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Lame et Clef.

L'homme pressa le pas et pris de l'avance sans même s'en rendre compte. Il dépassa un couple
d'elfes, akkyshans selon les tatouages et motifs arachnoïdes que portaient la femme, puis tourna
à droite dans une ruelle commerçante .
- " Merde ! Il le fait exprès ou quoi ? Se dit Lame en le voyant disparaître dans la foule qui se
pressait à cette heure de fin d'après-midi dans la rue de la Larme d'Or (Ah... ces nom elfiques ...
du n'importe quoi ! ) dans le quartier de l'Automate .
On avait pourtant du mal à perdre un homme comme ça : une cinquantaine d'années, chauve et
décharné avec un menton presque absent compensé par un nez crochu et brisé à son arête. Son
visage était fendu d'une cicatrice qui partait de son oeil gauche, pourtant intact, pour se terminer
à sa commissure droite de la lèvre lui créant alors un rictus proche des masques portés par
certaines personnes durant la nuit des cendres ou du carnaval. Sa taille, par contre, de 1m70
environ recouverte d'une pèlerine brune d'un autre âge le fondait hélas dans la foule de badaud
et de sans-le-sous qui pullulaient dans la cité.
Lame le repéra à nouveau près d'une échoppe de fruits, oui, son crâne luisant lui permettait de
ne pas le perdre. Mais l'homme en lui-même ne l'intéressait que peu, c'était plus la clef banche
pure suspendue à son cou par une chainette dorée, bien dissimulée par ses habits, qui était sa
vrai proie .
L'homme fut à moitié renversé lorsqu'il heurta soudain un groupe d'enfants qui courraient le
long de la rue. Lame les esquiva facilement et nota avec amusement que la plupart de ceux-ci
étaient d'origine elfique, comme quoi même cette race soi-disant "supérieure" voyait de ces
enfants vivre comme tant d'autres ici à Cadwallon, comme des chapardeurs et des petits voleurs.
Pour elle, c'était ça la véritable égalité.
Elle-même avait vécu sa jeunesse comme cela, heureusement pour elle d'ailleurs, car malgré le
fait que ses parents fussent de nobles Barhans qui vivaient à la cour de l'ambassadeur de
Cadwallon, cela ne la protégea pas lorsque ceux-ci furent condamné à mort pour complot contre
la personne du Duc, erreur judiciaire qui ne fut revelée que près de dix ans plus tard. Elle vécut
alors avec d'autres enfants dans les bas quartiers de petits larcins, services et surtout de la pitié.
Depuis elle avait oeuvrée au service de la guilde des voleurs puis celle des lames avant de
travailler, enfin pour elle même.
Et cet homme, surtout sa clef représentait pour Lame un juteux contrat, le plan était simple :
coincer sa victime dans une ruelle et lui prendre la clef de gré ...ou de force, pensa t-elle en
laissant glisser sa main le long du pommeau ornementé et sinueux de sa longue rapière, d'une
qualité et d'une beauté rare, don d'un client Cynwäll, qu'elle dissimulait en partie sous sa longue
cape noir a capuche.
L'homme quitta la Bonne mine pour s'approcher du vieux quartier et de la "mauvaise mine". Tant
mieux, pensa-t-elle, c'est un lieu qui m'est connu et où je pourrai agir à ma guise.
Elle observa une dernière fois sa cible qui se rendait visiblement au siège des Usuriers, avant de
couper par une ruelle au pas de course pour l'attendre plus loin dans un lieu tranquille qu'elle
prendrait le temps de trouver.

.............
Elle entendit sa respiration qui s'approchait, elle était simple à reconnaitre : lourde et rauque
comme un homme en fin de vie ce qui pourtant il ne semblait pas être, mais peut-être était-ce la
raison pour laquelle il se dirigeait vers la sombre guilde, pour accomplir un pacte ténébreux qui
le protégerai et l'aiderai pour le restant de ces jours, alors très long; raison de plus d'agir avant
qu'il ne soit remis, changé ou qu'il n'ait échangé la clef contre des services des disciples des
Ténébres.
