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Polycopié
Cours atelier de construction 2eme année Licence
Examiné par :
Dr BELLA Nabil
Dr GLAOUI Bachir
Sommaire
INTRODUCTION
2-1 Introduction……………………………………………………………………………… 12
Chapitre 3 infrastructures
Bibliographie……………………………………………………………………………… 134
INTRODUCTION
Le terrain est destiné à recevoir l’ouvrage à construire c’est à dire autant le bâtiment peut
répondre à des volontés précises et à des exigences techniques clairement choisies autant le
terrain se présente sans concession avec ses caractéristiques propres.
Dans une réalisation les matériaux s’adaptent au bâtiment, mais ici c’est le bâtiment de
s’adapter au terrain. La prise de connaissance et l’adaptation de ce support est alors
indispensable.
Ce polycopié est destiné aux étudiants de la deuxième années licence afin de leur apprendre à
dimensionner rapidement les différents éléments structuraux en vue de leur intégration dans le
projet architectural en rendant ce dernier aussi proche de la réalité que possible. Il sert aussi à
aider les étudiants à comprendre le fonctionnement mécanique global d’un ouvrage de génie
civil.
Cette matière comprend plusieurs chapitres ; en partant de l'analyse des terrains ; notion de
topographie; l'implantation (profils en long, en travers, cotes projets, etc.) passant par les
terrassements ; les fouilles, déblais, exécution des remblais, calcul des cubes, compactage,
renforcement des sols l'infrastructure. Notions de géotechnique et reconnaissance des sols.
Technologie et méthodes de réalisation des semelles superficielles (isolées, filantes et radiers).
Technologie et méthodes de réalisation des fondations profondes (puits de fondation, ensemble
de pieux). Pré dimensionnement rapide des semelles superficielles (isolées, filantes et radiers).
Eléments annexes et spécifiques : les longrines, les murs de soutènement, dallages.et en fin
aborder la superstructure. Notions élémentaires de conception des bâtiments. Notion de trame. Le
système porteur vertical. Systèmes porteurs verticaux (points porteurs, murs porteurs, l'ossature
métallique), systèmes de contreventement (le système poteaux – poutres, les refends, les noyaux
de contreventement les contreventements mixtes, les palées de stabilités en construction
métallique). Technologie et méthodes de réalisation. Le système porteur horizontal ; les poutres
(en béton armé et en acier). Technologie de réalisation et pré dimensionnement rapide ; les
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planchers (semi préfabriqués, coulés sur place et mixte acier - béton); méthodes et technologie de
réalisation; limites d'utilisation et règles élémentaires de pré dimensionnement (plancher à corps
creux, dalle pleines simples en caisson ou nervurés; planchers champignons);La descente de
charges; Notions de charges et surcharges dans le bâtiment. La descente de charges (verticale) ;
pré dimensionnement rapide des poteaux, et murs porteurs en béton armé ainsi qu'en charpente
métallique ; la circulation verticale ; technologie et techniques de réalisation de divers types
d'escaliers. Ainsi que des exposés sur les notions des gros œuvres, de choix des terrains ainsi que
pour les terrassements complète ce cours.
Implantation et chaises.
Utilisation du niveau de chantier, du théodolite et du décamètre.
Le déblai et le remblai.
Le mur de soutènement, les contreforts, le drainage, les voiles en béton armé.
Les différentes semelles, leur rôle dans la construction.
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Chapitre I
Topométrie : du grec topos signifiant le lieu et métrie signifiant l’opération de mesurer. C’est
donc l’ensemble des techniques permettant d’obtenir les éléments métriques indispensables à la
réalisation d'un plan.
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1-1-5 Topométrie souterraine
Les opérations comme l’orientation et les dimensions des tunnels et des galeries de mines, le
calcule des volumes, etc, relèvent de la topométrie souterraine.
1-1-8 Mesures
En topographie on effectue toujours des mesures sur le terrain telles que :
1 P
E T
E : nombre de l’échelle
P : mesure sur plan
E : mesure sur terrain
L’échelle est toujours indiquée avec 1 au numérateur.
1-1-10 Exemple
a) Si on mesure une distance de 2,5 cm sur un plan et que la distance sur le terrain est 25 m,
l’échelle sera :
1 1
2500 1000
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b) Si on mesure une longueur de 7, 4 cm sur un plan à l’échelle de 1/500, la longueur réelle
sera :
c) Inversement si une longueur mesurée sur le terrain est : 85 m, elle sera représentée sur un
plan à 1/200 par :
85
0.425 m 42.5 cm
200
Remarque : l’échelle d’un plan sera d’autant plus grande, que son dénominateur sera petit.
1-2 Implantation
Tout en se référant à un plan préalablement étudié, l'implantation des ouvrages (bâtiments,
ponts, routes, ……, etc) consiste à matérialiser les plans sur le terrain par l’utilisation des tracés
constitués de points, de droites, de courbes. Cette opération doit être effectuée avec un maximum
de précision, afin de déterminer le plus justement possible la position et le niveau des ouvrages et
éléments d’ouvrages. Les observations doivent à ce sujet être surabondante afin de pouvoir être
recoupées et de pouvoir ainsi se vérifier et éviter de grossières erreurs. On dispose des:
Implantations d’alignements
Implantation de points en planimétrie
Implantation de repères altimétriques
Implantation d’un bâtiment
Raccordements circulaires
Raccordements routiers
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Pour effectuer cette tâche, l’opérateur peut utiliser les instruments suivants : théodolites,
équerres optiques, rubans, niveaux, etc. Le choix de l’outil à utiliser dépend :
de la précision cherchée
du type d’ouvrage à implanter
Pour l’implantation, l’opérateur a besoins :
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1-2-5 Outils utilisés pour l’implantation
1-2-5-1 Jalons : tige en bois ou métal de 2 mètre peinte alternativement blanc et en rouge. Son
rôle est de déterminer ou prolonger un alignement donné.
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1-2-5-4 Chaises d’implantation: se sont des piquets en bois ou en métal enfoncés dans le sol sur
lesquels seront fixées des traverses horizontales. Les chaises
d’implantation peuvent être : d’angles, de refond ou continues.
1-2-5-5 Equerre à prismes: c’est un outil très pratique dans l’implantation des
ouvrages. Elle se compose deux prismes trapézoidaux et à cinq côtés. Sa précision
est de +- 3mm à 10m.
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Pente : déclivité parcourue en descendant.
Longueurs des alignements droits
Rayon, développement et angle au centre des courbes
On prend comme référence une cote ronde inférieure à la cote du point le plus bas sur le
projet
Nota: l’échelle des longueurs est de 5 à 10 fois plus grande que celle des longueurs.
On peut colorier de manière différente les remblais (en rouge) et les déblais (en bleu).
Les profils en travers fictifs sont les points d’intersection entre le terrain naturel et l’axe du
projet (surface nulle). Il faut connaître leur position en abscisse par rapport aux deux profils en
travers qui les encadrent. Ces profils particuliers sont utiles pour le calcul des cubatures.
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1-2-7 Profil en travers
Les profils en travers, coupes transversales menées selon des plans verticaux perpendiculaires
à l’axe de la route projetée, permettent de calculer les paramètres suivants :
la surface de remblais et
de déblais.
Le numéro du profil et
sa position (P.K. ou
point kilométrique).
la distance
d’application du profil. Fig 1.2 : Exemple d’un profil en travers d’une route
la distance suivant l’axe depuis l’origine du projet.
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Fig 1.3 : Différents types de profils en travers d’une route
Remarque: on rabat habituellement le profil vers l’origine; le dessinateur a donc le coté droit du
projet à sa gauche et inversement.
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Chapitre II
LES TERRASSEMENTS
2-1 Définition
Pour construire un ouvrage il est nécessaire de modifier le terrain naturel. Il faut profiler la
surface du terrain de telle sorte qu'il soit apte à supporter le poids de l'ouvrage et à en intégrer la
forme. Le terrassement désigne l’ensemble des opérations de mise en forme d’un terrain liées à
l’édification d’une construction (nivellement du sol, fouille pour l’exécution des fondations,
tranchée pour la mise en place des canalisations…). En fonction de l’importance des travaux et
des caractéristiques du sol, les terrassements peuvent s’effectuer manuellement, mécaniquement.
Lorsque les procédés manuels et mécaniques s’avèrent inopérants (Terrains rocheux durs), on fait
recours aux explosifs ou à l’explosif. Il existe les types suivants de terrassement :
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2-1-2 Terrassements ordinaires
Ce sont les travaux de préparation du terrain pour les ouvrages à venir (indispensables même
lorsque le relief existant n'est pas modifié). Ces travaux sont soit des fouilles (déblais), soit des
apports (remblais).
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2-3 Le décapage
Fouille superficielle étalée sur toute la surface du projet et effectuée sur une profondeur de 20
à 30-cm.
2-4 Nivellement
Action d’aplanir le terrain.
2-5 Déblai
Ensemble des terres retirées du sol lors des divers travaux de terrassement. Les terres sont soit
réutilisées sur le terrain sous forme de remblais, soit retirées du chantier.
remblais ponctuels : qui consistent à refermer des tranchées, à boucher des petits
trous...
remblais massifs : qui consistent à boucher de grandes fouilles, à combler des zones
naturellement en cuvette. Il est conseillé de remblayer et de
compacter par couches de 20 à 30 cm.
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Remarque : Les déblais issus des tranchées seront suivant leur qualité soit stockés sur le
chantier pour un usage ultérieur, soit évacués.
