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1837
SCIENTIA
ARTES
VERITAS
LIBRARY OF
I CHTHEIGAN
I V E R SITY F M
UN O
ΤΕΒΟΥ
BISFEMINSULAM AMĪNANČ
CIRCUMSPIC
E
THE GIFT OF
Prof. ALEXANDER ZAWET
ரொ
f
↓
THÉORIE MATHÉMATIQUE
DES EFFETS
DU JEU DE BILLARD.
*
1
***
PARIS. IMPRIMERIE ET FONDERIE DE FAIN ,
Rue Racine , n. 4 , Place de l'Odéon,
བནཙྪངཱ སུ
1
1402
Alexander Yo
Ziriz
.
THÉORIE MATHÉMATIQUE
DES EFFETS
DU JEU DE BILLARD ,
PAR G. CORIOLIS .
J
lea
W du chovation Sca n
n-
R
Prapet
PARIS ,
1835.
*
KAV
12
J
3 ኛ
Stack ....
PRÉFACE.
LE
Le jeu de billard , tel qu'il est devenu aujourd'hui , *
par l'usage des queues propres à donner aux billes d'as-
1
sez forts mouvemens de rotation , offre divers problèmes
de dynamique que l'on trouvera résolus dans cet ouvrage.
Je pense que les personnes qui ont des connaissances de
mécanique rationnelle , comme les élèves de l'École
Polytechnique , verront avec intérêt l'explication de tous
les effets singuliers qu'on observe dans le mouvement des
billes .
418809
( vj )
la théorie m'a donné ensuite l'explication : ainsi c'est par
lui que j'ai vu produire l'effet indiqué par les construc-
tions des figures 31 et 67 , qui sont expliquées dans le
cours de l'ouvrage .
M. Poisson , dans la nouvelle édition de son Traité de
mécanique , a examiné les effets du frottement sur une
sphère qui se meut en ligne droite : cette question est
un cas particulier de celle qu'on a à résoudre dans le
jeu de billard . Le fils du célèbre Euler s'est occupé du
mouvement d'une sphère sur un plan , en ayant égard
au seul frottement de glissement . Son mémoire , dont je
n'ai eu connaissance que depuis que j'avais déjà terminé
mon travail , est inséré dans le recueil de l'académie de
TABLE
DES CHAPITRES .
Pages.
Exposé des principales conséquences de la théorie et des
constructions qui donnent les mouvemens des billes . I
( 2)
*
34
**
( 3 )
rotation au point d'appui se trouve alors égale et
directement opposée à la vitesse de translation du
centre. Dans cet état final les vitesses de translation
1
( 4 )
de la vitesse W du centre ; en sorte que Wa est la ré-
sultante de Wr et de W.
w la vitesse de rotation du point situé sur la ver-
ticale passant par le centre et aux du rayon au- dessus
de ce centre, point que nous avons appelé centre su-
périeur de percussion ; cette vitesse w est égale et
opposée à 5 Wr .
Les valeurs initiales des vitesses seront toujours
désignées par des accens placés au bas des lettres .
y la distance rectiligne parcourue par la bille de-
puis l'instant où elle a reçu le coup de queue jusqu'à
un instant quelconque, en supposant qu'elle se meuve
en ligne droite .
y la distance rectiligne parcourue par la bille dans
la même supposition , lorsqu'elle est arrivée à son état
final ou de roulement.
Yo distance analogue lorsque la bille est arrivée à
l'état de glissement .
p, q, r, les trois projections sur trois axes rectan-
gulaires des x , des y et des z de la vitesse angu-
laire de rotation portée sur l'axe de rotation du
côté indiqué pour sa direction ; ces axes étant pris
ordinairement de manière que la direction du mou-
< vement du centre soit celle des y positifs , la per-
પ
7
5
&
( 6 )
tapis .
Quand on néglige le frottement de roulement qui
est insensible , la direction de la vitesse au point d'ap-
pui , et conséquemment la direction du frottement de
glissement, est toujours constante pendant le mou-
vement , en sorte que , comme d'une autre part son
intensité est indépendante de la vitesse , la courbe dé-
fg
dans le rapport de BM à ou de BE à ƒg. Pour
2
J.J
( 9 )
faire cette réduction , par construction on mènera
AJ parallèle à FB et égal à fg ; cette droite cou-
pera HB en I ; on joindra JM , et par I menant IL
parallèle à JM jusqu'à sa rencontre L avec AM , on
aura le point L où sera la bille au moment où elle
commencera à être à son état final : ce sera par ce
point qu'on tracera la marche finale LV dans la di-
rection de HB ou de la parallèle AD . La marche courbe
sera une parabole AL tangente en A et L aux droites
AB et LV, qui sont les directions initiale et finale du
mouvement du centre de la bille.
Les vitesses variables W, W, et w , c'est -à-dire
AB' , AF' ou AG', et AH' ou DB' de la figure 1 , sont les
seuls élémens dont on ait besoin pour connaître ce qui
arrive dans le choc contre une autre bille . Si l'on
M M' 5 a²
W。 ( 1+
W I+ VI-
I— O — Ų
W₁ M'
[1+ M ( I+ + 2 R²
M 5 a² M'
I+ + I— 0— 0
M' 2 R² M
Cette vitesse devient W. quand on a a = 0 .
+
( 13 )
Rr 0,75 W..
Rr = 5,25 .
5
W 0,78 W..
7 R
5
7 W.I R = 5,46 .
= °C W?I
(x- R²
2fg
ƒ. = 0 ,
2
}
( 18 )
24 W2
et y.
49 2fg
ou à très-peu près
I W
y =
2 2fg
ce qui donne
r₁ = 2,40
W W
y. = 3,36 . ety, = 3,68 .
2g 2g
( 19 )
R - 1 = 0,25 R.
