Vous êtes sur la page 1sur 14

UNIVERSITATEA DIN PITESTI

FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL


LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE
Littérature française XXe siècle – 2020/2021
Conf. univ. dr. habil. Corina-Amelia GEORGESCU

Cours 10 – Être homme – c’est quoi ?

*le roman de la condition humaine


*représentants

Fiche no. 11
Activité 1: Qu’est-ce que signifie « être homme » pour vous ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Activité 2 : Un écrivain, peut-il faire quelque chose pour/s’impliquer dans la vie de la
communauté à laquelle il appartient?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Activité 3 : Lisez les fragments ci-dessous et complétez les blancs avec des informations extraits
des deux textes :
a) « La littérature engagée désigne la doctrine défendue à partir de 1945 par l'équipe des
Temps modernes (dont les principaux acteurs étaient Jean-Paul Sartre et Simone de
Beauvoir). Avec la Libération, en 1945, l'expression « littérature engagée », lancée par
Sartre, se trouve au centre des enjeux littéraires. C'est dans l'essai Qu'est-ce que la
littérature ? (1948) que Sartre a clairement théorisé cette doctrine littéraire. En fait, la
théorie de la littérature engagée postule que l'écrivain participe pleinement au monde social
auquel il appartient et doit, par conséquent, intervenir par ses œuvres dans les débats de son
temps. Son émergence manifeste la tension entre l'autonomie de la création littéraire et la
participation de l'écrivain aux luttes sociales. » 1
b) « […] la [littérature engagée] est davantage centrée sur la période de l'après-guerre (1945-
1955) et elle est principalement défendue par Jean-Paul Sartre et l'équipe des Temps
1
Judith Emery Bruneau, L’engagement dans la littérature, Visages de la réforme, Québec français, Numéro 131,
Automne 2003, p. 68–70, (30.03.2021)
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

modernes. […] En fait, l'engagement est un phénomène littéraire présent à toutes les
époques, par lequel les écrivains donnent des « gages » à un courant d'opinion, à un parti,
ou, de manière plus solitaire, s'impliquent par leurs écrits dans les enjeux sociaux et,
notamment, politiques2. Nous pourrions ajouter que « l'engagement se justifie, dans tous les
cas, par le désir de lutter contre des forces considérées comme négatives. Il était donc
naturel que l'engagement politique, orienté vers tel ou tel objectif de libération, apparût
comme une nécessité aux yeux de bon nombre d'écrivains ou d'artistes3 ».4
A) …………………………………………………………………. et notamment
…………………………………………………………………………..……. se trouvaient à l’origine de ce qui
s’appelle « littérature engagée ».
B) Le syntagme « littérature engagée » a été lancé par ………………………………………………..,
dans les années…………………………………………….., dans
l’essai…………………………………………………………………………….
C) Le concept de « littérature engagée » fait référence à la manière dont un
écrivain……………………………………………………………………………………….. et intervient dans
……………………………………………………..
D) L’engagement comme phénomène littéraire est lié à l’attitude de certains écrivains qui
………………………………………………………………………………… dans la vie sociale en général et
dans la vie politique particulièrement.

Activité 4 : Certains des écrivains de la génération de 1930 ont envisagé les événements
auxquels ils ont pris part plus ou moins directement ; lisez le fragment et notez les noms de
ceux-ci et les œuvres qui ont essayé de rendre l’image de ces événements :
« Le premier événement d’importance à avoir mobilisé les esprits fut incontestablement la
guerre civile espagnole. […] il revient à Malraux d’avoir incarné physiquement (création et
direction de l’escadrille España) et littérairement (L’Espoir, 1937) la résistance à l’insurrection
franquiste aux côtés des Républicains. La guerre d’Espagne servira également de cadre à la
nouvelle Le Mur de Sartre (1939), […], à certaines pages de Terre des hommes (1939) de Saint-
Exupéry (qui avait été reporter en Espagne pour L’Intransigeant en 1936) ; elle constituera encore
l’arrière-plan idéologique du héros de l’avant-dernier roman écrit par Montherlant, Le Chaos et la
Nuit (1963). »5