2-8-1 Foisonnement
Augmentation du volume des terres provoquée par leur déplacement lors des travaux de
terrassement. La terre extraite des fouilles perd sa cohésion initiale et se fragmente en petits
morceaux indépendants qui occupent un volume apparent supérieur au volume de la terre en
place. Le foisonnement varie en fonction de la nature des sols : un sol sableux foisonnera moins
qu'un sol argileux, mais il est en moyenne de 25 %.
2-8-2 Tassement
Il se produit naturellement sous le propre poids des matériaux. Il est en moyenne de 15 % mais
attention il varie en fonction de la nature des sols : un sol sableux se tassera moins qu'un sol
argileux.
L’estimation des foisonnements et tassements se fait sur l’expérience du projeteur ou par essai
sur des échantillons de la zone à terrasser.
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ce qui amène depuis un profil en travers quelconque à dénommer le profil précédent « profil
arrière » et le suivant « profil avant ». Suivant la forme générale du projet étudié, on distingue les
deux types suivants:
Projets linéaires, dans lesquels la largeur est négligeable par rapport à la longueur, où
l’on évalue le volume des terrassements par le calcul des profils en long et en travers
(route, chemin de fer, etc.).
Projets étendus, où d’autres méthodes doivent être appliquées
Profil en long
Profils en travers
Transport de terre :
D’un profil à un autre profil
D’un ou plusieurs lieux d’emprunts à des profils (excès de remblais)
D’un profil vers un dépôt (excès de déblais)
Pour ces calculs, il faut connaître à chaque profil en travers la surface de déblai et de remblai
ainsi que la distance entre les profils, y compris les profils dits « fictifs ».
Remarque
Les calculs de cubature sont très importants dans l’organisation d’un chantier de travaux
publics : ils permettent d’aboutir aux épures de Lalanne qui optimisent les mouvements et le
choix des engins de chantier sur les chantiers linéaires.
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2-12 Engins de terrassement
2-12-1 Engins d'excavation
Ils permettent l'extraction des terres et leur chargement en vue du transport. Les principaux
engins sont :
Chargeur à chenilles
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Chargeur à roues
Pelleteuse (tracto-pelle)
Scarificateur
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Bouteur (bulldozer) équipé en ripper Décapeuse
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Tombereau articulé Tombereau rigide
Enfoncements dynamique de petits pieux en béton qui réalisent un frettage du sol en place
Vibrations dynamiques : ébranlement de grande énergie et de faible fréquence créés par
une masse tombant en chute libre sur le remblai à compacter
Réalisation de colonnes ballastées constituées d’un apport de matériaux de granulométrie
adapté et qui sont serrés :
Dans l’empreinte d’un mandrin tronconique battu (tube d’acier bouché), réutilisé pour le
serrage
Par compensation du vide créé par l’introduction d’un vibreur monté à l’extrémité d’un
tube foncé dans le sol (vibro-flottation)
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2-13-2 Engins de compactage
Ils permettent le compactage des terres pour permettre la
reconstitution du sol. Les principaux engins sont :
Compacteur mono-cylindre
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Rouleau vibrant manuel Chargeur compact
2-14 Renforcement des sols
Les méthodes d’amélioration des sols sont l’un des outils dont dispose l’ingénieur pour
résoudre les problèmes de stabilité ou de déformations qu’il rencontre lors de l’élaboration d’un
projet. De nombreuses techniques ont été développées par les ingénieurs géotechniciens au cours
du 20ème siècle. Elles permettent l’amélioration des caractéristiques géotechniques et les
propriétés mécaniques des terrains, et, sont jugées efficaces. Certaines de ces méthodes sont très
anciennes, comme le battage de pieux de bois dans les sols de faible portance, d'autres sont plus
récentes, comme les méthodes d'injection, de pilonnage ou de congélation. Elles ont connu,
depuis une vingtaine d'années, un développement considérable et sont maintenant utilisées
comme un élément à part entière des projets. les améliorations et les renforcements de sol
peuvent permettre de préserver le mode de fondation le plus économique et le plus simple à
mettre en œuvre, à savoir les fondations superficielles. On distingue trois types d’amélioration de
sol :
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années 1930, sont l’introduction des méthodes vibratoires pour la densification des sols
granulaires, les nouvelles techniques et matériaux d’injection et le concept de renforcement des
sols.
Pour construire sur des sites défavorables, on dispose des alternatives suivantes :
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Permettre le percement d’un tunnel dans un terrain difficile ;;
Accélérer la consolidation d’un dépôt d’argile ;
Contrôler les infiltrations d’eau autour d’un ouvrage ;
Réduire les risques de liquéfactions des dépôts granulaires lâches ;
Diminuer le potentiel de déformation volumique des sols ;
Homogénéiser les sols pour réduire le risque de tassement différentiel ;
Réduire la gélivité ;
Effectuer des travaux de reprise en sous-œuvre ;
Stabiliser un remblai nouvellement mis en place.
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Chapitre III
INFRASTRUCTURE
3-1 Introduction
Un ouvrage quelle que soient sa forme et sa destination, prend toujours appui sur un sol
d’assise. Les éléments qui jouent le rôle d’interface entre l’ouvrage et le sol s’appellent
fondations. Ainsi, quel que soit le matériau utilisé, sous chaque porteur vertical, mur, voile ou
poteau, il existe une fondation.
La géotechnique sert, avec la mécanique des sols, aux constructeurs à choisir le type et les
caractéristiques des fondations à faire pour pouvoir bâtir des ouvrages de façon sûre. Pour cela il
est procédé à des reconnaissances de sol. Si le bon sol n’est pas trop profond il est possible de
creuser un trou et de regarder mais la plupart du temps il est nécessaire de faire des sondages
pour reconnaître le terrain si possible jusqu’au rocher. Des échantillons de sols, remaniés ou non,
sont ramenés de profondeurs différentes et analysés soigneusement. Les coupes de sol qui
résultent de ces travaux préparatoires montrent la nature et la profondeur des différentes couches
mais aussi le niveau de la nappe phréatique. (Profondeur à laquelle le sous-sol est complètement
saturé d’eau et qui n’est pas toujours facile à établir car le niveau de la nappe varie évidemment
avec la saison et les crues exceptionnelles. Il est prudent de tenir compte du plus haut niveau des
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eaux si l’on veut éviter des désordres graves dans les sous-sols des ouvrages et on adopte le
niveau de crue centenaire par exemple du moins quand on le connaît).
Profondeur (position)
Contrainte admissible (résistance)
Tassement (comportement)
Pour permettre choisir un type de fondation adéquat et le dimensionner
Il est nécessaire d'adapter le type et la structure des fondations à la nature du sol qui va
supporter l'ouvrage. L'étude géotechnique a pour but de préciser le type et les dimension des
fondations nécessaires pour fonder un ouvrage sur un sol donné.
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3-3-3-1 Causes du tassement différentiel
3-3-3-1-1 Causes dues au sol
Hétérogénéité de celui-ci
Occlusions diverses
Pendage des couches
Sol soumis à des variations saisonnières de volumes (humidité, gel, sécheresse)
3-3-3-1-2 Causes dues à la conception du bâtiment
Fondations de nature différentes
Nombre de niveaux différents
Parties d’un même bâtiment fondées à des niveaux différents
Surcharges d’exploitations différentes
Construction d’un bâtiment par tranches
3-3-3-1-3 Solutions possibles
Création de Joints de tassements ou de ruptures : dans lesquels on espère que se circonscriront
les éventuels mouvements sans désordres.
Choix des fondations: ce choix doit être effectué après une sérieuse étude géotechnique. Il est
souvent dicté par les caractéristiques de la structure à appuyer sur le sol. L’importance,
l’amplitude et la nature des tassements sont déterminants.
Puisque toutes les structures se déforment, pour qu’une structure se comporte normalement on
admet:
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3-3-4 Constituants des fondations
Quelle que soit ça forme, une
fondation est constituée de trois (03)
parties plus ou moins solidaires :
Le fut : Lié
par la semelle,
transmet les
charges. La semelle : Par sa
surface d’appui repartit
les charges sur le sol
Le béton de
propreté : En
béton dosé à
150kg ; a pour
but d’éviter la
Fig 3.2 : Les composantes d'une fondation souillure de la
semelle.
Charges variables : le poids des équipements et des personnes ainsi les charges climatiques
(neige et vent).
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3-3-5-2 Sous charges horizontales ou obliques
Charges permanentes :
la poussée des terres,
Charges variables :
la poussée de l’eau ou du vent.
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Fig 3.5 : Rapport entre la hauteur d'encastrement et la largeur de la semelle.
-A- -B-
Fig 3.6 : Formes des semelles isolées.
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Ces semelles peuvent être excentrées. Il s'agit des semelles isolées sous poteau. Elles sont
destinées à transmettre au sol des charges
concentrées plus au moins importantes. La forme
et les dimensions de telles semelles dépendent :
des charges.
du taux de travail admis pour le bon sol.
de la section droite des poteaux reposant
sur ces semelles.
3-3-6-2 Semelles filantes
Fig 3.7 : Semelle isolée.
On entend par semelle filante une semelle qui
est continue. On cite deux utilisations pour ce type de semelle : supporter plusieurs colonnes ou
bien un mur porteur. Un des principaux avantages de ce type de semelle est qu’elle est mieux
adaptée à des sols moins homogènes, car la surface de contact est plus importante ce qui limite le
risque de tassement différentiel, en d’autres termes, des tassements plus importants à certains
endroits entrainant une instabilité.
suffisant avec le béton de propreté et respecter les conditions d’enrobage. Le drain utilisé peut
être soit en PVC soit en béton et il est disposé avec une légère pente pour permettre l’écoulement
des eaux et va lui aussi servir à protéger la semelle contre un excès d’eau. On peut aussi utiliser
un géotextile qui va laisser passer l’eau tout en protégeant le drain des particules végétales
susceptibles de l’endommager. Quant à l’isolation, elle va servir à éviter le gel sous le bâtiment
qui pourrait créer des vides.