( 21 )
J, = 5,70 ,
4 A
( 24 )
cela on prendra BS =f' W,
= ƒ'W, BD, puisquef = 0,20 ;
on projettera S en G , et on rapportera BG ou
μ de B en B' . Ayant la vitesse initiale AB' et
' W, sin. u
f
la direction AR ou AE de la vitesse finale , on aura le
point extrême L de la courbe par la construction de la
figure 1. Ainsi on prendra le point M sur le milieu
de B'E, on joindra AM, qui déjà contiendra le point L.
Il s'obtiendra sur cette ligne en prenant AL , de ma-
nière que le rapport de AL à AM soit égal à celui de
B'E à la longueurfg, qui , en prenanticiƒ= 0,25 , est
2,45 , ou égal à celui de B'M à 1,225 . Il ne restera donc
pour avoir la marche de la bille qu'à mener par L une
ligne LV parallèle à AR, et à tracer entre A et L une
parabole tangente en A et en L aux droites AB' et LV .
Sila distance horizontale AP du centre de percussion
7
5 R , la
à la ligne du choc était égale ou inférieure à ?ƒ
bille , au lieu de commencer par glisser au point d'ap-
pui , roulerait de suite sous le coup de queue en pre-
nant toujours la direction AR donnée par la construc-
tion précédemment indiquée pour l'état final , lors
même qu'elle décrit d'abord une portion de parabole.
Si la bille ressautait après le coup de queue , il fau-
du joueur va choquer.
Point de choc. C'est le point de contact des billes à
l'instant du choc .
( 25 )
Point d'arrière. C'est le point de la bille adverse
contre laquelle la bille du joueur vient choquer quand
la direction du mouvement du centre de cette der-
J. 1,80
r₁ = 1,97.
!
( 33 )
Pour les figures 36 et 37 la distance y n'est pas en-
core assez grande pour que la rotation au moment
du choc ne soit pas toujours rétrograde .
Pour la figure 38 , le choc se fait à l'état de glisse-
ment , c'est-à - dire à une distancey 1,80 du point de
départ ; dans ce cas il n'y a pas de courbes décrites .
Dans la figure 39 , le choc a lieu entre l'état de glis-
sement et l'état final , c'est-à-dire pour
( 36 )
tent en dessous des points H. On voit ces marches sur
les figures 45 , 46 et 47 , pour les deuxièmes chocs ayant
lieu en H' , H" et H" de la courbe décrite . La figure 47
( 39 )
vrage ne sont pas destinés à présenter toutes les mar-
ches , mais plutôt à donner une idée de leur variété.
Toutes ces courbes après le deuxième choc , ainsi
que celles qui sont décrites après le premier choc ,
diminuent d'étendue avec la vitesse de rotation w au
moment du second choc , et disparaissent toujours
quand le choc a lieu à l'état de glissement , c'est-à -dire
quand wo.
Toutes les marches représentées par les figures de
35 à 58 inclusivement , supposent qu'on néglige l'in-
fluence du frottement entre les billes. Cela ne fait pas
.
une erreur sensible : c'est ce qu'on voit par les fi-
gures 59 et 60 , où l'on a eu égard à cette influence
en l'augmentant .
Mouvement d'une bille après un premier ou un deuxième choc
contre la bande .
( 40 )
point B sans l'influence du frottement entre la bille et
la bande pendant le choc . Pour tenir compte de ce
frottement , on reportera le point B en B" dans une
direction BB" qu'on va indiquer . On prendra pour
la grandeur de BB" une fraction de DB représentée
par le coefficientf
, du frottement pour le choc contre
, DB : la valeur de
la bande , en sorte qu'on aura BB" =ƒ
, ayant été déterminée par expérience de 0,20 , on
f
aura AB" DB. La direction de la marche finale de la
bille après le choc sera celle de la ligne HB".
Pour avoir la direction de la ligne BB", on abaissera
de F sur DO une perpendiculaire FK , c'est- à-dire une
parallèle à la bande ; puis on prendra sur la ligne
h
AY une distance AC égale à Rr ou à W , c'est-à-dire
( 41 )
élémens W et w du mouvement après le choc . L'effet
du frottement de la bille contre la bande sera de
transporter les points B et H en B' et en H'.
On obtiendra comme à l'ordinaire la position du
point L , extrémité de la courbe décrite . Il suffira de
se reporter à la construction de la figure 1 , en faisant
attention que le point F de cette figure s'obtiendra
5
en prenant AF' opposé à AH' et égal à 2 AH' ; ou ce qui
revient au même , en prolongeant H'A jusqu'à la ren-
contre de FF' mené perpendiculairement à la bande .
On peut remarquer que lorsqu'on voudra s'occuper
d'un deuxième choc contre la bande, après un premier
choc déjà effectué aussi contre la bande , il faudra avoir
pour ce deuxième choc la valeur de la vitesse de rotation
horizontale Rr des points de l'équateur horizontal , la-
5 h
quelle est W avant le premier choc . Cette vitesse
2 'R
( 44 )
bille avant le choc contre la bande sur son mouvement
après le choc ; voici comment on le fera au moyen
des constructions qu'on vient d'indiquer .
Si d'abord on change seulement les élémens qui se
rapportent à la rotation , soit horizontale , soit verti-
cale, c'est-à-dire si l'on change AH et AC (fig. 32 ) sans
changer la vitesse AD du centre, il n'en résultera qu'un
changement dans la position du point H et dans la
direction de BB" : le point B et la grandeur de BB″ ne
changeront pas ; le point B" se déplacera sur un
demi - cercle décrit autour de B, du côté opposé à la
bande si la rotation est directe , et du côté de la bande
si la rotation est rétrograde , comme on le voit dans la
figure 32. Si l'on change AC seul , c'est- à -dire si le coup
de queue donné à la même hauteur se porte plus ou
moins à droite ou à gauche du centre de la bille du
joueur, le point H reste le même et le point B" seul se
transporte sur le cercle dont on vient de parler . On
voit donc ainsi sur la figure dans quelles limites la
rotation Rr, c'est - à - dire la valeur de h , peut faire
varier la direction finale HB".