2
Paul Aron, Denis Saint-Jacqus et Alain Viala, Le dictionnaire du littéraire, Paris, Presses universitaires de France, 2002.
3
Alexandre Beauséjour, Littérature et engagement, Paris, Hachette (Thèmes et parcours littéraires), 1975.
4
Judith Emery Bruneau, L’engagement dans la littérature, Visages de la réforme, Québec français, Numéro 131,
Automne 2003, p. 68–70, (30.03.2021)
5
Brunel, P., La Littérature française du XXe siècle, Armand Colin, 2005, p. 70
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

No. Écrivains Œuvre


1
2
3
4

Activité 5 : Lisez le texte ci-dessous et synthétisez les informations nécessaires dans le tableau :
« […] André Malraux naît le 3 novembre 1901 dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
[…]. À 18 ans seulement, André Malraux publie son tout premier livre, Lunes en papier. Il devient
ensuite, entre 1921 et 1923, le directeur littéraire des éditions du Sagittaire […] Peu après, il
rencontre Clara Goldschmidt, qu'il épouse en octobre 1921. Poussé par l'aventure, Malraux part en
mission au Cambodge, où il se fait arrêter pour avoir participé à la contrebande d’œuvres khmères.
[…] Sur insistance des milieux littéraires français, André Malraux est libéré. […] Sachant le
quotidien condamné, il rentre en France avec sa femme en 1926. […] Après des années de
militantisme contre le fascisme, Malraux participe à la guerre civile espagnole, entre 1936 et 1937.
[…] Pendant la Seconde Guerre mondiale, André Malraux s'engage en tant que tankeur en avril
1940. Deux mois plus tard, il est fait prisonnier, et réussit à s'évader, grâce à son demi-frère Roland,
en septembre. En 1944, André Malraux rejoint un groupe de maquisards et est arrêté par la Gestapo.
Son implication dans la Résistance lui vaut de rencontrer Charles de Gaulle, pour qui il voue une
admiration sans faille, et duquel il devient le ministre de l'Information en 1945. […] André
Malraux […] devient alors ministre des Affaires culturelles au retour du Général en 1958, chargé
du rayonnement de la culture française. […] Il se retire en même temps que le général de Gaulle,
en 1969. […] André Malraux meurt le 23 novembre 1976 à Créteil, d'un cancer de la peau. » 6

No.crt. Date Événement


1 3 novembre 1901

2 1919

6
https://www.linternaute.fr/biographie/litterature/1775198-andre-malraux-biographie-courte-dates-citations/
(31.03.2021)
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

3 1921

4 1926

5 1936-1937

6 1940

7 1944

8 1945

9 1958

10 1969

11 1976

Activité 6 : Lisez le fragment suivant et complétez le tableau se rapportant aux œuvres de


Malraux :
« Il se concentre alors sur sa carrière littéraire, occupant des postes importants dans le
milieu de l'édition. Il écrit beaucoup, et publie les romans La Tentation de l'Occident, puis Les
Conquérants, largement inspirés de ses aventures en Orient. Mais c'est bien avec La Condition
humaine qu'André Malraux accède à la consécration. Publié en 1933, le roman rencontre un grand
succès et son auteur se voit décerner le prix Goncourt en décembre de la même année. Après des
années de militantisme contre le fascisme, Malraux participe à la guerre civile espagnole, entre
1936 et 1937, une expérience qui lui inspire son roman L'Espoir.[…] »7

No. Titre de l’œuvre Information


1

7
https://www.linternaute.fr/biographie/litterature/1775198-andre-malraux-biographie-courte-dates-citations/
(31.03.2021)
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

