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EPITOME
HISTOBIÆ SACBÆä
PRÉPARÉ

n'nnizs un nomma PROCÉDÉ ANALYTICO—SYNTHÉ'I‘IQUB


POUR umrnnnñrnxoxv nns AUTEURS.

Version, Analyse, Étude des‘ règles, Eœercices divers.

(DZZ/U’Æ’ÆŒEÆ 1ËILËÆIIÆÆW7J‘ÆHÆIE"
à l'usage des établissements d'instruction 'secondaire. des précepteurs
et des pères de famille.
4.( Q
PAR '
i L.—F. JÉIIAN (DE 'SAINT—CLAVIER’) ,
b Membre de la Société géélog‘ique de France,
de 1"Acñdétfliû royale des Sm‘uncça, de Turin, etc., etc.

U! in a.1iîs artifitiis, au disciplinis , ità in hàc


(ratimm disœndi et docendi), dies procedens
- apxi‘» nn.ltŒ‘mmpendia, multa sugnx usus le
vamenla suggeril.
Jumx‘cm‘s, Ratio discendi et «incendi. ..

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PARIS, (
CHEZ LECOFFRE ET cm, ÉDITEURS, .
nus DU vIEUX—cOLOMBIER, 29.

1853.
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C‘DËJ’WËMÀŒEŒ
DE

M. L.—F. JÉHAN (DE SAINT—CLAVIEN),


Membre de la Société géologique de France,
de l'Académie royale des Sciences de Turin, etc., etc.

DU LANGAGE ET DE SON RÔLE DANS LA CONSTITUTION DE LA


RAISON, ou vous PB1LOSOPBIQUBS son L'ORIGINE mas CONNAISSANCES 11v
lurmss. 1 vol. grand in—18 jésus; prix : 2 fr. 60 c. — Chez Jacques Lecotl‘re,
rue du Vieux—Colombier, 29, à Paris.
1 L'auteur du livre dont nous venons de transerire le titre a entrepris l'examen
d'une des plus hautes questions que l'esprit humain puisse se proposer, question
fondamentale et qui doit être désormais le point de départ de toute controverse
philosophique et de toute apologétique. Ceux qui sont attentifs au mouvement de
la science, savent qu'il existe sur l'origine de l'homme organique un vaste sys
tème, soutenu avec un grand appareil de science et d'érudition, à l'appui duquel
sont invoquées la cosmogonie, la paléontologie, la physiologie végétale et zoolo—
giqne, l'ethnologie, etc. A cette doctrine panthéiste et matérialiste se rattachent
diverses questions secondaires, telles que la génération spontanée, la transformation
graduelle des espèces, en vertu des forces plastiques de la matière (car dans cette
théorie la vie est un mode de la matière), et tous ces axiomes scientifiques formu—
les par l'école de Geofl‘roy Saint—Hilaire, antagoniste de la grande école de Cuvier.
C'est également dans cette direction désordonnés qu'est entraînée l'Allemagne ,
comme l'attestent les ouvrages les plus récents de Burdach, de Fichte, de Goëthe,
de Spix, de Bojanus, de Carus , d'0ken, d'Ungher, de Bauer, des deux Mül
les, etc., etc. Chez nous, ces étranges systèmes viennent d'être présentés comme
le dernier mot de la science dans une grande publication rédigée ou dirigée par les
hommes les plus graves, nous voulons parler du Dictionnaire d'Histoire naturelle
de M. d'0rhigny (voy. les art. Génération spontanée, Géographie zoologique, etc.).
Finalement, quelle que soit leur diversité d'opinion relativement au mode d'appu—
rition de l'homme sur notre planète, tous les naturiste: allemands, français, ete..
admettent un état primitif où l'homme n'avait ni idée ni langage et n'était qu'un
pur animal.
. M. Jéhan (de Saint—Glavien) a été amené par la nature de ses travaux sur les
sciences physiques et naturelles, à combattre ces ahjectes théories. Dans son Nou
veau Traité du sciences géologiques , il a réfuté péremptoirement l'hypothèse de la
transformation graduelle des espèces animales et végétales par des arguments et des
faits empruntés principalement à la paléontologie. Mais ce qu'il n'avait pu présen
' ter que d'une manière élémentaire dans cet ouvrage , il vient de le reprendre avec
des développements considérables dans le Ile et le 111° volume de son Dictionnaire
de Zoologie. Là sont combattues avec toute la rigueur scientifique la mutabilité de
l'espèce, la génération spontanée, l'unité de composition et de plan dans la eréation
organique, grandes thèses au milieu desquelles le naturisme prétend démontrer
l'origine de l'homme , lequei, suivant ce panthéisme matérialiste , aurait traversé
toute l'échelle zoologigue et ne serait qu'une métamorphose de l'espèce la plus éle—
vée dans la famille des singes anthropomorphes.
. Le rationalisme, plaçant ainsi l'origine organique de l'homme dans la trans
formation successive d'une espèce intérieure dans une espèce plus élevée de l'ani
mslité , est amené logiquement à soutenir que l'homme, parti de cet état de brute ,
doit tout ce qu'il est devenu , comme être morai, à la spontanéité de ses facultés
intellectuelles, idée, langage, raison, religion, société.
, C'est cet autre côté de la thèse matérialiste que M. Jéhan aborde dans le nou
veau livre que nous annonçons. L'auteur avait prouvé dans ses précédents ou
vrages, par les sciences naturelles elles—mêmes , que l'homme organique n'est pas
un animal perfectionné par je ne sais quelles forces de la nature; ici il essaye de
démontrer, par l'étude de ses facultés morales, que l'homme ne s'est pas plus donné
les idées, le langage, la raison, qu'il rl‘a reçu primitivement ses organes des forces
plastiques de la matière. Si l'homme avait jamais été un pur animal, à moins d'un
secours supérieur, il serait resté animal et ne se serait jamais élevé à la dignité
d'être intelligent, raisonnable et moral. On comprend tout ce que cette thèse a de
capital dans la grande lutte engagée en ce moment entre le rationalisme et la révé
lation chrétienne. Le point de départ, le fondement même de l'éclectisme, c'est la
souveraineté de la raison humaine. Suivant cette doctrine , qui nie tout surnatura—
lisme, l'homme n'a rien reçu à l'origine, il s'est tout donné; il doit tout à l'activité
de ses facultés morales.
1 Après avoir présenté dans une Introduction le tableau des principales théo—
ries de la science rationaliste sur l'origine de l'homme et des races humaines,
M. Jéhan expose la théorie de nos connaissances. D'après cette théorie, la raison
ne peut se constituer que par la perception du rapport. Or pour percevoir un rap—
port, il faut avoir comparé deux termes, et pour qu'il y ait comparaison , il faut
abstraire et généraliser. Mais point d'abstraction , point de généralisation possible ,
autrement, point de perception du générai, de l'abstrait, de l'universei, sans signe
artificiel. C'est celui—ci qui détermine l'idée rationnelle : sans lui, l'idée n'a point
de forme dans l'esprit. L'âme, pour me servir des termes de l'auteur, ne peut saisir
que es idées formelles, que des faits déterminés; et si les idées des objets sen—
sibles le sont par les images mêmes de ces objets, les idées rationnelles , métaphy—
siques, ne peuvent l'être que par la parole entendue et comprise. On conçoit que
nous ne puissions donner ici qu'une idée bien imparfaite de l'argumentation de
l'auteur sur cette belle thèse du rôle psychologique du langage dans la constitution
de la raison. Il y a là. des considérations que voudront lire tous ceux qui aiment à
voir le fond de ces hautes questions de métaphysique , qui ont pris une si grande
importance de notre temps dans les engagements de la philosophie chrétienne avec
les systèmes rationalistes.
i. M. Jéhan ne s'est pas borné aux arguments intrinsèques qui démontrent in
vincihlement sa thèse , il les a de plus corroborés d'un nombre considérable d'au—
torités du premier ordre, depuis Platon jusqu'au célèbre abbé Rosmini, depuis
Leibnitz jusqu'au B.. P. Perrone. Cet exposé eritique de l'opinion d'auteurs éminents
sur l'origine du langage et sur sa nécessité pour constituer la raison, est d'un grand
intérêt, on trouve là des philosophes, des linguistes , des ethnographes , des philo
logues, des physiologistes, ete., en un mot, des savants de tous les temps et de tous
les pays.
l

) Enfin, un dernier chapitre est consacré à passer en revue et a réfuter les prin
cipaux contradicteurs, parmi lesquels MM. Cousin, Ch. Nodier, etc.
1) Naturellement l'auteur a été amené à s'expliquer sur le débat soulevé entre
deux écoles catholiques qui ont formulé des opinions difl‘érentes au sujet du rôle du
langage, dans la constitution de la raison: il l'a fait avec une modération et une
loyauté dont ses adversaires n'ont pas toujours usé à l'égard de ceux qui ne parte
geaient pas leurs idées. u Du Lac.
L’Um‘vers, n° du 2! mars 1853.
Voyez aussi, dans l'Union du 20 février 1855, le compte rendu de cet ouvrage,
par M. Laurentie; — la Revue catholique de Louvain, livraison d'avril 1853, etc.
NOUVEAU TRAITÉ DES SCIENCES GÉOLOGIQUES , considérées dans
leurs rapports avec la religion, et dans leur application générale a l'industrie et aux
arts, avec un tableau figuratif des terrains , et la représentation des I ssiles les plus
caractéristiques et les plus curieux. Ouvrage dédié à son éminence Mgr le cardinal
archevêque de Tours, et adopté pour renseignement dans la plupart des petits et
grands séminaires. Nouvelle édition, I vol. in—12. —Chez J. Lecofl‘re, rue du Vieux
Colombier, 29, à Paris. Prix : 2 fr. 80.
ESQIÏISSES DES HARMONIES DE LA CRÉATION, ou les sciences natu—
relles étudiées du point de vue philosophique et religieux. I fort vol. in—12 avec
de nombreuses gravures en taille—douce. — Chez J. Lecofl‘re, rue du Vieux—Co
lombier, 29, à Paris. Prix: 5 fr.
ISOLA, SOUvENIRS nus VALLËBS DE BIŒ’I‘AGNE. 2 vol. in—18 avec fig.
TABLEAU DE LA CRÉATION, ou DIEU MANIFESTE pan ses oltuvnxs ,
2 beaux volumes in—8 avec fig. sur acier et sur bois.
BOTANIQUE ET PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE. 1 vol. in—8 avec fig.
BEAUTÉS DU SPECTACLE DE LA NATURE, par PLUCHE. Ouvrage mis
au niveau des connaissances actuelles. I vol. in—I2 avec fig.
Série de Dictionnaires embrassant in eætenso leslois et tous les ordres de phénomènes
du monde physique, l'histoire naturelle des êtres organiques et inorganiques qui le
composent, l'examen eritique des questions scientifiques qui se rattachent à nos li
vres saints, la réponse aux objections et aux principales diificultés soulevées contre
la religion, etc., etc. Chaque dictionnaire, dans le format in—L à 2 colonnes, renferme
de 1,6o0 à 1,8oo colonnes.
DICTIONNAIRE D'ASTRONOMŒ, DE PHYSIQUE ET DE MÉTÉOROLO
GIE , 1 vol.
DICTIONNAIRE DE CHIMIE ET DE MINERALOGIE , applications :‘i la
médecine, à l'industrie, etc. 1 vol.
DICTIONNAIRE DE BOTANIQUE ET DE PHYSIOLOGIE VÉGE‘TALE,
applications à la médecine, à l’écononie industrielle et domestique, etc. 1 vol.
DICTIONNAIRE DE ZOOLOGIE. 5 vol. avec grav.— Le In“ volume renferme
l'histoire naturelle des trois premiers embranchements du règne animai, Zoophytes,
Mollusques et Articulés. — Le 2° volume renferme l'histoire naturelle des Poissons,
des Reptiles et des Cétacés, avec l'anatomie et la physiologie comparée, etc. — Le
5- vol. renferme l'histoire naturelle des Oiseaux et des Mammifères.

Pour paraître prochainement .


DICTIONNAIRE D'ANTHROPÔLOGŒ , ou HISTOIRE NATURELLE on L’ummn
nr nus mess HUMAINES, etc.
8 INTRODUCTION.

qui étudie en a besoin, pour se la rendre aussi familière


que si elle était écrite en notre langue. Une page étu
diée de la sorte vaut mieux que dix lues avec précipita
tion; non—seulement parce que le fruit qu'on en tirera
dès lors est plus grand, mais aussi parce que les dispo
sitions qu’on acquiert par la suite en sont plus avanta
geuses. A quoi si l’on ajoute le soin d’apprendre quelque
chose par cœur, des endroits qui nous paraîtront ou plus
beaux pour les choses, ou plus remarquables pour la
phrase , il n’est pas croyable en combien peu de temps on
fera un progrès notable en cette langue. » (Lancelot.)
Telle est la méthode dont nous venons simplifier la pra
tique en y joignant un nouveau procédé d’interprétaüon
des auteurs classiques. Ce procédé d’interprétation qui
prévient les longueurs, les erreurs et les ennuis dont le
dictionnaire et le rudiment sontla source, permet de faire
sur les auteurs classiques une foule d’exercices qui ren—
dent en etl‘et l’étude agréable , plus courte quoique plus
approfondie que par les méthodes ordinaires, trois résul—
tats importants qui doivent être le caractère de toute
méthode vraie , naturelle , rationnelle.
Entrons dans quelques développements.

I. Étude des déclinaisons et des conjugaisons.


Nous supposons comme préliminaires indispensables
qu’un enfant a une connaissance satisfaisante des premiers
éléments de notre langue, qu'il sait distinguer, définir les
parties du discours , conjuguer le verbe français, etc. (1) .

(l) I Le plus ordinaire bon sens, dit Mgr Dupanloup , ne demande—


t—il pas qu’on afi‘ermisse d'abord son esprit, en lui faisant entendre le
plus parfaitement possible sa langue maternelle , qu'il a parlée déjà
et qu'il comprend : du moins ce n'est pas le jeter dans une région in
connue et barbare.
n Et puis , quand il possédera convenablement cette langue, quand

È”
INTRODUCTION. 9

Quand un enfant a été ainsi préparé, on lui remet en


tre les mains la première partie d’une grammaire latine
quelconque, Lhomond, Burnouf , etc. Nous ne pouvons
le dispenser d’aprendre avec soin les déclinaisons et les
conjugaisons, et l’on ne saurait trop l’exercer de vive
voix et par écrit à décliner et à conjuguer. Cette recom
mandation est celle des plus grands maîtres.
Écoutez Quintilien :
c Surtout, dit—il, qu’un enfant sache parfaitement dé
) cliner les noms et conjuguer les verbes , sans quoi il ne
1, pourra jamais faire de progrès considérables. Il serait
» même inutile d’en avertir ici, sans la précipitation fas
) tueuse de la plupart des maîtres, qui commencent par
) une chose qui ne doit aller qu’après et qui, pour faire
» briller un enfant par des connaissances spéciales, se
n servent de méthodes abrégées, qui, bien loin de l’a
sivancer, le retardent et l’embarrassent (I). »
« Sans cela , dit Bollin (c’est—à—dire sans la connaissance
) des déclinaisons et des conjugaisons), on n’ira jamais à
) pas sûrs dans l’intelligence du latin : on sera toujours
1» incertain, flottant, hésitant. Au lieu qu'un travail de
) quelques mois, soutenu avec courage et persévérance ,
) pour se rendre ferme et inébranlable dans l’étude des
a déclinaisons et conjugaisons , épargnerait pour le reste
n du temps presque toute peine et tout dégoût; et ces

il en aura bien saisi les principes généraux, la grammaire, la syntaxe,


la méthode et l'orthographe, elle deviendra alors pour lui, non pas
un travail de plus et un embarras, mais un instrument, un moyen,
une puissance pour en étudier, pour en conquérir une autre.
- C'est faute d'avoir observé et compris ces choses si simples, qu’on
tourmente encore si eruellement cet âge , digne cependant de quelque
pitié. Et pour aboutir à quoi? à le dégoûter de l'étude, quelquefois
pour toujours, ou du moins à retarder tristement ses premiers pas
dans la carrière. » (De t’Éducation, t. I, p. 244.)
(1) Institut. orat., l. I , e. 5. Trad. de l’abbé Gédoyn.
10 INTRODUCTION.

» premières épines qui se présentent d'abord, étant une


un fois arrachées , ne laisseraient plus que le soin, ou plu
. tôt le plaisir de cueillir des fleurs, et de se nourrir de
1n fruits agréables. » Traité des Études.
Toute autre marche serait essentiellement défectueuse
et paralyserait tout progrès.
Cette partie de la grammaire latine est la seule dont
nous ne puissions dispenser les commençants.

IL Préparation analytico—synthétr’gue et traduction


de l’Epitome historiæ sacræ.

Quand un enfant sait bien décliner et conjuguer et pos—


sède quelques autres notions élémentaires et générales
qu'il a du acquérir en même temps comme annexes de la
déclinaison et de la conjugaison, on peut lui remettre
entre les mains l’excellent petit livre dont nous venons
de donner le titre , composé pour les commençants par
Lhomond, l'un des professeurs les plus recommandables
de l'Université de Paris. '
Au mécanisme du dictionnaire, qui est une source de
tant d’erreurs, qui fait perdre tant de temps et ne permet
qu'avec d’extrêmes difficultés l’exercice de l’analyse, nous
substituons un nouveau procédé de préparation que
nous allons expliquer.
Nous mettons entre les mains du commençant deux
livres. L’un contient le texte pur de l’Epitome de Lho
mond; c’est sur celui—là que l’élève devra rendre compte
de tous ses exercices; l'autre renferme le procédé nou
veau d’interprétafion, d’analyse, d’étude des règles, etc.,
comme on le voit dans le présent ouvrage destiné au
jeune âge.
L’enl‘ant ouvre devant lui ces deux livres et prépare
soit une version par écrit, soit une explication de vive
voix. Les mots sont généralement rangés dans l'ordre de
INTRODUCTION. , 1i

la construction de notre langue (1). L'enfant n’a qu'à


regarder, rapprocher, comparer, comprendre et retenir ;
son attention, son jugement, son intelligence, sa mémoire
sont continuellement en action. .
Ce qu'il apprend, il est sûr que c'est une notion bonne
à garder, et ici il n’a pas à courir la chance déplorable
de mettre dans sa tête une notion fausse, une erreur qui
ne lui sera pas signalée par un maître à la tête d’une
classe d’au moins trente élèves, et qui par conséquent est
dans l’impossibilité de tout voir et de tout corriger. Ce
qu'il apprend est donc bien appris, et n’en rettnt—il qu’une
seule phrase, l'acquisition serait de bon aloi. Après cha
que phrase préparée et comprise, l'enfant éprouve la sa
tisfaction d'avoir saisi une pensée, une réflexion, un fait
sur lesquels il ne lui reste aucun doute, rien de vague.
La netteté de sa compréhension est du plus puissant seu
cours pour sa mémoire , chargée de retenir les mots qui
formulent la pensée dans les deux langues, leur valeur
respective, les lois de leur disposition syntaxique, etc. La

(1) Ce n'est qu'à partir des auteurs de la quatrième que nous avons
cru pouvoir sans inconvénient abandonner l'élève a lui—même pour la
construction. Pour parvenir à entendre le latin , un enfant est obligé
de le déconstruire; mais comme cette forme elliptique et transpositive
est insolite pour l'élève accoutumé à la forme logique et analogue de
sa langue maternelle, elle lui présente longtemps des diflicultés au
dessus de ses forces. Ces difficultés , sans cesse renaissantes, lui font
commettre chaque jour les plus étranges bévues , découragent sa bonne
volonté, et paralysent ses progrès par la stérilité d'un travail qui ne
peut être convenablement corrigé dans une classe nombreuse.
On remarquera que cet ordre logique dans lequel nous disposons les
mots latins d'un auteur n'entraîne point l'inconvénient des traduc
tions inteflinéaires et juîtalinénires qui ont le défaut de présenter à
l’élève le texte typographiquement décomposé et dessous un mot à mot
plus ou moins barbare. Notre élève ne peut travailler, lui, que sur le
texte vrai de son auteur. C'est celui—là seul qu'il a constamment sous
les yeux en préparant comme en expliquant.
12 INTRODUCTION.

nomenclature s'apprend ainsi promptement et sans peine,


et l'habitude de joindre toujours le mot propre français
au mot latin et d'attacher a chaque expression latine son
sens vrai, dans chaque circonstance, donne au jugement
une rectitude singulière, 'et aux connaissances ainsi ac—
quises une solidité, une sûreté, une précision qui sont un
précieux avantage pour le développement des facultés
intellectuelles (1).
Toutes les fois qu'il se présente dans l'auteur une tour—
nure latine que nous présumons bien ne pouvoir être
saisie par l'élève de manière à être traduite convenable—
ment par son équivalent en français, nous donnons à
l'enfant l'exacte traduction de cette expression latine. Il
en est de ces sortes d'expressions latines ou grecques,
particulières au génie de ces deux langues, comme des
mots qui les composent.
Pour savoir que mes, par exemple, veut dire coutume,
il faut l'avoir appris; on ne peut le deviner. De même,
pour savoir que ces deux mots gessisti morem, qui sont
dans le septième chapitre de l’Epitome, signifient : tu as
eu de la complaisance pour..., il faut assurément l'avoir
appris; le mot à mot de l'expression latine ne conduirait
pas facilement un enfant à trouver par lui—même cet
équivalent français : avoir de la complaisance ou de la
condescendance pour.. . ; il y c’chouerait très—certainement.

(1) On dira peut—être que nous aurions pu nous dispenser de tra—


duire autant de fois qu'ils se présentent une foule de mots que l'élève
sait déjà sans doute. Ce n'est pas là un inconvénient. Si l'élève con—
naît ces mots d'une manière bien sûre , tant mieux , il les passe; mais
s'il y a quelque incertitude ou hésitation dans sa mémoire, il est heu—
reux de les retrouver. D'ailleurs ce que l'ur’f a retenu pourrait bien
avoir échappé à un autre; nous avons dû le prévoir. Il n'y a aucun
inconvénient à passer un mot qu'on sait; il y en aurait eu à omettre
un mot qui, bien que répété souvent, est encore ignoré ou inaudi
samment connu d'un élève léger, distrait ou paresseux.
INTRODUCTION. 13

Il faut donc qu'il apprenne la valeur exacte de ces sortes


d'expressions propres au génie de chaque langue, de
même qu'il apprend le sens de chaque mot, et c'est de
mander l'impossible que de vouloir qu'il la découvre
par ses seules forces.
Mais remarquez ici l'avantage du procédé que nous
développons. Toutes les expressions particulières dont
nous venons de parler, et elles sont innombrables dans
toutes les langues, sont analytiquement décomposées,
expliquées, traduites littéralement avant d'être traduites
par leur véritable équivalent français. L'élève, ainsi, s'est
rendu compte de tout; rien n'est donné au hasard, rie.
de vague, d’incertain, ne reste dans son esprit; tout est
convenablement éclairci (l).

(l) Les professeurs les plus instruits ne se font pas faute de con
sulter notes , gloses , commentaires et traductions , quand un passage
grec ou latin les embarrasse; et cependant ils refusent d'accorder à la
faiblesse de leurs élèves des secours dont ils profitent eux—mêmes si
volontiers! Peut—on eroire que ces savants commentateurs, scoliastes
et traducteurs, qui dédiaient leurs ouvrages d la jeunesse studieuse
et qui se prononcaient en faveur de la méthode de traduction , peut—
on eroire, dis—je, qu'ils n'aient point travaillé pour servir les jeunes
gens dans leurs études , mais seulement pour aider les professeurs qui
devaient venir après eux ? Convenons qu'il y a quelque chose de mes
quin et d'égoiste, pour ne pas employer d'épithète plus sévère, dans
la coutume établie aujourd'hui, de donner aux écoliers des éditions
contenant seulement le texte des auteurs. Le beau triomphe pour un
maître quand un enfant qui commence à lire Ovide ou Virgile, Ho—
mère ou Plutarque, vient échouer contre une métaphore, quand il
s'arrête court devant une ellipse, quand un hellénisme l'embarrasse,
quand il ne peut traduire un endroit faute de quelque notion histori
que, mythologique ou géographique, quand il ne saisit pas une allu
sion relative à quelque usage de l'antiquité, etc., etc.! On décourage
les jeunes gens en exigeant d'eux qu'ils comprennent, sans autre se
cours qu'un dictionnaire, des passages qui ont embarrassé les plus
habiles commentateurs. Ne serait—il pas raisonnable de leur donner
tous les moyens d'entendre parfaitement leurs auteurs? Il ne reste
14 INTRODUCTION.

On oublie trop qu'un enfant qui traduit un auteur latin


ou grec est dans la nécessité, et c'est là un des précieux
avantages de cet exercice (1), d'apprendre autant de
français que de grec et de latin. En effet, peut—il con—
naître les ressources de sa langue maternelle à cet âge,
où il n’en sait guère que ce qu'il en a appris dans son
commerce avec sa bonne ou avec ses jeunes camarades ?
Où prendrait—il les bons termes, les expressions propres,
les tournures convenables? Comment distinguerait—il le
sens figuré du sens propre ? Comment pourrait—il dispo—
ser tout cela , construire sa phrase suivant les exigences
de la langue dans laquelle il traduit (2)? Tout cela doit
‘s’apprendre, mais où? Dans l'exercice de la traduction ,
répondra tout le monde. Sans doute; aussi fait—on tra
duire du latin et du grec... avec quel succès, ou le sait...

rait plus qu'à les interroger,pour voir si leur préparation a été faite
avec soin et pour lever les doutes qui subsisteraient encore dans leur
esprit. Alors on n'aurait plus à déplorer dans l'éducation les tristes
résultats de la méthode actuelle.
(1) « Pour peu qu'on y rétléchisse, dit M. Bigault—d’Harcourt, on
se convainera sans peine que le meilleur moyen d'apprendre parfai—
tement sa propre langue est d'en apprendre une autre avec laquelle
on la compare continuellement. Ce parallèle fait apprécier les formes,
le tour‘, le génie de l'une et de l'autre. » (De la Manière d'enseigner
les humanités.)
Tout le monde convient de cette vérité; mais où veut—on qu'un
pauvre enfant qui ne sait pas sa langue prenne du français pour tra—
duire du latin ou du grec? — En quoi, dit Locke , les maîtres traitent
les enfants d'une manière à peu près aussi tyrannique que Pharaon
traita les Israélites , en leur ordonnant de faire des briques avant d'a'
voir des matériaux.
(2) « Il ne faut se frapper que du beau langage, dit l'abbé Pluche .,
sans aucun mélange du mauvais. Ce n'est point à force de remarquer
des fautes qu'on apprend a bien parler. Gardons—nous de tomber dans
l'inconvénient de ces écoles, où les années entières se passent à cor
riger des fautes de style et a montrer comment il ne faut point par—
ler. - (La Mécanique des Langues.)
rnrnonucrroni 15
Déplorable méthode! On ressemble à un voyageur riche
en beaux écus d'or étrangers qui voudrait exiger de bril—
lants napoléons d'un changeur français qui n'aurait que
du billon à lui offrir. Un enfant , un commençant peut—il
avoir autre chose que du billon français de mauvais aloi
à offrir en échange de l'or latin ou grec que vous lui pré
sentez P Donnez—lui donc ce qu'il n’a pas, ce qu'il ne peut
posséder encore; apprenez-lui ce qu'il ne peut savoir à
son âge ; présentez—lui un moyen d’acquérir tout à la fois
une connaissance solide de sa propre langue et des lan
gues mortes qu'il étudie. Sans la première, il ne peut ja—
mais savoir celles—ci puisque, dans son esprit, elles se
doivent traduire mutuellement. Il faut qu'il sache, par
exemple, que gerere morem se traduit en français par
avoir de la complaisance pour... condescendre aune désirs
de..., et qu'il sache réciproquement que cette locution
française se rend bien en latin par gerere' morem ; et
ainsi de mille autres locutions particulières au génie des
langues.
Notre méthode a donc l'avantage d'apprendre à l'élève
sa langue maternelle de la seule manière qui puisse lui
être véritablement profitable, en l’initiant chaque jour à
mesure qu'il avance , à toutes les ressouces qu'elle pré
sente dans sa lutte engagée avec les langues de l'antiquité.
Serait—ce les observations fugitives qu'un maître adresse
à un troupeau d’enfants distraits , ennuyés, insouciants ,
qui pourraient remplacer un moyen que l'élève a con
stamment à sa disposition , qui lui permet de revenir sur
ce que sa mémoire pourrait avoir oublié , et qui n'aban
donne rien aux chances d'une correction qui ne sera
peut—être pas donnée , d'une observation qui ne sera
peut—être pas faite? Et quand cette observation et cette
correction seraient faites , n'étant point d'ailleurs fixées
par l’écriture, elles auraient glissé de la mémoire de
l'élève avant même qu'il ait franchi le seuil de la classe.
16 [NTROD UCTION.

III. Analyse.

Grande économie de temps, facilité et agrément de


l'étude, solidité d'instruction , netteté des notions ac
quises, progrès sûrs et rapides dans le français comme
dans la langue traduite , tels sont quelques—uns des avan
tages que nous venons de constater dans la nouvelle mé—
thode. Il en est plusieurs autres non moins précieux.
Parlons d'abord de l'analyse.
Ici nous prions qu'on remarque bien l’avantage inap
préciable, sous le rapport de l'analyse, qui résulte de ce
que l'élève , en préparant, a constamment sous les yeux
le tableau des mots qui doivent l'occuper pendant son
travail. Le simple jeu du regard sur ce tableau suffit pour
que les signes qui fixent ses idées sur la nature des mots,
frappent même involontairement et comme à son insu,
son esprit. Et pour peu qu'il y mette de bon vouloir, avec
quelle facilité un moment d'attention soutenue ne lui don—
nera—t—il pas toutes les notions qu'il n’obtiendrait qu'avec
un travail long, pénible, douteuxdansses résultats, àl'aide
du dictionnaire, sur le genre et la déclinaison des substan
tifs et des adjectifs , sur les diverses espèces de verbes,
sur leurs temps primitifs, qui sont la clef de leur conju
gaison , et sur mille autres observations relatives aux au
tres parties du discours.
Un autre avantage qui est d'un grand prix dans l'étude .
des langues anciennes, résulte de notre méthode. Nous
voulons parler de la décomposition des mots, composés
de plusieurs autres, pour mieux en préciser le sens et la
valeur, de l'étude des racines , des mots dérivés, des ac
croissements initiatifs et terminatifs , des diverses altéra
tions provenant de lettres changées, ajoutées ou retran
chées, etc. Ces remarques sont du plus utile secours pour
un élève; elles éclaircissent d'innombrables difficultés.
INTRODUCTION. 1 7

En expliquant le mécanisme au moyen duquel les langues


se sont formées, elles mettent l'élève à même de com
prendre vingt ou trente mots inconnus avec le secours
d'une seule racine (1). C'est un moyen prompt et sûr de
retenir ces sortes de mots, qui sont, comme on le sait, fort
nombreux dans les belles langues de l'antiquité.
Il faut bien se persuader que, sans analyse, il n'y a
rien de solide dans l'étude des langues, et qu'avec le
secours de l'analyse, on trouve facile et simple ce qui
d'abord avait paru diflicile et compliqué (2).
Tout professeur devrait avoir pour devise ces remarqua
bles paroles de Montaigne : «Que ce qu'il (l'élève) viendra
» d'apprendre, il le lui fasse mettre en cent visages, et
» accommoder à autant de divers subjects, pour voir s'il
» l'a bien pris et bien fait sien. » Essais.

IV. Étude des Règles.


- Interrogeons d'abord l'opinion et l'expérience des
hommes les plus compétents en cette matière.
Voici comment s'exprime sur ce point le patriarche de
Port—Royal :
« On ne doit peint faire apprendre par cœur les fatras
des méthodes, pour l'ordinaire mal conçues, mal digérées
et ennuyeuses pour des jeunes gens (3). On doit leur ensei—

(1) Comptez seulement tous les mots dérivés de ferre, verbes et


substantil’s.
(2) Sur les avantages de l'analyse, voy. Beauzée, Encycl. métho
dique , art. Analyse, Inversion. — Burnouf, préface de sa grammaire
grecque.
(3) « M. Arnaud, dit Rollin dans une note, insiste toujours sur
cet abus pernicieux. » Nous avons aujourd'hui un très—grand nombre
d'excellentes grammaires très—bien conçues, très—bien digérées , mais
tout aussi ennuyeuses pour des jeunes gens que celles du dix—septième
siècle.
Écoutez Érasme : « Verùm ut hujus modi præcepta fateor neces.
2
l8 INTRODUCTION.

gner, de vive voix et par pratique, tout ce qu'on appelle


règles, et les engager seulement à les rapporter comme une
petite histoire dans les classes. A mesure qu'il se ren
contre un nom, un verbe, hors de la règle générale, il
faut le faire remarquer aux écoliers, et les obliger à en
rendre compte pour la classe suivante. » Mémoire sur le
règlement des études , etc.
En tête de la Méthode latine de Lancelot, nous lisons
ce qui suit à la fin de l'avis au lecteur :
« Il me resterait ici à dire, ce que j'ai éprouvé après
plusieurs autres, combien est utile cette maxime de
Ramus: Peu de préceptes et beaucoup d'usage; et qu’ainsi,
aussitôt que les enfants commencent à savoir un peu ces
règles , il serait bon de les leur faire remarquer dans la
pratique , leur faisant voir d'abord quelques auteurs les
plus purs et les plus faciles. »
« Il faudra , dit l'abbé Fleury, exercer continuellement
les enfants par la lecture de quelque auteur qu'ils puis
sent entendre avec plaisir, s’il se peut, et faire état qu'ils
apprendront bien mieux les règles par l'usage qu'on
en fera remarquer, que par l'effort de leur mémoire.
» J'ai déjà parlé , dit—il plus loin , de la manière d'ap
prendre le latin, et j’ai conseillé de compter bien plus
sur l'usage que sur les préceptes. » Du choix et de la
méthode des études.
» Ne donnez d'abord que les règles les plus générales...
Le grand point est de mettre la personne, le plus tôt qu'on

» saria, ita velim esse , quantùm fieri possit, qudm paucissima, modô
n sint optima. Nec unquàm probavi litteratorum vulgus , qui pueros
m in his inculcandis complures annos remorantur.— Quibus si com—
» monstres commodiorem docendi viam, respondent se ad eum mo—
un dum institutos, nec patiuntur quicqnam melius esse pireris quam
- ipsis puerls accidit. » (De ratione studii. — De pueris -statim ac
liberaliter instituendæ‘s.)
— .——_.'r.——. .

INTRODUCTION. 19

peut, dans l'application sensible des règles , par un fré


quent usage. » FÊNELON; Lettre à M. Dacier.
Les auteurs de la Nouvelle Méthode pour apprendre
facilement la langue latin avaient dit, avant Fénelon :
«C'est une maxime constante qu'on ne doit pas d'abord
embrouiller l'esprit de ceux qui commencent, par tant
de règles particulières; mais que les faisant passer,
aussi vite qu'il se peut, par la connaissance de ce qu'il y
a de plus général, il faut tout d'un coup les mettre dans
la pratique, qui leur apprendra parfaitement et avec
plaisir, le reste de ce qu'ils n'eussent appris, dans les
règles, qu'avec confusion et dégoût. Comme les règles
donnent entrée à l'usage, l'usage confirme les règles , et
rend clair ce qui paraissait obscur. »
n Les inconvénients dela méthode ordinaire, dit d'Alem—
bert, sont de parler aux enfants de concordance et de
régime sans préparation, et sans qu‘ils puissent sentir
l'usage de ce qu'on leur fait apprendre, de leur donner '
des règles de syntaxe très—composées , dont on les oblige
de faire l'application en mettant du français en latin; de
vouloir forcer leur esprit à produire, dans un temps où
il n'est destiné qu'à recevoir; de les fatiguer en cherchant
à les instruire , et de leur inspirer le dégoût de l'étude,
dans un âge où l'on ne doit songer qu'à la rendre agréable.
En un mot,dans la méthode ordinaire,on enseigne le latin
à peu près comme un homme qui,pour apprendre à un en
fantà parler, commencerait par lui montrer la mécanique
des organes de la parole. » Encyclop., art. DUMARSAIS.
» Quand on aura fait prendreîà un enfant, dit Holl—
mann, l'habitude de justifier les auteurs par la gram
maire et la grammaire par les auteurs, il ne donnera
plus rien au hasard; il se rendra compte de tout; il
marchera d'un pas ferme et rapide; son intelligence
enfin se développera de' la manière la plus heureuse
sans que sa mémoire soit fatiguée par des exercices pé
20 INTRODUCTION.

nibles et stériles, sans que son esprit soit accablé par


l'ennui d'une obéissance aveugle et passive. Un travail
de résignation prouve la douceur et la patience d'un
enfant; mais un travail raisonné lui est mille fois plus
utile et ne lui cause aucun dégoût. » Des vices de l'édu
cation publique.
A l'exception de la première partie du rudiment, celle
qui renferme la déclinaison et la conjugaison, notre mé
thode analytico—synthétique nous permet de supprimer
les deux autres qui comprennent la syntaxe et les galli—
cismes. Toutes les règles essentielles dont l'auteur ex—
pliqué renferme des exemples, sont formulées à mesure
qu'elles se présentent, puis résumées méthodiquement
dans un tableau à la fin du volume, et classées par les
chiffres 1, 2, 3, h, etc. A mesure que l'élève les rencontre
dans les chapitres ou divisions d'un auteur, elles sont in
diquées à la fin de ces chapitres par la citation du texte
latin qui est un exemple de cette règle, et l’énoncé de
cette règle est lui—même indiqué par le chiffre qui lui
correspond dans le tableau.
Par ce mécanisme extrêmement simple, l'élève voit
d'abord la règle en action ou dans son application. C’est
une phrase, une proposition qu'il comprend parfaitement
pour l'avoir d'abord préparée, analysée, traduite, etc.
L’énoncé n'est plus pour lui, comme dans l'ancienne
méthode, quelque chose d'abstrait ou de métaphysique,
une généralisation sans l'expérience des faits qui ont
conduit à cette généralisation; c'est au contraire l'expres
sion généralisée de faits nombreux constatés par lui.
Quand ses yeux , son intelligence et sa mémoire ont été
frappés cent fois de substantifs à l’accusa'tif après un
verbe actif, il ne lui est pas assurément diflicîle de com
prendre cette généralisation :
Tout verbe actif veut son complément direct a l'accu
satif.
INTRODUCTION. 2!

Il n’est pas nécessaire, pour lui mettre dans la tête et


lui faire retenir ces règles de grammaire, de le faire pâlir
pendant des années sur cette métaphysique, et d’en fati
guer sa mémoire (t). Il suflit de les lui faire lire à me
sure qu’elles se présentent dans ses versions par écrit ou
de vive voix. Comme elles se présentent tous les jours,
l’application ainsi répétée les lui inculque promptement
et au bout de quelques semaines, il les sait et les recon
naît avec une merveilleuse facilité. Cette connaissance ne
lui a coûté ni efl‘orts, ni peine, ni ennui.
ut si l’éducation, dit Duclos, était raisonnée, les hommes
il acquerraient une très—grande quantités de vérités avec
. plus de facilité qu’ils ne reçoivent un petit nombre d’er
1. reurs. » Considérations sur les mœurs.
Ce que nous avons en vue , surtout, c’est de multiplier
les remarques , les observations de toute nature. Ce sont
elles, suivant nous, qui constituent principalement une
instruction solide et bien raisonnée. ' Une triste expérience
l’apprend tous les jours à ceux qui se livrent à l'ensei
gnement des langues ou des sciences : rien ne reste de
ce qui n’a pas été bien compris ou n’a été compris qu'à
demi (2). Nous voulons, non qu’on eflleure, mais qu’on
approfondisse.
V. Exercices divers.

La méthode que nous venons d’exposer brièvement,

(t) et Qu’on le sache bien, les enfants n'accordent leur attention à


une chose qu'autant qu’elle intéresse leur curiosité, qu’ils en voient
l'importance, l’application et l'immédiate utilité. Par la marche qu'on
leur fait suivre, le temps employé à apprendre leurs règles de mé—
moire est presque entièrement perdu. n (Gerdy, Physiologie philo—
sophique des sensations et de l'intelligence, p. 24‘). 1846.)
(2) On peut parfaitement appliquer à l'esprit ce que disent les mé
decins en parlant du corps : « Ce n'est point ce qu’on prend qui nour—
rit, c’est ce qu’on digère. n Non en: ingestir sed è digestis fit nutfitio.
22 INTRODUCTION.

loin d'être exclusive , présente, comme un de ses carac—


tères remarquables, l'avantage de se prêter à une foule
d'exercices qu'un maître zélé saura varier à l'infini pour
intéresser ses élèves et hâter leurs progrès. (le précieux
avantage est dû à la sûreté d'interprétation de l'auteur par
le procédé analytico-synthétique, à la netteté des idées
que le travail ainsi fait laisse dans l'esprit, à la propriété
des termes latins et français dont l'élève se trouve par là
toujours en possession , etc. Sur ce premier et solide ac
quis, on peut exercer de mille manières l'intelligence , le
jugement et la mémoire de l'élève; tout lui devient alors
aisé et profitable.
Nous donnons ici quelques exemples de ces divers
exercices, mais nous sommes persuadé qu'il n'y a point
de maître qui ne trouve dans ses propres inspirations, et
d'après l'expérience qu'il a de la capacité de ses élèves,
de meilleurs sujets d'exercices que ceux que nous allons
indiquer.
Parmi ces exercices, il en est quatre qui ne doivent ja
mais être omis. Ce sont :
i" L'explication, mot à mot, littérale, de chaque phrase
du texte de l'auteur préparé;
2° La traduction, en bon français, de chaque phrase
après son explication littérale;
3° L'analyse verbale des mots latins, remarques de
toute sorte sur les mots composés, dérivés, etc.;
[1° Le compte rendu des règles renfermées dans le texte
ainsi traduit.
Ces exercices doivent toujours se faire sur le texte par
de l'auteur.
On doit alors exercer les élèves, principalement dans
les commencements, sur la déclinaison des substantifs et
des adjectifs, et sur la conjugaison des verbes.
Par exemple, dans le premier chapitre de l’Epitome,
un élève déclinera Deus, qui est irrégulier, un autre
INTRODUCTION. 2'?)

cœlum, un autre luæ, ou locus, ou aer, ou homo, etc.


D’autres conjuguerons, à certains temps plus difficiles,
les verbes facio, cage, educo, quiesco, etc.
Tantôt on pourra charger un élève de demander à un
autre la traduction latine des mots français qu’il lui in
diquera.
Demande : Réponse :
Le ciel, les cieux, cœlum, cœli;
La lumière, lux;
Les poissons , pisces;
Le soleil, sol;
Nous avons rassemblé, coegimus;
Vous vous reposez, quiescitis;
Faire sortir, educere.

Tantôt un autre élève demandera au contraire à un


condisciple la traduction française des mots latins qu'il
désignera.

Demande : Réponse :
Locus, lieu ;
Quintus, a , um, cinquième;
Arbores, les arbres;
Volitant, ils volent;
Omnia, tous;
Aves, les oiseaux;
Animantia , les animaux.

D'autres fois ce seront.des membres de phrase :


Demande : Réponse .
Faire en six jours, Facere intrà sex dies;
Dieu rassemblera les hommes Deus coget homines in unum
dans un seul lieu , locum;
Reposez—vous le cinquième jour, Quiescite dle quinte.

On pourra encore les exercer à traduire sur—le—champ


en français de petites phrases imitées de l’auteur:
Deus ereavit plantas quas vocamus arbores ;
24 INTRODUCTION .

(A‘u jugement dernier,) Deus educet homines è terni et coget in


unum locum;
Aves quiescunt in arboribus et pisces in aquis;
Stellæ ereatæ sunt quarte dia;
Deus non fecit animantia (lie tertio.

A mesure que l'élève avance et qu'il sait plus de rè


gles , on lui fait appliquer ces dernières.
Donnons encore, sur le chap. XIII de l’Epitome, quel—
ques exemples de ces exercices, que l'on ne peut trop
varier et multiplier.
Un élève dira par exemple : Le onzième mois, Noé ouvrit une fe—
nétre de l'arche.
Un élève désigné répondra : Manse undecimo, Noemus aperuit fe
nestram arcæ.
QUESTION. La. colombe n'ayant point trouvé de lieu où elle pût se
percher.
RÉPONSE. Cùm columba non invenisset locum ubi poneret pedem.
QUESTION. Columba attutit in on sno ramum oliræ nirentis.
RÉPONSE. La colombe apporta dans son bec un rameau d'olivier
vert.

Le maître pourra donner à traduire en latin, de vive


voix ou par écrit, des phrases françaises comme celles—ci.
Un vent violent, envoyé par le Seigneur, diminua peu à peu les
eaux : Ventus vehemens, immissus ‘à Domino, sensim imminm‘t
aquas.
Le onzième mois, Noé ouvrit l'arche et lâcha un corbeau et une
colombe : Mense undecimo, Noemus ap‘eruit arcam et emisit corvum
et columbam.
Le rameau d'olivier vert marquait la fin du déluge : Rame olive
rirentis finis dilurii significabatur (i).

Si cet exercice est trop fort, on exercera d'abord les


élèves à traduire sur—le—champ, enlatin, des expressions

(1) C'est, faits d'après cette méthode, de vive voix ou par éerit ,
que nous recommandons les thèmes.
INTRODUCTION. 25

françaises comme cellesci : étendre la main... se percher. ..


faire sortir... apporter dans son bec.. . ouvrir une fenêtre...
Insrsrm PBINCIPALEMENT sua L'APPLICATION DES ni;
GLES ET sua TOUT CE QUI PEUT PRÉSENTER QUELQUES
DIFFICULTÉS.
Nous ne faisons ici que suivre la tradition des grands
maîtres.
Écoutez Érasme : « Neque verb minorem adhibeat
) curam præceptor in exigendo quæ commisit, quam in
) prælegendo. Est omninù labor hic docenti gravissimus ,
» sed discentibus utilissimus. » De ratione instit. dise.
Parlant de ces exercices si précieux, le célèbre P. Jou
vency s’exprime ainsi :
« Faciendum ut quæ sunt imposita, corrigantur accu—
) ratè. Nemo sit exercitationum immunis : nemo, verbi
) gratiâ, non recitet lectionem, non legat scriptionem,
) auctorem interpretetur, concertet, respondeat. —— Pe
) ritiores discipuli quæ fuerint explicata repetent rudîo—
» ribus et familiariter explanabunt. » Ratio dise. et doc.
Dans le Mémoire sur le règlement des études, du grand
Arnauld, déjà cité , nous trouvons le jugement suivant
d’un ancien professeur de l’Université de *“ sur ce
plan d’étude, qui lui avait longtemps servi de règle :
« De tous les exercices, celui qu’une épreuve journa
lière de huit années consécutives m’a fait connaître le plus
utile et réellement le plus aisé, c’est celui d’expliquer
sans quartier, durant la première heure de chaque classe,
un même auteur; et après l’explication de chaque page
ou chapitre , d'obliger les jeunes gens à en rendre
compte, les uns en français, les autres en latin. Il n’est
pas croyable combien cet exercice , fort simple, devient
intéressant par la variété des interrogations; combien il
anime les jeunes gens, par la nécessité de se tenir tou
jours prêts à répondre; combien enfin il leur donne de
3
26 INTRODUCTION.

facilité à s'énoncer dans leur langue, et à s’exprimer no—


blement en latin. »
Voici comment s’exprime l’abbé Pluche sur l'utilité de
ces divers exercices :
« Les langues ne s’apprennent que par l’usage, et sur—
tout par le bon usage... Faites d’abord entendre à votre
fils le pur langage des bourgeois de Rome; puis aussitôt
faites—le parler d'après eux. S'ils se querellent, s’ils se
complimentcnt, s'ils font un récit ou un raisonnement
que votre fils vous rende dans les mêmes termes leurs
débats, leurs récits et leurs raisonnements. Que Phèdre
lui raconte une jolie fable. L'enfant qui l’aura entendue
et goûtée vous la rappellera fidèlement, d’abord en fran
çais, pour être sûr de l’ordre des idées; il n'y a plus
qu’un pas à faire; qu'il la redisc en latin sans la savoir
par cœur, et il y viendra. Expliquez—lui I’Andrienne, etc.
10 La bonté de cet exercice si simple et si approchant
de la manière dont nous apprenons les langues vivantes ,
en doit faire commencer la pratique aussitôt que la raison
commence à s’ouvrir. L'enfant qui a du jugement y réus—
sira; celui qui a de la mémoire s’en tirera aussi. Celui
qui a moins de facilité se trouvera beaucoup plus sou—
lagé à redire ce qu’il vient d’entendre plusieurs fois,
qu’à travailler dans un dictionnaire à la création d’une
phrase dont il ne sait pas le premier mot. Celui qui n’y
'réussira ni peu ni point, se trouverait encore plus em—
barrassé dans le labyrinthe des compositions raisonnées
sur des règles; c’est un de ces esprits qui ne sont point
faits pour les sciences. Tous les autres enfin, pourvu que
cet exercice devienne une habitude par la thés—grande con—
(inuité, tous apprendront à parler sur—le—champ et de
suite... » La Mécanique des langues.
' Nous le répétons, rien ne hâte plus le progrès des
élèves dans l'étude des langues anciennes et dans celle de
leur langue maternelle que ces exercices répétés chaque
INTRODUCTION. 27

jour et variés de cent manières. Mais qu’on le remarque


bien, ils ne sont possibles, ils ne sont réellement profita
tables que sur les pages bien entendues, bien comprises,
et par conséquent bien traduites d'un auteur classique
soumis, pour en avoir l’intelligence, au procédé de tra
duction analytico—synthétique que nous avons exposé.
Au reste l’habitude d’eæploiter (1) ainsi chaque jour un
auteur donne bientôt aux élèves une telle aptitude à trou
ver une foule de moyens de s'exercer sur l’auteur qu’ils
ont entre les mains , qu’on est vraiment étonné de tout
ce qui vient de remarquable à leur esprit au milieu de
cette gymnastique intellectuelle, source de tant d’aperçus
et d’heureuses inspirations.
Les meilleures semences, si on ne les fait pénétrer dans
le sol, ne peuvent prendre racine et périssent sans retour:
au contraire, celles qui sont jetées dans un terrain pro
fond y poussent des racines vivaces qui les font fructifier
pour de longues années.
L’usage est bien réellement le maître des langues pour
leur enseignement aussi bien que pour leur évolution et
leur transformation. Mais il est un usage long, pénible,
incertain; c’est celui des anciens procédés; il en est un
autre court, agréable et sûr; nous croyons que c’est ce
lui que nous venons de developper sous le nom de Mé—
thode analytico—synlhétigue {2).