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3-3-6-3 Les radiers
La fondation est ici répartie sur toute la surface du bâti ce qui implique une certaine
homogénéité du sol. Comme la charge est répartie sur une plus grande surface, cela permet de
diminuer la contrainte que l’on applique sur le sol. C’est donc une technique relativement
appréciée quand le sol n’est pas de très bonne qualité.
Béton de propreté
Dosage minimum de 150 kg/m³ de ciment, il évite la souillure de la semelle par le sol lors du
bétonnage, permet de positionner les écarteurs d’armatures afin de respecter l’enrobage de
celles-ci et d’obtenir une surface plane pour la réalisation de la semelle.
Semelle
Béton armé dosé entre 300 et 400 kg/m³ de CEM Par sa surface d’appui, elle répartit les
charges au sol.
Armatures
Elles se composent soit de barres ou soit de treillis soudé. Elles renforcent le béton qui résiste
très peu à la traction.
Mur de soubassement
Lié à la fondation, il assure la transmission des charges entre les voiles et la semelle.
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Arase étanche
Mortier composé de ciment hydrofuge, évite les remontées d’eau par capillarité dans les murs
supérieurs.
Isolant vertical
Permet d’éviter au sol à l’intérieur du bâtiment de geler et d’éviter les ponts thermiques.
Terre-plein compact
Uniquement dans le cas d’un dallage il lui sert d’assise.
3-3-6-5-2 Terrassement
Si le terrain ne présente pas de risques d’éboulements la fondation peut être coulée
directement dans la fouille, dans ce cas la largeur de l’excavation sera celle du godet de la pelle,
soit au minimum 0,40 m.
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Si le sol est ébouleux ou si la
fondation doit être coffrée, la fouille
présentera un talus dont l’angle est égal à
l’angle de talus naturel du sol φ. Cet
angle dépend de la nature du sol, de sa
cohésion, de sa granulométrie et de la
présence ou non d’eau.
Fig 3.13 : Semelle sans coffrage. Fig 3.14 : Un film plastique (polyane) en fond de fouille.
Le ferraillage arrive la plupart du temps sur le chantier sous forme de cage d’armatures pré
façonnées en usine.
34
Fig 3.15 : La Mise en place du ferraillage.
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3-3-6-5-5 Coffrage et bétonnage
La semelle peut être coffrée latéralement ou bien coulée directement dans la fouille, selon ses
dimensions et la tenue des terres. Le bétonnage est effectué en 1 seule fois sans reprise de
bétonnage.
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3-3-6-7 Ferraillage des semelles isolées
Il dépend des charges et varie considérablement :
Soit un simple quadrillage placé à la base d'un bloc prismatique de faible emprise dans le
cas de poteaux peu charges ou de fondation sur un très bon sol.
Soit une armature complexe et dense, comportant un double quadrillage et des étriers,
pour des semelles pyramidales fortement chargées ou un mauvais sol de fondation.
Le décalage entre la charge apportée par le porteur vertical à la fondation et celle appliquée
par le sol sur la fondation crée un moment qui a tendance à faire basculer la semelle. Pour
compenser ce moment et empêcher la rotation de la semelle, il existe deux solutions :
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1- Méthode de la poutre de redressement : placer une longrine de redressement entre la
semelle excentrée et la semelle voisine, dans la direction de l’excentrement. Une longrine est
une poutre reposant sur des fondations permettant la transmission des efforts. Elle est soumise
à la flexion. Cette longrine peut être placée au même niveau que les fondations ou juste au-
dessus. Les aciers supérieurs que l’on voit sur le schéma reprennent le moment.
2- Méthode de la butée : Le moment peut être compensé par un buton placé entre la fondation
excentrée et la fondation voisine. Le buton travaille uniquement en compression simple.
L’effort appliqué par le buton doit être compensé par un plancher au-dessus. Mais attention,
la méthode de la butée crée de la flexion composée dans le plancher et dans le porteur
vertical. C’est pour cela que la longrine de redressement est une méthode plus utilisée.
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Fig 3.24 : Réalisation de semelle isolée en béton armé.
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Le ferraillage des semelles filantes en
béton armé : il dépend des charges. Les
aciers principaux porteurs sont placés dans
le sens transversal de la semelle, à la partie
inférieure pour reprendre les efforts de
Traction.
le sol a une faible capacité portante et que le bon sol est trop profond,
la surface totale des semelles isolées et filantes est supérieure à la moitié de la surface du
bâtiment,
le bâtiment comprend des niveaux enterrés,
l'ouvrage possède des charges symétriques (il ne faut surtout pas faire de radier dans le
cas de charges dissymétriques),
il est difficile d'utiliser des fondations profondes à cause de l'accessibilité, des vibrations
nuisibles,....
3-3-6-9-1 Radiers plats
Ce sont des radiers constitues par une simple dalle reposant directement sue le sol et sur
laquelle les murs viennent s'appuyer.
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3-3-6-9-2 Radiers nervurés
C’est une dalle mince renforcée par des nervures et des poutres espacées de 2,50 à 3,50 m, son
coffrage et son ferraillage sont compliqués et son coût est important, mais sa faible masse par
rapport au précédent le réserve à des bâtiments plus importants.
La couche résistante existe, si elle est épaisse et très résistante (rocher par exemple), le
problème de portance ne se pose pas. On utilisera alors des pieux ou des puits suivant
l’importance des charges à transmettre.
La couche résistante n’existe pas, ou elle se trouve à très grande profondeur. Dans ce cas
la fondation pourra être faite sur pieux, mais on cherche à profiter au maximum la
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résistance au frottement latéral. Les pieux sont dits flottants, comme leur effort de pointe
est faible. Les pieux doivent être suffisamment espacés pour mobiliser tout le frottement
latéral.
3-4-2-1 Puits de fondation
3-4-2-1-1 Définition
Le puits : fondation profonde employé lorsque le sol
résistant est loin de la surface (jusqu’à 6 mètres environ) de
forme parallélépipédique ou cylindrique et de 1 mètre de
diamètre environ. Un puits de fondation s’apparente à un gros
pilier généralement en gros béton, prenant appuis sur le sol
résistant. Le puits reçoit de fortes charges. Ce sont les
intermédiaires entre les fondations profondes et les fondations
superficielles. Ils sont donc classés parmi les fondations semi-
profondes.
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retransmettre les charges vers les puits. En zone sismique, ils doivent être buttés dans les deux
directions. Le curage de la fouille est très difficile.
La couche superficielle présente une résistance insuffisante pour équilibrer les charges.
Les charges sont importantes et concentrées.
Les puits sont moins couteux que le radier et les semelles massives.
Les conditions particulières du chantier s’y prêtent
La rapidité de l’exécution est un facteur déterminant.
3-4-2-1-3 Procédure de réalisation des puits
La réalisation d’un puits nécessite les deux étapes suivantes
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avec tubage
sans tubage
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3-4-2-1-4 Procédés de blindage
Suivant la nature du terrain et la profondeur du puits, on peut distinguer les différents modes
de protections suivants :
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Les grandes familles de pieux sont les suivantes :
Il y a également d’autres techniques pour enfoncer les pieux préfabriqués, notamment le vibro-
fonçage qui consiste à placer une charge importante au-dessus du pieu et le soumettre à une
vibration importante. Cette technique est très utilisée pour des sols pulvérulents.
Ces pieux ont une capacité portante de 100 tonnes pour des diamètres de 500 à 800 mm.
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l’aide de machines multiples et variables suivant le terrain à forer. Les plus utilisées sont les
tarières (pour un sol relativement tendre) et les machines à roto-percussion (pour les terrains
rocheux). Avant de réaliser des pieux forés, un forage préalable est nécessaire.
Tarière Benne
Trépan Grappin
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cohérent et situé au-dessus des nappes phréatiques, le principe d’exécution reste le même que
pour les pieux forés tubés, mais le tubage n’est pas nécessaire.
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b- Pieux forés tubés
Dans le cas de sols de faible cohésion, un tubage ou l’utilisation de boues permet d’assurer la
tenue des terres durant les opérations de forage.
Dans un premier temps, Le tubage peut être enfoncé jusqu’à la profondeur finale par vibration
ou foncé avec louvoiement au fur et à mesure de l’avancement du forage. Le diamètre du pieu est
le diamètre extérieur du sabot du tubage.
Dans un deuxième temps, le pieu définitif est réalisé dans le forage : on descend une cage
d’armature et l’on envoie le béton, éventuellement par un tube plongeur s’il y a présence d’eau.
Enfin, il est procédé à l’extraction du tube qui a servi sur tout ou partie du pieu.
Les pieux forés tubés sont particulièrement bien adaptés pour les travaux fluviaux ou
maritimes tels que les fondations de quai, les fondations de pont en rivière.
Outils de forage souvent utilisés: Tarière, bucket, carottier, benne circulaire, trépan.
Diamètres courants : de 600 à 1500 mm.
Profondeur maxi : 60 mètres.
b-1 Exécution des pieux forés tubés
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c- Pieux forés à la boue
Ces types de pieux forés s’utilisent sur toutes les natures de terrains de grande profondeur.
La stabilité des parois de forage est assurée par une boue thixotropique (bentonite ou polymères).
51
La résistance du substratum.
L’effort de frottement latéral est proportionnel à :
Si le pieu a tendance à s’enfoncer dans un sol stable, le frottement sol-pieu génère un effort
vertical ascendant (frottement positif)
Si au contraire, le pieu étant immobile, le sol à tendance à tasser, le frottement sol-pieu est
négatif. Cela à pour conséquence de surcharger le pieu. Pour remédier à ce problème (couches
compressibles, remblais récents non stabilisés), on chemisera le pieu par un tubage afin de
diminuer l’effet du frottement négatif.