2
3
4

Activité 7 : En tant que ministre de la culture, André Malraux a eu une activité remarquable.
Lisez le fragment ci-dessous et notez ses plus importants accomplissements, en complétant les
blancs :
« Malraux et son directeur du patrimoine René Perchet, soutiennent résolument la campagne
de ravalement des principaux bâtiments de Paris lancée par le ministre de la Construction. […] La
loi programme du 31 juillet 1962 relative à la restauration de grand monuments historiques pour la
période 1962-1966, dite loi des 7 monuments, permet d'importants travaux à Fontainebleau,
Versailles, Vincennes, Reims, au Louvre, aux Invalides et à Chambord. […] Pour rendre accessible
au plus grand nombre les œuvres majeures, Malraux décide d'implanter sur l’ensemble du territoire,
des Maisons de la culture ouvertes à toutes les disciplines artistiques. […] En 1962, Malraux
commande à Marc Chagall le plafond de l'Opéra de Paris et en 1963, commande à André Masson le
plafond de l'Odéon. […] Grâce à la création en 1969 du service des archives du film, pour la
première fois le cinéma est pris en compte au même titre que l'architecture, la peinture, la sculpture
comme activité artistique productrice d’œuvres à préserver et transmettre aux générations futures.
[…] Pour que Paris puisse accueillir de grandes manifestations, le ministre lance la restauration des
galeries du Grand Palais ; il est également à l’origine de plusieurs grandes expositions prestigieuses
qui attirent un très large public […]. Soucieux de développer le rayonnement artistique de la France
dans le monde, il envoie également à l'étranger les deux plus célèbres chefs d'œuvre du musée du
Louvre : en 1963 la Joconde aux Etats-Unis et en 1964 la Vénus de Milo au Japon. »8
1) Malraux soutient la restauration des ………………………………………………de Paris, tout comme de 7
monuments historiques remarquables : …………………………………………,
…………………………………………, …………………………………………, …………………………………………,
…………………………………………, …………………………………………, ………………………………………….
2) Pour rendre la culture accessible partout, il décide de fonder des
…………………………………………………………………………………….
3) Pour soutenir les artistes en ascension, il confie les travaux de décoration des plafonds de
……………………………………. et de ………………………………………….. à …………………………………………………
et à ………………………………………………………………….

8
https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Decouvrir-le-ministere/Histoire-du-ministere/L-histoire-du-ministere/
Les-ministres/Andre-Malraux (31/03.2021)
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

4) Malraux crée les ……………………………………………………………………………pour préserver la


production cinématographique.
5) Pour attirer le grand public à Paris, le ministre Malraux lance la
……………………………………………………………………………….
6) Malraux promeut la culture française à l’étranger en envoyant les deux plus célèbres chefs-
d’œuvre du Louvre, ………………………………………………….. et ………………………………………………., aux
……………………………………. et au …………………………………………………..

Activité 8 : Associez chaque œuvre de Malraux à l’événement qui lui a servi comme source
d’inspiration :
Œuvre Événement
1) La Condition humaine a) la seconde guerre mondiale, la Résistance
2) Le Temps du mépris b) la mission archéologique en Cambodge
3) Les Conquérants c) la guerre d’Espagne
4) L’espoir d) les camps de concentration
5) Les Noyers d’Altenbourg e) la révolution de Chine
6) La Voie Royale f) la révolution de Chine