Lame observa une dernière fois la disposition du terrain : un croisement de ruelle suffisamment
étroite pour que deux personnes aient du mal à marcher cote à cote, dans un quartier où des cris
et des bruits de luttes n'attireraient pas l'attention trop rapidement et où la milice ne
s'aventurerait que contre grosse récompense et en nombre. Du croisement partaient quatre
ruelles dont celle qu'empruntée sa proie : celle d'en face était bloqué par un effondrement d'un
toit, c'est incroyable ce que ça peut être fragile ..., celle à sa droite continuait sur une vingtaine
de mètres avant de se terminer sur un cul de sac et la troisième menait à une auberge qui
resterait porte close durant l'intervention en échange d'une bourse bien remplie. Le lieu idéal
pour un traquenard, pensa-t-elle debout sur un toit, prête à sauter derrière lui et lui couper son
dernier échappatoire.
Il ne remarqua rien, il lui sembla même qu'il s'affaiblissait de seconde en seconde : tant pis pour
lui .
Lame s'élança gracieusement et atterrit silencieusement comme un félin, sa cape flottant derrière
elle comme les ailes d'une chauve-souris. Elle se releva lentement et sourit tout en redressant la
tête, imaginant le visage du vieillard comprenant le piège qui lui avait été tendu. Mais rien de
cela ne l'attendais : il avait disparu.
Lame prise de panique se mit à scruter la ruelle désormais déserte à la recherche du ligueur
mais rien ne trahissait sa présence ni même, plus inquiétant, son passage. Elle ressentie alors
comme une présence derrière elle et c'est en se retournant qu'elle compris à qu'elle point sa
situation devenait difficile .
-" Qui est pris qui croyait prendre, ma petite demoiselle, dit un nouvel arrivant en remontant la
ruelle dans sa direction et en celle de l'homme qui se trouvait maintenant devant elle sans qu'elle
n'eut compris par quel prodige il avait pu lui échapper.
L'étranger arriva alors au niveau du balafré et Lame décela le point le plus gênant de l'histoire :
l'inconnu et la proie étaient exactement identique, même habits, même visage, mêmes yeux et
même sourire qu'elle aurait fait à sa victime si la position était restée normal.
-" De la magie !! Ce ne peut être que de la magie ! se-dit-elle nerveuse. Elle connaissait comme
tout le monde à Cadwallon des histoires de magiciens dont les pouvoirs pourraient la tuer sur
l'instant. Elle tenta de se calmer en se disant que tout cela n'était que des contes et des légendes,
mais ce qu'elle entendit ne l'aida nullement à se détendre. Encore !! Il y en a d'autres qui arrivent
! quatre en tout ! Ils m'encerclent, je suis mal, très mal ..."
Lame vit sortir de l'auberge un ogre caparaçonné comme elle n'en avait jamais vu, armé d'une
vouge et accompagné d'un nain étrange aux yeux fous, dont la peau semblait provenir de
différentes personnes, le tout cousu pour un résultat horrible et dérangeant, lui même semblant
s'en moquer tandis qu'il s'avançait dans sa direction en faisant fouetter sa hache dans le vide.
Des décombres du toit surgit un gobelin vêtu comme un marin, y compris le béret noir et le pull
rayé, armé d'un sabre, un rictus aux lèvres et un perroquet à l'épaule. Et enfin dans l'impasse
sauta un homme habillé de noir portant une cape à capuche proche de celle de Lame et un
masque rouge qui recouvrait le haut du visage dévoilant ses yeux bleus glacial et trahissait sa
fonction : un meurtrier, un assassin.
