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STEINMETZ Mathieu Rapport
STEINMETZ Mathieu Rapport
Mathieu STEINMETZ
Promotion HERAULT – 2010/2013
Résumé
Développement d’une méthodologie de création et de mise à jour de feuilles de
calculs dans le domaine de l’eau potable
Les Bureaux d’Etudes Réunis de l’EST (B.E.R.EST) souhaitent obtenir une certification
Qualité Sécurité Environnement, agrément qui passe par l’uniformisation des outils de
calculs dispersés à travers les différentes agences de la société.
Mon projet de fin d’études répond parfaitement à cette volonté puisque la collecte, la mise à
jour et la création de feuilles de calculs pour le pré-dimensionnement des ouvrages
d’alimentation en eau potable vont permettre d’améliorer de façon certaine les conditions de
travail des ingénieurs de la société. L’élaboration de cet outil de calculs unifié s’accompagne
de la rédaction d’une notice qui, dans un premier temps, explique pas-à-pas le
fonctionnement de l’outil à l’utilisateur et, ensuite, permet de faciliter sa révision grâce à la
tenue d’un registre d’utilisation, tout cela pour pérenniser l’usage de cet outil.
La recherche bibliographique menée préalablement à l’élaboration de cet outil de calculs a
permis la rédaction de 9 fiches de synthèse sur les équipements d’AEP couramment
rencontrés. Ces fiches apporteront une aide à la décision lors du choix d’un équipement par
les techniciens projeteurs de l’entreprise.
L’implication des collaborateurs BEREST est primordiale pour la réalisation d’un projet
interne à la société. La gestion de projet adoptée ici est basée sur le principe d’un
management participatif, avec une sollicitation des futurs utilisateurs tout au long du projet :
audit interne pour définir les besoins, réunions de travail hebdomadaires pour le suivi de
l’avancée du projet, réunion de présentation avec mise en application de l’outil et enfin
enquête de satisfaction.
Abstract
Development of a methodology of creation and update of drinking water calculations’
tools
The Bureaux d’Etudes Réunis de l’EST (B.E.R.EST) wish to obtain a Quality Security
Environment certification. This implies the standardization of the calculation’s tools spread
thought the several agencies of the company.
My project perfectly fits to this will because the gathering, the update and the establishment
of calculation sheets as a first approach in sizing of drinking water equipment will greatly
improve the working conditions for engineers. The set-up of this unified tool comes along
with the redaction of a user paper, which firstly explains step by step the operation of the
tool, and secondly allows making easier the up-date of the tool thanks to a use register, in
order to make sustainable the use of this tool.
9 synthesis notes have been written in a first time on the basis of bibliographical research.
These notes shall be used by the technicians as a decision’s help when considering the
choice of equipment.
Sommaire
INTRODUCTION
Les Bureaux d’Etudes Réunis de l’EST accompagnent les collectivités du quart nord-est de
la France dans leurs projets d’infrastructures. La présence de bureaux à travers tout le
territoire permet une action locale rapide et efficace, mais ce dispatching présente également
l’inconvénient de la dispersion des hommes et donc du savoir-faire.
Pour pallier à ce manque d’unicité de l’entreprise, BEREST mène depuis 2010 une
démarche qualité pour l’obtention de la certification Qualité Sécurité Environnement. Un des
points à améliorer consiste à unifier les outils de travail de l’entreprise. C’est dans ce cadre
qu’intervient mon projet de fin d’études. La réalisation d’un outil de calculs permettant le pré-
dimensionnement des ouvrages d’alimentation en eau potable et la rédaction d’une notice
d’utilisation est la mission qui m’a été confiée.
Cet outil est destiné à l’ensemble des ingénieurs de la société. Toutefois, afin que le projet
présente une plus-value pour l’ensemble du personnel de l’entreprise, des fiches de
synthèse des équipements d’eau potable seront établies pour aider les techniciens
projeteurs et les ingénieurs dans le choix d’un équipement, ou plus simplement pour leurs
donner des précisions sur les caractéristiques de ces équipements.
La première étape de ce projet consistera à prendre connaissance de l’état actuel des
méthodes de travail employées par les collaborateurs de la société et de faire un état de l’art
des méthodes existantes par le biais de recherches bibliographiques. Cette phase de
recherche va ainsi me permettre de définir avec précision le contexte dans lequel s’inscrit
mon projet et, plus généralement, de faire un point sur les ouvrages d’AEP couramment
rencontrés et l’inventaire des méthodes permettant de les concevoir.
La définition d’un cahier des charges précis constituera la deuxième étape du projet. Nous
identifierons alors les limites et les enjeux imposés à la fois par mon centre de formation et
par mon entreprise d’accueil qui définissent les bornes du projet, ainsi que les risques et les
difficultés liés à sa réalisation.