Activité 9 : Pour mieux comprendre le contexte de La Condition humaine, lisez les textes
suivants et complétez les blancs :
a) « Le Kuomintang, Guomindang, Kuo-Min-Tang, ou Kouo-Min-Tang (initiales : KMT ou
GMD), littéralement « Parti nationaliste chinois », est le plus ancien parti politique de la Chine
contemporaine, présent aujourd'hui à Taïwan. Créé en 1912 par Sun Yat-sen, il domine le
gouvernement central de la république de Chine à partir de 1928 jusqu'à la prise de pouvoir par
les communistes en 1949. » 9
b) « Homme fort du Kuomintang, Tchang Kaï-chek décide de lancer en juillet 1926 l'expédition
du Nord […]. Lors de cette campagne, il prend le parti d'attaquer Shanghai, mais avant que ses
troupes n'entrent dans la ville, les communistes déclenchent une grève et les ouvriers prennent
le pouvoir dans la ville en attendant l'arrivée des troupes de Tchang Kaï-chek. Inquiet de la
force des communistes, Tchang conclut des accords avec les Occidentaux présents dans la ville
(qui garantissent leur neutralité), les milieux d'affaires chinois (qui lui promettent un soutien
financier) et avec la Bande verte, une société secrète criminelle (qui infiltre les milieux ouvriers
et fournit des renseignements à Tchang). Le 12 avril 1927, la Bande verte lance une attaque

9
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kuomintang (1.04.2021)
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

généralisée contre les communistes de Shanghai qui fera des milliers de morts parmi les
dirigeants et les ouvriers. […] En juin 1928, Pékin tombe aux mains des troupes du
Kuomintang; victoire facilitée par la politique du Japon. » 10
a) Le Kuomintang est le………………………………………………. …………………………..
b) Tchang Kaï-chek est ………………………………………………………… qui, pendant la révolution
chinoise, attaque la ville de ………………………………………………….
c) Avant que ses troupes n’entrent dans la ville, les ……………………………………………..
déclenchent une grève et les ……………………………………………………….. prennent le pouvoir
dans la ville.

Activité 10 : Lisez le début du roman La Condition humaine, en faisant attention aux fragments
marqués :
« PREMIÈRE PARTIE. 21 mars 1927. Minuit et demi. Tchen tenterait-il de lever la
moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L’angoisse lui tordait l’estomac ; il connaissait sa
propre fermeté, mais n’était capable en cet instant que d’y songer avec hébétude, fasciné par ce tas
de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre, et d’où
sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même — de la chair
d’homme. La seule lumière venait du building voisin : un grand rectangle d’électricité pâle,
coupé par les barreaux de la fenêtre dont l’un rayait le lit juste au-dessous du pied comme pour en
accentuer le volume et la vie. Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois. Découvert ?
Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés ! La vague de
vacarme retomba : quelque embarras de voitures (il y avait encore des embarras de voitures, là-
bas, dans le monde des hommes...). Il se retrouva en face de la tache molle de la mousseline et
du rectangle de lumière, immobile dans cette nuit où le temps n’existait plus. Il se répétait que cet
homme devait mourir. Bêtement : car il savait qu’il le tuerait. Pris ou non, exécuté ou non, peu
importait. Rien n’existait que ce pied, cet homme qu’il devait frapper sans qu’il se défendît, — car,
s’il se défendait, il appellerait. Les paupières battantes, Tchen découvrait en lui, jusqu’à la
nausée, non le combattant qu’il attendait, mais un sacrificateur. Et pas seulement aux dieux
qu’il avait choisis : sous son sacrifice à la révolution grouillait un monde de profondeurs auprès de
quoi cette nuit écrasée d’angoisse n’était que clarté. « Assassiner n’est pas seulement tuer... »
Dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court
poignard. Il les enfonçait le plus possible, comme si la nuit n’eût pas suffi à cacher ses gestes. Le
rasoir était plus sûr, mais Tchen sentait qu’il ne pourrait jamais s’en servir ; le poignard lui
répugnait moins. Il lâcha le rasoir dont le dos pénétrait dans ses doigts crispés ; le poignard était nu
10
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tchang_Ka%C3%AF-chek (1.04.2021)
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

dans sa poche, sans gaine. Il le fit passer dans sa main droite, la gauche retombant sur la laine de
son chandail et y restant collée. Il éleva légèrement le bras droit, stupéfait du silence qui continuait
à l’entourer, comme si son geste eût dû déclencher quelque chute. Mais non, il ne se passait
rien : c’était toujours à lui d’agir. » (La Condition humaine, A. Malraux)