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frottement latéral. On dit que le frottement est négatif, on essaie alors de réduire au maximum la
hauteur sur laquelle il a lieu.
Sous un pieu isolé, la zone compressible n’est pas influencée par le pieu. Par contre, la zone
compressible est influencée par l’effet radier du groupe de pieux. Cela a pour conséquence de
transmettre les contraintes en profondeur bien au delà de celles générées par un pieu isolé.
53
Vue en plan
Fig 3.43 : Liaison poteau - pieu Elévation
b- Groupes de pieux
Le choix de la composition du groupe de pieu est lié au type d’effort (moment, effort
horizontal ou incliné) et à la géométrie de la structure à reprendre.
Dans la plupart des cas, on respectera les symétries dans les structures, et on fera en sorte que
les charges soient transmises le plus directement possible entre la structure et les pieux. Cela qui
conduit à :
54
c- Pieux sollicités horizontalement
Lorsqu’un pieu est soumis à des efforts horizontaux ces derniers sont repris par la réaction
latérale du sol. On traite ce cas par une étude en petites déformations, qui consiste à déterminer la
répartition des efforts, et le déplacement horizontal du pieu sur toute sa longueur. Les calculs sont
effectués de différentes façons :
3-4-3-2-1 Longueur
Une semelle sous un mur, appelée aussi semelle filante, est calculée pour une longueur de 1,00
mètre.
55
3-4-3-2-2 Largeur
Lorsqu'on connaît la charge apportée par le mur et la contrainte de calcul du sol, on détermine
la largeur de la semelle par une relation du type :
effort normal
sol
surface
Nu Nu
sol
a 'b ' a '
Soit encore:
Nu N
a ' u
a ' b ' sol
Nu N
a ' u
a ' b ' sol
Remarque : On prendra toujours a' ≥ 400 mm, c'est la largeur minimale d'un godet.
3-4-3-2-3 Hauteur
a- Cas des semelles massives sans armature transversale
Une semelle continue sous mur peut ne pas comporter d'armature transversale si les deux
conditions suivantes sont remplies:
a ' a d0
d a ' a ou encore d 2d 0
4 2
d : hauteur utile
enrobage : C = h – d = 30 à 50 mm
56
Remarque: Quelles que soient les conditions de fissuration, on prévoit généralement un
enrobage de 50 mm. C'est cette valeur que l'on retiendra dans tous nos calculs.
N N N
sol u u S a ' b ' u
S a ' b' sol
b b'
a a'
Ou
Les calculs sont conduits en théorie avec des semelles à débords homothétiques.
Cependant, dès que la longueur du poteau est supérieure à trois fois sa largeur, la semelle
devient disproportionnée, exagérément longue par rapport à sa largeur. Il est préférable de choisir
alors des débords égaux.
a- Semelle homothétique
S a 'b '
b b' a b
a ' b' et b ' a'
a a' b a
57
a bS b Nu
S b '2 b '
b a a sol
S a 'b '
a ' a 2x et b ' b 2x
Nu
S a 2 x b 2 x
sol
Nu
S a 2 x b 2 x
sol
équation du second degré dont x est l'inconnue et dont seule la racine positive doit être retenue
a ' a b'b
d a ' a et d b'b b ' a '
4 4
et
Soit
a ' a
d b'b
4
58
Cette hauteur minimale devra être contrôlée et, au besoin, corrigée pour respecter les
conditions d'enrobage supérieur des aciers.
N 1.35 G0 G1
sol u sol
a 'b '
a ' a
h
2
a b
pu' Nu 1.35 G0 G1 1 2 2
a 'b '
f cj
pu' 0.045 uc h , uc 2 a1 b1
b
a1 a h a2 a 2h
b1 b h b2 b 2h
Ce qui donne :
59
uc 2 a b 2h
a 2h b 2h fcj
Nu 1.35 G0 G1 1 0.090 a b 2h h
a 'b ' b
N N
max sol Snec
Snec sol
a- Condition forfaitaire
Lmax L
h1 max
25 20
b- Condition de la raideur
Pour étudier la raideur de la dalle du radier, on utilise la notion de la longueur élastique définie
par l'expression suivante:
60
Lmax Le
2
4 EI
Le 4
bK
bh3
I
12
T
u u u
bd
qL
Tu
2
N x 1ml
q u
Srad
Nu 0.045 uc h fc 28
61
uc: Périmètre de contour au niveau de feuillet moyen ; Uc = 2[(a+b) +2h]
Nu 0.045 4a 4h h f c 28
3-4-4 Recommandations
Tout projet de fondation correct doit répondre à quatre exigences :
Une bonne connaissance du sol et des lieux pour assurer la sécurité de la construction.
La fondation doit être en sécurité vis-à-vis du cisaillement du sol qui la supporte. C'est-à-
dire la fondation doit exercer sur le sol des contraintes compatibles avec sa résistance à la
rupture. C’est le problème de la capacité portant du sol.
Elle ne doit pas subir des tassements excessifs pour éviter le basculement ou la ruine de
l’ensemble et pour empêcher l’apparition de fissure localisées qui rendraient l’ouvrage
inutilisable. Le mot excessif est relatif, car le tassement admissible d’une structure dépend
de plusieurs paramètres,
Son matériau constituant doit avoir une bonne résistance.
3-5 Eléments annexes et spécifiques
3-5-1 Longrines
3-5-1-1 Définition
Plus précisément, une longrine est une poutre rectangulaire horizontale en béton armé ou en
béton précontraint qui assure la liaison transversale entre les poteaux au niveau des massifs de
fondation et qui sert à répartir les charges (des murs supportés) ou à les reporter vers des appuis.
Elle est posée directement sur un béton de propreté pour empêcher la pollution du béton frais
de la longrine par le sol support lors du coulage du béton. Le béton de propreté offre également
un support uniforme à la longrine.
Lorsque la longrine est placée entre deux semelles, une semelle centrée et une semelle
excentrée, elle est appelée poutre de redressement ou longrine de redressement. Elle sert
concrètement à plaquer la semelle excentrée pour éviter tout déplacement. Elle se coule
normalement en même temps que la semelle car son ferraillage est ancré dans la semelle.
62
3-5-1-2 Utilisation des longrines
Elle est généralement utilisée pour répartir les charges venant des éléments à supporter (murs,
poteaux, dalles) vers des appuis ponctuels tels que les semelles isolées, les pieux, etc.
Par conséquent, c’est la ceinture périphérique du bâtiment assurant la jonction avec le dallage en
béton armé. Elle délimite par la même occasion le dallage. Elle est indispensable quand le terrain
est en pente et que l’on ne souhaite pas faire de grands travaux de terrassement.
La préfabrication peut ne concerner que les armatures ou être complète. Dans ce cas, les
longrines sont réalisées en usine ou sur le chantier au moyen de systèmes de coffrages
métalliques réglables. Ces coffrages permettent de réaliser plusieurs longrines à la fois.
Les longrines sont armées d’aciers importants car ils reprennent la charge des murs porteurs.
Ainsi, des aciers longitudinaux en zone inférieure sont positionnés pour leur permettre de résister
à la contrainte de traction. De plus, des armatures transversales sont ajoutées pour augmenter leur
résistance afin d'éviter l’apparition de fissures (phénomène de cisaillement) susceptibles de
provoquer une rupture.
63
La liaison entre la longrine et les plots ou les pieux est assurée au moyen d’un système de
clavetage. L’armature du clavetage est réalisée au moyen d’aciers de différentes sections. Le
coffrage du clavetage est en bois et maintenu à l’aide de serre-joints.
Dans le cas de longrines entièrement préfabriquées, leur mise en place est assurée par grue au
moyen des aciers de levage.
Soit en site
montagneux pour
protéger les
chaussées routières
contre le risque
d’éboulement ou
d’avalanches ;
Soit, en site urbain
pour réduire
l’emprise d’un talus
naturel, en vue de la
construction d’une
route, d'un bâtiment
Fig 3.49 : Composantes des murs de soutènement
64
ou d’un ouvrage d’art, soutenir des fouilles et tranchées de chantier pour travailler à l'abri
de l'eau (batardeau). Les murs de soutènement peuvent être en pierres sèches, en
moellons, en pierres de taille, en béton armé, en acier, et en même bois.
3-5-2-2 Modes de ruine des ouvrages de soutènement
Pour la conception des murs de soutènement, il est nécessaire de définir «la rupture» et de
savoir comment les murs peuvent s’effondrer. En principe cinq modes de rupture peuvent être
rencontrés dans les ouvrages de soutènement:
65
Cette bêche, toujours coulée en pleine fouille sans coffrage, le premier cas peut paraître
intéressant car il permet de mettre la semelle totalement hors gel. Mais à l’ouverture de la fouille
de la bêche, il y a un risque de décompression du sol dans la zone où il est le plus sollicité. De
plus, il y a aussi un risque de voir, après la construction du mur, la butée devant la bêche
supprimée par des travaux de terrassement (ouverture d’une tranchée pour pose d’une
canalisation par exemple).
Remarque : les contreforts, encastrés sur la semelle, soit à l’arrière soit à l’avant du voile. Ils
sont espacés de 2.5 m à 5 m
Pour limiter les poussées des terres sur le voile des murs, on peut encore adopter les solutions
suivantes (Fig 3. 53) :
66
Mur à console.
Mur avec dalle de transition.
Mur avec dalle de frottement.
Mur avec dalle d’ancrage.