Une troisième étape consistera à l’élaboration de l’outil de calculs et la rédaction de sa notice
d’utilisation. La description de la structure de l’outil de calculs va nous permettre de voir
l’étendue de son champ d’application et de découvrir ainsi ses différentes fonctionnalités et
modularités. Cette étape de conception débouche sur l’application de l’outil de calculs sur un
cas d’études concret pour illustrer son fonctionnement et mettre en avant les améliorations à
apporter.
Nous conclurons enfin par un bilan du travail effectué. Nous vérifierons l’atteinte des objectifs
fixés dans le cahier des charges et mesurerons la satisfaction des collaborateurs BEREST
par rapport aux documents produits dans le cadre de mon projet.
Structure d’accueil
La méthode de gestion de la qualité dite PDCA (Plan, Do, Check and Act) enseignée aux
entreprises dans les années 1970 par l’américain William Edwards Deming et illustrée ci-
dessous par la roue portant son nom, propose quatre étapes successives à réaliser pour une
amélioration continue de la qualité du travail dans une entreprise (The Deming Institut,
2013). Celles-ci visent à planifier ce qu’il serait bon de faire, mettre en œuvre ces
améliorations, contrôler les résultats et enfin ajuster et corriger le modèle. Une fois le
cycle achevé, il est continuellement réitéré.
Sur la base des conclusions de cet audit, l’ensemble du personnel BEREST a été mobilisé
pour pallier aux carences constatées et qui nuisent à l’amélioration de la qualité du travail.
° Uniformiser les outils et les documents de ° Directeur des 31/08/2012 ° En cours de démarrage
production études (DE) par site
Dessinateur projeteur 60 35,00 € 2 100,00 € - réponse à l'audit interne (40 personnes pendant 1,5h)
- réponse à l'audit interne (20 personnes pendant 1,5h)
Ingénieur d'études 96 55,00 € 5 280,00 € - réunions de travail hebdomadaires (2 ingénieurs de
Phalsbourg pendant 1h)
- lecture des mails et transmission des informations à leur
Directeurs d'agence 10 70,00 € 700,00 €
collaborateurs (5 directeurs pendant 2h)
TOTAL : 35 800,00 €
L’eau brute est initialement puisée dans le milieu naturel, par forage dans un aquifère
souterrain, par captage d’une source résurgente, ou par pompage directement dans une
rivière ou un lac.
Forage
Figure 4 : Coupe schématique des types de prélèvement d’eau (CG 95, 2013)
De qualité quasi-constante, les eaux souterraines bénéficient d’une meilleure protection vis-
à-vis des pollutions que les eaux superficielles, exception faite des sources karstiques. A ce
jour, deux tiers des prélèvements d’eau sont réalisés dans une nappe souterraine contre un
tiers dans les eaux superficielles (OIEau, 2013).
Ces prélèvements d’eau sont tous réglementés par un arrêté préfectoral portant autorisation
de prélèvement. Ce document précise notamment les débits de prélèvement maximal
autorisé et définit des plans des périmètres de protection. En effet, depuis 2005 chaque point
de prélèvement est théoriquement protégé par des périmètres de protection pour la
préservation de la ressource et la réduction des risques de pollution. Ces périmètres, définis
par l’article L-1321-2 du Code de la Santé Publique, sont obligatoires et sont rendus
opposables au tiers par DUP. Il en existe trois types, du plus strict au moins strict :
Le périmètre de protection immédiate : espace clôturé où toute activité est
formellement interdite,
Le périmètre de protection rapprochée : espace plus vaste où toute activité polluante
est interdite,
Le périmètre de protection éloignée : facultatif, ce périmètre est créé si certaines
activités sont susceptibles d’être à l’origine de pollutions importantes.
Les forages et captages d’eau potable sont implantés et dimensionnés par des
hydrogéologues spécialisés dans le domaine. Dans le cas d’un projet de forage, des
prélèvements et des essais de pompage sont réalisés pour tester la qualité de l’eau brute
extraite et la puissance de la ressource, préalablement à la réalisation du forage définitif.
BEREST ne possède pas d’hydrogéologue dans ses effectifs. L’entreprise n’a donc pas les
compétences nécessaires pour dimensionner de tels ouvrages.
L’eau brute ainsi prélevée au milieu naturel n’est, d’emblée, pas toujours potable. Elle
transite alors par un site de traitement, aussi couramment appelé usine de potabilisation, où
L’eau potable est envoyée par refoulement via une station de pompage vers le réservoir
principal de distribution. Cette station de pompage est généralement composée d’un local
technique qui abrite les groupes motopompes ainsi que l’ensemble de la robinetterie annexe
(ballon anti-bélier, système de vannes, compteurs,…).
Figure 5 : Photo d’une station de pompage d’eau potable (usine des Espagnoux,
Annecy) (C2A, 2013)
Les pompes sont choisies dans les catalogues des constructeurs en fonction de leurs
caractéristiques et de leurs performances, dont principalement la hauteur manométrique
totale (HMT en mCE) et le débit de pompage (Q en l/s ou en m3/h).