Un des jumeaux interrompu alors le court de ses pensées :
-" Bien, dit-il en s'adressant à son double, ton travail en ses lieux et en ses temps sont terminés
pour l'instant, je te révoque donc Miroir aux Alouettes, invocation de la création. Il sortit alors
une carte que Lame reconnu comme des cartes du Tarots de Cadwallon, la Création et passa sa
main paume ouverte devant la face de l'atout, à peine eu-t-il terminé que son double s'effaça
comme un mirage, dans un souffle de vent qui ne laissa de lui nul emprunte autre qu'une légère
fumée blanche là où se tenait l'homme une seconde auparavant. Elle n'eut alors aucun mal à
savoir la profession de son interlocuteur : un mage-tarot et visiblement pas un de ces charlatans
que l'on voyait en toutes rues, car celui-ci semblait bien versé dans les arts antiques tirés du tarot
de Vanius lui-même.
-" Allons, trêve d'impolitesse, repris l'homme se tournant vers Lame, occupons nous de vous. Je
me nomme, comme vous devez sans doute le savoir, Surnan l'impétueux et je dirige la ligue des
pourfends-coeurs ici présente, fit-il en écartant les bras pour englober ses compagnons, voici
Burdock et son camarade Tinglesk, le nabot la petite maison."vert derrière vous se prénomme
Hurpin et l'inconnu masqué ... Masque !! Et comme nous en sommes aux présentations peut-être
pourriez-vous nous donner votre nom et la raison pour laquelle vous me suivez depuis près d'une
journée et pour laquelle vous me tendiez ce piège ? Car vous n'êtes pas de ses misérables voleurs
qui choisissent une proie au hasard ? "
Lame se dit qu'elle n'avait que rarement été dans une situation aussi difficile, le sept d'Opale
l'avait pourtant prévenu que cette Lique n'était pas des débutants mais là, c'était elle qui jouait
les bleus. Il lui fallait sortir d'ici le plus rapidement possible, avec la clef, permettant d'ouvrir des
salles antiques, enfouies et remplies de tresors et vivante ... de préférence. Je vais les prendre par
surprise, moi aussi et on verra qui est tombé dans le piège de qui .
-" Je m'appelle Lame et je travaillais autrefois pour la guilde des Lames, mais aujourd'hui pour
moi-même, soit le plus offrant, soit la Ligue de la Renaissance pour le moment. Quand au fait de
ma petite filature, il s'agit de mon dernier contrat fixé avec le sept d'Opale et qui concerne
heureusement pour vous non pas votre vie, mais plus la clef étrange située autour de votre gorge
que je compte récupérer même si vous y voyez un inconvénient. Mais je n'en suis pas moins
enchantée de faire la connaissance d'une Ligue aussi illustre que le deux d'Améthyste, bien que je
craigne et espère qu'il s'agisse là de notre dernière rencontre... Dit-elle d'une voix polie tout en
avançant vers Surnan la main tendue comme si elle était sincèrement heureuse de le rencontrer.
Cette réponse pris les Ligueurs au dépourvu et nul n'esquissa le moindre geste tandis que Lame
s'approchait de leur chef, à part peut être le nain, mais qui était déjà tellement étrange que cela
ne l'inquiéta pas outre mesure. Au moment où elle arriva au contact du magicien celui-ci, encore
sous la surprise lui tendit sa main par réflexe, main qu'elle saisit. Elle l'attira à elle, avant de lui
faire passer le bras dans le dos tout en dégainant sa dague en lui mettant la pointe sur la gorge,
l'impétueux était désormais sous controle, servant de bouclier humain contre les possibles
attaques des autres ligueurs, tout en la mettant dos à la sortie sans obstacle.
-"le premier qui fait un pas ou un geste suspect enverra votre chef en Archéron, les prévins-t-elle,
à tout hasard s'ils n'avaient pas compris."
Bon, ils sont prêts à agir à la première faille de ma part, alors autant leur en offrir une qu'ils ne
pourront pas refuser. Elle projeta alors sa victime vers les compagnons surpris par cette action
inattendue avant de se retourner en faisant voler sa cape, tout en activant quatre de ses
merveilles technologique achetées à prix d'or à des inventeurs gobelins. Celles-ci se chargèrent
d'énergie dans un vrombissement reconnaissable. Lame se mit alors à courir dans les ruelles en
espérant les semer où tout du moins les retarder le temps que les accumulateurs soient pleins.
