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COULEURS POUR LES

PROS
COULEURS POUR LES PROS

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COULEURS POUR LES PROS

Les fondamentaux 5
Définition de la couleur 5
La lumière visible 5
La visión humaine 6
Le fondateur de la colorimétrie : Henri Munsell 6
RVB ou LAB 6

Approches complémentaires (ou opposées ?) 7


L’origine des différences RVB/CMJN 7
Sources directes et indirectes 8
Processus créatif par soustraction 8
Processus créatif par addition 8

Les modèles colorimétriques 9


Définition d’un modèle colorimétrique 9
Classement des modèles colorimétriques 9
Le modèle Niveaux de gris 10
Le modèle TSL 10
Le modèle RVB 12
Le modèle LAB 12
Le modèle CMJN ou quadrichrome 13
La roue et le diagramme de chromaticité 14

Création de documents pros 15


Création d’un document dans Photoshop / Illustrator 15
Création d’un document dans Indesign 15

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COULEURS POUR LES PROS

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COULEURS POUR LES PROS

Les fondamentaux
Définition de la couleur
La couleur est une sensation résultant de l’impression produite sur l'œil par une lumière
émise par une source et reçue directement (flammes, lampe, etc.) ou après avoir
interagi avec un corps non lumineux (couleur d’un corps).

La lumière visible
C’est un rayonnement électromagnétique dont la longueur d’onde, comprise entre 400 et
780 nm, correspond à la zone de sensibilité de l'œil humain, entre l’ultraviolet et
l’infrarouge.

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La visión humaine
Voir la vidéo L'œil et la vision.

L'œil n’est qu’un capteur, le cerveau est chargé de créer les images et les couleurs.

A l’heure actuelle, on ne sait pas fabriquer un capteur aussi performant et fin que l'œil
humain.

Le fondateur de la colorimétrie : Henri Munsell


Au début du XXe siècle, l’industrie a besoin d’un outil pratique et fiable pour classer et
reproduire les couleurs.

Inventé par Albert H. Munsell en 1909, le nuancier de Munsell classe les couleurs en
fonction des teintes, valeurs (luminosité) et chroma (pureté). C’est le premier
classement qui tient compte de la brillance d’une couleur, il met en évidence que les
couleurs contenant plus de verts et jaune sont plus lummineuses que les autres, c’est
ce que l’on verra plus tard dans le modèle lab.

RVB ou LAB
Deux types de photorécepteurs travaillent en binôme pour que nous percevions les
couleurs. Les cônes et les bâtonnets permettent la transmission de l’information
couleur au cerveau.

Les bâtonnets transmettent l’information de luminance : c’est une quantité de lumière


ce qui donne la sensation de contrastes.

Les cônes transmettent l’information chrominance : la couleur. Chaque type de cône a


en charge l’un des trois faisceaux rouge - vert - bleu.

Le système de vision humain est à la fois RVB et LAB.

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COULEURS POUR LES PROS

Approches complémentaires (ou opposées ?)


L’origine des différences RVB/CMJN

Les deux modèles sont symétriques ou complémentaires.

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Sources directes et indirectes


● Sources directes : ce sont des émetteurs de lumière venant frapper directement
la rétine.
● Sources indirectes : ce sont des sources dont les propriétés de texture, de
teinture, etc font qu’une partie de la lumière qu’elles reçoivent soient renvoyée
vers le récepteur. Ainsi un objet jaune, absorbe toutes les couleurs sauf le jaune
qui est renvoyé vers le récepteur. Les couleurs absorbées se transforment en
chaleur.

Processus créatif par soustraction


Processus lié aux sources indirectes (objets dotés d’encre, colorants, teintures ou tout
objet qui peut être vu dès qu’il est illuminé). Le modèle représentatif de la synthèse
soustractive est le modèle CMJN, dans ce modèle le procéssus de création part du
blanc pour aller au noir.

Processus créatif par addition


Processus lié aux sources directes (émetteurs de lumière). Le modèle représentatif de
la synthèse additive est le modèle RVB, dans ce modèle le procéssus de création part
du noir pour aller au blanc.

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COULEURS POUR LES PROS

Les modèles colorimétriques


Définition d’un modèle colorimétrique
C’est le choix d’un langage dans lequel on va exprimer la couleur de façon technique,
froide et impersonnelle. Il est détaché du sujet et de l’objet.

C’est une description numérique, donc précise, un véritable code qui permet de créer et
recréer une couleur fidèlement et facilement. Elle devient alors reproductible en utilisant
le même code, le même langage.

C’est donc un système descriptif qui permet la communication d’informations


colorimétriques entre les personnes, des appareils utilisant des supports de
reproduction des couleurs (écrans, papier, rétro-éclairage etc.).

Les modèles colorimétriques sont indispensables pour avoir une base de travail
commune. A ce titre, ils sont indispensables comme tronc commun, outil entre
professionnels. Dans la plupart des cas, les mêmes données RVB produiront 2 résultats
différents sur 2 écrans différents. Idem pour les mêmes données CMJN sur 2 papiers
différents, voire avec deux encres différentes (pour la même couleur).

La fidélité des couleurs n’est donc pas garantie par cet outil, mais par d’autres réglages
comme le gammut, le profil de couleur et la calibration.

Classement des modèles colorimétriques

*On gagne de plus en plus en possibilité de couleurs.

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Le modèle Niveaux de gris


Pour une impression :

● Les valeurs sont calculées de 0 à 100%.


