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Pourquoi? Comment?
Gérer les risques
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ËDITIONS
Publications chez le même éditeur
Ouvrages
Diagnostic des risques – Identifier, analyser et cartographier les vulnérabili-
tés, J.-P. Louisot et S. Gaultier-Gaillard, 2007
Évaluation des risques – Comment élaborer son document unique ?,
S. Curaba, Y. Jarlaud et S. Curaba, 2009
Évaluation des risques professionnels – Le guide, C. Blondin-Séguineau, 2007
Gestion de crise, 100 questions pour comprendre et agir, L. Goulvestre,
F. Rouault, J.-J. Roulmann et J. Segonds, 2006
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Gestion des risques, 100 questions pour comprendre et agir, J.-P. Louisot,
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2009
Manuel de gestion de projet – Méthodologie de structuration et de gestion
7123
d’un projet industriel, J.-Y. Moine, 2008
08:1
Mettez du changement dans vos projets, Y. Tréhorel, 2007
Recueils de normes .96.1
Gestion de crise – Plan de continuité d’activités, 2009
5.73
ISBN 978-2-12-465258-7
Couverture : création AFNOR Éditions – Crédit photo © 2010 Fotolia
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l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les
reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une
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utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le
caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont
incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - art. L 122-4 et L 122-5, et Code Pénal art. 425).
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Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIII
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XVII
7123
08:1
PARTIE I
Théories et définitions .96.1
1 Définition générale du risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
5.73
© AFNOR Éditions V
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
2 Risque et entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.1 Définition du risque en entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.2 L’entreprise, univers de risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.1 Sphère d’activité et environnements . . . . . . . . . . . . . 37
2.2.2 Risques endogènes et risques exogènes . . . . . . . . . . . 41
2.2.3 Mouvance des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2.2.4 Production de risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.2.5 Responsabilité des entreprises. . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2.3 Vulnérabilité et assurance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
2.3.1 Définition de la vulnérabilité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
6
3080
2.3.2 Modèle assurantiel et limites du modèle . . . . . . . . . . 52
2.3.3 Facteurs aggravants de la vulnérabilité . . . . . . . . . . . 56
7123
2.4 Finalité dune gestion des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
08:1
PARTIE II .96.1
Pratique de la gestion des risques
5.73
de l’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.3 Gestion des risques et performance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
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VI © AFNOR Éditions
Sommaire
6
4.2.1 Mesure de l’impact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
3080
4.2.2 Recherche des causes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
7123
4.3 Planification du traitement des risques . . . . . . . . . . . . . . . . 138
4.3.1 Définition de la politique et des objectifs . . . . . . . . . 138
08:1
4.3.2 Élaboration des plans de progrès . . . . . . . . . . . . . . . 144
.96.1
4.4 Traitements des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
4.4.1 Quoi faire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
5.73
6
3080
6.2 Classifications des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
6.2.1 Approche financière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
7123
6.2.2 Approche ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260
08:1
6.2.3 Approche organisationnelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262
.96.1
6.3 Complément méthodologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270
6.4 Zoom sur le risque juridique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
5.73
PARTIE III
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8.5 Gestion des risques et management des processus. . . . . . . . 322
7123
8.5.1 Convergences des approches . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
8.5.2 Synchronisation des approches . . . . . . . . . . . . . . . . 324
08:1
8.6 Gestion des risques et capital client . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
.96.1
8.6.1 Gestion du crédit client . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
8.6.2 Gestion de la relation client . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
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© AFNOR Éditions IX
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Remerciements
Tous mes remerciements amicaux à mes deux associés au sein de
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la société AD’APTUS, Éric Degobert et Frédéric Vanlierde. Sans leur
appui, cet ouvrage n’aurait jamais pu être achevé.
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Chaleureusement,
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Jean Le Ray
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© AFNOR Éditions XI
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Avant-propos
L’auteur
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Après un parcours professionnel d’une vingtaine d’années, en
entreprises industrielles ou sociétés de services, parcours largement
7123
consacré aux systèmes d’information et aux démarches qualité,
Jean Le Ray a obtenu un master en organisation et conduite du
08:1
changement décerné par l’Institut des études économiques, sociales
et techniques de l’organisation (IESTO), institut affilié au CNAM,.96.1
Conservatoire national des arts et métiers.
5.73
L’ouvrage
0757
des risques ».
Le terme « entreprise » est ici à entendre dans sa plus vaste acception,
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ce qui signifie qu’il désigne les types les plus divers d’organisa-
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6
actuel de l’environnement des entreprises, deux phénomènes
3080
concourent à une croissance exponentielle des risques et justifient
l’émergence d’une nouvelle préoccupation :
7123
– la montée des incertitudes dans un « monde mondialisé » carac-
08:1
térisé par sa complexité et sa variabilité, la vitesse quasi expo-
nentielle d’une évolution par définition irréversible et l’instabi-
lité qui en résulte ; .96.1
– la certitude que les ressources, celles de l’entreprise mais plus
5.73
et, comme nous l’avons dit plus haut, quels que soient le statut et
la dimension de cette organisation.