(1) C'est le mot dont se servait un jeune élève pour désigner l'en
semble des exercices auxquels il se livrait sur son auteur.
(2) Avec cette méthode, un père, une mère, toute personne intel
ligente, peut parfaitement faire rendre compte à un enfant de son
travail, version, explication, analyse, étude des règles, etc. Il n'est
pas nécessairépour cela de savoir le latin; il sufllt de savoir lire.
Parmi les personnes éminentes qui ont applaudi à notre méthode
et dont nous pourrions citer ici le nom, il en est plusieurs qui sont
les plus compétentes de notre époque en matière d'éducation. Toutes
ont bien compris que notre mode d'enseignement n'était qu’une res
28 INTRODUCTION.

A une méthode qui jette tant de jeunes gens dans le


découragement et le dégoût pour tout travail, ne se
t'ait—il pas temps enfin de substituer des procédés plus
rationnels qui feraient aimer la science et répandraient
sur les études cet attrait qui abrège les heures et verse

tauration de la méthode de l’illustre école de Port—Royal , rendue plus


facile, plus agréable et plus sûre dans la pratique, par le procédé
d'interprétation des classiques que nous y joignons.
Un ecclésiastique distingué, qui se consaere depuis longtemps à
l'éducation de la jeunesse, après avoir lu nos articles sur les méthodes
d'enseignement dans la Voix de la Vérité, nous adressait par le bu
reau de ce journal la lettre suivante :

( Monsieur,
. J'ai lu avec le plus vif‘ intérêt vos articles sur les méthodes d'en
seignement. L'un des motifs qui leur ont concilié sur—le—champ mes
plus vives sympathies, c’est que j'ai moi—même acquis le peu que je
sais de la manière que vous indiquez, ce qui m'a permis , alors, après
dix—huit mois de latin et de grec, de lutter avec assez d'avantages
contre des rhétoriciens qui avaient étudié pendant sept, huit et dix
ans. — Un autre motif, c’est que j'ai aussi employé cette méthode
pour mes élèves, concurremment avec les autres. Il est inutile de
vous dire ma préférence, mais les parents ont certaines exigences
auxquelles on doit des ménagements.
.. Je n'ai pu éerire beaucoup pour les élèves de latin. Je me suis
attaché surtout à tarir la source des premières larmes; peut—être ai—je
réussi, puisque aujourd'hui encore j'ai des élèves de trois ans qui
étudient MÊME SEULS et chaque matin pressent les parents de les en—
voyer 0. leur pension.... Mais j'aurais besoin d'un travail comme le
vùtre, monsieur, et s'il est imprimé (ce que je n'ai point vu indiqué)
je vous prierais de m'adresser par la poste deux exemplaires de votre
Epitome de Lhomond. S'il répond à l'idée que je m'en forme, j'aurai
l'honneur, plus tard, de vous adresser de nouvelles demandes.
- Agréez, monsieur, etc.
» BENOIT,
Prêtre, auteur du Premier Manuel de l'enfant, du Manuel
de chant sacré, du Globe ethnographique de la ville de
Beaunc, etc., etc.
Rue du Jardin—Royal, à Montpellier (Hc‘raull).
., 25 avril 1853. n
INTRODUCTION. 29

au cœur du jeune étudiant ce contentement, cette inno


cente joie que l'on voit rayonner dans ses traits quand il
sent les diflicultés s'aplanir devant lui, sa marche s’éclai
rer, son âme s'élever, se fortifier, son intelligence se dé
velopper, son esprit s'orner de connaissances variées dont
l'acquisition ne lui coûte aucune larme , et qu'il peut se
dire à chaque instant, en présence de sa tâche: a Pour
» réussir , je n'ai qu'à le vouloir; chacun de mes pas est
» assuré dans la route facile qui m’est tracée; que j'es
» saye seulement et j'arriverai; le succès ne peut être
» douteux.» ‘
Dans ces conditions heureuses , la curiosité de l'enfant
se trouve excitée; il étudie sans chagrin, sans contrainte,
sans que sa mémoire soit fatiguée par des exercices pé
nibles et stériles, sans que son esprit soit accablé par
l'ennui d'une obéissance aveugle et passive. Il marche
droit au but, et met, dans son travail, cette ardeur que
donne seul l'espoir du succès.
(Voir I’APPENDICE à la fin du volume.)

AVANTAGES DE LA RÉPÉTITION.

( Que ce qu'il (l'élève) viendra d'apprendre, il (le


maître) le lui fasse mettre en cent visages, et accommo
der à autant de divers subjects, pour voir s'il l'a bien
pris et bien fait sien »
MONTAIGNE, Essais.
« Repetitio incredibilis est ad proficieudum efficaciæ ,
modo sit vera repetitio , id est, sæpius repetita et iterum
iterumque instaurata. »
D. WYTTENBACH, Selecta princ. hist., p. XXXIV.
« La répétition est la première figure de rhétorique.»
NAPOLÉON.
30 INTRODUCTION.

OBSERVATION IMPORTANTE.
Pour éviter des répétitions continuelles nous n'avons
point indiqué le genre des substantifs qui se déclinent sur
rosa, Dominus et templum. Les premiers sont du fémi
m‘n, les seconds du masculin et les troisièmes du neutre.
Les exceptions sont indiquées à mesure qu'elles se pré
sentent.
Tout verbe dont nous n'indiquons pas l'espèce est
actif.
Principaux signes abrévt‘ufifs.

Abl. ablatif.
Acc. accusailf.
Adv. adverbe.
Conj. conjonction.
Dat. datif.
Dép. déponent.
F. féminin.
Gén. génitif.
M. masculin.
N. neutre.
Nom. nominatif.
Parf. parfait.
Partic. p. participe passé.
Partie. pr. participe présent‘.
Plur. pluriel.
Plus—q.—p. plus—que—parl‘ait.
Prép. préposition.
Sing. singulier.
Subj. subjonctif.
Vos. vecatif.

Il est encore plusieurs autres abbréviations que nous


avons employées et qui seront facilement comprises.
EPITOME

ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE.

CHAPITRE PREMIER.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE (t).

Deus, Dieu; Deus, i, au pluriel Firmamentum, le firmament; fir


dii, deorum, diis, etc. mamentum, i.
Greavit, créa; ereo, as, avi,atum. Quod, que; qui, quæ, quod, qui,
are, créer. lequel, laquelle, que...
Cœlum, le ciel; cœlum,i, au plur. Vocavit, il appela; voco, as, avi,
cœli, lorum, musc. atum, are, appeler.
Et, et, conj. Cœlum, le ciel. (Voyez plus haut.)
Terram, la terre; terra, æ. Tertio, le troisième; tertlus, a,
Intrà, dans l'espace de ou en, prép. um.
qui régit l'arc. Die, jour, etc.
Sex, six; nom de nombre cardinal. Coegit, il rassembla; cogo, is,
Dies, jours, ace. plur. de Dies, ei, (Êo€gi, coactum, cogere, rassem
substantif musc. et film. ter.
Primo, le premier; primus, ma, Aquas, les eaux; aqna, æ, eau.
mum. ln, dans ; prép.
Die, jour; dies, ci. (Voyez plus Unum. un, un seul; unus, a, um.
haut.) Locum, lieu; locus, ci, au plut‘.
Fecit, il fit ;facio, is, feci, factum, loca, corum, neut.
cere, faire. Et. et, conj.
Luœm, la lumière; lux, lucîs, Eduxit, il fit sortir; educo, is, xi,
subst. fém. ctum, ocre, tirer, faire sortir.
Secundo, le second; secundus, da, (Ducere, mener, è, dehors.)
dum. E, de ; prép. qui régit l’ablatif.
Die, jour; etc. Terrâ, la terre; terra, a:
Fectt, il fit,‘ facio, etc. (Voyez plus Plantas, les plantes; planta, :13.
haut.) Et, et.

(I) Nous ne reprcduirons les mots dans la forme du texte que pour les cinq
premiers chapitres.
32 EPITOME

Arbores, les arbres; arbor, ris, Pisces, les poissons; piscis, ois,
fe'm. arbre. ü masc. poisson.
Quarto, le quatneme; quartus, a, Qui. qui; de qui, quæ, quod.
um (Voyez plus haut.)
Die, jour, etc. Natant, nagent; nato, as, avi,
Fecit, il fit. (Voyez plus haut.) atum, neut. nager.
Soäem, le soleil; sol, is, musc. so ln, dans, prép.
eil Aquis, les eaux; aqua, æ, eau.
Et, et: Sexto, le sixième; sextus, la, mm.
Lunam, la lune ; luna, æ. Dle. jour, etc.
Et, et. Fecit, il fit. (Voyez plus haut.)
Stellas. les étoiles ; stella, æ, étoile. Omnia. tous; omnis,is, e, tout.
Quinto, le cinquième; quintus, a, Animantia, les animaux ; animans,
um. antis, m. f. n. tout ce qui vit,
Die, jour, etc. animal.
(Fecit, il fit, sous—entendu.) Postremù, enfin, adv.
Aves, les oiseaux; avis, is, fém. (Fecit, il fit, sous—entendu.)
oiseau. Hominem,l’homme; homo, minis.
Quæ, qui: nomin. plur. fém. de m. homme.
qui, quæ, quod, qui, lequel, la— Et, et.
uelle, que... Quievit, se reposa; quiesco, evi,
Vo itant, rolent; volito, as, avi, etum, escere, n. se reposer.
atum, are, neut. voltiger,roler. Die, le jour, etc.
In, dans, prt’p. Septimo, septième; septimus, a,
Aere, l'air; aer, is, m. air, ace. um; die septimo, le septième
aerem ou aera, etc. jour.
t, et.
Étude des règles.

RÈGLE M. — Tout verbe qui n'est pas à l'infinitif s'accorde


avec son sujet en nombre et en personne.
EXEMPLES :
Deus creavit, Dieu créa... fecit, il fit... coegit, il rassem
bla... eduxit, il fit sortir... quievit, il se reposa. Tous ces
verbes sont à la troisième personne du singulier, parce -que
le sujet Deus est de la troisième personne et du singulier.
Aves quæ volhant : les oiseaux qui volent... pisces qui na
tant : les poisssons qui nagent... volitant et notant sont à la
troisième personne et au pluriel, parce que leurs sujets quæ
et qui indiquent une troisième personne et sont au pluriel.
RÈGLE 25. —Le nom de temps qui répond à la question
quand ‘f se met à l'ablatif en sous—entendant in.
EXEMPLES :
Dieu fit la lumière, quand? le premier jour : (in) primo
die. Il rassembla les eaux, quand? le troisième jour, (in)
tertio die. Il se reposa, quand? le septième jour : (in) die
septimo.
Même remarque pour seeundo die... quarte die... quinte
die... seælo die.
ANALYTICO—SYNTRÉTIQUE . 33

RÈGLE 12. — Tout verbe actif veut son complément direct


à. l’accusatif. ce complément direct se connaît en plaçant
après le verbe l'interrogation qui? ou quoi?
EXEMPLES :
Deus creavit : Dieu créa, quoi? cœlum et terram: le ciel et
la terre. Fecit, il fit‘, quoi? lucem, la lumière. Coegit, il
rassembla, quoi? aquas, les eaux. Eduxit è terrà. il fit sortir
de terre , quoi? plantas et arbores , les plantes et les arbres.
Cælum et terram sont compléments directs du verbe actif
creavit; lucem est complément direct du verbe actif fecit;
ainsi des autres.
RÈGLE 32. — si la. préposition in est jointe à un verbe qui
marque mouvement pour passer d'un lieu dans un autre, elle
veut son complément à l'accusatif.
EXEMPLE :
Deus coegit aquas in unum locum : Dieu rassembla les
eauæ dans un seul lieu. Pour rassembler les eaux dans un
seul lieu , il fallait les faire venir de divers autres lieux.
Si le verbe auquel la préposition in est jointe marque
mouvement, mais que ce mouvement s'accomplisse dans un
lieu dont on ne sort pas, in veut son complément à l'ablatif.
EXEMPLES :
Deus fecit aves quæ volitant in acre: Dieu fit les oiseaux
qui volent dans l'air , et pisces qui natant in aquis: et les
poissons qui nagent dans les eaux‘. Les oiseaux ne sortent pas
de l'air pour voler , ni les poissons de l'eau pour nager.

CHAPITRE II .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Deus, Dieu; Deus, i, au pluriel Dedit, il donna ; do, das,dedi,da


dii, deorum, diis, etc. tum, dare, donner.
Finxit, forma; fingo, is, inxi, fic— llli, d lui; ille, a, ud, il, elle, lui,
tum, fingere, former, façonner. le, .
Corpus, le cor s; corpus, poris, n. Animam, une dme; anima, mæ,
Hominis, de lhomme; homo, mi— dme.
nis, m. homme. Viventem, vivante; vivens,ventis,
E, du, prép. de, du, des, veutl’abl. vivant, partie. présent. de vivo,
Limo, limon; limus, mi, boue, is, vixi, victum, vivere,n. vivre,
limon. être vivant.
Terræ, de la terre ; terra,ræ, terre.
54 BPI‘I‘OIIB

Fecit, il fit; facio, cis, feci, fac Dormientis, dormant ou qui dor—
tum, cere, faire. mait ;parlic.présent de dormio,
Illum, lui; ille. 8, ml, il, elle, lui, is, ivi, itum,ire, n. dormir, être
le, la. (Il le fit.) endormi. (Traduisez :pendant
Ad, à, prép. qui veut l’accusatil‘. qu'il dormait.)
Simililudinem, la ressemblance; Ex, de, prép. qui veut 1’abiatif.
similitudo, dinis, f. ressem En, elle, ex eà, d'elle, de cette
blance. côte; is, ea, id, etc.
Snam, sienne; suas, a, um, sien, Formavit, il forma; formo, as,
sienne, son, sa, ses (ad similitu— avi, atum. are, former.
dinem suam, traduisez : à sa Mulierem, la femme; mulier,eris,
ressemblance). film. femme.
Et, et. Quam, que; qui, quæ, quod, qui,
Nominuvit, il nomma; nomino, lequel, laquelle, que...
as, avi, atum, are, nommer. Dedit, il donna; do, as, dedi, da
lllum, lui ; ille, etc. (Voyez plus tum. dare, donner.
haut.) (Il le nomma.) Sociam, (pour) compagne; socia,
Adamum, Adam; Adamus, i. æ, compagne.
Deinde, ensuite, adv. Adamo, â Adam.
Immisit, il envoya; immitto, is, Que, et ; la conjonction latine que
misi, missum, mittere, envoyer. se place toujours après un mot.
(1m pour in, dans, et mittere, Sic, ainsi, adv.
envoyer.) lnstituit, il institua; instituo, is,
Soporem, un sommeil; sopor, ris, tui, tutum, men, instituer,
m. sommeil. établir.
ln, dans, â,prép. (Voyez règle 32.) Malrimonium, le mariage; matri—
Adamum, Adam. monium, mi, mariage.
Et, et. Nomen. le nom; nomen, minis,
Detraxit, lira; detraho, is, traxi, n. nom.
tractum, trahere, tirer de, ôter. Primæ, de la première; primns,
(Trahere, tirer, et de, de...) a, um, premier, première.
Unam, une ; unus, a, um, un,une. Mulieris, femme ,— mulier, cris, f.
E, des; prép. de, du, des, veut emme.
l’abiati . Fuit, ut, verbe auxiliaire; sum,
Costis, côtes; costa, :13, côte. es, ui, esse, être.
Ejus, de lui;is, ea, id, il, elle, Eva, Ère; Eva, 12.
lui, le, la, etc. (E costis ejus,
traduisez : de ses cùtes.)
Étude de. règles.
Pourquoi les verbes finxil... dedit... nominavit.. . immisit...
detrawit... instituit... etc.. sont—ilsà la troisième personne
du singulier? (Voyez la règle 11.)
Corpus est complément direct de finæit... animam de
«ledit... sopoœm de immisit... unum de detrazit.., mulierem
de formavit... quam de dedit, etc., etc ; pourquoi ces com
pléments sont—ils à l’accusatif? (Voyez la règle 12.)
Dans cette phrase : (Deus) immisz’t sop0rcm in Adamum,
pourquoi Adamum est—ilàl’accusatil‘? (Voyez la. règle 32.)
Règle nouveîle.
RÈGLE 1. — Lorsque de , du, de l‘, de la, des , sont placés
entre deux noms , on met ordinairement le second au génitif.
ANALYTICO—SÎN’I’HÉTIQUB 35

Exzmrm:s : '
Deus finxit corpus hominis è lima terræ: Dieu forma le
corps de l’homme du limon de la terre.
Le nom de la première femme : nomen primæ mult‘eris...
RÈGLE l3. — Outre un complément direct, un grand nom
bre de verbes ont encore un complément indirect qui se met
à. différents cas avec ou sans préposition. On le connaît en
plaçant après le verbe les interrogations et qui? à quoi? de
qui? de quoi? etc.
EXEMPLES :
Deus finxit corpus hominis è limo terras, Dieu forma le
corps de l'homme, de quoi? e lima, de limon. Dedit illi, il
donna à qui? illi, à. lui (il lui donna). Immisit soporem in
Adamum , il envoya un sommeil à. qui? in Adamum, et Adam,
(mot à mot) dans Adam).
Dans le troisième alinéa, pourquoi Adamo est—il au datif?
RÈGLE 5.-Tout adjectif on participe s'accorde en genre, en
nombre eten cas, avec le nom ou prénom auquel il se rapporte.
EXBIPLES :
(Deus) dedit illi animam viventem; (Dieu) lui donna une
âme vivante. Fecit illum ad similitudinem suam; il le fit à.
sa ressemblance. Detraxit unam è costis ejus dormientt‘s; il
tira une des côtes de lui dormant. Nomen prima? mulieris; le
nom de la première femme.
Le participe présent viventem est à. l’accusatif féminin sin—
gulier, parce que animam est à l’accusatif féminin singulier.
L'adjectif possessif suam est à l’accusatif féminin singulier,
parce que simililudinem est à l’accusatif féminin singulier.
Le participe présent darmientis est au génitif masculin sin
gulier, parce que le prénom ejus est au génitif masculin
singulier. L'adjectif primæ est au génitif féminin singulier,
parce que mulieri‘s est au génitif féminin singulier.

CHAPITRE III .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE .

Deus, Dieu; Deus, i. — Comment Horto,un.jardin ;hort‘us, i. jardin.


se décline—H1 au pluriel? Amœnisstmo , très—agréable ; sw—
Posuit, plaça, pono, nis, sui, si— perlatif d'amœuns , a, um ,
tum, nere, placer, poser. , agréable
Adamnm, Adam. Qui, qui; qui, quæ, quod, qui,
Et Evam, et Eve. que, etc.
In , dans, prépos. Solet, a coutume; soleo, es, litns
36 EPI’I‘OME

eum. 1ere, n. pass., avoir cou (Erat , était, sous—eut.)


tume. Arbor, l'arbre; arhor, ris, f.
Appellari, d'être appela’, infinitif Scientiæ, de la science; scientia,
présent passif du verbe appello, æ, science.
as, avi, atum, are, appeler. Boni, du bien; bonum, ni, bien.
(Qui solet appellari, traduisez: Et mali, et du mal; malum, li,
qu'on a coutume d'appeler). mal.
Paradisus, paradis; paradisus, si. Deus, Dieu, etc.
Terrestris, terrestre; terrestris, Dixit, dit; dico, is, ixi, ictum,
13, e. icere, dire.
Ingens, un grand; ingens, tis, Homini , d l'homme; homo, minis,
grand. . m. homme.
Fluvius, fleuve; flnvius, ii. Utere, use (usez); ntor, eris, usus
Irrigabat , arrosait ; irrigo, as, avi, sum , uti , verbe déponent, user,
atum, are, arroser. se sertir.
Hortum , ce jardin; hortus, i. Fructibus, des fruits; fructus, ils,
Erant, étaient; sum, es, fui, esse, m. fruit.
être. Omnium, de tous; omnis; is, e,
Ibi, ld, adv. de lieu. (Ld étaient). tout.
Omnes, tous; omnis, is, e, tout. Arborum , les arbres; arhor, is, f.
Arbores, les arbres; nrbor, is. f. Paradisi, du paradis.
arbre. Præter, excepté; prép. qui veut
Jucundæ, agréables; jucundus, a, l’acc.
um, agréable. Fructum, le fruit. etc.
(à) Aspectu, (par) la vue; aspectus, Arboris, de l'arbre, etc.
ûs, m. aspect, vue. (aspectu est Scientiæ, de la science. (Voy. plus
à l'ablatif à cause de la préposi— haut.)
tion d sous—entendue, qui veut Boni, du bien; bonum, ni.
l’ablatil‘.) — Omnes arbores ju— Et mali, et du mal, malum, i.
cundæ aspectn, traduisez: toutes Nem , car; conj.
sortes d'arbres agréables à la vue. Si, si, conj. qui régit souvent le
Et fructus, et les fruits; fructus, subjonctif.
12s, m. fruit. Comedas, tu manges (vous mark
Suaves, doux ; suavis, is, e, doux. gaz); comedo, is, medi, estum
(à) Gustu (par) le goût; gustus, ou esum , dere, manger.
ûs , m. — Et l‘ructus suaves Illum. ce (de ce); ille, a, mi, il,
gustu , traduisez: et de fruits elle, lui, ce, cette, etc.
doux au goût. Fructum , fruit, etc.
Inter, entre, parmi; prép. qui Morieris, tu mourras (vous mour—
veut l’ucc. rez); morior , reris , mortuus
Eus, eus: (ces arbres); is, ea, id, sum, mari, dép. mourir.
il, elle, le, la, les, etc.

Étude des règles.


Pourquoi posait... solel... irrigabat. . diæit... sont—ils à la
troisième personne du singulier? (Voyez la. règle 11.)
Si c0medas... si tu manges... morieris, tu mourras; corne
das et morieris sont à la seconde personne du singulier,
parce que le pronom sujet tu, qui est sous—entendu, est de
la seconde personne et du singulier. (Voyez la règle 11.)
Pourquoi, dans le premier alinéa, Adamum et Evam; dans
le second, Iwrtum; dans le troisième, illum fructum, sont.
ils à l’accusaüf? (Voyez règle 12.)
ANALYTlCO—SYNTHÈTIQUE. 57
Démontrez l’accord des adjectifs amœnîssimo... terres—
tris... ingens... jucundæ... suaves... omnium... avec les noms
auxquels ils se rapportent. (Voyez la règle 5.)
Donnez des exemples de la règle 1.
Pourquoi homim‘ est—il au datif dans cette proposition:
Deus di:cit homini? (Voyez la règle 13.)
Règles nouvelles.

RÈGLE 33. — Remarquez que lorsque in est jointe à un


Verbe qui ne marque pas mouvement, cette préposition veut
l’ablatlf.
EXEMPLE :
Posuit Adamum in horto amœnissi‘mo.
RÈGLE 15. — Il y a des verbes déponents comme utor,
j'use ou je me sers, qui régissent l’ablatif : utere fructibus,
user des fruits. D’autres verbes déponents régissent d'autres
cas. L’usage les fera connaître.

CHAPITRE IV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Serpens, le serpent; serpens, tis, Istius, de cet; iste, ta, tud, ce,
m. serpent. cet, cette, etc.
Qui, qui; qui, quæ, quod, qui, Arboris, arbre; arbor, ris, f.
lequel, etc. Mulier, la femme, etc.
Erat, était; sum, es, fui, esse, Respondit , répondit ; respondeo ,
être. es, di, sum, dere, répondre.
Callidissimum, le plus rusé ; su— Deus, Dieu.
perlatifde callidus, a, um, rusé. Id, l’ (le, cela), is, ea, id, etc. Id
Omnium, de tous; omnis, is, c, est complément de
tout. Probibuit, a défendu; probibeo,
Animantium, les animaux; ani— es, hui, hitum, bere, défendre.
mans, tis, m. f. n. animal, tout Si, si , conj.
ce qui vit. Tetigerimus, nous aurons touché
Dixit, dit; dico, is, ixi, ictum, (si nous touchons); tango, is,
icere, dire. tetigi, tactum, tangere, toucher.
Mulieri , d la femme ; mulier, ris, f. Illum, lui (y), ille, la, lui, etc. (si
Cur, pourquoi, conj. nous y touchons).
Non, ne... pas. Moriemur, nous mourrons; morior,
Comedis, tu manges ; comedo , is, reris, mortuus sum , mori , dép.
di , estum ou esum, edere, mare mourir.
ger (cur non comedis: pourquoi Minimè, point du tout, adv.
ne mangez—vous point?) Inquit, dit; inquam, etc., verbe
Fructum , le fruit (du fruit); fruc— irrégulier. (Voy. la Gramm.)
tus, ûs , m.
38 EPI’l‘OME

Serpens, le serpent; serpens, tis, Bis, (par) ces; hic, hæe, hue, ce,
m. serpent. cette, ces, etc.
Non moriemini , vous ne mourra Verbis, paroles; verbum, i.
point; morior. etc. Decerpsit, cueillit; decerpo, is,
Sed , mais, conj. psi, ptum, pere, cueillir.
Eritis, vous serez; sum, es, fui, Fructum, de (ce) fruit; fructus,
esse, être. us, m.
Similes, semblables; similis, is, e, Et comedit, et (en) mangea. (Voy.
semblable. plus haut.)
Deo, d Dieu. Deindè, ensuite; adv.
Scientes, sachant; selcns, entis, Obtulit, elle (en) offrit ; ofl'ero, ers,
partie. présent du verbe sclo, obtuli , oblatum, ofl‘erre, offrir.
scis , scivi, scitum, scire, savoir. Viro, d(son) mari; vir, i, ‘un. mari,
Bonum, le bien; bonum, i, bien. homme.
Et malum, et le mal; mnlum, i, Qui, qui; qui. quæ, quod, qui, le
mal. i quel, laquellc, que, etc.
llulier, la femme; mulier, ris, f. Pariter, pareillement; adv.
Decepta, trompée; partie. passé de Comedit, (en) mangea. (Voy. plus
decipio, decipis, decepi, decep haut.)
tum, decipere, tromper.

Étude des règles.

Montrez des compléments directs de verbes actifs. (Voyez


la règle 12.)
Citez des compléments indirects. (Voyez règle 13.)
Citez des exemples de l'accord du verbe avec son sujet.
(Voyez la règle 11.)
Règle nouvelle.

RÈGLE 21|. — Le pronom relatif qui, quæ, quod, s‘accorde


en genre , en nombre, et quelquefois en cas , avec le nom ou
pronom auquel il se rapporte.
EXEMPLES :
Secundo die (Deus) fecit /îrmamentum, quod v0cavit cœlum.
Chap. 1.
Dans cette phrase quod est à l’accusatil‘ neutre et au sin—
gulier, parce que /irmamcntum auquel il se rapporte est du
neutre et du singulier.
(Deus) formavit mulierem quam dedit s0ciam Adamv.
Chap. l[.
Quam est au féminin singulier, parce que mulier‘em au
quel il se rapporte, est du féminin et du singulier.
Serpens qui oral... qui est du masculin et du singulier,
parce que serpens est du masculin et du singulier. Chap. lV.
ANALY TICO—SYN‘I‘HË’I‘IQUB. 39

CHAPITRE V.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Adamus, Adam. Vetitum, défendu; veto, as, ni,


Fugiens, fuyant; fugio, is, gi, gi Hum, are, défendre.
tum, gere, uir. Adamus. Adam.
Conspectum, a présence; conspec Respondit, répondit; respondeo,
tus, ûs, m. présence. es, di, sum, der0. n. et act.
Dei , de Dieu. Mulier, la femme; muher, ris, f.
Se, se, soi; pron. pers. réfléchi, Quam. que; qui, quæ, quod, etc.
se, sui, sibi, se, etc. Dedisti, tu as donnée (vous avez
Abscondit, cacha; abscondo, is, donnée); do, as, dedi, datum,
(11, ditum, dere, cacher. dare, donner
Deus, Dieu. Mihi, d moi; ego, mci, etc. (quam
Vocavit, appela; voco, as, avi, dedisti mihi, que vous m'avez
atum, are, appeler. donnée.)
Illum, lui. (Vocuvit illum, l'ap Sociam, (pour) compagne; socia,
ea . æ, compagne.
Ad€1me, Adam, Adame, Adam. Porrexit , a présenté; porrigo, is,
Qui,lequet,il;qui,quæ,quod,etc. rexi , rectum , rigere, présenter.
Respondit, répondit; respondeo, Mihi. d moi; ego, meî , etc., (m’a
es, di, sum, dere, répondre. n. présenté).
Timui, j'ai craint; îimeo, es, ui, Istum, ce; isie, ta, tud, ce, cet,
ere, craindre. cette, ces, etc.
Conspectum, la présence; conspec Frucium, fruit, etc.
tus, ûs, m. Ut, afin que; conj. qui veut le
Tuum, tienne; tuus, a, um, ton, subjonctif.
ta, (votre, par politesse), con—— Ederem, je (en) mangeasse. Edo,
spectum tuum , ‘lolTe pro’ cdis ou es, edit ou est. esum ou
sence. eslum, edere ou esse, manger.
Abscondi, j'ai caché. , (Voy. plus Dominus, le Seigneur: Dominus,
haut. ni, Seigneur, maître.
lie, moi; ego, mci, mihi, me, etc., Dixit, dit; dico, cis, xi, ictum,
moi (abscondi me; je me suis cere, dire.
caché.) Mulieri, d la femme.
Cur, pourquoi, conj. . Cur, pourquoi.
Times, crains—tu (craignez—vous}; Fecrsti, as—lu fait (arez—rous fait).
timeo, es, ui, mere, craindre. Hoc, cela; hic, hæc, 11oc, ce, cet,
Inquit, dit; inquam, etc., verbe cette, cela. etc.
irr. (Voy. Gramm.) Quæ, qui, laquelle (elle); qui,
Deus, Dieu. quæ, quod , etc.
Nisi, sinon, si ce n’est , conj. Respondit, répondit. (Voy. plus
Quia, arce que, conj. haut.) .
Cometflsti , tu as mangé (roux avez Serpens, le serpent; serpens, tis, m.
mangé); comedo, is, di , estum Decepit, a trompé;decipio, is,cepi,
ou esum‘, dere, manger. cepium, cipere, tromper.
Fructum, le fruit; fructus, ûs, Me, moi; ego, meî , etc. (me «lace—
m. pit, m’a trompée).
40 BPITOME

Étude des règles.

Gombien y a—t—il de règles dans la première phrase du


chap. V? (Voyez les règles 5, 12, 1, 11).
Citez dans le même chap. plusieurs autres exemples de la
règle 5 et de la règle 12.
Montrez dans les deux derniers alinéa plusieurs exemples
de la règle 13.

CHAPITRE VI .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Dominus, i, le Seigneur. lpse, a, um,moi—même, toi—même,


Dico, cis, xi, ctum, cere, dire. lui—même, elle—même.
Serpens. tis, m. serpent. Olim, unjour, adv. ‘
Quia. parce que, conj. . Contero, is, trivi, tritum, terere,
Decipio, is, cepi, ceptum, mpere, briser.
tromper. Tous, a, um, ton, ta, tes, tien, etc.
Sum, es, fui, esse, être(eris, fut.). Caput. pitis, n. tête.
Odiosus, a, um, odieux, détesté. Dico. cis. (Voyez plus haut.)
Exseeratu s, ezdcré, maudit, partie. Etiam. aussi, adv.
passé du verbe dépon. exsc.eror, Mulier, ris, etc.
eris, atus sum, ari, maudire. Afllcio, is, feci. fectum, ficerc,
Inter, parmi, prep. ace. affliger, accabler.
Omnis, is, e, tout. Tu. tui, tibi, etc., tu, toi, te.
Animans, tis, m.f et n. animal, Multus, a. um. plusieurs, nom—
plur. animaux. breurc, beaucoup.
Repto, as, avi, atum, are, n. ram— Malum, i. n. mal, plur. maux.
pe‘r. Pario, is, peperi, partum et pari
Super, sur, prc'p. acc.. tum, parere, enfanter, mettre
Pactus, oris, n. poimne. au monde.
Comedo, is, di, estum ou esum, Liberi, orum, m. plur. enfants.
dere, manger. In, dans, prép.
Terra, æ, terre. . Dolor, is, f. douleur. (In dolore,
Inimicitia, æ, inimitié’. avec douleur.)
Erunt. (Voyez sum, etc.) Eris. (Voyez plus haut sum.)
Inter, entre, prép. ace. Potesias, atis, f. puissance in po—
Tn, tui, tibi, etc., toi. tesiate, sous la puissance .
Mulier, rie, f. femme. Vir. i, m. homme, mari.

Étude des règles.

Dans le premier alinéa, pourquoi serpenti est—il au datif,


muli‘erem et terram à l’accusatif ?
Plus loin, pourquoi erunt est—il à la. troisième personne du
mnvrmo—smrnknoun. 41
pluriel et conteret à. la troisième personne du singulier?
Afl‘ic1am te multis malis, je vous accablerai de plusieurs
maux; pourquoi multis malis est—il à l’ablatif? (Voyez la. rè
gle 13.)
In dolore... In potestal‘e... Pourquoi l'ablatif? (Voyez la
règle 33.)

CHAPITRE VII.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE .

Deindè, ensuite, adv. ce que tu t'en ailles ou jusqu’d


Deus, i, Dieu. ce que tu retournes...
Dico, is, xi, ictum, cere, dire. In, dans, prép.
Adamus, i, Adam. Terra, æ. terre.
%uia, parce que, conj. E, de, prép. ab1.
ero, is, gessi, gestum, gerere, Qui, quæ, quod, qui, lequel, la—
porter, faire. quelle, etc. (e quâ, d'où).
Mos, ris, m. coutume (gerere mo Orior, iris, ortus sum, oriri, dépon.
rem, avoir de la complaisance sortir,' tirer son origine.
pour...) Tum. alors, adv.
Uxor, ris, f. épouse. Ejicio, cis, jeci, jectum, jicere,
Tuus, a, um, ton, ta, etc. (votre). chasser.
Habeo, es, hui, bitum, bere, avoir. Ex, de, du, des. etc., prép. abl.
Terra, æ, terre. Horins, i, jardin.
lnfestus, a, um, ennemi (habebis Ut, afin que, conj., veut le subj.
terram infestam, la terre te sera Iile, illa, illud, lui, il, celui—ld,
contraire). elle, etc.
Is, ea, id. il. elle, le, la. etc. (1o1o, is, lui, cultum, colere, cul—
Fundo, is, iudi, fusum, fundere, tiver.
répandre, produire. Terra, æ, terre.
Tu. tuî. tibi, tu, toi, etc. Coiioco. as, avi, atum, are, placer.
Spina, æ, épine. Angelus, i, ange.
Garduns, i, chardon. Qui, qui, etc.
Quæro, ris, sivi, quæsitum, rere, Præfero, fers, tuli. latum, ferre,
chercher, tirer. porter devant (de præ, devant,
Ex, de, prép. ablatif. et fero, je porte).
is. ea, id. il, elle, etc. Manus, ûs, f. (manu, sous—entendu
Victus, ûs, m. nourriture, sous in, dans la main‘).
entendu tuum, ta, votre, par Gladius, ii, glaive, é de (qui præ
politesse. . ferebat manu gia ium, qui te—
Cum, avec, prép. ablatif. nait d la main une épée).
Multus. a, um, beaucoup de. Igneus, a, um, de feu (étincelant).
Labor, ris, m. travail. peine. Ut, afin que, conj. subj.
Donec, jusqu’d ce que, conj. veut Custodio, is, ivi, itum, ire, garder
le subjonctif. (afin qu’il garddt, ou mieux
Abeo, is, ii ouivi,itum, ire, n. s'en (pour garder).
aller. (De ab, pré . loin de... et A itus, ûs, m. entrée.
eo,aller.)Donec eas : jusqu’d Paradisus, i, paradis.
44 EPITOHB

et pourquoi abierunt est—il à la troisième personne du même


nombre?
Pourquoi y a—t—il dans un cas in agro et dans l'autre in
Abelem?
Iè3le nouvelle.
RÈGLE 16. -— Quand deux verbes sont de suite et que le
premier marque mouvement, le second, qui est à l’infinitif
en français, se met au supin en um en latin.
EXEMPLE :
Eamus deambulatum , allons nous promener.

CHAPITRE X.
mrmzruturron ANALYTIQUE.

Deus, i‘, etc. Tn, tui, tibi, etc., toi. (Infestatibi


Dico. is, xi. ictum, cere, dire. erlt, te sera contraire.
Quid, quelle chose? que? neutre Quum, lorsque ;conj.
interrogatif de quis, quæ, quid Colo, is, lui, cultum, colere, cul—
et quod avec un nom. tiver.
Facio, is, feci, factum, facere, Is, ea, id, lui, elle, le, la, etc.
faire. Labor, is, m. travail (labore, par
Sanguis, luis, m. sang. un travail.)
Frater, is, m. frère. Longus, a, um, long.
Tuus, a, um, tien, ton, la, etc. Durus, a, um, dur, pénible.
Quem, que, qui, quæ, quod. Fero, fers, tuli, latum, ferre, por
lpse, a, um, moi—même, toi—même, ter, produire.
lui—même, elle—même, etc. Nullus, a, um, nul, aucun. (Nul
Fundo. is, fudi, fusum, fundere, lus renferme la négation.)
répandre. Fructus, ûs, m. fruit.
Manus, ûs, f. main. Sum, es, etc.
Tuus, etc. (Voyez plus haut.) Vagus, a, um, errant.
Clamo, as, avi, atum, are, crier. In, sur; prép.
Ad, vers; prép. ace. Orbis, is, m globe.
Ego, meî, mihi, etc., moi. Terra, æ, terre (in orbe terrarum,
Terra, æ, terre. dans l'univers.)
Qui, quæ, quod, qui. Desperans, tis, désespérant, n’es
Bibo, is, bibi, bitum, bere, n. pérant point; participe présent
boire. de despero, as, avi, atum, are,
Sanguis, luis, m. sang. désespérer.
Sum, es, fui, esse, être. Venia, æ, pardon.
lnfestus, a, um, ennemi, e, con Fugio, is, fugi, fugitum, fugere,
traire. fuir, s'enfuir.
Étude des règles.
Quid fecisti? qu‘as—tu fait? Sanguis fratris tui , quem ipse
fudisti : le sang de votre frère que vous avez répandu vous—
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE . 45

mème.Terra quæ bibit sanguinem Abelis, la terre qui a bu


le sang d’Abel. ..
Les prénoms relatifs quid, quem, quæ, sont des exemples de
la règle 2b. Appliquez cette règle aux trois cas ci—dessus.
Pourquoi in veut—elle l’ablatif dans cette phrase : cris va—
gus in Orbe terrarum ?
Donnez des exemples de la règle il.
Pourquoi fecisti... fudisti... colueris... sont—ils à la seconde
personne du singulier? Quel est leur sujet sous—entendu ?

Règle nouvelle.

RÈGLE 27. — Le nom de l'instrument ou de la partie du


corps dont on se sert pour faire quelque chose , le nom de la
matière dont elle est faite et celui qui exprime la manière
dont on la fait, se mettent à. l’ablatif sans préposition.
EXEMPLES :
Sanguis fratris tui quem ipse fudisti manu tu
Quum colueris eam (terram) longe et dure labore...’

CHAPITRE XI.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Postquam, après que, conj. Attamen, cependant, conj.


Numerus, i, nombre. Parco, is, peperci, parcitum, core,
Homo, inis, m. homme. n. épargner.
Cresco, cis, erevi, eretum, escere, n. Noemus, i, Noe’.
croître, s'accroître, s'augmenter. Liberi, omm, sanssing., enfants.
0mnis, is, c, tout. 1s, ea, id, lui, elle,etc. (...Liheris
Vitium, ii, vice. ejus, les en ants de lui, c’est—à
Invalesno, cis, valui, lescere. n. dire ses en ants.)
se fortifier, prendre de la force. Quia, parce que, conj.
Quarè, c'est pourquoi, conj. Colo, is, lui, cultum, colere, prati—
Oi’l‘endo, is, di, sum,dere, offenser.quer.
(Deus ofl”ensns, Dieu offensé.) Virtus, tutis, f. vertu.
Statuo, is, ni, tutum, tuere, ré— Noemus, i, Noé.
soudre. Statuit, résolut.) Admoneo, es, nui, nitum, nere,
Perdo, is, idi, dltum, dere, per avertir. (Admonitus, participe
dre. passé passif.)
Homo, inis, m. homme. A, par, prép., veut l’ablatil‘.
Genus, neris, n. genre, race. (Ho— Extruo, is, xi, nctum, nere, con—
minum genns. le genre des struire.
hommes, c’est—à—dire le genre Ingens, tis, grand.
humain.) îtrca, æ, agche.
Diluvium, ii, déluge; (d) diluvio, n, en, pr p.
par un déluge. Modus, 1, forme.
46 IPH‘OÆII

Navis,is, f. vaisseau. Is, ea, id. ce, cet, cette, lui, elle,
Linio, is, ivi, itum, ire, enduire. etc. (In eam induit, y intro—
Is. ea, id, lui, elle, etc. duisit.)
Bitumen, inis, n. bitume. Unus, a, um, un, une.
lnduco, cis, xi, ctum, cere, intro— Par, is, n. paire.
duire, faire entrer (ducere, Omnis, is, e, tout.
conduire, in, dedans.) Avis. is, f. oiseau.
In, dans, prép. Animans, tis, m. I‘. n. animal.
Étude des règles.

Dans le premier alinéa, vérifiez les règles 11, 5 et 27.


Dans le second alinéa, vérifiez la règle 13, et dans le troi—
sième, les règles 32 et 27.
Règle nouvelle.

RÈGLE 21. — Quand son, sa, ses , leur, leurs, placés après
un seul verbe, ne se rapportent pas au sujet du verbe, ce
qu'on connaît en faisant l‘interrogation de qui? ils s’expri
ment par ejus, iltius, ou eorum. earum (de lui, d'elle, d'eux.
d'elles).
EXEMPLE :
(Deus) pepercit Noemo et liberis ejus : (Dieu) épargna N06’
et ses enfants; les enfants de qui? Réponse : de NOÉ. Ce n’est
pas Noemus, mais Deus qui est le sujet du verbe peperci’t;
on a mis ejus.
RÈGLE M. — Le complément du verbe passif‘ marqué par
de‘, du, des, par, se met à l’ablatii‘ avec a ou ah si c’est un
nom de personne ou d’être animé, et sans préposition, si
c'est un nom de chose.
EXEMPLE :
Noemus admonitus à 1760 : Noü averti par Dieu. (NOË, par
l'ordre de Dieu.) .

CHAPITRE XII.

mrnmtunon ANALYTIQUE.

Posiqnàm, après que, conj. Conjux, gis, m. et f. époux,


Ipse, a. um, luiméme, etc. épouse.
lngredior, deris, gressus sum, Tres, tres,tria, trois, nomdemm—
gredi, dép. entrer. (De gradior, bre cardinal.
je marche, etin, dans...) Filius, ii. fils, fait au vos. fili.
Arca, æ, arche. (In) arcam, la Totidem, autant de.
rép.in estdans le verbe même. Nurus, ûs, f. bru, belle—fille.
FVoyez la règle 32.) Aqua, æ, eau.
Cum, arec, prép. abi. Mare, is, n. mer.
ANALYTICO—SYN’I‘EÊTIQUE. 47
Omnis, is, c, tout. Quindecim, quinze, nom de nom—
Fous, lis, f. source, fontaine. bre cardinal.
Erumpo, is, rupi, ruptum, rum— Cubitus, i, coudée.
pere, n. se déborder, sortir avec Altissimus, de altissimus, a, um,
impétuosilé. superlatif d'altus, a, um. haut.
Simnl, en même temps, adv. (Altissimos, les plus hautes...)
Ingens, tis, grand. Mous, tis, m. montagne.
Pluvia, æ, pluie. Omnis, is, e, tout. (Omnia, n.
Cado, is, cecidi, casum, cadere, n. plur. tout, toutes choses, sous
tomber. entendn, negotia, choses.)
Per, pendant, prép. ace. Absumo, is, sumpsi, sumptum,
Quadraginta. quarante, nom de sumere, engloutir, détruire.
nombre cardinal. (Omnia nbsumpta sunt : tout
Dies, ei, m. etf. jour. fut détruit...)
Totidem, autant de. Diluvium, il, déluge.
Nox, ctis, f. nuit. Autem, mais; conj.
Aqua, 33, eau. Arca, æ, arche.
Operio, is, perui, pertum, perire, Sublevo, as, avi, atum, are, sou
couvrir. lever (au partie. pass. passif.)
Universm., a, um, entier, e, tout. Aqua, æ, eau.
Ita, tellement; de sorte, adv. Fluito, as,avi, atum, are, n. flotter.
Ut, que, conj. veut le subjonctif. In. sur.
Supero, as, avi, atnm, are, sur— Altum, i, haut (in alto, sur la sur—
passer. face, ajoutez de l’eau).)

Étude des règles.


Trouver des exemplæ de la règle 1.
Pourquoi quindeci‘m cubitis est—il à l'ablatit‘? (Voyez la rè—
gle 27.)
Omnia absumpta sunt diluvio : tout fut englouti par le dé—
luge.
Arca sublevata aqui’s : l'arche soulevée par les eaux.
Drluvio et aquis, noms de choses, sont à. l’ablaüf par la
règle 1h.

CHAPITRE XIII .

NTERPRETATION ANALYTIQUE.

Deus, i, Dieu. Tandem, enfin, adv.


