Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
barème
indicatif
I Récepteur électrique : électrolyseur ( 30 mn 8 pts voir doc 1)
1) Pour la cellule électrolytique peut être considérée comme un dipôle électrique
a. Sur le doc 1a fléchez en bleu le sens de déplacement des ions sodium Na + et chlorures Cl- et 1
indiquez le vecteur champ électrique entre les électrodes
b. La caractéristique de l'électrolyseur peut s'écrire U= E+ r C I : déterminez avec le doc 1b les valeurs 1,5
de E force contre électromotrice en Volt et rC donnez le sens de ces deux coefficients du modèle
2) Approche énergétique de la cellule d'électrolyse.
c. On alimente la cellule dont la caractéristique est donnée en doc 1c avec un générateur de tension
stabilisée UG = 3,5 V : donnez le point de fonctionnement sur le doc 1c et donnez son expression
littérale 1,5
d. Dessinez le diagramme de conversion des puissances de l'électrolyseur et donnez les expressions
des trois puissances en jeux dans cette conversion. Pour I= 60 mA, hachurer ces différentes 1,5
puissances sur le doc 1c
e. Définir et exprimez le rendement de l'électrolyseur noté η en fonction de E, I et rC 1,5
3) Analyse de rC
f. Expliquez pourquoi il faut minimiser rC pour un bon rendement 0,5
g. A partir de l'expression de rC en doc 2b et en doc 2a, dire s'il faut maximiser ou minimiser les 0,5
grandeurs : c, L et S pour minimiser r C
II Electrochimie (4 pts 15mn) doc 2
4) La cellule d'électrolyse industrielle fonctionne avec un courant d'intensité I=200 A sur la durée Δt=8h00
sous la tension U=3,5 V
1
h. Déterminez la charge Q échangée en A·h puis en Coulomb C
1
i. Déterminez la quantité en mole d'électrons échangés ne en fonction de Q
j. Avec l'équation en doc 3 donnez la quantité en mole de gaz dichlore Cl 2 produit n3 puis la masse de
1
Cl2 produit m3
k. Quelle énergie électrique est consommée pour produire ce gaz ? 1
Doc 3
Doc 5 Titrage indirect des ions hypochlorite : titrage du diiode par les ions thiosulfate
Les ions hypochlorite de la solution S5 oxydent des ions iodures versé en excès selon l'équation
ClO- + 2 I- + 2H+ → I2 + Cl- + H2O
On obtient la solution S6 dans laquelle la quantité de diiode formée I2 espèce est égale à la
quantité d'ion hypochlorite initiale : concentration en diiode c 6= 1,04 mol/L
les molécules de diiode sont titrés par le thiosulfate (espèce )selon l'équation
I2 + 2 S2O32- 2 I- + S4O62-
On prend un volume V6=10 mL de la solution S6 de concentration en diiode c6=1,04 mol/L titré par la
solution titrante S7 de concentration en thiosulfate c7=0,500 mol/L
le diiode donne une couleur noire à la solution en présence d'empois d'amidon et les ions thiosulfate,
iodure I- et S4O62- sont incolores
histoire des sciences A LIRE APRES L'EPREUVE
Le 22 avril 1915, la deuxième bataille d’Ypres, en Belgique, marque un nouveau tournant dans la
sombre histoire de la guerre. Il est environ 17 heures quand l’armée allemande libère un nuage de
chlore gazeux en direction des tranchées alliées. Près de 5 000 soldats sont tués en une demi-
heure. 15 000 autres sont blessés lors de l’attaque. Une date noire dans l’histoire de l’humanité.
Deux ans plus tard, au moment de la troisième bataille d’Ypres, toutes les parties en guerre
disposent d’armes chimiques. Au cours de la Première Guerre mondiale, près de 90 000 soldats
mourront de l’exposition à quelque 124 200 tonnes de chlore, de gaz moutarde et autres agents
chimiques. Un pourcentage relativement faible par rapport aux plus de 8,5 millions militaires tombés
au combat. Mais le traumatisme est tel que l’on surnommera cette guerre la « guerre des
chimistes ».
En 2015, 190 Etats ont ratifié la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC) . Six
seulement restent récalcitrants (...)
Doc 1c