Les pompes, placées en parallèles ou en série, doivent, en effet, délivrer suffisamment de
pression pour un débit de pompage souhaité. Ces exigences résumées par un couple
« HMT/Q » servent de critère principal pour le choix d’une pompe ou d’un groupe de
pompes.
L’estimation de la HMT de la pompe est basée sur l’étude du profil en long de la conduite de
refoulement. La HMT doit permettre de pallier la différence altimétrique séparant les deux
extrémités du réseau de refoulement, hauteur augmentée des pertes de charge totales du
réseau. La variation de la charge à l’aspiration de la pompe et dans le réservoir de
distribution, supposé être à l’extrémité du réseau de refoulement, sont à prendre en compte,
notamment si le marnage de ces ouvrages représente une hauteur non négligeable par
rapport à la hauteur altimétrique (exemple d’un réseau de refoulement à profil plat). La figure
6 illustre par un exemple concret la variabilité du point de fonctionnement d’une installation.
Celui-ci se trouve au croisement de la courbe caractéristique de la pompe (en bleu),
diminuée ou non du marnage de la bâche en amont, et de la courbe caractéristique du
réseau (en rouge), augmentée ou non du marnage dans le réservoir à l’aval.
NPSH requis
Cet ouvrage central du système d’alimentation en eau potable sert de tampon entre le
réseau de distribution aval, soumis à la variation du débit de consommation, et le réseau
amont, conditionné par le débit de production de l’usine de potabilisation ou par les pompes
d’adduction. Enterré, semi-enterré ou sur tour, tous les réservoirs sont dimensionnés par la
définition d’une capacité de stockage.
I
+. K L
: / =
Equation 11
M ′
Ce dernier rapport est valable pour une forme cylindrique du réservoir, mais il est
parfaitement transposable à un ouvrage parallélépipédique à base carrée (rapport
côté/hauteur).
La forme des cuves est laissée libre au concepteur. Beaucoup d’ouvrages sont composés de
cuves de forme cylindrique. Le cylindre présente effectivement un avantage : une meilleure
répartition des efforts, et donc moins d’armatures et moins d’épaisseur de béton. Cependant,
la répartition en deux cuves tourne à l’avantage d’un réservoir parallélépipédique (moins
d’emprise au sol).
Equation 12
La formule de TRIBUT permet d’obtenir un débit en litres par seconde. Elle fait intervenir
différentes variables :
n : nombre d’abonnés à desservir,
d : débit fictif continu d’un foyer le jour de pointe en l/s (valeur par défaut : 0.01 l/s),
K∞ : coefficient adimensionnel représentatif de la valeur vers laquelle tend le
coefficient de pointe pour un très grand nombre d’abonnés (à l’inverse, K2 = D/d pour
1 abonné),
1.5 < K∞ < 2
Activité diversifiée Homogénéité de l’habitat
Equation 14
Dans certains cas, la fourniture d’une pression minimale de service n’est pas possible de
manière gravitaire : dénivelé insuffisant, pertes de charge importantes,… Une solution
technique alternative au réservoir sur tour existe. Il s’agit de la station de surpression qui
distribue l’eau potable « à la demande ». Equipée de pompes de refoulement pilotées par
commandes manométriques et/ou débitmétriques, cette installation refoule l’eau potable
4
1
2
3
Q appelé
Les réseaux d’alimentation en eau potable sont quotidiennement soumis à des sollicitations
qui les mettent à l’épreuve. Arrêt-démarrage d’une pompe, dépôts par stagnation d’eau,
développement de biofilm, surpression locale, onde de choc, autant de phénomènes à
l’origine de l’endommagement du patrimoine public et de la détérioration de la qualité de
l’eau mise en distribution. Les équipements de protection des réseaux sont donc nécessaires
pour maximiser la durée de vie des installations et garantir une qualité de l’eau distribuée
constante.
La protection anti-bélier
Les réservoirs anti-bélier à air sont couramment installés à l’aval d’une station de pompage
pour protéger le réseau de refoulement contre la dépression et/ou la surpression engendrée
accidentellement par un arrêt brutal des pompes (disjonction, panne électrique,…). On peut
également en trouver à l’amont ou à l’aval de certaines vannes ou clapets anti-retour
susceptibles de se fermer brutalement.
Il existe différents types de protection anti-bélier (Roche, 1996), mais on s’intéressera à
l’équipement le plus fréquemment rencontré aujourd’hui : le ballon d’air anti-bélier. La
protection contre le coup de bélier fournie par cet appareil utilise l’échange d’eau entre le
ballon et la canalisation pour limiter les variations de pression dans la canalisation à des
limites compatibles avec la tenue mécanique des tuyaux.
