw Ve
A-B 1,17 1,38 -9,12 10,70
B-C 1,38 1,17 -10,70 9,12
Conclusion :
- 𝑀𝑡 = 4,34 𝐾𝑛. 𝑚 ;
- 𝑀𝑎(1,3) = 1,01 (𝐾𝑛. 𝑚) ;
- 𝑀𝑎(2) = 3,03(𝐾𝑛. 𝑚)
- 𝑉𝑤 = −9,12 𝑘𝑛 ; 𝑉𝑒 = 10,7 𝑘𝑛 ;
- 𝑉𝑤 = −10,7 𝑘𝑛 ; 𝑉𝑒 = 9,12 𝑘𝑛
34
Poutrelles à quatre travées :
- Q=1,5(Kn/m²) ≤ max [2×G =12(Kn/m²) ;5(kn/m²)]. …………CV.

- Les moments d’inertie des sections transversale sont les même dans les différentes
3,24
On a : 0,8 ≤ 2,55 = 1,27 ≤ 1,25 ……………………………………CNV.
Conclusion : Le rapport entre les portés successifs n’est pas compris entre 0.8 et 1.25, donc
la méthode forfaitaire n’est pas applicable, le calcul s’effectue par la méthode de CACUOT
Application de la méthode de caquot :

Tableau 3-10 Différentes sollicitations dans la poutrelle à quatre travées ELU
L L' M0 Mw Me Mt Vw Ve
A-B 3,24 3,24 8,15 1,63 5,88 4,39 -11,37 8,75
B-C 2,55 2,04 5,05 5,88 3,04 0,59 -6,80 9,03
C-D 2,55 2,04 5,05 3,04 5,95 0,55 -9,06 6,78
D-E 3,26 3,26 8,25 5,95 1,65 4,45 -8,80 11,44
Poutrelles à cinq travées :
- Q=1,5(Kn/m^2) ≤ max [2×G =12(Kn/m^2) ;5(kn/m^2)]. …………CV.

- Les moments d’inertie des sections transversale sont les même dans les différentes
1,38
On a : 0,8 ≤ 3,24 = 0,42 ≤ 1,25 ……………………………………CNV.
35
Conclusion :
Le rapport entre les portés successifs n’est pas compris entre 0.8 et 1.25, donc la méthode
forfaitaire n’est pas applicable, le calcul s’effectue par la méthode de CACUOT.
Application de la méthode de caquot :

Tableau 3-11 Différentes sollicitations dans la poutrelle à cinq travées ELU
A-B 1,38 1,38 1,48 0,30 3,69 -0,51 -6,74 1,83
B-C 3,24 2,592 8,15 3,69 4,09 4,26 -10,18 9,94
C-D 2,55 2,04 5,05 4,09 3,04 1,48 -7,51 8,33
D-E 2,55 2,04 5,05 3,04 5,95 0,55 -9,06 6,78
E-F 3,26 3,26 8,25 5,95 1,65 4,45 -8,80 11,44
Tableau 3-12 Différentes sollicitations dans la poutrelle à cinq travées ELS

A-B 1,38 1,38 1,07 0,21 2,67 -0,37 -4,89 1,32
B-C 3,24 2,592 5,90 2,67 2,96 3,09 -7,38 7,20
C-D 2,55 2,04 3,66 2,96 2,20 1,08 -5,44 6,03
D-E 2,55 2,04 3,66 2,20 4,31 0,40 -6,56 4,91
E-F 3,26 3,26 5,98 4,31 1,20 3,23 -6,38 8,29
Ferraillage des poutrelles :

𝑀𝑡𝑚𝑎𝑥 = 4,45 (𝐾𝑛. 𝑚)
𝑀𝑎𝑚𝑎𝑥 = 5,95 (𝑘𝑛. 𝑚)
𝑉𝑚𝑎𝑥 = 11,44 (𝑘𝑛)
Position de l’axe neutre :

ℎ0
Le moment équilibré par la table : 𝑀0 = 𝑏 × ℎ0 × ̅̅̅̅(𝑑
𝜎𝑏𝑐 − )
2
Avec : ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 14,2𝑀𝑝𝑎 ; 𝑏 = 60𝑐𝑚 ; ℎ0 = 4𝑐𝑚 ; 𝑑 = 18𝑐𝑚
4
𝑀0 = 60 × 4 × 14,2 × (18 − 2) = 54528𝑁. 𝑚𝑚 = 54,528𝐾𝑛. 𝑚𝑙
M0> Mt, d’où l'axe neutre passe par la table de compression, donc le calcul se fait pour une
section rectangulaire (b×h) = (60×20) cm² en flexion simple.
36
ELU :
En travée :
𝑀 4,45×106
𝜇 = 𝑏×𝑑2𝑡×𝜎 = 14,2×1802×600 = 0,0159 = 0,016
𝑏
𝜇 = 0,016 < 𝜇𝑙 = 0,392
Donc :
A’=0
𝑀 4,45×106
𝑡
𝐴 = 𝛽×𝑑×𝜎 = 0,992×180×348 = 71,61𝑚𝑚2 = 0,7𝑐𝑚2
𝑠
D’ou :
𝛽 = 1 − 0,4𝛼 = 0,992
1−√1−2𝜇
𝛼= = 0,02
0,8

𝐵 60×20
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1000 = = 1,2𝑐𝑚2 > 𝐴 = 0,7𝑐𝑚2
1000
Donc : 𝐴 = 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1,2𝑐𝑚2
On adopte 𝑨𝟏 = 𝟑𝑯𝑨𝟏𝟎 = 𝟐, 𝟑𝟔𝒄𝒎𝟐
Aux appuis :
Le moment en appuis est négatif donc la zone tendue se trouve au niveau supérieur.
(𝑏0 × ℎ) = 12 × 20 = 240𝑐𝑚2
𝑀𝑎 = 5,95 (𝑘𝑛. 𝑚)
𝑀 5,95×106
𝜇 = 𝑏×𝑑2𝑎×𝜎 = 14,2×1802×120 = 0,108
𝑏
𝜇 = 0,108 < 𝜇𝑙 = 0,392
Donc :
A’=0
𝑀 5,95×106
𝑎
𝐴 = 𝛽×𝑑×𝜎 = 0,957×180×348 = 99,26𝑚𝑚2 = 0,99𝑐𝑚2
𝑠
37

𝐵 12×20
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1000 = = 0,24𝑐𝑚2
1000
Donc : 𝐴 = 0,99 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,24𝑐𝑚2 (C.V)
On adopte 𝑨𝟏 = 𝟐𝑯𝑨𝟏𝟐 = 𝟐, 𝟐𝟔𝒄𝒎𝟐
Armatures transversales :
Vérification de contrainte de cisaillement :
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 = 11,44𝑘𝑛
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 11,44 × 103

𝜏𝑢 = = = 0,52𝑀𝑝𝑎
𝑏×𝑑 120 × 180
La fissuration est peu nuisible :
0,2𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 𝑀𝑖𝑛 [
̅̅̅ ; 5𝑀𝑝𝑎] = 3,33𝑀𝑝𝑎
𝛾𝑏
Donc : 𝜏𝑢 = 0,52𝑀𝑝𝑎 < 𝜏̅̅̅

𝑢 = 3,33𝑀𝑝𝑎 (C.V)
Espacement St :
0,9𝑑
𝑆𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 { = 16,2𝑐𝑚
40𝑐𝑚
On prend : St=15cm
Diamètre des armatures transversales ∅𝑡 :
ℎ 𝑏0
∅𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 { ; ∅𝑙; } = 0,57
35 10
∅𝑡 ≤ 0,57 Alors on adopte ∅𝑡 = 6𝑚𝑚.
𝜋∅𝑡 2
𝑎𝑡 : section d′ une barre: 𝑎𝑡 = = 0,28𝑐𝑚2
4
𝑎𝑡 = 0,28𝑐𝑚2 𝑒𝑡 𝑛𝑡 = 2 → 𝐴𝑡 = 𝑎𝑡 𝑛𝑡 = 0,56𝑐𝑚2
Vérifications nécessaires :
Section d'armatures transversales (Fe400)
𝐴𝑡 . 𝑓𝑒 56 × 400
≥ 0,4𝑀𝑝𝑎 ⟹ = 1,24𝑀𝑝𝑎 ≥ 0,4𝑀𝑝𝑎 (𝐶. 𝑉)
𝑏0 . 𝑆𝑡 120 × 150
38
𝐴𝑡 𝜏𝑢 − 0,3𝑘𝑓𝑡28 𝐴𝑡
≥ 𝛾𝑠 ( )⟹ = 0,003 > 0,001 (𝐶. 𝑉)
𝑏0 . 𝑆𝑡 0,9. 𝑓𝑒[𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑠𝑖𝑛𝛼] 𝑏0 . 𝑆𝑡
Avec : K=1 → flexion simple et la fissuration est peu nuisible
=90° Pour les armatures transversales.
Au voisinage de l’appui :
- Appui de rive :
2. 𝑉𝑢 0,8. 𝑓𝑐28
𝜎𝑏 = ≤ ̅̅̅
𝜎𝑏 =
𝑏0 . 𝑎 𝛾𝑏
𝑓𝑐28
𝑉𝑢 ≤ 𝑏0 . 𝑎. 0,4. = 129,6 𝐾𝑛
𝛾𝑏
Avec : a=Min [0,9d ;(C-e-2)] =Min [16,2 ;26] =a=16,2cm
𝑉𝑢 = 11,44𝐾𝑛 < 129,6𝐾𝑛 (𝐶. 𝑉)
Donc, la contrainte dans la bielle vérifiée.
- Appui intermédiaire :
𝑉𝑢 + (𝑀𝑢/0.9𝑑) = 11,44 + [(−5,95)/(0.9 × 0.18)] = −25,28 < 0
Donc, la section des armatures longitudinales suffisante pour équilibrer l'effort tranchant.
𝜎𝑏𝑚𝑜𝑦 = 𝑉𝑢/𝑎𝑏0 ≤ ̅ = 1.3𝑓𝑐28/𝛾𝑏
Avec : 𝑉𝑢 = 𝑉𝑢𝐺 + 𝑉𝑢𝑑 = 20,24 𝑘𝑁
𝜎𝑏𝑚𝑜𝑦 :la contrainte moyenne de compression sur l'aire d'appui
𝜎𝑏𝑚𝑜𝑦 = 6,48 ≤ ̅ = 21,66 (𝐶. 𝑉)
ELS :
En travée :
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 3, 22𝐾𝑛. 𝑚
𝑏ℎ0
𝑆𝑥𝑥′ = − 15𝐴(𝑑 − ℎ0 ); 𝐴′ = 0
2
On a: b=60 cm; b0 =12 cm; d=18 cm; h0=4 cm; A=2.26 cm². A’=0
39
60 × 4
𝑆𝑥𝑥 ′ = − 15 × 2,26(18 − 4) = −354,6
2
Donc :
L’axe neutre se trouve dans la nervure, et leur position est déterminée par l'équation suivante :
𝑦12 + 𝐷𝑦1 − 𝐸 = 0
Avec : 0 < 𝑦1 < 𝑑
2(𝑏 − 𝑏0 )ℎ0 + 30𝐴 2(60 − 12)4 + 30(2,26)

𝐷= = = 37,65
𝑏0 12
2(𝑏 − 𝑏0 )ℎ0 2 + 30𝐴𝑑 2(60 − 12)42 + 30 × 2,26 × 18

𝐸= = = 229,7
𝑏0 12
𝑦1 = 5,34𝑐𝑚
1
𝐼= (𝑏𝑦13 − (𝑏 − 𝑏0 )(𝑦1 − ℎ0 )3 ) + 15𝐴(𝑑 − 𝑦1 )2 = 8442,43𝑐𝑚4
3
𝑀𝑠𝑒𝑟 × 𝑦1 3,22 × 106 × 53,4

𝜎𝑏 = = = 2,04𝑀𝑝𝑎 < ̅̅̅
𝜎𝑏 = 0,6𝑓𝑐28 = 15𝑀𝑝𝑎 (𝐶. 𝑉)
𝐼 8442,43 × 104
En travée :
Tableau 3-13 Vérification à l’E.L. S En travée
Mser
Au(cm²) y1(cm) I(cm4) K (N/mm3) ϭb(Mpa) ϭbbarr ϭb˂ϭb barr
(Kn.m)
3,22 2,26 5,34276 8442,429 0,05105166 2,727568 15 C.V
Aux appuis :
Tableau 3-14 Vérification à l’E.L. S aux appuis
Mser
Au(cm²) y1(cm) I(cm4) K (N/mm3) ϭb(Mpa) ϭbbarr ϭb˂ϭb barr
(Kn.m)
4,31 2,26 5,34276 8442,429 0,05105166 2,727568 15 C.V
Donc, on adopte les sections calculées à l’ELU
Etat limite de déformation :

Il n'est pas nécessaire de calculer la flèche, si les trois conditions suivantes sont vérifiées.
ℎ 1 20 1
≥ ⟹ = 0,0613 < = 0,0625 (𝐶. 𝑁. 𝑉)
𝐿 16 326 16
40
ℎ 𝑀𝑡
≥ ⟹ 0,0613 > 0,054 (𝐶. 𝑉)
𝐿 10𝑀𝑜
𝐴 3,6 2,26 3,6
≤ ⟹ = 0,0105 ≥ = 0,009 (𝐶. 𝑁. 𝑉)
𝑏0 . 𝑑 𝑓𝑒 12 × 18 400
Puisqu’il y'a deux conditions, qui ne sont pas vérifiée, alors on doit calculer la flèche.
Calcul de la flèche :
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 3,23 𝐾𝑛. 𝑚
𝐴 2,26
𝜌= = = 0,0105
𝑏0 × 𝑑 12 × 18
𝜌 = 1,05% ⟹ 𝛽𝑙 = 0.858 (𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑎𝑢).
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠 = = 90,43𝑀𝑝𝑎
𝛽𝑙 × 𝑑 × 𝐴
0,05 × 𝑓𝑡28 0,05 × 2,1

𝜆𝑖 = = = 3,86
𝑏 12
(2 + 3 × 0 ) 𝜌 (2 + 3 × 60) × 0,0105
𝑏
2
𝜆𝑣 = 𝜆 = 1,54
5 𝑖
1,75 × 𝑓𝑡28 1,75 × 2,1
=1− = 1− = 0,377
4 × 𝜌𝜎𝑠 + 𝑓𝑡28 4 × 0,0105 × 90,43 + 2,1
Détermination de l'axe neutre :
𝑏 . ℎ2 (𝑏 − 𝑏0 ). ℎ0 2
( 02 + ( ) + 15𝐴. 𝑑)
2
𝑌= = 7,29𝑐𝑚
𝑏0 . ℎ + (𝑏 − 𝑏0 )ℎ0 + 15𝐴
Moment d'inertie de la section totale :
𝑏0 3 3
(𝑏 − 𝑏0 )ℎ0 3 ℎ0 2
𝐼 = [𝑦 + (ℎ − 𝑦) ] + + ℎ0 (𝑏 − 𝑏0 ) (𝑦 − ) + 15𝐴(𝑦 − 𝑑)2
3 12 2
𝐼 = 19279,98970𝑐𝑚4
𝐼0
𝐼𝑓𝑖 = 1,1 = 8658,52503𝑐𝑚4
1 + 𝜆𝑖 𝜇
𝐼0
𝐼𝑓𝑣 = 1,1 = 13424,89636𝑐𝑚4
1 + 𝜆𝑣 𝜇
41
3
𝐸𝑖 = 11000 √𝑓𝑐28 = 32164,19512𝑀𝑝𝑎
1
𝐸𝑣 = 𝐸 = 10721,39837𝑀𝑝𝑎
3 𝑖
𝑀𝑠𝑒𝑟 . 𝐿2
𝑓𝑖 = = 1,23260𝑚𝑚
10𝐸𝑖 . 𝐼𝑓𝑖
𝑀𝑠𝑒𝑟 . 𝐿2
𝑓𝑣 = = 2,38493𝑚𝑚
10𝐸𝑣 . 𝐼𝑓𝑣
𝑓𝑡 = 𝑓𝑣 – 𝑓𝑖 = 1,15233𝑚𝑚
Il faut avoir : 𝑓𝑡 ≤ 𝑓𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = 𝑓 ̅
𝐿 3260
Avec : 𝑓𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = 500 = = 6,52𝑚𝑚.
500
Donc : 𝑓𝑡 = 1,15 𝑚𝑚 < 𝑓𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = 6,52𝑚𝑚
Avec :
L : Longueur de travée.
𝐼0 : Moment d'inertie de la section rendue homogène.
𝑓𝑡28 : Résistance caractéristique du béton à la traction.
𝜎𝑠 : Contrainte de traction effective de l'armature.
ρ : Pourcentage d'armature égal à: A/b0d.
𝑀𝑠𝑒𝑟 : Moment de service maximum dans la travée.
𝑓𝑖 : Déformations instantanées.
𝑓𝑣 : Déformations de longue durée.
Donc, on garde l'épaisseur de pré dimensionnement, (e=16+4cm) du plancher à corps creux
Tableau 3-15 Récapitulation des résultats de la flèche
M(kN.m) A(cm²) y (cm) ρ b1 σs (MPa) μ λi λv

3,23 2,26 7,285254 0,010463 0,878 90,43303 0,375509 3,859769 1.17
I (cm4) Iƒi (cm4) Iƒv (cm4) L(m) fi (mm) fv (mm) Δf (mm) fadm(mm)Δf < fadm
19279,99 8658,525 13424,9 3,26 1,232597 2,384928 1,152331 6,52 cv
42
Conclusion :
Toutes les conditions sont vérifiées, les armatures calculées à l’Etat limite ultime sont
suffisantes.
Figure 3-7 schéma de ferraillage poutrelles
Ferraillage de la table de compression : (CBA93 B.6.8.4.2.3)
L’hourdis doit avoir une épaisseur minimale de 4 cm. II est armé d'un quadrillage de barres
dont les dimensions de mailles ne doivent pas dépasser :
- 20 cm (5 p.rn) pour les armatures perpendiculaires aux nervures.
- 33 cm (3 p.m) pour les armatures parallèles aux nervures.
On adopte un quadrillage carré de mailles (15×15) 𝑐𝑚2 .
La dalle de compression d’un plancher a corps creux :

La section d’armatures dans le sens perpendiculaire aux poutrelles est donnée par :
200 4𝐿
𝐴𝑡 ≥ 0,02. 𝐿. = ⟹ 𝐴𝑡 =0,5𝑐𝑚2
𝑓𝑒 𝑓𝑒
D’ou :50𝑐𝑚 ≤ 𝐿 ≤ 80𝑐𝑚

𝐴𝑡 0,5
𝐴𝑙 = = = 0,25𝑐𝑚2
2 2
43
4. Escalier :
Les escaliers de tous les étages sont réalisés en béton armé et coulés sur place. Ils sont
réalisés en volées balancées et volée droit.
4.1. Dimensionnements de l’escalier :