Si l'on change l'angle d'incidence , c'est- à-dire l'angle
de la vitesse AD avec la bande sans changer la gran-
deur de cette vitesse ; alors les points D , F et H reste-
ront sur des quarts de cercles , et le point K étant à la
rencontre de la perpendiculaire DO à la bande avec la
parallèle FK à cette bande , se trouvera sur un quart
d'ellipse dont les demi-axes seront AD et AF : cette
ellipse sera du côté de AD si la rotation est directe , et
du côté du billard si la rotation est rétrograde.
Quant aux différentes positions du point B pour
différens angles d'incidence (fig. 33 ) , s'il y avait un
( 45 )
rapport constant entre les vitesses normales à la
Le coefficient ƒ
, ayant été trouvé assez constant et
égal à , on aura ces distances BB" en prenant le cin-
quième des ordonnées DB . Si l'on regarde B comme
étant sur une ellipse , ce qui n'occasionera qu'une
très-petite erreur , alors les longueurs BB" seront les
distances BG , BG , BG , B,3 G,, entre l'ellipse BBI
B B, et une autre ellipse GG, G, G,; on n'aura qu'à
3
tourner les distances BG , B G₁, B G₁ , B¸G,, pour les
mettre dans les directions KC , K, C , K¸ C , K¸C
3 , qui
leur correspondent .
On a indiqué par les figures de 61 à 67 inclusive-
ment divers cas de choc contre la bande .
4
1
( 50 )
CHAPITRE PREMIER.
( 53 )
༡ ་ dť X
fdm ( 3 dx - 2 day)
d²z
(B) RX
dť
fdm (xd3-2 di )
dx
dy d'z
I di2 RY.
di
fdm ( = 1/3- 1/5)
Z
dť
fdm ( xdz - 2 dx) dt
= Kdq
d'z dp
K
fdm (2y-
(z dt yde) dt
S
dp αν
-R
dt dt
I
ዩ
( 57 )
Ces dernières équations apprennent que la résultante
de la vitesse du centre et de celle du centre de percussion
supérieur est toujours constante pendant le mouvement.
Ce théorème subsiste , quelle que soit la nature de la
force qui a lieu au point d'appui . Ainsi , il a lieu en
considérant les deux frottemens comme si l'on n'en
considérait qu'un .
U = { u , V = { ",
ou
2 U, V
v = V,
U = U₁ + u,
V₁ + "
ou
U = ( U₁ + 4₁ ) ,
V = & (V₁ + ₁),
2
+ *
( 58 )
Ces valeurs de U et de V sont donc les vitesses qu'aura
le centre lorsque la bille aura fini de se mouvoir en
ligne courbe et qu'elle suivra une ligne droite en rou-
lant. Ces vitesses donnent ce que nous appellerons ici
la direction finale du mouvement de la bille. Ainsi
cette direction finale est indépendante de la nature des
frottemens ; elle est toujours la direction de la résul-
tante de la vitesse W du centre de la bille et de la vitesse
w de rotation du centre de percussion supérieure et
cela , quelle que soit la nature des deux frottemens .
Nous allons maintenant nous occuper du mouve-
ment de la bille avant qu'elle soit arrivée à cet état
final et pendant qu'elle frotte sur le tapis , afin
d'avoir la courbe qu'elle décrit et la manière dont va-
rient les vitesses U et V de son centre pendant cette
première partie de son mouvement .
( 59 )
La vitesse de rotation au point d'appui a évidem-
ment pour composantes
2 u, 92522V.
K |A
U — ½ u, V – V.
Ainsi on a
U- /u
cos . a =
√ ( U — ½2 u )² + ( V — ž v )²
V — Ev 2
cos . b
V ( V — ½ u )² + ( ▼ — { v )
(U —u
X = - fg M
Wa
(V ፭)
Y = — fg M
Wa
dV (U— u)
dt fg Wa
dV (V 2
dt – ƒg
Wa
u = U₁ + u₁ — U ,
v = V₁ + v₁ — - V.
( 60 )
En appelant U et V, les valeurs des vitesses finales
trouvées plus haut ; c'est - à - dire en posant
U₁ = / ( U₁ + u₁ ),
(F)
V₁ = ;{ ( V₁ + ›₁),
et par suite
Wa = ? √ ( U — U₂ )² + (V — V₂ ) ·
dU dV
U — U₁ V — V, *
U —U, _ V -V
(G)
U₁ — U₂
U- U. V- V
On conclut de là que les rapports et
Wa Wa
ou bien
U - U, V - V₂
et
V ( U — U₂ )² + ( V — V₂ )² √ (U — U₂ )² + ( V — V₂ )*
qui expriment les cosinus des angles que fait avec les
axes fixes la vitesse au point d'appui , sont des quantités
constantes pendant tout le mouvement. Ces cosinus
( 61 )
U₁ = U, et V¸ = V¸ .
5
ou bien, à cause de U2 ½7 (U +u) , et V‚= { (V, + v,) ,
心 u₁I = o .
P₁ = 0 .
U₂ = ½ ( U, + u, ) ,
V₁ = ; ( V , + v₁₁).
U, = U, - 7 Ua ,
(H ) – ÷
V₁ = V₁ - 7 Va
་༣
( 63 )
2
tion au point d'appui que nous désignerons par W₁ , et
BF la vitesse effective à ce point que nous avons dé-
signé par Wa ; la vitesse variable du centre pendant
le mouvement sera représentée par la longueur va-
riable AB' , dont l'extrémité B' se mouvera sur la droite
BF : le point E , où va s'arrêter le point B' , sera placé
de manière que BE = BF .
On peut remarquer que la direction et la grandeur
de la vitesse finale de translation BE peut s'obtenir
en prenant sur AG une longueur AH = w = 5 AG , et
joignant le point H avec le point B par une ligne HB
qui sera ainsi parallèle à la vitesse finale AE , mais
qui en sera les . Alors AH représente en grandeur et
( 64 )
en direction une vitesse opposée à : c'est celle du
centre de percussion inférieur.