Une étude du fonctionnement et du dimensionnement de ces ballons d’air anti-bélier a été
menée (Meunier et al, 1978) pour vérifier la convergence des multiples méthodes manuelles
existantes pour le dimensionnement des ballons. On nommera par exemple, la formule de
SLIOSBERG, l’abaque de VIBERT ou encore les abaques de DUBIN et GUENEAU. Les
critiques émises lors de cette étude ont mené à la création de nouveaux abaques capables
de répondre à tous les cas de figures pouvant être rencontrés.
L’enquête interne a été réalisée à l’aide d’un formulaire annexé à la lettre d’information. Ce
formulaire commence par rappeler les objectifs du projet avant de s’intéresser aux méthodes
de travail employées actuellement. Chaque groupe de travail est amené à consigner ses
besoins et ses attentes vis-à-vis des fiches de synthèse bibliographiques et de l’outil de pré-
dimensionnement AEP.
Une première ébauche de fiche de synthèse bibliographique est annexée au formulaire
d’enquête pour la soumettre aux critiques des collaborateurs BEREST : améliorations à
apporter, points forts à conserver,…
La date de retour des formulaires d’enquête et des éventuelles feuilles de calculs existantes
est fixée au 20 mai 2013, ce qui laisse un délai de réponse confortable de plus d’un mois.
Dans le cadre de la démarche qualité de l’entreprise, une plate-forme de stockage et de
mise en commun de la documentation interne à BEREST a été créée. Il m’a donc été
demandé de passer par cette plate-forme pour la diffusion de mes documents. A ce titre, les
formulaires d’enquête ont également dû m’être retournés via cette plate-forme de
dématérialisation.
Sur les cinq agences que dénombre l’entreprise, quatre m’ont renvoyé le formulaire
d’enquête complété. Ces formulaires sont annexés au rapport (cf. annexe 3).
Logiciels de modélisation
0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
Station de surpression
Groupe électropompes
Protection anti-bélier
Canalisations : réseaux
Réservoirs
Régulateur de débit/pression
Pondération
Purges/ventouses
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
0 5 10 15 20 25 30 35
Nous avons vu que le champ d’application de l’outil de calculs devait comprendre l’ensemble
des ouvrages constitutifs d’un système d’alimentation en eau potable. Cependant, BEREST
est une entreprise régionale. Les études d’eau potable qui sont menées par ses ingénieurs
ont de fortes similitudes entre elles, notamment parce que la structure des systèmes d’AEP
étudiés est peu variable.
La réalisation d’un inventaire des systèmes d’alimentation en eau étudiés dernièrement au
sein de l’agence de Phalsbourg va me permettre d’identifier une structure de réseau type qui
servira de base pour la création et l’articulation des feuilles de calculs.
Lors d’une réunion de travail hebdomadaire réunissant l’ensemble des ingénieurs de
Phalsbourg, j’ai proposé à chaque participant de faire un point sur les structures d’AEP
récemment étudiées par chacun, en recensant les types d’ouvrages rencontrés et leur
interconnexion pour en déterminer un schéma de fonctionnement. Ainsi, cinq systèmes
d’alimentation en eau potable ont été recensés et schématisés. Il s’agit des réseaux
d’eau potable :
Du SIVOM de Diemeringen (67),
Du SIVOM de la Haute Moder (67),
Du Syndicat des Eaux de Barst (57),
Du Syndicat des Eaux de Wintersbourg (57),
Du Syndicat des Eaux de Rodalbe (57).
L’inventaire des ouvrages des cinq syndicats a fait apparaître une contrainte supplémentaire
à la réalisation d’une structure de réseau type. Les ouvrages constitutifs ont bien été
identifiés mais leur succession n’est pas systématiquement la même. Par exemple, certaines
pompes immergées au fond d’un forage refoulent directement l’eau vers le réservoir de
distribution : l’eau ne transite donc pas par une station de pompage intermédiaire.
De la même manière, nous avons vu que le type de ressource en eau variait en fonction du
syndicat considéré. Certains gestionnaires prélèvent l’eau par captage, d’autres par forage ;
certains systèmes sont même alimentés par les deux à la fois.
L’outil de calculs doit donc permettre un ajustement en ce sens, afin de ne pas avoir un
champ d’application trop strict qui exclurait des configurations de réseaux pourtant
fréquemment rencontrées.
Les projets d’eau potable menés par les ingénieurs BEREST sont variés. Ils peuvent
consister à vérifier un système d’AEP existant (diagnostic ponctuel) ou à dimensionner de
toutes pièces un système projeté en fonction du besoin à satisfaire.
L’outil de calculs devra être conçu en priorité pour le pré-dimensionnement des ouvrages,
comme défini dans le cahier des charges du projet. Mais la vérification ponctuelle du
dimensionnement d’un ouvrage existant est une fonctionnalité complémentaire à intégrer.