4.1.1. Marches et contre marches :
Le nombre et les dimensions g et h des marches et contre marches, sont déterminés en
utilisant la formule de BLONDEL :
59 𝑐𝑚 ≤ 𝑔 + 2ℎ ≤ 66 𝑐𝑚
𝑥𝑛2 − (𝑥 + 2𝐻 + 𝐿)𝑛 + 2𝐻 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝑥 = 𝑔 + 2ℎ
Où :
𝐿
𝑔 : la largeur de la marche ( 𝑔 = ),
𝑛−1
𝐻
ℎ : la hauteur du contre marche (ℎ = 𝑛 ),
𝐻 : la hauteur de la volée,
𝐿 : La longueur de la paillasse,
𝑛 : Le nombre de contre marche.
On prend : 𝑥 = 𝑔 + 2ℎ = 64
64𝑛2 − (64 + 2 × 160 + 300)𝑛 + 2 × 160 = 0
64𝑛2 − 684𝑛 + 320 = 0
∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 = 385936
−𝑏 − √∆ 684 − √385936
𝑛1 = = = 0,49
2𝑎 2 × 64
−𝑏 + √∆ 684 − √385936
𝑛2 = = = 10,19
2𝑎 2 × 64
44
Donc :
- Le nombre de contre marches est : 𝑛 = 10

- Le nombre de marches est : 𝑛 − 1 = 9
𝐻 160
- Hauteur du contre marche ℎ = = = 16, on prend ℎ = 16
𝑛 10
𝐿 300
- La largeur de la marche 𝑔 = 𝑛−1 = = 33,33,on prend 𝑔 = 33
9
Vérification de la formule de blondel :
59 𝑐𝑚 ≤ 𝑔 + 2ℎ = 33 + 2 × 16 = 65 ≤ 66 𝑐𝑚 (𝐶. 𝑉)
4.1.2. Vérification d’inclinaison α :

𝐻 160
tan 𝛼 = = = 0,53 ⟹ 𝛼 = 27,92°
𝐿 300
4.1.3. Epaisseur de l’escalier (𝒆𝒑) :

L’épaisseur 𝑒 Peut-être déterminé en utilisant les formules de prédimensionnement des
dalles :
𝑙 𝑙
- ≤ 𝑒𝑝 ≤ 30 ……………………………….. Pour une dalle portant sur deux côtés
35
𝑙 𝑙
- ≤ 𝑒𝑝 ≤ 40 ………………………………. Pour une dalle portant sur quatre côtés
45
Où : 𝑙 : La longueur de l’escalier : 𝑙 = 𝐿𝑝𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 + 𝐿𝑝𝑎𝑙𝑖𝑒
𝐿𝑝𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 = √𝐻 2 + 𝐿2 = √1602 + 3002 = 340𝑐𝑚
𝑙 = 340 + 120 = 460𝑐𝑚
𝑙 460 𝑙 460
= = 13,13 ≤ 𝑒𝑝 = 15 ≤ = = 15,33
35 35 30 30
Donc : 𝑒𝑝 = 15𝑐𝑚
45
4.2. Détermination des Charges et surcharges :

Charges permanentes du paillasse et pallier :
Tableau 3-16 Évaluation de charge permanente de paillasse de l’escalier

1 Carrelage 0,02 0,44 DTR B.C 2.2 C.4 - Revetement du plancher
3 Mortier de pose 0,02 0,4 DTR B.C 2.2 C.4 - Revetement du plancher
4 Marche 0,17/2=0,085 2,125 -
5 Paillasse ep/cos=0,17 4,25 -
6 Enduit de ciment 0,02 0,36 DTR B.C 2.2 C.2 - Enduits
La charge permanente de paillasse 𝐺 = 8.115𝐾𝑁/𝑚2
Tableau 3-17 Évaluation de charge permanente de palier de l’escalier

1 Carrelage 0,02 0,44 DTR B.C 2.2 C.4 - Revetement du plancher
3 Mortier de pose 0,02 0,4 DTR B.C 2.2 C.4 - Revetement du plancher
6 Enduit de ciment 0,02 0,36 DTR B.C 2.2 C.2 - Enduits
7 Dalle en beton 0,15 3,75 -
La charge permanente de palier 𝐺 = 5.49𝐾𝑁/𝑚2
La charge d’exploitation de tout l’escalier 𝑄 = 2.5𝐾𝑁/𝑚2
4.3. Détermination des efforts :

- ELU: 𝑃𝑢 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄
- ELS: 𝑃𝑠 = 𝐺 + 𝑄
Tableau 3-18 Combinaison des charges de l'escalier
G(kn/m) Q(kn/m) Pu(Kn/m) Ps(kn/m)

Palier 5,49 2,5 11,1615 7,99
Paillasse 8,115 2,5 14,70525 10,615
46
Calcul des efforts internes :
Figure 3-8 schéma statique à l’ELU
Réaction d’appuis :
∑𝐹/𝑦 = 0 :
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 = 11,16 × 1,2 + 14,7 × 3,4 = 63,372𝐾𝑛
∑𝑀/𝐴 = 0 :
3,4
11,16×1,2×0,6+14,7×3,4×(1,2+( ))
2
𝑅𝐵 = = 33,26𝑘𝑛
4,6
𝑅𝐴 = 63,37 − 33,26 = 30,112𝐾𝑛
Calcul du moment fléchissant et de l’effort tranchant :

0 ≤ 𝑥 ≤ 1,2
Moment fléchissant :
𝑥2
𝑀(𝑥) = 𝑅𝐴 . 𝑥 − 𝑞 2
𝑀(0) = 0
𝑀(1,2) = 28,0992𝐾𝑛. 𝑚
Effort tranchant :
𝑇(𝑥) = 𝑅𝐴 − 𝑞. 𝑥
𝑇(0) = 𝑅𝐴 = 30,112𝑘𝑛
𝑇(1,2) = 16,72𝐾𝑛
0 ≤ 𝑥 ≤ 3,4
47
Moment fléchissant :
𝑥2
𝑀(𝑥) = 𝑅𝐵 . 𝑥 − 𝑞 2
𝑀(0) = 0
𝑀(3,4) = 28,118𝐾𝑛. 𝑚
Effort tranchant :
𝑇(𝑥) = 𝑅𝐵 − 𝑞. 𝑥
𝑇(0) = 𝑅𝐵 = 33,26𝑘𝑛
𝑇(3,4) = 16,72𝐾𝑛
Calcul du moment max :

𝑇(𝑥) = 0 ⟹ 30,112 − 11,16𝑥 = 0
𝑥 = 2,698 = 2,7
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝑀(2,7) = 40,48𝐾𝑛. 𝑚
Figure 3-9 Diagramme de moment max et effort Tranchant
Remarque :
Afin de tenir en compte des semi encastrement aux extrémités, on porte une correction pour
le moment 𝑀𝑚𝑎𝑥 aux appuis et en travées 0.5 et 0.85 respectivement.
ELU :
48
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 40,48𝑘𝑛. 𝑚 ; 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 33,26𝑘𝑛
ELS:
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 26,52𝑘𝑛. 𝑚 ; 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 23,62𝑘𝑛
Tableau 3-19 Résultats des moments aux appuis et en travées
Mmax Ma=0,5Mmax Mt=0,85Mmax

ELU 40,48 20,24 34,408
ELS 26,52 13,26 22,54
Figure 3-10 diagramme des moments aux appuis et en travées à l’ELU
Figure 3-11 diagramme des moments aux appuis et en travées à

l’ELS
4.4. Ferraillage de l’escalier :

La dalle en béton armé constituée de la paillasse et des paliers travaille en flexion simple.
Calcul de ferraillage à l’ELU (Flexion simple) :

Résistances et caractéristiques :
Fc28=25Mpa ; Fe=400Mpa ; 𝜎𝑏 =14,17Mpa ; 𝜎𝑠 =348Mpa ; 𝛾𝑏 =1,5 ; 𝛾𝑠 =1,15(Situation

durable)
49
Armature principale (en travées et en appuis) :

Tableau 3-20 les résultats de calcul de ferraillage des escaliers à la flexion simple
Mu(Kn.m) d(cm) U Ulimite  b A' A calculée Achoisie
En travée 34,408 12,5 0,15540663 0,392 0,212284 0,915086356 0 8,643867329 9HA12=10,18cm^2
En appuis 20,24 12,5 0,09141567 0,392 0,120033 0,95198691 0 4,887539435 9HA12=10,18cm^3
Avec :
𝜇 : Valeur du moment ultime réduit ;
𝑀𝑢
𝜇=
𝑏 × 𝑑 2 × 𝜎𝑏
𝐴 : Section d’armatures tendues ;
𝑀𝑢
𝐴=
𝛽 × 𝑑 2 × 𝜎𝑠

𝐵 130 × 15
𝐴𝑚𝑖𝑛 = = = 1,95𝑐𝑚2
1000 1000
𝐴 = 10,18𝑐𝑚2 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1,95𝑐𝑚2 (𝐶. 𝑉)
Armature de répartition :
𝐴𝑙
𝐴𝑟 = = 2,545𝑐𝑚2
4
Donc on adopte 𝐴𝑟 = 6𝐻𝐴10 = 4,71𝑐𝑚2
Les vérifications :
Vérification de l’espacement :
En travée : 𝑆𝑡 = 15𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = min[3ℎ ; 33𝑐𝑚] (𝐶. 𝑉)
Aux appuis : 𝑆𝑎 = 15𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑖𝑛 [4ℎ ; 45𝑐𝑚] (𝐶. 𝑉)
Vérification de la contrainte de cisaillement du béton 𝜏𝑢 ≤ ̅̅̅

𝜏𝑢 :
𝑉𝑢 0,07𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 =
𝑏𝑑 𝛾𝑏
33,26 × 103
𝜏𝑢 = = 0,26𝑀𝑝𝑎 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 1,17𝑀𝑝𝑎 (𝐶. 𝑉)
100 × 125 × 10
Vérification des contraintes à l'ELS :

𝑀𝑚𝑎𝑥 = 26,52𝑘𝑛. 𝑚 ; 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 23,62𝑘𝑛
50
𝑀𝑡 = 22,54𝑘𝑛. 𝑚 ; 𝑀𝑎 = 13,26𝑘𝑛
La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc on vérifie seulement la condition :
𝜎𝑏 ≤ ̅̅̅
𝜎𝑏
Vérification de la contrainte du béton comprimé 𝜎𝑏 ≤ ̅̅̅

𝜎𝑏 :
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏 = 𝑦 ≤ ̅̅̅
𝜎𝑏 = 0,6 × 𝑓𝑐28
𝐼 1
𝑦1 : La position de l’axe neutre : 𝑏𝑦12 + 30(𝐴′ + 𝐴)𝑦1 − 30(𝐴′ 𝑐 ′ + 𝐴𝑑) = 0

𝑏
𝐼 : le moment d’inertie : 𝐼 = 3 𝑦13 + 15𝐴′ (𝑦1 − 𝑐 ′ )2 + 15𝐴(𝑑 − 𝑦1 )2
Tableau 3-21 donnes pour le calcul de la contraint de béton
Mser c (cm) d (cm) A b (cm) fc28 a 50
En travée 22,54 2,5 12,5 9,24 100 25 b 138,6
En appuis 13,26 2,5 12,5 9,24 100 25 c -1732,5
Tableau 3-22 Résultats de calcul et vérification de la contrainte du béton comprimé
Δ y (cm) I (cm)^4 K ϭb Mpa ϭb barre ϭb≤ϭb barre

En travée 365710 4,661396 11892,2875 189534603,6 8,834958057 15 C.V
En appuis 365710 4,661396 11892,2875 111500836 5,19749529 15 C.V
Acier : fissuration peu nuisible ⟹aucune vérification à faire 𝜎𝑠 < 𝜎𝑠

̅̅̅
Donc : l’état limite de service est satisfait.
Le calcul de la flèche n'est pas nécessaire si les trois conditions ci-après sont vérifiées :
ℎ 1 15 1
≥ ⟹ = 0,0326 < = 0,0625 (𝐶. 𝑁. 𝑉)
𝐿 16 460 16
ℎ 𝑀𝑡
≥ ⟹ 0,0326 < 0,085 (𝐶. 𝑁. 𝑉)
𝐿 10𝑀𝑜
𝐴 3,6 3,6
≤ ⟹ 0,007 < = 0,009 (𝐶. 𝑉)
𝑏0 . 𝑑 𝑓𝑒 400
Puisqu’il y'a deux conditions, qui ne sont pas vérifiées, alors on doit calculer la flèche.
Calcul de la flèche :
Tableau 3-23 Récapitulation des résultats de la flèche.
M(kN.m) A(cm2) y (cm) ρ b1 σs (MPa) μ λi λv
22,54 9,24 8,56 0,007392 216,835 0,568225016 2,840909 1,136363636
I (cm4) Iƒi (cm4) Iƒv (cm4) L(m) fi (mm) fv (mm) Δf (mm) fadm(mm) Δf < fadm
35571,76 14967,41 23776,32 4,6 9,907183 18,70998 8,802801667 9,2 C.V
51
Conclusion :
Toutes les conditions sont vérifiées, les armatures calculées à l’Etat limite ultime sont
suffisantes.
Figure 3-12 schéma de ferraillage de l'escalier
5. Balcons en porte-à faux :

Le balcon est une dalle pleine encastrée dans la poutre, entourée d’une rampe ou un mur de
protection
Dans le cas des balcons en porte-à-faux, les efforts exercés sont un effort tranchant et un
moment fléchissant. La reprise de ce moment fléchissant est assurée par des armatures
principales positionnées en partie supérieure du balcon, ce qui n’est pas courant dans la
réalisation des planchers.
Note : le calcul se fera en basant sur le cas le plus défavorable qui est le cas de la plus grande
porte à faux avec mur extérieur.
Dimension de dalle pleine :

Largeur : 𝑙𝑥 = 1,34𝑚
Longueur : 𝑙𝑦 = 3,6𝑚
𝑙𝑥 1,34
𝜌= = = 0,37 < 0,4
𝑙𝑦 3,6
52
Donc la dalle travaille suivant 1 seul sens est sera modélisé comme console.
Charges et combinaisons :
Les balcons sont considérés comme des poutres en console et qui sont soumis à leurs poids
propres, les poids permanents des éléments qu’ils supportent et aussi aux surcharges
d’exploitation.
Charge permanente :
𝐺𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛 = 5,95𝐾𝑛/𝑚2
𝑃𝑚𝑢𝑟 𝑒𝑥𝑡 = 2,81𝐾𝑛/𝑚2
Charge d’exploitation :
𝑄 = 3,5𝐾𝑛/𝑚2
Combinaisons des charges :

ELU :
𝑞𝑢 = 1,35𝐺 + 1,5𝑄 = 1,35 × 5,95 + 1,5 × 3,5 = 13,28𝐾𝑛/𝑚2
𝑝𝑢 = 1,35𝐺𝑚𝑢𝑟 = 1,35 × 2,81 = 3,79𝑘𝑛/𝑚2
ELS :
𝑞𝑠 = 𝐺 + 𝑄 = 5,95 + 3,5 = 9,45𝐾𝑛/𝑚2
𝑝𝑠 = 𝐺𝑚𝑢𝑟 = 2,81𝐾𝑛/𝑚2
Calcul des moments fléchissant et efforts tranchants :

𝑙2 1,342
𝑀𝑢 = −𝑞𝑢 × − 𝑝𝑢 × 𝑙 = −13,28 × − 3,79 × 1,34 = −17𝐾𝑛. 𝑚
2 2
𝑉𝑢 = 𝑞𝑢 × 𝑙 + 𝑝𝑢 = 13,28 × 1,34 + 3,79 = 22,58𝑘𝑛
𝑙2 1,342
𝑀𝑠 = −𝑞𝑠 × − 𝑝𝑠 × 𝑙 = −9,45 × − 2,81 × 1,34 = −12,25𝐾𝑛. 𝑚
2 2
𝑉𝑠 = 𝑞𝑠 × 𝑙 + 𝑝𝑠 = 9,45 × 1,34 + 2,81 = 15,47𝑘𝑛
Calcul du ferraillage :
Pour le calcul du ferraillage on adopte une bande de 1 m de largeur, et 15 cm d’épaisseur,
comme la montre la figure si dessous :
53
Figure 3-13 Bande de calcul du ferraillage du balcon
On retient que :
𝑏 = 100𝑐𝑚 ; ℎ = 15𝑐𝑚 ; 𝑑′ = 2,5𝑐𝑚 ; 𝑑 = 12,5𝑐𝑚 ; 𝜎𝑏 = 14,17 ; 𝜎𝑠 = 348
𝑀𝑢 17 × 106
𝜇= = = 0,077
𝑏 × 𝑑2 × 𝜎𝑏 1000 × 125 × 14,5
𝜇 = 0,077 < 𝜇𝑙 = 392
Donc : A’ (armateur comprimée) =0
𝐴’ = 0
A : armatures tendues :
𝑀𝑢
𝐴=
𝛽 × 𝑑 × 𝜎𝑠
1 − √1 − 2𝜇
𝛼= = 0,1 ; 𝛽 = 1 − 0,4𝛼 = 0,96
0,8
17 × 106
𝐴= = 407,09𝑚𝑚2 = 4,07𝑐𝑚2
0,96 × 125 × 348
𝐵
Section minimale des armatures : 𝐴 = 4,07𝑐𝑚2 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1000 = 1,5𝑐𝑚2 (𝐶. 𝑉)
On adopte : 𝐴 = 5𝐻𝐴12 = 5,65𝑐𝑚2 𝑆𝑡 = 20𝑐𝑚
𝑆𝑡 = 20𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑖𝑛 [3ℎ; 33𝑐𝑚]
Ar : Armatures de répartition :
𝐴𝑙 5,65
𝐴𝑟 = = = 1,41𝑐𝑚2
4 4
54
𝐿 100
On adopte : 𝐴𝑟 = 5𝐻𝐴8 = 2,51𝑐𝑚2 𝑆𝑟 = = = 25𝑐𝑚
𝑛 4
𝑆𝑡 = 20𝑐𝑚 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑖𝑛 [3ℎ; 33𝑐𝑚]
Les vérifications :
Vérification de la contrainte de cisaillement du béton 𝜏𝑢 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 :
𝑉𝑢 𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 0,07 ×
𝑏𝑑 𝛾𝑏
22,58×103
𝜏𝑢 = = 0,18𝑀𝑝𝑎
1000×125
25
𝜏̅̅̅
𝑢 = 0,07 × 1,5 = 1,16𝑀𝑝𝑎
𝜏𝑢 = 0,18 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 1,16 (𝐶. 𝑉)
Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