Fig 3.53 : Accessoires pour limiter les poussées sur les murs de soutènement
Ces solutions, certes astucieuses et séduisantes, mais peu fréquentes car ils ont l’inconvénient
d’être d’exécution difficile et de grever le coût du mur, même
si l’on peut économiser par ailleurs sur la matière.
3-5-2-5 Dimensionnement
La problématique consiste, à partir des données, de dimensionner le voile et la semelle du mur
de soutènement. Les données sont :
2e 1
1
B 15
b- Calcul de stabilité
Le calcul de stabilité prend en compte 4 modes de rupture de l'ouvrage:
renversement;
glissement;
poinçonnement;
rupture généralisée.
b-1 Stabilité au renversement
Cette vérification se fait par rapport à l'axe de rotation du mur (généralement l'arrête inferieur
de l'aval de la fondation). On compare la somme des moments des forces qui tendent à renverser
le mur et la somme des moments des forces stabilisantes.
Le rapport de ces deux sommes est le coefficient de stabilisé au renversement. Le mur est
stable vis-à-vis du renversement, si ce coefficient de stabilité (sécurité) est supérieur ou égal à 1.
69
des efforts verticaux
1.5
des efforts horizontaux
3-5-3 Dallages
3-5-3-1 Définition
Le dallage sur terre-plein est une dalle en béton placée à même le sol. Toute construction
nécessite la création d'un plancher ou d'une assise au sol : le dallage sur terre-plein est l'une des
solutions économiques pour qu'une maison s'adapte à son terrain. Une dalle en béton est coulée
afin de créer une surface lisse qui permette aux revêtements de sol et aux cloisons de l'habitat
d'être posés. Le dallage sur terre-plein intègre également les couches nécessaires à l'isolation
thermique ou à la protection contre l'humidité. Son épaisseur est d'environ 12 cm.
70
3-5-3-4 Mise en œuvre d'un dallage sur terre-plein
La réalisation s'effectue comme suit :
Un décapage de la terre végétale est effectué sur une épaisseur d'au moins 30 cm.
La fondation du dallage est réalisée au moyen d'une « forme ». La forme se compose de
gravier, de granulats et de sable d'une épaisseur minimale de 20 cm. Cette forme doit être
compactée afin de limiter les risques de déformations éventuelles. Le DTU 13-3 exige une
déformation de 30 MPa /m pour une surface de 75 cm de diamètre.
Une couche de sable d'une épaisseur de 5 cm minimum est posée afin d'obtenir une
surface plane.
Les canalisations éventuelles sont placées une fois le fond de forme réalisé. Dans ce cas,
un dénivelé de 2 cm par mètre est préconisé.
Un isolant thermique non compressible de type polystyrène expansé d'une épaisseur de
12 cm environ est placé sur la surface de la couche de sable. L'isolant limite les échanges
thermiques entre la périphérie de la construction et l'intérieur de cette dernière. Le choix
des matériaux isolants est fonction des performances thermiques attendues.
Un film en polyéthylène de 200 microns est placé afin de faire obstacle aux remontées
capillaires.
La dalle béton est réalisée afin de supporter les charges et d'accueillir les futurs
revêtements. Cette dalle est armée d'aciers assemblés pour former une nappe de treillis
soudés. En fonction du type de dallage retenu, l'armature est plus ou moins complexe.
Ainsi, l'armature de la dalle désolidarisée est plus simple que celle d'une dalle prenant
appui sur la maçonnerie. Le béton utilisé peut être un béton traditionnel auquel sont
ajoutés ou pas des adjuvants.
3-5-3-5 Constitution
Le dallage se décompose en trois parties essentielles :
3-5-3-5-1 Support
Il est constitué du sol et d'une couche de forme éventuelle. La couche de forme est un lit de
sable et de granulats concassés qui est compacté, afin d'obtenir une plate-forme homogène et
stable. On vérifie la compacité de la plate-forme grâce à des essais à la plaque réalisés par un
laboratoire géotechnique.
71
La couche de forme ainsi obtenue est souvent recouverte d'un film de polyéthylène. Ce film
est déconseillé dans la mesure où il peut parfois constituer des réservoirs d’eau (condensations,
arrosages) en sous face du dallage et aggraver les soulèvements par retraits différentiels aux
angles des panneaux et le long des bordures.
3-5-3-5-4 Joints
Différents types de joints sont mis en œuvre lors de la réalisation d'un dallage. Ces joints ont
des rôles différents en fonction de leur localisation ou de leur type même.
b- Joints de dilatation
Sous l'effet des variations de température, le béton armé se dilate, des joints sont alors réalisés
pour éviter que les ouvrages ne se fissurent.
Si le dallage est soumis à des charges roulantes, comme dans un bâtiment industriel par
exemple, les joints doivent être conjugués. Ces joints sont réalisés sur toute l'épaisseur du
dallage.
72
d- Joints de retrait
Lors de la prise du béton, le phénomène de retrait du béton peut engendrer une fissuration du
béton. Pour pallier ce problème, des sciages doivent être réalisés sur le dallage. Ces joints sont
réalisés sur environ un tiers de l'épaisseur du dallage.
73
Chapitre IV
SUPERSTRUCTURE
Stabilité de l’ouvrage vis à vis de toutes les actions qui lui sont appliquées sans exception,
lesquelles doivent être véhiculées depuis leur point d’application jusqu’aux fondations,
sans aucun hiatus dans leur cheminement.
Maintien de la cohérence du schéma de fonctionnement structurel depuis le choix des
hypothèses de départ jusqu’au stade de l’étude de détail des assemblages entre éléments.
Aptitude de l’ouvrage à l’utilisation prévue.
Ces impératifs impliquent concétement de:
74
Prédéterminer avec précision un cheminement à travers la structure de tous les efforts qui
lui sont appliqués, en prévoyant les éléments structurels et les assemblages nécessaires à
ce cheminement.
Choisir avec soin les hypothèses de liaisons entre les éléments de structure et avec les
fondations en s’assurant de la faisabilité technique des dispositions qui en découlent et en
recherchant par ces choix la meilleure économie globale pour le projet.
Veiller à la cohérence des déformations relatives des systèmes structurels en présence et à
la compatibilité de ces mêmes déformations avec les conditions d’utilisations de
l’ouvrage.
4-3 Systèmes statiques
On distingue deux types de systèmes statiques à savoir :
Transmission des actions vers les fondations en mobilisant la résistance en flexion des
éléments: poutres de planchers, portiques.
Transmission des actions vers les fondations en mobilisant la résistance à l’effort normal
des sous éléments les constituants: éléments triangulés.
4-5 Notion de trame
Combinaison d’éléments verticaux (poteaux, voiles BA, voiles béton banchés, etc.) et
d’éléments horizontaux (poutres, planchers, etc.) ; la trame de l’ossature est la combinaison en
plan des porteurs verticaux et horizontaux. On a intérêt à avoir une trame aussi régulière que
possible, afin de pouvoir avoir une conception modulaire et de faciliter l’industrialisation du
bâtiment. On distingue :
75
4-5-1 Choix de matériaux
La conception d'un bâtiment peut intégrer tous les bons principes de conception, mais la
manière dont il est construit peut entraîner sa défaillance si les forces de la nature lui sont
appliquées.
Lors de la construction d'une maison, le principe premier est de suivre la conception et non de
réduire les coûts en réduisant les exigences de conception. Le choix des matériaux de
construction, tels que le sable et le gravier, influe sur la résistance du bâtiment. Vous devez donc
choisir les meilleurs matériaux car les mauvais ingrédients affaiblissent sérieusement la résistance
de la structure. Le ferraillage des colonnes et des poutres est important, car il renforce le béton
comme des os dans le corps. Utilisez le meilleur pour garder tout et tout le monde en sécurité.
Pour aboutir à une bonne conception, l’ingénieur concepteur est tenu de choisir le matériau
convenable permettant obtenir une structure économique et résistante. A titre indicatif, on utilise :
Une maison d'hébergement doit reposer sur des bases solides et, par conséquent, elle doit
faire l'objet d'une attention prioritaire. Les problèmes de fondations mal conçues
76
entraînent un tassement inégal, une fissuration des murs et du sol, ainsi qu'une faiblesse
structurelle. Pour résister aux forces extérieures, une maison a besoin d’une structure
simple et cohérente.
La structure de la maison est comme le squelette du corps. S'il est fort, il protège toute la
maison. Les murs doivent être reliés au toit. Les murs et le toit peuvent se renforcer s'ils
sont joints correctement. Les murs doivent également être joints à la structure du
bâtiment. Les murs doivent être soutenus par les colonnes et doivent être connectés à
celles-ci. Les fermes de toit doivent être flexibles mais suffisamment solides pour
améliorer la sécurité. Les murs et le toit doivent être entretenus pour résister aux
mouvements latéraux.
Les plans de drainage sont essentiels à une bonne conception de la maison. La conception
doit examiner avec soin si la maison doit être élevée pour la protéger et protéger son
contenu des inondations.
Le bâtiment a besoin d'une structure cohérente Si la structure est cohérente et solide, elle
protège l'ensemble de la maison.
Les joints des fermes de toit en bois doivent être boulonnés ensemble et attachés avec des
sangles en métal pour assurer la flexibilité mais ne pas s'effondrer sous les forces de la
nature.
Les fermes de toit en métal doivent être soudées ensemble, soudées à des pannes et
soudées au renforcement des murs pour plus de résistance.
Afin de résister aux efforts latéraux, les murs et la structure du toit doivent être entretenus à
tous les niveaux, en particulier s'il s'agit d'une structure en bois.