Immitto , is, misi, mlssum, mit Undecimus, a, um, onzième; nom
tere, envoyer (im pour in, dans de nombre ordinal.
ou sur, et mitto, envoyer). Mensis, is, in. mais.
Ventus, i, vent. Postquam, après que, conj.
Vehemens, tis, violent, Diluvium, ii, déluge.
Sensîm, peu d peu, adv. Cœperat, arait commencé. Ce verbe
Aqua, æ, eau. n’a que le pari. cœpi et les temgs
Imminuo, is, nui, nutum, nuere, qui en sontformes.. Cæptsigni o
diminuer (au parfait passif). Je commence ou J'ai commence’.
‘.î‘lî‘

48 EPITOMB

Aperio, is, rui, pertum, perire, Manus, ûs, f. main.


ouvrir. lnl‘ero, fers, tuli, illatum pour in
Fenestra, æ, fenêtre. latum, inferre, rentrer, faire
Arca, æ, arche. rentrer (de in, dedans, et fero,
Emitto, is, misi, missum, mittere, je porte .
envoyer dehors , faire sortir ls, ea, i ,il, elle, etc. (intulit
(demilto, j’envoie, etè, dehors). eum, la fit rentrer).
Corvus, i. corbeau. In, dans, prép.
Qui, qui, qui, quæ, quod, etc. Arca. æ, arche.
Non, ne...pas, nég. Columba, æ, colombe.
Revertor, eris, versus sum, verti, Emitto, etc. , (emissa, partie.
dép. revenir. passé passif).
Deinde, ensuite, adv. Rursum, de nouveau, une seconde
Emitto, etc. (Voyez plus haut.) ois, adv.
Columba, æ, colombe. A ero, ers, attuli, allatum, af
Quum, lorsque, conj. veutle sub— ferrc, apporte (af et at, al pour
jonctif devant l'imparfait et le ad, vers ou d, et.de fera, je
plus—gue—parfalt de l’indiœtil‘. porte).
Is, ea,i , il, elle, etc. In, dans, etc.
Non, ne...pas, nég. Suus, a, um, son, sa, sien, etc.
Jnvenio, is, veni, ventum, venire, Os, oris, n. bec.
trouver (qnum ea non invenis— Ramus, i, rameau.
set, n'ayant point trouvé). Oliva, æ, olivier.
Locus, ci, lieu. Vireo, es, rui, rere, n. être vert
Ubi, où, adv. (vircns, vert).
Pono, is, sui, situm, nere, poser. Quo, abl.masc. sing. de qui, quæ,
Pos, pedis, m. pied (en arlant quod (quo, par lequel).
d'un oiseau, ponere pe em , se Finis, is, f. fin.
percher; ubi poneret pedem, où Diluvium, ii, déluge.
elle pût se percher). Significo, as,avi, atum, are, signi—
Reverior, etc. (Voy. plus haut) fier (significabutur, était signi
Ad, vers, prép. acc. fiée marquée) que fuis diluvii
Qui, qui, qui, uæ, quod, etc. significabatur, qui était le signe
Extendo, is, 1, tensum, dere, de la fin du déluge
étendre.
Étude des règles.

Aquæ imminutæ sunt: les eaux diminuèrent. Emisit cor


vum , qui non est reversus : il envoya un corbeau qui ne t'a»
vint point. a
(Columba) reversa est ad Noemum : (la colombe) revint d
Noé...
Pourquoi imminutæ est—il au nominatif fém. plur. ‘l reversus
au nomin. masc. sing.? reversa au nom1n. fém. slng.? (Voyez
la règle 5.)
Manse undecimo... pourquoi l’ablatîf? (Voyez la. règle 25.)
Intulit eam in arcam... pourquoi arcam? à l’acc. ‘?,
Ramus quo finis diluvii significabatur; pourquoi quo àl’a
blatif? (Voyez la règle 1h.)
_‘;._,__;. ,.;W,-u

ANALYTICO—SYN’I‘HËTIQÙB. 49

CHAPITRE XIV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Egredior, eris, gressus sum, gredi, In, dans ; prép.


dép. sortir. Nubes, is, f. nue.
Ex, de, prép. abl. Sum, es, fui, esse, être.
Arca, æ, arche. Signum, i, signe.
Postquam, après que, conj. Fœdus, eris, n alliance.
Includo, is, si, clusum, cludere, Qui, quæ, quod, qui, que, etc.
enfermer (au plus—que—parfait Facio, etc.
passif). Vobiscum, pour cum, avec , et
lbi, lâ, y, adv. postquamibi in vobis, vous; vobis, ablatif de
clusus fuerat : après y avoir vos, vous, etc.
été renfermé. Quum, lorsque, conj.
Par, pendant, prép. ace. Obduco, cis, xi, uctum, nere,
Annus, i., an, année. amener (duco, conduire, o1), en
Totus, a, um, entier. présence, derant).
1 se, a, um, lui—même, etc. Nubes, is, f. nuage.
amilia, æ, famille. Cœlum, i, ciel (obducere nubes
1s, ea, id, lui, elle, etc. cœlo, couvrir le ciel de nuages).
Educo, is, duxi, ductum, ducere, Meus, a, um, mon, ma, mien, etc.
faire sortir. Arcus, ûs, m. arc.
Secum pour cum se, cum, avec, Appareo, es, ui, ritum, rere, appa—
(régit l’ablati0 , et se, ronom railre, paraitre.
personnel réflechi, soi, ut‘, etc. Recordor, aris, atus sum, ari,
Avis, is, f. oiseau. se ressouvenir; verbe dép. qui
Que, et. régit le génitif.
Cæteri, ræ, ra, sans sing. autres. Meus, a, um, mon, ma, mien, etc.
Animans, lis, m. I‘. n. animal. Fœdus. eris, n. alliance.
Tum, alors, adv. Nec, et...ne , nec pour ne ac, ac
Erigo , is, exi, ectum, gere, éri— et, ne, négation qui tombe sur
ger. le verbe erit.
Altare, ris, n. autel (alta ara, au— Diluvium, ii, déluge.
tel élevé). Sum, es, fui, esse, être.
0fl‘ero, ers , obtuli, oblatum, of— Unquam, jamais, adv. (nec un
ferre, offrir. (De o)’ . ob, de— quam diluvium erit, et il n'y
vaut, et ferre, porter.) aura plus de déluge).
Sacrificium, ii, sacrifice. Ad, pour; prép. ace.
Dico, etc. Perdo,is, didi, ditum, dere, perdre
Deleo. es, evi, etum, 1ere, de’ (perdendus, a, um, partie. fu—
traire. lur passif).
Deinceps, désormais, plus, adv. Orbis, is, m. globe.
Genus, eris, n. genre, race. Terra, æ, terre (ad perdendum
Homo . inis, m. homme (genus orbem terrarum, mot d mot:
hominum, genre humain). our le globe des terres devant
Porno, is, sui, situm, nere, placer. etre perdu , c’est—à—dire : pour
Meus, a, um, mon, ma, mien. perdre l’univers).
Arcus, ûs, m. arc.
50 BPITOME

Étude des règles.

Noemus egressus est est: arcâ... Recordabor fœderi‘s met‘...


(Voyez la. règle 15.)
Faites voir des compléments directs et indirects après des
verbes actifs.
Ponam arcum meum in nubibus... Pourquoi in nubibus ?
Règle nouvelle.
RÈGLE 38. — Remarquez que quand la préposition eum,
avec, est jointe aux pronoms me, te, se, nobi’s , vobi‘s, quo,
quo‘, quibus , elle se place après son complément.
EXEMPLES :
Edumit secum... il fit sortir avec lui.
Signum fœderis quod facio vobiscmn le signe de l’allîa.nce
que je fais avec vous.

CHAPITRE XV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Omnis, is, e, tout. Vitium, ii, vice.


Gens, tis, f. nation. Sed, mais, conj. '
Propago, as, avi, atum, are, mul Brevi, bientôt, adv.
tiplier ;—propngatæ sunt, parf. Fia, is, factus sum, fleri, devenir;
pars. furent multipliées , se être fait, passif de facio.
multiplièrent. Pejor, is, pire, comp. de malus,
A, par, prép. abl. mala, um.
Filius, ii, 1% s, au voc. ring. fili. Quàm, que, adv.
Semus, i, Sem, nom d’homme. Priùs, auparavant, adv.
Inoolo, is, lui , eultum , colere, Obliviscor, eris, oblitus sum, obli—
habiter (de in, dans, et colere, visci, dép. oublier.
habiter. Creator, is, m. créateur.
Asia, :13, Asie. Adoro, as, avi, atum, are, adorer.
(Humus, i, Œvam, nom d'homme. Sol, is, en. soleil.
Africa , se, Afrique {sous—entendu Luna, 33, lune.
incolutt). Non, ne...pas.
Japhetus, i, Japhct, nom Vereor, eris, veritus sum, vereri,
d'homme. dép. rénérer, respecter.
Europa, æ, Europe (sous—entendu Parens, tis, parent, qui donne le
incoluit). jour, père et mère, de paréo,
Pœna, æ, peine, châtiment. mettre au monde.
Diluvium, ii, déluge. Dico, is, xi, ictum, dicere, dire.
Non, ne...pas. Mendacium, ii , mensonge. — Di
Deterreo, es, rui, ritum, rere, cere mendacium, mentir.
détourner. Facio, is, feci, factum, iaoere,
Homo, inis, m. homme. faire.
A, de, du, des, etc. prép. abl.
ANALYTICO—SÏN‘I‘HÉTIQUB. 51
Fraus, dis, f. fraude. Contamino , as , avi, atum , are,
Furtum, 1. vol, larcin. souiller.
Homicidium, ii, homicide. Omnis, is, e, tout.
Unus, a, um, un. Flagitium, ii, crime. — Ils se
Verbum, i, mot. souillaient de toutes sortes de
Se, se, soi, lui, elle, eue), etc. crimes.
Étude des règles.
Montrez dans la première phrase un exemple de la règle ils.
Beeordor, que nous avons vu dans le chapitre précédent
et obliviscor, que nous venons de voir dans celui—ci (obliti
sunt Dei creatoris) sont deux verbes déponents qui régissent
le génitif (Voyez la règle 15). Recorder, veut dire remettre
au cœur, rappeler, sous—entendu memoriam, la mémoire,
mot qui se sous—entend également après obliviscor, oublier.
Vérifiez des compléments directs et indirects.

CHAPITRE XVI .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tamen, cependant, conj. Paternus, a, um, paternel, de


Quidam, quædam, quoddam, cer père.
tain, quelque. Desero, is , rui, sertum, serere,
Sanctus, a, um, saint. quitter‘, abandonner.
Vir, i, m. homme, personnage. Patria, æ, patrie.
0o1o, is, lui, cultum, colere, pra— Peto, is, tii ou tivi, itum, tere,
tiquer. gagner, aller, se rendre.
Verus, a, um, vrai, véritable. Regio, nis, f. région, pays.
Beligio, anis. f. religion. Qui, quæ, quod, qui, que, etc.
Virtus, tis, f. vertu. Sum, es, etc.
Inter, parmi, entre, prép. ace. Do, as, dedi, datum, dare, donner
Qui, quæ , quod , qui, que , les— (daturus, devant donner... quam
quels, etc. daturus sum , que je donne
Abrahamus, i, Abraham, nom rai...).
d'homme. Tuus, a, uni, ton, ta, tes, etc.
È, de, prép. abl. Posteri, orum, m. plur. descen—
Genus, eris, n. race. dants, posæ'r’ilé.
Fœdus, eris, n. alliance. Augeo, es, auxi , auetum, .gere,
Cum, avec, prép. abl. augmenter.
Ille, a, ud, lui, elle, etc. Tn, tui, tibi, te, toi, etc. ,
In, en, prép. Proles, is, f. race, postérité.
Hic, hæc, base, ce, cet, cette, Numerosus, a, um, nombreux
ces, etc. (QaugehO te prole numerosâ ,
Verbum, i, terme, parole. je rendrai votre postérité nom
Exeo, is, ivi ou ii, itum, ire, n. breuse).
sortir (de en, dehors, et ire, Pater, ris, m. père.
aller). Malins, a, um, beaucoup de, plu—
E, de, prép. abl. sieurs.
Domus, ûs, f. maison. Gens, tis, f. peuple, nation.
52 EPITOME

Ac, et, conj. ' Dinumero, as, avi, atum, are,


Per, par, par le moyen de, prep. compter.
acc. Stella, æ, étoile.
‘Tn, tui, tibi, etc., tu, toi, etc. Si, si, conj.
Omnis, is, e, tout. Possum,\potes. potui, passe, pou—
Natio, nis, f. nation. . roir.( oyez Gramm.)
Orbis, is, m. globe (monde, um— Tuus, a, um, ton, ta, etc.
vers). Progenies, ei, f. race.
Gumulo, as, avi, atum, are, com— Æquo, as, avi, atum, are, égaler.
bler. 1s, ca, id, il, elle, etc.
Bonum, i, bien. . Numerus, i, nombre. — Numero,
Aspicio, cis, en, ectum, were, re par le nombre (cas æquabit
garder. numero. en égalera le nombre‘,
Gœlum, i, ciel.
Étude des règles.
Donnez des exemples de compléments indirects de verbes
avec ou sans préposition.
Donnez des exemples d'adjectifs et de participes s’accor
dant avec les mots auxquels ils se rapportent.
Pourquoi, dans le dernier alinéa, his verbis... numero...
sont—ils à. l’ablatit“? 'Voyez la règle 27.)
Nationes erunt bonis cumulatæ. (Voyez la règle M.)

CHAPITRE XVII.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Jam, déjd, adv. nasciturum ex cis, Dieu promit


Senesco, cis, senui, senescere, n., auxquels un fils devoir naître
vieillir, devenir vieux. d'eux, c’est—à—dire Dieu leur
Sara, æ, Sara. promit qu’un fils naitrait d'eux).
le, ea, id, lui, elle, etc. Habeo, es, hui, bitum, bere, avoir.
Uxor, is, f. épouse (ejus uxor, Inquam, is, etc., dis—je, dis—tu, etc.
épouse de lui, son épouse). (Voyez la Gramm.)
Erat, etc. Filius, ii, fils.
Sterilis, is, e, stérile. Ex, de, prép. abl.
Tamen, cependant, conj. Tuus, a, um, ton, ta, etc.
Promilto. is, misi, missum, mit— Conjux, gis, f. épouse.
tere, promeflre. Audio,is,ivi,ditum, dire,entendre.
Qui, quæ quod, lequel, laquelle, Qui, quæ, quod, qui, que, cela, etc.
etc. (quibus, auxquels, pour eis, Rideo, es,si, sum,&ere, rire(risit,
a man. se mit d rire).
Filius, ii, file, voc. fili. Nec, et ne...
Nascor, eris, natus sum, nasci, Adhibeo , es, hui, bitum, bere,
dép. naître. ajouter.
Ex, de, prép. abl. Fides, ei, f. foi.
ls, ea, id, il, lui, elle, eux, etc. Staäim , aussitôt, sur—le—ehump.
(quibus Deus promisit fllium a v.
ANALYTICO—SYNTBËTIQL‘E. 53
Promissum, i, promesse. Unus, a, um, un, nom de nombre
Ideircù, pour cela, adv. cardinal.
Reprehendo, is,di, sum, dere, re Annus, i, an, année.
rendre, réprimander repre— Post, après, conj.
ensa est, parf. pass., ut ré Filius, ii, fils.
primandée). Nascor, ceris, natus sum, nasoi ,
A, par, prép. abl. (Reprehensa dép., naître (natus est, naquit.
est à Deo , Dieu la ré rimanda, (Filius natus est Abrahamo ,
er; tournant le passi par l'ac traduisez : Abraham eut un
ti . lits...) . .
Autem, mais, conj. Qui, quæ. quod, qui, etc.
Credo, is, didi, itum, dere, croire. Voco, as, avi, atum, are, appeler,
Polliceôr‘, eris, citus sum, ceri, nommer.
romettre (mot à mot : crut d ' ls, ea, id, il, lui, elle, etc.
ieu remettant, c’est—à—dire lsaacus, i, Isaac (qui voeavit eum
crut la promesse de Dieu). lsaacum, qui appela lui Isaac,
Verù, en effet. c’est à—dire: qu’ilnomma Isaae).
Étude de- règles.
Deus promisit filium e;c eis nasciturum : Dieu promit
qu’un fils nattrait d'eux.
Habebis filium e.v Sard..., vous aurez un fils de Sara.
Pourquoi en: eis et en; Sarä? (Voyez la règle 13.)
Reprehensa est à. Deo. (Voyez la règle 1h.)
Règle nouvelle.

RÈGLE 20. — Son, sa, ses, leur, leurs, au commence


ment d’une phrase, s’expriment par ejus ou illius, eorum,
earum, quand ils ne se rapportent pas au régime du verbe
suivant. S’ils s’y rapportent , on les exprime par sans, a, um.
EXEMPLE :
Ejus uxor erat sterilis : son épouse était stérile.

CHAPITRE XVIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Postquam, après que, conj. Qui. quæ, quod.gui, que, etc.


Adolesco, cis, evi, nitum, lescere, Amo, as, etc., armer.
n. grandir, devenir grand. lmmolo, as, etc., immoler.
Tento, as, avi, atum, are, tenter, 1s, cu, id, le, etc. .
éprouver. Ego, meî, mihi, etc., moi.
Fides, ei, f. foi. ln, sur, prép.
Tollo , is, sustuli, sublatum (de Mous, tis, m. montagne.
âustollo, inusité), tollere, pren Ostendo, is, di, sum, dere, mon—
re trer. ,
Unicns, a, um, unique. Tn, tui, tibi, etc., tu, ton.
54 RPI'I‘OME

Non, ne... pas. Meus, a, um (voc.sing. mi), mon,


Dubito, as, etc... hésiter d. ma, etc.
Pareo, es, rui, rere, n. obéir. Ecce, roici , voild, prép., veut le
Jubeo, es, jussi,jussum, jubere, nominatif ou l’acc.
ordonner.—Parere Deojubenti : Lignum, i, bois.
obéir cl Dieu ordonnant, c’est— Ignis, is, m. feu.
à—dire : obéir aux ordres de Sed, mais, conj.
Dieu. Ubinam, où, adv.
Impouo, is, posai, positum, po— Hostia, æ, victime.
nere, mettre sur, charger (de lmmolandus, a, um, devant être
in, sur, et pono, latter). immole‘, qui doit être immolé,
Lignum, 1, bois.— mpos‘uit ligna partit. futur passif d‘immolo,
lsaaco : il chargea Isaac du as, etc., immoler. (Où. est la
bois. victime qui doit être immolée P
Yen), mais, conj. lnquam, dire. (Voyez la Gramm.
Ipse, a, um, moi—même, toi-même, Qui, quæ, quod, gén. cujus, dot.
lui—même, etc. cul, etc., qui, duquel, auquel,
Porto, as, etc, porter. etc., d lui lui... (Abrahamus
lgnis, is, m. feu. inquit cui.
Gladius, il, glaire. Mi fili, mon fils, meus,' etc., et fi
Quum, lorsque, conj., veut le sub— lius, au rocatif.
jonctif devantl’imparfaitdel’in— Providco, es, vidl. visum, videre,
dicatif. pourtoir, fournir.
Facerent, ils faisaient, facio, etc. Se, sui, sibi, se, soi, de soi, à
lter, tineris, n. route (traduisez : soi, etc.
tandis qu'ils marchaient). Hostia, æ, victime (Deus sibi pro—
Simùl, ensemble, adv. videbit hostiam; traduisez :
Pater, ris, m. père. Dieu y pourvoira.)
Étude des règles.
Deus tentans {idem Abrahami...
Toile fllium tuum quem amas...
Immola eum mihi in monte quem ostendam tibi.
Pourquoi /idem, fllium, quem, etc., sont—ils à l’accusatit‘?
(Voyez les règles 12 et 2h.)
Vérifiez la règle 33 et la règle 13.

CHAPITRE XIX.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.
Ubi, dès que, conj. Dispono, is, sui, situm, nere, dis—
Ambo, 3:, o, tous deux. poser, arranger.
Pervenio, is,vcni, ventum, venire, Lignum, i, bois.
n. parrenir, arriver. Alligo, as, avi, atum, are, lier.
Locus , i, lieu, au plur., loca, Super, sur, prép. acc.
orum, n. Strues, is, f. monceau, amas.
Designo, as, avi, atum, are, dési— Lignum, 1, bois.
gner (au partie. passépass.). Deindè, ensuite, adv.
Exstruo, is, xi, uctum, ere, con— Arripio, is, pui, reptum, ripere,
struire, élerer. saisir.
Ara, æ, autel.
ANALYTIGO—SYN’I‘HÉTIQUE. 55
Gladius, ii, glaive. Unicns, a, um, unique.
Tum, alors, conj. Ego, moi, je.
Angelus, i, ange. Faveo, es, favi, fautum, favere,
Clamo, as, avi, atum, are, crier. n. favoriser.
De, de, du, des, rép. abl. Tu, tui, tibi, etc., toi, te.
Cœlum, i, ciel. Comment fait—il Remnnero, as, avi, atum, are, re—
au pluriel? ) compenser.
Contineo, es, nui, tentum, tinere, Splcndidè , splendidcment, ma—
retenir. gnifiquement, adv.
Tuus, a, um, ton, ta, etc. Fides, ei, f. foi.
Manus, ùs, f. main. Respicio, is, exi, ectum, icere, re—
Ne, ne... pas. (Quand on fait une garder derrière soi.
defense, on se sert de ne au Video, es, di, sum, dere, voir.
lieu de non.) Aries, etis, m. bélier.
Noceo, es. cui, cere, n. nuire, faire Hæreo, es, hæsi, hæsum, rere, n.
du mal. être arrêté, être embarrassé.
Puer, ri, m. enfant. Cornu, indéelinable, au singul.,
Jam, déjà, adv. corne; au pl., cornua, um, etc.,
Fides, ei, f. foi. n.
Perspicio, is, pexi, pectum, picere, Inter, entre, prép. ace.
voir, connaître ( au parfait Vepres, ium, m. plur., ronces,
passif). buisson (inter vepres, dans un
Ego, meî, mihi, etc., moi, me,etc. buisson).
(Fides tua perspecta est mihi , Qui, quæ, quod, qui, que, etc.
votre foi m’est connue.) lmmolo, as, etc., immoler.
Quum , puisque, conj., veut le Locus, i. lieu. — Quel est le plu—
subjonctif. riel? (Vo ez ch. I.)
Non, ne... pas. Filius, ii, ls, — L000 (illi, d la
Parco, cis, peperci, parcitum.cere, place de son fils. — Comment
aire grâce, épargner. filius fait—il au voc. sing. 5’
F‘ ‘us, ii, fils.
Étude des règles.

Vérifiez les règles de compléments directs et de complé


monts indirects de verbes actifs et neutres.
Remarquez particulièrement :
Ne noceas puero.
Quùm non pepercert‘s filio.
Ego favebo tibi.
Pourquoi cornibus est—il à l’ablatif dans cette phrase :vidit
arietem hærentem corm‘bus... (Voyez la règle 27.)

CHAPITRE XX.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Posteà, après cela, dans la suite Mitto, is, misi, missum. mittere,
(de post, après , prép. ace. et ea, envoyer.
sous—entendu , negotia , ces Suus, a, um, son, sa, ses, etc.
choses) . Servus, i, serviteur.
56 EPITOHE

Eliezer, is, Éliézer, nom d'homme. Puelia, æ, jeune fille.


Ad,vers, prép., acc. (chez) Destino, as, avi, atum, are, desti—
Suus, a, um, son, sa, ses, etc. ner (au partie. passé).
Cognatus, a, um, parent, allié. t
la, en, prép. parentes, tum, parents.
llesopotamia, æ , llésopotamie, Ejus, d'elle, is, ea, id, il, lui, elle,
nom d'une contrée entre l’Eu ce, etc. (son, sa, ses).
phrate et le Tigre; son nom, Ubi, dès que. conj.
qui vient du grec. signifie, en— Pervenio, is, veni, ventum, venire,
tre les fleuves. parvenir, arriver.
Ut, afin que, conj., subjonctif. Consiste. is, stiti, stitum, sisieæ,
Adduco, is, xi, uctum, cere, ame— n. s'arrêter.
ner. - Ut adduceret, afin qu’il Cum. arec, conj. abl.
amenait , pour amener (de ad, Cameius. i, chameau.
vers, et duco, conduire). Propè. près de, prép. acc.
lndè, deld. adv. Puteus, 1, puits.
Uxor, is, f. épouse. A ua, æ, eau.
Filius, ii. fils. A , vers. conj. acc.
Sumo, is, sumpsi , sumptum, su— Vesper, 1, ou vesper. is, m. le soir.
mere, prendre. — Ad vesperum. sur le soir.
Decem, dix, nom de nombre car Tempore, dans le temps; tempus,
dimfl. oris, n. temps.
Camelus, i. chameau, animal pré Quo, dans lequel (où); qui, quæ,
cieux qu’on appelle figurémcnt, uod, qui, que, lequel, etc.—
en Orient, le vaisseau du désert. &ä1o tempore , dans le temps
Dominus, i, maître. o
Proficiscor, ceris , fectus sum, fi Mulier, ris, 1‘. femme.
cisci, dép. partir. Soleo, es, Iitus sum, 1ere, n. pas
Porto, as, avi, atum, are, porter, sif, avoir coutume.
emporter. Convenio, is, veni, venium, ve
Secum, avec soi, pour cum se. nire, n. s'assembler, se rassem—
eum, avec, et se, sui soi. lui , bler. — De con pour eum , avec,
elle, etc. (Voyez la règle 38.) et renio, je viens.
Munus. eris. n. présent. Ad , pour, prép. acc.
Magnificus. a, um, magnifique. Aqua, 11}, eau.
Quibus. dont, qui, quæ, quod. qui, Hauriendus, a, um , devant être
que, lequel, laquelle, dont, etc. puisé; haurio, is, hausi, haus—
Dono. as, avi. atum, are, gratifier. tum, haurire , puiser. — Ad
(Quibue donaret. dont il gra hauriendam aquam, traduisez:
ti/ierait , traduisez : pour les pour puiser de l’eau.
offrir.)

Étude des règles.


Pourquoi in Mesopotamiä, dans le premier alinéa , et pou r—
quoi in Mesopotamiam dans le troisième? (Voyez la règle 32.)
— Quo tempore. (Voyez la règle 25.)

Règles nouvelles.

RÈGLE 22. — Son, sa, ses, leur. leurs, après un seul verbe,
s'expriment par suus, a, um, quand ils se rapportent au sujet
de ce verbe. Pour connaître s'ils se rapportent au sujet du
verbe, faites l’interrogation : de qui?
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUE. 57

EXEMPLES :
Abrahamus misit servum suum : Abraham envoya son ser
viteur; le serviteur de qui? d’Abraham; son se rapporte donc
au sujet : on a mis suum. — Ad cognatos suas, chez ses
arents, les parents de qui? d’Abraham; Abrahamus est su
Jet; on a mis suas. —Eliezer sumpsit decem camelos dominî
sui : Éliezer prit dia: chameaux de son maître, du maître de
qui? d'Eliézer, sujet du verbe sumpsit; on a mis sui.
RÈGLE 3ù. — Pour , devant un présent de l'infinitif, se tra
duit en latin de différentes manières : par ut (afin ue) . par
ad avec le gérondif en dam, par le futur de ‘infinitif
actif, etc.
EXEMPLES :
Pour amener de là une épouse : ut indè adduceret uxorem;
mot à moi: afin que de là il amenât une épouse.
Pour puiser de l’eau : ad hauriendam aquam ; mot à mot :
pour l'eau devant être puisée. (Voyez la règle 35.)

CHAPITRE XXI.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE .

Oro, as, avi, atum, are, prier. Ecce, voild que, conj.
(In) his, (en) ces; hic, hæc, hoc, ce, Virgo, inis, f. jeune lle.
cette, ces, etc. Pulchritudo, dinis, . beauté.
Verbum , i, parole, terme, mot. Eximius, a, um, distingué, rare.
Facio, is, feci, factum, facere, faire. l——— Exz‘mid pulchritudine, d'une
—Fac, impératif, fais (faites rare beaute.
par politesse). Prodeo, es, dii, dictum, dire, n.
Ut, que, conj. subjonctif. s'avancer. (Pro, devant.)
Puella, æ, jeune fille. Gero, is, gessi, gestum, gerere,
Do, as, dedi, datum, dare, don— porter. (Chapitre vu.)
ner. Urna, æ, urne.'
Potus, ûs, m. boisson (d boire). (In) humeris, (sur ses) épaules;
Mihi petenti, d moi demandant humerus, i, épaule.
lorsque je le demanderai).— Quæ, laquelle, elle; qui, quæ,
eto, is, tivi ou petii, titum, quod, qui, que, etc.
tere , demander. (Vous l'avez Descendo, is, di, censum, cendere,
déjà vu dans le sens d’aller, n. descendre.
chapitre XvI.) Ad, vers, prép. ace.
Sit, soit; sum, etc. Puteus, i, puits.
Ea, celle; is, ea, id, il, elle, celui,
lmpleo, es. evi, etum, ere, em—
celle, etc. plir, remplir, urnam, etc.
Quam, que; qui, quæ, quod , etc. Tune, alors, adv.
Destino, as, avi , atum, are , des Progressus, s'étant avancé, parli—
tiner. cipe passé de progredior, eris,
Statim, aussitôt, adv. gressus sum, g1;edi, s'avancer.
58 EI’I‘I‘OME

(De gradi, marcher, et pro, de— Quùm , lorsque, conj . veut le subi.
vant, en avant.) devant l'imparfait et le plus—que—
Obviam, art—devant, prép. datii‘. parfait de l indicatif.
Paella, æ, jeune fille. Ille, a, mi, celui—1d, etc.
Do, impératfl'de do, as, dedi. da— Bibisset, eut bu. (Voyez lus haut.)
tum, dare, donner. Ofl‘ero, fers, obtuli , cb atum , ot
Potus, ûs, m. boisson (d boire). ferrt;, offrir. (Chapitres rv, vur,
Inquit, dit—il, inquam, dis—je, in XIV.
quis, dis—tu, etc. Etiam, aussi. adv.
Cui , auquel, d lui, qui, quæ, Cameius, i, chameau.
RÆuod, etc. (Ex) hac, par ou d'après cet...
coca ait, d’aio, je dis. (Voyez hic, hæc, hoe.
la Grammaire. Indicium, ii, indice.
Biho, is, bibi, bibitum, bibere, Cognosco, is, gnovi, gnitum, gnos—
boire. cere, connaître.
Domine mi, mon Seigneur: roc. (Id) quod, (ce) que; qui, quæ,
Simu1, en même temps, adv. quod, etc.
Demitto, is, misi, missum, mit— Cupio, is, etc., désirer.
tere, baisser. De miuo, envoyer, Scio,,cis, scivi, scitum, scire, sa—
et de, en bas. voir.
Urna, æ, urne.
Étude des règles.
Eliezer oravit Doum lu’s verbis : Elle’zer pria Dieu en ces
termes.. .
Gerens urnam humeris : portant une urne sur ses épau
les.
Hoc indicio cognovit Eliezer : à cet indice E,‘liézer connut...
Pourquoi lu’s verbis... humer1s... Iwc indiew... sont—ils à
l’abiatif ? (Voyez la règle 27.)
Règle nouvelle.

RÈGLE 2. — Quand de est entre deux noms et que le se«


cond nom exprime une qualité bonne ou mauvaise, on peut
mettre ce nom ou à l’ablatif ou au génitif.
EXEMPLE.
,Jeune fille d'une rare beauté : virgo eæimid pulchritu
dme.

CHAPITRE XXII .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Profero, ers, tuli, latum, ferre, Aurens, a, um, d'or.


tirer, produire. Quas, etc.
Inauris, is, f. pendant d'oreille. Do, as. dedi. datum, dare, donner.
Armilla, æ, bracelet. Tum, alors, adv.
ANALYTICO—BYN’I‘EÊTIQUE . 59
lnterrogo, as, avi, atum, are, in— Ad commomndum , pour séjour—
, terroger, demander. ner. — Commoror, aris, atus
Cujus. de qui, génit. de qui, quæ, sum, rari , demeurer, rester.
quod, etc. (veut le subjonctif Est, etc.
entre deux verbes). (Sub, sous, tecto, le toit) domî,
Esset , elle serait (elle était) ; de la maison; domus, 1, ou
sum , etc. ûs, f. maison. — Est domi lo
Filia, æ, fille. cus ad commorandum am
Num, si, conj. lissimus, traduisez : il y a
eaucoup de logement à la
Locus. i, lieu, au plur. loca, orum,
n. (logement . maison.
A.d commoran um, pour demeu— Plurimùm, beaucoup, adv. veut le
rer, gérondif en dum, de com— génitif.
moror, eris, ratus sum, rari, Fenum, i, foin.
d’e'p. demeurer, séjourner. Palea, æ. paille.
Esset, était; sum, es, fui, etc., Ad, pour, prép. ace.
(c’est—d—dire: s'il y avait...). Usus, ûs, m. usage.
In, etc. Camelus, i, chameau.
Domus, ûs et i, f. maison. Est etiam, est aussi (ibi, là). —
Pater, is, m. père. Traduisez: Il y a aussi...
Respondeo, es, di, sum, dere, ré— Audiens. tis, entendant; part. prés.
pondre. d'audio, is, ivi, itum, dire, en
(lui, auquel, d lui; qui, quæ, tendre.
quod , qui, que , lequel, la— Quod, laquelle (sous—entendu ne—
quelle, etc. gotium , chose) cela; qui, quæ,
Ego sum filia, etc. quod, qui, que, etc.
Bathue1 , lis , Bathuel, 11o111 Ago, is, egi , actum, agere, rendre.
d’homme. Gratia, æ, grâce.
Meus, a, um, mon. ma, mien. Deo, etc.
Avus, i, grand—père. Qui, etc.
Est Tribuisset , traduisez comme s'il y
Frater, is, m. frère. avait tribuerat; tribuo, is, hui,
Locus, i, lieu; au plur. Ioca, butum, buere, accorder.
orum, m. Se, suî , sibi , se, soi, lui, elle, etc.
Amplissîmus, a. um, très—spa— lter, ineris, n. vo age.
cteux, superlatif d'amplus, a, Prosper, a, um, eureux.
um, spacteux.
Étude des règles.
(Eliezer) interrogavit illam num in domo patris essetlocus
ad commorandum; Elic’zer lui demanda si, dans la maison de
son père, il y avait du logement pour séjourner.
Vérifiez dans cette phrase les règles 3‘), l, 11 et 31:.
Interrogavit illam cujus esset filia : il lui demanda de qui
elle était fille. Pourquoi cujus est—il au génitif? (Voyez la. rè—
gle 1.)
60 EPI‘I‘ODŒ

CHAPITRE XXIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Pro ero, as, avi, atum, are, n. Compelio, as, avi, atum, are, apo—
a ler vite, se hâter (se lutter stropher, adresser la parole.
d’ lier). Ingredere, impératif d'ingredior,
(Ad, vers, d) domum, domus, î, eris, gressus sum, gredi. dépon.
ou ûs, f. maison. entrer. De gradi, marcher, et
Narro, as, avi, atum, are, raconter. in, dans.
Mater, is, f. mère. lnquit, dit—il; inquam, etc. (V0y.
Suus, a, um, son, sa, sien, etc. Gramm.)
En (sous—ent. negotia , choses), Mi, soc. de meus, etc.
ces; is, ea, id, il, elle, ce, etc. Domiuns, i, Seigneur.
Quæ, qui; qui. quæ, quod, etc. — Cur, pourquoi, conj.
Ea quæ, ce qui... Sto, as, etc., plus haut; rester.
Contingo, is, tigi, tingere, arriver. Foris, dehors, adv.
Sibi; se, sui , sibi , soi, se. lui, etc.
Faro, as, avi, atum, are, préparer‘.
Labanus, i, Laban, nom d'homme. Hospiüum, ii, logement.
Frater, is, m. frère. Tibi. d vous, pour rous, tu, tui,
Quum, lorsque, conj. veut le subj. tibi, etc., toi, tu , et par poli—
devant l'imparfait et leplus—que tesse vous,
parlait de l'indicatif. Locus, ci, lieu, place. Au plur.loofl,
Audio, is, ivi. itum. ire, entendre. orum, n.
—Quum audivisset, lorsqu’ileut Cameiis, pour vos chameaux, ca
entendu, c’est—à—dire: ayant en melus, i, etc.
tendu... Dein, ensuite, adv.
Soror, is, f. sœur. Deduco, is, duxi , ductum , ducere,
Narro, as, etc., plus haut. — Soro— conduire.
rem narrantem, sa sœur racon— (in, dans) domum, domus, i ou
tant, c’est—à—dire: le récit de sa ûs, f. maison. — A la maison.
' sœur: Que, et, conj. qui se place tou
Adeo, is, ivi , itum, ire , aller jours après le premier mot d'une
trouver. phrase.
Homo, inis, m. homme. Appono, is, sui, situm, nere. ser—
Sio, as. steti, statum, stare, être, vir (de ap pour ad, auprès, et
se tenir. ono, je place). .
Ad, auprès. prép. acc. Ci us , l, nourriture.— Eique cr—
Fous, tis, f. fontaine. bum apposuit, et lui servit à
Cum, arec, prép. abl. manger.
Camelus. i, chameau.

Étude des règles.


Rebecca. narravit matri suæ; Rebecca raconta à sa mère...
Pourquoi suæ et non pas ejus? (Voyez la règle 20.)
Règle nouvelle.
Bizor.s 29. — Quand le mot maison , damas , est joint à un
ANALYTICO—SYN’I‘HÉTIQUE. 61
verbe qui marque mouvement, il se met à l’accusatif sans
préposition.
EXEMPLES :
Rebecca properavît domum : Rebecca se hâta. d’aller a la
maison.
Deduxit cum domum : il le conduisit à la maison.

CHAPITRE xxrv.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

continuo, aussitôt, adv. Proficiscor, eris , feetus sum, fl


Expono, is, sui , situm, nere, e:c cisci, dép. partir. — Proficis
poser. catur, présent du subj.
parentes, um, parents. Tecum, pour cum te, avec toi
Causa, æ, cause, sujet. (vous).
lier, ineris, n. voyage. Nuptura, devant épouser, parti.
Susceptus, a, um, entrepris (qu’il cipe futur de nu 0, is, nupsi,
avait entrepris), participe passé ptum, bere, n. se marier, épou
de suscipio, is, cepi, ceplum, ser (en parlant d’une femme).
cipere, entreprendre. — Nuptura, traduisez : pour
Que, et, conj. épouser. (V. la règle 34.)
Rogo, as, avi, atum, are, prier Tum, alors, adv.
(eos, eux). Depromo, is, prompsi, ptum, mere,
Ut, que, conj. tirer de.
Annuo, is, nui, ero, n. consentir. Vas, is, n. vase.
-—o Ut annuerent, qu’ils consen— Aurcns, a, um, d’or.
tissent, c’est—à—dire de consentir. Argenteus, a, um, d’argent.
Suus, a, um, son, sa, etc. Que, et, conj.
Postulatio, onis, demande. Vcstis, is, f. habit, rétement.
Qui, lesquels, etc. Pretiosus, a, um, précieux.
Respondeo, is, di, sum, dere, ré— Quos, que, qui, quæ, quod, etc.
pondre. Do, as, dedi, datum, dere, donner.
Volunlas, tis, f. volanté. Ofl'ero, fers, obtuli, oblatum, of
Dei, etc. ferre, offrir.
Fero, fers, tuli, lalum, ferre, por— Etiam, aussi, adv.
ter Munus, eris, a. présent.
Ita, ainsi, adv. — Ita voluntas Dei Mater, is, f. mère.
fert, c’est la volonté de Dieu. Ejus, d'elle; is, ea, id, lui, elle,
Nec, et ne... cela, etc. (sa).
Possum,tes,potui
(V. Gramm.) ’p asse, p ouvoir. Frater, is, m. frère.
Inca, is, inii, itum, inire, commen
Obsisto, is, stiti, sistere, n. résis cer (de in et ire).
ter, s'opposer à. Convivium, ii, repas.—Inire con
En. voici, voilà , prép., veut le vivium, se mettre d table.
nom. ou l'acc.

Étude des règles.


Donnez des exemples de compléments indirects de verbes.
Citez des exemples de la. règle 1.
EI’ITOlIB

Obtuü‘t etia.m munera matri ejus : il o/frit aussi des pré


sents à sa mère. Pourquoi cjus? (Voyez la. règle 21.)

Règle nouvelle.

RÈGLE 23. — Quand son, sa, ses, leur, leurs , sont après
deux verbes, on les exprime par suus. a, um , pourvu qu'ils
se rapportent au sujet de l'un des deux verbes.
EXEMPLE :
Eliezer rogavit ut annuerent postuiationi suæ; Eliézer les
pria de consentir à sa demande, à la demande de qui? d’Elié
zer. Comme sa... se rapporte au sujet du premier verbe , on
a mis suæ.

CHAPITRE XXV.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Postridiè, le lendemain, adv. Quum, hrsque. conj. veut1e subi.


Surgo, is, rexi, rectum. gere, n. se devant l’imparfa‘rt et le plus
lever. que—parfait.
Mané, du matin, adv. Venio, is, ni, ventum, venire, a.
Dico, cis, dixi, ictum, icere, dire. venir. — Quum Relance: veuis
Parens, tis, parent ; père et mère. set, lorsque Rebeoca fut venue;
Rems. i, maître. traduisez: Rébecca étant venue.
Exspecto, as, avi, atum, are, at— Sciscitor, eris, atus sum, ari,dép.
tendre. demander.
Dimitto, is, misi, missum, mit— An, si, conj. lacée entre deux
tere, congédier, renvoyer. verbes veut o second au sub
Ut, afin que, conj. subj. jonctif.
.Redeo, is, ii. itum, ire,n.retourner. Veliet, elle voudrait, elle voulait.
Ad, vers, chez, prép. acc. Discedo, is, cessi, cessum, cedere,
Qui, lesquels, ils; qui, quæ , n. s'en aller, partir.
quod, etc. Cum, avec, prép. abl.
Respondeo, es, di, sum, dere, ré— Homo, inis, m. homme.
pondre. ' Vo1o. je (le) veux (bien). (Voy. la
Vocemus, présent du subjonctif du Gramm.)
verbe voco, as, avi, atum, are, Inquam, is, it, etc... dis—je, dis—tu,
appeler. dit—il ou dit—elle. (Voy. Gramm.)
Puella, a3, jeune fille. Dimitto. (Voy. plus haut.)
Percontor, aris, atus sum, ari, Ergù, donc, conj.
dép. demander, s'informer. Rebeccam et, etc.
Sententia, æ, sentiment. —Per— Nutrix, cis, f. nourrice.
contemur sententiam ejus; de Illius, d'elle; ille. a, um, il, elle.
mandons le sentiment d'elle, — Illius a la même signification
c’est—à—dire demandons—lui son qu’ejus et s'emploie dans les
sentiment. mêmes circonstances‘.
ANALYTICO—SYNÏIIÊTIQUE. .65
Precans, tis, partie. présent de entendu negotia, choses) toutes
precor, aris, catus sum, cari, dép. choses.
souhaiter, prier. Prosper, a, um‘, heureux, pro
Ei, d elle; is, ea, id, lui, elle, etc. spere. — Omnia prospæxa, toute
Omnis, is, e, tout. —Omnia (sous— sorte de prospérité.
Étude des règles.
Percontemur ejus sententiam: demandons—lui son senti—
ment.
Dimiserunt Bebeccam et nutricem illius: ils congédîèrent
Be'becca et sa nourrice.
Pourquoi ejus dans le premier exemple, et illius dans le
second? (Voyez la règle 21.)
A quel cas perc0ntor veut—il son complément direct?
A quel cas precor veut—il son complément direct et indi—
rect? (Voyez la règle 15.)

CHAPITRE XXVI .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Fortè, par hasard, adv. Herus, i, mettre.


Deambulo, as, avi, atum, are, n. se Statim, aussitôt, adv.
promener. Ille, a, ud, lui, elle, etc.
Tune, alors, adv. Operi.o, is, rui, pertum, rire, 601»
Bus, ruris, n. campagne; sous
entendu in, dans. Se, suî, sibi, etc., soi, se, etc.
Video, es, di, sum, dere, voir. Pallium, ii, manteau, voile.
Camelus, i, chameau. Narro, as, avi, atum, are, rap
Venio, is, ni, ventum, aire, n. conter.
venir. Omnis, is, o, tout. — Omnia (ne
Simùl, en même temps, adv. gotia) quæ, toutes (les choses)
Censpicata, ayant aperçu, voyant, que. c’est—à—dire tout ce que...
de conspicor, aris, atus sum, Fecerat, de facio, is, etc., faire.
ari, dép. apercevoir. lntroduco. cis. xi, uctum, ducere,
Vir, i, m. homme. introduire (de ducere, conduire,
Deambulo, as, avi, atum, are, n. se et intrô, dedans).
promener. In, dans, prép.
Desilio, is, silui, sultum, silire, n. Tabernaculum, i, tente.
descendre, sauter en bas. Mater, is, f. mère.
E, de, prép. abl. (de dessus). Suus, a, um, son, sa, ses.
Camelus, 1, etc. Dolor, is. m. douleur, chagrin.
Interrogo, as, avi, atum, are, in Quum, qui; qui. quæ, quod, qui,
terroger, demander. lequel, laquelle, etc.
Quis, quæ , quod ? Qui? quel? Capio, is, capi , captum, capore ,
quelle P pronom interrogatif. prendre (ressentir).
Ille, a, ud, ce, cet, cette, etc. Ex, de, prép. abl.
Vir, i, m. homme. Mors, tis, f. mort.
Ipse , a, um, lui—même, elle Mater, is, f. mère.
méme, etc. Lenio, is, nivi, nitum,nire, adou— .
Est meus cir (au pari. pass.).
5l EPIT 0M]!

Étude des règeo.


Isaacusintrcduxit Rebeccam in tabernaéulum matris suæ:
Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère.
Vérifiez dans cette phrase les règles 32 et 21.
Dolor quem capiebat: le chagrin qu'il ressentait. Vérifiez
la règle 15.
Règle nouvelle.
RÈGLE 17.—Après les verbes voir, entendre, écouter ,etc.,
l‘infinitif qui suit se met en latin au participe présent.
EXEMPLES :
(Isaac) vit venir des chameaux : (Isaacus) vidit camelos
venientes : mot à. mot : vit des chameaux venant.
Bébecca voyant un homme se promener: Behecea conspi—
cata virum deambulaniem; mot à mot : ayant vu un homme
se promenant. (Voyez chap. XXIII , un autre exemple : quùm
audivisset sororem narranæm.)

CHAPlTBE XXVII.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE .

Edo. is, didi, dltum, dere, mettre Venator, is, m. chasseur.


au monde. Strenuus. a, um. courageux.
(Ex) une, d'une seule; unus, a, Autem. mais, conj.
um, un. une. seul. etc. Hic, hæc , hoc, celui—ci, celle
Parins, ûs, m. couche. ci, etc.
Duo. æ, o, (leur, nom de nombre (Fuit) placidus, a, um, paisible.
cardinal. Simplex, icis, simple.
Filius, il, fils. Mores, rum, f. plur. mœurs (mori
Esaüs, iI Esaü. hus, dans ses mœurs}. — Bic
Jacobus, i, Jacob. (fuit) placidus et simp ex mori—
(file) qui... (celui) qui... bns; traduisez: celui—ci eut des
Editus est, parfait passif d'edo . mœurs douces et simples.
is, didi, ditum, dere, mettre au Quidam, quædam, quoddam, cer
monde. tain, certaine, un, une.
Prior. oris, comparatif de primus, Dies, ei, m. f. jour.
a, um. Il a la mêmesigmfication Quum, lorsque( ue), conj. subj.
que ce dernier et ne s'emploie devant l’impar ait et le plus
qu’en arlant de deux.— Qui que—parfait.
rior e itus est, celui qui naquit Paro. as, avi, atum, are, préparer.
e premier. Se, sui, sibi. se, soi, lui, elle, etc.
Pilosps, a, um, relu , couvert de Pulmentum, i, ragoût.
poil. Ex, de, prép. abl.
Alter, a, um, l'autre, le second. Lens, 11s, f. lentille.
(Erat) 1enis, is, e, doux (au tou Esaûs, etc.
cher). c’est—à—dire avai t la peau Fessus, a, um, fatigué, las.
douce. De, de, du, des, prép. abl.
111e, a, ud, celuùlâ, celle—ld, etc. Via, 33, chemin (qu'il avait fait).
ANALYTICO—SYNTBÉTIQUE. 65
Venio. is, ni, entum, nire, venir, — De primus, premier, et ge
arriver. nitus, engendré, né. (Jus pri—
Da, impératif de do, as, dedi, da— mogeniti; trad. : droitd’afimsse.
tum, dare, donner. Faciam, fut. de facio, is, etc. ,
Pulmentum. i, ragoût. faire.
Nam, car, conj. Libenter, rolontiers, adv.
Redeo, is, ii , itum, dire, a. re‘-— lnquit, dit;inquam, ete.V. Gram.
venir. Jura, impératif de juro, as, avi,
Bus, ris, re, n. campagne. atum, are, n. jurer.
Exanimatus. a. un}, épuisé. Ergù, donc, conj.
Lassitudo, diuis, f. fatigue, las— Ait, dit ; aio, etc. (Voy. la Gramm.)
situde. Juravit, de jura, as, etc. (Voyez
Jacobus (dixit) cui; cui pour illi. plus haut.)
Dabo, fut. de do, as, etc. Vendo, is, didi, ditum, dere,
Si, etc. rendre.
Concedo, is, cessi, cessum, cedere, Jus, ris, n. droit.
céder. Suum, sien; suus, a, um, son, sa,
Jus, ris, a. droit. ses. -
Primogenitus, i, premier—né, ainé.

Observation. — Dieu attachait de grands avantages à la


bénédiction paternelle qui était réservée à. l’aîné.
Étude des règles.
Trouvez, dans le premier alinéa, des exemples de la règle
5 et de la règle 27.
Esaüs vendidit jus suum : Pourquoi suum et non pas ejus ?

CHAPITRE XXVIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Delecto, as, avi, atum, are, ré— Vous avez déjà vu la même tour
{ouir, amuser. — Au passif, de— nure française dans le chapitre
eetari, être amusé de ou par, récédent, pour traduire quam,
se plaire d... orsque, devant l'imparfait ou le
Venatio, anis, f. chasse. plusque—parfait du subjonctif.
Amo, as, etc., aimer. Fio, is, factus sum, fieri, passif de
Verù, mais, conj., se met toujours facio, is, etc., être fait ou de—
a rès le premier mot d'une venir.
p rase. Cæcus, a, um, aveugle.
Carior, plus cher; comparatif de Voco, as, avi, atum, are, appeler.
carne, a, um, cher. ' Sumito, impératif de sumo, is,
Quum, lorsque, conj. subj. sumpsi, sumptum, sumere,
Senesco, cis, senui, senescere, n. prendre.
vieillir, devenir rieux. — Quum Inquit, dit—il, inqnam, etc.
Isaacus senuisset, lorsque Isaac Pharetra, æ, carquois.
fut derenu rieux, traduisez : Arcus, ûs, m. arc.
Isaac étant devenu vieux. Sagitta, æ, flèche.
66 EPI‘I‘OMI

All‘ero, fers, attuli, allatum, ai’— apprecer tibi omnia fausta, tra—
ferre, apporter (de ad, à, et [ero, duisez : afin que je te (vous)
porter). bénisse.
Paro, as, avi, atum, are,prdparer. Antequàm, avant. que, conj. subj.
Pulmentum, i, ragoût. Morior, eris, mortuus sum, mori,
De, de, prép. abl. dép. mourir; untequam moriæ',
Venatio, ouis, f. chasse. arant de mourir.
Ut, afin que, conj. Subj. flaque, c’est pourquoi, conj.
Comedo, is, di, esum, ou estum, Proficiscor, ceris, profectua sum,
dere, manger. proficisci, dép., partir.
Et (ut) apprecer, et afin que je Venatum. supin de venor, aris,
souhaite; de apprecor, aris, ca utus sum, nari, dép., chasser;
tus sum, cari, souhaiter. profectus est venatum, partit
0mnia (negotia), toutes choses; pour chasser, et mieux pour la
omuis, is, c, tout. chasse.
Faustus, a, um, heureux. — Ut
Étude des règles.
Vérifiez, dans la première phrase, la règle 111.
Dans la dernière phrase du chapitre, donnez un exemple
de la règle 16.

CHAPITRE XXIX..

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Audio, is, du et divi, ditum, dire, ter tuus vaidè delectatur, mot
entendre. d mot : par lequel votre père
Le uor, eris, cutus sum, loqui, est charmé beaucoup, c’est—d
ép. parler. dire : que votre père aime beau—
Voco, as, vi, atum, are, appeler. coup.
Afl‘erio, impératif d'al‘i‘ero, ers, at— Appono, is, sui, situm, nere, ser
tuli, allatum, ali‘erre, apporter vir, présenter (de ap . ad, de—
(de ml, à. et fera, porter; ad vant, et pono, mettre .
devient af, at, al). Ei. datif de is, ea, id, lui, elle,
lnquit, dit—elle; inquam, etc. cela, etc.
Duo, us, o, deux, nom de nombre Gibus, i, mets.
cardinal. Precor, aris, atus sum, ari, dép.
Hædua. i, chevreau. souhaiter.
Opimus, a. um, gras. Benè, bien, adv. — Benè precabi
Conficio, is, l‘eci, fectum, ficeœ, tur tibi, il vous bc'nira.
accommoder. Ausim, présent dusubjonctif qu'on
Pulmentum, i, ragoût. peut traduire par le présent de
Quo, par lequel; qui, quæ, quod, l'indicatif; d'audeo, es, ausus
qui, lequel, laquelle, etc. sum, audere, oser,neutre pass.
Pater, is, m. père. (non ausim, élc‘g. :je n'ose, je
Delecto, as, avi, atum, are, ré— n'oserais).
jouir, charmer. Facio, is, etc.
Valdè, beaucoup, adv. -— Quo pa— 1s, ea, id, il, elle, cela.
ANALYTICO—SŸNTHÉTIQUE. 67
Mater, is, f. mère (mea, ma). Damnum, i, dommage, désagré—
Pilosus, a, um, velu, couvert de ‘ment.
0 il . Evenio, is, veni, ventum, venlre,
Le’riis, is, e, doua: (au toucher).— arriver.
Ego sum lcuis, traduisez : moi, Pro, au lieu de, prép. abl.
j'ai la peau douce. Benevolentia, se, bienveillance.
Si, si, conj. Ejus, génitifdeis, ea, id, lui, elle,
Pater, is, père (meus). le, la, les, etc.
Attrecto, as, avi, trectntum, are, Ita indignatio patris et damnum
toucher (aura touché). — Si pa mihi evenient pro ejus benevo—
ter me attrectaverit, si mon père lentià, après avoir fait le mot
me touche. d mot, traduisez en bon fran—
Succenseo, es, ui, ere, n. se fdcher çais de cette manière; ainsi je
contre. m’attirerai son indignation et
Ita, ainsi, adv. du désagrément au lieu .de sa
Indignatio, nis, f. indignation. bienveillance.

Étude des règles.


Rebecca audierat Isaacum loquentem; pourquoi loquentem?
(Voyez règle 17.)
Pulmentum quo pater tuus valdè delectatur; pourquoi
que ? (Voyez la règle 11].)
Indignatio patris et damnum mihi evenient pro ejus bene
volentiâ. (Vérifiez, dans cette phrase, les règles 1, M, 13 et
21.)

CHAPITRE XXX.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

lusto, às, stiti, stere, n. insister. de là, c’est—d—dire : s'il en ré


Ne, ne... pas. sulte quelque chose de fâcheux,
Timeo, es, mai, mere, craindre. ou quelque malheur.
lnquit, dit—elle, inquam, etc. Sumo, is, sumpsi, sumptum, su—
Mi, rocatif de meus, a, um, mon, mere, prendre.
ma, etc. Totus, a, um, tout.
Filius, ii, fils; vos. flli. Id, cela; is, ea, id, il, elle, ce,
Quid, pour allquid (devant si on cela, etc. (id totum, le tout).
retranche ali), quelque chose, Mihi, sur moi.
aliquis, :1, od, et id, quelqu’un, Verù, mais, conj. —Tu verù, pour
quelque chose. toi
Adversus, a, um, fâcheux, con— Ne, ne... pas.
traire. Dubito, as, avi, atum, are, n. hé—
Segnor, eris, cutus sum, sequi, siter.
e’p. suivre. Facio, is, etc., faire.
Inde, de 1d, adv.— Si quid adversi (Id, ce) quod, que; qui, quæ,
indè sequatur; mot d mot: si quod, etc.
quelque chose de fâcheux suit Jussus es. tu as été ordonné (sous
68 EPITOIlE

entendu facere, de faire); passif Palatum. i, palais, goût. — Quem


de jubeo. es, jussi, jussum, ju noverat suavem esse palato ejus,
bere, ordonner, commander. — qu’elle savait lui être agréable.
Quod jussus es, ce que je vous Deinde, ensuite, adv.
commande. luduo, is, dui, dutum, duere, re—
flaque . c’est pourquoi, conj. rétir.
(donc). Vestis, is,f. habit.
Abeo, is, ii; itum, ire, n. sortir, Frater, is, m. frère (sui).
s'en aller. Apto, as, avi, atum, are, ajuster.
Pellis, is, f. peau.
Ail‘ero, ers, attuli,allatum, afl‘erre,
apporter. Ilædus, i, chevreau.
Mater, is, f. mère. Manus. ûs, f. main.
Duo, æ, o, deux, nom de nombre Collum, i. cou.
cardinal. Tum, alors, adv. (puis).
llædus. i, chevreau. Adi, va; adeo, es, dii, ditum, dire,
Illu, celle—ci, etc. aller vers, aller trouver (ire ad,).
Paro, as, avi, atum, are, préparer. lnquit, dit—elle; inquam, etc.
Senex, nis, m. vieillard. Pater, is, m. père.
Gibus, i, mets. Oll‘ero, fers, obtuli. oblatum. ol‘—
Quem, que; qui, quæ, quod, qui, l‘erre, offrir, présenter (d l’im—
que, lequel, etc. pératif).
Novi, novisti (ou nosti), parfait Esca, te, mets.
de nosco, connaître. Quam, de qui, quæ, quod, etc.
Esse, de sum, es. etc., être. Appeto, is, tii, titum, tere, dési
Suavis, is, e, agréable. rer, aimer beaucoup.
Étude des règles.
IIla paravit seni cibum quem noverat suavem esse palaizo
ejus: celle—ci prépara au vieillard le mets qu'elle savait être
agréable à son palais. (Vérifiez, sur cette phrase , les règles
13 , 12, 2.’; et la. règle 21.)
Aptavit pellem hædi manibus ejus : elle ajusla la peau du
Chevreau à ses mains. Pourquoi ejus ?
Ot‘fer illi escam quam appetit: présente—lui le mets qu‘il
aime beaucoup. Pourquoi quam?
Donnez des exemples de compléments directs et de com—
piéments indirects.

CHAPITRE 7gxxr.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Afl‘ero, ers, attuli, aliatum, afl‘erre, A. par, prép. abl.


apporter. Mater, is. f. mère (suà).
Pater, is, m. père. Isaacns dixit cui (cui pour illi).
Suus, a, um, sien, son, sa, ses. Quisnam, quænam, quodnam, qui?
Esca, æ, mets. quel? quelle? etc., es tu.
Paralus, a, um, préparé, partie, Primogenilus,ti,premier—né.aiué.
pass. de paro, as, etc., préparer. Tuus, a, um, tien, ton, ta, tes.
ANALYTICO—SYN‘I‘BËTIQUR. 69
Facio, is, feci, etc., faire. se place toujours après le pre—
Quod (sous—ent. id), ce que; qui, mier mot de la phrase.
quæ, quod, etc. Tn, tui, tibi, tu, toi.
Jubeo, es, jussi, jussum, jubere, Es, de sum, fui, etc., être. — Tune
ordonner. es, est—ce que tu es, e’est-à—dire c
Pater, is, m. (mi). père, au voc. tas—tu?
Surgo, is, surrexi, surrectum. sur Primogenitus, i, premier—né, aîné.
gere, se lever (surge, impérat.). Meus, a. um, mien, mon, ma, etc.
Comedo, is, di. estum ou esum, Accedo, is, cessi, cessum, cedere,
dere, manger. n. approcher.
De, de, prép. abl. Propiùs, comparatifadv. de propè,
Venatio, nis, f. chasse. prés.—propiùs, plus près.
Meus, a, um, mien, mon, ma, etc. Ut, afin que; conj. subj.
Quumodù, comment, adv. Attrecto, as, avi, atum, are, tou
Ait, dit ; aio, etc. (Voy. la Gramm.). cher.
Possum, tes, tui, posse, pouvoir. Accedo, is, e'c. (Voyezplus haut.)
Invenio, is, veni, ventum, venire, Ad, vers; prép. ace.—Aceedere ad,
trouver (sous—ent. id, cela, ce approcher de...
gibier). Pater, is, m. père.
Tam, si, adv. Vox, cis, f. voix, sous—ent., hæc,
Citù, vite, adv. ———’l‘am citù, sitôt. cette.
Vo1o, vis, volui, velle, vouloir. Quidam, d la vérité; adv.
(Voyez la Gramm.) — (Sous—ont. Est (Vox) Jacobi.—Vox quidem
id, cela, le.) est Jacobi, trad. c’est, à la vé—
Ita, ainsi, adv. rité, la voix de Jacob.
lsaacus (dixit) rursùm, de nou— Sed, mais; conj.
veau, adv. — Dixit rursùm, re Manus, ûs, main, sous—ent.hæ, ces.
prit. Sunt (manus),Esai. — Trad. mais
Ne, est—ce que, adv. interrogatif, ce sont...
Étude des règles.

Vérifiez sur la première phrase les règles 22 et 1h.


Montrez le sujet des verbes dans les phrases suivantes. (Rè—
gle 11.)
Feci quod jussisti , pater; surge et comede.
Quomodo potuisti invenire tam citè‘! Inveni , pater.
Accede propius ut attrectem te.
Règle nouvelle.

RÈGLE 31. — Quand on interroge sans négation, on met


ne après le premier mot de la phrase , ou bien au ou nùm
avant.
EXEMPLE :
Tune es Esaüs? Es—tu Ésaü?
EI’ITOME

CHAPITRE XXXII.
INTERPRÈTATION ANALYTIQUE.

Amplexor, aris, atus sum, ari, Ergù, donc; conj.


dép. embrasser. Ille, a, ud, celui, celle, etc.
Antepono, is, sui, situm, nere, Qui, quæ, quod, qui, etc.
preférer, (ponere, poser, met— Modù, tout d l'heure, adv.
tre ; antè, avant). Afi‘ero, ers, attuli, allatum, afi‘erre,
Frater. is, m. frère. apporter.
Tribuo, is, hui, butum, buere, Gibus, i, m. mets.
accorder. Gui, dot. sing. de qui, quæ, quod,
Omnis, is, e, tout. qui, etc.
Bonum, i, bien. Apprecor, mis, atus sum, ari.
Primogenitus, 1, premier né, aîné. dép. souhaiter.
—> Bona primogeniti, trad. les Omnis, is, e, tout.
biens afl‘ectés à l'aîné. Faustus, a, um, heureux, —om—
Non, non, adv. de nég. nia (negotia) fausta; toutes
Multù, beaucoup; adv. (choses) heureuses, c’est—à—diœ,
Post, après, adv.—(Peu après.) toute sorte de bonheur.
Redeo, is, ii, itum, ire, n. revenir. Tanquàm, comme; adv.
A, de; prép. abl. Primogenitus, i,premier—né, ainé.
Venatio, nis, f. chasse. Audiens, tis, partie. prés. d’au
Ipse, a, um, lui—même, elle dio, is, ivi, itum, ire, entendre.
même, etc. QuoJ, pour hoc, cela ; qui, quæ,
Ofl‘ero, ers, obtuli, oblatum, of— quod, qui, laquelle chose.
ferre, offrir. Edo, is, didi, ditum, dere, ro
Pater, is,m. père. duire , jeter (en arlant d une
Pulmentum. i, ragoût. émission de voix, ’un eri).
Qui, quæ, quod, qui, que, etc. Magnus, a, um, grand.
Paro, as, avi, atum, are, préparer. Clamor, is, m. cri.
Mirans, tis, partie. prés. du verbe lmpll,eo, es, evi, atum, ere, rem—
déport, miror, aris, atus sum, 1T.
ari, s'étonner, admirer. Domus, ûs et i, f. maison.
Dixit cui, pour illi. Lamentum, i, gémissement, lamen
Quis, quæ, quod, qui? quel? lotion.
quelle? etc.
Étude des règles.

Donnez des exemples des règles 13 et 15.

CHAPITRE XXXIII .
INTERPRÊ TATION ANALYTIQUE .

Ardens, tis, enflammé, ardent. Minor, aris, atus sum, nari,de’p.,


Ira, æ, colère. 3 menacer.
ANALYTICO-SYNTHÊTIQÜE. ‘Il
Mors, tis, f. mort. — Mot d mot : Patre et matre.
menaçait la mortqà Jacob, c’esbä» Profieiscor, ceris , fectus sum,
dire : menaçait Jacob de la ficisci, dép., partir.
mort. In, pour; prép.
Quarè, c’est pourquoi, conj. Mesopotamia , æ, Mésopotamt‘e.
Timeo, ui, ere, craindre pour. (Voyez chap. xx.)
Suus, a, um, son, sa, etc. Faciens, tis, part. prés. de facio,
Filius, i, fils. cis, etc.
Dilectus, a, um, chéri. lter, tineris, n. route, chemin. -
Fugio, is, gi, gitum, gere, fuir. lier faciens, chemin faisant.
Inquit, dit—elle; inquam, etc. Pervenio, ni, ventum, venire, n.
(Voyez Grammaire.) arrenir, arriver.
Mi, voc. sing. m. de meus, a, um. A , d; prép. ace.
Abeo. is, ii, itum, ire, n. s'en Quidam, quædam, quoddam, cer
aller,—abi, va. tain.
Ad, chez;prép. ace. Locus, i, m. lieu, au plur. loca,
Labanus, i, Laban. (Voyez le chap. orum, n.
xxur.) Ubi, où; adv.
Avunculus, i, oncle. Fessus, a, um, fatigué.
Commoror, aris, atus sum, ari, De, de, du, des; prép. abl.
dép. demeurer, rester. — Com Via, æ, voyage, route, etc.
morare. impératif. (De com, Pernocto, as, avi, atum, are, n.
pour cum, avec, ensemble. et passer la nuit. (De per, prép.
moror, rester.) pendant, et nom, nuit.)
Douee, jusqu’d ce que; conj. subj. Suppouo, nis, sui, situm, nere,
Ira, æ, colère. poser, mettre sous. (De, euh,
Deferveseo, is, bui,vesœre, n. s'a sous, et pono, placer.)
paiser, se calmer. Lapis, idis, m. pierre.
Dimissus, a, um, partie. passé de Caput, itis, n. tête. (Capiti suo,
dimitto. is, isi, issum, mittere, sous sa tête.)
congédier. Obdormio, is, ivi, itum, ire, n.
A, par; prép. abl. s'endormir.
Étude des règles.
Ardens irà. Vérifiez la règle 27.
Remarquez les compléments direct et indirect du verbe
minabatur.
Dimissus à patre et matre? quelle est cette règle?
Profectus est in Mesopotamiam; pourquoi in veut—elle ici
l’accusatif?
Supposuit lapidem capiti suo. Pourquoi suo et non pas
ejus? (Voyez la règle 22.)

CHAPITRE XXXIV.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Video, en, di, sum, dere, voir. Somnus, i, songe.


In, en; prép. Scala, æ, échelle.
72 EPI’I‘OIR

Quæ, de qui, quæ, quod, qui, la f —Noli timere , ne crains pas.


quelle, etc. 5 Faveo, es, vi, fautum, favere, n.
Innixus, a, um, appuyé sur. (De favoriser. être favorable.
Mous et in.) Ero. fut. de sum, es, etc.
Terra, æ, f. terre. (Justos, dis, gardien, protecteur.
Pertineo, es, nui, nere, n. s'éten Quùcumque, partout où; adv.
dre, atlerjusqu’v‘t, toucher. Perrexeris, futur passé de pergo,
Ad, au, prép. ace. is, perrexi, perrectum, pergere,
Cœlum, i, n. ciel, au plur. cœli, s'avancer, aller.
orum, m. Reduco, is, duxi, ductum, ducere,
Atque, et, conj. ramener, reconduire.
Angelus, i, ange (messager). In, dans, prép.
Aseendens, tic, partic.prés. de es Patria, æ, patrie (sous—eut. tuum).
cendo. is, di, censum, dere, n. Ac, et; conj.
monter. Per. par, prép. acc.
Descendens, tis, partie. prés. de Omnis, is, o, tout.
descendo, is, di, sum, dere, n. Natio, nis, f. nation.
descendre. Orbis, is, m. globe, terre.
Audio, is, vi. itum, ire, entendre. Erunt. de sum, es, etc.
Dominus, i, Seigneur. Cumulatus, a, um, comblé,partic.
Dico, cis, eic., dire. pass. de cumulo, as, avi, atum,
Se, sui, sibi. se, soi, lui, etc. are, combler.
Dabo, futur de do,as, etc., donner. Bonum, i, bien.
Posteri, orum, m.pl. descendants. Expergefactus. a, um, éveillé, ré—
Terra, æ, terre. veillé; s'étant réveillé; partie.
Gui, dut. sing. de qui, quæ, uod, pass. d’expergefacio,is, feci, fac—
qui, etc. — Cui, sur laque le. tum, facere, réveiller. (D’eæper
Incubo, as, hui. bitum, bere, n. gitus, éveillé. et facio, etc.)
être couché. (De cuba et in.) Adoro, as, avi, atum, are, adorer.
No1o. is, lui, noile, ne vouloir pas. (De ad, à, et os, eris, bouche,
(Voyez grammaire.)—Noli, ne porter la main à la bouche,
veuille pas. comme pour envoyer unbaiser )
Timeo, es, mui, mere, craindre.
Étude des règles.
Vidit. .. angelos Dei ascendentes et descendentes. Pourquoi
ces participes présents. (Voyez la règle 17.)
Audivit Dominum dicentem; quelle est cette règle ?
Donnez des exemples de compléments indirects. Nationes
erunt bonis cumulatæ; pourquoi bonis est—il à l‘ablatif?

CHAPITRE XXXV .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Persecutus. ‘ a, um, ayant pour— Iter,tineris, n. chemin, route.


suivi, partie. passé de perse— Pervenio, is, vem, ventum. ve
quor, eris, cutus sum, qui, dép. nire, n. parvenir, arriver.
poursuivre, (continuer). In, en; prep.
‘l 91
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUE.
Mesopotamia, æ, Mésopotamie. Responderunt :
Voy. chap. xx.) Ex. de, prép. abl.
Vi eo, es, di, sum, dere, voir. Urbs, urbis, f. ville.
Tres, tres, tria, trois; nom de Haran, indécl. nom de ville, dans
nombre cardinal. (Voyez Gram— le Mésopotamie , au Sud—Ouest
maire.) d’Edesse. Elle a orté aussi le
Grex, gis, m. trou eau. nom de Carrhæ( arrhes), et est
Pecus, coris, n. étail, au plur. fameusepar la defaite et la mort
bestiaux. de Crassus, en 53, av. J. C.
Cubans, tis, partie. prés. de Cubo, auj. Harran.
as, hui, bitum, hare, n. être lnterrogo, as, avi, atum, are , in
couché. terroger.
Propter, auprès de; prèp.acc. Quos pour illos, eue: (les).
Puteus, i, puits. lterùm, de nouveau, une seconde
Nam, car; conj. fois, adv.
Grex, gregis, m. troupeau. Ne, cst—ce—que?
Soleo, es, litus sum, 1ere, avoir Nostis, vous connaissez, de novi,
coutume. (Vo ez ch. ni.) novisti ou nosti , parfait de
Adaquari, passi d’adaquo, as, avi, noseo. — Nostisne , connaissez
atum, are, abreuver. (La ra vous?
cine est ad et aqua, eau; ad Dixerunt,
aquam, à. l'eau.) Novimus, parfait de nosco, is,
Os, oris, n. bouche, ouverture. is, novi, notum, noscere, con—
Puteus, i, puits. naître. (Leparfait setraduit par
Claudo. is, si, sum, dere, fer le présent.)
mer, clore. Ne est—ce—quer’
lugens, tis, grand. VaÎeo, es, lui 1ere n. s&porter- '
Lapis, dis, m. pierre. bien. — Valet—ne, se porte—Ml
Accedo, is, cessi, cessum, cedere, n. bien?
s'apprœher. Inquiunt, disent—ils; inquam,
lllùc, là (de cet endroit), adv. etc. (Y. Gramm.) — Répon—
Et dixit. dirent—ils.
Pastor, is. m. berger, pasteur. Ecce, voild, prép. ace. ou nom.
Frater, is, m— f’m‘e. Filia, æ, fille.
Undè, d'où; adv. (Quæ) venit (de venio, is, ni, ven
Estis, de sum, es, etc. — Uudè tum,venire, n. venir).
estis, d'où êtes—vous? Cum, avec, prép. abl.
Qui, lesquels, plur. de qui, quæ, Suus, a, um, son, sa, etc.
quod, etc. (Ils): Grex, gregîs, m. troupeau.
Étude des règles.
Iter persecutus. (Voyez la règle 15.), Pervenit in Mesopo
tamiam. Pourquoi in avec l’accusatif?
Pourquoi cubantes dans le premier alinéa?
Os putei clandehatur ingenti lapide. (Voyez la règle 1h.)
Nostis—ne Labanum?
Valet ne?
Que remarquez—vous dans ces deux derniers exemples?
(Voyez la règle 31.)
Ecce Rachel filia ejus venit cum grege suo. Pourquoi dans
cette phrase ejus et suo ? (Voyez les règles 20 et 22.)
EI’ITOME 74

CHAPITRE XXXVI .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Dum, tandis que, conj. subj. de— veo, mouvoir) — amovit, ôta...
vaut l’imparf. Lapis, idis, m.flgiefle.
Loquer, eris, cutus sum, loqui, Ah, de, prép. .
dép. parler. Os, cris, n. ouverture, bouche.
Cum, avec, prép. abl. Puteus, i, puits.
Pastor, is, m. berger Ego sum,
Venio, is , veni, ventum, venire, Inquit, dit—«il, inquam, etc.
n. venir. Fiiius Rebeccæ,
Cum, avec, pré . abl. Oscuior, aris, letus sum, lari, dép.
Pecus, oris, n. étail. troupeau. embrasser.
Paternus, a, um, paternel, de Festinans, tis, partie. prés. de
père. festino, as, avi, atum, are, se
Nam, car, conj. hâter.
Ipse, a , um, lui—même , elle Nuncio, as, avi, atum, are, an
même, etc. noncer (sous—ont. id, cela).
Pasco, cis, pavi, pastum, paseere, Pater, is, m. père.
paître, faire paître ou mener Agnosco, cis, vi, itum , oseere,
paître. reconnaître.
Grex, gis, m. troupeau. Soror, is, f. sœur.
Confestim, aussitôt, adv. Que, et conj. toujours après le
Vidéo, es, di, sum, dere, voir. premier mot d'une phrase inci
Suus, a, um, son, sa, etc. dente. '
Cognata, in, parente. Do, as, dedi, etc. donner.
Amoveo, es , vi , tum , vere, écar In, en, prép.
ter, déplacer (à, loin de, et mo Matrimonium, ii, mariage.
Étude des règles.
Donnez, dans le dernier alinéa, des exemples des règles
M, 12, 13, 211 et l, et de la. règle 22.

CHAPITRE XXXVII.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Commoror,aris, atus sum,ari, dép. Suus, a, um, son, sa, etc.


demeurer. (Voy. le ch. XXII.) Res, rei, f. chose, bien.
Diù, longtemps, adv. Fio, is, feetus sum , fleri , passif
Apud, chu, prép. acc. de facio, être ait ou devenir.
lntereà, pendant ce temps—ld. adv. Dives, itis, rie . — Factus est
Augeo, es, auxi, auctum, augere, divas, devint riche.
augmenter. Longue, a, um, long.
Miré , merveilleusement, prodi— Tempus, eris, n. temps.
gieusement, adv. Post, après, prép.
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUE.

Admoneo, es, nui, itum, nere, finitif. (Voy. la règle 34.)


avertir. Munus, muueris, n. présent, don.
A, par, prép. abl. Mitigatus, a, um, part. pass. de
Deo (admonitus àDeo ; Dieu l’ayant mitigo, adouci, calmé.
averti). Oceurro, is, ri, rsum, rere, n. ac—
Redeo, is, ii, itum, dire , n. reve— courir. — Oc p. ob, au—devant,
nir, retourner. et curro, courir.
In, dans prép. Obviam, au—devant, prép. datif.
Patria, æ, patrie. Advenio, is, veni, ventum, aire.
Extimesco , is . mui , mescere, n. arriver. — Advenienti, qui
redouter. craindre. arrivait.
Ira, æ, colère. Insilio, is, lui ou lii, sultum, lire,
Frater, is, m. frère. sauter d ou sur (de in, sur, et
Ut, afin que, conj. subj. salire, sauter).
Placo, as. avi, atum, are, apai— In, an, prép.
ser. — Ut placaret, pour apaiser Collum, i, cou.
ou afin d'apaiser. Que, et, conj.
Animus, i, esprit, ressentiment. Fleo. es, evi, etum,ere, n.pleurer.
Præmitto, is, misi, missum, mit— Osculor, aris, atus sum, ari, dép.
tere, envoyer devant (præ, de— embrasser.
vant, et mitto, j’envoie). Nec, et ne, conj.
Ad, vers, prép. ace. Noceo, es , cui, ocre, n. nuire,
ls, ea, id, lui, elle, etc. faire du mal.
Nuntius, ii, messager. Quidquam, (en) quelque chose,
Qui, qui; qui, quæ, quod, qui, neutre de quisquam, quæquam,
lequel, laquelle, etc. quodquam ou quidquam, quel
Ofl‘ero, fers, obtuli. oblatum, of— qu’un, quelque. — Nec quid—
ferre, offrir. — Qui ofl‘errent, quam illi nocuit, il ne lui nuisit
qui offrissent ,c’est—à—dire : pour en rien , c’est—à—dire : il ne lui
offrir; c’est une des manières fit aucun mal.
de traduire pour devant un in—

Étude des règles.


Citez des exemples des règles 20 et 22.
Admonitus à. Deo. Quelle est cette règle?
Rediit in patriam suam. Pourquoi in ici gouverne—t—elle
l’accusatif?
Ut placaret... qui ofl‘errent. (Voyez la règle 3h.)
Comment se traduit en latin sauter au cou?
Longo post tempore. Pourquoi l’ablatif? (Voyez la règle 25.)

CHAPITRE XXXVIII.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Habeo, es, hui, itum, bere, avoir. Qui, quæ, quod, qui, que, les
Duodecim, douze; indécl. nom de quels, etc. , inter quos, du
nombre card. nombre desquels.
Filios,, Erat Josephus:
Inter, parmi, entre, prép. ace. Pater, le, m. père.
76 EPITOME

Amo, as, etc., aimer. Frater, is, m. frère.


Hic, hæc, hoc, celui—ci, celle—ci, Præsertim, surtout; adv.
lui, le, etc. Postquam, après que; conj. subj.
Præ, plus que, de préférence d, Narro, as, vi, atum, are, raconter.
prép. abl. ls, ea, id, il, le, la, eux, elles (ais,
Cæteri, in, 8, autres (præ cæte d eus:
ris : plus que les autres). Duplex, icis, double (deux).
Quia, parce que; conj. . Somnium, ii, songe.
Senex, is, rieux, étant vœux. Quo, par lequel; qui, quæ, quod,
Gigno,is, genui, genitum, gignere, qui, lequel, etc.
engendrer. — Senex genuerat Magnitudo, dinis, f. grandeur.
eum, il l'avait engendré dans Futurus, a, um, utur.
sa vieillesse. Ejus, de is, ea,i , lui, elle, etc.
Do, as, dedi, etc., donner. Portendo, is, di, tentum, dere,
Toga, æ, robe. dprésager , annoncer.
Textus, a, um, tissu, tissue. 0 i, odisti, edisse, verbe défectif,
E, de, prép. abl. haïr, odi, je hais; ederam, Je
Filum, i, fil. haissais; sur memini (Voy. la
Varius, a, um, divers, différent. Gramm.).
Color, is, in. couleur. Tantoperè, tant, si fort, adv.
0h, pour, prép. acc. Ut, que, conj. subj.
Qui, quæ, quod, qui, lequel, la Non, ne.
quelle, etc. Possum, tes, tui, posse, pouvoir.
Causa, ne, cause (quam eb causam, Loquor, eris, cutus sum, qui, dép.
pour cette raison ou pour ces parler.
raisons. Amicè, amicalement; adv.
Invisus, a, um, non vu, mal vu, Cum, avec, prép. abl. (lui parler
odieux d, hai de... avec amiti ).
Étude des règles.
Josephus erat invisus suis fratribus. (Voyez la. règle 22.)
Somnium que futura ejus magnitude portendebatur; songe
par lequel sa future grandeur était présagée. Vérifiez, dans
cette phrase, les règles 111 , 20, et la règle 5.

CHAPITRE XXXIX.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Porrù, or, coni. Simùl, ensemble, adv.


Somnium, ii, songe. Manipulus, i, gerbe.
Josephi, In, dans, prép.
Erant. de sum, es, etc., être. Ager, i, m. champ.
Hæc, ceux—ci; hic, hæc, hoc, celui Ecce, voild que, conj.
ci, celle—ci, cela, etc. (hæc porrù Manipulus, i, gerbe.
erant Josephi somnia, trad.: Surgo, is , rexi, rectum, gere, n.
or tels étaient les songes de se lever.
Joseph.) Sto, stas, steti, statum, stare, n.
Ligo, as, avi, atum, are, lier. se tenir.
Inquit, dit—il, inquam, etc. Rectus, a, um, droit.
ANALYTICO—SYNTHÊ TIQUE. 77

Autem, mais, conj. Oui, auquel, datif de qui, quæ,


Vester, ra, rum, votre, vos, etc. quod, qui, lequel, etc. (lui).
Manipulus, i, gerbe. Quorsùm, d quoi, où, adv.
Specto, as, avi, spectatum, spec
Stans, tis, part. prés. de sto, etc.,
se tenant. tare, n. tendre.
Cireùm, d l'entour, adv. — Cir— Iste, a, ad, ce, cet. cette, ces.
cumstantes, rangées autour. Somnium, ii, songe.
Veneror, aris, tus sum, ari, dép. Nùm, est—ce que? adv.
révérer, adorer. , Tu eris
Meus, a, um, mon, ma, le mien Rex, gis, m. roi.
la mienne, etc.—Circumstantes Noster, a, um, notre, nos.
venerabantur meum; rangées Nùm, est—ce que?
autour de la mienne, la révé Subjicio, is, jeci, jectum, jicere,
raient. soumettre, futur simple passif.
Posteà, après cela, adv. De est, Tuus, a, um, ton, ta, etc.
apr)ès, et ea (negotia), ces cho Ditio , onis, f. domination, puis—
ses . sance.
Video, es, di, sum, dere, noir. Frater, is, m. frère.
111, en, prép. Igitur donc, conj.
Somnus, i, songe. Invidäo, es, di, sum, dere, n. en—
Sol, is, m. soleil. E nier, porter envie.
Luna, æ, lune. 1
Undecim, onze, indéclin., nom de At, mais, conj.
nombre cardinal. Pater, is, m. père.
Stella, æ, étoile. Tacitus, a, um, sans rien dire.
Adorans, tis, partie. prés. d’a Considero, as, avi, atum, are, con—
doro, as, avi, atum, are, adorer. sidérer.
Frater, is, m. frère. Res, rei, f. chose.
Respondeo, es, di, sum, dere, ré
pondre.
Étude des règles.
Ligabamus simùl manipulos in agro. (Vérifiez, dans cette
phrase, les règles 11, 12 et 33.)
Vidi solem, lunam et undecim stellas adorantes me. (Véri
fiez les règles M, 12, et la règle 17.)
Nùm tu eris rex noster? Nùm subjiciemur ditioni tuæ?
(Voyez la règle 31.)

CHAPITRE XL.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Quidam, quœdam, quoddam, cer— Pasco, cis, pavi, pastum, pascere,


tout, un. faire paître, paître.
Dies, ei, m. f. jour. Grex, gis, m. troupeau.
Quùm, lorsque, que, conj. subj.— Procul, loin, au loin, adv.
Quâdam dle quam, unjour que... Ipse, a, um, moi—même, toi—
Fratres. même, lui—même, etc.
78 EPÏTOME

llemaneo, es, mausi, mansum, — Illius occidendi, de le tuer.


manere, n. rester. Ecce, voici, prép. nomin. ou acc.
Demi, d la maison âsousænt. in Inquiebant, disaient —ils, in
loco , dans,le lieu ela maison). quam, etc.
Domus, ûs, et i, f. maison. Somniator, is, m. songeur.
Mitto, is, misi, missum, mittere, (Qui) venit; veule, is, ni, ven—
envoyer. tum, venire, n. venir.
Ad, vers, prép. ace. Oceido, is , di, sum, cidere, tuer.
Frater, is, m. frère. Illum et
Ut, afin que, conj. subj. Projicio, is, jeci, jectum, jicere,
Scio, is, ivi, itum, ire, savoir. — jeter.
Ut sciret, pour savoir. lu, dans, prép.
Quomodo, comment, adv. subj., Puteus, puits.
quand il est entre deux verbes. Dico, is, xi, ictum, icere, dire.
Habeo, es, hui, itum, ere, avoir. Fere, ‘æ, bête féroce.
Se, sui, sibi, etc., se, soi, eux, Devoro, as, avi, atum, are , de’
elles, etc. — Quomodù se habe vorer.
rent, commentils avaient soi ou Tune, alors, adv.
eua:; comment ils conservaient Appareo, es, rui, ritum, rere. n.
leurs personnes; comment ils apparaître, paraître (apparebit,
se portaient; en quel état ils il paraîtra, on verra).
étaient. (Ad) quid (d) quoi; quis, quæ,
Qui, câux—ci, lesquels; qui, quæ, quod et quid. Quand il n’est
ne . pas joint, ou ne se rapporte pas
Viâeo, es, di, sum, dere, voir. d un nom. Quis, quæ, etc., en—
Venio, is, veni, ventum, ventre, n. tre deux verbes, veut le second
venir. au subj.
Cepio, is, cepi, captum, capere, Suus, a, um, son, sa, ses.
prendre. Somnium, ii, songe.
Consilium, ii, résolution.—Capere Prosint, servent; subj. résentde
consilium , ermer le rejet. prosum, des, profui, esse, ser
Illius, de lui; il e, a, ud,il, ai, le, vir. (Voyez la Gramm.)
elle, la, etc. Illi, à lui; ille, a, mi , etc.— Tune
Occidendi, devant être tué; par— apparebit quid sua ill‘1presint
ticipe futur passif d’occido, is, somnia; alors on verra à quoi
cidi , eisum, occidere, tuer. lui servent ses songes.

Étude des règles.

Quâdam die quùm... Pourquoi l’ablatif? (Voyez la règle 25.)


Misit eum ad fratres ut sciret... (Voyez la. règle 3h.)
Videntes Josephum venientem... (Vérifiez la règle 11 et la
règle 17.)
Projiciamus in puteum... Combien de règles dans ces trois
mots ?
Vérifiez, dans la. dernière phrase du chapitre, la règle 20.

Règles nouvelles.

RÈGLE 30. — Quand le nom domus, maison, est joint à un


verbe qui ne marque pas mouvement et qu’il n’est pas suivi
d’un génitif, il se met au génitif domi (sous—eut. in loco,
dans le lieu de la. maison).
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE . 79

EXEMPLES :
Ipse (Josephus) remanserat domi; lui—même (Joseph) était
resté à la maison. '
Vous en avez vu un autre exemple au chapitre XXII. Est
domi; il y a à la maison, etc.
Mais si le mot maison , damas, est suivi d’un génitif, il se
met à. l’ablatif avec in.
Exemple tiré du chapitre XXII : Eliezer interrogavït illam
num in domo patris esset Iocus... Eliézer lui demanda s'il y
avait du logement dans la maison de son père.
RÈGLE li. — Quand de est entre un nom et un infinitif, on
met cet infinitif au gérondif en di. si le verbe a un régime
et qu’il gouverne l’accusatif, on peut se servir du participe
futur passif en dus, a, um, que l‘on met au génitif en le
faisant accorder avec le nom ou pronom auquel il se rap—
porte , en genre, en nombre et en cas.
EXEMPLE :
, Ils prirent la résolution de le tuer: consilium ceperunt
Illius occidendi.

CHAPITRE XLI .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Maximus, a. um, très—grand, su— tere, envoyer en bas, descen—


perlatif de magnus, a, um, dre, jeter.
grand. Potiùs, plutôt, adv.
Natns, ûs, m. âge. — Natn maxi— ln, dans pr é .
mus, le plus grand par l'âge, Hic, hæc, Bec, ce, cet, cette,
c’est—à—dire l’ ainé. ces, etc.
Deterreo, es, rui, ritum, rere, dé— Fovea, æ, fosse.
tourner (en intimidant). Habeo, es, hui, bitum, bere, avoir.
Frater, is, m. {;rère. In, dans, prép.
A, de, prép. a l. Animus, i, esprit. — Habebat in
Tantus, a, um, si grand. animo : il avait l’intention.
Scelus, eris, n. crime. Libero, as, avi, atum, are, déli—
Nolo, is, nolui, nolle, ne vouloir vrer.
pas. (Voyez Gramm.) Ex, de, du, des, prép. abl.
lnterficio, is, feci, fectum, ficere, Manus, ûs, f. main.
tuer. Eorum, d’eux, is, ea, id, il, lui,
Puer, i, m. enfant. — Nolite in elle, eux, etc.
terflcere; ne veuillez pas tuer, Extraho, is, xi, ctum, here , reti
c’est—à—dire ne tuez pas. rer, tirer. Ex, de, et trahere,
Enim, car, conj. tirer.
Noster, a, um, notre. È, de, prép. abl.
Dimitto, is, misi, missum,.mit— Fovea, æ, fosse.
80 BPITOME

Atque, et, conj. Verbum, i, parole. — His verbis,


Reduco, cis, xi, ctum, cere, re deducti sunt; ils furent ra—
mener. menés par ces paroles ; c’est—à—
Ad, à, prép. acc. dire : ces paroles les détermi—
Pater, is, m. père. nèrent.
Reigsâ, en effet, adv. (‘de res, Ad, d,prép. acc.
c ose, et ipsa, elle—meme; la Consilium, ii, résolution, parti.
chose étant elle—même ainsi). Mitius, plus doux, plus modéré;
Deduco, is, xi, atum, cere, ra— comparatif neutre, de mitis, is,
mener. e, doux.
Étude des règles.
Citez dans ce chapitre des exemples des règles 32 et 13,
et de la. règle 111.

CHAPITRE XLII .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Ubi, dès que, conj. Mercator, is, m. marchand.


Pervenio, is, veni, ventum, ve— Peto, is, tii ou tivi, titum , tei‘e,
nire, n. parvenir, arriver. gagner, dans le sens d'aller, se
Ad, d, près de, prép. acc. rendre (Voyez chap. XVI.)
Frater, is, rn. frère. Æ yptus, i, Égypte, contrée d’A—
Bus, a, um, sien, son, sa, ses, etc. rique arros e parle Ni].
Detraho, is, traxi, actum, hero, ti—Cum, avec, prép. abl.
rer, ôter. Camelus, i. chameau.
Toga, æ, robe. Porto, as, avi, atum, are, porter.
Quâ, de laquelle, dont, qui, quæ, Varius, a, um, divers.
quod, qui, que, etc. Aroma, tis, n. aromate, parfum.
' lnduo, is, ui, utum, ere, revêtir. Venio, is, veni, ventum, nire, n.
Detrudo , is, si, sum, dere, pous venir,
ser, précipiter. lilis, deux, file, ilia, illud, il, elle,
In, dans, prép. eux, etc.
Fovea, æ, fosse. In, dans, prép.
Deinde, ensuite, adv. Mens, tis, f. esprit. — Venit illis,
Quùm. lorsque, conj. subj. il leur vint...
Consideo, es, sedi, sessum, sidere, Vendo , is, didi, ditum, dere,
n. s'asseoir. — Quum consedis ven re.
sent, s'étant assis. Illis, d ces, ille, a, ud,ce,cet, cette,
Ad, pour, prép. acc. ces, etc.
Sumo, is, sumpsi, sumptum, su Mercator, is, 1». marchand.
mere, prendre. Qui, ceuac—ci, eux, ils, qui, quæ,
Gibus , i, nourriture. — Ad su— quod, etc.
mendum cibum, pour la nour Emo, is, mi, emptum , emere,
riture devant être prise; c’est acheter.
à—flire: pour prendre leur nour Viginti, indëclin., nom de nom—
rzture. bre cardin., vingt.
Conspicio, i.s, exi, ectum, icere, Nummus, i, pièce.
apercevoir. Argenteus, ea, eum, d'argent.
ANALYTICO—SYNTBÉ’I‘IQUE. 81
Que, et, conj. ls, ea, id, il, lui, elle, etc.
Duco, is, xi, ctum, cere, conduire, In, en, prép.
emme n 61' Ægyptus, Egypte. (Voir plushaut.)
Étude des règles.

Dans le premier alinéa, citez des exemples des règles 22


et 1h, et de la règle 32.
Quum consedissent ad sumendum cibum. (Voyez la règle 3h.)
Eum duxerunt in Ægyptum... Pourquoi Ægyptum à. l’accu
satif ?
Règle nouvelle.

RÈGLE 26. — Le nom qui marque le prix, la valeur d'une


chose, se met à. l’ablatif sans préposition.
EXEMPLE :
Ils achetèrent Joseph vingt pièces d’argent: emerunt Jo
sephum viginti nummis argenteis.

CHAPITRE XLIII.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tune, alors, adv. An, si, conj., veut toujours le sub


Frater, is, m. frère. jonctif entre deux verbes.
Tingo, is, tinxi, tinctum, tingere, Sit, elle soit, elle est; de sum, es,
teindre. fui, etc.
Toga, æ, robe. Toga, æ, robe.
In, dans. prép. Filius, ii, fils.
Sanguis, inis, m. sang. Quùm, lorsque, conj. subj.
Hædus, i, chevreau. — Tinxerunt Pater, is, m. père.
togam ejus in sanguine hædi, Agnosco. is, ovi, itum, oscere, re
trempèrent sa robe dans le sang connaître.
d'un chevreau. . Quam, laquelle, elle; quis, quæ,
Quem, que; qui, quæ, quod. qui, quod, etc. — Quam quum agno<
que, etc. visset pater, le père l'ayant re
Occido, is,cidi, cisum, cidere, tuer. connue.
Mitto, is, misi, missum, mittere, Exclamo, as, avi, atum, are, n.
envoyer. s'écrier.
Eam, elle; is, ea, id, lui, elle, etc. Est (c’) est; de sum, etc.
Ad, d, prép. ace. Toga, æ, robe.
Pater, is, m. père. Mci, de mon; meus, a, um, etc.
Cum, avec, prép. abl. Fera, æ, une bête.
Verbum, i, parole. Pessimus, a, um. très—méchant,
Invenio, is, veni, ventum, nire, cruel. superlatif de malus, a,
trouver. , um, méchant, mauvais.
Toga, æ, robe. Devoro, as, avi, atum, are, dé—
Video, es, vidi,visum, videre, voir. vorer.
82 II’I‘I'OME

Deinde. ensuite, ad. Sed, mais, conj.