Vérification de la contrainte du béton comprimé 𝜎𝑏 ≤ ̅̅̅:
𝜎𝑏
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏 = 𝑦 ≤ ̅̅̅
𝜎𝑏 = 0,6𝑓𝑐28
𝐼 1
Vérification de la contrainte d’acier 𝜎𝑠 ≤ 𝜎̅𝑠 :
𝑀𝑠𝑒𝑟 2
𝜎𝑠 = 15 × (𝑑 − 𝑦1 ) ≤ 𝜎̅𝑠 = 𝐹𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 ∶ 𝑀𝑖𝑛[ 𝑓𝑒; 110√𝜂𝑓𝑡28 ]
𝐼 3
Où :
𝑏
𝑦1 : La position de l’axe neutre : 𝑦 2 + 15𝐴′(𝑦 − 𝑐) − 15𝐴(𝑑 − 𝑦) = 0
2
𝑏
𝐼 : le moment d’inertie : 𝐼 = 3 𝑦13 + 15𝐴′ (𝑦1 − 𝑐 ′ )2 + 15𝐴(𝑑 − 𝑦1 )2
Calcul de 𝜎𝑏 et 𝜎𝑠 :
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 12,25𝐾𝑛. 𝑚 ; 𝐴𝑠 = 5,65𝑚2 ; 𝑑 = 12,5𝑐𝑚 ; 𝑏 = 100𝑐𝑚
𝑏 2
𝑦 + 15𝐴′(𝑦 − 𝑐) − 15𝐴(𝑑 − 𝑦) = 0
2
55
𝑏 2
𝑦 + 15𝐴𝑦 − 15𝐴𝑑 = 0
2
50𝑦 2 + 101,85𝑦 − 1273,13 = 0
∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐
∆= 101,852 − 4 × 50 × (−1273,13)
∆= 264998,4
𝑏 − √∆
𝑦=
2𝑎
101,85−√264998,4
𝑦= 2∗50
𝑦 = 4,1293
𝑏 3
𝐼 = 𝑦 + 15𝐴′ (𝑦1 − 𝑐 ′ )2 + 15𝐴(𝑑 − 𝑦1 )2
3 1
100
𝐼 = × 4,133 + 15 × 5,65 × (12,5 − 4,13)2 = 9483,462𝑐𝑚4
3
𝐼 = 9483,462𝑐𝑚4
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝐾=
𝐼
12,25×103
𝐾= = 1,291
9483,462
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏 = 𝑦1 = 1,291 × 4,13 = 5,3𝑀𝑝𝑎
𝐼
𝜎𝑏 = 0,6𝑓𝑐28 = 15𝑀𝑝𝑎
̅̅̅
𝜎𝑏 < ̅̅̅
𝜎𝑏 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠 = 15 × (𝑑 − 𝑦1 ) = 15 × 1,29 × (12,5 − 4,13) = 162,2𝑀𝑝𝑎
𝐼
2
𝜎̅𝑠 = 𝑀𝑖𝑛 [3 𝑓𝑒; 110√𝜂𝑓𝑡28 ] = 𝑀𝑖𝑛[266,7; 201,6]
𝜎𝑠 < 𝜎̅𝑠 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
Tableau 3-24 Résultats des vérifications des contraintes
y cm I cm^4 ϭb Mpa ϭs Mpa ϭb barre ϭs barre ϭb<ϭb barre ϭs<ϭs barre

4,1293 9483,462 5,3339091 162,189319 15 201,6333 C.V C.V
56
Conclusion : Les contraintes sont vérifiées à l’ELS, donc Le ferraillage adopté à l’ELU est
valable pour l’ELS
D’après le BAEL.91/révisées 99(Article B.6.5.1.), si les deux conditions suivantes sont
vérifiées, il sera inutile de calculer la flèche :
ℎ 1 𝐴𝑠 14,2
≥ 𝑒𝑡 ≤
𝐿 16 𝑏0 𝑑 𝑓𝑒
ℎ 15 1
= 134 = 0,11 ≥ 16 = 0,06 Condition vérifier.
𝐿
𝐴𝑠 6,79 14,2
= 100×12,5 = 0,005 ≤ = 0,04 Condition vérifier.
𝑏0 𝑑 𝑓𝑒
Vérification vis-à-vis le séisme : d’après RPA99 V 2003 (Article A 6.2.3)

𝑤𝑝 = 5,95 𝐾𝑛/𝑚2
𝐶𝑝 = 0,8
𝐴 = 0,25
𝐹𝑝 = 4 × 𝐴 × 𝐶𝑝 × 𝑊𝑝 = 4,76
Figure 3-14 Ferraillage de port a faux
57
6. La salle machine (ascenseur) :

L’ascenseur est spécialement aménagé en vue du transport des personnes, D’après la norme
(NFP82-201), la charge nominale qui transmet le système de levage avec la cabine chargé aux
moyennes de 9 personnes est 100 KN.
Pré dimensionnement de la dalle :

La dalle de la cage d’ascenseur doit être épaisse pour qu’elle puisse supporter les charges
importantes (machine + ascenseur) qui sont appliquées sur elle.
L’entreprise nationale des ascenseurs (E.N.A) préconise que l’épaisseur de la dalle machine
doit être ≥ 25 𝑐𝑚.
Donc on opte pour une dalle machine d’épaisseur e = 25 cm.
𝐿𝑥 = 𝐿𝑦 = 1,8𝑚
𝐿𝑥 × 𝐿𝑦 = 1,8 × 1,8 = 3,24𝑚2
Evaluation des charges et surcharges :

Charges permanentes :
100
Le poids de la machine = 100𝑘𝑛 ⟹ 𝑞𝑚𝑎𝑐ℎ𝑖𝑛𝑒 = 3,24 = 30,86𝐾𝑛/𝑚2
Le poids de la dalle + Revêtement = 0,25 × 25 + 0,05 × 18 = 7,15𝐾𝑛/𝑚2
Surcharges permanentes :
L’ENA exige une charge d’exploitation plus importante que celle d'une terrasse inaccessible
de l'ordre de :
𝑄 = 5𝐾𝑛/𝑚2
Combinaison de charge :
ELU :
𝑃𝑢 = 1,35 ∗ (30,86 + 7,15) + 1,5 ∗ (5) = 58,81𝐾𝑛/𝑚2
ELS :
𝑃𝑠 = 30,86 + 7,15 + 5 = 43,01 𝐾𝑛/𝑚2
58
Calcul des sollicitations :

𝑙
𝜌 = 𝑙𝑥 = 1 > 0,4
𝑦
Donc la dalle travaille dans les deux sens.
Panneau de dalle de rive :
- Moment en travée :
𝑀𝑡𝑥 = 0,85𝑀𝑋 ;𝑀𝑡𝑦 = 0,85𝑀𝑦
- Moment sur appuis :
𝑀𝑎𝑥 = 𝑀𝑎𝑦 = 0,5𝑀𝑥

Tableau 3-25 résultats des sollicitations d’ascenseur
Sens u M0 (Kn.m) Mt (Kn.m) Ma (Kn.m) Vmax (Kn)

x-x 0,0368 7,01 5,96 3,51 35,2915
ELU
y-y 1 7,01 5,96 3,51 35,2915
x-x 0,0441 6,15 5,22 3,07 25,80852
ELS
y-y 1 6,15 5,22 3,07 25,80852
Armatures principales :
b = 100cm; h = 25cm; µl=0.391

0.85 𝑓28 𝑀
𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 , 𝜎̅𝑠 = 348 𝑀𝑃𝑎 , 𝜎𝑏𝑐 = = 14,2Mpa ,𝜇 = 𝑏𝑑² 𝜎𝑏𝑐
ɣ𝑏
𝑀
𝛼 = 1.25 (1 − √1 − 2𝜇) ,𝛽 = (1 − 0.4 𝛼) , 𝐴𝑠 = 𝜎̅𝑠𝑥𝛽𝑥𝑑
Tableau 3-26 Récapitulatif résultats de l’armature en travée et en appuis
Moment Mu b d u  b Acal cm2

A adp
7HA14
Mtx=Mty 5,961158 100 23 0,007935725 0,009959 0,996016 7,477512
=10,78cm2
7HA12
Max=May 3,506563 100 23 0,004668073 0,005849 0,99766 4,391287
=7,92cm2
59
Vérifications :
Vérification de l’effort tranchant :
𝑇𝑢 𝑓𝑐28
𝝉𝑢 = ≤ 𝝉𝑢 = 𝑚𝑖𝑛(0.2 ; 5𝑀𝑃𝑎)
𝑏𝑑 𝛾𝑏
𝑇𝑢 35,29 × 103
𝝉𝑢 = = = 0,15 ≪ 5𝑀𝑝𝑎
𝑏𝑑 1000 × 230
La condition est vérifiée ; on n’a pas besoins des armatures transversales.
Condition de non fragilité et section minimale : BAEL 91 (art.B.7.4)
𝑙𝑥
3−
𝑙𝑦
𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 0.0008 × 𝑏 × 𝑑 = 1.84𝑐𝑚²
2
Pourcentage minimale : BAEL91 (art B.6.4)
𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 0.001 × 𝑏 × ℎ = 2,5𝑐𝑚2 < 7,92𝑐𝑚2
En travée : 𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑖𝑛 [3ℎ; 33𝑐𝑚] = 33𝑐𝑚 ⟹ 𝑆𝑡 = 15𝑐𝑚
Aux appuis : 𝑆𝑎 ≤ 𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑖𝑛 [4ℎ; 45𝑐𝑚] = 45𝑐𝑚 ⟹ 𝑆𝑡 = 15𝑐𝑚
Il n’est pas nécessaire de faire la vérification de la flèche, si les trois conditions citées ci-
dessous sont vérifiées simultanément :
ℎ 1
= 0,13 ≥ = 0,0625
𝐿 16
ℎ 1 𝑀𝑡
= 0,13 ≥ × = 0,085
𝐿 10 𝑀0
𝐴 4,2
= 0,0034 ≤ = 0,0105
𝑏𝑑 𝑓𝑒
Les trois conditions sont vérifiées donc le calcul de la flèche n’est pas nécessaire
60
Vérifications au Poinçonnement :
Si la condition suivante est vérifiée, aucune disposition supplémentaire n’est nécessaire.
𝑓𝑐𝑗
𝑄𝑢 ≤ 0,045 × 𝑈𝐶 × ℎ ×
𝛾𝑏
Le calcul se fera pour la force concentrée maximale uniquement
𝑄𝑢 = 100 𝐾𝑁 , 𝛾𝑏 = 1.5 , ƒ𝑐𝑗 = 25 𝑀𝑃𝑎 , ℎ = 25 𝑐𝑚
𝑈𝑐 = 2(𝑢 + 𝑣)
𝑢 = 𝑎 + 2(𝑒 + ℎ/2)
𝑣 = 𝑏 + 2(𝑒 + ℎ/2)
𝑈𝑐 = 2(𝑎 + 𝑏) + 8𝑒 + 4ℎ 𝐴𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑎 = 𝑏 = 𝑒 = 0
𝑈𝑐 = 4ℎ = 100 𝑐𝑚
𝑄𝑢 = 100 𝐾𝑁 < 0.045 𝑥 𝑈𝑐 𝑥 ℎ 𝑥 (ƒ𝑐28/𝛾𝑏) = 1875 𝐾𝑁 … 𝐶𝑉

La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc il n’y a aucune vérification
consternant 𝜎𝑠.
La contrainte admissible du béton est donnée par la formule :
𝜎𝑏 = 0,6 𝑓𝑐28 = 15 𝑀𝑝𝑎, et on doit vérifier que : 𝜎𝑏 ≤ ̅̅̅

̅̅̅ 𝜎𝑏
𝜎𝑏 = 0,5𝑀𝑝𝑎 ≤ ̅̅̅
𝜎𝑏 = 15𝑀𝑝𝑎 Condition vérifiée.
Figure 3-15 schéma de ferraillage de la dalle de l'ascenseur
61
Chapitre 4 :
Etude dynamique
Chapitre 4 : Etude dynamique
Chapitre 4: Etude dynamique

1. Introduction :
Ce chapitre vise à fournir une analyse détaillée de la réponse dynamique d'un bâtiment face
aux charges sismiques, en mettant en évidence les méthodes d'analyse utilisées et les critères
de conception sismiques appliqués.
L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement est souvent
complexe et demande un calcul très fastidieux, donc le calcul manuel est peu fiable. Pour cela
l’utilisation de l’outil informatique est devenue indispensable afin d’avoir des résultats proches
des résultats réels dans des délais réduits. Plusieurs programmes de calcul automatiques sont
faits afin de formuler le problème de calcul des structures et ils sont basés sur la méthode des
éléments finis (MEF), permettant le calcul automatique de diverses structures, on dispose de
nombreux programmes permettant l’étude statique et dynamique des structures dont ETABS,
ROBOT, SAP…etc.
Pour notre étude nous avons utilisé ETABS V.20.3.0
À travers notre projet spécifique, nous espérons contribuer à l'amélioration de la conception

et de la sécurité des structures face au séisme, tout en démontrant l'importance de l'étude
dynamique dans le domaine du génie civil.
2. Description du logiciel ETABS :

ETABS (EXTENDED THREE DIMENSIONS ANALYSIS OF BUILDING SYSTEMS)
est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il permet de
modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface graphique
unique. Il offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique. Ce logiciel
permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le calcul et le
dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes réglementations en vigueur à
travers le monde (Euro code, UBC, ACI...etc.). En plus de sa spécificité pour le calcul des
bâtiments, ETABS offre un avantage certain par rapport aux autres codes de calcul à utilisation
plus étendue. En effet, grâce à ses diverses fonctions il permet une descente de charge
automatique et rapide, un calcul automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi que la prise
en compte implicite d’une éventuelle excentricité accidentelle.
62
De plus, ce logiciel utilise une terminologie propre au domaine du bâtiment (plancher, dalle,
trumeau, linteau etc.). ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels
(AUTOCAD, SAP2000 et SAFE).
3. Etapes de Modélisation :
L’ETABS se trouve sur plusieurs versions, dans notre travail, on utilisera la version 20.3.0
dont les Principales étapes sont les suivantes :
- Introduction de la géométrie de la structure à modéliser.

- Spécification des propriétés mécaniques de l’acier et du béton.
- Spécification des propriétés géométriques des éléments (poteaux, poutres, voiles,
dalles,).
- Introduction du spectre de réponse (E) selon le RPA 99/version2003.
- Définition des charges et surcharges (G et Q).
- Définition du séisme.
- Introduction des combinaisons d’actions ; (Article 5.2 RPA99V2003).
- Affectation des masses sismiques et inerties massiques.
- Spécification des conditions aux limites (appuis, diaphragmes).
- Exécutions de l’analyse et visualisation des résultats.
4. Choix de la méthode de calcul :

L’étude sismique a pour but de calculer les forces sismiques ; ce calcul peut être mené par
les trois méthodes suivantes :
- La méthode statique équivalente.

- La méthode d’analyse modale spectrale.
- La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.
D’après l’article 4.1.2 du RPA99V2003, notre structure est implantée et classée dans la
zone Sismique 03 groupe d’usage 02. Nous allons utiliser la méthode dynamique modale
spectrale en utilisant le logiciel de calcul de structures (ETABS 20.3.0).
63
5. La méthode dynamique modale spectrale :

5.1. Principe de la méthode dynamique modale spectrale :
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure, l’article
4.3.1 du RPA99V2003.
5.2. Modélisation : Article 4.3.2 du RPA99V2003.

Pour les structures régulières en plan comportant des planchers rigides, l’analyse est faite
séparément dans chacune des deux directions principales du bâtiment. Celui-ci est alors
représenté dans chacune des deux directions de calcul par un modèle plan, encastré à la base et
où les masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers avec un seul DDL
en translation horizontale.
Pour les structures irrégulières en plan, sujettes à la torsion et comportant des planchers
rigides, elles sont représentées par un modèle tridimensionnel, encastré à la base et où les
masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers avec trois (03) DDL (2
translations horizontales et une rotation autour de l’axe vertical).
Pour les structures régulières ou non comportant des planchers flexibles, elles sont
représentées par des modèles tridimensionnels encastrés à la base et à plusieurs DDL par
plancher.
La déformabilité du sol de fondation doit être prise en compte dans le modèle toutes les fois
où la réponse de la structure en dépend de façon significative.
Le modèle de bâtiment à utiliser doit représenter au mieux les distributions des rigidités et
des masses de façon à prendre en compte tous les modes de déformation significatifs dans le
calcul des forces d’inertie sismiques (ex : contribution des zones nodales et des éléments non
structuraux à la rigidité du bâtiment).
Dans le cas des bâtiments en béton armé ou en maçonnerie la rigidité des éléments porteurs
doit être calculée en considérant les sections non fissurées. Si les déplacements sont critiques
particulièrement dans le cas de structures associées à des valeurs élevées du coefficient de
comportement, une estimation plus précise de la rigidité devient nécessaire par la prise en
compte de sections fissurées.
64
Figure 4-1 Model 3D sans voiles
Figure 4-2 Model 3D avec Voiles
65
5.3. Le spectre de réponse de calcul :

L’action sismique est représentée par le spectre de calcul suivant :
𝑇 𝑄
1,25𝐴 (1 + 𝑇 (2,5𝜂 𝑅 − 1)) 0 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇1
1
𝑄
𝑆𝑎 2,5𝜂(1,25𝐴) 𝑅 𝑇1 ≤ 𝑇 ≤ 𝑇2
= 2/3
𝑔 𝑄 𝑇
2,5𝜂(1,25𝐴) 𝑅 ( 𝑇2) 𝑇2 ≤ 𝑇 ≤ 3,0𝑠
𝑄 𝑇 2/3 3 5/3
2
{ 2,5𝜂(1,25𝐴) 𝑅 ( 3 ) (𝑇) 𝑇 ≥ 3,0𝑠
Figure 4-4 Spectre de réponse avant l'ajout Figure 4-3Spectre de réponse après l'ajout des
des voiles voiles
Où :
A : coefficient d’accélération de zone :

D’après le tableau 4.1 RPA99 suivant la zone sismique et le groupe d’usage du bâtiment
𝐴 = 0,25
𝜼 : facteur de correction d’amortissement :

Quand l’amortissement est différent de 5% 𝜂 = √7/2 + 𝜉 ≥ 0,7
𝝃: 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐝’𝐚𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 :

D’après le tableau 4.2 RPA99 pourcentage d’amortissement critique :
𝜉 = 10% Pour spectre d'accélération sismique avec voiles.
66
Alors : 𝜂 = 0,76
𝜉 = 7% Pour spectre d'accélération sismique sans voiles.
Alors : 𝜂 = 0,88
R : coefficient de comportement de la structure :

Selon RPA99 tableau 4.3
𝑁
𝑅 = 3,5 Voile porteur. ( 𝑁𝑣𝑜𝑖𝑙 = 48% > 20%)
𝑡𝑜𝑡
𝑅 = 3,5 Cas sans voiles. (Portique auto stable avec remplissage en maçonnerie rigide.
T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site :

Le site est classé 𝑆3 (selon le rapport géotechnique corrigé), d’après RPA99 tableau 4.7
𝑇1 = 0,15 𝑒𝑡 𝑇2 = 0,50
Q : facteur de qualité :
Le facteur de qualité de la structure est fonction de :
- la redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent
- la régularité en plan et en élévation
- la qualité du contrôle de la construction
La valeur de Q est déterminée par la formule : 𝑄 = 1 + ∑51 𝑃𝑞
Pq : est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non".
Figure 4-5 Résultat de la vérification de facteur Q
Dans notre cas le critère q non observée est la redondance en plan alors on prend en
considération une pénalité de 0,05, donc le facteur de qualité 𝑄 = 1,05.
67
Formes et Résultats modales de la structure avant la disposition des voiles :
Figure 4-6 Forme des 3 premiers modes Avant la disposition des voiles
Tableau 4-1 Résultats de de comportement des trois premiers modes
Case Mode Period sec UX UY RZ comportement de mode