Cette fonctionnalité sera rendue possible par une structure appropriée des feuilles de
calculs. L’utilisateur pourra alors à la fois :
Dimensionner un ouvrage projeté en renseignant le besoin à satisfaire,
Vérifier le besoin en renseignant les caractéristiques dimensionnelles d’un ouvrage
existant.
Ces deux approches sont complètement différentes. Elles s’intègrent dans un cycle continuel
d’étude d’un système d’AEP, schématisé de la manière suivante pour d’avantage de clarté.
Besoin à satisfaire
Six feuilles de calculs EXCEL m’ont été transmises au cours de l’enquête interne. Elles
s’intéressent :
Au pré-dimensionnement d’un ballon anti-bélier par la méthode de Puech et Meunier,
Au calcul d’un débit de consommation de pointe par la formule de TRIBUT (2 fichiers
différents),
Au pré-dimensionnement d’un ballon de régulation par la méthode de VALIBOUSE,
Au calcul des pertes de charge linéaires dans un tronçon par l’estimation du
coefficient de pertes de charge de Colebrook,
A la vérification d’un couple débit/pression au niveau d’un poteau d’incendie par
l’évaluation des pertes de charge par Lechapt et Calmon.
Dans l’ensemble, ces feuilles sont très peu utilisées, soit en raison d’un manque de données,
soit parce qu’elles sont trop spécifiques à une configuration de réseau donnée. De plus,
certaines méthodes sont utilisables dans un domaine de validité bien défini (Valibouse,
Lechapt et Calmon,…). Il n’est pas fait référence à ces domaines de validité dans les feuilles
de calculs existantes, ce qui engendre inévitablement des résultats erronés si la vérification
n’est pas faite manuellement.
D’emblée, la structure des feuilles existantes ne pourra pas être conservée, car son
hétérogénéité est contraire à la volonté des groupes de travail sondés d’avoir un outil clair et
uniforme. En revanche, les méthodes de calculs utilisées seront conservées et intégrées
dans le nouvel outil pour ne pas aller à l’encontre de leurs habitudes de travail. Le tableau
suivant résume ces méthodes, ainsi que leurs applications.
Méthodes de calculs conservées Applications
Les relations de Colebrook et Lechapt et Calmon seront toutes les deux conservées même si
elles ont la même application. Les ingénieurs BEREST préfèrent l’utilisation des tables de
Lechapt et Calmon pour leur rapidité de mise en œuvre, mais elles restent le fruit d’une
approximation de la formule de Colebrook et ont un domaine de validité restreint. La formule
du coefficient de perte de charge de Colebrook n’est pas linéaire et donc difficile à résoudre
La protection du fichier contre les erreurs de manipulation est indispensable pour s’assurer
du fonctionnement optimal de l’outil, et donc de la justesse des résultats obtenus. Cette
démarche répond également aux attentes des ingénieurs BEREST qui souhaite faire de ce
fichier un outil de pré-dimensionnement pérenne et fonctionnel. Ainsi, seules les cellules
devant être renseignées par l’utilisateur sont modifiables, le reste des cellules étant protégé
en écriture.
L’ensemble de la procédure d’utilisation de l’outil est décrite pas à pas dans sa notice
d’utilisation. Mais pour simplifier et accélérer encore d’avantage la recherche des cellules qui
doivent être renseignées, la totalité de ces cellules modifiables est identifiable par une police
de couleur rouge. Cette mise en forme était déjà employée dans certaines feuilles de calculs
existantes : les futurs utilisateurs ne seront donc pas désorientés par cette mise en forme.
Le processus de calcul employé dans les nouvelles feuilles permet également à l’utilisateur
de garder la main sur l’outil. En effet, la création de cellules nommées « Valeur retenue »
qui apparaissent directement après les résultats calculés par l’outil garantit une meilleure
maîtrise de l’outil par les utilisateurs, puisqu’ils peuvent alors contrôler et ajuster les résultats
obtenus par l’outil de calculs.
Valeurs à renseigner
Résultat de calcul
Valeur retenue
250,00
230,00
Altitude en m
210,00
190,00
Altitude de la conduite (m)
Ligne piézométrique QP (mCE)
170,00 Ligne piézométrique QP+QINC (mCE)
Ligne statique (mCE)
TN (m)
150,00
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Abscisse en m
Figure 28 : Exemple du tracé des lignes piézométriques d’un réseau de distribution
(* QP : débit de consommation de pointe)
(* QP+QINC : débit de consommation de point augmenté du débit d’incendie)
260,00
250,00
240,00
230,00
Altitude de la conduite (m)
220,00 LPRP minimale SANS surpresseur (mCE)
LPRP minimale AVEC surpresseur (mCE)
210,00 Ligne statique minimale SANS surpresseur (mCE)
200,00 Ligne statique minimale AVEC surpresseur (mCE)
+7 j
Recherches bibliographiques / mise au point des fiches de synthèse
Elaboration de l'outil de calcul et sa notice d'utilisation Correction par les collaborateurs
-15 j
Application à un cas concret
+7 j
Rédaction du mémoire
+7 j
La tenue d’un cahier de bord pendant la durée du projet m’a permis de consigner l’ensemble
des comptes-rendus des réunions de travail effectuées. Ces comptes-rendus datés
spécifient la durée de chaque réunion et l’identité des participants. L’évaluation du coût du
projet a donc été relativement simple. Ainsi, la réalisation du projet a coûté en tout et pour
tout 31 045,00 € HT, soit une baisse de 13,3 % par rapport à l’estimation budgétaire initiale.