1. Qu’est-ce que les syntagmes ci-dessous marquent :


a) « 21 mars 1927. Minuit et demi » . -………………………………….
b) « Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? » ................
....................................................
2. Quel est le rôle du début du texte ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………....................................................................
3. Quel est le mode et le temps des deux premiers verbes du texte ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………....................................................................
Pourquoi est-ce que te narrateur choisit-il d’employer ce mode ?
……………………………………………………………………....................................................................
4. Quel est son état d’esprit ? Quels sont les mots qui la suggèrent ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………....................................................................
5. Qu’est-ce que Tchen regarde-t-il ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
6. Quels sont les termes qui renvoient à cet objet ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pourquoi est-il uniquement suggéré et non pas directement nommé ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
7. Quels sont les éléments qui renvoient à l’extérieur de la chambre ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………
8. À quels types de sensations fait-il appel le narrateur pour dessiner le monde
extérieur ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………

9. Commentez le syntagme « cette nuit où le temps n’existait plus ».


UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
10. Commentez le syntagme « Pris ou non, exécuté ou non, peu importait ».
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
11. Quels sont les éléments qui renvoient aux sensations physiques de Tchen ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
12. Quelle est la différence entre « combattant » et « sacrificateur » ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
13. Enumérez au moins trois détails liés aux gestes de Tchen :
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
14. Pourquoi est-ce que le narrateur choisit-il de mentionner ces détails ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
15. A quelle personne est-il écrit le texte ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………
16. Quel type de discours emploie-t-il le narrateur (direct, indirect, indirect libre) ?
Motivez le choix par des éléments du texte.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………

17. Quels sont les éléments qui soutiennent l’affirmation que le style de Malraux utilise
le réalisme brut ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE
Activité 10 : Utilisez le texte ci-dessus pour donner des exemples qui illustrent les traits du style
de Malraux :
No. Trait Exemple
1 le réalisme subjectif

2 le réalisme brut

3 l’héroïsme violent

4 le refus de la
psychologie

5 écriture
cinématographique

Activité 11 : Je révise !
1. André Malraux fait partie de la ………………………………………………………..., en inscrivant ses
romans dans ce qui s’appelle « romans de la grandeur humaine ».
2. Ce type de littérature avait comme but de subordonner …………………………………………. à la
………………………………………………., à la différence de la littérature promue par Proust et Gide.
3. Les caractéristiques formelles des romans de la grandeur humaine sont :
- …………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
4. Pendant sa vie, Malraux a pris part à plusieurs événements historiques tels :
- …………………………………………
-…………………………………………
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

-…………………………………………
-…………………………………………
5. Enumérez 3 des accomplissements remarquables de Malraux en tant que Ministre de la
Culture :
- ………………………………………………………………………………………………………….……………………………
-………………………………………………………………………………………………………….……………………………
-…………………………………………………………………………………………………………….……………………………
6. Enumérez 6 œuvres de Malraux :
- …………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
7. André Malraux a remporté le Prix Goncourt pour le
roman……………………………………………………………………………………………….. en 1933.
8. Mentionnez 7 thèmes récurrents des romans de Malraux :
- …………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
-…………………………………………
9. Les romans de Malraux se proposent de présenter la réalité par l’optique d’un
personnage (focalisation interne) en employant le ………………………………………………………………
Ils présentent des détails concernant les sensations et les conduites des personnages,
technique utilisée également par les romanciers américains et qui s’appelle
…………………………………………………………………… Le narrateur présente les personnages agir,
sans analyser ce qui se passe à l’intérieur de leur esprit, donc il refuse l’analyse
………………………………………………………………Si l’amour est absent, …………………………………prend
sa place et la liberté du personnage se manifeste par sa volonté d’…………………………………….
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE

Les romans de Malraux, par leur manière de transcrire des expériences vécues, peuvent
être vus comme des romans-………………………………, utilisant la technique
…………………………………………………………………………….. qui se caractérise par la présentation
incomplète de la réalité, des ruptures thématiques, des ellipses temporelles fréquentes,
des phrases courtes (tension, dynamisme), des moments juxtaposés.
Activité 12 : J’ai découvert 5 mots nouveaux :
Le mot La traduction

Activité 13 : Je me rappelle comment utiliser le passé simple, à partir du texte de l’Activité 9.