Modal 1 1,343 0,0047 0,7368 3,60E-05 translation pur suivant l’axe Y
Modal 2 1,299 0,7543 0,0044 0,0017 translation pur suivant l’axe X
Modal 3 1,14 0,0009 0,0007 0,7502 rotation autour de l’axe Z
L'ajout des voiles est nécessaire pour réduire la période et par exigence de RPA99 (La
structure excède 2 niveaux ou 8m dans la zone III).
Disposition des voiles :
Figure 4-7 Disposition des voiles
68
Formes et Résultats modales de la structure après la disposition des voiles :
Figure 4-8 Forme des 3 premiers modes après disposition des voiles
Tableau 4-2 Résultats de comportement des trois premiers modes après les voiles
Case Mode Period sec UX UY RZ comportement de mode

Modal 1 0,68 0,0052 0,6098 0,0074 translation pur suivant l’axe Y
Modal 2 0,427 0,6329 0,0059 0,0019 translation pur suivant l’axe X
Modal 3 0,391 0,0013 0,0104 0,6278 rotation autour de l’axe Z
6. Vérification des résultats obtenus par la méthode d’analyse modale :

6.1. Nombre de modes à considérer :
D'après (RPA99/version2003/A.4.3.4), le nombre des modes de vibration à retenir en
compte dans chaque direction d'excitation doit être :
- La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90 % au
moins de la masse totale de la structure.
- Ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse totale
de la structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
- Le minimum de modes à retenir est de trois (03) dans chaque direction considérée.
69
Tableau 4-3 vérification de participation massique
Mode Period sec Sum UX Sum UY Sum RZ

1 0,68 0,0052 0,6098 0,0074
2 0,427 0,6381 0,6156 0,0093
3 0,391 0,6395 0,6261 0,6371
4 0,155 0,6425 0,802 0,6386
5 0,108 0,7854 0,8084 0,6632
6 0,099 0,8103 0,8087 0,8029
7 0,067 0,817 0,8682 0,8029
8 0,056 0,8577 0,8756 0,8166
9 0,052 0,8674 0,8768 0,8545
10 0,041 0,8748 0,9062 0,8554
11 0,036 0,8934 0,91 0,8597
12 0,035 0,9046 0,9124 0,8864
13 0,029 0,9078 0,9317 0,8865
14 0,028 0,9136 0,9337 0,8927
15 0,024 0,9287 0,9343 0,9013
Donc après les résultats affichés dans les tableaux après l’analyse de logiciel Etabs, on
observe que le 90 % est atteint lorsque le mode 12.
6.2. Vérification de la période :

D’prés le RPA 99/V2003 Art 4.2.3 Les valeurs de T, calculées à partir de la méthode
numérique (résultats de l’ETABS) ne doivent pas dépasser celles estimées à partir des formules
empiriques appropriées de 30%
𝑇𝐸𝐴𝐵𝑆(𝑥,𝑦) ≤ 1.3𝑇𝑒𝑚𝑝
Ou :
3/4
𝑇𝑒𝑚𝑝 = 𝐶𝑇 ℎ𝑁
ℎ𝑁 : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N)
𝐶𝑇 : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage et donné

par le tableau 4.6. RPA99.
ℎ𝑁 = 26,8𝑚 ; 𝐶𝑇 = 0,050
𝑇𝑒𝑚𝑝 = 0,050 × 26,803/4 = 0,59 Seconde
𝑇𝐸𝐴𝐵𝑆(𝑥,𝑦) = 0,68 ≤ 1.3𝑇𝑒𝑚𝑝 = 0,77 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.
70
6.3. Vérification de la résultante des forces sismique :

La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieur à 80% de la résultante des forces sismiques déterminées par la méthode
statique équivalente pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule
empirique appropriée.
Si Vt < 0,80 V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (force, déplacement,
moments…) dans le rapport 0,8V/Vt.
Sens X-X :
𝐴×𝐷×𝑄 0,25 × 1,477 × 1,05

𝑉𝑠𝑡 = 𝑊= × 24028,9942 = 1863,16𝑘𝑁
𝑅 3,5
𝑉𝑑𝑦𝑛 = 2551,204𝐾𝑁 > 0,8𝑉𝑠𝑡 = 1490,53𝐾𝑁 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.
Sens Y-Y :
𝐴×𝐷×𝑄 0,25 × 1,401 × 1,05

𝑉𝑠𝑡 = 𝑊= × 24028,9942 = 1767,95𝑘𝑁
𝑅 3,5
𝑉𝑑𝑦𝑛 = 2049,186𝐾𝑁 > 0,8𝑉𝑠𝑡 = 1414,36𝐾𝑁 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.
Tableau 4-4 Résultante des forces sismiques de calcul
Output case P Vx Vy
EX 0 2551,204 347,9405
EY 0 347,9382 2049,186
W=G+0,2Q 24028,99 5,98E-06 0
71
6.4. Justification de système de contreventement

Selon le RPA 99 /2003 article 3.4 :
L’article 3.4.2 exige que pour les constructions à un système de contreventement par des
voiles porteurs en béton arme.
- Les voiles de contreventement doivent reprendre plus 20% des sollicitations dues
aux charges verticales.
∑ 𝐹𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒𝑠
∑ 𝐹𝑝𝑜𝑟𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 +∑ 𝐹𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒𝑠
≥ 20%
- Les sollicitations horizontales sont reprises uniquement par des voiles.
Tableau 4-5 Pourcentage des sollicitations dues

aux charges verticales.
Nser Kn %
Voiles 12616,7 47,52840395
Poteaux 13928,9 52,47159605
Somme 26545,6 100
6.5. Vérification de l’effort normal réduit :

Dans le but d'éviter ou de limiter le risque de rupture fragile sous sollicitation d'ensemble
dues au séisme. Le RPA 99/V2003 Art : 7.1.3.3 exige de vérifier l'effort normal de compression
de calcul qui est limité par la condition suivante :
𝑁𝑑
𝜐= ≤ 0,3
𝐵𝑐 . 𝑓𝑐𝑗
Avec :
𝑁𝑑 : Désigne l'effort normal de compression de calcul sous combinaison accidentelles

sismiques.
𝐵𝑐 : l'aire (section brute) de cette dernière.
𝑓𝑐𝑗 : la résistance caractéristique du béton.
72
Tableau 4-6 Vérification de l’effort réduit
Niveau Nu (Kn) a (m) b (m) B (m²) v Observation Pot

ENTR SOL 1968,929 0,45 0,45 0,2025 0,388924 Non Vérifiée C277
RDC 1680 0,45 0,45 0,2025 0,331852 Non Vérifiée C277
1ER 1443,9 0,45 0,45 0,2025 0,285215 Vérifiée C267
2EME 1187,3 0,4 0,4 0,16 0,296825 Vérifiée C267
3EME 940,7 0,4 0,4 0,16 0,235175 Vérifiée C277
4EME 697,6 0,35 0,35 0,1225 0,227788 Vérifiée C277
5EME 456,7 0,35 0,35 0,1225 0,149127 Vérifiée C277
ATTIQUE 225,1 0,35 0,35 0,1225 0,073502 Vérifiée C277
On remarque que l'effort réduit est non vérifié au niveau de poteau C277 (Niveau Entre sol
et Niveau RDC).
Alors on augmente la section de Pouteau.
Tableau 4-7 Vérification de l’effort réduit après augmentation de la section de poteau
Niveau Nu (Kn) a (m) b (m) B (m²) v Observation

Pot
ENTR SOL 1968,929 0,5 0,55 0,275 0,28639 Vérifiée C277
RDC 1680 0,5 0,45 0,225 0,298667 Vérifiée C277
1ER 1443,9 0,45 0,45 0,2025 0,285215 Vérifiée C267
2EME 1187,3 0,4 0,4 0,16 0,296825 Vérifiée C267
3EME 940,7 0,4 0,4 0,16 0,235175 Vérifiée C277
4EME 697,6 0,35 0,35 0,1225 0,227788 Vérifiée C277
5EME 456,7 0,35 0,35 0,1225 0,149127 Vérifiée C277
ATTIQUE 225,1 0,35 0,35 0,1225 0,073502 Vérifiée C277
On remarque que l’effort normal réduit ne dépasse pas la valeur de 0,3. Donc les sections
des poteaux choisies sont suffisantes.
73
6.6. Vérification de la stabilité au renversement :

Le moment de renversement qui peut être causé par l’action sismique doit être calculé par
rapport au niveau de contact sol-fondation. Le moment stabilisant sera calculé en prenant en
compte le poids total équivalent au poids de la construction, au poids des fondations et
éventuellement au poids du remblai. Art.4.4.1 RPA99 V2003.
Le moment de renversement est égal à :
𝑀𝑅𝑥 = ℎ𝑖 . 𝐹𝑖𝑥 𝑒𝑡 𝑀𝑅𝑦 = ℎ𝑖 . 𝐹𝑖𝑦
Avec :
𝐹𝑖𝑥 , 𝐹𝑖𝑦 : la force distribuée en hauteur suivant X et Y.
ℎ𝑖 : la hauteur de l’étage par rapport à la base 0.
Le moment de stabilité est égal à :
𝑀𝑠𝑥 = 𝑊. 𝑋𝐺 𝑒𝑡 𝑀𝑠𝑦 = 𝑊. 𝑌𝐺
Avec :
𝑋𝐺 , 𝑌𝐺 : les coordonnées du centre de géométrie de la structure.
𝑊𝑖 : la masse de plancher dans chaque niveau.

𝑀𝑆
Il faut vérifier que : ≥ 1,5
𝑀𝑅
Figure 4-9 Les forces agissent sur la stabilité au renversement
74
Calcul de la force distribuée en hauteur suivant X et Y :
(𝑉 − 𝐹𝑡 )𝑊ℎ𝑖
𝐹𝑖 =
∑𝑛𝑗=1 𝑊𝑗 ℎ𝑗
Tableau 4-8 distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur
niv (m) Wi Wihi Fix Fiy

26,8 2134,932 57216,18 429,856226 345,270493
23,4 3012,998 70504,14 529,686578 425,456548
20 2990,105 59802,09 449,28377 360,875148
16,6 3036,305 50402,66 378,667267 304,154334
13,2 3036,305 40079,22 301,108911 241,857663
9,8 3117,804 30554,48 229,551026 184,38071
6,4 3211,362 20552,71 154,40932 124,025148
3 3489,185 10467,56 78,6411021 63,1663576
sum 24028,99 339579 2551,2042 2049,1864
Moment de renversement :
Le moment de renversement est égal à :
𝑀𝑅𝑥 = ℎ𝑖 . 𝐹𝑖𝑥 𝑒𝑡 𝑀𝑅𝑦 = ℎ𝑖 . 𝐹𝑖𝑦
Tableau 4-9 résultats de calcul de moment de renversement
niv (m) Fix Fiy MRx MRy

26,8 429,8562 345,2705 11520,1468 9253,24921
23,4 529,6866 425,4565 12394,6659 9955,68322
20 449,2838 360,8751 8985,67541 7217,50295
16,6 378,6673 304,1543 6285,87663 5048,96194
13,2 301,1089 241,8577 3974,63763 3192,52115
9,8 229,551 184,3807 2249,60006 1806,93096
6,4 154,4093 124,0251 988,219647 793,760946
3 78,6411 63,16636 235,923306 189,499073
sum 2551,204 2049,186 46634,7454 37458,1094
75
Moment stabilisant :
Le moment de stabilité est égal à :
𝑀𝑠𝑥 = 𝑊. 𝑋𝐺 𝑒𝑡 𝑀𝑠𝑦 = 𝑊. 𝑌𝐺
Tableau 4-10 Résultats de calcul de moment de stabilisant
niv (m) Wi XCM YCM MSx MSy

26,8 2134,932 8,1703 6,7142 17443,04 14334,36
23,4 3012,998 7,872 6,614 23718,32 19927,97
20 2990,105 7,6934 6,3979 23004,07 19130,39
16,6 3036,305 7,6911 6,3983 23352,52 19427,19
13,2 3036,305 7,6893 6,3982 23347,06 19426,88
9,8 3117,804 7,688 6,3983 23969,68 19948,65
6,4 3211,362 7,8145 6,4172 25095,18 20607,95
3 3489,185 9,5188 6,8978 33212,85 24067,7
sum 24028,99 - - 193142,7 156871,1
Vérification de stabilisation :
Il faut vérifier que :
𝑀𝑆
≥ 1,5
𝑀𝑅
Tableau 4-11 Vérification de stabilisation
M Rx M Sx M Ry M Sy MSx/MRx MSy/MRy MS/MR>1,5

46634,745 193142,7 37458,11 156871,085 4,14160554 4,18790717 Condition Vérifier.
6.7. Calcul des déplacements : Art.4.4.3 RPA99V2003

Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit :
𝛿𝑘 = 𝑅𝛿𝑒𝑘
𝛿𝑒𝑘 : déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion).
𝑅 : coefficient de comportement.
Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :
∆𝑘 = 𝛿𝑘 − 𝛿𝑘−1
Le déplacement horizontal relatif d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents ne
doit pas dépasser 0.01he.
76
k
Tableau 4-12 Résultats et vérifications des déplacements
hk
Dans le sens X-X
 ek k  k −1 k hk k
Niveaux hk Observation
(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (%)
Attique 0,33491 1,1722 0,9853 0,19 340,0 0,055 vérifiée
5eme 0,28151 0,9853 0,7988 0,19 340,0 0,055 vérifiée
4eme 0,22823 0,7988 0,6083 0,19 340,0 0,056 vérifiée
3eme 0,1738 0,6083 0,4241 0,18 340,0 0,054 vérifiée
2eme 0,12117 0,4241 0,2549 0,17 340,0 0,050 vérifiée
1er 0,07283 0,2549 0,1129 0,14 340,0 0,042 vérifiée
RDC 0,03226 0,1129 0,0127 0,10 340,0 0,029 vérifiée
EntreSol 0,00363 0,0127 0 0,01 300,0 0,004 vérifiée
Dans le sens Y-Y k
 ek k  k −1 k hk hk
Niveaux Observation
(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (%)
Attique 0,68863 2,4102 1,947 0,4632 340 0,136235 vérifiée
5eme 0,55629 1,947 1,5505 0,3965 340 0,116618 vérifiée
4eme 0,443 1,5505 1,159 0,3915 340 0,115147 vérifiée
3eme 0,33114 1,159 0,7878 0,3712 340 0,109176 vérifiée
2eme 0,22509 0,7878 0,4561 0,3317 340 0,097559 vérifiée
1er 0,13031 0,4561 0,1929 0,2632 340 0,077412 vérifiée
RDC 0,05511 0,1929 0,0237 0,1692 340 0,049765 vérifiée
EntreSol 0,00677 0,0237 0 0,0237 300 0,0079 vérifiée
6.8. Justification vis à vis de l’effet P-∆ : Art 5.9 RPA99v2003

Les effets du 2° ordre (ou effet P-∆) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
𝜃 = 𝑃𝑘 ∆𝑘 /𝑉𝑘 ℎ𝑘 ≤ 0.10
𝑃𝑘 : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau «

k »,
𝑛
∑(𝑊𝐺𝑖 + 𝛽𝑊𝑞𝑖 )
𝑖=𝑘
𝑉𝑘 : effort tranchant d’étage au niveau "k" :

𝑛
𝑉𝑘 = ∑ 𝐹𝑖
𝑖=𝑘
∆𝑘 : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 ».
ℎ𝑘 : hauteur de l’étage « k ».
77
Si 0,10 < 𝜃𝑘 ≤ 0,20, les effets P-∆ peuvent être pris en compte de manière approximative
en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une analyse élastique du 1°
ordre par le facteur 1/(1 − 𝜃𝑘).
Si 𝜃𝑘 > 0,20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.
Calcul et vérification de 𝜽 ∶
D’ou :
𝜃 = 𝑃𝑘 ∆𝑘 /𝑉𝑘 ℎ𝑘
Tableau 4-13 Résultats de Calcul de θ

Dans le sens X-X
Pk k Vk hK q
Attique 2134,932 0,19 530,5562 340,0 0,002212
5eme 5147,93 0,19 1128,98 340,0 0,002501
4eme 8138,034 0,19 1593,738 340,0 0,002861
3eme 11174,34 0,18 1952,963 340,0 0,0031
2eme 14210,64 0,17 2224,436 340,0 0,003179
1er 17328,45 0,14 2416,221 340,0 0,002995
RDC 20539,81 0,10 2531,178 340,0 0,002391
EntreSol 24028,99 0,01 2551,204 300,0 0,000399
Dans le sens Y-Y
Pk k Vk hK q
Attique 2134,932 0,4632 486,7575 340 0,005975
5eme 5147,93 0,3965 933,9139 340 0,006428
4eme 8138,034 0,3915 1275,422 340 0,007347
3eme 11174,34 0,3712 1545,097 340 0,007896
2eme 14210,64 0,3317 1751,449 340 0,007916
1er 17328,45 0,2632 1905,963 340 0,007038
RDC 20539,81 0,1692 2017,072 340 0,005068
EntreSol 24028,99 0,0237 2049,186 300 0,000926
La condition 𝜃 ≤ 0,1 est satisfaite à tous les niveaux alors les effets du 2° ordre (ou effet P-
∆) peuvent être négligés.
78
Chapitre 5 :
Ferraillage des éléments résistants
Chapitre 5 : Ferraillage des éléments résistants
Chapitre 5: Ferraillage des éléments résistants

1. Introduction :
Ce chapitre vise à mettre en évidence l'importance du dimensionnement et du ferraillage des
éléments porteurs, tels que les portiques (poteaux-poutres) et les voiles, pour assurer la
résistance aux charges gravitaires et sismiques. L'utilisation du logiciel ETABS V20.3 permet
d'effectuer une analyse précise et détaillée de la structure, fournissant ainsi les données
nécessaires pour le calcul du ferraillage. En comprenant ces principes et en appliquant les
normes de construction appropriées, les concepteurs et les ingénieurs pourront créer des
structures solides et résistantes, capables de faire face aux différentes sollicitations imposées
par les charges gravitaires et sismiques.
2. Poutres :
Les poutres sont sollicitées en flexion simple, sous un moment fléchissant et un effort
tranchant. Le moment fléchissant permet de déterminer les armatures longitudinales. L’effort
tranchant permet de déterminer les armatures transversales.
Après la détermination des sollicitations, on procède au ferraillage en respectant les

prescriptions données par le RPA99/version2003 des efforts données par le logiciel de calcul
ETABS, combinés par les combinaisons les plus défavorables données par :
- 1,35𝐺 + 1,5𝑄 𝐸𝐿𝑈

- 𝐺+𝑄 𝐸𝐿𝑆
- 𝐺+𝑄±𝐸 𝐸𝐿𝐴
- 0,8𝐺 ± 𝐸 𝐸𝐿𝐴
Le ferraillage se fera à l’ELU et l’ELA et les contraintes seront vérifiées à l’ELS vis-à-vis
de la durabilité.
79
2.1. Recommandations du RPA99/V2003 : (Art 7.5.2)

Armatures longitudinales :
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre
est de 0,5% en toute section.
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
- 4% en zone courante
- 6% en zone de recouvrement
Les poutres supportant de faibles charges verticales et sollicitées principalement par les
forces latérales sismiques doivent avoir des armatures symétriques avec une section en travée
au moins égale à la moitié de la section sur appui.
La longueur minimale de recouvrement est de :
- 40 ∅ en zone I et II
- 50 ∅ en zone III
L'ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux de rive et
d'angle doit être effectué conformément à la figure 5.1 avec des crochets à 90°. Cette même
figure comporte les autres dispositions constructives et quantités minimales d'armatures.
Les cadres du nœud disposés comme armatures transversales des poteaux, sont constitués
de 2 U superposés formant un carré ou un rectangle (là ou les circonstances s’y prêtent, des
cadres traditionnels peuvent également être utilisés).
Les directions de recouvrement de ces U doivent être alternées (voir détail fig 5.1)
Néanmoins, il faudra veiller à ce qu'au moins un côté fermé des U d'un cadre soit disposé de
sorte à s'opposer à la poussée au vide des crochets droits des armatures longitudinales des
poutres.
On doit avoir un espacement maximum de 10cm entre deux cadres et un minimum de trois
cadres par nœud.
80
ℎ 𝑏
D’après le CBA93 : ∅𝑡 ≤ min {35 ; 10 ; ∅𝑙 }
La quantité d'armatures transversales minimales est donnée par :
𝐴𝑡 = 0.003. 𝑠. 𝑏
L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
- Dans la zone nodale et en travée si les armatures comprimées sont nécessaires : minimum
ℎ
de (4 , 12∅)
- En dehors de la zone nodale : 𝑠 ≤ ℎ/2
La valeur du diamètre ∅ des armatures longitudinales à prendre est le plus petit diamètre
utilisé, et dans le cas d'une section en travée avec armatures comprimées, c'est le diamètre le
plus petit des aciers comprimés.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de l'appui

ou de l'encastrement.
Figure 5-1 Dispositions constructives des portiques.
81
Les sections des poutres :

Poutres Principales (30x50) :
- Type 1 : qui support la poutre de chainage.