Fonction dans Temps passé Montant Total
Observations
l'entreprise (h) horaire (€ HT)
Apprenti ingénieur 624 35,00 € 21 840,00 € - 6,5 mois de travail effectif
Dessinateur projeteur 12 35,00 € 420,00 € - 5 réponses à l'audit interne (8 personnes pendant 1,5h)
- 5 réponse à l'audit interne (8 personnes pendant 1,5h)
- 16 réunions de travail hebdomadaires (3 ingénieurs de
Ingénieur d'études 147 55,00 € 8 085,00 € Phalsbourg pendant 2,5h)
- 1 réunion de présentation de l'outil (5 ingénieurs pendant
3h)
- lecture des mails et transmission des informations à leur
Directeurs d'agence 10 70,00 € 700,00 €
collaborateurs (5 directeurs pendant 2h)
Dans le cadre de cette étude, une vérification de la défense incendie a dû être menée
puisque les communes desservies en eau potable par le SIVOM profitent également de ce
réseau de distribution pour protéger leurs zones urbanisées contre l’incendie.
Le choix de ce projet n’est pas anodin puisque j’ai eu l’occasion de le présenter au jury de
l’ENGEES dans le cadre de la réalisation d’un projet technique placé sous la thématique de
l’eau potable. Ce projet avait alors présenté certaines failles dues à un manque de
vérifications complémentaires de ma part. Le choix de ce projet comme cas d’application va,
parallèlement à l’illustration des fonctionnalités de l’outil, me permettre de montrer qu’avec
l’application de cet outil de calculs, les erreurs que j’ai faites ne pourront plus se reproduire.
Concrètement, le système auquel nous nous intéressons est le réseau de distribution en eau
potable de la commune de Ratzwiller. Il se compose d’un réservoir de tête situé à Weislingen
et est alimenté par un forage localisé sur le ban communal de Volksberg. Le réservoir de tête
alimente le réservoir communal de Ratzwiller qui alimente en eau le village de Ratzwiller,
ouvrage dont la nécessité est à démontrer avant d’envisager de lourds travaux de
réhabilitation.
Nous pouvons d’ores et déjà constaté que le débit réglementaire de 60 m3/h n’est pas atteint.
La saisie du profil en long de la conduite qui alimente le PI 5 est à opérer dans la feuille de
calculs nommée « Profil en long ». Le tracé de la conduite sur un fond de plan IGN a
permis de déterminer ce profil avec suffisamment de précision.
Sans échelle
Une fois le réseau calé, l’étude de la configuration projetée peut être envisagée. Avec la
déconnexion du réservoir de Ratzwiller, c’est le réservoir de Weislingen qui alimenterait
directement la commune de Ratzwiller.
Le cheminement du calcul peut recommencer au niveau de la feuille de calculs « Profil en
long » : les besoins en eau de la commune de Ratzwiller n’ont, en effet, pas changé.
La ligne piézométrique en régime statique nous montre qu’à débit nul, la pression dans le
réseau atteint des valeurs très importantes, proches de 13 bars au niveau de la vallée de
Ratzwiller. Les volumes d’eau perdus par les fuites et le risque de casses sont accrus avec
cette configuration du réseau.
D’autre part, le tracé des lignes piézométriques en régime de défense incendie montrent qu’il
n’y a théoriquement pas de dépression au niveau du réservoir de Ratzwiller pour un débit
passant correspondant à 20 mCE au PI 5. En revanche, la pression résiduelle en ce point ne
dépasse guère les 5 mCE. La marge de sécurité est quasi-inexistante et le risque d’un
passage en dépression, voire en cavitation n’est pas à exclure. Contrairement à ce qui a été
annoncé au syndicat lors de l’étude réalisée initialement, cette configuration est possible
mais reste très risquée. La suppression du réservoir intermédiaire n’est donc pas une
solution fiable à 100 %.
Depuis, en concertation avec le syndicat, le réservoir de Ratzwiller a tout de même été
déconnecté, mais remplacé par un nouveau réservoir intermédiaire capable d’alimenter la
commune pendant une demi-journée de pointe, temps de réparation estimé par l’entreprise
en charge du marché à bons de commande AEP du syndicat. Le nouvel ouvrage ne possède
L’analyse de ces graphiques montre que globalement, les futurs utilisateurs sont satisfaits,
voire très satisfaits, de l’outil de calculs créé dans le cadre de mon projet de fin d’études.