77
Chapitre V
Les autres types de sollicitations internes agissant sur les poteaux, on trouve :
78
5-3-1 Types des poteaux
Les types des poteaux se diffèrent en fonction de la nature des matériaux les constituant. Les
poteaux, suivant leur longueur et l’intensité des efforts à transmettre, peuvent être :
en béton armé,
en béton précontraint,
en acier - métallique,
en bois,
mixte acier-béton
Les poteaux peuvent également comporter des corbeaux destinés à recevoir des poutres à
niveaux décalés, des poutres de plancher...
79
Fig 5.2 : Types des formes des sections de poteaux.
80
poteaux métalliques est la grande résistance au feu de ceux-ci sans la mise en œuvre de mesures
préventives.
81
5-4-3 Murs en maçonnerie (petits éléments)
Pour une construction individuelle ou un petit immeuble collectif, les murs porteurs sont le
plus souvent réalisés en maçonnerie traditionnelle de petits éléments assemblés sur le chantier, à
joints de mortier.
Il s agit du mode constructif le plus ancien, mais qui a connut de nombreuses évolutions ces
dernières années. Ce système constructif reste utilisé dans plus de 90 % des maisons
individuelles. Les principaux avantages sont :
Afin d'assurer la stabilité globale d'un bâtiment, il est nécessaire que celui-ci soit contreventé
selon au moins 3 plans verticaux (qui s’intersectent en au moins 2 droites distinctes) et un plan
horizontal ; on distingue donc les contreventements verticaux (destinés à transmettre les efforts
horizontaux dans les fondations) des contreventements horizontaux (destinés à s'opposer aux
effets de torsion dus à ces efforts).
Un contreventement peut être réalisé par des voiles (contreventements verticaux) ou des
plaques (contreventements horizontaux) en béton armé, en maçonnerie, en bois ou en tôle
ondulée; ou par des treillis en bois ou en acier. Un contreventement est particulièrement utilisé
dans la création d'une ossature ou d'une structure d'un bâtiment ou d'une charpente métallique.
82
Système mixte
5-5-1-1 Système poteaux – poutres (par portiques)
Les portiques (poteaux + poutres) sont conçus et dimensionnés pour résister, à la fois, aux
forces verticales et aux forces horizontales. Cette solution a pour avantage de ne pas créer
d’obstacles pour disposer des ouvertures. En contrepartie, l’utilisation du contreventement par
portique est limitée par les règlements parasismiques.
Les murs individuels peuvent être soumis à des déplacements axiaux, de translation et de
torsion. La mesure dans laquelle un mur contribuera à la résistance des moments de
renversement, les forces de cisaillement, et la torsion dans chaque étage dépend de sa
83
configuration en plan et l'orientation géométrique ainsi que l'emplacement dans le plan de
l'édifice. Les positions des murs de contreventement dans un bâtiment sont généralement dictées
par des impératifs fonctionnels. Les dispositions des voiles dans un bâtiment peuvent être
facilement utilisées pour la résistance à une force latérale. Les concepteurs des structures sont
souvent en mesure de conseiller les architectes sur les endroits les plus souhaitables pour les murs
de contreventements, afin d'optimiser la résistance sismique. Les considérations structurelles
majeures pour le mur porteur seulement seront les aspects de la symétrie, la rigidité, la stabilité
de torsion, et la capacité disponible de renversement des fondations. La clé de la stratégie de
disposition des murs de contreventement est le désir que les déformations soient distribuées
uniformément raisonnable sur tout le plan de la construction plutôt que d'être concentrer
seulement sur quelques murs.
L’avantage principal de ces structures est la forme du noyau leur permettant de résister à tous
types de charges : verticales, efforts tranchants, moments de flexion dans les deux directions et
torsion. Il reprend donc la majorité des forces horizontales qui lui sont transmises par
l’intermédiaire des dalles.
84
Fig 5.6 : Contreventement par noyau central
85
Enfin, le contreventement longitudinal d’un bâtiment de forme rectangulaire allongée peut très
bien être assuré différemment du contreventement transversal : par exemple, ce dernier par voiles
en béton armé et le premier par portiques, si l’on peut disposer d’un nombre important de travées.
86
imprudent d’estimer que des bardages ou couvertures en tôles puissent faire office
de contreventements.
Remarques
1- dans le cas de contreventements par remplissages, il faut toujours s’assurer que la
transmission d’efforts entre éléments porteurs et éléments de stabilisation se fasse correctement.
2- les ciseaux ne sont sollicités qu’en traction ; on admet en effet que la diagonale qui du fait
de son orientation devrait être comprimée se dérobe en fait par flambement élastique (cette
hypothèse est valable pour les cornières et autres profils de faibles rigidité).
87
Fig 5. 8 : Croix de saint André Fig 5. 9 : Palée de stabilité réticulée Fig 5. 10 : Portique
Si l’on place une seule stabilité vers le milieu du bâtiment, la dilatation peut se faire plus
librement, les efforts thermiques étant divisés en deux parts de chaque cotés du système.
88
Chapitre VI
6-1 Poutres
6-1-1 Définition et Rôles
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux chargés de reprendre les charges et les
surcharges se trouvant sur les planchers pour les retransmettre aux poteaux, Appelées aussi,
Pannes, Frames…
Le chargement ou encore les charges agissant sur les poutres de plancher sont essentiellement
des charges verticales (poids propre, et surcharges d’exploitation, ou de neige).
A noter que ces surcharges sont supposées uniformément réparties mais parfois ces mêmes
charges peuvent être ponctuelles.
Ainsi, les planchers recevant les charges (permanentes, et d’exploitation) , en s’appuyant sur
les poutres transmettent à ces dernières par réaction d’appui ces mêmes charges, qui seront
transmises aux éléments porteurs verticaux toujours par le même principes d’action réaction.
89
6-1-2 Type de poutres
Les types des poutres se diffèrent en fonction également de la nature des matériaux les
constituant, On trouve alors :
On peut aussi rencontrer quelques fois des poutres de forme en I ou de T avec ou sans talon.
Ce genre de poutres est en général utilisé pour les ponts et les ouvrages d’Arts, à noter qu’en
général ces poutres sont des éléments précontraints.
De ce fait, il est clair que pour éviter à ce que la poutre se rompt par cisaillement, il est
nécessaire de renforcer les planchettes par des Clous.
En réalité, ce rôle joué par les clous est assuré par les armatures transversales/ cadres,
épingles, et étriers.
90
Fig 6.3 : Poutre chargée.
91
Lorsqu’il s’agit de pré-dimensionner une poutre, c’est-à-dire choisir la largeur b et la hauteur
h d’une poutre rectangulaire on procédera comme ci-après :
b ≥ 20 cm
h ≥ 30 cm
h/b 4 cm L
bmax 1,5 h + b1
92
La hauteur de la poutre est telle que: 1/25 h /L 1/35.
93
6-1-2-3 Poutres en acier à âme pleine
Les poutres et poutrelles en acier sont un recours précieux aussi bien en construction neuve
qu'en extension et en rénovation. La poutre en acier offre une excellente résistance tout en étant
de mise en œuvre rapide et facile.
Pas de séchage comme pour le béton, un encombrement bien plus réduit que le bois à
résistance égale et une longévité exceptionnelle sans crainte des insectes ni des champignons et
moisissures. IPE, IPN, poutres en U et à congé, etc., la poutre en acier se décline selon de
nombreux modèles pour des utilisations multiples.
Les appellations de la poutre en acier sont nombreuses. Les poutres en acier les plus
couramment utilisées sont les IPE, IPN, HE, UAP, UPN qui se différencient entre elles selon le
profil déterminé par la première lettre de l'appellation (en I pour IPE et IPN, en U pour UAP et
UPN). Les différences entre ces appellations résident dans des détails (pour le particulier)
importants pour le professionnel :
94
Fig 6.9 : Poutre à âmes pleines.
95
Fig 6.12 : Poutre ajourée
96
6-1-2-5-3 Avantages des poutres mixtes acier-béton
L’association de la dalle en béton et du profilé en acier dans les poutres mixtes présente
plusieurs avantages. La dalle en béton, outre son rôle de surface porteuse, permet la reprise des
efforts de compression ainsi qu’une protection complémentaire de l’acier contre la corrosion et
l’incendie. La collaboration de la dalle peut aussi se traduire par une réduction de poids de la
structure métallique, une assurance du contreventement au niveau supérieur vis-à-vis des efforts
de vent et une amélioration de la stabilité au déversement. A son tour, le profilé métallique
remplace les armatures et conserve leur rôle en travaillant essentiellement en traction.
Aspects architecturaux
Aspects économiques
Fonctionnalité
Equipements et utilisation flexible du bâtiment
6-2 Planchers
6-2-1 Introduction
Le plancher est une aire plane horizontale séparant deux niveaux d’une construction et est
capable de supporter des charges (plancher sur vide sanitaire, planchers intermédiaires, plancher
de toiture terrasse) (Fig 6.14). Les planchers sont des éléments porteurs. Les dallages sur terre-
plein peuvent être assimilés à des planchers.
97
Fig 6.14: Différents types de planchers
La partie portante doit résister aux charges transmises par le poids propre (de l’élément
porteur lui-même, du revêtement et du plafond) ; les surcharges d’exploitation qui sont fonction
de l’utilisation qu’on va faire du bâtiment ; le poids des diverses cloisons de séparation (dans le
cas de bâtiment à usage d’habitation, on assimilera leur effet à celui d’une charge supplémentaire
d’environ 75kg /m²).
6-2-2-2 Revêtement
Repose sur la partie portante : ce peut être du carrelage, parqué en bois, dallages divers,
revêtements synthétiques. Il doit être adapté au type de la construction, il doit garantir
essentiellement une isolation acoustique et thermique satisfaisante, tout en présentant un aspect
esthétique.