- Type 2 : qui constituent des appuis aux poutrelles
Poutres Secondaires (30x40)
Poutres de chainages (30x45)
2.2. Calcul de ferraillage :

Armateur longitudinal :
Les efforts pris en compte ainsi que les résultats de calcul du ferraillage sont donnés dans
les tableaux suivants :
Tableau 5-1 Ferraillage longitudinal des poutres à l'ELU et l'ELA
A cal A choisie
Niveau Poutre B (cm^2) Position Mu(kn.m) combinaison
cm2 cm2
3HA16
Travée 180 ELU 9,8
+3HA14
Terrasse Poutre 30x50
3HA20
Principale Appui -265,08 G+Q+Ey 12,6
+2HA16
type 1
Etage Travée 196,56 ELU 10,7 6HA16
30x50
courant Appui -236,72 G+Q+Ey 11,1 6HA16
Travée 62,09 ELU 3,1 3HA12
Terrasse Poutre 30x50 3HA16
Appui -153,65 G+Q+Ex 6,9
Principale +2HA12
Etage type 2 Travée 129,33 ELU 6,7 5HA14
30x50
courant Appui -94 ELS 7,5 5HA14
Travée 55,24 G+Q+Ey 3,1 3HA12
Terrasse 30x40
Poutre Appui -125,53 G+Q+Ey 7,4 5HA14
Etage Secondaire Travée 101,19 0,8G-Ey 5,8 3HA16
30x40
courant Appui -117,6 0,8G-Ey 6,9 5HA14
Travée 46,18 ELU 2,1 3HA12
Terrasse 30x45 3HA12
Poutre de Appui -96,12 ELU 5,6
+2HA14
chainage
Etage Travée 70,12 ELU 4 3HA14
30x45
courant Appui -110,32 ELU 6,5 5HA14
82
Vérification des contraintes à l’état limite de service :

Après le choix des armatures longitudinales, une vérification à L’E.L.S est nécessaire. Les
contraintes sont calculées à L’E.L.S sous Mser :
Béton : La contrainte admissible du béton est donnée par la formule :
𝜎𝑏 = 0,6 𝑓𝑐28 = 15 𝑀𝑝𝑎, et on doit vérifier que : 𝜎𝑏 ≤ ̅̅̅

̅̅̅ 𝜎𝑏
Acier : on considère que la fissuration est préjudiciable, donc :

2
𝜎̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 [3 𝑓𝑒 ; 110√𝜂 × 𝑓𝑡𝑗 ] = 201.63𝑀𝑝𝑎, et on doit vérifier que : 𝜎𝑠 ≤ 𝜎̅𝑠
Tableau 5-2 Résultats de Vérification des contraintes à l’état limite de service
Poutre B (cm^2) Position Mser Kn.m A adopté b b bar s s bar observation

Travee 142,14 6HA16=12,06 10,1 15 129,2 201,6 Condition vérifier
PP Type 1 30x50
Appui -152,58 6HA16=12,06 10,9 15 138,8 201,6 Condition vérifier
PP Type 2 30x50
Appui -93,74 5HA14=7,7 8,4 15 105 201,6 Condition vérifier
PS 30x40
Appui -75,16 5HA14=7,7 9,9 15 118 201,6 Condition vérifier
Travee 50,68 3HA14=4,62 7,4 15 83 201,6 Condition vérifier
P.Ch 30x45
Appui -79,75 5HA14=7,7 10,5 15 126,6 201,6 Condition vérifier
Vérification de la section minimal et maximal selon RPA et CBA :

If faut vérifier que :
𝐵
𝐴𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 1000 CBA
𝐴𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,5% 𝑒𝑡 𝐴𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 ≤ 𝐴𝑚𝑎𝑥 = 4% RPA
𝐴𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0,5% 𝑒𝑡 𝐴𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 ≤ 𝐴𝑚𝑎𝑥 = 6% RPA
Tableau 5-3 Vérification de la section minimale et maximal
Conditions RPA99V2003 CBA93

4% max 6% max
%A tot 0,5%min zone zone Amin
poutre section
Min cal (cm2) courante nodale B/1000
(cm2) (cm2)
P.Princip 1306,25 15,14cm2 6,53125 52,25 78,375 1,30625
P.Second 1031,25 14cm2 5,15625 41,25 61,875 1,03125
P.Chain 1168,75 17,9cm2 5,84375 46,75 70,125 1,16875
toutes les conditions sont vérifiées
83
Justification des poutres sous sollicitation d’effort tranchant :

Vérification de la contrainte de cisaillement du béton :
La fissuration est considérée comme préjudiciable. La contrainte de cisaillement du béton

est vérifiée par la formule donnée par le règlement CBA93 :
𝑓𝑐28
𝜏𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜏̅ = min [0,15 ; 4𝑀𝑝𝑎]
𝛾𝑏
𝑢 𝑇
Avec : 𝜏𝑢 = 𝑏.𝑑
Tableau 5-4 Vérification de la contrainte de cisaillement des poutres
Poutre Section Tu tu t bar Verification tu<t bar

Poutre
Principale 30x50 140,9 0,988772 2,5 Vérifier
type1
Poutre
Principale 30x50 199,12 1,397333 2,5 Vérifier
type2
Poutre
30x40 84,21 0,748533 2,5 Vérifier
Secondaire
Poutre de
30x45 125,18 0,981804 2,5 Vérifier
chainage
Amateures transversales :
Le diamètre des armatures transversales est donné par :
∅t ≤ min [h/35 ; b/10] Selon le CBA93
L’espacement entre les armatures d’âme successives doit être le plus faible des valeurs
suivantes :
Selon le RPA 99 version 2003 :
St = min [h/4 ; 12∅l] …………………. [Zone nodale]
St ≤ h/2 ………………………………. [Zone courant]
St ≤ 𝐴𝑡/0.003×b
84
Selon le CBA93 :
St = min [0.9d; 40cm]

𝐴𝑡 ×𝑓𝑒
≥ 0,4𝑀𝑝𝑎
𝑏×𝑆𝑡
𝐴𝑡 ×𝑓𝑒 𝛾 (𝜏 −0,3𝑓
𝑆 𝑢 𝑐28 .𝑘)
≥ 0,9𝑓
𝑏×𝑆𝑡 𝑒(𝑐𝑜𝑠𝛼+𝑠𝑖𝑛𝛼𝑖)
Les valeurs des sections d’armatures transversales (At), ainsi que leurs espacements (St)
pour chaque poutre sont résumes dans les tableaux suivants :
Tableau 5-5 calcul des armatures transversales et leurs espacements
CBA93 RPA99V2003 Choix

Poutre Section tu St (cm) At (cm^2) St nodale St courant At (cm^2) St nodale St courant At choisie
Poutre
4HA8
Principale 30x50 0,988772 40 1,2 12,5 25 1,125 10 15
=2,01
type1
Poutre
4HA8
Principale 30x50 1,397333 40 1,2 12,5 25 1,125 10 15
=2,01
type2
Poutre 4HA8
30x40 0,748533 33,75 1,02 10 20 0,9 10 15
Secondaire =2,01
Poutre de 4HA8
30x45 0,981804 38,25 1,14 11,25 22,5 1,01 10 15
chainage =2,01
Il n'est pas nécessaire de procéder au calcul de la flèche si les poutres considérées répondent
aux conditions suivantes :
ℎ 1 ℎ 1 𝑀𝑡 𝐴 4,2
≥ 16 ; ≥ 10 × 𝑀 ; ≤
𝐿 𝐿 0 𝑏𝑑 𝑓𝑒
Tableau 5-6 Résultats de la vérification de la flèche
Poutre Section L h/L 1/16 Mt/(10*M0) A/bd 4,2/fe

PP1 30x50 540 0,092593 0,0625 0,085 0,008463 0,0105
PP2 30x50 533 0,093809 0,0625 0,085 0,005404 0,0105
PS 30x40 356 0,11236 0,0625 0,085 0,00536 0,0105
Pch 30x45 500 0,09 0,0625 0,085 0,003624 0,0105
Les conditions sont toutes vérifiées, alors il n'est pas nécessaire de calculer la flèche.
85
Schéma de ferraillage des poutres :
Figure 5-2 Schéma de ferraillage des poutres principales type1 terrasse
Figure 5-3 Schéma de ferraillage des poutres principales type 1 étage courant
Figure 5-4 Schéma de ferraillage des poutres principales type 2 terrasse
Figure 5-5 Schéma de ferraillage des poutres principales type 2 étage

courant
86
Figure 5-6 Schéma de ferraillage des poutres secondaires terrasse
Figure 5-7 Schéma de ferraillage des poutres secondaires étage courant
Figure 5-8 Schéma de ferraillage des poutres de chainage terrasse
Figure 5-9 Schéma de ferraillage des poutres de chainage étage courant
87
3. Poteaux :
Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts des poutres
vers les fondations, ils sont soumis à des efforts normaux, et des couples de moments fléchissant
dans les deux directions longitudinale et transversale, ils sont donc calculés en flexion
composée, les efforts normaux (N) et un moment fléchissant (M) dans le sens longitudinal et
transversal sont donnés par les combinaisons les plus défavorables introduites dans le logiciel
ETABS comme suite :
- 1,35𝐺 + 1,5𝑄 𝐸𝐿𝑈

- 𝐺+𝑄 𝐸𝐿𝑆
- 𝐺+𝑄±𝐸 𝐸𝐿𝐴
- 0,8𝐺 ± 𝐸 𝐸𝐿𝐴
Le ferraillage des poteaux doit être mené conformément aux exigences du CBA93 et aussi
aux prescriptions du RPA 99/V 2003.
D'après les combinaisons données précédemment nous déduisons les sollicitations les Plus
défavorables en se basant sur les trois cas suivants :
𝑁𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝑀𝑐𝑜𝑟𝑟
𝑁𝑚𝑖𝑛 ⟹ 𝑀𝑐𝑜𝑟𝑟
𝑀𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝑁𝑐𝑜𝑟𝑟
3.1. Recommandation du règlement RPA99 version 2003 :

Les armatures longitudinales :
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets :
Leur pourcentage minimal sera de :
- 0,9% en zone III
Leur pourcentage maximal sera de :
- 4% en zone courante
- 6% en zone de recouvrement
88
Le diamètre minimum est de 12mm
La longueur minimale des recouvrements est de:
- 50 ∅ en zone III
La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser :
- 20 𝑐𝑚 en zone III
Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l'extérieur des zones nodales
(zones critiques). La zone nodale est constituée par le nœud poutre-poteaux proprement dit et
les extrémités des barres qui y concourent.
Les longueurs à prendre en compte pour chaque barre sont données dans la figure
Figure 5-10 langueur des zones nodales
89
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :
𝐴𝑡 𝜌𝑉𝑢
=
𝑡 ℎ1 . 𝑓𝑒
- 𝑉𝑢 est l'effort tranchant de calcul
- ℎ1 hauteur totale de la section brute
- 𝑓𝑒 contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
- 𝜌𝑎 est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant ; il est pris égal à 2,50 si l'élancement géométrique 𝜆𝑔 dans la direction considérée
est supérieur ou égal à 5 et à 3,75 dans le cas contraire.
- t est l'espacement des armatures transversales dont la valeur est déterminée dans la formule
; Par ailleurs la valeur maximum de cet espacement est fixée comme suit :
* dans la zone nodale :
t ≤ 10 cm. en zone III
*dans la zone courante :
t'≤ Min (b1/2, h1/2, 10 ∅1) en zone III
où ∅1 est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau
La quantité d'armatures transversales minimale 𝑨𝒕 /𝒕. 𝒃𝟏 en % est donnée comme suit:
Si 𝜆𝑔 ≥ 5 : 0,3%
Si 𝜆𝑔 ≤ 3 : 0.8%
Si 3<𝜆𝑔<5 : interpoler entre les valeurs limites précédentes.
𝜆𝑔 est l’élancement géométrique du poteau
𝑙𝑓 𝑙𝑓
𝜆𝑔 = ( 𝑜𝑢 )
𝑎 𝑏
avec a et b, dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation

considérée, et 𝑙𝑓 longueur de flambement du poteau.
90
Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur droite
de 10 ∅t minimum ;
Les cadres et les étriers doivent ménager des cheminées verticales en nombre et diamètre
suffisants (∅ cheminées > 12cm) pour permettre une vibration correcte du béton sur toute la
hauteur des poteaux.
Par ailleurs, en cas d’utilisation de poteaux circulaires, il y a lieu d’utiliser des cerces droites
individuelles (les cerces hélicoïdales continues sont interdites)
3.2. Etat Limite Ultime de stabilité de forme :

Les sections des poteaux soumises à la flexion composée doivent être justifiées vis-à vis de
l'état limite ultime de stabilité de forme, on adopte une excentricité totale "e" tel que :
𝑒 = 𝑒1 + 𝑒2
𝑀
𝑒1 = 𝑁+𝑒
𝑎
3𝑙𝑓2 (2+𝛼𝜑)
𝑒2 = 104 .ℎ
Avec :
𝐿
𝑒𝑎 = max(2𝑐𝑚 ; );
250
0,7 ≤ 𝛼 ≤ 1 𝑒𝑡 𝜑 = 2
𝑒1 : Excentricité du 1er ordre, due à la résultante des contraintes normales y compris

L’excentricité additionnelle.
𝑒𝑎 : Excentricité accidentelle traduisant les imperfections initiales.
𝑒2 : Excentricité due aux efforts du second ordre, liée à la déformation de la structure.
𝐿𝑓: Longueur de flambement.
𝐿 : Longueur libre du poteau.
ℎ : Hauteur totale de la section dans la direction de flambement.
𝛷 : Rapport de la déformation finale due au fluage a la déformation instantanée du Béton

sous la charge considérée.
𝛼 : Rapport de moment des charges permanentes sur le moment total.
91
3.3. Détermination des sections d’acier :

Les poteaux seront ferraillés à l’aide de logiciel Robot expert 2010 en flexion composée à
l'état limite ultime de résistance (Situation durable ou accidentelle), sous les efforts les plus
défavorables. L'effort dans les poteaux les plus sollicités ainsi que les sections d'acier adoptées
pour les types de poteaux de chaque niveau sont résumées dans les tableaux ci-dessous.
Tableau 5-7 Les Amateures longitudinaux des poteaux
Niveau
Cas combinaison N (KN) Mu (KN) A cal A min A choisit
(m)
ATTIQUE Nmin GQEx 29,4926 53,2836 3,6
35x35
+ 5EME+ Mmax GQEy 176,1364 117,9592 6,1 11,025 8HA16=16,08

4EME Nmax ELU 904,8059 51,7915 2,8
Nmin 0,8GEx -17,4932 74,8771 4,3
40x40
3EME+
Mmax GQEy 858,0319 137,3666 3,2 14,4 8HA16=16,08
2EME
Nmax ELU 1553,094 54,646 3,2
Nmin 0,8GEx -51,5 97,6137 5,3
45x45
1ER Mmax GQEy 1337,757 143,4058 3,6 18,22 4HA16+8HA14=20,36

Nmax ELU 1894,606 81,7472 3,6
Nmin 0,8GEx -59,9054 74,3402 4,4
45x50
RDC Mmax GQEy 1588,084 119,8903 3,8 20,25 4HA16+8HA14=20,36

Nmax ELU 2238,233 79,8633 3,8
Nmin 0,8GEx 20,9137 13,67 4,2
50x55
Entre sol Mmax ELU 2615,046 34,1182 4,2 24,75 4HA20+8HA14=24,88

Nmax ELU 2631,575 26,9465 4,2
Figure 5-11 exemple de calcul avec Robot expert Pot (35*35)
92
Vérification à l'Etat Limite Service :

Après avoir fait le choix des armatures longitudinales, on passe à la vérification des
contraintes à l'état limite de service, sous les sollicitations les plus défavorables (Mser, Nser)
selon les règles CBA93, concernant la flexion composée.
Tableau 5-8 Valeurs des contraintes à l’E.L.S
Niveau
Cas Nser (KN) Mser (KN) b s b bar  bar
(m)
ATTIQUE Nmin 30,9294 7,2941 1 13,2 15 201,6
35x35
+ 5EME+ Mmax 179,4156 58,7483 9,7 118,5 15 201,6

4EME Nmax 661,0368 37,774 8,7 121,9 15 201,6
Nmin 244,3912 4,9517 1,7 24,5 15 201,6
40x40
3EME+
Mmax 859,4951 61,2013 8,9 126 15 201,6
2EME
Nmax 1134,133 39,8509 8,9 128,9 15 201,6
Nmin 413,5072 1,9141 1,9 27,8 15 201,6
45x45
1ER Mmax 1344,831 64,1248 8,9 160,3 15 201,6

Nmax 1383,426 59,6732 8,8 127,4 15 201,6
Nmin 512,0634 1,0977 2 30,6 15 201,6
45x50
RDC Mmax 1603,112 66,4865 8,9 129,9 15 201,6

Nmax 1634,305 57,9129 8,7 127,1 15 201,6
Nmin 171,4809 0,5781 0,6 8,5 15 201,6
50x55
Entre sol Mmax 1907,165 24,6597 6,8 101,4 15 201,6

Nmax 1919,455 19,4627 6,7 99,9 15 201,6
La contrainte de béton est limitée par :
̅̅
𝜎𝑏̅̅ = 15 𝑀𝑃𝑎
La fissuration est considérée Préjudiciables :

