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Les modes de couleurs

Nous aborderons ici les modes suivants : BITMAP, Niveaux de gris, couleurs indexées,
couleurs RVB, couleurs CMJN et couleurs LAB.
Le choix du mode de couleurs peut s’effectuer à deux moments différents de votre création.
Vous pouvez en choisir un au moment de la création de votre nouveau document. Vous
pouvez par la suite le modifier autant de fois que vous le souhaitez par le biais du menu
Image>Mode. Cela pourra d’ailleurs vous être bien utile dans certains projets qui nécessitent
de passer du RVB au niveau de gris ou autre.
Lors de la création d’un nouveau projet

Menu > Image > Mode


Mode “Niveaux de gris”

Le mode “Niveaux de gris” va permettre de perdre toutes les informations de couleurs de


manière définitive afin de ne travailler que sur la notion de luminosité de votre sujet. On passe
de la couleur au noir et blanc.

Le mode Bitmap

Le mode BITMAP utilise des pixels strictement noir ou blanc pour composer votre image.
L’utilisation de ce mode requiert de passer d’abord par le mode “niveaux de gris” pour être
utilisable. Il vous sera utile pour faire des dessins au trait par exemple. Il est conseillé de ne
l’utiliser qu’à la fin de votre travail car il ne permet pas l’utilisation d’une majorité des outils
et commandes de Photoshop. Par ailleurs, il vous faudra également repasser en mode
“niveaux de gris” pour enregistrer en Jpeg.

Le passage en Bitmap offre différentes possibilités :

 la résolution (Il est conseiller d’utiliser du 72px/pouces pour du web et 300px/pouce


pour de l’impression);

 les options du mode BITMAP :

image originale 50% Seuil motif géométrique Diffusion Trame de demi-teintes Motif personnalisé

Mode “Couleurs RVB”

Le mode de couleurs “RVB” correspond aux mélanges des trois couleurs Rouge, Vert et Bleu.
Ce sont les trois couleurs primaires en synthèse additive. C’est LE mode à utiliser lorsque
vous voulez faire une création à destination d’un écran (pour le web ou la vidéo notamment).
Mode “Couleurs CMJN”

On utilisera ici les trois couleurs primaires Cyan, Magenta et Jaune que l’on mélange pour
avoir l’intégralité des couleurs possibles. Le Noir servira à approfondir les couleurs car le
mélange des trois donne plutôt un brun/vert foncé.

Par ailleurs, le CMJN sera à utiliser pour tout projet destiné à l’impression. Il faut donc
considérer qu’il ne s’agit plus de lumière mais bien de matière. Lorsque vous mélangez de la
peinture magenta, jaune et cyan vous obtenez bien une couleur foncée proche du noir et non
pas du blanc comme c’est le cas lors de l’utilisation du mode RVB.

Dans le mode CMJN, la quantité de couleurs s’exprime en pourcentage.

Mode “Couleurs LAB”

Le mode de couleurs “Couleurs LAB” est loin d’être évident à utiliser mais il a un énorme
avantage. Dès lors que vous ferez des passages entre RVB et CMJN vous constaterez que les
couleurs de votre document se modifient, se ternissent.

Le mode LAB, mis au point par la CIE (Commission internationale de l’éclairage) permet de
repérer les couleurs par trois valeurs :

1. la Luminance exprimée en pourcentage;


2. “A” qui est une gamme de couleur allant du vert au rouge avec des valeurs allant de -
120 à +120 ;
3. “B” qui est aussi une gamme de couleur allant du bleu au jaune avec des valeurs allant
de -120 à +120 .

Le mode LAB couvre ainsi l’intégralité du spectre visible par l’œil humain et le représente de
manière uniforme. Il va donc permettre de régler les couleurs indépendamment de la
technologie graphique utilisée (écran, print…). Ce mode vous garantit donc qu’une couleur
créée en RVB, CMJN, niveaux de gris… sera vue de la même façon pour tous.