Scindo, is, scidi, scissum,scindere, Noio, is, lui, mile, netxruloir pas.
déchirer. ' (Voyez la Gramm.)
Vestis, is, f. habit, «vêtement. Accipio, .is, cepi, ceptum, cipere,
lnduo, is, dui, dutum, duere, re— recevoir.
vêtir (se revêtir . Consolatio, nis, f. consolation.
Ciiicium,ii, cilice habit de deuil). Que, et, conj.
Omnis, is, e, tout. Dico, is, dixi, etc., dire.
Liberî, orum, m. plur. enfants. Ego, je, moi, etc.
(‘.onvenio, is, veni. ventum, ve— Descendo, is, di, sum, dere, n.
nire, n. s'assembler, se réunir. descendre.
Ut, afin que, afin de, pour, conj. Mœrens, tis, chagrin (accablé de
su J. chagrin).
Lenio, is, nivi, hum, ire, adoucir, Cum, avec, prép. abl.
apaiser. In, dans, prép.
Dolor, is, m. douleur. Sepulerum, i, sépulcre, tombeau.
Étude des règles.

Fratres Josephi tinxerunt togam ejus in sanguine hædi,


quem occiderant.
Montrez dans cette phrase des exemples des règles 1 , 11 ,
12, 33, 211, et la règle 21.
Omnes liberi ejus convenerunt ut lenirent dolorem patris.
(Voyez la règle 20 et 3h.)
in sepulcrum. Pourquoi in veut—elle ici l’accusatif?

CHAPITRE XLIV.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Putiphar, is, nom d’homme. Prosperè, heureusement, adv.


Ægyptius, a, um, Égyptien. Ei, d lui; is, ea, id, il, lui, elle,
Emo, is, mi, emptum, mare, ce, etc. — Omnia ei prosperè
acheter. succedebant, traduisez : tout lui
Josephum. réussissait.
A, de, des (d). Oh, pour, prép. acc.
Mercator, is, m. marchand. Q laquelle, qui, quæ ,
Autem, mais, conj., se place après quod. etc.
le premier mot de la phrase. Bes, rei, f. chose. —— (C’est pour
Deus. quoi.
Faveo, es, vi, fautum, favere, n. Hahitus est, fut en (fut traité);
favoriser, être avorable. parf. pass. d'habeo, es, hui, hi—
Putiphar, nom d’ omme. tum, bere, avoir (traiter).
Causâ, à cause; causa, æ, cause Benignè, bém’gnement, avec bouté.
(par rapport d...). Ah, par, prép. acc.
Omnis, is, o, tout. — Omnia (ne Herus, i, maître.
gotia), toutes choses. Præficio, is, feci, fectum, fiœre,
Succedp, is, cessi, cessum, cedere, préposer, mettre d la tête. (De
n. reusstr. præ, devant, et facio.)
ANALYTICO—SÏNTHÉTIQUE. 85
baut, traduisez : tout se faisait.
Domui, datif de domus, ûs et i, f.
maison. — Præfecit cum domui Ad, d, au, prép. ace.
suæ, il le mit d la tête de sa Nutus, ûs, m. volonté, gré. —Ad
maison. nutum ejus, d son gré, selon sa
Ergù, donc, conj. (ainsi). volonté.
Josephus. Nec, et ne.
Administro, as, vi, atum, are, ad Gero, is, gessi, gestum, gerere,
ministrer, régir. gérer, prendre.
Res, rei, f. bien. Cura, æ, soin.
Familiaris, is, e, de famille.— Rem Ullus, a, um, avec non ou nec, une
familiarem, traduisez : les biens. négation, signifie aucun, aucune.
Omnis, is, e, tout. — Omnia (ne—— (Voyez la Gramm.)
gotia), toutes (choses), c’est—à Negotium, ii, affaire, chose. —Nec
dire : tout. Putiphar ullius negotii curam
Fio, is, factus sum, fleri, être fait, gerebat, traduisez : et Putiphar
passif de facio. — Omnia fie ne prenait soin d'aucune afl‘aire.
Étude des règles.
Citez des exemples de compléments indirects de verbes.
(Voyez la règle 13.)
Josephus benignè habitus est ab hero. Pourquoi ab hem?
Qui præfecit cum domi suæ. Pourquoi suæ?
Omnia fiebant ad nutum ejus. Pourquoi ejus?

CHAPITRE XLV.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Josephus erat (è, de, prép. abl. Dies, ei, m. f. jour.—Quädam dle,
sous—eut. . un Jour.
Facies, ei, . figure, visage. Mulier. is, f. femme.
Insignis, is, e, distingué. Apprehendo, is, di, sum, dere,
Pulcher, a, um, beau, belle. saisir.
Uxor. is, f. et use. Ora, æ, bord.
Pellicio, is, ex i.lectum, licere, Pallium, ii, manteau. — Appre
attirer, sollic itcrd. hendit oram, elle le prit par le
Ad, au, prép. ace. bord...
Flagitium, ii, crime. At, mais, conj.
Autem, mais, conj., se place après Relinquo, is, liqui, lictum, lin
le premier mot de la phrase. quere, laisser.
No1o, is, lui, nolle, ne vouloir pas. Pallium, ii, manteau.
Assentior, iris, sensus sum, sen In. dans, prép.
tiri, dép. consentir. — Assen Manus, ûs, f. main.
t.iri, répondre aux désirs. Ejus, d’elle; is, ea, id, il, lui,
Imgrobus. a, um, méchant. elle, etc.
Mu ier, is, f. femme. Fugio. is, fugi, fugitum, fngere,
Quâdam, un certain, un; quidam, fuir, s'enfuir.
quœdam, quoddam et quiddam, Mulier, is, f. femme.
quelque, certain. lratus, a, um, irrité.
84 EPITOME

Inclamo, as, avi, atum, are, appe Nimiùm, trop, adv.


ler en criant ou et haute voix. Credulus, a, um, crédule.
Servus, i, serviteur. Conjicio, is, jeci, jectum, jicere,
Accuso, as, avi, atum, are, ac jeter.
caser. In, en, prép.
Apud, auprès de, devant, pr. acc. Cerner, is, m. prison. — Conjicere
Vir, i, m. mari. in .carcerem , faire mettre en
Qui, etc. prison.
Étude des règles .
Josephus erat insigni et pulchrâ facie. (Vérifiez la règle 5.)
Quàdam die mulier apprehendit oram pallii ejus.
Dans cette phrase, montrez les règles 25, 11, 12, 1, etla
règle 21. (Vérifiez un peu plus bas cette règle 21.)
Gonjecit Josephum in carcerem. Pourquoi in avec l’accu
satif?

CHAPITRE XLVI.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Duo, æ, o, deux, nom de nombre Pistor, is. m. pannetier (celui qui


cardinal. est chargé du pain). — De pis—
Minister. i, m. officier. tum, supin de pinso, piler dans
Rex, regis, m. roi. un mortier.
Pharao, onis, Pharaon, nom com Somnium, ii, un songe.
mun sous lequel on désigne les Obvenio, is, veni, ventum, venire,
anciens rois d'Egypte avant n. survenir. (De ob, au—devant,
Psammenit. — 1700 ans avant et venire, venir.)
Jésus—Christ. Divinitùs, divinement, par la va
Erant, étaient, de sum, es, etc. lonté de Dieu, adv.
In, dans, prép. Utrique, et l'un et d l'autre, d tous
Idem, eodem, idem, le même, la deux, datif de uterque, utraque,
méme. utrumque, l'un et l’autre.
Carcer, is,m. prison. — Erant in Idem, ;eadem, idem, le même, la
eodem carcere, traduisez : il y même.
avait dans la même prison... Nox, ctis, f. nuit.
Alter, a, um, l'un, l'une. Quùm, lorsque, conj. subj.
Præsum, es, fui, esse, n. présider, Venio, is, veni, ventum, venire,
être le chef. — De præ, devant, n. venir.
à. la tête, et esse, être. Ad, vers, prép. acc.
Pincerna, æ, m. échanson (celui qui Quos, lesquels, eux; de qui, quæ,
versedboire,etc.—Dugrecpinô, quod, qui, lequel, etc.
boire, et kerannumi, mêler. Mané. le matin, adv. — Quùm
Alter, a, um, l'autre. — L'un, venisset, lorsqu’il fut venu, c’est—
l'autre, quand on ne parle que à—dire : étant venu.
de deux, s'exprime par alter, Animadverto, is, ti, sum, tere, re
répété; ou le premier par unus, marquer (trouver). —— Et ani—
a, um, et le second par alter. madvertisset , et eut trouvé,
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUB. 85
c’est—à—dire : et ayant trouvé. Qui, quæ, quod , qui, lequel,
Eos, eux, les; is, ea, id, il, elle, laquelle, etc.
lui, eux, etc. Interpretor, aris, tatus sum, tari,
Tristior, is, plus triste; compara— dép. expliquer.
tif de tristis, is, e, triste. Illud, lui; ille, a, ud, lui, elle,
Solitù, (qu’)d l’ordinaire; adverbe le, la, etc.
qui vient de solitus, a, um, ac Nobis, d nous; nos , nostri , no
coutumé. On sous—entend tem bis, etc., nous. — Qui illud
pore, plus tristes que dans le nobis interpretetur, qui nous
temps ordinaire. l'explique , ou qui puisse nous
Interrogo, as. avi, atum, are, in l'expliquer , ou pour nous l'ex
terroger, demander. pliquer.
Quisnam, quænam, quodnam, Ne, est—ce que? particule qui se
qui? quel? uelleP place après le premier mot de la
Esset, impar . du subj.; quis— phrase interrogative.
nam, etc., entre deux verbes, lnquit Josephus, dit Joseph, in—
veut le second au subjonctif. quam, etc. (Voy. Gramm.)
Causa, æ, cause, sujet. Prænosco, is, novi, nostum, nos
Mœstitia, æ, tristesse. cere, connaître d’avance , (de
Qui, ils, qui, quæ, quod, qui, le— præ, avant, d'avance, et nosco,
quel, lesquels, etc. connaître).
Respondco, es, di, sum, dere, n. Res, f. chose.
répondre. Futurus, a, um, futur. — Res fu
Somnium, ii, songe. turas, l'avenir.
Obvenio, is, etc. (Voy. plus haut.) Non est, n’est pas.
Nos, nostrî, nobis, nous. — Obve (Negotium. l'affaire),
nit nobis somnium, un songe Dei, de Dieu.
est survenu d nous ; c’est—à—dlre : Solius, génitif de solus, a, um.
nous avons eu un songe. seul. — Nonne Dei solins est,
Quisquam, quæquam, quodquam n'appartient—il pas d Dieu seul,
et quidquam, quelqu’un, quel— ou : n’est—ce pas d Dieu seul...
qu’une, quelque chose. Narro, as , avi, atum , are, ra
Nec est, n’estpas. — Nec quisquam conter.
est, et personne n’est , c’est—à Somnium, ii, songe.
dire: et il n'y a personne. Vester, a, um, votre, vôtres, vos.
Étude des règles.
Erant in eodem carcere; il y avait dans la méme prison...
Pourquoi in avec l‘ablatit?
Nec quisquam est qui illud nobis interpretetur : et il n'y a
personne pour nous l'expliquer.
Voilà une autre manière d'exprimer pour devant un infi—
nitif. (Voyez la règle 3h.)
Nonne Dei solins est prænoscere res futuras; n'est—ce pas a
Dieu seul de connaître l'avenir? Pourquoi futures est—il à.
l'accusatif féminin pluriel? (Voyez la règle 31.)
Règles nouvelles.

RÈGLE 8. — Le participe du présent étant et le participe


du passé ayant été , manquent en latin.
Le participe passé actif, comme ayant aimé, manque en
latin, excepté dans quelques verbes déponents.
86 EI’ITOME

Le participe passé du passif marqué par étant ou ayant été,


manque également en latin quand le verbe est neutre etsou—
vent quand il est déponent.
On tourne ces participes par lorsque, après que, puisque,
quùm, postquàm, etc., qui veulent le subjonctif devant cer
tains temps de l'indicatif.
EXEMPLES :
Joseph étant venu le matin vers eux et les ayant trouvés
plus tristes; tournez: lorsque Joseph fut venu et qu'il les eut
trouvés; traduisez en latin : ad quos quùm venisset Josephus
manè et animadvertisset eos tristiores.
Vous en avez déjà. vu beaucoup d'exemples (Voyez cha—
pitre XLIII, p. 81): Le père l'ayant reconnue (la robe de
Joseph); lorsque le père l'eut reconnue: quam quùm agno
visset pater.
Ghap. XLII. S'étant assis; lorsqu'ils se furent assis : quum
consedissent.
Chap. XXVII. Isaac étant devenu vieuac; lorsqu’lsaac fut
devenu vieuæ: quum Isaacus senuisset.

CHAPITRE XLVII .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tum, alors, adv. Paulatim, pend peu, adv.


Prior, is, le premier (prior, quand Gemma, æ, f. beur con.
on ne parle que de deux). Deinde, ensuite, a v.
Expono, is, sui, situm, nere, ea— Flos, ris, m. fleurs.
poser. Erumpo, is, rupi, ruptum, rum
Sic, ainsi, adv. pere, n. faire irruption, pa—
Somnium, ii, songe. raitre.
Video, es, sum, dere, voir. Ac, et, conj.
In, dans, prép. Denique, enfin, adv.
Quies, tis, f. repos (in quiete, pen Uva, æ, raisin.
dant mon sommeil). Maturesco, is, turui, rescere, n.
Vitis, is, f. vigne. mûrir.
ln, sur, prép. Ego, moi, je.
Que, laquelle, qui, quæ,quod, etc. Exprimo, is, pressi, pressum, pri
Tres, tres, tria, trois; nom de mere, exprimer.
nombre cardinal. Uva, æ, raisin. — Ego exprimebarn
Palmes,itis, m.branche (de vigne). uvas., j'exprimais le suc de ces
— In qua erant tres palmites ; ’I‘Œ'LStnS.
qui avait trois branches; en tra In, dans; prép.
duisant le verbe sum, eram, etc., Scyphus, 1, coupe (du grec scu—
par le verbe avoir en fran phos, vase àboire).
çalS. Que, et, conj.
Profero, ers , tuli , latum, ferre, Porrigo, is, rexi, rectum , rigere,
produire. presenter.
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUE. 81
Esto, sois (soyez), impéf. de sum, Tn, tui, tibi, etc., le, loi (vous).
es, etc. lu. dans, prép.
Bonus, a, um, bon. Pristinus, a, um, ancien.
Animus. i, esprit, courage. — Gradus, ûs, m. grade, charge.
Esto boue animo; ayez bon cou Rogo, as, rogavi, rogatum, are,
rage, ou prenez courage, mot prier.
à—mot : soyez d'un bon. cou Tu, tui, tihi , etc. , te, toi ,
rage. (vous).
Post, après; prép. ace. Ut, que, conj. subj.
Tres, tres, tua, trois; nom de Memini, memineram, etc., se sou
nomb. card. venir (Voy. Gramm.)
Dies, ei, m. et f. jour (post tres Meî, de moi, ego. meî. mihi, etc.,
dies, sous trois Jours). me, moi. — Te rogo ut mcmi
Pharao, nis, Pharaon. neris meî , je vous prie de vous
Restituo, is, tui, tutum, tuere, souvenir de moi.
rétablir.
Étude des règles.

Prior sic exposuit Josepho somnium suum. (Voyez la rè


gle 22.)
Vidi in quiete vitem in quâ erant tres palmites. (Voyez la
règle 33.)
Te rogo ut memineris meî.
Remarquez deuav choses dans cette phrase: la. première,
qu’après prier, demander, etc., de ou que s’exprime par ut
avec le subj.
La seconde, que le verbe memim‘, je me souviens, régit le
génitif. Nous avons déjà. vu deux verbes régissant ce cas:
recordabor fœderis mei : je me souviendrai de mon alliance
(chapitre XIV); et obliti sunt Dei creatorîs: ils oublièrent
Dieu leur créateur (Chapitre KV).

CHAPITRE XLVIII.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Alter, a, um, l’autre, le second Quibus , lesquelles; qui, quæ,


(quand on ne parle que de deux). quod, etc. (in quibus , où....
Narro, as, avi, atum, are, ra Erant.
conter. Gibus, i, mets.
Quoque, aussi, adv. Quos, que; qui, quæ, quod, etc.
Somnium, ii, songe. Pista‘, is, m. parmetier.
Gesto, as, avi, atum, are, porter. Soleo, es, litus sum,lere, n. passif.
In, sur, prép. avoir coutume.
(Ieput, itis, n. tête. Conficîo, is, feci, fectum, ficere,
Tres, tres, tria, trois; nom de n. faire.
card. Autem, mais, conj. se place après
Canistrum, i, corbeille. le premier mot de la phrase.
lu, dans, prép. Ecce, voilà. que, conj.
88 EPITOMB

Avis. is, f. oiseau. Sunt tres dies.


Cireumvolito. as , avi, atum, are, Quihuä, lesquels, abl. de qui, quæ,
n. voler, ou voltiger d l'entour qu o .
(de circum, autour , et volito, Elapsis , étant écoulés; elabor.
voler). lapsus sum, elabi, dép. s'écouler,
Comedo, is, di , esum, ou. estum, asser Squibus elapsis, après
dere, manger. esquels .
Illos, ces. acc. plur. de “le, a, ud, Pharao. etc.
ce, cet, cette. ces, etc., Ferio, is, ferire, frapper.
Josèphus (dixit) cui pour illi. Tn, tui, tibi, etc., tu, toi, te.
Hæc, telle; hic, hæc. hocwe,cette, Securis, is, acc. securim, f. haehe.
celui—ci, celle—ci, tel, etc. Afligo , is, xi, ctum , gere , atta
lnterprctatio, nie, f. explication. cher (de af pour ad, à , et fige,
Istius, de ce, gén. sing. de iste, a, j'attache).
ud, ce, cet, ces, etc. Ad, d, prép. acc.
Somnium, ii, songe. — llæc est Palus, i, poteau, gibet.
istius somnii, roici l’ex‘plication Ubi, où, adv.
de ce songe. Avis, is, f. oiseau.
Tres, tres, tria, trois; nom de Pascor, eris, pastus sum, pasci.
nombre card. dép. brouter, se repaitre.
Canistrum, i, corbeille. Caro, «tamis. f. chair.

Étude des règles.


Donnez un exemple de la règle 22.
Gestabam in capite tria canistra in quibus erant sibi. Pour
quoi in avec t‘ablatif?
Pharao te feriet securi. (Voyez la règle 27.)
Affiget ad palum ubi aves pascentur carne tuâ. (Voyez la
règle 13.)
RÈGLE 7. — Quand un participe (et il en est de même de
quelques adjectifs et substantifs pris adjectivement} ne se
rapporte ni au sujet, ni au complément du verbe, on met à
l’ablatif ce participe ou adjectif, et le nom ou pronom au
quel il est joint, les faisant accorder en genre, en nombre
et en cas.
EXEMPLE:
Les trois corbeilles sont trois jours , lesquels étant écoutés,
Pharaon te frappera de la hache; Tm‘a eam‘stra sunt tres dies,
quibus elapsis, Pharao te feriet securi.

CHAPITRE XLIX.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tertins , a, um,. troisième; nom Qui erat dies


‘de nomh. cardmal. Natalis, is, e, natal, de la nais—
D1es, en, m. et f. Jour. ' sauce.
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUL: 89
Convivium, ii, festin. (quand on ne parle que de
Splendidus , a, um , splendide deux).
(grand). Percnssus,a, um, frappé; de per
Fait cutio, is, cussi, cussum, cu
Parandus, a, um, devant être pré— tere, frapper.
pard; de paro, as, avi, atum, Securis, is, acc. im, f. hache. —
are, préparer. — Splendidum Alterum verù securi percussum
convivium parandum fuit. il suspendit ad palum; et après
fallut préparer un grand festin. avoir fait frapper l'autre de la
Tune, alors, adv. hache, il le fit pendred un gibet
Rox, gis, m. roi. lia, ainsi, adv.
Memini, meminisse, n.se souvenir. lies, rci, f. la chose, l'événement.
(Voy. Gramm.) Comprobo, as, avi, atum, vérifier.
Suus, a, um, son, sa, ses, etc. Somnium, ii, songe.
Minister, i, m. oflicier. Tamen, cependant, conj.
Qui erant in Præfectus, i, préfet.
Carcer, is, m. prison. Pincema, æ, m. échanson. ‘—
Restituo, is, tui, tutum, tuere, Præfectus pincernarum; le grand
restituer. échanson.
Præfectus, i, préfet. Obliviscor, eris, litus sum, visci,
Pincerna, æ. m. échanson. dép. oublier.
Suus, a, um, son, sa, etc. Nec, et... ne... pas.
Munus, eris, n. emploi, charge. Recorder, aris, datus sum, darl,
— Restituit præfecto pincema— dép. se ressouvenir‘.
rum munus suum; ilrétablit le Meritum, i, service.
grand échanson dans sa charge. lllius, de lui; ille, a, ud, il, lui,
Verù, mais; conj. se place après elle, ce, etc.
le premier mot de la hrase. In, envers; prép.
Suspendo, is, di, sum, ere, pen— Se, sui, sibi, etc. se, soi, lui, etc.
dre (faire pendre). —Nec illius in se meriti recor—
Ad, d; prép. abl. datus est; et ne se ressouvint
Palus, i, poteau, gibet. point du service qu’il lui avait
Alter, a, um, l'autre, le second rendu.
Étude des règles.
Donnez un exemple de la règle 25.
Rex meminit ministrorum suorum. Pourquoi suorum‘.’
(Voyez la règle 22.)
Restituit præfecto pincernarum munus suum. Pourquoi
suum? (Voyez la règle 20.)
Montrez, dans ce chapitre, les trois verbes qui veulent
leur complément au génitif et que vous avez déjà vus.

CHAPITRE L;
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Post, après, prép. ace. Rex, gis, m. roi.


Biennium, ii, l’espacededeux ans. Ipse, a, um, lui—même, elle—
(Deux ans après.) même, etc.
8
90 EPI’I‘OME

Habeo,es, bui,bitum, bere, avoir. Flumen, inis, a. fleuve.


Somnium. li, songe. Quæ, lesquelles; qui, quæ, quod,
Yideor. eris, visus sum, deri, qui, lequel. laquelle, etc.
ara’ttre, sembler. Devorarunt, our dcvoraverunt,
Si i, âsoi. d lui; se, sui, slbi,etc. parfait de evoro, as, avi, atum,
se, soi, etc, are. dévorer.
Adsto, as, stiti, stitum, astare, Priores, les premières; de prior,
a. être près de. (De ad, auprès, is, premier (quand on ne le
etstare, être,se tenir.) que de deux choses ou de eux
Flumen, inis, n. fleuve. séries de choses).
Nilus, i, Nil ; grand fleuve de l’E Experrectus, a, um, réveille’, s'é—
te. — Videbatur sibi adstare tant réveillé.
%l o flumini; il lui semblait Rursùm, de nouveau.— Rursum
être sur les bords du Nil. dormivit ; se rendormit.
Ecce, voild que; conj. Habeo, es, hui , bitum, bere, avoir.
Septem, sept; nomde nombre car— Alter, a, um, autre.
inal. Somnium, ii. songe.
Vacca, æ, vache. Septem, sept, nom de n. card.
Pinguis, is, e, gras, grasse. Spira, æ, épi.
Emergo, is, mersi, mersum, mes— l‘lenus, a, um, plein.
gere, n. sortir. Enascor, eris. natus sum, nasci,
De, de, du, des; prép. abl. dép. naître, croître.
Flumen. inis, it. fleuve. In, sur. prép.
Quæ, lesquelles; qui, quæ, quod, Uuus, a, um, un, une, un seul,
qui, lesquels, etc. une seule.
Pascor, eris, pastus sum, pasci, Culmus, i, tige.
dép. paître. %ue, et, conj.
lu, dans; prép. otidem, autant de, indécl.
Palus, dis, a. marais. — Et ecce Alius, a, ud, autre. -— Totidem
emergebant... traduisez : et il aliæ, et sept autres épis.
sortait... Exilis, is, e, grêle.
Deinde. ensuite, adv. Suceresco, is, erevi, eretum, ere
Septem, se t, nom de 11. and. scere, croître au—dessous. (De
Alias, a. u , autre. suc pour sub, sous, et crescere,
Vacca, æ, vache. . croître).
Macilentus. a. um, maigre. Consumo, is, sumpsi, sumptum,
Exeo, is, ii ou ivi, itum, ire, sortir. sumere, consumer, ramer.
Ex; de, du; prép. abl. S ica, æ, épi.
Idem, eadem, idem; le même, P enus, a, um, plein. .
la même, etc.
Étude des règles.
Donnez des exemples de compléments indirects de verbes
avec ou sans préposition. (Voyez la règle 13.)
Citez des exemples de l’accord de l’adjectif ou du pronom
avec le nom auquel ils se rapportent. (Voyez les règles 5
et 211.)
RÈGLE 3. —Nous avons vu (règle 1), que lorsque de , du,
des, etc., sont placés entre deux noms , on met le second au
génitif. Vous en avez trouvé un nombre considérable d’exem—
pies jusqu’ici. Cependant , il y a une exception à cette règle.
Toutes les fois que de, du , des, etc., peuvent se tourner par
ANALYTICO—SYNTBÊTIQUE. 91
qui s'appelle, on met le second nom au même cas que le pre—
mier.
Exnurm :
Il lui semblait être sur les bords du fleuve du Nil; ce se—
cond du peut se tourner par qui s'appelle, et l’on peut dire :
sur les bords du fleuve qui s’appelle Nil. Aussi on a mis en
latin Nito au même cas que flumini , c’est—à—dire au datif.
Videbatur sibi adstare Nito flamim‘. Le verbe neutre adstare
régit le datif.

CHAPITRE LI.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Ubi, dès que, conj. Quum, lorsque, conj. subj.


Illucesco, is, luxi, scere, n. faire Ego et
jour. (De il pour in et lace, Præfectus, i, préfet.
abl. de lux, lumière, sous—eut. Piston, is, m. panetier.
esse. être ;étre dans la lumière. Essemus; de sum, es, fui, etc.
Perturbatus, a, um, troublé; de ln, en, conj.
perturbo, as, avi, atum, are, Carcer, is, m. prison.
troubler. Uterque, traque, trumque, l’un et
Convoco, as, avi, atum, are, con— l’autre, tous deux.
voquer, assembler. Somnio, as. avi, atum, are, n. son»
Omnis, is, e, tout. ger, avoir un songe.
Conjector, is, m. interprète. Idem, eadem, idem, le même, la
Ægyptus. i. Egypte.
Narro, as, avi, atum, are, ra
conter.
Illis ; ille, a, ud. Brat, de sum, etc.
Somnium, ii, songe. Puer, ri, m. enfant, jeune.
At, mais, conj. Hebræus, a, um, Hébreu. Les
Nemo, inis, m. personne ne. Hébreux tirent leur nom d'He—
Possum, tes, tui, posse, pouvoir. ber, patriarche, fils de Salé, et
(Voyez la Grammaire.) l’un des ancêtres d'Abraham,
Interpretor, aris, tatus sum, ari, 2600 avant Jésus—Christ.
dé . interpréter, expliquer. Erat ibi puer Hcbræus , ily avait
Illu ; ille, a, ud, lui, etc. ld un jeune Hébreu.
Tune, alors, adv. Qui.
Præfectus, i, préfet. lnterpretor, aris, tatus sum, tari,
Pincema, æ, m. échanson.—Præ— dép. expliquer.
fectus piucernarum, le grand Sapienter, sagement,avec sagesse.
échanson. Somnium, ii, songe.
Dico , is, dixi , ictum , icere , Nobis, dot. plur. de nos, nos
dire. trûm ou nostri, etc., nous.
Bex, gis, m. roi. Enim, car, conj.
Conflteor, eris, iessus sum, flteri, Res, ci, . chose, événement.
dc'p. confesser, avouer. Compro o, as, avi, atum, are, vé—
Meum; de meus, a, um. ri/ier.
Peccatum, i, pdché, faute. Interprelatio, nis, f. explication.
92 EPI‘I‘OME

Étude des règles.

Il n’y a dans ce chapitre que des exemples de règles que


vous avez vues souvent; exercez—vous à les trouver.

CHAPITRE LII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Rex, gis, m. roi. S ica, cæ, épi.


Arcesco, is, civi, citum, scere, xilis, is, a, grêle.
mander, faire venir. Sunt
Que, et, conj. Totidem, autant de, adv.
Narro, as, avi, atum, are, raconter. Annus, i, an, année.
Ei, d’is, ea, id, lui, elle, etc. Fames, is, f. famine.
Uterque, raque, rumque, l'un et Quæ
l'autre, les deux. Secutura est, est devant suivre.
Somnium, ii, songe. doit suivre. — De sequor, eris,
Tum, alors, adv. cutus sum, qui, dép. suivre.
Jose hus inquit Pharaoni. Ubertas. tis, f. abondance. —
Dup ex, icis, double, deux. Quæ ubertatem secutura est;
Somnium,ii, songe. qui suivront celles d'abondance,
Significo, as, avi, atum, are, n. si en rapportant le relatif qui en
gnifier. français au mot anrlées.
Unus, a, um, un, une, un seul, Itaque, c’est pourquoi , conj.
une seule. Rex, regis, m. (6 roi). ‘
Atque, et, conj. Præfleio, is, feci, fectum, ficere,
Idem, eadem, idem, le même, la préposer, mettre d la tête. (De
même, même, etc. ræ, devant, d la tête de, et
lies, rei f. chose. ncm.
Septem, sept, nom de n. card. Totus. a, um, tout. (Voyezla Gram
Vacca, æ, vache. maire.) ‘
Pinguis. is, e, gras, grasse. Ægyptus, i, Egypte.
Et septcm. Vir, i, m. homme.
Spica, æ, épi. Sa icns, tis, sage.
Plenus, a, um, plein. In ustrius, a, um,industrieux,in
Sunt septem telligent.
Annus, i, an, année. Qui.
Ubertas, tis, f. abondance. Recondo, is, didi, ditum, dere.
Venturus, a, um, devant venir, renfermer, serrer (au près. du
qui doit arriver. — De venio, subj.).
is. veni, ventum, nire, n. ve Pars,tis, f. partie.
nir. arriver. Fruges, gurn, f. plur. biens de la
Mox, bientôt, adv. terre, fruits, récolte.
. Verù, mais, conj. se place après ln, dans, prép.
un mot. Horreum, i, grenier.
Septem l(3ublieus, a, um,public, publique.
Vacca, æ, vache. ne
Macilentus, a, um, maigre. Servo. as, avi, atum, are, con—
Et septem server.
ANALYT ICO—SYNTHÉTIQUE. 95
Diligenter, soigneusement, adv. qui doit suivre. — De sequor,
—(Sous—eutendu hanc partent, eris, cutussum, qui, dép. suivre.
cette partie.) (In subsidium famis secuturæ;
In, pour, prép. mot dmot : pour ressource de
Subsidium, ii, ressource. la gamine devant suivre, c’est—
Fames, is, f. famine. à— ire pour ressource dans la
Secuturus , a , um, devant suivre, famine qui doitsuivre.)
Étude des règles.
Exercez—vons à trouver des exemples de la règle 5 , afin de
fixer vos idées sur la nature des substantü‘s, des adjectifs et
des participes.

CHAPITRE LIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Consilium, ii, conseil. Detraho, is, xi, atum, hem, tirer.


Placeo, as, cui, citum, cere, n. Annulus, i, anneau.
plaire. E, de, prép. abl.
Bex, gis, m. roi. Suâ
Quarè, c'est pourquoi, conj. Manus, ûs, f. main.
Dixit Josepho : Insero, is, rui, sertum, serere, in—
Nùm, est—ce que? sérer, mettre.
Quisquam , quæquam, quodquam Digitus, i, doigt.
et quidquam , quelqu’un , quel Induo, is, dui, dutum, duere, re
qu’une, etc. vêtir.
Sapientior‘, ris, plus sage , compa— Vestis, is,f.vétement, habit robe).
ratif de sapiens, tis, sage. Byssiuus, a‘, um, de lin, ait de
Te, que toi, abl. de tu , tui , lin. —Byssinus, a, um, vient de
tibi, etc. . byssus, qui lui—même dérive du
Est in Ægypto, est en Égypte. — grec. Le byssus des anciens se—
Trad. : Y a—t—il en Égypte quel rait le coton et non le lin, sui
qu'un, etc. vant M. Letronne. Nous suivons
Ceràè, certainement, assurément , l'opinion commune.
a v. Circumdo as, dedi, datum, dare,
Nemo, inis, m. personne ne. mettre autour de. (Dere, donner,
Fungor,eris, functus sum, gî, dép. et eircum, d l'entour.)
s'acquit1er. Collum, i, cou.
Meliùs, mieux; comparatif adv. Turques, is, m. collier.
Ille, a, ud, ce, cet, cette, etc. Aurcns, a, um, d’or, fait d'or. —
Munus, eris, n. emploi. Colle torquem aureum circum
En, voici que, conj. (trad. : dès dedit; traduisez :le décora d'un
ce moment). collier d'or.
Trado, is, didi, d1tum, dere, li Que
rrer, confier. Colloco, as, avi, atum, are, placer.
Cura, :13, f. soin. Eum
Mei Secundus, a, um, second.
Regnum, i, royaume. In, sur, prép.
Tum, alors, adv. Suo
94 EPITOME

Curms, ûs, 'm. char. — Eumque erat triginta annos natns; tra
in curru suo secundum collo— duisez : Joseph était âgé. de
cavit; et le fit asseoir dans son trente ans.
char le second après lui. Quùm, lorsque, conj.
Josephus erat Acclpio, .is , cepi, ceptum, eipere,
Natus, a, um, né; de nascor, recevoir.
eris, natus sum, nasci, dép. A, de, du, prép. abl.
naître. Rex, gis, m. roi.
(Sous entendu antè , avant, prép. Summus, a, um, souverain.
acc.) Potestas, tatis, f. pouvoir, puis
Triginta, trente, nom de n. card. sance.
Annus, l, an, année. ———Josephus
Étude des règles.
Num quisquam est in Ægypto te sapientior?
Montrez l’application des règles 33 et 31. Donnez un autre
exemple de la règle 33.
Donnez des exemples de compléments indirects avec ou
sans préposition.
Règles nouvelles.
RÈGLE 9. — Après le comparatif exprimé par un seul
mot latin , on met le nom ou le pronom qui suitque, à. l’abla—
tif, en supprimant le que.
EXEMPLE :
Y a—t—il dans I’Égypte quelqu’un plus sage que vous? Nùm
quisquam est in Ægypto te sapientior. On a mis te à l’ablatii‘
et supprimé le que.

CHAPITRE LIV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Perlustro, as, avi, atum, are, par Frumentum, i, froment, blé.


courir. lnopia, æ, disette.
Omnis, is, (3, tout. Septem annorum
Regio, nis, f. région, contrée. Sequor , eris, cutus sum , sequi ,
Per, pendant, prép. acc. dép. suivre. — Secuta est , vint
Septem ensuite.
Annus, i, au, année. Fames, is, f. famine.
Uhertas, tis, f. abondance. Ingravesco, is, scere. n. s'appe—
Congero, is, gessi, gestum, gerere, santir, se faire sentir.
amasser. ln, sur, prép.
Maximus, a, um, très—grand; su— Orbis, is, m. globe.
perlatif de magnus, a, um , Universus, a, um, universel. — In
grand. orbe universo , sur toute la
Copia, æ, quantité. terre.
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE. 95
Tune, alors, adv. Pharao
Ægyptius, i, Égyptien. Remitto, is, misi, missnm, mit—
Qnos tere, renvoyer.
Egestas, tat‘rs, f. le besoin. Qnos, de qui, quæ, quod, qui, que,
Premo, is, pressi, pressum, pre— lesquels, aux, les, etc.
mere, presser.—Qnos premebat Ad J osephum.
egestas ; traduisez: pressés par Antem, or, conj.
le besoin. Hic, hæc, hue, celuùci, celle—
Adeo, is, ii, itum, ire, aller vers, ci, etc.
se présenter d (de ad, à, vers, et Aperio, is, rui, ertum, erire, ou
ire, aller). vrvr.
Bex, gis, m. roi. Horreum, i, grenier.
Postulantes, nomin. lur. de pos— Vendo , is, didi, ditum, dere ,
tulans, partie. pr .9. de postulo, vendre.
as, avi, atum, are, demander. Frumentum, i. blé’.
Gibus, i, nourriture, vivres. Ægyptins, i, Égyptien.
Étude des règles.

Ægyptîi qnos premebat egestas; pourquoi quos ?


Donnez des exemples de compléments directs.

CHAPITRE LV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Convenio, is, î, tum, ire, venir. Illùc, ld, y, adv. — Misit iliùc, y
— Conveniebatur, impersonnel envoya.
passif, il était venn, c’est—c‘t—dire Snos filios.
on venait. flaque, c'est pourquoi, donc, conj.
Qnoque, aussi, adv. Fratres Josephi
Ex, de, du, des, prép. alrl. Proficiscor, eris, feetus sum, fi
Alins, a, ud, autre. cisci, partir.
Regio, onis, f. région, pays. Sed, mais, conj.
ln, en, prép. Pater.
Ægyptus, i, Égypte. Retineo, es, nui, tentum, tinere,
Ad, pour, prép. ace. retenir.
Annona, æ, provision, vivres. Demi , d la maison, génitif de
Emendns , a, um, devant. être domns, ûe ou i.
acheté, partie. fut. d’emo, mis, Minimns, a, um, le plus petit, su
mi, emptum, emere, acheter.— perlatif de parvns, a. um, petit.
Ad emendam annonam , pour Natn, par l’âge, ablatif de natus,
acheter des vivres. ûs , inusité. — Natn minimns,
Jacobus, i,Javob, père de Joseph. le plus jeune.
Compnlsns, a,um, poussé, pressé; Qui
de-compello, is , pnli, pnlsum, Voco, as. avi, atum, are, appeler.
pellere, pousser. Benjaminns, i, Benjamin. — Qui
Idem, eadem, idem, le même , la vocabatur Benjaminns; tradui—
même. sez : nommé Benjamin.
Necessitas, tis, f. nécessité. Enim, car, conj.
Mitto, is, misi, missnm, mittere, Timeo, es, mni, ere, craindre.
envoyer. Ne, que... ne, conj. subi.
96 EPITOMB

Quid, pour aliquid (devant ne on Idem, eademÿ, idem , le même, le


retranche ali dans les mots qui même.
commencent ainsi); quelque Mater. is, . mère.
chose. De aliquis, aliquæ, ali (Ex) quâ, de) laquelle; qui, quæ,
quod et aliquid , quelqu’un , quod, qui, lequel, laquelle, etc.
quelqu’une, quelque chose. Josephus (sous—ent. erat nains,
Ma um, i, mal. était né).
Accido, is, di, dire, n. arriver. Que, et.
Ei. datifsing. ldeù, pour cela, c’est pourquoi ,
ln, dans, conj. adv.
Iter. ineris, n. chemin, voyage. — Erat
Timebat enim ne quid mali ei Longè, beaucoup, adv.
accident... , il craignait qu’il ne Carior, ris, plus cher, comparatif
lui arrirdt quelque malheur... de carus, a, um, cher.
Benjaminus erut E1
Natus, a, um, né. Quàm, que. conj.
lde, du, de l’, de la, prép. Cæteri, a. um. autres.
Frater, is, m. frère.
Étude des règles.
Conveniabur in Ægyptum ad emendam annonam: on ve—
naît en Egypte pour acheter des vivres. Montrez l’emploi des
règles 32 et 311.
Eâdem necessitate compulsus Jacobus misit illùc filios suos.
Vérifiez les règles 111 et 22.
Pater retinuit domi natu minimum: Le père retint à la
maison le plus jeune. Pourquoi Demi? (Voyez règle 30.)
Règles nouvelles.

RÈGLE 35. ——— Nous avons vu (Règle 311) que pour devant un
infinitif pouvait se traduire par ad avec le gérondif en dum.
Quand le verbe est actif et qu’il a un régime, ou peut se ser—
vir du participe futur passif en dus, du, dum que l’on fait
accorder en genre, en nombre et en cas avec le nom ou pro—
nom qu’il a pour complément.
EXEMPLE :
Conveniebatur in Ægyptum ad emendam annonam : on ve
nait en Egypte pour des vivres devant être achetés, c'est—ù
dire pour acheter des vivres.
RÈGLE 10. — Lorsqu’apr‘ès le comparatif . on exprime la
que par quùm, on met après le même cas que devant.
EXEMPLE :
(Josephus) ei longé carior erat quàm cæteri fratres : (Jo—
seph) lui était beaucoup plus cher que ses autres frères.
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE. 97

CHAPITRE LVI .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Ubi, dès que, conj. Regio,nis, f. région. pays.


Decem, div, indécl., nom de nom— Chanaan, nom propre du pays ha
bre card. bité par les frères de Joseph.
Fratres. Ut, afin que, pour, conj. subj.
Venio, is, veni, ventum, venire,n. Emo , is, emi, emptum, emere,
venir (se trouver). acheter.
In, en, prép. Frumentum, i, blé, froment.
Conspectus, ûs, m. présence. Non est, il n’est pas.
Pronns, a, um, prosterné (en se Ita, ainsi, conj.
prosternant. Inquit Josephus.
Veneror, aris, atus sum, ari, dép. Sed, mais, conj.
honorer, rendre hommage. Venin, etc.
Agnosco, is, ovi, nitum, noscere, Hùc, ici, adv.
reconnaître. (Cum, avec, sons—ent.,prép. abl.).
ec, et, ne. Animns, i, esprit, intention.
Ipse, a, um, moi—même, toi—même, Hostilîs, is, o, hostile, mauvaise.
lui—même. Vo1o, vis, volui, voile, vouloir.
Cognitus est, parfait passif de (Voyez la Gramm.)
cognosco, is, ovi, nitum, os Exploro, as, avi, atum, are. cxa—
cere, reconnaître, connu/âtre. miner.
A1), par, de, pré . abl. Noster, a, um. notre, nos.
No1o, is, lui, no1 e, ne vouloir pas.Urbs, bis, . ville.
Indice. as, avi, atum, are, indi— Locns. i, ieu, endroit, au plur.,
quer, faire connaître. loca, orum, n.
Statim, aussitôt, sunle—champ , Parùm, peu, adv.
adv. MunituS, a, um , fortifié, du par
Qnis, quæ , quod . qui? quel? tic. passé de munio, is, ivi.
quelle.a veut le subj. entre deux itum, ire, fortifier.
verbes. At, mais, conj.
Esset. llli, ceux—ld, ille, a, nd, celui—là,
Sed, mais, conj. celle—là, etc.
Interrogo, as,avi, atum, are, inter— Inquiunt.
roger, demander. Minimè, point du tout, adv.—Ai
Tanquam, comme, adv. illi: minimè, inquiunt. Mot à
Mienne, a, um, étranger. mot : mais ceux—ld; point du
Undè, d'où, adv. tout , disent—ils. — Trad. :
Venio, etc. point du tout, répondirent—ils.
Et(cum,avec, prép. s.—ent.ab1. . Meditor,aris, tatussum, tari, dép.
Quo, quel, de quis, quæ, que , méditer, projeter.
qui? quelr etc. (dans quel). Nihi1, rien, mot indécl. qui ren—
Consilîum, ii, dessein. ferme la négation ne, qui se
Qui, ils; qui, quæ, quod, etc. place avant le verbe.
Besponderunt. Malum, i.mal. nihil mali, rien de
Proiecti sumns, parfait de pro— mal. c’est—à—dire aucun mal.
ficiscor, eris, feetus sum, ficisci. Sumns
dép. partir. Dnodecim, douze, indécl., nom de
E, de, du, prép. abl. nombre cardin.
9
98 EPITOMB

Fratres. A, par, prép. abl.


Minimus, a, um, le plus petit, le Paire (sous—ent. nostro).
plusjeune, superlatif de parvus, Verù, mais, conj.
a, um, petit. Alias, a, ud, autre.
Retentus est, parfait pass. de re Non, ne... plus.
tineo, es, tinui, tentum, tinere, Supersum, es, fui, esse, .n. survi—
retenir. vre, rivre ( de sum, Je suis, et
nom, d la maison; domus, ûs, super, en outre, de plus).
ou i, maison.
Étude des règles.
Citez , dans le premier alinéa , des exemples des règles 32,
1 et 5.
Dans le second aliéna, pourquoi y a—t—il ab eis? (Règle 1h.)
Ut emamus frumentum; ex. de la règle 3h.
Venistis hùc animo hostili : nom de la manière. ( Voyez la
règle 27.)
Minimus retentus est domi à patre. Pourquoi domi et a. pa
tre? (Voyez les règles 30 et 1h.)

CHAPITRE LV1I.

[NTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

lllud. cela; illc. a, ud , il, elle, Obses, îdis, m. étage (en étage).
cela, etc. . Apud, chez, prép. acc.
Ango, is, ami, gere, inquiéter. .go, je ou moi.
Quùd, que, conj. — Illud Jose— Dum, jusqu’d ce que, conj. subj.
phum angebat quùd... Ce qui Vester, a, um, rotre.
inquiélait Joseph, c'est que... Frater
Benjaminus Minimus, a, um, le plus petit. le
Non plus jeune, superl. de parvns,
Adsum, es , adl‘ui, adesse, être a, um, petit.
présent. se trouver. Adduco, is, duxi, ductum, ducere,
Cum, avec, prép. abl. amener.
Cœteri, :13, a, autres. Hùc, ici, adv.— Traduisez ainsi :
Quare, c'est pourquoi, conj. jusqu'à ce qu'on amène, etc.
Dixit cis : Cæteri, as. :1, autres (vous autres).
Ex erior. iris, pertus sum, periri, Abeo. es, ii, itum. ire, s'en aller,
ép. éprouver, examiner. partir.
An, si, conj. subj. Cum, arec, prép. abl.
Dixeritis, lrad., comme s'ilyavait Frumentum, i, blé.
dixistis. Tune, alors, adv.
Verum, i, le vrai, la vérité. Cœpi , cœpisse, commencer , se
Unus, a, um, un, une. mettre d... Ce verbe n'a que le
Ex, de, prép. abl. arfait et les temps qui en sont
Vos, vestrûm, ou vestri, etc., ormés.
«vous. Dicere
Maneo, es, mansi, mansum, ma— Inter, entre, prép. acc.
nere, n. rester. Se, sui, sibi, etc., se, soi, eux, etc.
ANALY nc0—s YNTBÉTIQUE. 9!)