2
̅̅̅ = 𝑀𝑖𝑛[3 𝑓𝑒 = 266,7 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 = 201,6]
𝜎𝑠
Justification des poteaux vis-à-vis de l’effort tranchant :

Justification de la contrainte de cisaillement :
La contrainte de cisaillement se calculera au niveau de l’axe neutre de la section, elle est en
fonction de ses dimensions ainsi que l’effort tranchant à l’état limite ultime, elle est Donnée
par :
𝑇𝑢
𝜏𝑢 = ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢
𝑏𝑑
93
𝑇𝑢 : L’effort tranchant pour l’état limite ultime.
𝑏: Largeur de la section du poteau.
𝑑: Hauteur utile de la section du poteau.
𝜏𝑢 : Contrainte de cisaillement.
𝜏̅̅̅
𝑢 : Contrainte limite de cisaillement du béton.
La valeur de la contrainte ̅̅̅

𝜏𝑢 doit être limitée aux valeurs suivantes :
Selon le CBA93 :
𝜏̅̅̅
𝑢 = 𝑀𝑖𝑛(0,10𝑓𝑐28 ; 4𝑀𝑝𝑎) Fissuration préjudiciable et très préjudiciable.
Selon le RPA 99 :
𝜏̅̅̅
𝑢 = 𝜌𝑑 . 𝑓𝑐28
𝜌𝑑 = 0,075 𝑠𝑖 𝑙 ′ 𝑒𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝜆 ≥ 5
𝜌𝑑 = 0,040 𝑠𝑖 𝑙 ′ 𝑒𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝜆 ≤ 5
𝑙𝑓 𝐼
𝑙 ′ 𝑒𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝜆 = Avec : 𝑖 = √ 𝑚𝑖𝑛
𝑖 𝑆
Les contraintes de cisaillement dans les poteaux les plus sollicitées de chaque niveau Suivant
les deux plans sont représentées dans le tableau suivant :
Tableau 5-9 Valeurs des contraintes limites de cisaillement
Poteaux Tu Max tu mpa  rd tb bar tu bar tu<tb bar tu<tu bar

35x35 47,81 0,39028571 10,1 0,075 1,875 2,5 C.Vérifier C.Vérifier
94
Les armatures transversales et leurs espacements :

Tableau 5-10 Résultats et choix des armateurs transversales et leur espacement
Poteaux Tu Max At (cm^2) g ra Zone St finale At choisie

courante 15 4HA8
35x35 47,81 1,12 6,8 2,5
nodale 10 =2,01
courante 15 4HA8
40x40 63,22 1,48 6,0 2,5
nodale 10 =2,01
courante 15 4HA10
45x45 67,92 1,59 5,3 2,5
nodale 10 =3,14
courante 15 4HA10
45x50 50,09 1,27 4,8 3,75
nodale 10 =3,14
courante 15 4HA10
50x55 51,57 1,45 3,8 3,75
nodale 10 =3,14
Vérification de la quantité d’armatures transversales minimale (At/St.b) :

Tableau 5-11 Vérification de la quantité d’armatures
transversales
Poteaux Zone t=At/St.b % g t>0,3%

courante 0,38 oui
35x35 6,8
nodale 0,57 oui
courante 0,34 oui
40x40 6,0
nodale 0,50 oui
courante 0,47 oui
45x45 5,3
nodale 0,70 oui
courante 0,42 oui
45x50 4,8
nodale 0,63 oui
courante 0,38 oui
50x55 3,8
nodale 0,57 oui
95
Schéma de ferraillage des poteaux :
Figure 5-12 Schéma de ferraillage de poteau (35*35)
96
97
4. Les Voiles :
Les voiles sont des éléments verticaux tridimensionnels dont une dimension (épaisseur) est
faible devant les deux autres dimensions.
Les voiles présentent une grande rigidité vis-à-vis des forces horizontales agissantes dans
leurs plans et une faible rigidité dans la direction perpendiculaire à son plan, ce qui nécessite
d’être contreventé par des portiques qui vont reprendre les charges verticales.
Les voiles sont sollicités à la flexion composée, les sections des voiles doivent comporter
d’armatures verticales et horizontales.
Un voile est considéré comme une console encastrée à sa base, il y a deux types de voiles
ayant des comportements différents :
ℎ
- Voiles élancés avec : ( 𝑙 > 1,5)
ℎ
- Voiles courts avec : ( 𝑙 < 1,5)
Les voiles sont sollicités à la flexion composée avec un effort tranchant, ce qui peut cause
des ruptures dans les voiles élancés, par les modes suivants :
- Flexion.
- Flexion par effort tranchant.
- Ecrasement.
Dans le but d’éviter les modes de ruptures cités ci-dessus on doit respecter les modalités
suivantes :
Pour les deux premiers modes de rupture, les sections des voiles doivent comporter
suffisamment d’armatures verticales et horizontales.
Pour le troisième mode il faut mettre des armatures transversales.
Selon les règlements parasismiques, il convient que les armatures verticales nécessaires pour
la vérification de la résistance à l’ELU, en flexion composée soient concentrées dans les
éléments de rives, aux 02 extrémités de la section transversale du voile ou trumeau. Dans ce
que suit nous présentant la méthode pour le calcul des voiles en béton armé : la méthode des
contraintes
98
4.1. Calcul des voiles par la méthode des contraintes :

C’est une méthode simplifiée basée sur les contraintes. Elle admet de faire les calculs des
contraintes en supposant un diagramme linéaire.
Le modèle le plus simple d’un voile est celui d’une console parfaitement encastrée à sa base
On définit un voile par ces coordonnées v et v’ du centre de gravité G, sa section (aire) (s),
son moment d'inertie (I) par rapport à son centre de gravité G
Figure 5-17 Voile plein
Le voile est soumis à un effort normal ultime Nu et un moment fléchissent Mu. On définit
le noyau central par les distances :
𝐼 𝐼
𝑐= 𝑒𝑡 𝑐′ =
𝑠. 𝑣′ 𝑠. 𝑣
Dans le cas d'un voile rectangulaire de langueur L et d'épaisseur a on a:
𝑎. 𝐿3 𝐿 𝐿
𝑠 = 𝑎. 𝑙 ; 𝐼 = ; 𝑣 = 𝑣′ = ; 𝑐 = 𝑐′ =
12 2 6
Contraintes aux extrémités :

Les contraintes aux extrémités du voile sont déterminées, selon les hypothèses de la
résistance des matériaux comme suit :
Pour l’extrémité gauche :
𝑁 𝑀. 𝑣
𝜎𝑔 = −
𝑠 𝐼
Pour l’extrémité droite :
𝑁 𝑀. 𝑣′
𝜎𝑔 = +
𝑠 𝐼
99
Avec :
𝑁 : effort normal appliqué ;
𝑀 : Moment fléchissant appliquer ;
𝑆 : Section transversale du voile ;
𝑣 : Distance entre le centre de gravité du voile et la fibre la plus éloignée ;
𝐼 : moment d’inertie.
𝑀
La section est sollicitée en flexion composée suivant l'excentricité 𝑒 = 𝑁
On trouve que la section soit :
Entièrement comprimée lorsque : 𝑔 > 0 𝑒𝑡 𝑑 > 0.
Partiellement tendue lorsque : 𝑔 < 0 𝑒𝑡 𝑑 > 0.
Entièrement tendue lorsque : 𝑔 < 0 𝑒𝑡 𝑑 < 0.
Cas d’une section partiellement tendue :

Pour la zone tendue, on pourra la divisée en bande de même section d’acier par unité de
longueur, celle-ci correspond à la contrainte maximale de traction du béton de la bande (on
pourra prendre la contrainte moyenne de la bande pour un voile rectangulaire).
Ainsi les contrainte moyennes de traction valent 4 et 5 et entrainent une section d’acier
Figure 5-18 diagramme de cas d’un voile partiellement tendue.
𝐿𝐶 : étant la longueur de la zone comprimée ;
𝐿𝑡 : étant la longueur de la zone comprimée.
Calcul la longueur de la zone comprimé « 𝐿𝐶 » et tendue « 𝐿𝑡 » :

𝜎𝑔
𝐿𝑐 = ; 𝐿𝑡 = 𝐿 − 𝐿𝑐
𝜎𝑔 + 𝜎𝑑
100
Détermination des armatures verticales :

𝐴𝑠 𝜎𝑖 𝛾𝑠 ∆𝑆
= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 4 𝑜𝑢 𝑖 = 5
𝑠 𝑓𝑒
∆𝑠 = 𝑎. 𝐿𝑖
𝑎 : épaisseur du voile
S : surface de la bande
Pour une section rectangulaire d’épaisseur b et si 𝐿𝑡 est inférieur à la hauteur d’étage, on

pourra prendre :
𝐿𝑡 𝜎𝑔 𝑏𝐿𝑡 𝛾𝑠
𝐿4 = 𝐿5 = ; 𝜎4 = 0,25𝜎𝑔 ; 𝜎5 = 0,75𝜎𝑔 ; 𝐴4 = ; 𝐴5 = 3𝐴4 .
2 8 𝑓𝑒
Détermination des armatures horizontales : Art2.233 B.C.2.42

2
𝐴𝐻 = .𝐴 𝐴𝑣 = 𝐴𝑠
3 𝑣
Ensuite, on vérifie que ces armatures doivent être supportées les efforts de traction.
𝑉̅
𝜏𝑏 = ≤ 𝜏̅𝑏 = 0,2. 𝑓𝑐28
𝑏. 𝑑
𝑏 : épaisseur du voile.
𝑑 : hauteur utile = 0,9.h
ℎ : hauteur totale de la section brute
Principes de dimensionnement règlementaires selon le RPA99/V2003 :

Armatures verticales : art7.7.4.1
Lorsqu'une partie du voile est tendue sous l'action des forces verticales et horizontales,
l'effort de traction doit être pris en totalité par les armatures, le pourcentage minimum des
armatures verticales sur toute la zone tendue est de 0.20%.
Il est possible de concentrer des armatures de traction à l'extrémité du voile ou du trumeau,

la section totale d'armatures verticales de la zone tendue devant rester au moins égale à 0,20%
de la section horizontale du béton tendu.
Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l'espacement ne doit pas être supérieur à l'épaisseur du voile.
101
Si des efforts importants de compression agissent sur l'extrémité, les barres verticales doivent
respecter les conditions imposées aux poteaux.
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure.
Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
A chaque extrémité du voile (trumeau) l'espacement des barres doit être réduit de moitié sur
L/10 de la largeur du voile. Cet espacement d’extrémité doit être au plus égal à 15 cm.
Figure 5-19 Disposition des armatures verticales dans les voiles
Aciers horizontaux :
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10∅.
Dans le cas où il existe des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées sans
crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un ancrage droit.
Elles sont destinées essentiellement à retenir les barres verticales intermédiaires contre le
flambement, leur nombre doit être égale au minimum à 4 barres / m2.
Règles communes (RPA99/V 2003) :

Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontal de trumeaux, est donné comme
suit :
- Globalement dans la section du voile 0,15% ;

- En zone courante 0,1%.
L'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des deux
valeurs suivantes : St  min (1,5a, 30 cm)
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Le diamètre de barres verticales et horizontales des voiles (à l'exception des zones d'about)
ne devra pas dépasser l/10 de l'épaisseur du voile.
102
Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
- 40 pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible.
- 20 pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes les
Combinaisons possibles de charges.
Sollicitations dans les voiles :

Les sollicitations dans les voiles sont tirées directement dans le logiciel ETABSV20.3, ils
sont regroupés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 5-12 Sollicitations de calcul dans les voiles
Voiles Combinaison Nmax Mcorr Nmin Mcorr Ncorr Mmax Vu
ELU 2865,2 357,606 -54,3177 -1,5701 2821,28 724,344

V3+V1=V3 0,8GE 764,593 1395,06 -1800,42 5053,4 -1524,65 7065,43 1021,054
GQE 1324,4 1406,19 -1240,62 5064,53 -958,191 7240,44
ELU 1481,44 236,249 44,1816 88,5793 1481,44 236,249
V4 0,8GE 64,2677 225,037 -3116,94 779,732 -493,486 1842,12
GQE 156,865 242,887 -2835,28 834,938 -211,826 1897,33 259,9419
ELU 936,987 -29,235 -13,4956 -31,9913 275,87 46,1062
V5 0,8GE 336,365 26,8542 -367,479 328,491 -367,479 328,491 359,6195
GQE 522,941 20,4598 -204,737 336,215 -204,737 336,215
ELU 1087,7 17,9925 112,112 -75,1505 238,102 193,804
v6 0,8GE 198,396 144,939 -942,236 94,2553 -350,921 565,88 167,6006
GQE 331,772 173,461 -745,898 107,034 -154,583 578,658
ELU 3362,66 1231,37 32,2181 -104,346 3362,66 1231,37
V7 , V8 0,8GE 750,931 2412,69 -1438,61 4945,54 -1363,74 5037,86 740,8997
GQE 1117,6 3757,71 -798,908 5055,08 -641,675 5333,61
ELU 2626,38 101,108 132,767 -18,9633 355,879 277,914
V9 , V10 0,8GE 1312,72 592,119 -1638,95 799,229 1160,41 1166,37 231,8281
GQE 1883,9 617,194 -1374,02 805,154 1659,41 1213,01
103
Ferraillage des voiles pleins :

Armatures verticales :
Le calcul des armatures verticales se fait sous (M et N) pour une section (e×L)
Selon la sollicitation la plus défavorable des sollicitations Suivantes :
𝑁𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝑀𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 .
𝑁𝑚𝑖𝑛 ⟹ 𝑀𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 .
𝑀𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝑁𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 .
La section trouvée (A) sera répartie sur une face en respectant toujours les recommandations
du RPA 99/V2003
Les résultats du calcul des armatures sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau 5-13 Calcul des armatures verticales des voiles pleins
Voiles V9,V10 V5,V6 V4 V7,V8 V3

L (m) 2,2 1,8 2,95 3,56 5,2
N (Kn) -1638,95 -350,921 -2835,282 -1438,61 -1524,65
M (Kn.m) 799,2293 565,8798 834,9377 4945,536 7065,429
g (Kn/m2) -8678,79 -6214,41 -8760,318 -13727,2 -9304,88
d (Kn/m2) 1229,011 4264,848 -2574,015 9686,183 6372,851
1 (Kn/m2) -2169,7 -1553,6 -2190,079 -3431,81 -2326,22
2 (Kn/m2) -6509,09 -4660,81 -6570,238 -10295,4 -6978,66
Lt (m) 1,93 1,07 2,95 2,09 3,09
L' (m) 0,27 0,73 0,00 1,47 2,11
d=min( L/2, (2/3)×L') 0,18 0,49 0,33 0,98 1,41
d'=Lt/2 <d 0,96 0,53 1,13 1,04 1,54
As1 9,6 3,8 11,0 16,5 16,5
As2 28,9 11,4 33,0 49,4 49,5
As=As1+As2 38,5 15,3 44,0 65,9 66,0
2(6HA14) 2(4HA12) 2(7HA12) 2(7HA16)= 2(7HA14)
As1 choisit =18,47cm =9,05cm2 =15,83cm 28,15cm2 =21,55cm
2 esp 15 ep 15 2 ep 15 ep 15 2 ep 20
2(2HA16+ 2(6HA12) 2(17HA12) 2(3HA20+ 2(2HA16+
8HA14) = =13,57cm =38,45cm 8HA16)=5 14HA14)=
As2 choisit
32,67cm2 2 ep 10 2 ep 10 1,02cm2 51,15cm2
esp 10 ep 10 ep 10
104
Vérification des sections minimales des armatures verticales selon la condition RPA et
CBA :
Tableau 5-14 Vérification sections minimales
Voile S (cm2) Achoisit (cm2) Amin RPA AminCBA vérification

V9,V10 4400 51,14 8,8 4,4 C.Vérifiée
V7,V8 7120 79,17 14,24 7,12 C.Vérifiée
V5,V6 3600 22,62 7,2 3,6 C.Vérifiée
V4 5900 54,28 11,8 5,9 C.Vérifiée
V3 10400 72,7 20,8 10,4 C.Vérifiée
Vérification de la contrainte de cisaillement :

D’après le RPA99 :
𝑉
τb = ̅̅̅ = 0,2𝑓𝑐28
≤ τb
𝑏0 × 𝑑
Avec :
V=1.4Vu calculé
b0 : épaisseur de voile.
d : hauteur utile = 0,9h.
h : hauteur totale de la section brute.
D'après le BAEL 91 :
On doit vérifier que :
𝑉 𝑓
τb = ̅̅̅ = min (0,15 𝑐28 ; 4𝑀𝑝𝑎)
≤ τb
𝑏0 × 𝑑 𝛾𝑏
Tableau 5-15 Résultats de Vérification de la contrainte de cisaillement
tb bar tb bar
voile a h V Vbar tb tb<tb bar
RPa99 cba93
V9,V10 0,2 2,2 260 364 0,919192 5 2,5 C.Vérifiée
V5,V6 0,2 1,8 360 504 1,555556 5 2,5 C.Vérifiée
V4 0,2 2,95 865 1211 2,280603 5 2,5 C.Vérifiée
V7,V8 0,2 3,56 860 1204 1,878901 5 2,5 C.Vérifiée
V3 0,2 5,2 1073 1502,2 1,604915 5 2,5 C.Vérifiée
105
Vérification des armatures à ELS :

Après le choix des armatures verticales, une vérification à L’E.L. S est nécessaire.
Les contraintes sont calculées à L’E.L. S sous 𝑀𝑠𝑒𝑟 :
Béton : La contrainte admissible du béton est donnée par la formule :
̅̅
𝜎𝑏̅̅ = 0,6 𝑓𝑐28 = 15 𝑀𝑝𝑎, et on doit vérifier que : 𝜎𝑏 = 𝑀𝑠𝑒𝑟 .𝑦 ≤ ̅𝜎𝑏
̅̅̅
𝐼
Acier : on considère que la fissuration est préjudiciable, donc :

2
𝜎̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 [3 × 𝑓𝑒 ; 110√𝜂 × 𝑓𝑡𝑗 ] = 201.63𝑀𝑝𝑎, et on doit vérifier que :
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑦
𝜎𝑠 = 𝑛 (𝑑 − 𝑦) ≤ 𝜎𝑠
̅̅̅
𝐼
𝑏 2
𝑦 + 15𝐴′𝑠 (𝑦 − 𝑐 ′ ) − 15𝐴𝑠 (𝑑 − 𝑦) = 0
2
La solution de cette équation est donnée par la formule suivante :
𝑛(𝐴𝑠 +𝐴′𝑠) 𝑏(𝑑𝐴𝑠 +𝐶 ′ 𝐴′𝑠 ) 𝑏𝑦 3

𝑦= [√1 + − 1] ; 𝐼 = + n𝐴𝑠 (𝑑 − 𝑦)2 + n𝐴′ 𝑠 (𝑦 − 𝑐 ′ )²
𝑏 7.5(𝐴𝑠 +𝐴′𝑠 )2 3
Avec : n=15 et A’=0