On peut encore avoir cette direction finale en joi-
gnant AD; le point D étant obtenu en portant sur BD
parallèle à AF une distance BD = w = AF , c'est- à-
dire en coraposant la vitesse BD w du centre de
percussion supérieur avec la vitesse ABW du
centre de la bille.
Rp₁ = ½ V₁ + 3 Rp, = V,
— U₁ + 2 Rq, = —- U₂ ;
Rq, — — //
et
Rr, = Rr,.
Rp₁ - V, o , et Rq, + U, = o ,
ou bien
U, — ½ u₂ = 0 ,
V₁₂ = 0 .
U, p₂ + V₂ q₁ = 0 .
( 65 )
Va Va
JJ
V₁
સ
et
Rp Vr ,
Rq Uri
il viendra
U — U , = ½ ( U , — U' , ) ,
V — V₁ = 3 (V, — V', ),
( 66 )
les lettres Ur et V, aux projections de cette dernière
#
U, = U₂ et V, V2.
( 67 )
cette ligne suffit pour donner l'idée la plus complète
du mouvement de l'axe.
y = V₁t- fg cos. b
2
instant quelconque ,
2Wa U, + U
x=
7fg 2
( 1) 2 Wa /V, + V,
J'a 2 :).
7 fg
En vertu des équations (H) , ces valeurs peuvent se
mettre sous la forme
a
X2 = 2 W. (U, - U₂ ),
x'₁
7fg 7
(J) 2 Wa Va
J2 = V.
7fe 7c).
Ua et Va étant ici les composantes de la vitesse de frot-
tement Wa à l'origine.
On peut encore introduire les vitesses u, et ‹, du
centre d'oscillation supérieur dans les coordonnées x,
49 fg
( 70 )
Il est facile de voir, par les valeurs ( I) de x, et de
que si l'on prend sur BF un point M au milieu de BE ,
le rayon AM passera par le point dont x, et y, sont
les coordonnées . Pour placer ce point sur ce rayon ,
il suffira de réduire la longueur AM dans le rapport
-
de 7 Wa àfg. On effectuera cette réduction en prenant
AJ =fg et parallèle à FB, et en menant IL parallèle à
2
JM par le point I qui répond à AI = BE = 7 Wa . Le
point Lainsi déterminé sur AM sera l'extrémité de la
courbe décrite par la bille . Par ce point L menant une
droite LV parallèle à AE, on aura la marche finale de
la bille .
On peut construire la position de la marche finale LV
de la bille , la seule chose dont on ait besoin ordinaire-
ment pour assurer le jeu , en cherchant seulement le
point où cette droite coupe la direction AG de la vi-
tesse de rotation au point d'appui . C'est ce que l'on
fera de la manière suivante .
La droite parcouruc par la bille dans sa marche finale
passant par le point dont les coordonnées sont x, et
y,,
2 et se dirigeant suivant une ligne parallèle à la vitesse
finale dont les composantes sont U, ct V,, son équation
sera
y J'a Ꮩ.
х X2 U₁
Si l'on prend la direction de la vitesse de rotation du
point d'appui pour axe des y, et qu'on fasse dans cette
équation x = o , la valeur de y sera la distance cher-
7fs
x,2 V, — y, U₂2
W›
Wa ( V, U » — U, V, )
7 fg W
718
par
W₁ = ( W, + w₁ ) .
5
Ici le signe doit être seulement celui de W, + ເ w
puisque le facteur Wa dans les formules n'a pas de
signe par lui-même , ceux-ci se portant entièrement
sur les composantes U, V, u et v, dont les résultantes
sont W et w.
J2 +
2fg'
le signe étant celui de w.
Si l'on veut la relation générale entre le chemin dé-
crity à un instant quelconque , et la vitesse du cen-
tre W à cet instant, on aura
W₁ — W
८1 = +
fg
( 74 )
et
fg t
y = W₁t F
2
f = 0,25,
W2
= 10,00 .
2fg
y, = 2,40 ,
( 78 )
440
F
CHAPITRE II.
queue .
( 80 )
27
M
( 81 ) 2
2 Rp₁ = w, ('→ R) ;
3 Rq , 0,
195/50 h
R
Rr₁ = — W.
R
et w. Or , on a
2 Rp . = WI,
ou bien
R
W₁ = W (뉴욕).
w. (² R
ce qui donne
W₁ + w、 = W
Ꭱ ?
( 83 )
ainsi à un instant quelconque , on a
1
W + w = W₁
RⓇ
w, — ÷ W, ( − 1) < 0 ,
ou bien
I > 7 R.
W'
2fg ( -
퐁 -).
) },!
KQ = ÷ Ki. ←
( 86 )
qu'autant qu'on a l < R ; car sans cela la droite PE se
trouve au-dessus de la parabole et ne la coupe pas. Il
MR² P. -R
MW, ( / — R )) ,
(L) 2
5 MR2 q₁
MR² r₁ = MW¸h .
( 89 )
(1 — 9 ) M'W³ = MW ? + MW? ( 1+
1 + ÷ ~~
R² ) .
I + VI- -0Ө Ө I+
12
M
=W
5 a² M
1 + 1/1 +
R2 M'
a² M M' a²
1 +25 I û +
R² M' M R2
W = W
'
a² M
1 + 1/2/3 +
|
R² M'
M' a² 5 a² M M' a²
1+1 I — 0—0 1+ 1 2 I θα .
·0-0 1+ 3/
M R²;
-) >1+ R2 M' M R²
ou bien
M M' a a'
I— 0 — 0 > // R
( 1+ M' M R²
*
( 93 )
vera d'abord
( 94 )
a² M M' M'\2 M
R² = ( 1+ M' + 1-0 ( 1+
2G( 1+M + ( I+ M _o( ;M'
++ 1
Prenant donc
M 1
0 = 0,13 et 3>
M'
1
on aura
a² a
45 0,906 , d'où 0,60 .
