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2. Détermination de la granulométrie
sphère,
cube (ou parallélépipède),
cylindre,
plaquette,
autres (sans forme précise)…
Pour une sphère il existe une définition non ambiguë de diamètre; de même
pour l’arête d’un cube. Cependant, la plupart des particules étant rarement
sphériques, la connaissance de plus d’une dimension devient nécessaire pour
décrire la forme d'une particule.
Les diamètres les plus utilisés sont les diamètres de sphères équivalentes et
particulièrement le diamètre en volume, dV, qui correspond au diamètre de la
sphère possédant le même volume que la particule.
Les différents diamètres
DFmax
DFmin
Distributions et diamètres moyens
Les poudres ont rarement une taille unique ou ne sont pas souvent
monodispersé. Les particules sont caractérisées par une distribution de tailles.
La distribution peut être représentée de différentes manières.
Distribution en fréquence :
Mode
Médiane
Moyenne
La distribution en fréquence introduit trois notions importantes :
La moyenne
Distribution cumulée :
Certaines techniques de mesure donnent directement une distribution basée
sur le nombre (microscopie) ou sur la masse (tamisage). C’est la raison pour
laquelle le calcul d’une valeur moyenne du diamètre peut être effectué de
différente manière :
La moyenne d’une distribution indique la tendance centrale, alors que l'écart-
type décrit la largeur de la dispersion ou l'étalement de la distribution autour
de sa moyenne. σ est l'écart quadratique moyen (la racine carré de la variance,
cf cours de statistique).
Chaque écart-type est calculé par rapport à la tendance centrale utilisée, qui,
généralement, correspond au diamètre.
Surface de la particule
V
Surface de la sphère de même volume que la particule
Volume de la particule
S
Volume de la sphère de même surface que la particule
2.2. Les différentes techniques de mesure
Le tamisage
Le tamisage est une technique simple qui est la plus souvent utilisée.
Elle s’applique généralement à des particules de « grande » dimension
(> 20 µm). Il est également nécessaire que les particules à tamiser ne
soient pas cassantes ou collantes (risques de colmatage des tamis).
Diffusion
Absorption
Les particules présentes sur le trajet d’un faisceau de rayons laser
parallèles diffractent les rayons lumineux selon des angles qui sont
fonction du diamètre de ces particules. Une lentille convergente forme
l’image du faisceau diffracté en forme d’anneaux sur un détecteur situé
dans le plan focal. La lumière non diffractée est focalisée dans le foyer
image.
Un traitement mathématique complexe donne un diamètre moyen et la
distribution en taille des particules selon une distribution en volume.
3. Le calibrage
Les sasseurs
Sur un tamis en mouvement se produit un classement où les plus fines
particules se déplacent vers le tamis. Lorsque le produit est calibré, les
produits les plus légers se concentrent sur le dessus du produit, les plus
lourds se concentrent au voisinage du tamis.
De bas en haut circule de l'air, la masse du produit circulant sur le tamis
va gonfler, sa densité apparente et les frottements entre particules et
entre particules et tamis vont diminuer. Le produit sera plus fluide, les
mouvements relatifs augmentent. Le classement interne sera ainsi
facilité et la séparation en qualité, par plans horizontaux, sera améliorée.
Les particules les plus
denses passent au travers
du tamis. Les particules
moins denses resteront sur
le tamis et les très légères
s'envoleront. Si l'on place,
bout à bout, des tamis
identiques, mais avec une
vitesse d'air croissante, le
classement devient facile.
Une particule située dans un courant d'air ascendant, reste immobile, en
équilibre, lorsque la poussée "F" de l'air, exercée sur elle, est égale à son
poids (P) : F = P = k.ρA.S.v2
k est un coefficient dépendant entre autre de la forme de la particule,
ρ correspondant à la masse volumique de l'air,
S correspondant à la surface frontale de la particule,
v correspondant à la vitesse de l'air.