Hélas peine perdue, elle se retrouva bientôt dans une impasse coincée par les cinq francs
ligueurs décidés à lui faire payer cette course. Ceux-ci, arme au clair, avancèrent dans sa
direction d'un pas marqué, mais prudent signe d'une certaine expérience d'explorateurs des
bas-fonds. Ne voyant aucun moyen d'éviter la lutte, Lame dégaina sa rapière et se mit en garde
ce qui arracha un sourire à l'ogre et, surprise, au nain. Quelques cris poussés dans la rue
perpendiculaire lui annonça que des personnes avaient découvert la rixe et vu la position proche
de l'avenue de la Tour, la milice ne tarderais peut-être pas à intervenir. Heureusement,
pensa-t-elle car elle ne pensait pas survivre longtemps contre un tel groupe .
Le nain s'avança alors seul tandis que ses compagnons bloquaient la ruelle et alors que Lame
pensais bénéficier de l'allonge et de la vitesse, le nain la pris de cours en se déplaçant à une
vitesse irréelle et passa sa garde lui assenant un coup-bas que Lame ne put esquiver qu'en se
reculant. Le fou ne cessait de frapper à une vitesse imparable tout en effectuant des coups
imprévisibles qui firent peut à peut reculer Lame contre le mur de l'impasse sans qu'elle n'ait eu
l'opportunité de l'attaquer ou de parer ses coups; seule l'esquive lui avait été jusque là
nécessaire. Acculée au mur, elle tenta une contre-attaque désespérée de son épée, mais ses
mouvements lui semblèrent ralentis, alourdis et plus contreignant; en levant les yeux elle vit,
derrière l'épaule du nain enragé, à l'entrée de la ruelle, le mage-tarot la regardait avec un
sourire moqueur, une carte scintillante coincée entre deux doigts.
-"Il use de magie pour le favoriser et me gêner, le combat est de moins en moins équitable"
Mais, malgré cet handicape, son coup porta est toucha sa cible qui n'esquissa pas le moindre
geste pour se défendre mais celui-ci n'infligea qu'une blessure modérée en raison du manque de
force dans son coup. Le nain ne sembla même pas sentir la douleur et Lame fut stupéfaite de ne
pas voir de sang s'écouler de sa blessure, qui se referma quelques instants plus tard sous le
regard désespéré de la mercenaire.
"Mais que puis-je contre de tels monstres, pensa-t-elle tout en esquivant une lame qui l'aurait
décapitée, il va falloir que je me rende, se dit elle avec amertume.
Elle interpella alors ses assaillants :" Stop, j'ai quelque chose à vous dire ..."
Ceux-ci la regardèrent avec attention à part le nain qui recula tout en donnant l'impression de se
retenir ( un monstre, un vrai monstre ...)
-"Tu souhaites te rendre ? Lui répondit Surnan sur un ton où perçait l'ironie.
Alors que Lame s'apprêtait à acquiescer de la tête, elle sentit la vibration des objets cesser, avant
d'émettre un "bip" sonore, signal que les accumulateurs d'énergie étaient chargés.
-"Je souhaitai vous dire que ce combat fut des plus intéressants, mais que même les meilleures
choses ont une fin, aussi je vous dit au revoir et non pas adieu, car je pense que nous nous
reverrons, dit elle en mimant une révérence avant de lancer deux des boules métalliques en
direction des ligueurs qui la chargeaient ainsi que deux autres à ses pieds. Deux détonations
dignes des coulevrines du griffon annoncèrent à Lame que les deux premiers projectiles avaient
atteints leurs cibles tandis que l'un de ceux qu'elle avait jetée au sol se mit émettre de la fumée en
quantité et en durée suffisante pour lui permettre de quitter le quartier. Lame s'élança à travers
le fumigène toujours affaiblie par la magie des atouts quand elle arriva au pied d'un des murs sur
lequel elle sauta de toutes ses forces brisant alors l'attraction du sort. Arrivée sur les toits la
mercenaire se mit à se diriger vers un autre quartier d'un pas tranquille mais néanmoins rapide.