R2 R
nant l'inégalité
a²
M
I Ө Ө
M' 5 a²
1 + 2/2
( x + M' M ( i + R2 R²
а
on voit qu'elle n'a plus lieu alors pour aussi grand ,
R
( 95 )
בן M' a²
I I –Ө Ө +3
W R²:) [ + M い R² )]
Yo
2fg a² M
1+ /2 +
(z + RⓇ M':)
I 25 12 I- Ө- Ө
M' a²
I+
W' い 59 R2: ) [ · · M ( 1+ 1/2)]
yr=
21g a² M
1+ +
(x + R₂ M'
( 96 )
On se rappellera que , dans le cas du choc hori-
zontal, ainsi que nous le supposons ici , on a
аз
•
R2 = R
(11)
འ ༠ et
Si l'on veut examiner les valeurs maximum de .
y,
dey,, il faudra déjà prendre ho , parce que, eu égard
à la pctitesse de 0 , k n'aura guère d'influence que dans
M
+ VI Ꮐ I + 2 (I
Wa 2 M' R
Yo M し
2fg 1+ + (
M' R:) )"
et
M'
+ 1+ 3/2 ( 1
W/2 い M い )]
y₂ M
2fg I
( 11 + M' R
O M'
I+ I ター
M
W₁ = W' ,
M
I+
M'
Li
1
X
( 97 )
d'où
號
M'
W I+
M'
W
M'
1+ I
M
En mettant cette valeur dans les expressions précé-
dentes , on aura
M 2 M'O L
I+ VIΙ ・ター
W² い R2 M' M R
= °%
2fg M
I+ I- A + 들= (1
M )'(
( i + M' R
et
21 ] M 2 M'6 1 2
I -9. 1 + 3/2(1
W2 1 ) ( 1+
19 R62 ) ( 1+ M' 1+ M − R
1 )] '
y= 2fg
0 M'\ 2 M 3
I+ V I — A 1+ 2 (I
( it M) )" (( 1- M' 1
'
'
R ))"
7
( 98 )
( 101 )
CHAPITRE III .
W² = 25h.
Ro = W sin. ? .
Ainsi on a
R2
Ro
sin .
V2gh
*
peuvent être négligées ordinairement : nous allons
donc commencer par en faire abstraction .
Prenons d'abord le cas ordinaire du jeu où la bille
mobile , ayant reçu un coup de queue horizontal ,
marche en ligne droite avec les élémens du mouve-
ment déterminés dans le chapitre précédent.
En représentant par MD (fig. 6 ) la distance y par-
courue par la bille depuis son point de départ M , et
W W
sin.
-
14 W +w W + 2w
I + cos. 2
29
cos. @ = √1 + cos.
2
ou
cos. 9 = ÷ √ ] ;
ce qui donne
¢ 62° 54'.
Wa W cos . Ф W
کر
*
( 109 )
W 7 W Ꭱ
?
2fg
sinage du maximum de 4 .
On peut remarquer que si le choc se fait lorsque la
vitesse de rotation du centre de percussion supérieur
étant dirigée dans le sens de la vitesse W, on a w =
W
Alors dans la figure 11 le point F tombe au centre
2
du cercle dont AD est le diamètre . Dans ce cas, comme
= 0,90 ,
W2
Pour un coup de queue ordinaire qui répond à
2fg
= 4,80 , on aurait à peu près
T 0,43.
CHAPITRE IV .
Des effets d'un deuxième choc entre deux billes , à une petite
distance d'un premier choc .
S
( 114 )
(B) ax + By = £
2,
on a donc
xda + y dß = 0 ,
et
a dx + (BR) df = 0
o ,,
αβ
d'où l'on tire en éliminant
da
ay — Bx = Rx ,
et comme on a
ux + By = f²
2,
p² x
p'a Rxy +
2
p² ß = R x² + 2
2 ) — -2 Rp ( Rx² +
22 ) ²+ ( R x² + "'~'
( R.xy — ¹²- 2) =
p'y',
R²
2 — Ry )' = Rp .
(—
ピ
ou en extrayant la racine et ne prenant que le signe
positif, le seul qui se rapporte à l'enveloppe cherchée ;
on a
2 R (p + y) = p².
Cette équation donnerait un moyen facile de con-
struire la courbe par point. Mais il suffit ici de re-
marquer qu'elle est une épicyloïde engendrée par un
W
cercle d'un rayon égal à R ou à 2 qui roule autour
4
d'un cercle égal, ayant son sommet en A et son centre
sur AD ( fig. 16 ) .
En effet , l'équation de cette épicyloïde s'obtient en
éliminant l'angle q entre les deux équations
X 2R sin. + R sin . 29 ,
y R = 2R cos . y + R cos . 2 9 .
Or , elles deviennent , en mettant pour sin. 29 et
cos . 29 leurs valeurs
X
sin. + sin. P COS.
2R
y
cos. & + cos.² y ,
2R =
ce qui donne ,
x
tang. 9 =
y
d'où, en posant toujours, p' = x² + y²
X
sin.
aDie
COS. y
**
( 116 )
Mettant la valeur de cos . q dans l'expression de y, on
aura , en divisant tout par y,
2 R ( p + y) = p²,
3W 3 w
sin.
W+ 4 w W + 4w
"
( 118 )
CHAPITRE V.
αΞΙ VI — 20 ) ,
ou à très-peu près a = 0.
geable .
En tenant compte du frottement des billes entre elles ,
nous pourrons tout-à-fait négliger celui qui se pro-
duit sur le tapis aux points d'appui des billes pen-
dant le choc , puisque celui- ci ne peut résulter que de
la composante verticale de la quantité de mouvement
produite seulement par le frottement entre les billes ,
lequel est fort petit d'après les expériences que nous
avons rapportées précédemment . Nous négligerons
aussi , à plus forte raison , la très-petite vitesse verti-
cale que les centres des billes peuvent prendre par
l'effet de ce frottement , cet effet étant détruit par la
résistance du tapis ou rendu insensible par le poids
des billes qui les ramène de suite contre le tapis
qu'elles ne quittent mème pas .