Tableau 5-16 Résultats des contraintes à L'ELS
S Nser M A adp b b bar s s bar

V9,V10 4400 1694,433 129,8798 51,14 14,58384 15 107,0106 201,6
V5,V6 7120 713,3236 34,9437 22,62 11,63 15 135,9 201,6
V4 3600 1081,324 173,4732 54,28 8,440974 15 87,67327 201,6
V7,V8 5900 1373,782 290,1584 79,17 6,440972 15 49,72434 201,6
V3 10400 1883,865 298,9001 72,7 6,254345 15 60,80117 201,6
Calcul des armateurs horizontaux :
𝐴𝑡 𝜌. 𝑉
=
𝑡 ℎ𝑡 . 𝑓𝑒
On choisit :
𝜋. ∅2
∅𝑡 = 10𝑚𝑚 → 𝐴𝑡 = 2 × = 1,57𝑐𝑚2
4
𝜋. ∅2
∅𝑡 = 12𝑚𝑚 → 𝐴𝑡 = 2 × = 2,26𝑐𝑚2
4
106
L’espacement t se donne par la formule suivante :
𝑓𝑒. ℎ𝑡 . 𝐴𝑡
𝑡≤
𝜌. 𝑉
Les résultats du calcul des armatures et d’espacement sont résumés dans le tableau suivant :
Tableau 5-17 Calcul des armatures horizontales des voiles pleins
voile Vu Dt (qt) At = 2*(p.q^2)/4 t < fe.ht.At/r.V Ah min RPA espacement A adopte

V9,V10 740,8997 10 1,57 13,56 6,6 13 25HA10
V5,V6 167,6006 10 1,57 59,95 10,68 20 17HA10
V4 359,6195 10 1,57 27,94 5,4 20 17HA10
V7,V8 259,9419 10 1,57 38,65 8,85 20 17HA10
V3 1021,054 12 2,26 14,17 15,6 14 23HA12
Schéma de ferraillage des voiles :
Figure 5-20 Disposition et nomination des voiles
107
Figure 5-23 Schéma de ferraillage des voiles V9, V10
Figure 5-22 Schéma de ferraillage des voiles V4
108
Figure 5-24 Schéma de ferraillage des voiles V3,V1
109
Chapitre 6 :
Etude de l’infrastructure
Chapitre 6 : Etude de l’infrastructure
Chapitre 6: Etude de l’infrastructure

1. Fondation :
Les fondations sont des éléments de la structure ayant pour objet la transmission des efforts
apportés par la structure au sol. Ces efforts consistent en :
Un effort normal : charge et surcharge verticales centrée ;
Une force horizontale : résultante de l’action sismique ;
Un moment : qui peut être de valeur variable qui s’exerce dans les plans différents.
Nous pouvons classer les fondations selon le mode d’exécution et la résistance aux
sollicitations extérieures, en :
- Fondations superficielles : Utilisées pour des sols de bonne capacité portante. Elles sont
réalisées près de la surface, (semelles isolées, semelles filantes et radier).
- Fondations profondes : Utilisées lorsque le bon sol est assez profond (pieux, puits).
1.1. Etude géotechnique du sol :

Le choix du type de fondation repose essentiellement sur une étude détaillée du sol qui nous
renseigne sur la capacité portante de ce dernier. Les résultats de cette étude sont :
- La contrainte admissible du sol est 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 2𝑏𝑎𝑟𝑠
- Absence de nappe phréatique, donc pas de risque de remontée des eaux.
1.2. Choix du type de fondation :

Le choix du type de fondation, est fonction du type de la superstructure ainsi que des
caractéristiques topographiques et géologiques du terrain.
Ce choix est défini par :
- La stabilité de l’ouvrage ;
- La facilité de l’exécution ;
- La capacité portante du sol ;
- L’importance de la superstructure ; L’économie.
110
Semelles isolées sous poteaux :

Pour le pré dimensionnement, il faut considérer uniquement l’effort normal Ns max qui est
obtenu à la base de tous les poteaux du sous-sol.
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝐴×𝐵 ≥ ⟹𝐵≥√
𝜎𝑠𝑜𝑙 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 2680𝑘𝑛
𝜎𝑠𝑜𝑙 = 2𝑏𝑎𝑟 = 0,2𝑀𝑝𝑎
2680
𝐵≥√ = 3,7𝑚
200
A=B=3,7m
L’importance des dimensions des semelles expose nos fondations au chevauchement, alors
il faut opter pour des semelles filantes.
Semelles filantes :
La surface de la semelle sera déterminée en vérifiant la condition :
𝑁𝑠𝑒𝑟 𝑁𝑠𝑒𝑟
= ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆 𝐵×𝐿
𝑁𝑠𝑒𝑟 : La somme des réactions des poteaux et voiles
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 6565𝑘𝑛. 𝑚
𝐿 = 16,55𝑚
𝑁 6565
𝐵≥ = = 1,98 = 2𝑚
𝜎𝑠𝑜𝑙 × 𝐿 200 × 16,55
𝑆 = 𝐵 × 𝐿 = 33,1𝑚2
4 files de semelles 𝑆𝑡𝑜𝑡 = 4(𝐵 × 𝐿) = 132𝑚2
𝑆𝑏𝑎𝑡 = 212,1𝑚2
Les semelles présentent de grandes largeurs provoquant un chevauchement entre elles

occupent ainsi une surface supérieure à 50% de la surface totale du bâtiment, pour cela nous
opterons pour un radier.
111
Radier général :
Un radier est une dalle pleine, éventuellement nervurée, constituant l’ensemble des
fondations de bâtiment, il s’étend sur toute la surface de l’ouvrage.
Surface nécessaire :
Pour déterminer la surface du radier il faut que 𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑁 𝑁
𝜎𝑚𝑎𝑥 = ≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙 ⟹ 𝑆𝑛𝑒𝑐 ≥
𝑆𝑛𝑒𝑐 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑁 26388,52
𝑆𝑛𝑒𝑐 ≥ = = 131,94𝑚2
𝜎𝑠𝑜𝑙 200
Donc :
𝑆𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = 131,94 𝑚2 < 𝑆𝑏𝑎𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = 212,102𝑚2
Donc la surface totale de radier est 212,102𝑚2
Pré dimensionnement du radier :

• Dalle :
Condition forfaitaire
L’épaisseur du radier doit satisfaire la condition suivante :
ℎ𝑑 ≥ 𝐿𝑚𝑎𝑥
20
𝐿𝑚𝑎𝑥 = 5,20𝑚 C’est la plus grande distance entre deux pointes d’appuis
Dou : ℎ𝑑 ≥ 26𝑐𝑚
Dans le but de réduire les armateurs du radier, on prend comme épaisseur de la dalle
ℎ𝑑 = 40 𝑐𝑚
• Nervure :
Condition de la flèche
𝐿𝑚𝑎𝑥 𝐿𝑚𝑎𝑥
≤ ℎ𝑛 ≤
15 10
34,7𝑐𝑚 ≤ ℎ𝑛 ≤ 52𝑐𝑚
On prend ℎ𝑛1 = 50𝑐𝑚
112
Condition de raideur :
Pour étudier la raideur de la dalle, on doit utiliser la notion définie par L’expression
suivante :
𝜋 4 4𝐸𝐼
𝐿𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝐿 𝐴𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐿𝑒 = √
2 𝑒 𝑏𝐾
Avec :
𝐸 = 32164,19 𝑀𝑝𝑎 (Module de Young du béton)
𝐾 : Coefficient de raideur du sol de densité moyenne = 40000 𝐾𝑛/𝑚3
𝑏 : Largeur de la semelle, les calculs sont faits pour une bonde de 1 mètre
𝐼 : Inertie de la section transversale du radier
𝑏ℎ3
𝐼 = 12
Donc on aura :
3 48𝐾𝐿4𝑚𝑎𝑥 3 48 × 40000 × 5,20

ℎ𝑛2 >√ = √ = 0,77𝑚
𝐸𝜋 4 32164,19 × 103 × 3,144
On prend ℎ𝑛2 = 80𝑐𝑚
L’épaisseur de la nervure est ℎ𝑛 = 𝑀𝑎𝑥(ℎ𝑛1 , ℎ𝑛2 ) = 80𝑐𝑚
Epaisseur de la nervure
𝐿𝑚𝑎𝑥
Condition de coffrage : 𝑏 ≥ = 52𝑐𝑚
10
On prend 𝑏 = 60𝑐𝑚
Conclusion :
Epaisseur de la dalle du radier ℎ𝑑 = 40𝑐𝑚
Epaisseur de la nervure ℎ𝑛 = 80𝑐𝑚
Largeur de la nervure 𝑏𝑛 = 60𝑐𝑚
113
Les vérifications nécessaires :

Vérification au poinçonnement :
D’après CBA93 (Art A.5.2.4.2) on doit vérifier la condition suivante :
𝑓𝑐28
𝑁𝑢 ≤ 𝑄𝑢 = 0,045 × 𝜇𝑐 × ℎ ×
𝛾𝑏
Avec :
𝑁𝑢 : Effort normal du poteau le plus sollicite (Nu=2680Kn)
𝜇𝑐 : Périmètre de contour cisaillé projeté sur le plan moyen du radier.
𝑎, 𝑏 : Dimensions du poteau du sous-sol (55 × 50)𝑐𝑚2
𝑄𝐶 : charge de calcul pour le poteau le plus sollicité.
ℎ : hauteur totale de radier .80cm
𝜇𝑐 = 2[(𝑎 + 𝑏) + 2ℎ]
𝜇𝑐 = 2[(55 + 50) + 2 × 80] = 530𝑐𝑚

25
𝑄𝐶 = 0,045 × 5300 × 800 × 1,5 × 10−3 = 3180𝑘𝑛
𝑁𝑢 = 2680𝑘𝑛 ≤ 𝑄𝑢 = 3180𝑘𝑛 … … … . . 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
Vérifications vis-à-vis de la stabilité au renversement :

Selon RPA99/version 2003(Art.10.1.5) on doit vérifier que :
𝑀 𝐵
𝑒= <
𝑁 4
𝐵 = 𝐿𝑥 (𝑠𝑒𝑛𝑠𝑋) 𝑒𝑡 𝐵 = 𝑙𝑦 (𝑠𝑒𝑛𝑠𝑌)
Combinaison 01 : 𝟎, 𝟖𝑮 ± 𝑬 :
𝑀𝑥 = 8354 𝑘𝑛. 𝑚 ; 𝑀𝑦 = 6893 𝑘𝑛. 𝑚
𝑁 = 𝑁𝑠𝑢𝑝 + 𝑁𝑖𝑛𝑓 = 22006,7 𝑘𝑛
Combinaison 01 : 𝑮 + 𝑸 ± 𝑬 :
𝑀𝑥 = 8354 𝑘𝑛. 𝑚 ; 𝑀𝑦 = 6893 𝑘𝑛. 𝑚
𝑁 = 𝑁𝑠𝑢𝑝 + 𝑁𝑖𝑛𝑓 = 30630,5 𝑘𝑛
114
Tableau 6-1 Vérification de la stabilité au renversement du radier
0,8G+E G+Q+E
sens x-x sens y-y sens x-x sens y-y
N (kn) 22006,683 22006,683 30630,522 30630,522
M (kn.m) 8354 6893 10358 8766
e (m) 0,379612 0,313223 0,3381594 0,2861851
L/4 3,8875 3,62 3,8875 3,62
Verification e < L/4 e < L/4 e < L/4 e < L/4
Vérification au cisaillement :
On doit vérifier que :
𝑉𝑢
𝜏𝑢 = ≤ 𝜏̅̅̅
𝑢 = min[0,1𝑓𝑐28 ; 4𝑀𝑝𝑎] = 2,5𝑀𝑝𝑎 ⟹ 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒
𝑏×𝑑
𝑁𝑢 𝐿
𝑉𝑢 = ×2×𝑏
𝑠
𝐿 = 𝐿𝑚𝑎𝑥 = 5,20𝑚
𝑁𝑢 = 36092,82 + 1,35 × 4240 = 41816,82𝑘𝑛

41816,82 5,2
𝑉𝑢 = × × 1 = 512,1𝑘𝑛
212,1 2
512,1
𝜏𝑢 = 2,5𝑀𝑝𝑎 ……… Condition Vérifiée
𝜏𝑢 = 1×0,9×1000 = 0,569 ≤ ̅̅̅
Vérifications des contraintes :

Position du centre de gravite :
𝑋𝐺 = 8,16
𝑌𝐺 = 6,74
Moments d’inertie :
𝐼𝑋𝑋 = 3934,18𝑚4
𝐼𝑌𝑌 = 4537,10𝑚4
Calcul des contraintes :

𝜎𝑠𝑜𝑙 = 2𝑏𝑎𝑟𝑠
115
Les contraintes sont données par :
A l’ELS :
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 𝑁𝑠𝑢𝑝 + 𝑁𝑖𝑛𝑓 = 26388,52 + 4240 = 30628,52𝑘𝑛
𝑁𝑠𝑒𝑟
≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆𝑟𝑎𝑑
𝑁𝑠𝑒𝑟 30628,52 𝑘𝑛
𝜎𝑠𝑒𝑟 = = = 144,4 2 < 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 200𝐾𝑛/𝑚2 … … … … … 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝑆𝑟𝑎𝑑 212,1 𝑚
A l’ELU :
On doit vérifier les contraintes sous le radier (𝜎1; 𝜎2)
Avec :
𝑁 𝑀𝑟𝑒𝑣
𝜎1 = 𝑆 − . 𝑋𝐺 = 193,4
𝑟𝑎𝑑 𝐼𝑋𝑋
𝑁 𝑀𝑟𝑒𝑣
𝜎2 = 𝑆 + . 𝑌𝐺 = 204,2
𝑟𝑎𝑑 𝐼𝑌𝑌
On Vérifiée que :
𝜎1 :ne doit pas dépasser 1,5𝜎𝑠𝑜𝑙
𝜎2 : reste toujours positif pour éviter des tracions sous le radier

𝐿 3𝜎1+𝜎2
𝜎𝑚 (4) = reste toujours inferieur a 1,33𝜎𝑠𝑜𝑙
4
𝑁𝑢 = 36092,82 + 1,35 × 4240 = 41816,8𝑘𝑛
𝑀𝑋 = 12836𝐾𝑛. 𝑚
𝑀𝑦 = 12994𝑘𝑛. 𝑚
𝜎𝑠𝑜𝑙 = 200𝐾𝑛/𝑚2 ⟹ 1,5𝜎𝑠𝑜𝑙 = 300𝑘𝑛/𝑚2 ⟹ 1,33𝜎𝑠𝑜𝑙 = 266𝑘𝑛/𝑚2
Tableau 6-2Contraintes sous le radier a l'ELU
1 2 M
SENS X-X 170,532528 223,77959 183,8443
SENS Y-Y 195,224317 199,0878 196,1902
Verification 1<300 2>0 m<266
116
Evaluation des contraintes à l’ELS :

𝑁𝑠𝑒𝑟 = 26388,52 + 4240 = 30628,52𝑘𝑛
𝑀𝑋 = 9494𝑘𝑛. 𝑚
𝑀𝑦 = 9632𝑘𝑛. 𝑚
Tableau 6-3 Contraintes sous le radier a l'ELS
1 2 M
SENS X-X 124,714247 164,09782 134,5601
SENS Y-Y 142,974102 145,83797 143,6901
Verification 300 >0 266
Ferraillage de la dalle de radier :

Détermination des efforts :
𝐿𝑋
Si 0,4 < < 1 la dalle travaille dans les deux sens, et les moments au centre de la dalle,
𝐿𝑌
pour une largeur unitaire, sont définis comme suit :
𝑀𝑋 = 𝜇𝑥 𝑞𝐿𝑥 2 Sens de la petite portée.
𝑀𝑌 = 𝜇𝑦 𝑞𝑀𝑥 Sens de la grande portée.
Pour le calcul, on suppose que les panneaux soient encastrés aux niveaux des appuis, d’où
on déduit les moments en travée et les moments sur appuis.
Panneau de rive :
𝑀𝑡𝑥 = 0,85𝑀𝑋
𝑀𝑡𝑦 = 0,85𝑀𝑦
Panneau intermédiaire :
𝑀𝑡𝑥 = 0,75𝑀𝑋 ;𝑀𝑡𝑦 = 0,75𝑀𝑦
117
Valeur de pression sous radier :

Le radier se calcule sous l’effet des sollicitations suivantes :
A l’ELU :
𝑁𝑢 41816,8
𝑞𝑢 = 𝑆 . 1𝑚𝑙 = = 197,16𝐾𝑛. 𝑚𝑙
𝑟𝑎𝑑 212,1
A l’ELS:
𝑁𝑠
𝑞𝑠 = 𝑆 . 1𝑚𝑙 = 144,4𝑘𝑛. 𝑚𝑙
𝑟𝑎𝑑
Moment en travée et sur appuis pour le panneau le plus sollicite a l’ELU (v=0) :
𝐿𝑋 5,63
On a le rapport des panneaux 0,4 < < 0,1 ⟹ 0,4 < = 0,98 < 1
𝐿𝑌 5,7
La dalle travaille dans les deux sens.
Les résultats des moments sont regroupés dans le tableau suivant :

Tableau 6-4 Calcul des moments à l'ELU
Lx m Ly m Lx/Ly ux uy qu Mx Kn.m Mtx Kn.m My kn.m Mty Kn.m Ma Kn,m

Panneau
le plus
sollicite 5,13 5,21 0,985 0,0384 0,9545 197,1561 199,239793 149,429845 190,17438 142,6308 99,6199
Moment en travée et sur appuis pour le panneau le plus sollicite a l’ELS (v=0,2) :
Les résultats des moments sont regroupés dans le tableau suivant :
Tableau 6-5 Calcul des moments à l'ELS
Lx m Ly m Lx/Ly ux uy qs Mx Kn.m Mtx Kn.m My kn.m Mty Kn.m Ma Kn,m

Panneau
le plus
sollicite 5,13 5,21 0,985 0,0457 0,9694 144,406 173,6745865 130,25594 168,36014 126,2701 86,83729
118
Le ferraillage se fait avec le moment maximum et sur appuis de panneau le plus sollicité. On
applique l’organigramme d’une section rectangulaire soumise à la flexion simple.
Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :
Tableau 6-6 Ferraillage de panneau le plus sollicité du radier
Sens Mu Kn.m u  zm As calcule Choix As adp St cm

x-x 149,4298 0,028 0,035083 0,985967 9,682785 6HA16 12,06 15
Travee
y-y 142,6308 0,026 0,033464 0,986614 9,236155 6HA16 12,06 15
x-x
Appui 99,6199 0,018 0,023277 0,990689 6,424421 6HA24 9,24 15
y-y
Espacement :
Travées :
100
Sens x-x : 𝑒𝑠𝑝 = = 15𝑐𝑚 < min(3ℎ ; 33𝑐𝑚) = 33𝑐𝑚 … … … … 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
6
100
Sens y-y : 𝑒𝑠𝑝 = = 15𝑐𝑚 < min(3ℎ ; 33𝑐𝑚) = 33𝑐𝑚 … … … … 𝑣𝑒𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
6
Appuis :
100
Sens x-x : 𝑒𝑠𝑝 = = 15𝑐𝑚 < min(4ℎ ; 45𝑐𝑚) = 45𝑐𝑚 … … … … 𝑣𝑒𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
6
100
Sens y-y : 𝑒𝑠𝑝 = = 15𝑐𝑚 < min(4ℎ ; 45𝑐𝑚) = 45𝑐𝑚 … … … … 𝑣𝑒𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
6
𝑓𝑡28
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 0,23𝑏𝑑 = 3,4776𝑐𝑚2 < 12,06𝑐𝑚2
𝑓𝑒
Vérification des contraintes à l’ELS :
Tableau 6-7 Vérification des contraintes à l'ELS
Sens Mser As cm2 bc bc bar s s bar Vérification

x-x 130,2559 12,06 2,9 15 92 201,63 Vérifiée
Travee
y-y 126,2701 12,06 2,8 15 90 201,63 Vérifiée
x-x
Appui 86,83729 12,06 2,5 15 98,6 201,63 Vérifiée
y-y
119
Ferraillage des nervures :