6-2-2-3 Plafond
Est réalisé sous l’ent porteur, c’est un enduit de plâtre, ce peut être des plâtres préfabriqués en
matériaux de tous genres. Il contribue à l’amélioration de l’isolation qui peut être obtenue tout en
obéissant à l’esthétique.
98
Fig 6.15 : Réseau porteur horizontal constitué de poutre, poutrelles et chevêtres.
les corps creux ou "entrevous" qui servent de coffrage perdu (ressemblent à des
parpaings),
les poutrelles en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de l'ensemble et
reprennent les efforts de traction grâce à leurs armatures,
une dalle de compression armée ou "hourdis" coulée sur les entrevous qui reprend
les efforts de compression. Le plancher est entouré par un chaînage horizontal.
99
Fig 6.16 : Eléments principaux d’un plancher à corps creux.
100
Fig 6.19 : Partie résistante du plancher
Le hourdis est l'âme de ce type de plancher. Il a généralement une épaisseur supérieure à 4 cm.
Cette dalle de compression qui est coulée en place sur les entrevous et les poutrelles doit être
correctement armée.
101
Fig 6.22 : Mise en œuvre des planchers avec poutrelles préfabriquées.
Avantages Inconvénients
de résistance à la flexion
1/30 à 1/35 de la portée pour une dalle
travaillant suivant un seul sens ;
1/40 à 1/50 pour une dalle travaillant suivant
deux sens
102
de l’isolation acoustique
L’épaisseur ≥ 16 cm de rigidité ou limitation de la flèche ≤ 1/500 ; de sécurité vis à vis de
l’incendie. On adopte une épaisseur de :
Avantages Inconvénients
103
Fig 6.25 : Dalle champignon
Le stockage s’effectuera sur surface horizontale et les prédalles seront posées sur des chevrons
alignés sur une même verticale en respectant les porte-à-faux préconisés par le fabricant.
104
Fig 6.28 : Mise en œuvre – Manutention.
Avantages Inconvénients
Utilise des éléments préfabriqués Nécessite un gros matériel (grue,
sur place ou en usine de formes palonnier),
diverses. Traitement des joints nécessaire,
Pas de coffrages à placer en Portée relativement limitée
hauteur,
Mise en œuvre rapide et facile,
105
6-2-4-4 Planchers métalliques
6-2-4-4-1 Planchers en tôle pliée ou ondulée
Ce sont des planchers développés pour les constructions industrielles et les constructions de
bureaux.
106
.
6-2-4-7 Dallages
Un dallage constitue une plate-forme
rigide ou un plancher bas au niveau du
rez-de-chaussée ; il utilise le sol comme
assise. Son rôle principal est d’isoler la
construction de l’humidité provenant
du sol et de limiter les déperditions
thermiques.
107
6-4-3 Revêtements
Le revêtement doit garantir essentiellement l’isolation thermique et acoustique tout en
présentant un aspect esthétique, mais le choix du revêtement dépend des qualités qu’on exige de
lui et qui peuvent être très variées, par exemple, dans l’industrie, il doit supporter des attaques
mécaniques et chimiques, on peut donc demander à un revêtement d’être antidérapant, de résister
à l’humidité et aux frottements, d’avoir une bonne tenue au gel, à la chaleur, aux variations de
température, une bonne tenue de la couleur à la lumière, être non putrescible, bactéricide (ex :
pour les hôpitaux). Toutes ces exigences nécessitent souvent la disposition de plusieurs couches
dans le revêtement, et chacune assure une fonction définie.
Avantages
Inconvénients
Préfabrication en usine,
Coût élevé,
Portée atteignant 16 à 20 m sans aciers
Problèmes de fixations ultérieures,
complémentaires et sans hourdis
Joints très nombreux,
Généralement, pas d’étaiement,
Levage de forte puissance,
Cadence de pose élevée,
Trame plus ou moins imposée.
Peu ou pas d’armatures complémentaires.
Couche de séparation : pour éviter les retraits, les vapeurs d’eau, les cloques, etc. Pour
cela on utilise du papier huilé, feuilles en matières plastiques (polyane), carton
bitumineux, etc.
Couches d’isolation thermiques et phonique : on utilise des matériaux présentant une
bonne élasticité à la pression (ex : plaque de liège compressée, carton feutre, déchets
végétaux divers)
Couches d’étanchéité : elles servent à protéger la partie portante de l’humidité, leur
emplacement dépend du sens d’arrivée de l’humidité. On utilise pour cela des feuilles
métalliques collées, du mastic bitumineux, une chape ou du béton hydrofuge.
Forme de pente : elle est nécessaire dans le cas de chutes abondantes de liquide (cas de
toiture terrasse, de laiteries, etc.).
Le coffrage « étaiement » est une phase plus importante dans la réalisation d’une dalle
pleine.
108
Chapitre VII
DESCENTE DE CHARGES
7-1 Définition
La descente de charges est le principe de distribution et de transfert des charges dans une
structure, dont l’objectif étant de connaitre la répartition et les cheminements de ces charges sur
l’ensemble des éléments porteurs de la structure, cela nous permets de les dimensionner. Pour
quantifier les charges, les ingénieurs civils doivent analyser la fonction de l’ouvrage et
l’utilisation qui en sera faite. En plus, il appartient à l'ingénieur civil d’appliquer des facteurs
appelés facteurs de sécurité sont appliqués aux charges calculées afin de respecter les
règlements contenus dans les codes et permettent d'atteindre un certain niveau de fiabilité chez la
structure.
Fondations
Sol
109
7-2 Actions
Une action peut se définir comme un ensemble de forces ou de couples appliqués à la structure
ou bien comme une déformation imposée à la structure (dilatation thermique par exemple). Une
action est définie par sa valeur caractéristique qui tient compte de la dispersion de cette action et
de la probabilité que celle-ci soit plus ou moins éloignée de la valeur prévue.
Les actions fixes qui ne peuvent varier indépendamment d’un endroit à l’autre où elles
s’exercent (le poids propre d’une poutre s’applique simultanément sur toute sa longueur).
Les actions libres qui ont une distribution spatiale quelconque (c’est le cas des charges
d’exploitation, certaines pièces pouvant être vides alors que les autres sont plus ou moins
remplies).
110
2- Les charges sont évaluées à partir de spécifications et de standards publiés par des
organismes de normalisation.
3- le cheminement des efforts s’effectue du niveau le plus haut (Toiture) vers le niveau le plus
bas (fondation).
111
Matériaux Poids volumique [kN/m3]
Acier 78.50
Aluminium 27
Bois 3:5-10:8
Tableau n° 01 Le poids volumique de quelques matériaux de construction
Vêtement et chiffons 11 -
Granulats 20-30 30
Ciment en vrac 16 28
Verre en feuilles 25 -
Eau douce 10 -
Orge 7 30
Avoine 5 30
Farine broyée 7 45
112
- Poids volumique de différents matériaux liquides en dépôt.
Lait 10
butane 5.7
Propane 5.0
Mercure 133
Tableau n° 03 Poids volumique de différents matériaux liquides en dépôt
soit par sa valeur caractéristique Qk, si cette valeur a été établie sur des bases statistiques.
Pour la plupart des actions, la valeur caractéristique est définie par une probabilité de
dépassement de 0:02 par an, ce qui correspond à une période de retour de 50 ans.
soit par sa valeur nominale (notée aussi Qk), si cette valeur n’est pas établie sur des bases
statistiques. Dans ce cas, il convient de donner une valeur nettement supérieure à la valeur
moyenne de l’action sur la vie de l’ouvrage.
Dans le bâtiment, les charges variables ou surcharges sont les charges mécaniques statiques ou
dynamiques générées par le climat et les activités humaines liées à l'occupation d'un bâtiment,
Charges d'exploitation.
Charges climatiques (neige et vent)
Charges accidentelles (séisme, incendie)
Action de la température due aux variations d'ambiance au cours de la journée.
Actions appliquées en cours de construction qui proviennent des équipements de chantier.
En plus de la valeur caractéristique, on distingue trois autres valeurs représentatives
correspondant à trois niveaux d’intensité de ces actions. Ces valeurs représentatives sont :
la valeur de combinaison, notée 0Qk, qui doit être utilisée lorsqu’on envisage
l’occurrence de deux actions variables simultanément, sachant que la probabilité de voir
ces deux actions atteindre des valeurs proches de leurs valeurs caractéristiques est très
faible.
113
la valeur fréquente, notée 1Qk avec 1 < 1, qui représente une intensité de l’action qui
peut être régulièrement dépassée (d’après l’Eurocode 1, jusqu’à 300 fois par an pour des
bâtiments ordinaires et jusqu’à 5% du temps total).
la valeur quasi-permanente, notée 2Qk avec 2 < 1 < 1, désigne une intensité très
souvent atteinte, proche de la valeur moyenne dans le temps.
En fonction de la catégorie de surface, le tableau suivant donne les valeurs de ces trois
coefficients.
114
C Lieux de rassemblement de personnes (à l’exception des surfaces des catégories A, B,
D et E), avec les sous-catégories suivantes :
C1 Locaux avec tables (écoles, cafés, restaurants, salles de banquets, salles de lecture,
salles de réception,. . . )
C2 Locaux avec sièges fixés (églises, théâtres, cinémas, salle de conférences, salle
d’attente,. . . )
C3 Locaux sans obstacle à la circulation des gens (salle de musée, salles d’exposition, . . .
ou locaux d’accès des bâtiments publics, administratifs et hôtels, . . . )
C4 Locaux permettant des activités physiques (dancing, salles de gymnastique, scènes,. .)
C5 Locaux susceptibles d’être surpeuplés (salles de concert, salle de sport y compris les
tribunes, terrasses et aires d’accès, . . . )
D Commerces
D1 Commerces de détails courants
D2 Grands magasins
E Aires de Stockage et locaux industriels
E1 Surfaces susceptibles de recevoir une accumulation de marchandises, y compris les
aires d’accès (Entrepôts, bibliothèques).