Occupons-nous d'abord de l'effet du frottement en
général dans le choc de deux sphères. Posons les
équations de mouvement de chaque sphère , et pla-
cons d'abord le plan coordonné des z , x , parallèle au
plan tangent au point où se fait le choc ; ce qui est
toujours possible si l'on admet que pendant la durée
du choc ce point ait très-peu changé de place.
Désignons par la force qui se produit au contact
par l'effet du frottement ; cette force agit dans la di-
rection de la vitesse relative . Donnons aux quantités
U, V , p, q, r les mêmes significations que précédem-
ment pour une des billes ; nous y ajouterons la vi-
( 122 )
tesse S dans le sens de l'axe des z. Distinguons par
ce qui donne
p + p' = p. + p . ,
(B ) 7 +2
r + r "₁ + r ' .
( 123 )
2 = ( S - Rq S' + Rq' )
Φ.
Ө
W = V ( Rr + W cos . ș ) ² + ( Rq )³ ,
W V ( R²r² + R³q² ,
sin . & = Rq
Rr + W cos . ?
COS . a
()
α sera pris positivement quand il se comp-
cet angle a
tera en dessus du tapis.
Nous désignons ici par f' le rapport entre le frot-
tement et la quantité de mouvement qui se produit
au contact.
L'effet du frottement sera de produire sur le centre
de la bille une vitesse horizontale
R'p,
R'q + ƒR W sin . q sin . « .
2 R²r -fR W sin . cos . C...
h
W cos. ? - W.
R
COS. a
Ο
et
9
√ ( u )² + (1W cos . © 2W
3
R
à l'aide de ces valeurs , de celle de ß , qui est
B = f' Wsin. q,
В
de celles de W' , u' et v' , qui sont
W' = W cos .
ß cos. a ,
u = " ẞ sin . 2,
p' = v.
( 128 )
il est facile de construire tout ce qui se rapporte à la
marche de la bille après le choc .
Si l'on avait la longueur ẞ et l'angle a , il suffirait de
diminuer W cos . q , ou AB (fig. 19 ) de ß cos. a dimi-
nution qui se change en augmentation quand cos . a
est négatif; et de modifier AH de manière que sa
projection v sur AB ne changeât pas, et que sa projec-
tion u sur la perpendiculaire à AB diminuat de ẞ sin . a.
Comme sin. « a le même signe que u , il s'ensuit que
ce sera toujours une diminution qu'il faudra faire su-
bir à la grandeur de u , quel que soit son signe .
ou du côté opposé.
Au lieu de considérer un premier choc après le
coup de queue horizontal , comme nous venons de le
faire , si l'on considère un deuxième choc ; alors les vi-
tesses Wet w , au moment du second choc , ne seront
plus sur la même ligne ; elles se sépareront et feront un
certain angle . Cet angle sera DAB de la figure 15 , si Test
le point du premier choc et si la seconde bille cho-
quée est tout près de la première . Si elle est à une dis-
tance un peu sensible qui permette aux élémens AF
et AD de se rapprocher ; on fera d'abord ce change-
ment comme on l'a indiqué au chapitre précédent où
l'on a traité de ce deuxième choc . Ensuite , pour avoir
égard au frottement dans le deuxième choc , on n'aura
qu'à employer les constructions précédentes , en y
laissant à AH une direction quelconque. Alors ,
comme on a toujours
u
sin . z =
|
( 132 )
2
( 133 )
La bille adverse , immobile avant le choc , marche-
rait toujours en ligne droite en suivant la normale au
contact sans la légère influence du frottement entre
les billes pendant le choc . Pour avoir son mouvement,
eu égard à ce frottement , on remarquera que sa vi-
tesse de translation serait représentée par la corde
BD (fig. 23) , et que sa vitesse de rotation serait nulle
s'il n'y avait pas l'influence du frottement . Or , en
vertu de ce que ce frottement sur cette bille adverse
est égal et directement opposé à celui qui se produit
sur la bille du joueur , on aura la marche finale de la
bille adverse en joignant le point D au point B" con-
struit comme dans la figure 20 ; seulement cette mar-
che se dirigera de B" vers D. Si l'on veut , non pas seu-
lement la direction de cette marche , mais la gran-
deur des élémens W et w après le choc , pour tracer
la courbe décrite et placer la marche finale, parallèle
à B'D, dans sa véritable position ; on prendra B'D pour
la valeur et la direction de la vitesse W du centre , et
B'B' pour la valeur et la direction de la vitesse de ro-
tation précédemment désignée par AH , c'est- à -dire la
vitesse de rotation du centre inférieur de percussion ,
ou , si l'on veut , B'B" pour la vitesse de rotation du
centre de percussion supérieur .
La construction précédente montre que la direction
finale B'D s'écarte de la direction initiale B'D d'un
angle qui est très - petit par rapport à l'angle déjà très-
petit BDB' de la déviation initiale . Ainsi , il n'y a pas
de courbe sensible décrite par bille adverse par l'effet
du frottement pendant le choc .
Il est clair que l'effet du frottement dans le choc sera
de donner à la bille adverse une vitesse de rotation w
( 134 )
ou AH égale à la variation de celle de la bille du joueur
et en sens contraire de cette vitesse . Ainsi , si l'on vou-
lait considérer l'influence de cette vitesse de rotation
dans un choc de cette bille adverse , soit contre une
autre bille , soit contre la bande , il faudrait la prendre
rétrograde quand celle du joueur est directe , et la
prendre directe quand celle du joueur est rétrograde .
Lorsque la vitesse w est rétrograde au moment du
choc comme dans la figure 21 , la même construction
s'appliquera à la marche finale de la bille adverse ; elle
sera donnée par la direction de la droite B"D. Dans ce
cas B'D sera la vitesse W de cette bille en grandeur et
en direction , et DB' sera en grandeur et en direction
de la valeur de w , ou la vitesse du centre de percus-
sion de cette même bille adverse .
t
( 135 )
CHAPITRE VI.