Certaines améliorations sont cependant à apporter, notamment concernant le champ
d’application de l’outil : une personne a proposé d’intégrer une feuille de calculs
supplémentaire, ou d’apporter une modularité supplémentaire, pour permettre la vérification
d’un couple débit/pression depuis un poteau d’incendie testé, sans avoir à renseigner
l’ensemble du réseau qui alimente ce poteau.
De la même manière, les futurs utilisateurs se sentent prêts à utiliser l’outil, sous réserve
d’un accompagnement ou d’une formation complémentaire pour une meilleure connaissance
de l’outil de calculs.
CONCLUSION GENERALE
La démarche qualité entreprise par la société BEREST depuis 2009 se traduit concrètement
par la réalisation de projets internes visant à l’amélioration des outils de travail. Mon projet
de fin d’études s’inscrit dans cette dynamique avec la création d’un outil de pré-
dimensionnement des ouvrages d’alimentation en eau potable et sa notice d’utilisation.
La réalisation d’un tel projet demande, bien évidemment, une bonne connaissance des
ouvrages d’AEP, mais surtout des méthodes de dimensionnement fréquemment utilisées qui
permettent de les concevoir. Une phase de recherches bibliographiques m’a ainsi permis de
recueillir une quantité d’informations conséquente, synthétisée sous la forme de fiches
descriptives des ouvrages et des équipements d’AEP. Ces fiches de synthèse ne constituent
qu’un objectif secondaire pour l’école, mais, une fois mises à la disposition du personnel
BEREST, ces fiches seront d’une aide précieuse lors du choix d’un équipement.
L’outil de pré-dimensionnement ainsi créé se présente sous la forme d’un classeur EXCEL
unique comportant 22 feuilles de calculs sécurisées en écriture. Ces feuilles permettent à la
fois le pré-dimensionnement des ouvrages d’adduction et le pré-dimensionnement des
ouvrages de distribution. Le caractère occasionnel du dimensionnement des usines de
traitement d’eau potable fait de ce type d’étude un cas particulier qu’il n’est pas nécessaire
de généraliser. Cette fonctionnalité n’est donc pas intégrée à l’outil de calculs.
D’un point de vue personnel, le projet de fin d’études m’a offert l’occasion de mettre en
œuvre une partie des connaissances acquises au cours de ma formation et de mes
recherches bibliographiques sur une mission représentative de la fonction d’ingénieur. J’ai
pu aborder la dimension technique de ce métier, mais également la dimension humaine en
optant pour une démarche participative dans la gestion de mon projet. J’ai également pu me
livrer à un exercice méthodologique concernant la conduite de projet. Je me suis attaché à
définir le contexte de l’étude et à établir un cahier des charges précis définissant les limites
et la finalité du projet. Cette étape m’a permis d’aborder le projet de manière réfléchie et de
structurer mon travail en différentes phases : diagnostic de l’état initial, propositions de
BIBLIOGRAPHIE - WEBOGRAPHIE
CHARDONNET André, THIBAUDON Dominique. Le guide du PDCA de Deming : progrès
continu et management [en ligne]. Editions d’Organisation, 2003 [consulté le 14 août 2013]
<http://www.editions-organisation.com/Chapitres/9782708128392/chap03.pdf?xd=1043b6586c54366f3652bad1929c6d94>
CONSEIL GENERAL DU VAL D’OISE. Atlas commenté de l’eau dans le Val d’Oise.
Protection des captages d’eau potable : introduction et enjeux du sujet [en ligne].
Agence de l’environnement du CG 95, 2013 [consulté le 15 août 2013]
<http://atlaseau.valdoise.fr/heading/heading3773.html>
THE W. EDWARDS DEMING INSTITUT. The man : overview [en ligne]. THE DEMING
INSTITUT, 2013 [consulté le 10 août 2013] <https://www.deming.org/theman/overview>
ANNEXE 1
CD-Rom contenant :
Les fiches de synthèse bibliographiques,
L’outil de pré-dimensionnement AEP (fichier EXCEL),
La notice d’utilisation de l’outil.
ANNEXE 2
Lettre d’information du projet aux directeurs d’agence BEREST
ANNEXE 3
Fiches d’enquête interne complétées par les collaborateurs sondés
La présente fiche est à remplir de préférence par groupe de travail pour faciliter le travail de mise
en commun des informations. Merci de me retourner cette fiche, accompagnée de vos fiches de
calculs existantes, avant le lundi 20 mai 2013, via la boîte aux lettres du site Google accessible à
l’adresse suivante : https://sites.google.com/a/berest.fr/traitement-aep/
Merci de désigner une personne de votre groupe qui sera mon contact pour la suite des opérations :
(Nom Prénom – Mail – Tél) MOREL Florens morel@berest.fr 03 80 38 14 28
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Projet de Fin d’Etudes – Mathieu STEINMETZ
Elaboration d’un outil de calcul unifié pour le pré-dimensionnement des ouvrages d’AEP
Quelles sont vos remarques, positives et négatives, quant à la fonctionnalité de vos outils de
calculs ? Y-a-t-il des points à améliorer ?