Calcul des efforts :
Pour le calcul des efforts, on utilise la méthode forfaitaire.
𝑃𝐿2
On a : 𝑀0 = 8
En travée : 𝑀𝑡 = 0,85𝑀0
Sur appuis : 𝑀𝑎 = 0,5𝑀0
Calcul des armatures :

𝑏 = 60𝑐𝑚 ; ℎ = 80𝑐𝑚 ; 𝑑 = 0,9ℎ = 72𝑐𝑚
Sens x-x :
𝐿𝑋 = 5,13𝑚, 𝑃𝑢 = 197,16𝐾𝑛/𝑚𝑙 , 𝑀0 = 648,567𝐾𝑛. 𝑚
Sens y-y :
𝐿𝑦 = 5,21𝑚, 𝑃𝑢 = 197,16𝐾𝑛/𝑚𝑙 , 𝑀0 = 668,953𝐾𝑛. 𝑚
Tableau 6-8 Ferraillage des nervures suivant x-x ; y-y
Sens M0 Mu As Cal Choix As adp

Travee x-x 551,282 20,1 8HA20 25,13
648,567
Appui x-x 324,2835 11,4 8HA16 16,08
Travee y-y 568,61 20,7 8HA20 25,13
668,953
Appui y-y 334,4765 11,8 8HA16 16,08
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = 0,23𝑏. 𝑑. (𝑓𝑡25/𝑓𝑒) = 4,17𝑐𝑚2
Vérifications des contraintes à l’ELS :

Tableau 6-9 Vérifications des contraintes à l'ELS
Sens M0 Mser As cm2 bc bc bar s s bar Vérification

Travee x-x 403,7839 25,13 4,5 15 164,3 201,63 Vérifiée
475,0399
Appui x-x 237,5199 16,08 2,66 15 96,8 201,63 Vérifiée
Travee y-y 416,4758 25,13 4,7 15 169,23 201,63 Vérifiée
489,9715
Appui y-y 244,9857 16,08 2,7 15 99,67 201,63 Vérifiée
120
Vérification de la contrainte tangentielle du béton :

On doit vérifier que : 𝜏𝑢 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = min[0,1𝑓𝑐28 ; 4𝑀𝑝𝑎] = 2,5𝑀𝑝𝑎
Avec :
𝑉𝑢
𝜏𝑢 =
𝑏. 𝑑
𝑃𝑢. 𝐿
𝑉𝑢 =
2
𝑉𝑢 = 513,59𝐾𝑛
𝜏𝑢 = 1,19𝑀𝑝𝑎 ⟹ 𝜏𝑢 < 2,5𝑀𝑝𝑎 ……Condition vérifiée
Selon RPA99 :
𝐴𝑡
≥ 0,003𝑏0
𝑆𝑡
ℎ
𝑆𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 (4 ; 12∅𝑙) = 19,2𝑐𝑚 … … . . 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑛𝑜𝑑𝑎𝑙𝑒
ℎ
𝑆𝑡 ≤ = 40𝑐𝑚 … … … … … … … … … . 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒
2
Avec :
ℎ 𝑏
∅𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 [ 35 ; ∅𝑙 ; ] = min ( 2,28 ; 1,6 ; 6 )
10
∅𝑙 : le diamètre minimal
Tableau 6-10 Espacement des armatures transversales
Section Zone St Rpa99 St BAEL91 St Choisit

Nerveure Courante 40 20
60x80 40
Sens x-x Nodale 20 15
Nerveure Courante 40 20
60x80 40
Sens y-y Nodale 20 15
Tableau 6-11 Choix des armatures transversales
Section Zone St Choisit qt At cal Choix At choisit

Nerveure Courante 20 3,6 5HA10 3,93
60x80 10
Sens x-x Nodale 15 2,7 5HA10 3,93
Nerveure Courante 20 3,6 5HA10 3,93
60x80 10
Sens y-y Nodale 15 2,7 5HA10 3,93
121
Justification des armatures transversales :

𝐴𝑡 𝑓𝑒 𝜏𝑢
≥ 𝑀𝑎𝑥 ( ; 0,4𝑀𝑝𝑎 ) = 0,4𝑀𝑝𝑎
𝑏0 𝑆𝑡 2
- Zone courante 1,6𝑀𝑝𝑎 > 0,4𝑀𝑝𝑎 … … … 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒

- Zone nodale 2,18𝑀𝑝𝑎 > 0,4𝑀𝑝𝑎 … . … 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
Armatures de peau :
Pour les poutres de grande hauteur, il y a lieu de prévoir une armature de peau dont la section
du préjudice de la fissuration. En effet, on risquerait en l’absence de ces armatures d’avoir des
fissures relativement ouvertes en dehors des zones armées par les armatures longitudinales
inferieures et supérieures. Pour ces armatures, les barres à haute adhérence sont plus efficaces
que les rond lisses.
Pour les bâtiments courants on a 3𝑐𝑚2 /𝑚 Pour les armatures de peau
3𝑐𝑚2
𝐴𝑝 = × 0,8 = 2,4𝑐𝑚2
𝑚
Donc on prend 4𝐻𝐴14 = 6,16𝑐𝑚2
Figure 6-1 Ferraillage de la dalle du radier
122
Figure 6-2 Ferraillage des nervures
2. Voile périphérique :
Afin de relier l’infrastructure à la superstructure dans le sol, il est nécessaire de prévoir un
voile périphérique qui reprendra les charges verticales et horizontales provenant du séisme et
des poussées des terres.
Notre structure comporte un voile périphérique de soutènement qui s’élève du niveau de

fondation jusqu’au niveau du plancher de RDC. Il forme par sa grande rigidité qu’il crée à la
base un caisson rigide et indéformable avec les planchers du RDC et les fondations.
2.1. Pré dimensionnement du voile périphérique :

L’article prévoit pour les voiles périphériques une épaisseur minimale de 15 cm, On opte
pour une épaisseur de 20 cm.
Evaluation des charges :

On considère le voile comme une dalle pleine reposant sur quatre appuis, et qui supporte les
charges horizontales dues aux poussées des terres. On considère le tronçon le plus défavorable.
Les charges et surcharges pris uniformément repartie sur une bande de 1m se situe à la base
du voile (cas le plus défavorable).
𝐿𝑋 = 3𝑚 ; 𝐿𝑌 = 5,3𝑚 ; 𝐻 = 2,8𝑚 ; 𝑒 = 20𝑐𝑚
123
La charge de pousses des terres est donnes par :
𝑃𝑡 = 𝐴 × 𝛾 × ℎ
Avec :
𝑃𝑡 : Contraint sur une bande de 1m
𝛾 : poids spécifique des terres (𝛾 = 20𝐾𝑛/𝑚3 )
ℎ : hauteur du voile.
𝐴 : coefficient numérique en fonction de l’angle de frottement interne.

𝜋 𝜑
𝜑 = 30𝑜 ⟹ 𝐴 = 𝑡𝑔2 ( − ) = 0,33
4 2
𝑃𝑡 = 0,33 × 20 × 2,8 = 18,48𝑘𝑛/𝑚𝑙
𝑃𝑠 = 𝐴 × 𝑄
𝑃𝑠 = 0,33 × 2,5 = 0,825𝐾𝑛/𝑚𝑙
𝑄𝑢 = 1,35(𝑃𝑡 + 𝑃𝑆 ) = 26,06𝑘𝑛/𝑚𝑙
Effort dans la dalle :

𝐿𝑥 3
𝜌= = = 0,56 > 0,4
𝐿𝑦 5,3
La dalle travaille dans les deux sens.
𝑀𝑥 = 𝜇𝑥 𝑞𝐿2𝑥 … … … … … … . 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒.
𝑀𝑦 = 𝜇𝑦 𝑀𝑥 … … … … … … . . 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒.
𝑀𝑡𝑥 = 0,75𝑀𝑋 = 15,5𝑘𝑛. 𝑚
𝑀𝑡𝑦 = 0,75𝑀𝑦 = 3,9𝑘𝑛. 𝑚
𝑀𝑎𝑥 = 𝑀𝑎𝑦 = 0,5𝑀𝑥 = 10,3𝑘𝑛. 𝑚
124
2.2. Ferraillage du voile :

Les résultats sont recapitules dans le tableau suivant :
Tableau 6-12 Ferraillage des voiles périphériques
Sens Mu Kn.m u  zm As calcule Choix As adp St cm

x-x 15,48068 0,006 0,007612 0,996955 1,984128 6HA12 6,79 15
Travee
y-y 3,87017 0,002 0,001899 0,999241 0,494898 6HA10 4,71 15
x-x
Appui 10,32045 0,004 0,005069 0,997972 1,321404 6HA12 6,79 15
y-y
Condition exigée par les RPA99/version 2003 :
Le RPA préconise un pourcentage minimum de 0,1% de la section dans les deux sens
disposent deux nappes.
𝐴𝑙 ≥ 0,1 × 20 × 100 = 2𝑐𝑚2 … … … … … 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝐴𝑡 ≥ 0,1 × 20 × 100 = 2𝑐𝑚2 … … … … … 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒

Pour les dalles travaillant dans les deux sens et dont l’épaisseur est comptée entre 12 et 30cm.
On a :
12𝑐𝑚 ≤ 𝑒 ≤ 30𝑐𝑚
ℎ = 𝑒 = 20𝑐𝑚 ; 𝑏 = 100𝑐𝑚
𝐴𝑥 ≥ 𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 = 𝜌0. 𝑏ℎ[(3 − 𝐿𝑋 /𝐿𝑦 )/2] = 1,46𝑐𝑚2
𝐴𝑦 ≥ 𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = 𝜌0. 𝑏ℎ = 1,2𝑐𝑚2
Avec : 𝜌0 = 0,0008 ⟹ 𝐹𝑒400 ; 𝜌0 = 0,0006 ⟹ 𝐹𝑒500

𝑓𝑡28
𝐴𝑥,𝑦 = 0,23. 𝑏𝑑. = 1,73𝑐𝑚2
𝑓𝑒
Vérifications de l’effort tranchant :

𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥
On doit vérifier que 𝜏𝑢 = ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = min(0,1𝑓𝑐28 ; 4𝑀𝑝𝑎) = 2,5𝑀𝑝𝑎
𝑏𝑑
Avec :
𝑞𝑢 .𝐿𝑥 .𝐿𝑦 𝑞𝑢 .𝐿𝑥
𝑉𝑢 = 𝑀𝑎𝑥[𝑉𝑢𝑥 = = 36,7𝐾𝑛 ; 𝑉𝑢𝑦 = = 26,06𝑘𝑛]
2𝐿𝑥 +𝐿𝑦 3
36,7×103
𝜏𝑢 = 2,5𝑀𝑝𝑎 ……………..C.Vérifiée
𝜏𝑢 = 1000×180 = 0,2𝑀𝑝𝑎 < ̅̅̅
125
Vérifications a l’ELS :
Evaluation des charges et moment a ELS :
𝑄𝑠𝑒𝑟 = 19,30𝑘𝑛/𝑚𝑙
𝜇𝑥 = 0,0923
𝜌 = 𝐿𝑥 /𝐿𝑦 = 0,56 ⟹ {𝜇 = 0,4254
𝑦
𝑀𝑋 = 𝜇𝑥 𝑞𝐿𝑥 2 = 16,04𝐾𝑛. 𝑚
𝑀𝑌 = 𝜇𝑦 𝑀𝑥 = 6,82𝐾𝑛. 𝑚
𝑀𝑡𝑥 = 0,75𝑀𝑋 = 12,03𝐾𝑛. 𝑚 ;𝑀𝑡𝑦 = 0,75𝑀𝑦 = 5,12𝐾𝑛. 𝑚
𝑀𝑎𝑥 = 𝑀𝑎𝑦 = 0,5𝑀𝑥 = 8,01𝐾𝑛. 𝑚
Vérifications des contraintes à L’ELS :
Tableau 6-13 Vérifications des contraintes à L’ELS
Sens Mser As cm2 bc bc bar s s bar Verification

x-x 12,0275 6,79 0,52 15 9,2 201,63 Verifier
Travee
y-y 5,116497 4,71 0,22 15 3,91 201,63 Verifier
x-x
Appui 8,018332 6,79 0,34 15 6,13 201,63 Verifier
y-y
Figure 6-3 Ferraillage du voile périphérique
126
Conclusion
Ce projet a permis de mener une étude approfondie de la structure en béton armé, en prenant
en compte les exigences des réglementations algériennes en vigueur, notamment le CBA93 et
le RPA99 version 2003. La résistance de la structure aux charges horizontales et verticales a
été assurée grâce à un système de poteaux contreventé par des voiles.
L'utilisation du logiciel ETABS 20.3.0 a facilité l'analyse dynamique de la structure et la

détermination des sollicitations dues aux charges, en particulier les charges sismiques. Les
résultats obtenus ont permis de vérifier le bon comportement de la structure et de procéder au
dimensionnement et au calcul du ferraillage des différents éléments résistants.
L'étude sismique, réalisée en utilisant la méthode des éléments finis, a permis de prendre en
compte les effets du séisme sur la structure et de garantir sa résistance face à de telles
sollicitations.
Enfin, la conception de l'infrastructure, notamment le calcul des fondations, a été effectuée

pour assurer une base solide et stable pour l'ensemble du bâtiment.
En conclusion, ce projet a permis d'approfondir les connaissances en matière de génie civil,

de mettre en pratique les normes et réglementations en vigueur, et de démontrer l'importance
d'une étude minutieuse et d'un dimensionnement précis pour garantir la sécurité et la durabilité
des structures.
Bibliographie
- Règles parasismiques algérienne RPA99 (version 2003).

- DTR B.C.2.2 (Charges permanentes et charges d’exploitation).
- Règles de conception et de calcul des structures en béton arme CBA93.
- Béton armé BAEL91 modifié et DTU associés (Jean-Pierre
- MOUGIN).
- Règles BAEL 91 modifié 99, Règles techniques de conception et de
- Calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la Méthode des états
limites.
- Formulaire de Béton armé.
- Conception et calcul des structures de bâtiment (Henry THONIER).
- Cours et TD (Béton, MDS et RDM).
- Mémoires de fin d’études des promotions précédentes.
Logiciels utilisés
- CSI ETABS ULTIMATE 20.3.0

- AutoCAD 2022
- EXPERT BA 2010
Annexe :
Plan de entre-sol
Plan de rez-de-chaussée
Plan d'étage (1er,2eme,3eme)
Plan d’étage (4eme,5eme)

Plan attique
La coupe

PFE Abbad Aymen Abd Essamie Correigié

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

PFE Abbad Aymen Abd Essamie Correigié

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

République Algérienne Démocratique et Populaire

‫الجمھوریة الجزائریة الدیموقراطیة الشعبیة‬

Département de Génie Civil

Etude d’un bâtiment résidentiel à Ouled Fayet Alger

Devant le jury composé de :

Tout d'abord, je souhaite remercier chaleureusement Dr Bennamia Ismail, mon directeur de

Je souhaite également adresser mes remerciements à toute l'équipe de RM-TPB, en particulier

Je tiens à remercier sincèrement l'équipe pédagogique et administrative du département de

Enfin, l'infrastructure a été étudiée en calculant les fondations.

Finally, the infrastructure was studied by calculating the foundations.

.‫ تمت دراسة البنية التحتية من خالل حساب األساسات‬،‫أخيرا‬

Tableau 1-1 Propriété des matériaux ..................................................................................... 7

L'objectif de ce projet est d'analyser et de concevoir la structure de ce bâtiment en respectant

Chapitre 1: Généralités et Présentation de l’ouvrage

Les plans architecturaux détaillent précisément la conception du bâtiment. (Voir Annexe).

4.2. Caractéristiques structurelles :

Le bâtiment comporte deux types de planchers :

a. Plancher à corps creux :

b. Plancher en dalle pleine :

a. Murs extérieurs : sont composés de :

- Une cloison en briques creuses de 10 cm d’épaisseur.

b. Murs intérieurs : sont des cloisons de séparations de 10 cm d’épaisseur.

Dans le cas de ce bâtiment, l’acrotère est d’une hauteur de 60 cm.

- Plâtre pour les murs intérieurs et les plafonds.

- Mortier pour les murs extérieurs.

- Faïence pour les salles d’eau.

Le choix du type de fondation va être déterminé dans les chapitres suivant.

Les caractéristiques du sol :

- Règlement Parasismique Algérien RPA 99 / Version 2003 :

- Règles de Conception et de Calcul des structures en Béton Armé CBA 93 :

6. Propriétés des matériaux :

𝑓𝑡28 =2,1 MPA résistance a la traction

Contrainte limite de béton à l’ELU :

- 𝜃=1 (situation normale).

- 𝛾𝑏 =1,15 (situation accidentelle).

Contrainte limite de béton à l’ELS :

Module de déformation longitudinal :

𝐸𝑖28 = 11000 3√𝑓𝑐28 Module instantané

- 𝐸𝑖28 = 32164,19 𝑀𝑃𝐴

𝐸𝑑28 = 3700 3√𝑓𝑐28 Module différé

- 𝐸𝑑28 = 10818,9 𝑀𝑃𝐴

Contrainte limite de l’acier à l’ELU :

Module d’élasticité de l’acier :

Contrainte limite de l’acier à l’ELS :

Fissuration très préjudiciable :

- η =1.0 ………………… pour les aciers rends lisses (R.L).

Tableau 1-1 Propriété des matériaux

Matériaux Caractéristiques mécaniques Valeur (Mpa)

Chapitre 2: Prédimensionnement des éléments et descente de charges

Dans notre projet ; on adopte le plancher en :

2.1. Corps creux :

Figure 2-1: Coupe transversale d’un plancher à corps creux

- ℎ𝑐𝑐 : hauteur du corps creux.

- ℎ𝑡 : Hauteur totale du plancher.

On prend : ℎ𝑡 =20cm avec : 16cm : Corps creux

4cm : Table de compression

Condition d’isolation acoustique :

ℎ𝑚𝑖𝑛 ≥ 16cm, d’où on a 20cm >16cm (condition vérifiée)

Détermination des charges (DTR B.C.2-2) :

N Matériaux Epaisseur (m) Poids surfaciques(KN/m² ) Références

- Plancher rdc et étage courant :

N Matériaux Epaisseur (m) Poids surfaciques(KN/m² ) Références

Les surcharges d’exploitation :

N° Eléments Surcharges Q(KN/m²) Références