E2 Usage industriel
F Aires de circulation et de stationnement pour véhicules légers (30 kN, garages, parcs de
stationnement)
G Aires de circulation ou de stationnement de véhicules dont le poids est supérieurs à 30
kN mais inférieurs à 160 kN
H Toitures inaccessibles sauf pour l’entretien normal
I Toitures accessibles des bâtiments des catégories A à D
K Toitures accessibles à fonctions spéciales (atterrissage hélicoptère, . . . )
7-4-4 Valeurs des actions
Pour chacune de ces catégories de surface, on prendra la valeur des actions données dans le
tableau suivant.
115
Aires chargées qk [kN/m2] Qk [kN]
B 2.5 4.0
C1 2.5 3.0
C2 4.0 4.0
C3 4.0 4.0
C4 5.0 7.0
C5 5.0 4.5
D1 5.0 5.0
D2 5.0 7.0
E1 7.5 7.0
E2 voir note -
F 2.3 15
G 5.0 90
H 1.0 1.5
I voir note -
K voir note -
Tableau n° 05 tableau des valeurs des actions
116
7-6 Valeurs de calcul des actions
La valeur de calcul d’une action Fd est sa valeur représentative multipliée par un coefficient de
sécurité partiel F.
des N actions permanentes Gkj introduites avec une valeur moyenne (ou probable),
d’une action de précontrainte Pk introduite à sa valeur caractéristique,
d’une action variable de base (ou dominante) à sa valeur caractéristique Q k1,
des (M - 1) autres actions variables d’accompagnement à leurs valeurs de combinaison
0Qki, fréquentes 1Qki ou quasi-permanentes 2Qki.
Remarques
1- On ne combine que des actions compatibles (une charge d’entretien pour la réparation
d’une toiture terrasse ne se combine pas avec une charge de neige, ou la charge de vent ne se
combine pas avec la neige).
117
7-9 Prédimensionnement rapide des poteaux en béton armé ou en acier
Dès le stade de la conception, pour que le projet d’architecture soit représentatif de la réalité
future du bâtiment, il est important de pouvoir donner des dimensions réalistes aux planchers,
dalles, poutres et colonnes des ossatures des bâtiments étudiés. Le dimensionnement des
structures est un processus complexe, il dépend d’un très grand nombre de paramètres. Le
dimensionnement des poteaux doit prendre en compte les trois critères suivants :
118
l l l yi l yi 1
Sa xi xi 1
2 2
N
A
f c 28
N
A
fy
119
à la longueur de flambement (l0). Cette longueur est la longueur de la colonne réduite ou
augmentée en fonction des conditions de liaison à ses extrémités
aux caractéristiques géométriques de la section exprimées par le rayon de giration (i). Le
rayon de giration exprime l’éloignement de la matière par rapport au centre de gravité de
la section.
Les dimensions de la section transversale des poteaux doivent satisfaire les conditions
suivantes.
D ≥ 25cm en zone I
D ≥ 30cm en zone IIa
D ≥ 35cm en zone IIb et III
120
D ≥ he/15
Pour leur conférer une meilleure résistance aux sollicitations sismiques, il est recommandé de
donner aux poteaux d’angles et de rives, des sections comparables à celles des poteaux centraux.
7-9-6-2 Voiles
Les voiles sont des éléments en béton armé (préfabriqué) ou coulés sur place et ils sont
destinés à assurer la stabilité de l’ouvrage sous l’effet des actions horizontales et à reprendre une
partie des charges verticales.
Le R.P.A 99 (version 2003) considère comme voiles de contreventement les voiles satisfaisant
les conditions suivantes :
L ≥ 4a
a ≥ he /20
L : longueur du voile
a : épaisseur des voiles (a min =15 cm)
he : hauteur libre d’étage.
L'épaisseur minimale est de 15 cm. De plus, l'épaisseur doit être déterminée en fonction de la
hauteur libre d'étage he et des conditions de rigidité aux extrémités.
121
122
Chapitre VIII
CIRCULATION VERTICALE
8-1 Définition
L’escalier est un élément d’ouvrage permettant de passer à pieds d’un étage de
bâtiment a un autre. Il est composé d’une succession régulière de plan horizontaux
consistant en des marches et des paliers.
123
8-2-2 Fonction esthétique :
Dans un hall, l’escalier est plus souvent une réalisation de prestige.
Dans une maison individuelle, l’escalier est souvent considéré comme le premier
meuble de la maison.
8-3 Terminologies
Marche: la partie horizontale qui reçoit le pied, elle doit avoir une largeur de 30cm
correspondant à un pied normal.
Contremarche : c’est la partie verticale prenant place entre deux marches.
Emmarchement : largeur praticable de l’escalier qui correspond en générale à la
grande dimension de la marche
124
Figure 8.1 : Constituants d'un escalier.
Palier : plan horizontal plus large que les marches courantes. Si le palier est au même niveau
qu’un étage courant de bâtiment, on parle de palier d’arrivée ou palier départ. Si
non, il s’agit d’un palier intermédiaire ou palier de repos.
Volée : ensemble de marches successives, compris entre deux paliers .Une volée ne doit pas
comporter plus de 20 à 22 marches et moins de 3marches.
Echappée : désigne la hauteur libre la plus faible calculée entre le dessus des marches et la
sous-face de plancher supérieure.
Echappée : désigne la hauteur libre la plus faible calculée entre le dessus des marches et la
sous-face de plancher supérieure.
Crémaillère : poutre inclinée supportant les marches et présentant les redans permettant de
poser les marches
Garde –corps : élément plan vertical ou sensiblement vertical, destiné a empêcher la chute des
personnes d’un endroit élevé de plus de 1 mètre
Main courante : élément de type bar, mis en partie supérieure d’ un garde-corps d’ escalier
,permettant d’ y poser la main pour se guider
126
8-4 Les types des escaliers
8-4-1 Selon la forme
Dans la pratique il y a plusieurs formes d’escalier, ils peuvent être adoptés en fonction
de l’espace disponible, des positions et dimensions des trémies et des choix
architecturaux.
127
a- Escalier a volée droit
Escalier droit : il est constitué d’une volée droite
c- Escaliers balancés
Escalier a changement de direction sans palier intermédiaire, les changements des directions
sont assurés par des marches dites balancée.
128
d- hélicoïdal
C’est un escalier tournant dans les marches rayonnent autour d’un pilier central, le plus
souvent de forme cylindrique. Appelé escalier en colimaçon ou escalier en spirale
b- Escalier métallique :
Utilisé pour un usage industriel ; les marche métalliques sont en tôle d’acier ;en inox ou même
en aluminium coulé
129
c- Escalier en bois :
Ce sont des escaliers dont les marches et les limons sont réalisé en bois.
d- Escalier en verre :
Les marches en verres doivent être constituées par des composantes verrières porteuses de
même épaisseur et de même nature. Elles ne doivent comporter ni trous ni encoches.
130
escalier coulée sur place.
1- Le tracée : le traçage des marches et des contremarches sur le mur ou sur coffrage
2- le coffrage : par planche longitudinales ou transversales à l’aide de contre –plaqué.
avec limons inférieurs porteurs.
rt
131
Figure 69 : Coffrage d’escalier colimaçon
132
70-90 cm pour les escaliers de service
100 cm pour l’escalier de cave
90-120 cm pour escaliers de bâtiment d’habitations
120-200 cm pour escaliers de bâtiments publics
8-9 Conclusion
Les escaliers constituent l’outil essentiel en matière de réalisation d’ouvrage en béton ou autre.
Il a beaucoup évolué ces dernières années pour mieux s’adapter a nos besoins.
133
BIBLIOGRAPAHIQUES
[5] André, C « La gestion financière des chantiers » éd. Le moniteur, Paris, 1996.
[6] Bernard, V. Henri, R « Chantier de bâtiment, préparation et suivi » éd. Nathan Technique,
Paris 1995.
[8] Armand, J. Rafestin, Y « Conduire son chantier » éd. Le moniteur, Paris, 1999.
[10] Louis Muller, J « Guide du management et du leadership » éd. RETZ, Paris, 2008.
[14] Balazard, Y « Préparation d’un chantier de travaux public » éd. EYROLLES, Paris 1976.
[15] Timoshenko, S.P. « Résistance des matériaux- tome 1» (DUNOD), Paris 1968.
[16] Timoshenko, S.P. « Résistance des matériaux- tome 2 » (DUNOD), Paris 1968.
134
[17] Lacroix, R. Fuentes,A. Thonier, H « Traité de béton armé » éd. 1982.
[21] Renaud, H. Letertre, F « Ouvrages en béton armé - Gros œuvre » éd. Foucher, 1979.
[22) Renaud, H. Letertre, F « Travaux de maçonnerie et finitions - Gros œuvre » éd. Foucher,
1979.
[25] Berthaud, M. Duvivier, A « Constructions civiles B3, Séquence 2, calcul des fondations »
Conservatoire National Des arts et métiers.
[26] Provost, M. Delpire, D « Manuel de pré dimensionnement des éléments de structure des
ossatures en acier, bois et béton armé ». Version 3 – 8 septembre 2013. ULB.
[27] FREDERIC « Cours fondations profondes 2008 ». Lycee Pierre Caraminot 19300
EGLETONS
[28] HENRY. J.B « Cours de Topographie et Topométrie Générale ». Université Louis Pasteur,
strasbourg.
[31] Laboratoire de mécanique des roches, L M R « Description des pieux forés ». Ecole
polytechnique fédérale de Lausanne.
135