Pour quelles applications pourriez-vous avoir besoin du nouvel outil de calculs ? Pour quel type de
projet ?
Calcul d’un couple débit/pression au niveau d’un PI : oui / non (utilisation Epanet)
Renforcement d’un réseau : oui / non
Calcul d’un débit de consommation de pointe : oui / non
Calcul d’un temps de séjour hydraulique : oui / non
Dimensionnement d’un ballon de surpression (type hydrophore) : oui / non
Dimensionnement d’un surpresseur : oui / non
Dimensionnement d’un volume de réservoir : oui / non
… + bâche de reprise en lien avec dimensionnement d’une pompe immergée
Plus ponctuellement, quels sont, pour vous, les équipements ou ouvrages qui nécessiteraient une
fiche de pré-dimensionnement ? Numérotez-les par ordre de priorité.
❶ Groupes électropompes + bâche de reprise / Intégrer la variabilité du groupe de pompage
❷ Protection anti-bélier
❷ Canalisations : réseaux
❸ Réservoirs
Purges/Ventouses
Régulateur de débit ou plus simplement une aide au choix
Régulateur de pression
❶ Station de surpression (pompage à la demande)
❹ Autre : Fiche bilan de puissance théorique pour demande coffret abonnement Erdf
(6/36kw)
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Projet de Fin d’Etudes – Mathieu STEINMETZ
Elaboration d’un outil de calcul unifié pour le pré-dimensionnement des ouvrages d’AEP
Quelles sont vos attentes par rapport à cet outil ? D’un point de vue fonctionnel, formel,…
- Mise en page pour pouvoir annexer directement la fiche aux rapports AVP
- Edition de courbe réseau/pompe
- Reprise des hypothèses de calculs (nombre d’habitants, consommation…)
- Listes déroulantes avec : - dn int./ext. avec distinction par classe de résistance
- orientation et explication sur les choix
- Calcul de HMT avec h mini et h maxi dans la bâche
Précisez ci-dessous, si vous le souhaitez, des points importants à prendre en compte pour
l’élaboration de cet outil de calcul.
- Consultation directe des pompistes avec indications de tous les renseignements demandés par
ceux-ci et liste de diffusion.
Que pensez-vous des objectifs fixés pour l’élaboration de cet outil de calcul ? Etes-vous convaincu
du réel intérêt d’un tel outil unifié pour l’ensemble des agences BEREST ? Précisez vos motivations.
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Projet de Fin d’Etudes – Mathieu STEINMETZ
Elaboration d’un outil de calcul unifié pour le pré-dimensionnement des ouvrages d’AEP
Questions relatives à l’élaboration des fiches de synthèse : aide à la décision pour le choix
d’un équipement
Comment procédez-vous, aujourd’hui, pour le choix d’un type d’équipement/ouvrage par rapport à
un autre ? Exemple : capteur de type poire de niveau ou sonde piézométrique, conduite en fonte ou
conduite en PVC,…
A quelles occasions, selon vous, pourriez-vous avoir besoin d’une fiche d’aide à la décision ?
Numérotez-les par fréquence ou ordre de priorité.
Quelles sont vos attentes par rapport à ces fiches ? D’un point de vue formel, visuel, de leur
contenu,…
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Projet de Fin d’Etudes – Mathieu STEINMETZ
Elaboration d’un outil de calcul unifié pour le pré-dimensionnement des ouvrages d’AEP
Précisez ci-dessous, si vous le souhaitez, des points importants à ne pas oublier pour l’élaboration
de ces fiches d’aide à la décision.
Que pensez-vous des objectifs fixés pour l’élaboration de ces fiches d’aide à la décision ? Etes-vous
convaincu du réel intérêt de ces fiches ? Précisez vos motivations.
Un exemple de fiche de synthèse est joint à cette enquête. Elle s’intéresse au matériau des
conduites d’AEP. Qu’en pensez-vous ? Quelles sont, selon vous, les améliorations à apporter ? Les
points forts à conserver ?
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Développement d’une méthodologie de création et de mise à jour de logiciels de calculs
dans le domaine de l’eau potable
ANNEXE 4
Impression de la note de calculs de l’étude de cas concernant la configuration actuelle du
réseau d’AEP de Ratzwiller
ANNEXE 5
Impression de la note de calculs de l’étude de cas concernant la configuration projetée du
réseau d’AEP de Ratzwiller