Mode “Couleurs indexées”

Le mode “Couleurs indexées” est principalement utilisé pour le format GIF. Son
fonctionnement est très différent des modes classiques (RVB et CMJN).
Une image en couleurs indexées peut contenir un maximum de 256 couleurs répertoriées dans
une palette de couleurs attachée au fichier correspondant (c’est caché dans le fichier, vous ne
vous en rendrez pas compte). Ce principe permet, plutôt que de donner à chaque pixel la
correspondance RVB ou CMJN, de donner les coordonnées des couleurs dans la palette. Ce
votre fichier va être significativement plus léger que la même image en RVB puisqu’il passe
de 16 millions de couleurs à 256. Et qui dit moins de couleurs, dit moins de poids. Bien
souvent, ce nombre de couleurs suffit amplement pour un affichage à l’écran et le chargement
de l’image sera bien plus rapide.

Le défaut de ce mode de couleurs est l’absence de la gestion des opacités puisqu’il ne prend
pas en compte la couche Alpha. Seule la couleur “transparente” à 100% peut être incluse.

Vous avez en plus la possibilité de modifier la palette de couleurs à votre guise. Pour cela, une
fois le mode couleurs “couleurs indexées” sélectionné, retourner dans Menu > Image >
Mode et cliquez tout en bas sur “tables des couleurs”.

Table des couleurs correspondante


Photo en mode de couleurs ” couleurs indexées” Peu de perte de qualité mais gain de poids
important

Le canal alpha
Le canal alpha est un canal spécial qui gère la transparence. Lorsqu'une image comporte un
canal alpha, cela signifie que vous pouvez ajuster les niveaux d'opacité de l'image et rendre
les bits translucides ou totalement transparents.
Le canal alpha est essentiel lorsque vous souhaitez supprimer l'arrière-plan d'une image. Nous
ne voulons pas effacer l'arrière-plan et laisser un vide blanc derrière; nous voulons le
supprimer complètement pour que vous puissiez voir ce qu'il y a derrière l'image.

Les calques
Le calque est un élément fondamental en retouche photo. Sa compréhension est nécessaire
pour toute personne désireuse de manipuler ses images. Sans lui, pas de photomontages, pas
d’effets spéciaux, bref, pas de créations tout court.
Un calque est une couche transparente pouvant accueillir du texte, du dessin, une image ou
une partie d’une image. La superposition de ces couches, totalement indépendantes les unes
des autres, permet de créer un photomontage.
La transparence a donc un rôle déterminant pour comprendre comment fonctionnent les
calques.
Mais, avant toutes choses, il faut savoir qu’en retouche photo, la transparence est symbolisée
par un damier blanc et gris. Ben oui, la transparence étant par définition invisible, il a fallu
trouver une manière de la représenter. Donc par défaut, la transparence, ça ressemble à ça :
voici une illustration qui va nous permettre de bien comprendre ce qu’est un calque
Comme vous pouvez le constater, l’image présente ci-dessus est constituée d’éléments
disposés sur des feuilles transparentes. C’est la superposition de ces feuilles qui permet
d’aboutir à l’image finale.
Chaque feuille qui compose ce photomontage est donc un calque. Dans cet exemple, ils
sont au nombre de 6. Les voici, du haut vers le bas…
1. Le cadre de la photo nommé « Cadre blanc »
2. Le chanteur isolé sur un fond transparent nommé « Chanteur »
3. L’ombre du pied nommé « Ombre chanteur »
4. Le reflet de la chaussure nommé « Reflet chaussure »
5. La photo de départ nommée « Chanteur + scène »
6. Et enfin le fond du document nommé « Dégradé » qui comprend le dégradé blanc-gris
L’ordre des calques est bien sur très important. Reprenons l’exemple ci-dessus et voyons ce
qu’il se passe si je déplace le calque dénommé « Dégradé » en haut de la pile. On constate que
le photomontage n’est plus visible et que seul le dégradé s’affiche. Pourquoi ? Tout
simplement parce que le calque qui comprend le dégradé est dépourvu de zone transparente.
Le reste de la composition est par conséquent masqué.

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