Petior‘, iris, passns sum, pati, Intelligo , is, Iexi, lectum, gerc.
souffrir. comprendre.
Hæc, ces {sous—entendu negotia, A, de, par, prép. abl. — Puta
choses), hic, hæc, hoc, etc. — hanthæcverbanon intelligi àJo
Ham, ceci. sepho; ils pensaient que Joseph
Merlu), justement, avec justice, ne comprenait point ces paroles.
adv. — Meritù hæc pat1mnr ; Quia, parce que, conj.
trad. : c’est avec justice que Loquor, eris, cntus sum, Ioqni,
nous soufl‘rons ceci. dép. parier.
Fuimns Cum, avec, prép. abl. — Cum eis
Crudelis, is, e, cruel. loquebatur‘, il leur parlait.
In, envers, prép. Per, par, prép. ace.
‘Nostrum fratrem ; Interpres, preüs. rn. interprète.
Nunc, maintenant, adv. Autem, mais, conj.
Luo, is, lui, luere, subir. Ipse, a, um, moi—même, toi—même,
Pœna, æ, peine, punit-ion. lui—môme.
Hic, hæc, hoc, ce, cet, cette, Averto, is, ti, sum, 1ere, deiouruer.
ces, etc. Se, sui, sibi, etc., se, soi, lui, etc.
Scclus, eris, n. crime. — Se avertit, il se détourna.
Puto, as, avi, atum, are, penser, Parumper, un peu, adv.
croire. Fleo, es, flevi, fletum, flere, n.
Verbum, i, parole. pleurer.
Étude des règles.
RÈGLE 37. — Ce qui, ce que, s‘expriment par illud , quand
ils sont suivis de c’est que; c’est que se retranche on s'exprime
par diverses conjonctions, suivant que le verbe l’exige.
EXEMPLE :
Ce qui inquiétait Joseph, c’est que: illud angebat Josephum
quod.
RÈGLE 18. — On appelle que retranché celui qui, étant
entre deux verbes français, ne peut se tourner par lequel,
laquelle, et qui ne s'exprime point en latin. Ainsi, après un
grand nombre de verbes, on n‘exprime pas que, mais on met
à l‘accusatif le nom on pronom qui suit et le second verbe se
met à. dilférents temps de l’infinitif.
EXEMPLE :
Ils pensaient que ces paroles n’élaient point comprises par
Joseph: putabaut hæc verba. non intelligi à. Josepho. Mot
(‘1 mol, ils pensaient ces paroles n’être point comprises par
Joseph.
100 EPITOME

CHAPITRE LVIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Jubeo, es, jussi, jussum, jubere, Proficiscor. eris, fectus sum, fi


ordonner. cisci, dép. partir.
Saccus, ci, sac. Quùm, lorsque, conj. subj. dev.
Fratrum l'imparfait et le plus—que—par—
Impleo, es, levi, letum, 1ere, em— fait.
plir, remplir. Venio, etc.
Triticus, i, blé. Ad, chez, prép. acc.
Pecunia, il’, argent. Patrem (sous—ent. suum).
‘Quam, que; qui, quæ, quod, qui, Narro, as, avi, atum, arc, ra—
que, lequel, etc. conter.
Atîero ,ers, attuli, allatum, afl‘erre, Omnis, is, o, tout. — Omnia (ne
apporter. gotia), toutes les choses, c’est
Repono, is, sui, situm, nere, re a—dire : tout...
placer, remettre, Quæ, n. plur. ce qui; qui, quæ,
In, dans, d, prép. quod, etc.
Os, ris, n. ouverturc. Accido, is, cidi, dere, n. arriver.
Saccus, i, sac. — 'l‘rad. Joseph or Sibi,dese,suî,etc.,se,soi,eux,etc.
donna de remplir, etc., de re— — Omnia quæ sibi acciderani,
mettre, etc. tout ce qui leur était arrivé.
Addo, is, didi, ditum, dere, ajou— Quùm, lorsque, conj. subj. des.
ter (faire joindre). l’imparl‘. et le plus—que—pari.
Insuper, par—dessus, en outre, adv. Aperion is, rui, pertum, perire,
Cibaria, orum, n., plur. rivres. ouvrir.
In, pour, prép. Saccus, ci, sac.
Via, æ, voyage, route. Ut, afin que, our, conj. subj.
Deindè, ensuite, adv. Efl“undo, is, udi, sum, fundere,
Dimitto, is, misi, missum, mit verser.
tere, congédier. Frumentum, i, blé.
Præter, excepté, prép. a‘cc. Mirautes, de mirans, tis, partie.
Simeon, nis, m., nom propre prés. de miror, eris, ratus sum,
d’homme. ari, dép. être étonné.
Quem Reperio, is, ri, pertum, perire.
Retineo, es, nui, tentum, tinere, trourer.
retenir. Pecunia, æ, argent. — Miran—
0bses, idis, m. étage (pour ôtage). tes repererunt pecuniam, ils
Itaque, c'est pourquoi, donc, conj. furent étonnés d’y trourer l’ar
Fratres Josephi gent.
Étude des règles.
Josephus jussit fratrum saccos impleri tritico: Joseph or—
donna que les sacs de ses frères fussent remplis de blé. Mot à
mot: ordonna les sacs de ses frères être remplis, etc. (Voyez
la règle 18.)
Analysez de même la phrase suivante : Et pecuniam quum
attuleranl repani in 0re saecorum. (Règle 18.)
ANALY TICO—SYNTBÉTIQUE. 10!

Donnez dans ce chapitre deux exemples de la règle 21:.


Quùm venissent ad patrem : étant arrivés chez leur père.
Quum -aperuissent saccos: ayant ouvert les sacs. (Voyez la
règle 8.)
Ut efi‘underent frumenta. (Voyez la règle 51|.)

CHAPITRE LIX.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Ut, dès que, conj. In, sur, prép.


Audio, is, ivi, itum, ire, apprendre. Me, ego. etc.
Benjaminum, Benjamin. Non, ne... pas, point.
Arcessi, être mandé; infinitif pass. Dimitto, is, misi,missum, mittere,
d’arcesco, is, ivi, itum, cessere, laisser partir.
mander. Nam, car, conj.
A, par, prép. abl. Si, si. conj.
Præfectus, i, préfet, intendant. Quid, our aliquid, quelque chose.
Ægyptus, i, Egypte.— Traduisez : Apr s si on retranche ali devant
Jacob ayant appris que l'inten— les mots qui commencent ainsi.
dantde i‘Egypte demandait Ben — Aliquis, quæ, quod et quid,
jamin. quelqu’un, quelqu’une, quelque
Queror, eris, questus sum, queri, chose.
dép. se plaindre. Adversi, de fâcheux; adversus, a,
Cum, avec, prép. abl. um, malheureux, fâcheux.
Gemitus, ûs, m. gémissement. — Accido, is, cidi, aidere, arriver.
Cum gemitn, en gémissant. ln, en, prép.
Facio, is, feci, etc. Via, :13, chemin. — Si quid ei ad
Me versi accideritin vià, traduisez :
Orhus, a, um, privé. s’il lui arrive quelque malheur
Liberi, orum, m. plur. enfants. — en chemin.
Facere orhum, priver. Non
Morior, eris, tuus sum, mori, dép. Possum, tes. tui, posse, pouvoir.
mourir. Vivo, is, vixi, victum, vivere.
Retineo, es, tinui, tentum, tinere, vivre.
retenir. Superstes, stitis, m. f. n. survi
In, en, prép. vant.
Ægypto. Ei. — Non potero ei superstes vi
Volo, vis, volui, velle, vouloir. vere, je ne pourrai lut survirre.
Abduco, is, duxi, ductum, ducere, Sed, mais, conj.
emmener (de ducere, conduire, 0ppressus, a, um, accablé; op
et ab, loin de). primo, is. pressi, pressum, pri
Omnis, is, (3, tout. mere, accabler.
Hæc; hic, hæc, hoc, ce, cet, cette, Doior, is, m. douleur.
ces, etc. Morior, eris, tuus sum, mori,
Malum, i, mal, au plur. maux. mourir.
Recido, is, di, dere, n. retomber.
Étude des règles.
Jacobus ut audivit Benjaminum arcessi à præi‘ecto Egypti :
102 EPITOIIIB

Jueob ayant appris que l’intendant cl’Égypte demandait Ben—


jamin. (Vérifiez , dans cette phrase, les règles 8, 18 et 14.)
5imeon retentus est in Ægypto. Quelle est cette règle?
Dolore oppressus morior. Quelle est cette règle?

CHAPITRE LX.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE (1).

Postquam, après que, conj. adduci, traduisez : car il nous


Gibus, l, vivres. a ordonné de le lui amener.
nos Cur, pourquoi, conj. ‘
2fl‘ero. fers, attuli, allatum, al‘ Inquit nier,
ferre, apporter. Facio, eci, etc.
Consumo, is, sumpsi, sumptum, Mentio, nis, f. mention.
sumerc, consommer. De, de, prép. abl.
Jacobus dixit suis filiis : Vester, a, um, votre.
Proficiscor, eris, feetus sum, il Minimus, plus petit, plus jeune
cisci, partir. (à cause de votre qui précède),
lterum, de noureau, adv.— Profi superlatif de parvus, a, um,
ciscamini iterum, mot d mot : peut.
partez de nouvean, c’est—d—dire : Fratre.
retournez. Ipse, a, um,moi—méme, toi—même,
In, en, prép. lui—même.
Ægyptum Inquiunt, disent—ils.
Ut, afin que, pour. conj. subj. lnterrogo, as, avi, atum, are, in
Emo, is, emi, emptum, mere, terroger, demander.
acheter. Nos, nostrûm ou nostri, etc., nous.
Gibus, i, «vivres. Au, si, conj., veut le subj. entre
Qui responderunt (qui pour illi): deux verbes.
Non Pater
Possum, tes, tui, posse, pouvoir. Vivo, is, xi, ctum, vivere, ’U‘ËIJ’I‘C.
Adeo, is, ii, itum, dire, aller An, si. (Voyez plus haut.)
trouver. Habeo, es, bui,bitum, bere, avoir.
Præfectus, i, préfet, intendant. Alius, a, ud, un autre, autre.
Sine, sans, prép. abl. Fratrem.
Enim, car, conj. Respondimus, respondeo, es, di,
1psc, a, um, moi—même, toi—même, sum, dere, répondre.
lui—même. Ad, d, prép. acc.
Jubeo, es, jussi, jussum, jubere, Ea, ces (sous—ent. negotia, choses).
ordonner. Quæ, que; qui, quæ, quod, etc.
Illum, ille, a, ud, lui, etc. Sciscitor, eris, tatus sum, tari,
Adduci. être amené ; infin. pass. dép. demander.
d‘adduco, is, duxi, ductum, du Non gotuimus (de possum. Voyez
cere, amener. la ramm.).
Ad, d, prép. acc. Præscio,. is, ivi, itum,ire, prévoir
Se, suî, sibi, etc., se, soi, lui, etc. (de sure, savoir. et præ, d’a—
— Ipse enim jussit illum ad se vance).
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE . 103
Eum, lui ; is, ea, id,etc. amener (de ducere, conduire, et
Dicturum esse, devoir dire. qu’il ad, vers).
dirait, futur de l’inflnitif actif I—Iùc, ici, adv.
de dico, is, dixi, etc. Vestrum fratrem.
Adduco, is, duxi, ductum, ducere,

Étude des règles.

Postquàm consumptî sunt cibi quos attulerant: les vivres


qu’ils avaient apportés étant consommés; mot à. mot: après
que les vivres qu'ils avaient apportés furent consommés.
(Voyez la règle 8.)
Jacobus dixit filiis suis. Pourquoi suis?
Proficiscimini iterùm in Ægyptum ut ematis cibos. Combien
de règles dans cette phrase?
Ipse jussit illum ad se adduci: il a ordonné qu’il lui fût
amené. (Règle 18.)
Non potuimus præscire eum dicturum esse : nous n’avons
pu prévoir qu’il nous dirait. (Même règle.)

CHAPITRE LXI .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tune, alors, adv. Nisi, pour (si non), si... ne... pas,
Judas conj.
Unus, a, um, un. nom de n. card. Facio, is, feci, factum, facere,
E, de, du, des, prép. abl. faire. —Nisi fecero, si je ne le
Filiis Jacobi fais pas.
Dixit patri : Culpa, æ, faute.
Committo, is, misi, missum, mit— Hujus, de cette; hic, hæc, hoc, ce
tere, confier. cet, cette, ces, etc.
Mihi Res, ei, f. chose.
Puer, i, m. enfant. Resideo, es, sedi, sidere, n. rester,
Ego, moi. résider.
Recipio, is, cepi, ceptum, cipere, ln, en, prép.
recevoir (prendre). Ego, meî, mihi, etc., moi, me. —
Illum Hujus rei culpa residebit in me,
In, sur, prép. (sous). la faute restera sur mon compte,
Meus, a, um, mon, ma, etc. ou: la faute en retombera sur
Fides, ei, f. foi, protection. moi.
Servo, as, avi, atum, are, conscr Si, si, conj. subj. devant l’imparf.
ver, garder. et le plus—que—parfait.
Reduco, is, duxi, ductum, ducere, Volo, vis, volui, velle, vouloir.
ramener. Dimitto, is, misi, missum, mittere,
Ad, d, prép. ace. laisser partir.
Tn, tui. tibi, etc., toi. — Je vous Statim, aussitôt (d'abord), adv.
le ramènerai. Jam, dejd, adv.
101 EPI’1‘OMR

Redeo, is, dii , ditum , dire , reve Defero, ers, detuli, delatum, de—
nir, être de retour. ferre, porter.
Hùc, ici, adv. Vir, i, 1». homme.
Secundo, pour la seconde fois, Muuus, eris, n. présent.
adv. Pretium, ii, prix.
Tandem, enfin, conj. Duplus, a, um, double. —Le dou—
Victus, a, um , vaincu, participe ble du prix.
passé de vinco, is, victum, vin Ne, de peur que, conj. subj.
cere, vaincre. Fortè, par hasard, adv.
Annuo, is, nui, nuere , n. con Factum sil, il ait été fait (il soit
sentir. arrivé), de flo , is, fuctus sum,
Quoniam, puisque, conj. fleri, devenir, être fait (il ne
(Id, cela). est soit arrivé).
Necesse, inddcl. nécessaire. Error, is, m. erreur, méprise.
Inquit, Ut, que, conj. subj.
Benjaminus lPrior, is, le premier, quand on ne
Proflciscor, eris, fectus sum,fl parle que de deux.
cisci, dép. partir. Pecunia, æ, argent.
Vobiscum, arec mus, OU.T eum Reddo, is , didi , ditum , dere .
vobis. (Voy. règle 38. rendre.
Étude de - règles.

Donnez des exemples de compléments directs et de com


pléments indirects de verbes.
Comment s’expriment de, des, après anus, a, um ?

CHAPITRE LXII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Nuntiatum est, il fut annoncé, Eos, eux.


c’est—à—dire on annonça, imper lntroduci , être introduits; intro—
sonnel passif de nuntio, as, avi, duco, is, duxi, ductum, ducere,
atum, are, annoncer. introduire(de ducere, conduire,
Jose 11o et intro, dedans). — Ordonne
Eos cm, les mêmes; idem, ea— qu’on les introduisit.
dem, idem. Domum (sous—eut. in), (dans) sa
Vir, i. m. homme. maison, chez lui.—Domus, ûs,
Advenio, is, ni, ventum, venire, ou i, maison.
n. arrirer. — Advenisse, être Convivium, ii, festin, repas.
arrivés , c’est—à—dire, que les Luutus, a, um, splendide.
mêmes hommes étaient arrivés. Parari, être préparé. — De pare,
Cum, avec, prép. abl. as, avi, atum, are, préparer.—
ls, ea, id, il, elle, eux, etc. Et qu’un repas fût épre’pare‘ ,
Parvulus, a, um, petit, jeune. — c’est—à—dire, et de pr parer un
Parvulum fratrem, leur plus festin splendide.
jeune frère. Porrù, or, conj.
Josephus Metuo, is, tui, ere, craindre.
Jubeo , es, jussi, jussum , jubere, Ne, que... ne... conj. subj. entre
ordonner. deux verbes.
ANALY TICO—SYNTHÉTIQUE 105

Arguerentur, ils fussent accusés, Saccus, i, sac.


imparf. passif du subjonctif du Nescio, is, civi, citum, cire, ne sa
verbe arguo, is, gui, gutum, voir pas, ignorer.
gucre, accuser. Quonam , par quel; quisnam ,
De, touchant, au sujet de, prép. quænam, quodnam, qui? quel ?
abl. uelle? veut le subj. entre les
Pecunia, æ, argent. eux verbes.
Quam (lasus, ûs, m. hasard.
Reperio, is, ri, pertum, perire, ls, ea, id, ce, cet, cette, cela, etc.
trouver. Factum fuerit, aura été fait, se
In, dans, prép. sera fait (s'est fait) de flo, is,
Saccus, i, sac. factus sum , fieri , devenir, être
Quarè, c’est pourquoi, conj. fait, passif de facio, is, feci, etc.
Purgo, as, avi, atum, are, dis— Sed, mais, conj.
culper. Reporto, as, avi , atum, are, rap
Se, sui, sibi, etc., se, soi, eux, etc. porter.
(purgaverunt se, ils se justifie‘— Eamdem
rent). Pecunia, æ, argent.
Apud, auprès de, prép. Dispensator, is, m. intendant.
Dispensator, is, m. intendant. Ait, dit; aio, is, etc. (V. la Gram.)
Jam, déjd, adv. Quibus, pouv illis.
Semel. une fois, adv. Estote, impératif de sum, es,
Inquiunt, fui, etc.
Venio, is, veni, etc. (Cum, avec), hono animo, un bon
Hùc, ici, adv. courage , c’est—à—dire ayez bon
Reversus, a, um, retourné, de re courage. — Bonus, a, um, bon,
tour, partie. passé de reverto , et animus, i, courage.
is , verti, versum , vertere, re— Deindè, ensuite, adv.
tourner. Adduco, is, duxi, ductum, ducere,
(ln, dans), domum, la maison, amener. ( Ducere, conduire ;
c’est—à—dire, d la maison. ad, vers.)
Invenio, is, veni, ventum, venire, Ad, vers, d, prép. ace.
trouver. lllos Simeonem qui
Pretium, ii, prix. Retineo, es, tinui, tentum, tinere,
Frumentum, i, blé. retenir.
In, dans, prép.

Étude des règles.

Dans les deux premiers alinéas vous trouvez plusieurs


exemples de la règle du que retranché (18). Expliquez ces
phrases sans le que, puis avec le que.
Citez dans ce chap. deux exemples de la règle 29.
Après craindre comment s’exprime de ou que ne?
Bono anime estote : env. de la règle 27.
106 EPITOME

CHAPITRE LXIII .
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Deindè, ensuite, adv. Adhùc, encore, adv.


Josephus Autem, mais, conj.
Ingredim‘, eris, gressus sum, gredi. Josephus
dép. entrer. Oculus, i, œil, au plur. yeux. .
ln, dans, prép. acc. Conjicio, is, jeci,jicere,jeter. —
Conclave , is , n. appartement, Conjectis oculis, les yeux étant
chambre. jetés, dest—à—dire, ayant jetté
Ubi, où, adv. les yeux.
Sui fratres ln, sur, prép.
Expecto , as, avi, atum, are, at Benjaminum dixit :
tendre. lste, a, ud, celui—ld, celle—ld, etc.
Qui, lesquels, ils, etc. , Est vester frater. (Iste est; trad. :
Veneror, aris, atus sum, ari. dép. c’est là.)
honorer, rendre hommage. Minimus, a, um, le plus petit, su
Ofl‘ero, fers, obtuli, oblatum, of— perlatif de parvus, a, um, petit,
ferre, offrir. jeune.
Munul, eris, n. présent. Qui, qui, etc.
Josephus Rcmance, es, mansi, mansum ,
Saluto, as, avi, atum, tare, saluer. manere, n. rester.
Clementer, avec clémence , avec Demi (sous—ent. in 1oco), d la mai
honté, adv. son; domus, ûs ou i.
Que, et, conj. Apud, auprès de, prép.
Iuterrogo, as, avi, atum, are, in Et, et, conj.
terroger, demander. (Sous—ent. dixit, il dit.)
111o, a, ud, ce, etc. Rursùs, de nouveau, adv.—Et
Senex, nis, m. rieillard. rursùs, et il ajouta.
Quem, que; qui, quæ, quod, etc. Deus sit
Vos, vous, etc. Propitius, a, um, propice.
Habeo, es, hui, bitum, bere, avoir. Tibi, mi flli (voc.).
Patrem (pour) père. Abeo, is, ii, itum, ire,n. s'enaller.
Ne, est—ce que. Festinans, tis, se hdtant; festino,
Est, il est. —as, avi, atum, are, n. se hâter.
Salvus, a, um, sain et sauf, bien — Abiit festinans , il se hâte. de
portant. — Traduisez : est—il en sortir.
onne sauté ce vieillard que, etc. Quia, parce que, conj.
Ne, est—ce que. Erat
Vivo, is, vixi, victum, vivace, n. Commotus, a , um, ému, partie.
virre. — Vivit—ne? vit—il? pass. de commoveo, es, movi,
Adhùc, encore, adv. motum, movere, émouroir.
Qui, pour illi responderunt: Animo , dans l’dme , au cœur. —
Noster, a, um, notre. Animus, i, âme, cœur. — Com
Pater est motus erat animo, son cœur était
Salvus, a, um, bien portant, en ému.
bonne santé. Lacryma, æ, larme.
Vivq, is, vixi, victum, vivere, n. Erumpo, is, rupi, ruptum, rum
mvre. pere, n. s'échapper.
ANAL\' T [CO—SYNTHÈTIQUE .

Étude des règles.

Sui cum fratres eæpectabant : ses frères l’attendaient.


Pourquoi sui ? (Voy. la règle 20.)
Salvus—ne est senex ille...? est—il en bonne santé ce
vieillard... ?
Vivit—ne adhùc? vit—il encore?
Quelle règle vous rappelle ce ne placé après le premier mot
dans ces deux exemples?
Conjectis in Benjaminum oculis; les yeuæ étant jetés sur
Benjamin; c’est—à—dire : ayant jeté les yeux sur Benjamin.
(Voy. la règle 7.)
Frater vester qui domi remanserat. Pourquoi domi? (Voy.
la règle 30.)

CHAPITRE LXIV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Josephus Erat
Facies, iei, f. visage. Quintuplù, cinq fois, adv.
Lotus. a, um, lavé , partie. passé Major, is, plus grand, comparatif
de lavo, is, avi, lautum ou 1o— de magnus, a, um, grand.
tum, lavare, ou lavo, as, avi, Quàm, que, conj.
atum, are, laver. &Pars, la part). — Celle.
Regressus, étant rentré, regredior, æteri, æ, a, autres.
eris, gressus sum, gredi, dép. Convivium, le repas.
revenir, rentrer. Peractus, a, um , achevé’, partie.
passé de perago, gis, egi, ac—
Se, sui, sibi, etc.. se, soi, lui, etc.
Contineo, es, nui, tentum, tinere, tum, agere, achever.— De ago,
contenir, retenir. faire, et per, qui, en composi—
Jubeo, es, jussi,jussum, jubcre, tion, augmente la signification.
ordonner. Josephus.
Gibus, i, mets. Do, as, dedi, datum, dare, donner.
Appono, is, sui, situm, nere, ser—
Negotium, ii, commission. — Dat
rir (ponere ad, mettre auprès). negotium (Joseph) charge.
— Jussit apponi cibos, fit ser Dispensator, is, m. intendant.
vir le repas. Ut, que ou de, conj. subj.
Tum, alors, adv. lmpleo, es, levi, letum, 1ere, rem
Distribuo, is, hui, butum, buere, plir. — Ut impleat, de remplir.
distribuer. Saccus. ci, sac.
Esca, æ, nourriture. Eorum
Unusquisque, unaquæque, unum Frumentum, i, blé.
quodque, chacun, chacune. — (Ut) reponat ; repono, is.posui, po—
Composé de anus et de quisque. situm, ponere, remettre ( dans
Suorum fratrum. les sacs, c’est—à—dire, d'y re—
Sed, mais, conj. mettre.
Para, tis, f. part. Simù1, en même temps, adv.
Benjamini Pecunla, æ, argent.
i 08 EPI’I‘OLŒ
lnsuper, de plus, en outre, adv. (Id, ce), is, ea, id, ce, cet, cette,
(Ut) recondat; recondo, is, didi, ces, etc.
ditum, dere, cacher. Quod, que, accusatif neutre , de
Suum qui, quæ, quod, etc., qui,
Scyphus, i, coupe. que, etc.
Argeuteus, a, um, d'argent. Jussus (uerat, il avai t été ordonné.
In,dans, prép. abl. Jubeo, es, jussi, jussum, ju
Saccus, i, sac. bere, ordonner.
Benjamini. (Facere, de faire, est sous—eut.
llle, a, ud, celui—ld, celle—ld, etc, après jussus fuerat et gouverne
(l'intendant). le quod qui récède, à Face).
Fecit Quod jussus uerat; traduisez :
Dihgenter. soigneusement, avec ce qu'on lui avait ordonné.
soin, adv.
Étude des règles.
Josephus, lotâ facie. regressus continuit se : mot à mot :
Joseph, son visage étant lavé, rentré se retint; et mieux :
Joseph s’étant lavé le visage, rentra, se retint, etc. (Exemple
de la règle 8.)
Peracto couvîvio : le repas étant achevé ; c’est—à—dire :
après le repas. (Même règle.)
Jussit apponi cibos : il ordonna les mets être servis; c’est—
à—dire: il ordonna que les mets fussent servis : et enfin : i
fit servir le repas. (Voy. la. règle 18.)
Pars Benjamini erat quintuplù major quàm (pars) cætero
rum; la part de Benjamin était cinq fois plus grande que celle
des autres. (Voyez la règle 10.)
Josephus dat negotium dispensatori ut scyphum suum in
sacco Benjamini recondat; Joseph charge son intendant de
cacher sa coupe dans le sac de Benjamin. Pourquoi suum?
(Voyez la règle 23.) Pourquoi in sacco? pourquoi Benjamini ?
Donnez des exemples de compléments indirects.

CHAPITRE LXV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Fratres Josephi Abeo, is, ii,itum, ire, être éloigné,


Do, as, dedi, etc., donner (mettre). être loin.
Sese, lui—même, elle—même, eux— Procùl, loin, adv.
mêmes, elles—mêmes, soi—même. Al), de, prép. abl.
ln, en, prép. Urbs, is, f. ville.
Via, æ, chemin, route. — Sese in Tune, alors, adv.
viam dederant, s'étaient mis en Josephus
route. Voco, as, avi, atum, are, appeler.
Necdum, et pas encore, adv. Dispensator, is, m. intendant.
ANALYTICO—SYNTBÉ TIQUE . 109
Suæ domûs qui, quæ, quod, qui, que, dont,
Dixitque ei : d qui, etc.
Persequor, eris, cutus sum, sequi, Meus
dép. poursuivre. Dominus, i, maitre.
Vir, i, m. homme. Utor, eris, usus sum, uti, dép. se
Quùm, lorsque, conj. subj. devant servir.
l’imparf. et plus—que—parf. Facio, is, feci, etc, agir.
Assequor, eris, cutus sum, asse— improbè, méchamment, contre la
qui, dép. atteindre. probité.
Dicito, impératif actif de dico, is, Dispensator, is, m. l’intendant.
dixi, dictum , dicere, dire. — Perficio, is, feci, fectum, ficere,
Dicito illis, dites—leur. exécuter.
Quare, pourquoi, conj. Mandatum, i, ordre.
Rependo, is, di, sum, dere, payer. Advolo, as, avi, atum, are, u.
lnjuria, æ, injure (mal). voler.
Pro,pour, prép. abl. Confestim, aussitôt, adv.
Beneficium, ii, bienfait (bien). — Ad, vers, prép. ace.
Quare injuriam pro beneficio Eos
rependistisî‘ pourquoi avez—vous Exprobo, as, avi, atum, arc, re—
rendu le mal pour le bien? procher.
Subripio, is, ripui,reptum, ripere, Furtum, i, vol.
dérober. Expono, is, sui, situm, nere, est—
Scyphus, i, coupe. poser.
Argenteus, a, um, d'argent. Indignitas, tatis, f. indignité.
Quo, dont, duquel, de laquelle, Res, rci, f. chose (action).
Étude des règles.
Notez l’expression : Dure se in viam, pour dire se mettre
en route.
Josephus vocavit dispensatorem domûs suæ : montrez
quatre règles dans cette phrase.
Subripuistis seyphum quo dominus meus utitur. (Vérifiez,
dans cette phrase, les règles M, 12, 2h, 5 et 15.)

CHAPITRE LXVI .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Fmires Josephi responderunt dis nous. — Istud sceleris longé à


pensatori : nobis alienum est : tradui—
lstud, ce (gcnus, genre), iste, a, sez : nous sommes bien éloi—
ud, ce, cet, cette, etc. gnés d'avoir commis un tel
Scelus, eris, n. crime. — Istud erime.
sceleris, un tel crime. Nos, nous.
Est Ut, comme, conj.
Longè, bien, adv. Scio, is, scivi, scitum, scire, sa—
Alienus, a, um, éloigné. voir.
A, de, prép. abl. Tute, toi—même (vous—même), pour
Nos,nostrûm, ou nostri,nobis,etc., tu ipse.
HO EI’ITOME

Refero, fers, tuli, latum, ferre, rap Deprehensum fuerit , aura été
porter. surpris, découvert.Deprehendo,
Bonus, a, um, bon. is, di, sum, dere, surprendre.
Fides, ei, f. foi. — Bonâ flde: de Mulcto, as, avi, atum, are. punir.
bonne foi. Mors , tis, f. mort. — Muletetm‘
Pecunia, æ, argent. morte . qu’il soit puni de mort.
Repertus, a, um, retrouvé, par— Coutinub, aussitôt, adv.
tic. passé de reperio, is, ri, per Depono, is, sui, situm, nere, dé—
tum, perire, retrouver. poser.
In saccis, Aperio,, is, rui, pertum, perire,
Tantùm, tant, adv. ouvrir.
Absum, es, fui, esse, être loin, Saucos.
s'en falloir. — Tantùm abest, Ille, a, ud, celui—ld (l’intendant).
tant s'en faut. Serutatus, a, um, ayant fouillé.
Ut, que, conj. partie. passé de seruter, aris.
Furar, cris, tus sum, ari, dép. vo— atus sum , tari, dép. scruter.
ler, dérober. fouiller.
Scyphum tui domini. Quos pour illos,
1s, en. id. celui, celle, etc. lnvenio, is, veni, ventum, nire,
Apud, chez, prép. acc. (sur). trouver.
Quem, lequel. Scyphum in sacco Benjamini.
Furtum, i, vol.
Étude des règles.

Nos retulimus bonà fide pecuniam repertam in saccis. —


(Vérifiez, dans cette phrase, les règles 11.27, 5, 33).
Remarquez comment se traduit en latin l’expression fran
çaise: Tant s"en faut que; en latin : Tantùm abest ut avec
le subjonctif.

CHAPITRE LXVII.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tune, alors, adv. Abjicio, is, jeci, jectum, jicere,


Fratres Josephi jeter.
Oppressus, a, um, accablé, partie. Sese, eux—mêmes.
passé d'opprimo, is, pressi, pres Ad, aune, prép. acc.
sum, primere, accabler. Pes, pedis, m. pied.
Mœror, is, m. chagrin. Illius, gén. sing. d’ille, illa, illud,
Revertor7 eris, versus sum, verti, lui, elle, etc. .
dép. retourner. Ille, celui—ld (Josephus).
ln, dans, d, prép. lnquit quibus pour cis.
Urbs, bis, 1‘. ville. Quomodo, comment, adv.
Adductus. a, um, amené, partic. Possum, tes, tui, posse, pouvoir.
passé d’adduco, cis, duxi, duc Admitto, is, misi, missum, mit—
tum, ducere, amener (ducere tere. commettre.
ad, mener vers). Roc, ce, hic, hæc, hoc, ce, cet,
Ad, à, prép. (devant). cette, etc.
Josephum Scelus, eris, n. crime.
I
.ÀNALYTICO‘SYNTHÉ TIQUE.

Judas respondit : Erimus


Fateor, eris, fassus sum, fateri, Tui
dép. avouer. Servus, i, esclave.
Res, rei, f. la chose. Nequaquam, point du tout, adv.
Est Ait Josephus;
Manifestus, a, um, manifeste. Sed, mais, conj.
Non, ne... pas. . Ille, celui; ille, a, ud.
Possum, tes, tui, passe, pouvoir.
Apud, chez, prép. ace.
Ail‘ero, fers, attuli, allatum, ai—
Quem, lequel; qui, quæ, quod.
ferre, apporter. Scyphus, i, coupe.
Ullus, a, um, avec une négation Invenio, is, veni, ventum, venire,
qui précède signifie : aucun, trouver.
aucune. Erit
Excusatio, ouis, f. excuse. Servus, i, esclave.
Nec et... ne. Mihi;
Audeo, es, ausus sum, dere, oser. Autem, mais, conj.
Peto, is, petii, petitum, posters, de— Vos, vous ; — vos autem, pour
mander. vous.
Aut, ou, conj. Abeo, is, ii, itum, ire, s'en aller.
Spero, as, avi, atum, are, espérer. Liber, a, um, libre, en liberté.
Venia, æ, pardon. Ad, chez, prép. acc.
Nos, nous. Vestrum patrem; — abite liberi,
Omnis, is, o, tout. retourne}: en liberté.

Étude des règles.


Fratres Josephi, mœrore oppressi, revertuntur in urbem.
Donnez des exemples des règles 5, titi, 32.
Sese abjecerunt ad pedes illius. Pourquoi illius?
Donnez des exemples de compléments indirects avec pré
position.

CHAPITRE LXVIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tune, alors, adv. Me,


Judas Cum, avec, prép. abl.
Accedo, is, cessi, cessum, cedere, Bonus, a, um, bon.
approcher. Venia, æ, grâce. — Bonà cum sc—
Pl'Oäiùs, plus près; comparatif niâ, avec indulgence.
a v. Pater
Ad, vers; prép. ace. (de). Diligo, is , lexi , lectum , ligere,
J osephum, chérir, aimer.
Oro, as, avi, atum, are, prier. Unicè, uniquement, tendrement,
Tn, tui, tibi, te, tu, toi, te. adv.
Inquit, dit—il. Puer, i, m. enfant.
Mi domine, Nolo, is, nolui, nolle, ne rouloir
Ut, que, de, conj. subj. pas.
Audio, is, ivi. itum, ire, écouter. Primo, d'abord, adv.
I 12 BPITOME

Dimitto, is, misi, missum, mit— Oro, as, avi, atum, are, prier.
tere, Laisser partir. Ob.secro, as, avi, atum, are, con
Eum; jurer. .
Non, ne...pas. Ut, que, conj. Sub].
Possum, tes, tui, posse, pouvoir. Sino, is, sivi, situm, sinere, per
Impetro, as, avi, atum, are, ob— mettre.
tenir. Puer,‘ i, m. enfant.
Id, cela. Abeo, is, ii, Hum, ire, n. s'en al
Ab, de, prép. abl. ler. — Ut s’mas puerum abire:
Eo, is, ea, id, lui, elle, etc. que tu permettes que cet enfant
Nisi, sinon, conj. s'en aille, ou parte, et mieux:
Postquam, après que, conj. de laisser partir‘ cet enfant.
Spondeo, es, spopondi, sponsum, Que, et, conj.
spondere, promettre. (Ut, que) addico, cis, dixi, dictum,
Eum, lui; is, ea, id. dicere.licrer, .adjuger. (De dt’—
Fore, devoir être; futur de Z’mfi cere, dure, assigner, et ad, à...
nitif du rerbe sum. ad aliquem, û. quelqu’un.) —
Tutus, a, um, garanti. Meque addicas : et de me li
Ab, de, prép. ah1. vrer.
Omnis, 1s, o, tout. ln, en, prép.
Periculum, i, péril. — Postquam -Servitus, tis, f. servitude.
spopondi eum tutum ab omni Pro, pour, prép. abl. — Pro eo,
pèriculo fore: après lui avoir dsa place.
promis qu’il serait d l'abri de Sumo, is, sumpsi, sumptum, su
tout danger. mere, prendre.
Si,si, conj. Milli, sur moi, datif de ego,
Redeo, is, dii, ditum, dire, n. re— meî, etc., moi, je.
tourner, revenir. Exsolvo , is, vi, lutum , vert.
Ad, chez, prép. acc. payer (subir).
tram Pœna, æ, peine, châtiment.—
Sine, sans, pré . abl. Exs‘olvam pœnam, je subiroila
Puer, i, m. en ant. châtiment.
llle, celui—lä(noster pater). Quà, dont, duquel, de laquelle,
Morior, eris, mortuus sum, mori, ablatif f. sing. de qui, qu'æ.
dép. mourir. quod, etc.
Confectus, a, um, accablé,partic. Est, il est, sum, es, fui, etc.
passé de conficio, io, is, feci, Dignus, a, um, digne. — Quâ
fectum, ficere, faire. Au pas— dignus est: dont il est digne;
sil‘, être accablé. c’est—à—d‘nre: qu’ilmén’te.
Mœror, is, m. chagrin.
Étude ales règles.
Remarquez qu’après prier, ero, obsecro, conjurer, etc., de
ou que s’exprime par ut avec le Subjonctif.
EXEMPLES :
Te oro ut me audias : je vous prie de m’écouter.
Te oro atque obsecro ut sinas puerum abire : je vous priv
et je vous conjure de laisser partir cet enfant.
Donnez des exemples de compléments indirects de verbes
avec préposition.
Spopondi eum tutum ab omni periculo fore : mot à mal:
j‘ai promis lui devoir être à l'abri de tout danger : et en re—
A.‘iALYTICO—SYNTHÉTIQUE . Ml’)

tablissant le que retranché : j’ai promis qu’il serait à l’abri


de tout danger. (Voyez la règle 18.)
Te oro atque obsecro ut sinus puerum abire : mot à mot :
je vous prie et vous conjure que vous permettiez que cet
enfant parte. Le premier que s'eacprime par ut après prier.
conjurer, et le second se retranche après permettre, etc.
(Voyez la règle 18.)
Règle nouvelle.

RÈGLE 6. — Les adjectifs ont des compléments qu‘ils ré


gissent les uns au génitif, les autres au datif, d‘autres à Fab—
latif avec ou sans préposition, d’autres enfin à l’accusatif'
avec une préposition.
EXEMPLE :
Je prends sur moi le châtiment dont il est digne(qu‘il
mérite): ego pœnam, qua‘ dignus est, mihi sumo. — Dignus
régit l’ablatif. (Voyez d’autres exemples, chapitre W, X,
LIX, LXVI.)

CHAPITRE LXIX.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Interea, cependant, conj.(composé Fleo, es, flevi, fletum, flere, n.


d’inter, entre, parmi, et eu, ces pleurant.
sous—entendu negotia, choses). Dixit, de dico, is, etc.
Possum, tes, tui, passe, pouvoir. (Cum, avec).
Vix, d peine adv. Magnus, a, um , grand (haut,
Se, se, soi, etc. haute).
Contineo, es, tinui, tentum, tinere, Vox, cis, f. voix. — Magnâ voue.
contenir, retenir. d haute rois.
Quarè, c’estpourquoi, donc, conj. Ego sum Josephus;
Jubeo, es, jussi, jussum, jubere, Meus pater,
ordonner. Vivo, is, vixi , victum, vivere, 72.
Ægyptius, a, um, Egyptien. vivre. — Vivit—ne, vit—il P
Adstans, tis, partit). prés. d’adsto,
Adhùc, encore, a«èv.
as, adstiti, adslitum, adstare,Fratres ejus,
n. être présent. Perturbatus, a, um, troublé, saisi,
Recedo, is, cessi, cessum, cedere, part. passé de perturbo, as, avi,
n. se retirer. — Jussit Ægyptios atum, are, troubler.
adstantes recedere : il ordonna Nimius, a, trop grand.
que les Egypticns présents se Timor, is, m. crainte.
retirassent , et mieux: il or Non pûterant respondere.
donnaauxEgyptiens qui étaient Ille inquit quibus (pour illis).
présents de se retirer. Amicè, amicalement, avec amitié,
Tum, alors, adv. adv.
10
H6 EPITOME
Vobis, d vous. — Omnia quæ opus Quoque, aussi, conj.
erunt vobis: tout ce qui vous Currus, ûs, m. chariot.
sera nécessaire. Ad, pour, prép. acc.
Omnis, is, c, tout. Veho, is, vexi, vectum, here,por
0 es, um, f. plur. richesses. ter, transporter. — Ad veineu—
gypti erunt dum, pour transporter.
Vester, a, um, votre, le vôtre, la Senex, nis, m. veil ard.
vôtre. les vôtres ; (d vous). Parvulus, i, petit enfant.
Mitto, is, misi, missum, mittere, Mulier, is, f. femme.
envoyer.
Étude des règles.

Donnez un exemple de la règle 21 et un autre de la règle 311.

CHAPITRE LXXII.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Fratres Josephi Adhibeo, es, hui, bitum, bere,


Festino, as, avi, atum, are, n. se ajouter,
hâter. Primùm, d’abord, adv.
Revertor‘, eris, versus sum, ti, re Fides, ei, f. foi.
tourner. Filius, ii.
Ad, chez; prép. acc. Narrans, tis, racontant; partie.
Suum patrem. prés. de narro, as, avi, atum.
Nuntio, as, avi, atum, are, an— are, raconter.
noncer. Res, rei, f. chose. (rem narramî
Ei Josephum bus : au récit de...)
Vivo, is, vixi, victum, vivere, n. Sed, mais, conj.
vivre, être vivant. Postquàm, après que , quand.
Et esse conj.
princeps, cipis, m. premier, chef. Video, es, di, sum, dere, voir.
Totus, a, um, tout, génitif, to Plaustrum, i, chariot.
tius, etc. Donum, i, présent.
Ad, d; prép. acc. Missus, a, um, envoyé; partie.
Quem, cette; qui, quæ, quod. passé de mitto, is, misi, mis
Nuntius, ii, nouvelle. sum, mittere, envoyer.
Jacobus, Jacob. Sibi, d lui, se, sui, etc.
Quasi, comme , adv. A, par, prép. abl.
Excitatus, :1, m6‘, réveillé;partic. Recipio, is, cepi, ceptum, cipere,
passé d’excito, as, avi, atum, recevoir, reprendre; animus, i.
are, exciter, rdveiller. esprit. — Recepit animum; il
E, de; prép. abl. revint d lui.
Gravis, is, e, profond. Et inquit :
Somnns, i, sommeil. Id, ce) est
Obstupesco, is, pui, pescere, ni. atis, assez , adv.
être stupéfait; être saisi d'éton Mihi, d moi, pourmoi,—Mîhi sa
nement. tis est; je suis satisfait.
Nec, et... ne. Si, si, conj.
ANALYTICO—SYNTBÉTIQUE. H‘l
Meus Josephus Morior, eris, mortuus sum, mori,
Viv1t adhùc. dép. mourir. — Antequàm mo
Eo, is, ivi, itum, ire, n. aller. riar; avant que je meure; c’est—à—
Video, es, (li, sum, dere, voir. dire : avant de mourir.
Antequàm, avant que, conj. subj.
Étude des règes.
Dans le premier alinéa montrez l’application des règles 22
et 18.
Postquam vidit doua sibi à.Josepho missa. Montrez les
règles appliquées dans cette phrase‘.

CHAPITRE LXXIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Jacobus profectus, a, um, étant Obviam, au—devant, prép. datif.


parti; partie. passé de proficis— Patri,
cor, eris, feetus sum, ficisci, Ut, dès que, conj.
dép. partir. Video, es, vidi, visum, videre,
Cum, avec, prép. abl. voir.
Filius, ii, fils. Quem, lequel, pour illum, lui.
Nepos, potis, m. petit—fils. lnsilio, is, lii. ou lui, sultum, lire,
Pervenio, is, veni, ventum, ve n. sauter d ou sur.
nire, n. parvenir, arriver. In, au, prép.
In Ægyptum. Collum, i, cou.
Præmitto, is, misi, missum, mit Fleo, es, ilevi, fletum, flere, n.
tere, envoyer devant. )—De mit— pleurer.
tere, envoyer et præ, devant.) Complector, eris, plexus sum,
Juda, æ, Judas, nom propre d'un picc‘ti, dép. embrasser.
des fils de Jacob, lequel a donné (Patrem) flentcm. —Flensflcntcm
son nom à la Judc'e et aux complexus est : il embrassa en
Juifs (Judæi). pleurant le vieillard qui pleu—
Ad, vers, prép. ace. rait.
Ut, afin que, pour, conj. subj. Tum, alors, adv.
Facio, is, feci, factum, facerc, Jacobus (inquit)
faire. Vivo, is, vixi, victum, vivere, n.
Eum, lui, is, ea, id. vivre.
Certiorem, plus certain, certior, Satis, assez, adv.
is, comparatij’dc certus, a, um, Diù, longtemps, adv.
certain. Nune, maintenant, adv.
De, de, touchant, prép. abl. Morior, eris, mortuus sum, mon,
Adventus, ûs, m. arrivée. - Ut dép. mourir.
facerct eum certiorem de ad— (Cum, avec).
ventu suo, pour l’informcr de Animus, i, esprit.
son arrivée. Æquus, a, um, égal; — æquo
Confestim, aussitôt, adv. animo, tranquillement.
Procedo, is, cessi, cessum, cedere, Quoniam, puisque, conj.
n. s'avancer, aller. Licet, licuit, ou licitum est, licere.
118 EPITOMB

verbe impersonnel être per— relinquere, laisser.


mu. Superstes, titis. m f. n. survivant
l‘‘ruor.. eris, fruitus sum, frui, dép. — Et te mihi superstitem re—
joua‘. linquo : et que je vous laisse
Conspectus, ûs, m. présence. pour me surrwTe.
Relinquo, is, reliqui, relictum,
Étude des règles.
Jacobus profectus : Jac0b étant parti. (Voyez la règle 8.)
l’ervenit in Ægyptum. Quelle est cette règle?
Ut eum faceret certiorem : pour l'informer. Quelle est
cette règle?
Quoniam conspectu tuo frui mihi licuit. Quel cas gouverne
le verbe dép0nent frui? (Voyez la règle 15.)
Et te mihi superstitem relinquo. Quel cas gouverne su—
perstes, titis? (Voyez la règle 6.)

CHAPITRE LXXIV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Josephus Qui, lequel, qui, quæ, quod.


Adeo, is, ivi, itum, ire, aller trou— lnterrogo, as, avi, atum, are, in
'L'C‘T. terroger, demander.
Pharaonem Eos, '
Que Quidnam, quoi, quel; neutre de
Nuntio, as, avi, atum, are, an quisnam, quænam, quidnam, et
noncer. quodnam ares un nom, veut le
Ei subj. entre deux verbes.
Suum patrem (Genus, eris, genre, sous—entendu).
Advenio, is, veni, ventum, venire, Opus, eris, n. ouvrage.
n. arrirer. — Eique nuntiavit Habeo, es, hui, itum, bere, aroi’r.
patrem suum advenisse : mot d — Quidnam operis haherent :
mot: et annonça à lui son père mot d mot: quoi d'ouvrage ils
être arrivé : elmieux, en réta avaient; ou quel genre d’ou
blissant le que retranché: et il vrage ils faisaient : et mieux:
lui annonça que son père était quelle était leur occupation.
arrivé. et enfin : il lui an llli responderunt
nonce l‘arrivée de son père. Se, eux.
Constituo, is, tui, tutum. tuere, Esse pastores. — Se esse pasto—
établir ; constituere coràm : res: mot d mot : eux être pas—
établir, devant, c’est—à—dire : leurs : et en rétablissant le que
présenter. retranché : qu'ils étaient pas—
Etiam. aussi, conj. teurs.
Quinque, cinq; nom de n. caïd. Tum, alors, adv.
E‘, de, pré . abl. Rex, gis, m. roi.
Suis fratri us Dixit J osepho :
Coràm, devant, prép. abl. (au). Ægyptus est |
Rex, gis, m. roi. ln, en, prép. (sous).
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUE. 119

Tune. a, um, ton, ta, etc. Qui. quelques—uns, pour aliqui:


Potestas, tatis, f. pouvoir. devant si on retranche ali de
Curo, as, avi, atum, are, avoir vant les mots qui commencent
soin. ainsi. — Aliquis , quæ , quid et
Ut. que, conj. subj. quod, quelqu’un, quelqu’une.
Pater et tui fratres Inter entre, parmi, prép. ace.
Habito, as, avi, atum, are, ha— Eos sint
biter. Gnavus, a. um, actif.
ln, dans, prép. Iudustrius , a , um, industrieux,
Optimus, a, um, le meilleur, la intelligent.
meilleure; superlatif de bonus, Trado, is, didi, ditum, dere, li—
bona, um, bon. rrer, confier.
Locus, i, lieu, contrée, au plur., Cura, æ, soin.
loca, orum, n. Pecus, oris, n. troupeau.
si, si; conj.
Étude des règles.
Eique nuutiavit patrem suum advenisse.
Vérifiez, dans cette phrase, les règles 12 , 13 , 5, 22 , 18.
un responderunt se esse pastores. (Voyez la règle 18.)
Remarquez comment s’exprime de ou que après le verbe
eurare, avec soin: cura ut, etc. : ayez soin que, etc.

CHAPITRE LXXV.

INTERPRÊ TATION ANALYTIQUE .