" Wsin . 9 .
f
( 136 )
Nous indiquerons plus loin le moyen de déterminer
le coefficient f
. par quelques expériences sur le bil-
lard .
W= V( u) + (W cos + Rr)².
R'p' = Rp,
" Wsin . o sin. α
/ R'q' = ÷ Rq + f a,
3 R'r
' Rr - f" W sin ? cos x
Rr' R
Rrr — ƒ" W sin . y cos . « .
謊
( 138 )
( 1 + ε)
tang. ! f. €
ce qui donne f
, au moyen de e. C'est ainsi que j'ai été
conduit à prendref = 0,20 .
( 143 )
CHAPITRE VII.
COS . α = (W cos . 9+ Rr ) ,
M
et
sin . aα === 27 Rq ;
M
f. ( t + c) W sin. 9 > 으,
m
c'est-à-dire
2 CK < BG ou BB" .
ΤΟ
( 146 )
CHAPITRE VIII.
gitudinal de la queue .
Nous appellerons ligne du choc la ligne menée par le
point où la queue frappe la bille dans la direction de
l'axe de la queue , et plan vertical du choc le plan ver-
tical mené par cette ligne du choc.
Nous poserons les notations suivantes :
Q, quantité de mouvement due au choc de la queue
dans la direction de l'axe de cette queue . En repré-
sentant par W, la vitesse que prendrait le centre de
la bille sous le même coup de queue donné au même
point si le choc contre le tapis ne modifiait pas cette
vitesse ; on aura Q = MW,.
ها
3
( 147 )
U₁ + Rq,, et V₁ — Rp₁ .
V ( U₁ + Rq, )² + ( V¸ — Rp¸)² ,
MU, U₁ + Rq, F.
F,
(V₁ — Rp .) F.
MV, = Q cos. p. F,
Q Co
U₁ = 0 , V₁ = s. u.
M
Q k Qh sin, u
μ Mh cos. p
Rp₁ = // MR' Rq, Rr₁ =
M R M R
• ¸² = (U₁ + Rq ,) ² + ( V¸ — Rp .)² ,
h² + ( ད R cos. μ k )2
sin . μ
น
on obtient les valeurs suivantes des inconnus ,
F h
U₁ = +
M
Q F ( R cos. p. k)
V cos. μ
M M P sin . μ
Q K F ( R cos. p k)
(B) Rp, + 5/5
MR M P sin .
Fh
PA
Rq. Q h sin . μ
p
M R M
Rr. Qh cos . p.
5M R
F ( U + Rq ) et F (V— Rp ) ,
Θ
ou bien
h sin. p ( R cos. μ -K )
-F et F
psin.μ p sin.p
mique ,
dU ( U + Rq )
M
dt O
dV Rp)
M + π cos. μ ,
dt Θ
RP) ,
dp (V
MR ' πk + R q
dt Θ
dq +Rq) ,
} MR' πh sin. µ — R q (U
dt
dr
MR ' π h cos. μ.
dt
(U Rp)
MV₁ = — S & dt ,
(V - RP) dt,
? MR'p, = kfn dt + R fo
O
(U + Rq) dt ,
} MR'q , = — h sin . μ π dt - R f q
pfn
U + Rq V-Rp
c'est-à-dire que les rapports et , restent
Ө
constans pendant la durée du choc si cela n'était
pas , on ne connaîtrait nullement le rapport qu'il y
a entre les intégrales ci -dessus , et par suite le prin-
cipe de d'Alembert n'apprendrait rien pour la solu-
tion de la question .
Or , par la forme des équations différentielles ci-
dessus , on reconnaît qu'elles admettent comme in-
tégrale la relation
U + Rq = A (V — Rp) ,
5 π hsin.u T πk
7 o (U+Rq) A 7 (V- Rp) + cos.μ- 52
2 2 M MR
M M R
Or , en prenant
h sin. p
A
3 R cos. μ - k
U + Rq = A ( V- Rp) .
puisque l'on a
= 0
V (U + Rq)² + ( V — Rp)².
soit les pre-
Ainsi on peut mettre dans ces rapports , soit les
mières , soit les dernières vitesses qui ont lieu pen-
dant le choc et les faire sortir des intégrales ; on aura
ainsi
{
( 154 )
MU, U₁I + Rq.
født ,
÷ MRP,
(V₁ — Rp₁ )
Kfndt + R født ,
Θ
(U₁ + Rq ,)
3 MRq, h sin. p fadt - R født ,
2 MR r₁ = h cos. μ fл dt .
ļ
On voit donc que les équations ordinaires fournies
par le principe de d'Alembert se trouvent justifiées .
q dt , fadt sont ce qu'on appelle les
Les quantités So
quantités de mouvement dues au choc de la queue et
E
au frottement .
U+R V- Rp
Les rapports et restant constans
→
pendant le choc et ayant les valeurs qui résultent de
U + Rq h sin . p.
V = Rp / R cos. p. – K '
3.
R P
h
} Rr = W₁ cCOS . μ
I R®
Ꭱ
V₁ = / QRcos. p + k
M R
R cos . μ + k = l cos . p.
La distance P
。 est donnée par
k. R cos. p.
p= h² +
[ sin . p.
h sin. p + sin.y,
3 Rq = —W
R
h
Rr =
R W, cos . μ.
дво
R
U + Rq , V — Rp .
Elles deviennent par les valeurs ci- dessus ,
h sin . p.
2 & sin. 7- ½W
R
et
♪ cos. y + (½ R cos . µ k)
W,
Ꭱ
En vertu des valeurs de sin . y et cos. ولsavoir :
ا
p sin . y = h,
k 2 R cos. μ
p cos . y = sin. μ
sin. 7 ♪ — 5 W, sin . μ 음) .
(
(D )
COS . Y 28½W,
W, sin . μ
( R.