Retrouvez au moins 5 verbes au passé simple et écrivez leur forme d’infinitif, telle qu’elle
apparaît dans le texte, dans le tableau ci-dessous :

Passé simple Infinitif

Activité 14 : Un élément que j’ai découvert dans ce cours et que j’aimerais approfondir :
……………………………………………………………..
Félicitations pour ce parcours !
BRAVO ! Bonne continuation !
Pour savoir plus sur « La Condition humaine » et la technique cinématographique

« Mais c’est La Condition humaine, le roman le plus construit de Malraux, qui caractérise le mieux
son esthétique. À la première lecture, ce livre très dense donne l’impression d’un livre nocturne et
funèbre dont l’unité échappe. Alors qu’à la seconde lecture l’intrigue apparaît ordonnée, précise,
montée avec une telle force qu’elle semble tirée vers sa fin par un fil d’acier.

Pour qualifier la composition de ce roman, on peut se servir des expressions employées par
Malraux dans un compte rendu du livre de Michel Matveev, Les Traqués2 : « suite de tableaux
coordonnés par une fatalité » et « littérature de montage ». Montage mécanique (assemblage des
pièces d’une machine à tuer) et montage cinématographique : assemblage de plans par coupure et
collage en fonction d’un scénario. Un montage « cut ». Ou, plutôt, un montage par ellipse dont
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE
Eisenstein disait qu’il créait « cette forme d’émotion (…) intérieure qui distingue l’œuvre
pathétique du simple énoncé d’événements. »

La Condition humaine se divise en sept parties nettement inscrites dans la durée et dans l’espace.
Les six premières parties se déroulent en 1927, à Shanghaï : le 21 mars (premier jour du printemps
pour les Européens3), le 22 et le 23 mars, le 11 avril, la nuit du 11 au 12 avril, le 13 avril. L’action
de la septième partie se déplace à Paris, au mois de juillet 1927, et à Kobé au printemps. Sans
indication de date. Mais, puisqu’il est question du premier plan quinquennal soviétique qui sera
lancé le 1er octobre 1928, on peut penser qu’il s’agit du printemps de cette année-là.

Ces parties se subdivisent en séquences, elles-mêmes conçues comme une succession de scènes.
[…]

À l’intérieur de chaque séquence, l’organisation interne des scènes participe aussi de la technique
cinématographique. Dès la première page du livre, le lecteur pénètre dans l’action ex-abrupto. Par
le biais du style indirect libre, il est invité à « coïncider d’emblée avec une conscience en situation4
». Puis il s’aperçoit que Malraux a choisi, avec soin, son décor, son éclairage, et qu’il procède par
plans alternés.

En 1954, Thierry Maulnier réalisa une adaptation théâtrale de La Condition humaine. Il dut, pour
que la première scène fût compréhensible, recourir à un monologue peu convaincant alors que cette
scène eût été facile à porter à l’écran, même sans le secours de la voix « off » pour connaître les
pensées de Tchen, le personnage le plus esclave du livre qui devra se tuer pour dominer sa
condition. (Il se jette avec une bombe sous la voiture de Chang-Kaï-Shek mais celui-ci n’est pas
dans sa voiture et le sacrifice de Tchen est manqué comme toute sa vie.)