Josephus Jacobus respondit


Adduco, cis, duxi, ductum, ducere, Rex, gis, m. roi.
amener, présenter. — Ducere, Vivo, is, xi, ictum, vivere, 'n. vivre.
mener, ad, d. Centum , cent, indécl. ; nom de n.
Quoque, aussi, conj. cardin.
Suum pattem ad Pharaonem. Triginta, trente; indécl. nom. de
Qui, qui, lequel, qui, quæ, n. card.
quod, etc. Annus, i, an, année.
Salutatus, a, um, salut’; de saluto, Nec, et...ne.
as, avi, atum, are, saluer. Adigiscor, ceris , adeptus sum,
A Jacobo, a ipisci , dép. acquérir , at
Percontor, aris, tatus sum, tari, teindre.
dép. s’informer. Senectus, tutis, f. vieillesse.
Ah, de, prep. abl. — Percontatus Beatus, a, um, heureux.
est ab eo : lui demanda. Meus, a, um, mon, ma, mes.
(In) quâ, (dans) quel, qui, quæ, Avus, i, aieul, aieuz.
quod. etc., entre deux verbes. Tum, alors, adv.
veut le subj. Precatus, ayant souhaité ; partie.
Ætas, tis, f. âge. passé de preoor, aris, catus
Esset , il était, — Quâ esset sum , cari, dép. prier, sou—
ætate: quel âge il avait. 'Imiter.
"l
I 20 EPITOME
Benè, bien.— Precari benè, souhai meilleure; superlatif de bonus,
ter toutes sortes de pospéritds. bona, um , bon.
Rex. gis, m. Pars, tis, f. partie.
Discedo, is, cessi, cessum, cedere, Su perlito , as, avi, atum, are,
n. se retirer. ournrr.
Ah, de, prép. abl. Abundantia, æ, abondance.
Autem, mais, conj. Omnis, is, 9, tout.
Josephus Res, rei, f. chose. — Eisque om
Colloco, as, avi, atum, are, pla— nium rerum abundantiam sup—
cer. editavit : traduisez : et leur
Patrem et suas iratres ournit toutes choses en abon—
ln, dans, prép. dancc.
Optimus, a, um, le meilleur , la
Étude des règles.
Dans le premier alinéa, citez des exemples des règles 22,
il: et 15.
Josephus patrem et fratres sucs collocavit in optimà parte
Ægypti. Analysez toutes les règles contenues dans cette
phrase.
Règle nouvelle.

RÈGLE 28. — Quand on veut marquer combien de temps


une chose a duré ou durera, le nom de temps se met à Pac
cusatif ou à l’ablatif sans préposition et l'on se sert du nom
bre cardinal.
EXEMPLE :
.I’ai vécu cent trente ans : vixi centum et triginta annos.

CHAPITRE LXXVI.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE .

Jocobus Sentio. is. sensi, sensum, scntire,


Vivo , is. vixi, victum, vivere, n. sentir, s'aperceroir.
vivre. Mors, tis, f. mort.
Decem , dix; indécl. nom de n. lmmineo, es, minui, nere, n. être
card. imminent, approcher, menacer.
Et septem, sept; indéel. nom de Dixit Josepho
n. card. Arcessitus, a, um, mandé, part.
Annus, i, an, année. passé d'arcesso, is, ivi, cessere,
Postquàm, après que; conj. subj. mander , {pire venir. — Arces
Commigro, as, avi, atum, are, n. site Josep o dixit : mot d mot :
émigrer, passer. il dit à Joseph mandé ; c’est—â—
lu Ægyptum. —Postquàm com dire: il fit venir Joseph et lui
migrasset in Ægyptum; tradui— dii. :
sez: après son établissement en Si, si, conj.
Egypte. Amo, as, av1, atum, are, ai—
Ubi, dès que; conj. ’IÏIÆT.
ANALYTICO—SYN‘I‘HÊTIQUIÆ. 121

.luro, as, avi, atum, ure, jurer. In, dans; prép.


Te, toi. Sepulerum, i, sépulcre, tombeau.
Facturum esse, deroir faire; — Majores, rum, m. plur. ancêtres.
c'est—à—dire : jure que tu feras, Autem, or, conj.
et mieux: jurez de faire. Josephus inquit, Joseph dit (11’
Id quod, ce que, is, ea, id, ce, cet, pondit).
cette, et qui, quæ, quod. Facio, is, feci, iactum , facere.
Peto, is, petii, petitum, petere, faire.
demander; a, de, prép. abl. — Quod,ce que; qui, quæ, quod, etc.
quod à te peiam: ce que je vais Jubeo, es, jussi, jussum, jubere,
vous demander. ordonner.
Scilicet, savoir, adv. Pater(sous—ent. mi,mon, au voc.].
Ut, que, conj. subj. — Scilicet ut: Juro, us, avi, atum, are, jurer.
c’est de (avec i‘infin. franç.). Ergo, donc, conj.
Ne, ne...pas. Mihi,
Sepelio, is, livi, sepultum, sepe Aio,is, etc. dire. — Ait Jacobus.
ire, enserelir, enterrer. reprit Jacob.
Me in Ægypto. Te, toi
Sed, mais, conj. Facturum esse, devoir faiTe.—TG
(Ut, que ou de avec l’inf. franc.), faciurum esse, que tu feras.
trausfero, fers, tuli , latum, Id, cela; is, ea, id, etc.
ferre, transporter. — De ferre, Certù. certainement, adv. — Tu
porter, et tram, au delà. certù id facturum esse; tra—
Corpus, oris, n. prps. duisez: que vous ne manquerez
Ex, hors de; prép. aL‘.. pas de le faire.
Regio, nis, f. région, pays. Josephus juravit
(Ut, que ou de avec l'infinitif In, sur, prép.
français), coudo, is, didi, ditum, Verbum, i, parole.
dere, cacher, renfermer. Patris (sous—entendu sui).
Étude des règles.
Jacobus vixit septem et decem annos. (Voyez la règle 28.)
Pourquoi in Ægyptum dans le premier alinéa, et in
Ægypto dans le second?
Ubi sensit mortem sibi imminere.
Jura te id facturum esse quod à te petam.
Appliquez à ces deux; exemples la règle 18.
Jura mihi te certô id facturum esse. Pourquoi le pronom
personnel te est—il à l‘accusatif?
Donnez des exemples de compléments indirects avec pré
position.

CHAPITBE LXXVII.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Josephus Ad, vers, d, prép. acc.


Adducco, is, duxi, ductum, du— Patrem
ccre ad, amener. — Duœre ad, Duo, æ, o, deux, nom de nombre
mener vers, d. cardin.
11
122 EPI‘I‘ŒIE

Suos fillos, Animadveflo, is, ti , sum , 1ere,


Manasses, is, Hanassé. remarquer (vertere, tourner,
Ephraimus, i, Ephræiæn. animum, son esprit, ad, vers).
Pono, is, sui, situm, nere, poser, Quo(l1 (negotium), laquelle (chose),
placer. ce a.
Manassem. qui erat Fero, fers, tuli, latum, ferre, sup—
Major, is, le plus grand, compa— porter, souffrir (id, cela , le,
ratif de magnus. a, um, grand; sous—entendu).
major ici se traduit par un su— Ægl‘è, avec peine , adv.
perlatif parce qu’on ne parle Conor, aris, natns sum, nari, dép.
que de deux. tâcher, s'efforcer.
Natn, par l'âge, indécl. — Natu Commuto, as, avi, atum, are,
major, l'aine‘. changer.
Ad, à, prép. acc. Manus, ûs, f. main.
Dextra, æ, droite. Patris, (sui).
Senex, nis, m. vieillard. At, mais, conj.
Verù, mais, conj. (et). Pater
‘Ephra’imum (sous—ent. posait). Resisto, is, restiti, stitum,resis
Minor‘, is, le plus petit, le plus tere, n. résister.
jeune. — Quand on ne parle Dixitque Josepho :
que de deux, au lieu du super— Scio,js, scivi, scitum, seine, sa
latif qui est dans le français, on voir.
met le comparatif en latin. Mi fili, vocatif.
Ad, d, prép. acc. Sclo, etc.
Sinistra, æ, gauche. Hunc, celui—ci; hic, hæc,hoc, etc.
Ejus. Esse majorem. (Voy. plus haut
At, mais, conj. ' major.
Jacobus Natn, par l'âge: — Scio hum: esse
Decussans, tis, croisant; partie. majorem natu : je sais que ce—
prés. dedecusso,as, avi, atum, lui—ci est l'ainé.
are, croiser. Illum, celui—ld: ille, a, ud, etc.—
Menus, ûs, f. main. Bemarquez que hic, hæc, hou:
lmpono, is, sui, situm, nere, im— désigne les choses proches ; llle,
poser, mettre swr (ponere in). illa, ud, les choses plus éloignées.
Dextra, a), droite. Minorem. ( Voyez miner plus
Ephraimo, haut.)
Autem, mais; conj. (et). Facio, is, feci, etc.
Sinistra, æ, gauche. Id, cela; is, ea, id, il, elle, ce,
Manassi, ' cela.
Precor, aris, cafus sum, cari, dép. : Prudens, tis, prudent, c’est—à—dire
souhaiter. d dessein, avec réflexion.
Bermè, bien, ad‘v.—Precari benè: Ita, ainsi, conj.
bénir. Jacobus
Uterque, traque, trumque, l'un et Antepono, is, sui, situm, nere,
l'autre, tous deux. préférer. — (Ponere, mettre,
Simùl, en même temps, adv. antè, avant.)
Josephus .Ephraimum Mauassi.

Étude des règles.


Pourquoi sans et ejus dans le premier alinéa ?
Solo hunc esse majorem natu , et illum minorem. (Voyez la
règle 18.)
ANALYTICO—SYNTHÉ’I‘IQÜE . 12.’.

CHAPITRE LXXVIII.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.'

Ut, dès que, conj. Multus, a, um, plusieurs.


Josephus vidit patrem Ægyptius. a, um, Égyptien.
Exstinctus, a, um, éteint, mort; Deporto, as, avi, atum, are, trans
partie. passé d’exstinguo, is, xi, porter.
ctum, guere, éteindre. Patrem.
Fleo, es, flevi, fletum, t‘iere, n. lu, dans, prép. acc. .
pleurer. Regio, nis, f. région, contrée, terre.
Ruo, is, 1, itum, ou rutum, ruere, bi, hi, adv.
n. se jeter. Facio, is, feci, factum, facere,
Super, sur, prép. acc. faire.
Osculor, aris, atus sum, ari, dép. Funus, eris, n. funérailles.
embrasser. Cum, avec, prép. abl.
Lugeo, es, luxi, luctum, lugere, Magnus, a, um, grand.
pleurer. Pianctus, ûs, m. gémissement.
Diù, longtemps, adv.. Sepelio, is, livi ou lii, puitum, pe
Deindè, ensuite, adv. lire, ensevelir.
Præcipio,is, cepi, ceptum, cipere, Corpus, oris, n. corps.
commander. In, dans, prép.
Medieus, ci, médecin. Spelunca, æ, caverne.
Ut, que ou de, conj. subj. , Ubi, ou, adv.
Condio, is, ivi, itum, dire, em Abrahamus et Isaacus
baumer. Jaceo. es, cui, ccre, n. être étendu,
Corpus, oris, n. corps. reposer.
Ipse, a, um, moi—même, toi«même, Revertor, eris, versus sum, verti,
lui—même. dép. retourner.
Cum, avec, prép. abl. In Ægyptum.
Fratribus

Étude des règles.


Patrem deportavit in regionem Chanaan.
Pourquoi in gouverne—belle ici l’aceusatif ?
Sepelieruntcorpus in speluncä. Pourquoi in ici avec l’abla
tif?

CHAPITRE LXXIX.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE .

Post, après, prép. acc. Timeo, es, mni, mere, craindre.


Mors, tis, f. mort. Nc. que... ne, conj. subj.
Pains Ulciscor, eris, ultus sum, uicisci,
Fratre’s Josephi. dép. venger.
124 EPITOIIE

Injuria, :P, injure. Qnidem, d la rérité, il estwai, etc.


Quam Fado, is, feci, etc., agir.
Accipio. is, cepi, ceptum, cipere, ln, contre, prép.
receroir. (Cum, avec, prép. abl.)
Milto, is, misi, missum, mittere, Malus, a, um, mauvais.
enrayer. Animus, i, esprit, intention.
lgilur, donc, conj. Sed, mais, conj.
Ad, iers, prép. acc. Deus
Rogans. tis, priant, suppliant; Converto, is, ti, sum, tere, tour
partie. prés. de rogo, as, avi, ncr, changer.
atum, are, prier. supplier. “le, a, ud, ce, cet, cette, cela, etc.
Nomcn. inis, n. nom. — Nomine, In en, prép.
au nom. Bonum. i, bien.
Patris, Alo, is, lui. litum. 1ere, nourrir.
Ut, que ou de, conj. subj. Vos et vesten a, um, votre, ras.
Obliviscor, ceris, blilus sum, bli Familia, æ, famille; dati[ et abl.
visci, dép. oublier. plur. familiabus.
Que, et, conj. Consolor, aris, latus sum, solan,
(Ut, que ou de) condono, as, avi, dép. consoler.
atum, are, pardonner. (A, par, prép. abl.)
Silpi, d eux; se. sui, etc. Plurimns, a, um, plusieurs, beau—
Eam (injuriam). coup de.
Josephus respondit quibus (pour Verbum. i, parole. c'est'à'dire:
illis . il empl0ya beaucoup de paroles
Quod,)ce que; qui,qun*,quod, etc. pour les consoler.
(sous—cm. id). Loquor, eris, cutus sum, loqui,
‘l'imeo, es, mui, mere, craindre. ddp. parler.
Non, ne... pas. Lenàter, doucement, avec douceur,
Est; sum, es, fui, etc. — Non est a v.
quod timeaüs, traduisez :vous Cum, avec, prép. abl.; eum illis
n'avez rien à eraindre. locutus est. et leur parla...
Vos, vous, etc.
Étude des règles.
Remarquez comment se traduit que ou de en latin après
timere, craindre , et rayure, prier.
Rogantes nomine patris. (Voyez la règle 27.)
Vos quidem malo in me animo i’ecistis : il est vrai que vous
avez agi contre moi avec une mauvaise intention. Pourquoi
malo animo est—il à l’ablatif?
Remarquez divers emplois de la prép. in.
Gonsolatus est eos plurimis verbis. (Voyez la règle 27.)

CHAPITRE LXXX,
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Josephus Centum. cent. nom de n. card.


Vivo, is, xi, ictum, vivere, n. Dccem. dix,nomde n.card.
l'il' re. Annus, i, arc, année.
ANALYTICO—SYNTHÉTIQÜE. 125

Quùm, lorsque, conj. subj. devant Deduco, is, duxi, duc—ium, ducere,
l’imparf. et le plus—que—parf. conduire, faire sortir.
Esset Vos
Proximus, a, um, très-proche. Aliquandù, un jour, adv.
Mors, tis, f. mort. — Morti proxi Ex, hors de, rép. abl.
mus, près de la mort. ln, dans. prep. (sous—ont. pour
(Ionvoco, as, avi, atum, are, as rous conduire).
sembler. Regio. nis, f. région, terre.
Suos fratres, Quam
Admoneo, es, nui, nitum, nere, l’romitto, is, misi, missum, mit»
avertir. tere, promettre.
“los. euac; ille, a, ud, il, elle, eux, Noster, a. um, notre, nos.
elles. Pater, ris, m. père.
Se, soi. Oro, as. avi, atum. are, prier.
Moriturum esse, devoir mourir.— Obtestor, aris, talus sum, tari,
De. morior. eris, mortuus sum, dép. conjurer.
mori, dép. mourir. Vos.
Brevi, bientôt, adv. — lllos admo— Ut. que ou de, conj. subj.
nuit se brevi moriturum esse, Deporto, as, avi, atum, are. trans
traduisez : les avertit qu'il ai porter.
lait bientôt mourir. 0s, oss1s, n. os, ossement.
Ego morior lllùc, ld, adv. — Ut illùc ossa men
.lam, déjd, adv. — Ego jàm mo deportetis, d'y transporter mes
rior,je suis sur le point de mou ossements.
rir, ou :je sais mourir. Deindè, ensuite, adv.
lnquit, Obeo, is, ii et ivi, itum, ire, n.
Deus non décéder, expirer.
Dcsero, is, rui, sertum, serere, Piacidè, paisiblement, tranquille
abandonner. ment.
Vos, vous. Corpus, oris, n. corps.
Sed, mais, conj. Condio, is, dii, itum, ire, embau
E it mer.
Præsidium. ii, secours. — Erit vo Pono, is, sui, situm, nere, poser.
l)is præsidio; mot d mot : il sera mettre.
à secours à vous. c’est—d—dire : In, dans, prép.
il sera votre protecteur. Feretrum, i, n. cercueil.
Étude des règles.

Josephus vixit annos centum et decem. (Voyez la règle 28.)


Convocavit fratres suos. Pourquoi sucs?
lllos admonuit se brevi moriturum esse. : Il les avertit
soi devoir mourir bientôt; et en rétablissant le que retran—
ché : il les avertit que soi ou lui était devant mourir bientôt;
et enfin en bon français: il les avertit qu’il allait bientôt
mourir. (Voyez règle 18.)
Corpus ejus conditum est. Pourquoi ejus?
I26 EPITOME

CHAPITRE LXXXI .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

lntereà, cependant, conj. Qui, lequel; qui, quæ, quod, etc.


Posteri, orum, m. pl. descendants. Non. ne... pas.
Jacobi, Video, es, vidi, visum, videre.
Sen, ou, conj. voir.
Hebræus, i, Hébreu, ancien nom Josephum
du peuple juif. Nec, et ne.
Augeo. es, auxi, auctum, augere, Recordor, aris, atus sum, a.ri, dép.
augmenter. se souvenir.
Numerus, i, nombre. — Augeri Meri1um, i, service.
numero, être augmenté par le ls. ea, id, celui—ci, celle—ci, cela, etc.
nombre, c’est—à—dire : se mul Igitur, donc, conj.
tiplier. Ut, afin que, conj. subj.
ln, en, prép. Opprimo, is, pressi, pressnm, pri—
Modus, i, manière. mere, opprtmer.
Miras, a, um, admirable, flon Conficio, is, feci, fectum, ficere,
nant. — Mirum in modum, accabler.
d'une manière étonnante. Primùm, d'abord, adv.
Mu1titudo, inis, f. multitude. lllos
Crescens, tis, croissant, partie. Durus, a, um, dur, pénible.
prés. de eresco, is, erevi, ere Labor, ris, m. travail.
tum. erescere, croître. Deinde, ensuite, conj.
(A, de, die, jour) in, en, files, Edico, is,dixi, dictum, diacre, or
jours. — In dies, de jour en donner.
jour. Etiam, aussi, même, conj.
Inentio, is, cussi, cussum, cuterc, Ut, que, de, conj. subj.
inspirer. Parvulus, i, petit enfant.
Metus, ûs, m. crainte. Eorum
gyptüs, d’Ægyptius, a, um, Natns, a, um, né, partie. passé
Egyptien. de nascor, eris, natns sum, nasci,
Noms, a, um, nouveau. dép. naître.
Bex, regis, m. roi. Recens, récemment, nouvellemen t.
Potior, iris, titus sum, t1ri, dép. Projicio, cis, jeci, jectum, jicere,
rendre possession. jeter.
So ium, ii, trône. — Monter sur ln, dans, prép.
le trône. Flumen, inis, n. fleure.
Étude des règles.
Donnez des exemples des règles 15, 21, 311 et 32.
ANALYTICO—SYN‘I‘EÉTIQUE .

CHAPITRE LXXXII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE .

Mulier, eris, f. femme. Ac, et, prép.


Helbræus, a, um, hébreux, israé— Plx, icis, f. poix.
ile. Deindè, ensuite, adv.
Pario, ris, peperi,‘partum et pari Pono, is, sui, situm, nere, poser,
tum, parere, enfanter, mettre mettre.
(m monde. Intùs, dedans, adv.
Filium. Infantulus, i. petit enfant.
Quùm, lorsque,comme, conj.subj. Expono, is, sui, situm. nere, en‘
Video, es, di, sum, dere, roir. poser.
Quem, lequel, lui, qui, quæ, quod. Inter, entre, parmi, prép. acc.
— Quem quum videret, comme Arundo, inis, f. roseau.
elle voyait lui, c’est—à—dire: leRipa, æ, rire, bord.
voyant. Flumen, inis, n. fleuve.
Elegans, tis, joli. Habeo, es, hui, bitum, here, avoir.
Volo, vis, volui, velle, vouloir. Secum (cum se), avec elle.
Servo, as, avi, atum, are, conser— Unus, a, um, un ,, une, nom de n.
ver, sauver. card.
Quare, c'est pourquoi, conj. Comes, itis , m. et f. compagnon,
Ahscondo, is, di, ditum, dere, ca compagne.
cher, tenir caché. Soror, ris, f. sœur.
(In, pendant.) Pner, i, m. enfant. — Habere co
Tres, tres, tria, trois, nom de n. mitem, avoir pour compagne.
cardin. Jubeo, es, jussi, jussum, jub,ere,
Mensis, is, m. mois. ordonner. ,
Sed, mais, conj. Quam, laquelle; qui,quæ, uod,eùc.
Quum, comme, conj. Sto, as, steti, statum, s e, n. se
Non, ne. tenir. '
Possnm, tes, tui, posse, powvoir. Procul, loin, adv.—æ Quam jussit
Occnlto, as, avi, atum, are, ca stare procùl, net d mot: elle
cher. ordonna laquelle se tenir loin;
Diù, longtemps.diutiùs,plus long et en rétablissant le que retran—
temps , dintissimè , très—long ché _— elle «donna qu’elle se tint
temps, adv. au loin ; et rmeua: : elle lui or
Sumo, is, sumpsi, sumptum, su— donna æ se tenir au loin.
mere, prendre. Ut, afinque, pour, conj. subj.
Fiscella, æ, corbeille. Explore 8s , avi, atum, are, exa
Scirpeus, a, um, de jonc. mire"
Quem Evenu.s, ûs, m. événement.
Linio, is, ivi. itum, ire, enduire. Res,relg f— Chose.,— Eventum rei,
Bitumen, inis, n. bitume. crque arrwerazt.
Étude des 'èsles
Quem cum videret eleganten” voyant qu’il était J‘Oli.
(Voyez la règle 7.)
Quùm non posset. Quelle est elte règle?
,‘ ..,_. ,,

l28 RI’ITOME

Quam 1im‘vit bitu‘miue ac pice : elle l'enduisit de bitume et


de poix. (Voyez la règle 27.)
Quam jussit stare procùl, ut eventum rei exploraret.
(Voyez les règles 18 et 3h.)

CHAPITRE LXXXIII .

INTERPRÊ TATION ANALYTIQUE . ,

Mox, bientôt. adv. Iste. a,ud, celui—ci, celle—ci, ce, etc.


Filia, æ . fille; au datif et abl. Est
plur. flliabus. 1nquit, dikelle.
Pharaonis Unus, a, um. un, une.
Venio, is, veni, ventum, venire, n. Ex. de. des, prép. abl.
venir. Infans. tis. enfants.
Ad, d, au. prép. acc. Hebræus, a, um, hébreu.
Flumen, inis, n. fleuve, Tune, alors. adv.
Ut, afin que. pour, conj. subj. Soror, is, f. sœur.
Abluo. is, lui, latum, luere, laver.
Puer, i, m. enfant.
Corpus, oris, n. corps.—Ut ablueretAccedo, is, cessi, cessum, cedere,
Corpus, pour se baigner. n. s'approcher.
Prospicio, is. pexi, pectum, picere,
Vis—ne, remis—tu (voulez—vous);
apercevoir. . volo, vis, volui. velle, vouloir’.
Fiscella, æ, corbeille. Ait, dit—elle ; aio. etc.
Hæreo, es, si, sum, rere, être ar— Ut, que, conj. subj. entre deux
rm. verbes.
In, dans prép. Arcesso, is, ivi, itum, cessere,
Arund inis, f. roseau. faire venir.
Mitto, is rmisi, missum , mittere, Mulier, is, f. femme.
envoyer. .. Hebræns, a, um, israe’lite.
IIIùc, ld, y, a{,Ïv. Quæ
Unus, a, um, itn. une, nom de n. Nutrio . is , trivi, tritum, trire ,
card. ‘ nourrir. — Quæ nutriat, mot à
E! de. pr‘ép. abl. \ ‘ mot : qui nourrisse, c’est—d—dire
Famu1a. æ, servante‘; au data et a pour nourrir. C'est une des ma—
l’abl. plur. famu1ab\1s nièrcs d’erprimer pour devant
Fiscel|a, æ, corbeille. ‘ . un infinitif. (Voy. la règle 34.)
Aperio, is. rui, ertum. e‘IJTG, 0“ Parvulus, i, enfant.
vrir. —Fiscellâ apertà, (lŒ. 007‘ Voco. as, avi, atum, are, appeler.
beille étant ouverte. ou mieux: Mater, ris. f, mère.
ayant ouvert la corbeille. Filia Pharaonis
Cemo. is, erevi, cretum, cerrl“'9, Do, des, dedi, datum. dare. don—
voir. ner.
Parvulus, i. petit enfant. Gui, d laquelle. d elle.
Vagio, is, gii, gitum. ire, n. crie” Puer, i, m. enfant.
(comme un petit enfant). ‘ Alendus,a.um,devanté‘tren0ufli,
Misereor, eris , sertus sum, sereri} partie, fut. de alo, is, alui, ali
dép. avoir pitié. r' tum, 1ere, nourrir. ——— Gui...
Illius. de lui. Misereri régit le ge’f” puerum niendum dedit, lui
mtif'. donna l'enfant d nourrir.
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE. 129

Merees, cedis, f. récompense. grandir, devenir grand.


Promitto, is, misi, missum, mit Filiæ Pharaonis, quæ
tere, promettre. — Mercede pro Adopio, as, avi, atum, are, adopter.
missâ , une récompense étant Nomino, as, avi, atum, are, nom—
promise, c’est—à—dire en lui pro mer.
mettant une récompense. Eum, lui.
flaque, c’est pourquoi, ainsi, conj. Mosem, Moïse ; Moses, is , Moise ,
Mater, is, f. mère. nom propre d'homme.
Nutrio, is, ivi, itum, ire. nourrir. id, cela, ce; is, ea, id, etc.
Puer, i, m. enfant. Est, est. — Id est, c’est (d dire).
Reddo, is, didi,ditum, dere, rendre. Servo, as, ravi, vatum, vare, sau
Adultus, a, um, devenu grand , ver.
partie. de adolesco , cis, levi, Ab, de, du, des, prép. abl.
dultum , dolescere, n. croître , Aqua, æ, eau.
Étude «les règles.

Ut ablueret corpus. Quelle est cette règle?


Misit illùc unam è famulabus suis. Pourquoi suis?
Apertû fiscellà. {Voyez la règle 7.)
Cernens parvulum vagientem. (Voyez la règle 17.)
Vis—ne... (Voyez la règle 31.)
Promissâ mercede. Autre eæemple" d’une règle que vous
avez déjà vue dans le même chapitre.
Étudiez la règle 36.

CHAPITRE LXXXIV.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Moses, is, Moise. Hebræi, orum, les fic’breux.


Jam, de’jd, adv. Rex, gis, m. roi.
Sener, nis, m. rieux. lmpins, a, um, impie.
Adeo , is, dii, ditum, dire , aller Renuo, is, nui, nuere, refuser.
vers, aller trouver. Parco, es, rui, rere, n. obéir.
Pharaonem, Mandatum, i, ordre.
Deo Moses,
Jubente, ordonnant (sous—ent. id, Ut, afin que, pour, conj. subj.
cela); juheo, es, jussi , jussum, Vinco, is, vici, victum, vincere,
jubere, ordonner.—Jubente Deo, vaincre.
par l'ordre de Dieu. Pertinacia, æ, opiniâtreté.
Que, et. Edo, is, edidi, editum, edere,pro
Præcipio, is, cepi, septum, cipere, duire, faire.
commander. Prodigium, ii, prodige.
Ei Multus, a, um. nombreux, plu
Nomine, au nom; nomen, inis, n. sieurs. beaucoup de...
nom. Stupendus, a, um, étonnant.
Ut, que, ou de, prép. abl. Quæ
Dimitto, is, misi, missum, mit— Voco. as, avi, atum, are, appeler.
tere, laisser partir. Plaga, æ, plaie.
150 IP‘ITOIIE

Ægyptum, i, Égypte. Tandem, enfin. adv.


Quum, comme, conj. subj. Rcx, gis, m. roi.
Nihflominùs, néanmoins, adv. Victus, a, um, vaincu, partic. de
Phono vin.co, cis, vici, victum, Vinœre,
Persto, as, stiti, stitum, stere, n. vaincre.
persister. Mctus. ûs, m. crainte.
lu, dans, prép. Pareo, es, rui. rere, n. obéir.
Sententia, æ, sentiment. Do, us, dedi, datum, dare, donner.
lnterficio, cis. feci. fectum, fiaere, Hebræus, a, um, hébreu, israélite.
tuer. faire mourir. Facultas, tatis, f. permission. fa
Filium culté, pouvoir.
Primogenitus. i, premier né. Dîscedendi, de s'en aller; gémi—
Omnis, is. c, tout. dif de discedo, is, cessi, eessum,
Primogenitos Ægyptiomm cedere, n. se retirer, s'en aller.
Étude des règles.
Moses jam senex. jubente Deo. adiit Pharaonem. Pourquoi
jubente Deo à (‘ablatif? (Voyez la règle 7.)
Ei præcepit nomiue Dei. Pourquoi nomiue à t‘ablati/‘l’
(Voyez la règle 27.)
Donnez un exemple de la manière d’exprimer pour devant
un infinitif.
Dans le quatrième alinéa pourquoi ejus?
Tandem metu victus rex paruit. Combien de règles dans
cette phrase ?
Dedit Ilebræis discedendi facultatem. (Voyez la règle h.)

CHAPITRE LXXXV.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Hebræus,a, um, hébreu. israélite. Columna, æ, colonne.


Proficiscor, ceris, feetus sum, fi Nubes, is, f. nuée.
cisci, partir. Prœeo, is. ivi, itum, ire, n. précé—
Ex, de, prép. abl. der, aller devant (præ, devant.
Ad, vers, environ (au nombre de), et ire. aller).
prép. ace. lllis. eux; ille. a, ud, etc.
Senoerrta. sic: cents; indécl. nom Egredienübns, sortant ; egrediens,
de nombre card. tis, partie. présent d'egredior,
Mi11ia, um, milliers, mille; nom eris, gressus sum, di, dép. sor
plur. de n. card. tir. — lllis egredienfibu3, tra
Vir, i. m. homme. duisez : à leur sortie.
Præter, outre ( sans compter ), Interdiù, pendant le jour, adv.
s! prép. acc. Columna, æ. colonne.
Parvulus, i, petit enfant. enfant. Igni9, is, in. feu.
Vulgus, i, m. et n. peuple, vul Nootu. ancien abl., pendant la
garre. nuit.
Promiscuns. a, um, mêlé. — Vul— Quæ, laquelle;qu1,quæ, quod. etc.
gus promisenum, la populace. Esset, serait (était); quæ esset,
ANALYTICO—SYN‘I‘BÉTIQUE . 431

pour être, ou bien pour leur 1 Pauci, cæ, ca, eu de.


servir de... Dies, o1, m. et .jour.
Dux, cis, m. guide. Multitudo, inis, f. multitude.
Via, æ, chemin. — Dux viæ, guide Hebræorum
du chemin, c’est—à—dire, guide Pervenio, is. ni, ventum, venire,
dans le chemin. n. parvenir. arriver.
Nec, et... ne. Ad, d, au, prép. acc. .
Illa. cette; ille, a, ud, etc. Littus, oris, n. rivage, bord.
Columna Mare. ris, n. mer.
Desum. es, fui, esse, n. manquer. Ruber, a, um, rouge.
Unquàm, jamais, adv. Pono, nis, sui, situm, nere, po
Per, endant, prép. acc. ser. placer.
Qua ragintn, quarante, nom de Ibi, ld, adv. -
n. card. indécl. Castra. orum, n. plur. camp. —
Annus, 1, an, année. Ibique castra posuit, cty campa.
Post, après, prép. acc.

CHAPITRE LXXXVI.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Brevi, bientôt, adv. Hebræi quum vidissent, tradui


Pœnituit(composd de pœna, le re sez: les Hébreux voyant...
pentir. et tenuit, tint, parfait Se, eux; se, sui, sibi, se, soi, lui,
de teneo, tenir), le repentir tint. eux. etc
— Parfait du verbe pœnitet. Esse. être; sum, es, fui, etc.
tuit. tere, se repentir. qu’il luterclusns, a, um, renfermé (ar—
faut décomposer comme nous re’té). partie. d’intercludo, is,
venons de le faire, clusi, clusum, cludere, renfer—
Bex, gis, m. roi. — Regem pœni— mer (de claudere, clore, fermer,
luit, le repentir tint le roi, et inter, entre). —Se interclusos
c'est—à—dire : le roi se repentit. esse, qu’ils étaient arrêtés...
Quùd, de ce que, conj. subj. entre Ex, de, prép. abl.
deux verbes. Unus, a, um, un, une.
Dimitto. is, misi, missum, mit Pars, tis, f. part, côté.
tere, laisser partir. Mare, is, n. mer. — Mari, par la
Tot. tant, autant, indécl. mer.
Millia, um, milliers, n. plur. . Ex, de, prép. abl.
Homo, inis, m. homme. Alter, a, um, autre.
lngens, tis, grand. Pars, tis, f. part, côté.
Exercitus, m. armée. Pharaonem
Collectus, a, um, rassemblé, étant Insto, as, stiti, stare, n. presser.
rassemblé; partie. de colligo, Cum, avec, prép. abl.
1s. legi, lectum, ligere, rassem Omnis, is, e, tout.
bler. — Et collecto ingenti exer— Copiæ, arum, f. plur. forces,
citn,. et après avoir rassemblé troupes.
ou levé une grande armée. Corripio. is, ripui, reptum, ripere,
Persequor, eris, secutus sum, se— saisir.
qui, dép. poursuivre. ' Magnus, a, um, grand.
Quum, lorsque. Timor, is, m. crainte.
Hebræi Tune, alors, adv.
Video, es, di, sum, dere, voir. — Deus
132 BPITOIE

Inquît. dit; inquam. etc. Ut. afin que, conj. subj.


Moses. is, Moise. Præheo. es. hui, bitum, bere,
Proîendo, is, di, sum. dere, éten— donner, lirrer (ouvrir).
dre. Iter, itineris. n. chemin.
Tuus, a. um. ton, ta. tien, etc. Siccus. a, um, sec.
Dextra. æ. droite. Hebræis
In. sur, prép. acc. Gradiens, tis, marchant, en mar—
Mare. is. n. mer. che; partie. prés. de gradior.
Divido, is, visi, visum, dere, dt‘— deris. gressus sum, gradi, dæ’p.
viser. marcher.
Aqua, æ, eau.
Étude de! règles.

Collecte ingenti exercitu: Une grande armée étant rassem


blée, c‘est—à—dire ayant levé une grande armée. (Voyez la
règle 7).
Hebræi quum vidissent. (Voyez la règle 8).
Hebræi quum vidissent se mari interclusos esse... instare
Pharaonem.. . (Voyez la règle 18).
Donnez un exemple de la règle 11|).
Étudiez la règle 19.

CHAPITRE LXXXVII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.
o

Moses fecit (id) quod Deus Ventus, i, vent.


Jubeo, es, jussi, jnssum, jubere, Vehemens. tis, violent.
ordonner. Flo, as, avi, flatum, flare, n.
Quum, lorsque, conj. subj. souffler.
eneo. es, nui, tentum, tenere, Etiam, aussi, conj. — Flavit etiam
tenir. ventus vehemens, traduisez:
Mnnus, ûs, f. main. de plus, il s'éleva un vent vio
Extendo, is, di,sum, dere, étend-re. lent.
Super, sur, prép. acc. Quo, par laquel; qui. quæ,
Mare, is, n. mer. quod, etc.
Aqua, æ. eau. Alveus, i, lit.
Divido, is. si, sum, dore, diviser, Exsiccatus est. fut desst’vhé, par
artager. — Aquœ divis:n sunt, fait passif de exsicco, as, avi,
îes eaux furent divisées, c’est atum, arc, dcssécher. — Quo
à—dire : les eaux se partagèrent. exsiccatusest alveus, traduisez:
Intumesco, cis, mui, mescere, n. qui dessécha le lit de la mer.
s'en/‘ter. Tune, alors, adv.
Pendeo. es. pe endi. pensum, Ingredior, eris, gressus sum, gredi,
dere. pendre, tre suspendu, se entrer.
tenir su endu. In, dans, prép.
Hinc, de c , adv. Mare, is. n. mer.
lndè, de Ïd, adv. — Hinc et indè, Siccus, a, um, sec, sèche, qui est
de part et d'autre. d sec.
ANALYTICO—SYNTHËTIQ UE. 55

Enim, car, conj. chaient, partie. pr. de gradior,


Aqua, 33, eau. deris, gressus sum, gradi, de’p.
Erat marcher.
Tanquàm, comme, conj. Non, ne... pas.
Murus, i, mur. Dubito, as, avi, atum, are, n. ho’
A, d. prép. abl. siter d...
Dextra. æ, droite. Ingredior, deris, gressus sum,
Et gredi, dép. entrer.
A, d, prép. abl. Cum, avec, prép. abl.
Læva, æ, gauche. Universus, a, um, entier, tout,
Rex, gis, m. roi: universel.
gyptius, a, um, Égyptien. Mare, is, n. mer. (Mare est ici d
Quoque, aussi, conj. l'accusatif d cause de in qui est
lnsecutus. a, um, ayant poursuivi renfermée dans le verbe mar
(poursuivant), participe de in quant mouvement.)
sequor, eris, cutus sum, sequi, Quà, par où ; d l'endroit où... adv.
dép. poursuivre. I’ateo, es, tui, tere, n. être ou
Hebræos vert.
Gradiens, tis, marchant, qui mar

Étude des règles.

Flavit etiam ventus vehemens, quo exsiccatus est alveus.


Indiquez dans cette phrase les règles 5. ‘.411 et 111.
Erat aqua tanquam murus à dextrâ eorum et lævà. Pour
quoi eorum? (Voyez la règle 21.)

CHAPITRE LXXXVIII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Quum, lorsque, conj. subj. Perculsus, a. um, frappe’, partic.


Ægyptii p. de percelle, is, culil, culsum,
Progredior. deris , gressus sum , cellere. frapper.
gredi, dép. s'avancer. Metus, ûs, m. crainte.
In, dans, prép. Cœpi, cœpisse, commencer, se
Mare, is, n. mer. mettre d. verbe défectif qui n’a
Medius, a. um, mitoyen. — In que le parfait et les temps qui
medio mari, au milieu de la en sont formés.
mer. Fugio , is, fugi, fugitum, fugere,
Dominus, i, le Seigneur. fuir.
Subverto, is, verti. versum. ver— At, mais, conj.
tere. renverser (de vertere, tour—
Deus dixit Mosi :
ner. et sub, dessous). Extendo, is, di, tensum, dere,
Currus, ûs, m. char. étendre.
Eorum et Rursùs, de nouveau, encore, adv.
Dejicio, is, jeci, jectum, jicere, Dextra, æ, droite.
jeter d bas, culbuter. In, sur. prép.
Eques, itis, m. cavalier. Mare, is, n. mer.
Ægyptii Ut, afin que, conj. subj.
154 EPl’l‘0fll‘.‘

Aqua, æ, eau. In, dans, prép.


Revertor, eris, versus sum, vesti, Fluctus, ûs, m. flot.
dc'p. retourner, revenir. Medius, a, um, mitoyen. — In
in, dans, d, prép. mediis fluclibus, au milieu des
Suus, a, um, son, sa, ses, leur. flots.
Locus, i, lieu, place; auplur. loca, Nec, et... ne... pas.
orum, n. Unus, a, um, messager.
Moses Tantus, a, um, si grand.
Pareo, es, ruî, rere, obéir. Clades, is, 1‘. défaites.
Statim. aussitôt, adv. Supersum, es, fui, esse, survivre,
Aqua, æ, eau. rester. '
Refluo, is, xi, xum, ere, n. recou— Quidem, même. — Nec unus qui
ler, reprendre son cours. dem nuntiustantæ ciadis super—
Obruo, is, mi, rutum, ruere, en— fuit; traduisez : Et il ne resta
gloutir. —— De ruere, se jeter, et pas même un seul homme our
ob, à la rencontre, annoncer une si grande dé ‘te.
Ægyptios et Deus
Currus, ûs, m. char. Libero, as, avi, atum, are, déli—
Et vrer.
Eques, itis, m. cavalier. Sic, ainsi, adv.
Exercitus, ûs, m. armée. Hebvæos
Universus, a, um, entier, tout. A1), de, prép. abl.
Pharaonis Injustus, a, um, injuste.
Deleo , es, levi, letum, lere , de’ Servitua, tutis, f. servitude.
traire. Ægyptiorum.
Étude des règles.
Quum Ægyptii progrederentur in medio mari. Le verbe
marquant mouvement, pourquoi in ici gouverne—t—elle [’u
blatif? '
Dominus subvertit eorum currus. Pourquoi eorum?
Metu perculsi Ægyptii cœperunt fugere. Combien de rè
gles dans cette phrase?
Donnez des exemples de la. règle 20.

CHAPITRE LXXXIX.

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Hebrœi Diù, longtemps;adv.


Mare, is, n. mer. Vastus, a, um, vaste.
Ruber, a, um, rouge. Solitudo, f. solitude, désert.
Trajectus. a, um, traversé , par— Panis, is, m..paiu.
tic. p. de trajicio, cis, jeci, jec— Ëesum, es, fui, esse, n. manquer.
tum, jicere, traverser, — Tra— 15 ;
jecto mari rubro: traduisez : At, mais, conj.
après avoir passé la mer Rouge. Deus
Peragro, as, avi, atum, are, par— Ipsq, a, um, lui—même, elle—même,
courir, errer dans... e c.
ANALYTICO—SYN’I‘HÉTIQUE . 135

Alo, is, lui, litum, 1ere, nourrir. cette nourriture avait un. goût
Gibus, i, nourriture. de fleur de farine mêlée avec du
Quem miel.
Appello, as, avi, atum, are, ap Aqua, æ, eau.
peler. Desum, es, fui, esse, n. manquer.
Manna, manne. Etiam, aussi, conj.
Cado, is, cecidi, cadere, n. tom— lnterdùm, quelquefois, adv.
ber. At, mais, conj.
E, du;prép. abl. Deo jubente, Dieu l’ordonnant:
Cœlum, i, ciel ; au plur. cœli, e’est—à—dire , par l'ordre de
orum. . Dieu. —Jubeo, es, jussi, jus—
Per, endant, prép. ace. sum, jubere, ordonner.
Que raginta, quarante; indécl. Moses
nom de nombre cardinal. Percutio, is, aussi, cussum, cu—
Annus, i, an, année. tere, frapper.
Gustus, ûs, m. goût. Rupes, is, f. rocher.
Simila, æ, fleur de farine. Virga, æ, baguette.
Mixtus, a, um, me e. Continuù, aussitôt, adv.
Cum, avec, prép. abl. Fous, Lis, f. source.
Mel, lis, n. miel. Aqua, :33, eau.
Insum, es, esse, n. être dans, être Dulcis, is, e, douze.
inhérent d... être. Erumpo,is, rupi, ruptum, rum
Huis cibo, d cette nourriture. — pere, jaillir.
Traduisez ainsi cette phrase :
Étude des règles.
Trajecto mari rubro. (Voyez la règle 7.)
Jubente Deo. Quelle est cette règle ?
Moses percutiebat rupem virgâ. Pourquoi virgâ est—itù
t’ablatif? (Voyez la règle 27.)

CHAPITRE XC.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Tertius, a, um, troisième, nom de Ibi, là, adv.


nombre ordinal. Deus
Mensis, is, m. mois. Do, as, dedi, datum, dare, donner.
Postquàm, après que; conj. E.1s
Hebræi Lex, legis, f. loi.
Egredior, deris , gressus sum, Cum, avec, prép. abl. .
gredi, de’ . sortir. Apparatus, us, m. a pareil.
Ex, de; prtÏp. abl. Terrificus, a, um, e}%‘ayant. .
Pervenio, is, veni, ventum, ve Tonitrn, indécl. au singuher,
nire,n. parvenir, arriver. tonitrua, um, au plur. n. ton—
Ad, d, au, etc.,prép. acc. nerre. '
Mous, ils, m. mont, montagne. Cœpi, cœpisse , commencer; ce
Sina, æ, Sinus“; nom d'une monter verbe n’a que le parfait et les
gne d'Arabie. temps qui en sont formés.
I36 EI’I’I‘OMÆ

Exaudiri, être entendu; infinitif Sto, as, teti, statum, stare, n. se


passif de exaudio. is, divi, di tenir.
tum, dire, entendre. Ad, à, au, au; prép. acc.
Fulgur, is, n. éclair. Radix, icis, f. racine. (Ad radices:
Mico, as, cui, care, n. briller. aux pieds.)
Nubes. is, f. nuée. ' Mens, lis, m. mont, montagne.
Densus, a, um, épais. . Fumans, tis, fumant; couvert de
Operio, is, rui, pertum, penre, fumée.
couvrir. Autem, mais, conj.
Mens, tis. m. mont, montagne. Deus
Clangor, is, 111. son. In, sur, prép. '
Buccina, æ, trompette. Mons, tis, m. etc.
Perstrcpo, is, pui, pitum, pere, n.
Loquor, eris, cutus sum, qui.
retentir. dép. parler.
Vehementiùs, très—fortement. avecE, de; prép. abl.
force. Comparatif de l'ndverbe ‘Nubes, is, f. nuée.
vehementer, et par élégance Medius, a, um, mitoyenne, mi—
pour rehementissimê. lieu de.
Populus, i, peuple. Inter, entre; prép. abl.
Trepidus, a, um, tremblant. Fulgur, is. n. éclair.
Præ, de; prép. abl. 'i‘onitrn, indécl. au s. Tonitrua.
Motus, ûs, m. crainte, frayeur. Hum, au plur. n. tonnerre.

Étude des règles. "

Mense tertio. (Voyez la règle 25.)


Donnez des exemples de la règle 5.

CHAPITRE XCI .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Porro, or, conj. rum, diis, etc. Dieux (chez les


Verbum, i, parole. paiens).
Quæ, que, qui, quæ, quod, etc. Alienus, a, um, étranger.
Deus Non erunt vobis : ne seront point
Profero, fers, tuli, latum, ferre, d mus: c’est—à—dire : vous n’au—
proférer. rez point...
Sunt, sont. Ego sum
Hæc, celles—ci; hic, hæc, hoc, ce Unus, a, um, l'unique, le seul.
lui—ci, celle—ci, etc. Deus, et
Hæc porro sunt... or telles sont... Alius. a. ud, autre.
Ego sum Dominus, qui Deus non est
Edueo, cis, duxi, ductum, du Præter, excepté; prép. acc.
cere, tirer de, faire sortir de. Me, moi; ego. etc.— Et non est
Vos, vous. alius præter me: et il n'y en a
E, de, prép. abl. point d'autre que moi.
Servitus, tutis, f. servitude. Non usurpo, as, avi, atum, are.
Ægyptiorum. usurper. employer.
Deus, i, Dieu, a|u plur. Dii, dev Nomen, inis, n. nom.
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUE. 137
Vester, a, um, votre, le vôtre, la Vestrum pairem et vestram ma—
vôtre, etc. trem.
Dei Non occido, is, cidi, cisum, ci
Temerè, témérairement. dere, tuer.
Sine, sans, prép. abl. Non adultero, as, avi, atum, are,
Causa, æ, cause, sujet. commettre un adultère.
Facio, is, feci, factum, facere, Non facietis
faire. Furtum, i, vol, larcin.
Nullus, a, um, aucun, avec néga— Non dico, is,xi,etci, dire (porter).
tien. Falsus, a, um, fauv.
Opus, eris, n. ouvrage. Testimonium, ii, témoignage.
Sabbato, le sabbat. le jour de Adversùs, contre, prép. acc.
sabbat; sabbatum, i, sabbat, Vestrum
jour consaeré au Seigneur Proximus, i. prochain.
chez les juifs et qui répond à Non concupisco, cis, ivi, itum,
notre samedi. — (le mot, dé piscere, désirer, convoiter.
rivé de l'hébreu, signifie repos. Res, rei, f. bien.
(lolo, is,lui, «sultum, colere, ho— Alter, a, um, autre, autrui.
norer.