Tandis qu'elle s'éloignait de l'automate, elle perçue la rumeur au loin de la milice suivit peut de
temps après par l'explosion de sa dernière bombe.
-" Il va falloir que j'y retourne plus tard, pensa-t-elle en se souvenant de la clef et du contrat
passé avec la ligue de la Renaissance qui devait attendre due est possible, mais seulement si vous
faites l'accord avec un objet féminin précédent."son due. Se mettre une ligue a dos était suffisant
pour une journée, alors il allait falloir faire preuve de prudence la prochaine fois."
Lame quitta a lors le quartier pour celui d'Ogrokhs où nombre des membres de la guildes des
Lames avaient une dette envers elle, elle ne laisserait pas une telle occasion lui passer sous la
main.

.....................
Elwane entra dans l'auberge du tarot, elle fut intimidée par la population qui s'y trouvait, c'était
le repère des ligueurs en quête de boissons et de travail. La petite elfe se rapprocha alors d'un
groupe d'une demi-douzaine de membres qui lui firent signe d'approcher. Elle reconnue alors le
wolfen et l'elfe Cynwall qui étaient venus la voir hier.
-" Alors petite, tu as ce que l'on voulait ? Lui demanda l'elfe avec un sourire, tu n'as rien à
craindre de nous, nous sommes tes amis, tu sais ?
- Oui, répondit-elle d'une petite voix, je sais mais c'est plutôt l'endroit qui m'dérange.
- Avec nous t'as rien à craindre, lui dit un nain la bouche encore pleine du morceau de viande
dont il tenait la moitié dans la main.
- J'ai ce que vous vouliez, fit elle en exhibant un petit objet enrobé dans du tissu
-Trés bien, petite, dit le wolfen tout en prenant délicatement l'objet, chose surprenante étant
donné sa taille, tu nous retrouves demain au guilde des halles à dix heures et tu auras ta
récompense, mais maintenant, laisse nous et surtout pas un mot, compris ?"
La fillette fit signe que oui de la tête et s'éclipsa sans un bruit.
-" Tu crois vraiment qu'on peut l'incorporer dans la ligue, elle n'a que dix ans !!
- Ecoute, on en a déjà parlé, c'est légal, elle est orpheline, volontaire et sais être discrète et
silencieuse quand il le faut, on sera sa nouvelle famille.
- Mouais, c'est quand même dangereux ...
- Tu ne vas pas recommencer ? Montres moi plutôt l'objet."
Le wolfen fit passer le paquet vers l'elfe qui l'ouvrit précautionneusement tandis que ses
camarades surveillaient les autres tables.
-" Oui, c'est bien ça, dit l'elfe d'une voix perdue tout en découvrant l'objet qui ressemblait à une
mitaine fait d'ivoire dont la paume était sertie d'un joyau vert d'une taille exceptionnelle, un
akkimal, je n'aurais jamais cru en voir un de mes yeux dans ma vie.
- Et avec ton truc, on va pouvoir ouvrir cette saloperie de porte ? Demanda un homme avec un
tatouage de Merin sur le front.
- Sans problèmes, avec ça, aucune des portes du temple enseveli ne nous résistera, à nous les
merveilles antiques !!
- T'extasie pas trop quand même. Et pour Lame ?
- Elle doit courir après la clef du local de ligue de ses crétins, les occupants suffisamment pour
qu'ils ne remarquent pas l'action d'Elwane.
- Pauvre enfant, soupira le griffon, se servir d'elle ainsi pour détourner l'attention..
-T'en fait pas, Isidul, si Lame revient avec la clef, même si ce n'est pas ce qu'elle pensait être, on
respectera notre contrat.
- Si elle revient ... repris laconiquement le vieux prêtre.

Fin

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