En restant dans le domaine du cinéma muet en noir et blanc, on pourrait reconstituer la scène en
quelques plans. D’abord un plan de demi-ensemble de l’intérieur de la chambre d’hôtel éclairée par
la « lumière (…) du building voisin » : au milieu, Tchen, immobile, un poignard à la main. La
caméra se déplace, cadre la moustiquaire, le lit, le dormeur. Gros plan sur le pied nu du dormeur. La
caméra suit l’avancée de Tchen cadré en plan moyen. Un plan fixe sur le lit. Gros plan sur le pied
toujours immobile. En enchaîné : plan rapproché du lit, image plein cadre de l’ombre des barreaux
de la fenêtre projetée sur le mur de la chambre par la lumière extérieure. (Symbole ambigu : Tchen
est-il prisonnier parce qu’il doit tuer ou parce qu’il n’a pas encore tué ?). Jeux de l’ombre et de la
lumière. Gros plan sur le pied qui « tourne comme une clef » (CH., 11). Plan demi-rapproché :
Tchen frappe, le sang coule. Plan rapproché de Tchen qui n’a pas lâché le poignard. Gros plan sur
son visage qui exprime l’horreur puis une sorte d’extase. Recul de la caméra vers le plan moyen :
une ombre déformée grandit sur le drap blanc près de la tâche de sang. C’est un chat que Tchen, en
plan de demi-ensemble, poursuit jusqu’au balcon. Panoramique demi-circulaire qui montre la ville
de Shanghaï. Contre-plongée vers le ciel, les nuages, les étoiles ; gros plan sur le visage de Tchen
soulagé ; plongée sur le fleuve luisant, la rue, « le macadam mouillé », les voitures escortées par le
halo de leurs phares, quelques passants – les autres, ceux « qui ne tuent pas » (CH., 13). Carton
narratif pour expliquer la raison politique de ce meurtre. Fermeture en fondu. Aucun peintre ne peut
exprimer cela sans peindre une série de tableaux à la manière des cycles de Hogarth, Eisenstein
l’aurait fait admirablement, car le cinéma, comme la littérature, laisse le temps se déployer.

En 1971, Malraux a expliqué à Jean Vilar5 comment le réalisateur d’Octobre, avec lequel il avait
travaillé, lors de son séjour en URSS en 1934, à une adaptation de La Condition humaine, concevait
la transposition de la scène du don du cyanure qui eût été la dernière du film : « Vous vous
souvenez des prisonniers qui vont être jetés vivants dans une locomotive qui a un foyer énorme,
puisqu’elle est chauffée au bois : on les appelle l’un après l’autre et ils se dirigent vers la
locomotive. Katow se dirige à son tour vers la locomotive. Or, il est blessé et il boite. Il y avait un
UNIVERSITATEA DIN PITESTI
FACULTATEA DE LITERE, TEOLOGIE, ISTORIE ȘI ARTE DEPARTAMENTUL
LIMBĂ, LITERATURĂ, ISTORIE ȘI ARTE
plan où Katow, qui boite de sa jambe plus courte, s’inclinait vers la droite, le plan suivant montrait
l’une des armées révolutionnaires marchant vers Shanghaï sur la droite. Katow fait le pas suivant et
par conséquent se redresse, puis l’autre armée révolutionnaire monte vers Shanghaï sur la gauche.
Toute la séquence était comme ça : un pas de Katow, une armée, un autre pas, l’autre armée, et
Eisenstein, au montage, accélérait le mouvement jusqu’au moment où l’on voyait non pas jeter
Katow dans la locomotive mais seulement le prendre ; puis le grand coup de sifflet signifiant que la
locomotive avait reçu sa proie, et en même temps que ce sifflet les deux armées se rejoignaient et
entraient dans Shanghaï. »

Hélas ! ce film ne fut pas tourné. Ici, comme ailleurs, la dictature stalinienne trancha dans le vif.
Depuis son voyage aux USA, Eisenstein était l’objet de violentes attaques. En 1935, il dut faire son
autocritique et revenir au « réalisme socialiste ».11

11
https://www.andremalraux.com/?p=6410 (03.04.2021)

Vous aimerez peut-être aussi