Étude des règles.

Sabbato nullum opus facietis. Pourquoi sabbato est—il à


t’ablatil? (Voyez règle 25.)
Donnez des exemples de compléments directs de verbes.

CHAPITRE XCII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Moses Arca, cæ, arche.


Monitus, averti, partie. prés. de Fœdus, deris, n. alliance.
moneo, es, nui, nitum, nere, Vestitus, a, um, revêtu.
avertir. Aurum, i, or.
A, par, prép. abl. Purus, a, um, pur.
Deo. — Deo monitus, par l'avis lu. dans, prép.
de Dieu. Quà. qui, quæ, quod, lequel, la—
Jubeo, es. jussi, jussum, juberc, quelle, etc.
ordonner. Bepono, is, sui, situm, nere, po—
'I‘abernaculum, i, tabernacle. ser, mettre.
Confici, être construit, passif de Tabula, æ, table.
conficlo, is, feci, fectum, ficere, Lex, legis, f. loi.
construire, faire. Divinus. a, um, divin, divine.
Ex. de, prép. abl. Quùm, lorsque, conj. subj.
Pellis, pellis, f. peau. Habeo, es, hui, bitum, bere, avoir.
Cortina, æ, étoffe. Jam, déjd, adv.
Pretiosus. a, um, précieux; su In, dans, prép.
perlatif. pretiosissimus, a, um, Conspectus. ûs, m. présence. —
très—précieux. In conspectu, sous les yeuz.
Insuper, de plus, adv. Terra, æ, terre.
12
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I58 EPITOME

Promissus, a, um, promis, partie. Trig‘mta, trente, ind., nom de n.


prés. de promitto, is. misi, mis ordin.
sum, mittere, promettre. Dies, ei, m. et f. jour.
A, par, prép. abl. Josue, nom. d'homme.
Deo, — à Deo promissum, que Quem
Dieu avait promise, Ipse. a, um, lui—même, elle—
Vir, i, m. homme. méme, etc.
Planè, tout d fait, adv. Designo1 as, avi, atum, are, dési
Admirahilis, is, e, admirable. gner. .
Sapientia, æ, sagesse. — Sapien Priùs, auparavant, adv.
tià1 par sa sagesse. Succedo, is, cessi, cessum, cedere,
Cæteri, æ, e, autres. n. succéder.
Virtus. tis, f. «vertu. ln, d, prép.
Morior, eris, mortuus sum, mori, Locus, i, ieu, place.
dép. mourir. Mosis, de Moise. — Successit in
Populus, i, euple. locum Mosis: succéda à Moise:
Lugeo, es, uxi, luctum, lugere, ou mieux .' lui succéda.
pleurer.
Étude des règles.

Trouvez, dans ce chapitre, des exemples des règles 111 , 18,


27 et 28.

CHAPITRE XCIII .
INTERPRÉTATION mwnoun.

Ut, afin que, pour que, pour, conj. Erat


lis, d eux; le datif plur. de is.
subj.
Hebræi ea, id, estiîs ou eis. — Nec erat
Introduco, is, duxi, ductum, du iis... ils n’avaient pas...
cere, introduire. — (Ducere, Nec, et... ne... as.
conduire, intrù, dedans.) Amis, is, m. 4 cave.
In, dans, prép. Flueus, tis, coulant, qui oouie ou
qui coulait; paflic. prés. de
Terr‘am
Promiüo, is, misi, missum, mit fl=uo, is, fluxi, fluxnm, fluere,
tere, pflomettre. n. couler.
Jordanis, is. Jourdaiu, fleuve de Tune, alors, adv.
la Terre—Sainte. Plenus, a, um, plein.
Alveus, i, lit. — Pleno alveo, a‘
Erat
Trajiciendus, à, um, d traverser, plein lit.
ou devant être traversé ; partie. Præbeo, es, hui, hitum, here,prë
fut. p. de trajicio, cis, jeci, jee— senter, offrir.
tum, jioere, traverser. — J orda— ' Vadum, i, gué. — Præbere va
nis crut tra®icieudus, il fallait dum, être guéablc.
passer le Jourdain. ‘ Deus venit eis
Nec, et.. ne...pas. . Auxi1iun, ni, seeours.— Dœu vint
Copia, æ, quantité (sous—eut. suf à secours à eux , c'est—d—dæ're :
fisaute). vint à leur secours.
Navis, is, f. navire, vaisseau. Josue
ANALYTICO—SYNTHÊTIQUE. 159

Ju'beo, es, jussi, jussum, jubere, Quæ


ordonner. Defluo, is, xi, xum, ere, n. couler.
Arca, æ, arche. Supemè, d’en haut, adv.
Fœdus, eris, n. alliance. Sto, as, steti, statum, stare, n. s'ar
Præferri, être porté devant; præ rêter, se tenir.
fero, fers, tuli, latum, ferre, Instar, comme, d la manière de...
porter devant. — Ferre, porter, prép. génitif.
et præ, devant. Murus, i, mur.
Populus, i, peuple. Autem, mais (et), conj.
Sequor, eris, cutus sum, sequi, Quæ, celles qui
dép.suivt‘e. — Traduisez : Jo— (Defluebant sous—entendu.)
sué fit porter Perche d'alliance Infrà, au—dessous, adv.
devant le peuple, qui eut ordre Descendo, is, di, sum, dere, n.
de la suivre. descendre.
Arca, æ, arche. Relinquo, is, liqui, lictum, lin
Appropinquo, as, avi, atum, are, quere, laisser.
approcher. — A l’approche de Alveus, i, lit.
l’arche. Siccus, a, um, sec, sèche, d sec.
Aqua, æ, eau.
Étude des règles.
Indiquez, dans le premier alinéa, des exemples des règles
311, 32, 36 et 27.
Dans le second alinéa, montrez des exemples de la. rè
gle18.
Appropinqnante arcâ. Appliquez deux règles dans cet
eccemple.

CHAPITRE XCIV.

mrnnrntzmrwn ANALYTIQUE.

Hchræi Pristinus,a, um, ancien, ancienne,


Incedo, is, cessi, cessa—m, cedere, premier.
marcher. Locus, i, lieu, place; au plur. loca,
Per, par, d travers, prép. acc. orum, n.
Alveus, i, lit. Verù, mais, conj. toujours après
Arens, tis, desséché. le premier mot de la phrase.
Donec. jusqu’d ce que, conj. subj.
Josue
Erigo, is, rexi, rectum, rigere,
Attingo, is, tigi,tactum, tingere;
atteindre. ériger.
Ripa, æ, rive. Duodecim, douze; 1nd. nom. de
Oppositus, a, um, opposé, placé n. card.
’U’tS—Œ—T’l8. La is, pidis, m. pierre.
Tune, alors, adv. Su latus, a, um, enivré, prés.,
Aqüä. æ. cau partie. p. de sustollo, is, sus—
Iîevertor, eris, versus sum, verts, tuli, subla1um. sustollere, enle—
dé . retourner. ver, transporter. (De sursûm,
In, ans, prép. en haut, et tello, lever.)
140 EPITOMR

E. de. du, des, prép. abl. Jordanis, etc., ce fleuve du Jour—


Amnis, is, m. fleuve. dai'n.
Medius, a, um, mitoyen, milieu de. Pes, pedis, m. pied.
Ut, afin que, pour. Siccus, a, um, sec. — Pede sicco,
Essent d pied sec.
Monumentum, i, monument. Idcircù, pour cela, c’est pour cela
Perennis, is, e, éternel. que, adv.
Res. i, chose, événement, fait. Lapis, dis. m. pierre.
Dixil Hebræis : Pono, is,sui, situm, nere, mettre,
Si, si, conj. subj. oser, placer.
Quandù (pour aliquandù; devant A , pour, prép. acc.
si on retranche alî), un jour, Memoria, æ, mémoire.
adv. \
Sempiternus, a, um, éternel.
Vestri fllii Factum, i, fait, événement. — Ad
lnterrogo. as, avi, atum, are, in— sempiternam facfi memoriam.
terroger, demander. pour éterniser la mémoire de
Vos cet événement.
Quorsùm, d quoi, adv. Ut. afin que, conj. subj.
Specto. as, avi, atum, are. n. re— Disco. is, didici, discitum, discere,
garder, tendre. — Quorsûm apprendre. — Ut discaut, afin
spectet, ce que signifie. qu’on apprenne, ou afin qu’elles
Iste, a, ud, ce. cet, cette, ces, etc. apprennent...
Caugeries. riei, f. amas. Quantus, a. um, combien grand
Lapis. pidis, m. pierre. veut le subj. entre deux verbes.
Respondebiüs : Sit, soit, c’est—à—dire est.— (Com—
Trajicio. cis, jeci, jectum, jicere, bien est grande )
traverser. Potentia. æ, puissance.
lste, etc. Dei.
Étude des règles.
Donnez des exemples des règles 5, 32, 311 et 27.

CHAPITRE XCV.
INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Substantt‘fs. Arma. orum, n. plur. arme.


Vis, vis, au plur. vires, virium,
Locus, i, lien. — Comment est le f. force.
luriel ? Area, æ, arche.
Ur 3. bis, f. ville. Sacerdos, tis, m. prêtre.
Murus, i, mur. Tuba, æ, trompette.
Turris, is, f. tour.
‘Nomen, inis, n. nom. Adjectifs.
Jerieho. aujourd’hui Rha, ville au
tique de la Palestine, sur un af Validissimus, a, um, très—fort, su
fluent du Jourduin, à 28 kilom. perlatifde va1idus, a, um, fort.
N. E. de Jérusalem, détruite par Diviuus, a, um, divin, de Dieu.
Josué en 1605 av. Jésus—Christ. Fretus, a, um, appuyé, soutenu
Auxilium,ü, secours. (fertus, de fera, porté).
A.‘JALYTICO—SYNTEÉTIQ un . 141
\

Verbes. Circumlata fuisset. (Voyez plus


Erat, il y avait. Vous avez déjà haut.)
remarqué que très—souvent le Colrruo, is, rui, ruere, n. s'écrou
verbe sum en latin se traduit er.
par le verbe avoir en français. Capio, is, cepi, septum, capere,
Munitus, a, um. défendu, fortifié; prendre.
partie. p. de munio, is, nivi, Diripio, is, ripui, reptum, ripere,
nitum, nire, munir, fortifier. piller.
Expugno, as, avi, atum, are, pren Nom de nombre.
dre d’assaut.
Obsideo, es, sedi, sessum, aidere,
Septiès, sept fois; indécl.
assiéger. Adverbes.
Possum, tes, tui, posse, pouvoir.
Aggredior. deris, gressus sum, Facilè, facilement.
gredi, dép. attaquer. Illico, sur—le—champ.
Antecedo, is, cessi, cessum, ce
Conjonctions.
dere, précéder, marcher devant.
— De cedere, et ante. devant. Ac, et.
t‘.ircuml‘ero, fers , tuli , latum, Nec, répété, ni.
ferre, porter autour (ferre. por Aut, ou.
ter, etcircum, d l'entour). Quum, lorsque, subj.
Jubeo, es, jussi, jussum, jubere, Prépositions.
ordonner.
Cano, is, cecini, cantum, cauere, ln, dans.
chanter, sonner. ' Circà, autour, acc.

Étude des règles.


Vérifiez , dans le premier alinéa , les règles 32 et1h.
Pourquoi arcam et sacerdotes sont—ils à l’accusatrf dans
le troisième alinéa ?
Et tuba cancre. Pourquoi tuba à l’abtatif?

CHAPITRE XCVI .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Sol. is, m. soleil.


Substantifs. Hostis, is, m. ennemi.
Bex, gis, m. roi. Exercitus, ûs, m. armée.
Vis, vis, f. force
Victoria, æ, victoire.
Adjectifs.
Impetus, ûs, m. impétuosité. Hebræus, a, um, hébreu.
Formido, inis, f. frayeur. Magnus, a, um, grand.
Grando, inis, f. grêle. Subitus, a, um, subit, soudain.
Dies, ei, m. et f. jour. Lapideus, a, um, de pierres.
Vesper, i, m. soir. Multus, a, um, beaucoup, grand
Ras, rei, f. chose, affaire. nombre.
162 EPI‘I‘OME
o
Verbes. Consisto, is, stiti, sfitum, sistere,
s'arrêter.
Conjungo, is, junxi, junctum, Sto, as, stetî, statum, s’tare, s'ar
jungere,réunir.—Conjuncüs vi râter.
ribus: ayant réuni leurs forces. Produco, is, duxi , ductum, du
Progredior, deris, gressns sum, cere, prolonger.
gredi, dép. s'avancer. Deleo, es, evi, ictum, 1ere, dé—
Dico, ois, dixi, etc., dire. truire, exterminer‘.
Timeo, es, mui, mere, craindre.
Erit. — Tua erit victoria: la ric Adverbes.
toire sera tienne, c‘est—à—dire:
la victoire sera Il nous. Nondùm, ne...pas encore.
Adorior , iris, ortus sum, oriri,
dép. attaquer, fondre sur. Conjonctious.
Corri.pio, is, ripui, reptum, ripere, At, mais.
samr. Ne, ne.
Fugio, is, gi, gitum, gere, finir, lgitur, donc.
prendre la fuite. Tune, alors.
Cado, is, cecid1, casum, cadere, Autem, mais.
n. tomber. Quum, comme.
Interficio, cis, feci, fentum, ficerc, Vert‘), en effet.
tuer. Donec, jusqu’d ce que, subj.
Inclino, as, avi, atum, are, baisser.
Conficio, cis, feci, fectum, ficerc, Prépositions.
achever, terminer.
Jubeo, es, jussi, jussum, jubere, Adversu‘s, contre, acc.
ordonner. In, sur.

Étude des règles.


Conjuucfis viribus : leurs forces étant réunies.
Re nondùm confectà : (‘a/faire n’étant point encore termi
née. (Voyez la règle 7.)
Donnez, dans le troisième alinéa, un exemple des règles
‘.27 et M.
Josue jussit solem consistere. Pourquoi solem est—il à t'ac—.
cztsatâ/?

CHAPITRE XCVII .

INTERPRÉTATION ANALYTIQUE.

Substantæ'fs‘. Po ulus, i, euple.


Se es, dis, . pays.
l’alestiua, æ,B.alestiue, nom donné Ager, ri, m. terre.
par les Romains à la Judée, et Oppidum, i, mille.
que l'on eroit dérivé de Philis Tribus. bûs, f. tribu,
tins, peuple , .qui occupait la Potestas, atis, f. pouroir.
partie occidentale de cette cou— Judex, icis, m. juge.
trée. Fortuna, æ, état.
ANA L‘1TIGO—SYNTHETIQUE . 143

Mores, mm, f. plur. mœurs. Emineo, es, nui, nere, n. se dis—


Præsidium, ii, secours. tinguer.
Hostis, tis, m. ennemi. Pecco, as, avi, atum, are, n. pé
Auxilium, ii, secours. cher.
Destituo, is, tui. tutum, tuere,
Adjectifs. priver.
Omnis, is, e, tout. Supero, as, avi , atum , are ,
Destinatus, a, um, destiné, qui vaincre.
est destiné. Converto, is, verti, versum, ver
Singuli, æ, a, chaque. tere, tourner. — Ad Deum con
Summus, a, um, souverain. versi : revenant d Dieu.
Varius, a, um, différent. Imploro, as, avi, atum, are, im
Divinus, a, um, divin. plorer.
Placo, as, avi, atum, are, apaiser.
Verbes. Libero, as, avi, atum, are, dé—
livrer.
Devinco, is, vici, victum, vincere,
vaincre. — ...Devictis... étant Adverbes.
vaincus ,' traduisez: après avoir
vaincu... Deindè, ensuite.
Colloco, as, avi, atum, are, éta— Deinceps, dans la suite.
blir. Sæpè, souvent.
Capio, is, cepi, captum, eapere, Quoties, toutes les fois que.
prendre, conquérir.
Divido, is, si, sum, dere, parta
Prépositions.
ger entre. In, dans, contre.
Morior, eris, tuus sum, mori, Ad, d, ace.
dép. mourir. Inter, parmi, acc.
l)efero, fers, tuli, latum, ferre, Pro, selon, abl.
déférer. Ab, par, abl.
Étude des règles.

Devictis omnibus Palestinæ populis. Pourquoi ces ablatifs?


Donnez un exemple dole. règle 33.
Divino præsidio destltuti ab hostibus superabantur‘. Pour
quoi ces ablatif: avec ou sans préposition?
Dans la phrase qui suit celle que nous venons de citer,
pourquoi ejus?

—«»æae«x «—
3 .h' 61
TABLEAU
DES

PRINCIPALES RÈGLES SYNTAXIQUES LATINES


APPLIQUÉES DANS LES 97 PREMIERS CHAPITRES

DE

L’EPITOME HISTORIÆ SACRÆ


DE LHOMOND.

nAcL
“V

NOMS ou SUBSTAN’I‘IFS.

l. RÈGLE. — Lorsque de, du, des, de t’, de la, sont placés


entre deux noms, ou met ordinairement le second au
génitif.
EXEMPLES :
Deus finxit corpus hominis (2 lima terræ: Dieu forma le
corps de l’homme du limon de la terre. v
N0men primæ mulieris : le nom de la première femme.

2 RÈGLE‘. —— Quand de, etc. est entre deux noms et que le


second nom exprime une qualité bonne ou mauvaise, on
peut mettre ce nom ou à l’ablatîf ou au génitif.

EXEMPLE :
Jeune fille d'une rare beauté : virgo eacimid putchrituda’ne.
8. RÈGLE. — Lorsque de, du, des , etc., sont placés entre
deux noms, et qu’ils peuvent se tourner par qui s'ap
pelle, on met le second nom au même cas que le pre
mier.
13
1 46 EPITOME

EXEMPLE 2

Il lui semblait être sur les bords du fleuve du Nil; tournez:


u fleuve qui s'appelle Nil:
Videbatur sibi adstare Nilo flumini. (Adstare régit le datif.)
‘l. RÈGLE. — Quand de est entre un nom et un infinitif, on
met cet infinitif au gérondîf en cli. si le verbe a. un ré—
gime et qu’il gouverne l'accusat1f , on peut se servir du
participe futur passif en dus, du, dum, que l’on met au
génitif en le faisant accorder avec le nom ou pronom
auquel il se rapporte.
. '\I'Ï-I,.' »
EXEMPLE :—;Ë-‘-";,ÿ
illius
Ils occidendi.
prirent la résolution de le ,;

ADJIËJC’I‘IFS et PARTICIPES.

ñ. RÈGLE. — Tout adjectif on participe s’accorde en genre,


en nombre et en cas avec le nom ou pronom auquel il
se rapporte.
EXEMPLES :
(Deus) dedît illi animant viventem: (Dieu) lui donna une
a‘me vivante.
Feci’t illum ad similitudïnem suam: il le fit à. sa ressem—
blance. '
Detraxit unam è costis ejus dormientt‘s: il tira une des
côtes de lui dormant; c’est—d»diœ: il lui tira me de ses côtes
pendant qu’il dormait.
Nomen primæ muliert‘s: le nom de la première femme.
6. RÈGLE. —Les adjectifs ont des compléments qu'ils régis—
sent les uns au génitif, les autres au datif ,d’autres à
l’ablatif avec ou sans préposition, d'autres enfin à Pac
cusatif avec une préposition.

EXEMPLES :
Vous serez semblables à Dieu : eritis simiies Deo. (Chap. IV.)
La terre te sera contraire: infesta tibi erit terra. (Ghap. X.)
Vous avez fait moi privé de mes enfants, c'est—à—dîre: vous
ANALYTICO—SYNTBÊTIQUE. 147

m’avez privé de mes enfants: orbum me liberis fecistis. (Cha—


pitre LIX.) '
Un tel crime est bien éloigné de nous : istud sceleris longé
à. nobis alienum est. (Chap. LXVI).
Je prends sur moi le châtiment dont il est digne (qu’il me’
rite) : ego pœnam quâ dignus est, mihi sumo. (Ghap. LXVIII.)
7. RÈGLE. — Quand un participe (il en est de même de
quelques adjectifs ou substantifs pris adjectivement)
ne se rapporte ni au sujet ni au complément du verbe,
on met à l’ablatif ce participe ou cet adjectif, ainsi que
le nom ou pronom auquel il est joint, les faisant ac
corder en genre, en nombre et en cas. c’est ce qu'on
appelle ablatif absolu.
EXEMPLE :
Les trois corbeilles sont trois jours, lesquels étant écoulés,
Pharaon te frappera de la hache : m’a cañi’stra sunt tres (lies,
quibus elapsîs, Pharao te feriet securi.
s. RÈGLE. — Le participe du présent étant , et le participe
du passé ayant été , manquent en latin.
Le participe passé actif, comme ayant aimé , manque en
latin, excepté dans quelques verbes déponents.
Le participe passé du passif, marqué par étant ou ayant
été, manque également en latin, quand le verbe est
neutre et souvent quand il est déponent.
On tourne ces participes par lorsque, comme, après que,
puisque, que l’on exprime par quam, uln', pastquam. etc. ,
qui veulent le subjonctif devant certains temps de
l’indicatif.
EXEMPLE :
Joseph étant venu le matin vers eux et les ayant tmiwé.s
plus tristes; tournez : lorsque Joseph fut venu et qu’il les eut
trouvés... Traduisez : ad quos quùm venisset Josephus manè
et animad’vertisset eos tristiores.

(70MPAI‘A’I‘IF.

9. RÈGLE. — Après le comparatif, exprimé par un seul mot


latin, ou met le nom ou le pronom qui suit que, à Pa—
blatif, en supprimant le que.
I 48 EPITOME

EXEMPLE :

Y a—t—il dans 1’Egypte quelqu‘un plus sage que vous? Nùm


quisquam est in Ægypto te sapientior. — On a mis te à l’abla
tif en supprimant le que.
lo. RÈGLE. —Lorsqu’après le comparatif on exprimele qm
par quùm, on met après même cas que devant.

EXEMPLE :
(Josephus) ei longé cariorerat quùm cæteri fratres: (Joseph)
lui était beaucoup plus cher que ses autres frères.

VERRES.

il. RÈGLE. — Tout verbe, qui n’est pas à l’infinitii“, s’ac


corde avec son sujet ou nominatif en nombre et en per
sonne.
EXEMPLES :

Deus creavit: Dieu créa... Fecit: il fit... Goegît: il ras


sembla..., etc.
Ces verbes sont à la troisième personne du singulier, parce
que le sujet Deus est de la troisième personne et du singulier.
Aves quæ volitant: les Oiseaux‘ qui volent.. .
Pisces qui natant: les poissons qui nagent...
Volitant et natant sont à. la troisième personne pluriel,
parce que leurs sujets quæ et qui indiquent une troisième
personne et sont au pluriel.
læ. RÈGLE. — Tout verbe actif veut son complément direct
à l’accusatif. Ce complément direct se connaît en pla
çant après le verbe l’interrogatiou qui? ou quoi?
EXEMPLES :
Deus creavit; Dieu créa, quoi? cœlum et terram, le ciel
et la terre.
Fecit, il fit, quoi? lucem , la lumière.
Coegit; il rassembla, quoi? aquas, les eaux.
Eduxit è terrâ; il fit sortir de terre, quoi? plantas et ar
bores, les plantes et les arbres.
ANALYTICO—SYNTHÉTIQUE. 149

au. RÈGLE. — Outre un complément direct, un grand nom—


bre de verbes ont encore un complément indirect, qui
se met à. difl‘érents cas, avec ou sans préposition. On le
connaît en plaçant après le verbe une des interroga—
tions à qui ? à quoi? de qui? de quoi? etc.
EXEMPLES :
Deus finxit corpus hominisè limo terræ : Dieu forma le
corps de l’homme,de quoi? è limo , de limon.
Deditilli : il donna, à qui? illi ,à lui (il lui donna).
Immisit soporem in Adamum : il envoya un sommeil,à
qui‘? in Adamum , à Adam (mot à mot : dans Adam).
14. RÈGLE—Le complément du verbe passif, marqué par de,
du, des , par, se met à l’ablatif avec à ou ab, si c’est un
nom de personne ou d’être animé , et sans préposition,
si c’est un nom de chose.
EXEMPLES :
Noemus admonitus à Deo : Nué averti par Dieu (Noé, par
l’ordre de Dieu).
Dolore oppressus : accablé de douleur. (Ch. LIX.)
15. RÈGLE. —Les verbes déponents régissent, les uns l’ac—
cusatif, les autres l’ablatif, d’autres le datif, etc. L’u
sage les fera connaître.
EXEMPLE :
Usez des fruits : utere fructibus. (Le verbe dép. utor gou
verne l’abl.)
16. RÈGLE. — Quand deux verbes sont de suite et que le
premier marque mouvement, le second, qui est à l’in
finitif en français, se met en latin au supin en um.

EXEMPLE :
Allons nous promener : eamus deambutatum.
17. RÈGLE. — Après les verbes voir, entendre, écouter,
l’infinitif qui suit se met en latin au participe présent.
EXEMPLES :
([saac) vit venir des chameaux: (Isaacus) vidit camelos
venientes. mot à. mot : vit des chameaux: venant.
Rébecca voyant un homme se promener: Rebecca conspi—
‘Fur

150 EPITOME
cata virum deambulantem. Mot à mot: ayant vu un homme
se promenant.
Voyez ch. XXIII, un autre exemple: quum audim’ssct so—
r0rem narrantem.
IS. RÈGLE. — On appelle que retranché celui qui, étant en
tre deux verbes français, ne peut se tourner par lequel.
laquelle, et qui ne s‘exprime point en latin. Ainsi,
après un certain nombre de verbes, on n’exprime pas
que, mais on met à l’accusatif le nom ou pronom qui
suit et le second verbe se met à différents temps de l'in—
finitif actif ou passif.
EXEMPLE :
Ils pensaient que ces paroles n‘étaient point comprises par
Joseph: putahant hæc verba non intelligi à Josepho. Motà
mot : Ils pensaient ces paroles n’étre point comprises par Jo
eph.
19. RÈGLE. — Les cinq verbes impersonnels pæm‘tet, se re
pentir (pœna tenet):pudet, avoir honte (pudor tenet);
piget , être fâché (pigritia tenet); tædet , s'ennuÿtî
(tædium tenet), miseret, avoir pitié (miseratio telle),
veulent à l’accusatif le nom ou pronom qui précède le
verbe français , et au génitif, le nom qui le suit. S’il suit
un verbe, de ou que s’exprime par quàd avec le subjonctif.

EXEMPLE :
Bientôt le roi se repentit d’avoir laissé partir tant de mil
liers d’lwmmes : brevi regem pœnituit qubd tot millia homi
num dimisisset.
C’est comme s'il y avait : pœna, le repentir, tenuit, tint
regem , le roi. ou s'empara du roi. (Tenere , teneo est actif)
Rappelez—vous l’analyse que nous avons donnée de pænitfl
dans l’interprétation du ch. LXXXVI.

Son, sa, Ses, Leur, Leurs.

zo. BÈGLE.—SOn, sa, ses ,' leur, leurs, au commencement


.d’une phrase, s’exprîment par ejus, illius, eorum, .
earum, quand ils ne se rapportent pas au régime du
verbe suivant. S’ils s’y rapportent, on les exprime par
suas , a, um.
ANALYTICO—SYNTHÈTIQUE . 1 51

EXEMPLE‘ :
Ejus uxor erat sterilis : son épouse était stérile.
21. RÈGLE. — Quand son, sa , ses, leur, leurs, placés après
un seul verbe , ne se rapportent pas au sujet du verbe,
ce qu’on connaît en faisant l’interrogation de qui? ils
s’expriment par ejus, illius, eorum, earum (de lui,
d’elle , d’euæ , d’eües).
EXEMPLE :

(Deus) pepercit Noemo et liberis ejus : (Dieu) e'pargna Noé


et ses enfants, les enfants de qui? réponse : de Noé. Ce n’est
pas Noemus ', mais Deus qui est le sujet du verbe pepercit;
on a mis ejus.
22. RÈGLE. — Son, sa, ses, leur, leurs, après un seul verbe,
s’expriment par suus, a, um, quand ils se rapportent au
sujet de ce verbe. Pour connaître s’ils se rapportent
au sujet du verbe, faites l’interrogation de qui?

EXEMPLES 1
Abrahamus misit servum suum : Abrafzam envoya son ser—
viteur, le serviteur de qui? d’Abraham ; son se rapporte donc
au sujet; on a mis suum. Ad cognatos suos: chez ses pa—
rents , les parents de qui? d’Abraham; Abrahamus est sujet;
on a mis suas.
Eliezer sumpsît decem camelos Domini sui : Élic'zer prit
dia: chameau de son maître, du maître de qui? d’Éliézer,
sujet du verbe sumpsit; on a mis sut‘.
28. RÈGLE. — Quand son, sa, ses, leur, leurs, sont après
deux verbes, on les exprime par suus, a, um, pourvu
qu’ils se rapportent au sujet de l’un des deux verbes.

EXEMPLE:
Eliezer rogavit ut annuerent postulationi suæ : Étiézer les
pria qu’ils consentissent, c’est—à—dire : de consentir à sa de—
mande, à la demande de qui? d’Éliézer. Comme sa se rap
porte au sujet du premier verbe , on a mis suæ.

rnoxom nmnnms Qui, Quæ, Quod.

u. RÈGLE. — Le pronom relatif qui, quæ , quod s’accorde


EPITOLŒ

en genre , en nombre et quelquefois en cas, avec le nom


ou pronom auquel il se rapporte.

EXEMPLES :
Secundo die (Deus) fecit firmamentum, quod vocavit cœlum
(ch. 1.).
Dans cette phrase, quod est à. l’accusatil‘ neutre et au sin
gulier, parce que firmamentum, auquel il se rapporte, est du
neutre et du singulier.
(Deus) formavît mulierem quant dedit sociam Adamo
(ch. Il).
Quum est au féminin singulier, parce que mulierem, au
quel il se rapporte, est du féminin et du singulier.
Sorpens qui erat... qui est du masculin et du singulier,
parce que scrpcns est du masculin et du singulier (ch. 1V).

RÈGLES E’l‘ OBSEIIŸL’I‘lÛIÏS DIVERSES.

:5. RÈGLE. 4— Le nom de temps qui répond à la question


quand? se met à. l’ablatif en sous—entendant in.

EXEMPLES :
Dieu fit la lumière, quand? le premier jour: (in) primo die.
Il rassembla les eaux, quand? le troisième jour : (in)
tertio die.
Il se reposa, quand? le septième jour : (in) die septimo.
Même remarque pour secundo die... quarto die... quinte
die... sexto die. ..
Mi. RÈGLE. — Le nom qui marque le prix , la. valeur d’une
chose se met à. l’ablatif sans préposition.
EXEMPLE 2

Ils achetèrent Joseph vingt pièces d’argent : emerunt Jo—


sephum viginti nummis argenteis.
27. RÈGLE. — Le nom de l’instrument ou de la partie du
corps dont on se sert pour faire quelque chose , le nom
de la matière dont elle est faite, et celui qui exprime
la manière dont on la fait, se mettent à l’ablatif sans pré
position.
ANALYTICO—SYNTl—IÉTIQUE. 153

. EXEMPLES Z

Sanguis fratris tui quem ipse fudisti mana tuä : le sang de


ton frère que tu as répandu toi—même, de ta propre main.
Quùm colueris eam (terram) longe et dura labore : lors—
que tu l’auras cultivée par un travail long et pénible.
25. RÈGLE. — Quand on veut marquer combien de temps
une chose a duré ou durera , le nom de temps se met à.
l’accusatif ou à. l’ablatif sans préposition , et l’on se sert
du nombre cardinal.
EXEMPLE :

J’ai vécu cent trente ans : viæi centum et triginta annos.


29. RÈGLE. — Quand le mot maison (domus) est joint à un
verbe qui marque mouvement, il se met à. l’accusatif
sans préposition (domum, sous—ent. in).
EXEMPLES 3

Rebecca properavit domum : Bébecea se hdta d'aller à la


maison.
...Deduxit eum domum : elle le conduisit à. la maison.
80. RÈGLE. — Quand le nom domus (maison) est joint à un
verbe qui ne marque pas mouvement et qu’il n’est pas
suivi d’un génitif, il se met au génitif domi (sous—en—
tendu in loco, dans le lieu de la maison).

EXEMPLES :

Ipse (Josephus) remanserat domi : lui—même (Joseph) était


resté à. la maison.
Est domi : il y a à la maison. (Ch. XXII.)
Mais si le mot maison (domus), est suivi d’un génitif, il se
met à l’ablatif avec in.

EXEMPLE :

Eliezer interrogavit illam nùm in domo patris esset locus...


Éliézer lui demanda s'il y avait‘ du logement dans la maison
de son père. (ch. XXII.)
81. RÈGLE. — Quand on interroge sans négation, on met ne
après le premier mot de la phrase, ou bien un ou
num, avant.
154 EPITOME

EXEMPLE 3

Tune es Esaüs? cs—tu Ésaü ?


:2. RÈGLE. — si la préposition in est jointe à. un verbe qui
marque mouvement pour passer d’un lieu dans un autre,
elle veut son complément à l’accusatii; mais si le mou
vement que marque le verbe s‘accomplit dans un lieu
dont on ne sort pas , in veut son complément à l'ablatif.

EXEMPLES 3

Dieu rassembla les eaux dans un seul lieu : Deus coegit


aquas in unum locum. —— Pour rassembler les eaux dans un
seul lieu, il fallait les faire venir de divers autres lieux.
Deus fecit aves quæ volitant in aere : Dieu fit les oiseaux
qui ‘volent dans l’air. et pisces qui natant in aquis: et les
poissons qui nagent dans les eauæ. ‘ . Les oiseaux ne sortent
pas de Pair pour voler ni les poissons de l’eau pour nager.
Il. RÈGLE. — Lorsque in est jointe à un verbe qui ne mar—
que pas mouvement, cette préposition veut l’ablafif.

EXEMPLE :

Posuit Adamum in horto amœnissimo : il plaça Adam aans


un jardin très—agréable. '
84. RÈGLE. — Pour, devant un présent de l'infinitif, se
traduit en latin de différentes matières : par ut (afin
que), par ad (pour), avec le gérondif en dum, par le futur
de l'infinitif actif, etc.
EXEMPLES :
Pour amener de la une épouse : ut indè adduceret uxorem;
mot à mot : afin que, de la, il amenât une épouse.
Pour puiser de l’eau : ad hauriendam aquam ; mot à mot:
pour Peau devant être puisée. (Voyez la règle 35.)
85. RÈGLE. — Nous avons vu, dans la règle précédente, que
pour, devant un infinitif, pouvait se traduire par ml
avec le gérondîf en dum. Quand le verbe est actif et
qu'il a un régime, on peut se servir du participe futur
passif en dus, da, dum, que l’on fait accorder en genre,
en nombre et en cas avec le nom ou pronom qu’il a pour
complément.
ANALYTICO—SYN’I‘HÉTIQUE. 155

EXEMPLES 2

Voyez celui qui termine la règle précédente. En voici un


autre:
Conveniebatur in Ægyptum ad emendam annonam : on
venait en Égypte pour des vivres devant être achetés; c’est
à—dire : pour acheter des vivres.
86. RÈGLE. — Quand à, devant un infinitif français, peut se
tourner par pour, avec l’infinitif passif, on se sert du
participe en dus, da, dam, que l’on fait accorder avec
le nom qui précède.

EXEMPLE :
La fille de Pharaon lui donna (‘enfant à nourrir ; tournez :
pour être nourri: oui filia Pharaonis puerum alendum dedit.
87. RÈGLE. — Ce qui, ce que, s’exprime par illud, quand il
est suivi de c'est que. C’est que se retranche on s’exprime
par diverses conjonctions suivant que le verbe l’exige.
EXEMPLE 3

Ce qui inquiétait Joseph, c’est que... : illud angebat Jo


sephum quèd...
88. RÈGLE. — Lorsque la préposition cum (avec), qui veut
l’ablatif, est jointe aux pronoms, me, te, se, nobis, vobis,
que, qud , quibus, elle se place après et ne forme avec
eux qu’un seul mot.
EXEMPLE :

Il fit sortir avec lui... eduxit secum. Le signe de l’alliance


que je fais avec vous : signum fœderis quod facio vobiscum.
9 JY 61
APPENDICE.

En attendant la publication d’auteurs classiques latins


et grecs, préparés d’après le procédé analytico—synthéti
que, un maître peut trèsfacilement suppléer, au moins
dans une certaine mesure, au manque d’auteurs préparés
d’après cette méthode. Comme il connaît la force de ses
élèves, il sait, pour un devoir donné, ce qu’ils peuvent ou
ne peuvent pas, et il proportionne à ce degré de capacité
connue l’application du procédé, insistant sur ce qui pré
sente des difiicuRé5, de quelque nature qu’elles soient, et
omettant ce qu’il sait qued’élève ne peut manquer de
trouver tout seul. Ce travail ainsi préparé et de tête seu
lement, un professeur peut le dicter à toute la classe,
qui l’écrira proprement sur un cahier ad hoc, ce qui per
mettra de faire tous les exercices si importants que nous
avons indiqués page 22 de l’Introducti0n de cet Epitome,
exercices qui sont le principe certain de tout progrès dans
la connaissance des langues anciennes (1). '

(1) On fait cette objection en faveur de l'usage du dictionnaire : Je


n’ai bien retenu , dit—on, que ce que j'ai en de la peine à trouver.
Les mots que j’ai eu le plus de peine à trouver dans les dictionnaires
sont ceux que j'ai le mieux gravés dans ma mémoire.
a Faites attention, répond Bigault d’Harcourt, que, lorsque vous
avez ainsi appris de vous—même , vous étiez dans toute-la vigueur de
votre raison , et que l'ardeur de savoir, jointe à votre capacité natu
relle et à vos talents acquis, était assez puissante pour vous faire
triompher des diflicultés de l'étude. Certes , il n’en est pas de même
158 ' APPENDICE.

Dans son Mémoire sur le règlement des lettres humames,


annoté par Rollin , le grand Arnauld donne un conseil
que nous engageons fort tous les maîtres à pratiquer:
« On ne doit, dit—il, distribuer les places tous les mois,
ou de quinze en quinze jours, que par l’examen d‘e ceux
qui auront mieux réussi dans tous les exercices, soit de
vive voix, soit à traduire par écrit, non de français en la
fin, mais de latin en français, au moins dans les quatre
classes inférieures; car quel latin peut—on, de bonne foi,
attendre de ceux qui ne connaissent pas encore cette
langue. a

de l'enfant : ce qui lui coûte le plus, c’est la contention de l’esprit;


et ce qu’il y a de plus propre à lui inspirer le dégoût de l’étude, c’est
d'un cùté, la difllculté dont on l'accompagne d’ordinaire, et de
l'autre le peu de satisfaction présente qu’il peut trouver dans ce qu’il
est parvenu à découvrir à force de temps et de travail. Tout entier
aux jouissances de l'esprit, vous ne cherchez qu'à y ajouter en aug—
mentant sans cesse la sphère de vos connaissances. La découverte du
sens précis de tel passage, qu'on a vainement tenté de débrouiller
avant vous , doit nécessairement vous transporter de joie; et cette
conquête doit vous animer à en tenter de nouvelles. Mais pour l'en—
fant , pensez—vous qu’il soit aussi sensible au plaisir d’avoir trouvé,
à force de feuilleter son dictionnaire , le sens de sa version , qu’à la
peine qu’il lui a fallu prendre pour cela? Encore si son travail était
récompensé de suite par la certitude d'avoir deviné juste! mais ce
texte latin que vous lui donnez à déchifl‘rer ce soir, c’est demain seu—
lement, douze ou quinze heures après, qu'il pourra savoir s’il en a
saisi le sens. Qu'a—t—il appris de bien certain pendant cette portion si
considérable de temps? Pour dix lignes qu'il a essayé de deviner,
sans être assuré d’y réussir, il aurait pu traduire quatre pages, si, en
quelques secondes, vous lui aviez dit la signification de quelques
mots qu'il a mis des heures à chercher. Qu'ils connaissaient bien
mieuxles enfants et la route par laquelle il convient de les conduire,
ceux qui ont dit, avec Saint—Augustin , que pour apprendre, mieux
vaut la curiosité sans contrainte, que la nécessité qui naît de la ter—
reur (hinc satt‘s elucct majorcm habere m‘m ad discendum liberam
curiositatem quâm meticulosam necesxitatem; Conf., l. 1, c. 13);
avec Érasme et toute l’école de P. R., que le grand seeret pour ap
APPENDICE. 1 59

«Si l’on exécutait cet article, dit Bollin, dans une note
sur ce passage, on ferait bientôt changer de face à toute
une classe, et l’on y établirait l’émulation. »
« Il faut, dit Charron, réveiller et échaufl‘er l'esprit des
écoliers par demandes, les faire opiner les premiers, et
leur donner même liberté de demander, s'enquérir et
ouvrir le chemin, quand ils voudront (interrogantibas li
benter respondeut, non interrogantes percontetur ultrô.
Quintilien, Inst. er., 1. 2, c. 2). Si, sans les faire parler,
on leur parle tout seul, c’est chose presque perdue, Pen
fant n'en fait en rien son profit. » De la Sagesse, l. 3,
c. ils.

prendre bien et promptement le grec et le latin , est de lire beaucoup


les auteurs qui ont le mieux éerit dans ces langues; avec Rollin , que
les auteurs sont comme des dictionnaires vivants et des grammaires
parlantes... qu’il faut tâcher de faire éviter aux enfants de se servir
des dictionnaires, parce qu’il font perdre beaucoup de temps; avec
Chompré, que , dans les commencements surtout, le maître doit (tre
le dictionnaire vivant de ses élèves; que c’est un abus et une perte
de temps que de leur en donner; qu’il ne faut point de tâche, soit des
auteurs, soit dictée, qui n'ait été préparée, qu’autrement il faut
s’attendre d des choses pitoyables. » De Z’Enseignement des huma—
nité’s.
Un auteur dont le' public recherche les écrits pleins de charme,
s’exprime ainsi en parlant de la nécessité de la traduction , de l'a
nalyse, de l'imitation , etc., pour avancer dans l'étude des langues :
« L'habitude du bon se fortifiera d'un jour à l’autre, aidée par le
fil même du discours, par la liaison des pensées, par les répétitionè
-fréquentes, par le ton même de la lecture qu'on proportionné à la
nature des objets, par l'émulation qui règne dans les exercices, et
par le soin de remarquer à propos les retours des mêmes façons de
parler. De cette sorte , les jeunes esprits ne se rempliront que du
bon, sans avoir aucune connaissance du mauvais. Les règles ou les
généralités bien remarquées s'y assembleront naturellement à la
suite des bons exemples qui reviennent les mêmes; au lieu qu’à la
suite des règles, il ne vient qu'un latin machinal , sec et plein de
contrainte. C'est donc le bon usage qui, avec les réflexions , enseigne
peu à peu la meilleure grammaire et qui l'enseigne sans fatigue. 1,
Organisation des études , etc., par E. Chavin de Malan , p. 93.
160 ' arenan'rca.
Ces paroles.de Charron sont le commentaire de celles
. - de Montaigne : '
« Qu’il lui fasse tout passer par l’estamine. » Essais, l. ’l ,'
c. 25.
Quand un élève a été exercé , conformément à la mé—
thode que nous avons indiquée, sur les cent premiers cha
pitres de l’Ejn‘tome, ou peut lui remettre‘ entre les mains
un choix des fables de Phèdre, préparé d’après le pro—
cédé analytico—synthéfique. Il éprouvera un intérêt nou—'
veau dans l’explication de cet auteur, qui lui présentera
des scènes pleines de charme. Phèdre est un des auteurs
les plus admirables du siècle d’Auguste, si fécond en
beaux génies. Les savants modernes n’ont pas cru pouvoir
donner assez d’éloges à l’élégante pureté de son style.
C'est par cette qualité qu’il se recommande surtout. a Il
est plein de grâces, dit Dussault, mais de ces grâces qui,
semblables à celles de Ménandre et de Térence, ne sont
bien senties que par le goût le plus délicat et le plus
exercé. Si ses apologues servent à initier la jeunesse dans
la connaissance de la langue latine; si son livre est le
manuel des commençants, il n’appartient qu'aux plus
habiles latinistes d’apprécîer tout le mérite de sa diction;
Phèdre est du nombre des auteurs attiques, c’est—à—dire de
ceux qui ont plus particulièment recherché la pureté du
langage, la propriété de l’expression, la précision du
trait et une sorte de brièveté lumineuse qui n’ajoute et
n’ôte rien à la naïveté primitive de la pensée. »

, ,
e 33 or
®äl‘i‘ ÊS®ŒÎËŒËBÏŒ 9
Par lettre affranchie et sans rien payer d'avance, au Phèdre
analytieo-synthétique, chez J. LECOFFRE et C‘, rue du
Vieux—Colombier, 29, à Paris. ’'.'15
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site

NOUVEAU rnxrri:

ims sermons GÉOLOGIÇ’UES,


l

Considérées dans leurs rapports avec la Religion et dans leur ap—i


plication à l'industrie et aux arts, avec un tableau figuratif des
Terrains et la représentation des fossiles les plus caractéristiques =
et les plus curieux. Nouvelle édition considérablement augmentée,
dédiée à S. E. Mgr le cardinal archevêque de Tours. — Un vol.
in—12. Prix : 2 fr. 80 c.

Voici un livre qui se recommande à tous les titres possibles; c'est un livre
utile au point de vue matériel de la science qu'il enseigne, science dont les èlè—
ments tiennent aujourd'hui une place importante dans l'éducation; utile parle
mérite de sa rédaction, facile et bien proportionnée au but de l'ouvrage, qu'elle
nous paraît remplir complètement; utile enfin par le point de vue religieux au
quel l'autcur se place constamment; mais avec intelligence et sagesse , qualité qui
n'accompagnant pas toujours les meilleures intentions"...
- La gèognosie présente un puissant intérêt au point de vue matériel, et
À part toute liaison avec des questions d'un ordre historique ou moral. Or, ce
n'est pas chose facile que la rédaction d'un traité élémentaire de cette science...;'.
La secheressc et les dègoûts qu'elle provoque sont des écueils qu'on ne peut éviter
qu'avec beaucoup d'art. Or, l'auteur du traité que nous annonçons me parait en
avoir triomphé avec un bonheur remarquable. La rédaction en est d'une netteté
parfaite; les différentes parties en sont dans les proportions les plus convenables
pour l'harmonie de l'ensemble et pour le but de l'ouvrage. Il y règne une sage
sobriété dans les détails; et la deseription des fossiles , les applications aux arts
et à l'industrie , donnent à la lecture de ce livre un intérêt que relève encore le
mérite du style.
- Mais les applications de l'ordre moral sont d'un intérêt supérieur à celui—là '
et méritent d'être particulièrement signalées. . .

n . . C'est le premier livre de géologie proprement dit ou se trouve


exposée la seule théorie raisonnable qu'on puisse établir sur la prétendue géologie
de la Gcnèse..,. . M. Ilnsnourrs, dans l'Um‘vu‘l du il octobre 1840.
- . . . Aujourd'hui que le clergé ne doit rester étranger à aucune découverte,
afin de ne se laisser devancer en rien de ce qui peut rendre son ministère plus
fructueux,
peu la publication
de livres élémentairesdesont
ce traité est, autant
faits avec à nos de
yeux, très—heureuse
conscience, pour foi’
de bonne lui et' V‘

de véritable talent; et très—peu lui conviennent autant sous le double aspect scieu
tifiquc et religieux. - Gazette de France, du 25 décembre 18&0.

..
ÊË Paris. — Imprimé par E. Thunot et (1°, me Racine, 26.
D
. W

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