음)
2
ན་
( 163 )
on tirera AM qui contiendra le point extrême L de la
courbe. Pour avoir ce point , on prendra la distance
AL de manière qu'elle soit à AM dans le rapport de
B'E àfg, ou de B'M à ƒg.
On voit d'après cette construction que le frottement
du tapis pendant le choc commence par porter l'élé-
ment AB en AB' , absolument comme cela serait arrivé
pour une certaine partie de la courbe décrite par la
ɛ W, sin . µ V U´ + V²
λ :
g
ou bien
εW
À sin . μ V ( W , cos . dcos . )² + dsin . v.
g
Dans ces nouvelles constructions , on devra rem-
placer le coefficient f. par f (1 + 2 ). En effet , le
premier choc de la queue produit alors une quan-
tité de mouvement verticale ( 1 . , et le
) W, sin. p
choc sur le tapis à l'instant où la bille retombe ,
une autre quantité de mouvement verticale €& W, sin p.
( 164 )
La proposition établie précédemment ; savoir , que
la marche finale de la bille après le coup de queue in-
cliné ne dépend pas de l'intensité du frottement , ou ,
en d'autres , termes , de l'intensité de la quantité de
mouvement verticale W, sin . p. avec laquelle la bille
choque le tapis , peut s'étendre sans difficulté à ce
qui arrive après le choc contre la bande . On est
conduit ainsi à reconnaître que dans le cas du choc
de la bille contre la bande , en faisant abstraction
de la quantité de mouvement verticale due au frot-
tement pendant le choc , nous n'avons commis au-
cune erreur sur la direction de la marche finale de
la bille. Quant à la courbe décrite par la bille , elle
reçoit une légère influence de cette quantité de mou-
vement verticale . Ainsi , dans le cas où la rotation est
directe et où u est positif et sin . a négatif, il y a un pe-
tit ressaut de la bille . Alors il faut déplacer un peu
l'origine A de la courbe dans la direction de A vers
B' , et d'une distance à déterminée par
*
VEN
( 165 )
Dans le cas où la rotation est rétrograde , et où u est
α positif ; alors , sans déplacer l'origine A,
négatifet sin a
on doit faire de suite un petit changement sur AB' et
AH' pour les rapprocher de leurs valeurs finales ; en
employant toujours la construction de la figure 34
pour tenir compte du petit choc vertical que produit
contre le tapis le frottement de la bille contre la bande
Cela se fera en remplaçant la distance BB' de cette
figure 34 par
f. W sin. sin. z .
Pour la pratique du jeu , ces modifications peuvent
tout-à-fait être négligées , surtout pour les vitesses ordi-
naires qu'ont les billes au moment du choc contre la
bande.
Cependant il y a un coup où l'on ne doit pas né-
gliger cette quantité de mouvement verticale ; c'est
lorsque la bille arrive à la blouse du milieu . On voit
alors que si la rotation est directe , la bille , étant un
peu soulevée par l'effet du choc , ne retombe pas dans
f. = 1 /
ƒ₁ R'
*
x
( 167 )
+1 M
I -Aな 1+
M R'
་ W
M
of.
1+= R² M'
( 168 )
a² M • M' a²
xla
1+ I- Ө 1 + 5/5
R² M' M R2
W' , = W'
a² M
I+ +
R2 M'
5 a² M' O M'
{
2 R² Ө 1+
cos.μ - sin.p (f (hsiny + cos . )+ ?) M M ( R²
n cos. μ + sin. μ M'
I t ✓ I -0
ཉ|-
M (1 + R²
ε
e étant négligeable , etƒ, pouvant être pris égal à 0,20 ,
on tirera de là que
tang. p. < 1,24.
Ji
や埼
*
+
ERRATA.
Les rectifications indiquées par des astériques doivent être faites nécessaire-
ment avant la lecture , les autres s'appercevront d'elles- mêmes .
LIGNES
Pages. AU LIEU DE : LISEZ :
par par
en haut. en bas.
15 7e K" .
15 Ioe ML .. MC .
༥
15 4e G. C.
"
coup plus considé- coup plus considé-
rables rable .
39 1 20 W... w.
43 2e ad' AD' .
43 5e ad' • AD'.
2e K pq K dq
dt dt
ཅུ
dv du
59 6e
dt dt
( 174 )
LIGNES
AU LIEU DE : LISEZ :
Pages.
par par
en haut. en bas.
8¢ 2
71 Wa
( Wa ) ,2 ·):
72 9¢ une HB. . . sur HB .
137 6e sin . z = Rq
Rq ...
. sin . = Rq
1
Pl. 1 .
个
1 D'
1
1
11
1
D 1
I 1 1
1
1
1 1
A 1
1
B
I 1
1
1 1
1
M 1
1
1 1
11 1
B 11
1
B
1 B
+
1
I
1 1
1 1
11 B
} 1
R 1
1 1
H
2, さ
45 11 24
H' 5
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Pl. 2.
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1 | |
1
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L' P
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11. 11 1
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1 P HE H 1 L
1 1 F
c 1
1 1 B 1 B
1 A +3 L
11 }
1
1 L T 1 1
1
1 I 1 2
1 1 1
| 1 1
1
.1
1
M M MM' M K D' '
K' K M D
M L M"
D
1
1
1 R
Fig.9 Fig.10.
Fig. 8. . T Fig. 14 bis
1
P R' H K"
P n R D
T 11
H 1
1 1
|
M + B
F
K"
1
1
1 N
R 1 K 11
P 1
"
P R I'O'K
L
-
M M
A 1
H
D 33° 44′
Fig.12.
Fig.11. D
D V Fig . 14 . V
1
Fig.13.
D DF
62 54
: '
1
1 1
1 1
1 1 1
11 J 1
R
R 1
1 I 1
M
1 1
M R
1
$
1 H
1 1
1
1
1
1 1
--
1
L
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1
1 M
1
1 Į
1
2,
1
1 A
' 1
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| 1
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Ր 1
11 H
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F
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Pl. 3.
D D
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H } F
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