● Noir pur = 100% de trame donc APLAT.
● Blanc pur = 0% de trame donc LE PAPIER.
● Nombre théorique de nuances possibles : 100% mais la finesse dans les nuances
dépend aussi beaucoup du papier, de l'imprimante,etc.
● Paramètre de rendu : ENGRAISSEMENT. C’est une sorte de variable contrôlable,
c’est la différence entre ce qui est voulu comme niveau gris et ce qui est
effectivement obtenu lorsque l’impression est terminée.

Pour un écran :

● Les valeurs sont calculées de 0 à 255.


● Noir pur = 0 / Blanc pur = 255.
● Nombre théoriques de nuances : 256 (dépend de la qualité de l’écran).
● Paramètre de rendu : GAMMA. C’est la courbe de rendu du niveau de gris qui va
placer le gris moyen plus ou moins haut ou bas.

Le modèle TSL
C’est un modèle très proche du modèle LAB. Il est composé de trois coordonnées :

● T : la teinte. Elle est définie par un angle.

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Couleurs à retenir dans le sens trigonométrique : rouge, jaune, vert, cyan,


bleu, magenta.

● S : la saturation. C’est un pourcentage de gris dans la couleur. A 0%, il y a


plus de concentration de gris.

● L : la luminosité. A 0% toutes les couleurs sont noires. L’axe du cylindre


chromatique est le nuancier complet de gris

Le modèle colorimétrique en 3D est apparenté à un double cône :

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Le modèle RVB
● Utilisation des trois composantes fondamentales de la lumière ROUGE / VERT /
BLEU.
● N’importe quelle couleur visible aurait une formule RVB pour la reproduire.
● Chaque faisceau possède 256 nuances.
● Nombre de couleurs possibles : 256 x 256 x 256 (plus de 16 000 000 de couleurs
possibles).
● Le noir se fabrique par absence de R, V et B (valeur minimale).
● Le blanc se fabrique par présence de R, V et B (valeur maximale).
● La notion de contraste (noir, blanc, gris) est complètement liée à la notion de
couleur
● La matière première = PIXEL.
● Une couleur RVB donnera des couleurs différentes sur deux écrans différents.
● Tous les systèmes RVB nécessitent d’être calibrés pour être fiables pour les
professionnels.
● Aujourd'hui dans un flux de production pro, il est indispensable d’utiliser des
espaces colorimétriques standardisés et des profils ICC.

Le modèle LAB
● La couche L : luminance = % de lumière.
● La couche A : dégradé de couleur du vert au magenta.
● La couche B : dégradé de couleurs du bleu au jaune.
● Il a été créé pour bâtir l’industrie de la couleur (fondamental).
● Il n’a pas d’équivalent : c’est l’étalon par excellence.
● CIE : recherches faites en 11930 puis améliorées en 1970 vers le modèle LAB
que nous connaissons aujourd’hui.
● Il a été établi à partir d'expériences psycho-chimiques car la couleur est au
croisement science / sensation.
● Difficile à appréhender car il n’est pas enseigné.
● Aucune technologie RVB ou CMJN ou autres ne permet de couvrir l’ensemble des
couleurs LAB.

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Le modèle CMJN ou quadrichrome


● Reproduction de la couleur à base d’encres CYAN - MAGENTA - JAUNE - NOIR.
● Synthèse soustractive : les couleurs sur papier sont recréées par le jeu de
l’absorption/rejet de certains faisceaux de couleurs par les encres.
● Le mélange C+M+J ne donne pas du noir, mais du brun. L’encre noire est ajoutée
selon un dosage précis.

● Le CMJN c’est de la manipulation de fluides pigmentés.


● Le blanc c’est l’absence d’information, absence d’encre. Le choix du papier est
donc très important.
● Le noir c’est souvent un mélange d’encres : 1, 2 ou 3 encres, voire 4 pour les
images.
● Le papier est une matière vivante. C’est l’un des paramètres pour réussir son
impression.
● La matière première : point de trame, placés à distances égales, de tailles
variables et en fonction de la densité de la couleur. Ils sont bien évidemment
invisibles à l’écran.
● Les nuances de couleur : de 0 à 100%.
● Une couleur CMJN donnera deux résultats différents sur deux imprimantes
différentes.
● Tous les systèmes CMJN nécessitent d’être calibrés pour être fiables pour les
professionnels.

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La roue et le diagramme de chromaticité


La roue chromatique est un outil de rangement de la couleur en 2D qui se veut
pédagogique pour mémoriser les couleurs chaudes, froides, les couleurs
complémentaires etc. Mais c’est un outil très scolaire et non réaliste.

Il faut donc travailler la couleur d‘une autre manière. Le diagramme de chromaticité


répond à ce problème.

La longueur des flèches représente la sensibilité de l'œil humain face à la couleur.

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Création de documents pros


Il faut tenir compte de la nature du logiciel utilisé pour bien savoir ce que vont devenir
les couleurs.

Création d’un document dans Photoshop / Illustrator


Choisir le modèle colorimétrique (soit à l’ouverture du document, soit dans le menu
image). Dans la barre du titre on peut voir le modèle colorimétrique de travail.

Dans l'illustrator, on peut juste travailler dans les modèles RVB et CMJN. Les fichiers
importés conservent leur propre modèle colorimétrique.

La palette des couleurs propose plusieurs modèles couleurs mais c’est juste un artifice
du logiciel. Le modèle de travail est bien celui qui est affiché dans la barre du titre.

Un modèle RVB peut gérer, par exemple, un modèle en niveau de gris car le modèle RVB
EST UN MODÈLE SUPÉRIEUR HIÉRARCHIQUEMENT.

Création d’un document dans Indesign


A la création du document, il n’est pas possible de choisir l’espace colorimétrique car
chaque objet a son propre espace. Ces espaces seront convertis à la fin dans l’espace
choisi par défaut dans le menu édition > couleurs.

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