6
3080
société AD’APTUS. Outre son clin d’œil appuyé à l’idée du dévelop-
pement durable, cette signature traduit notre conviction que de la
7123
cohérence stratégique, de la cohérence des objectifs et des déci-
sions, naissent la pertinence économique et la cohésion sociale
08:1
indispensables à la performance de toute organisation. Or, la
gestion des risques, comme outil de la maîtrise des risques, est une
démarche de management qui, comme nous nous efforcerons de le
.96.1
prouver dans le présent ouvrage, participe à cette ambition.
5.73
– diversification, développement ;
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© AFNOR Éditions XV
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
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Replacer un concept dans sa perspective historique permet souvent
d’en mieux comprendre l’actualité. Ceci est sans doute encore plus
7123
pertinent dans notre cas, tant la gestion des risques s’appuie sur
l’expérience et l’analyse des événements passés.
08:1
L’histoire de l’humanité et l’histoire des risques sont inséparables.
.96.1
De tout temps l’homme a été exposé à des risques, de tout temps
l’activité humaine a généré des risques pour son environnement…
5.73
6
empirique des sorciers et autres oracles qui, pour identifier les
3080
risques, explorent les entrailles animales ou le vol des oiseaux.
Comme le fait malicieusement remarquer Jean-Louis Deschanels,
7123
c’est aussi l’apparition des premiers transferts de responsabilité,
« le chef pouvant toujours se retourner vers le devin pour lui faire
08:1
supporter le châtiment en cas d’erreur dans la décision1 ». Et ce qui
est dit fut fait ! .96.1
Deux grandes civilisations, dont nous sommes les héritiers, vont
5.73
enrichir l’héritage laissé par les civilisations antiques, tant dans ses
aspects philosophiques et politiques que dans ses aspects régle-
mentaires et normatifs. Nous y trouvons aussi l’affirmation de cette
vérité toujours actuelle que le pouvoir, se jouant de l’ignorance,
procure une capacité notoire à faire prendre des risques à autrui,
au nom de croyances ou d’idéologies. Première preuve de l’indisso-
ciabilité des notions de risque et de connaissance.
6
quences. Ils deviennent eux aussi industriels, liés à l’utilisation de
3080
nouvelles substances, de nouvelles sources d’énergie, liés à la
mécanisation ou à de nouveaux modes de déplacements…
7123
Pourtant, jusqu’aux années 1970-1980, il nous semblera naturel
08:1
que tous ces nouveaux risques méritent d’être courus, la techno-
logie et l’industrialisation s’inscrivant dans un idéal collectif tout en
apparaissant nécessaires à la prospérité de chacun. La réparation .96.1
des dommages nés du risque se répartit entre les parties en
5.73
3. Idem.
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11 septembre 2001. Beaucoup de certitudes, déjà ébranlées par une
instabilité géopolitique avérée (dislocation du bloc de l’Est, montée
7123
des radicalismes religieux…), se sont effondrées avec les jumelles
new-yorkaises.
08:1
Au-delà de ces événements hautement symboliques, l’évolution
essentielle tient sans aucun doute à cette prise de conscience .96.1
récente que ce sont aujourd’hui nos propres agissements, nos
comportements d’humains, qui engendrent la plupart des menaces
5.73
XX © AFNOR Éditions
Introduction
6
3080
focalisé sur le démêlement des liens pour le moins confus entre
risques, décisions et responsabilités. Il reste que, parce qu’il cherche
7123
la faute et individualise la peine, ce contexte juridique crée des
réflexes de protection et pousse au retranchement derrière un régle-
08:1
mentaire, passéiste par nature puisque construit à partir d’événe-
ments vécus.
.96.1
Enfin, il convient de noter le rôle de la sphère médiatique dans
cette affaire. Elle crée un phénomène de loupe grossissante ayant
5.73
C’est donc que tous les trains arrivent en retard ! » Elle participe
alors, plus ou moins sciemment, à l’expansion des peurs et au
8880
Aujourd’hui
0757
ne plus devoir être affronté, les responsabilités qui lui sont associées
semblant désormais trop lourdes à assumer. Il devient beaucoup
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à décider…
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de l’homme et l’histoire des risques sont toujours congruentes. Il
semble surtout que les risques choisis sont encensés alors que ceux
7123
perçus comme subis sont devenus intolérables. Courant individua-
liste, reflet d’une tendance plus générale de notre époque, ou
08:1
expression d’une responsabilité ?
Si les risques que nous fait courir la société ne nous assurent plus .96.1
la perspective de prospérité collective mais sont au contraire soup-
çonnés de servir des intérêts individuels auxquels nous ne serions
5.73
lement à l’œuvre.
8880
(du grec kundinov, danger). « Mais nos mythes, nos valeurs, nos
réactions sont encore tributaires de la situation archaïque : l’idée
0757
6
3080
la confrontation de deux approches dont nous avons déjà fait état
précédemment :
7123
– une approche plutôt européenne de type compréhensif, d’inspi-
ration généralement sociologique, affichant toute l’irrationalité
08:1
affective et la subjectivité contingente associées au concept de
risque ; .96.1
– une approche plutôt américaine ou anglo-saxonne de type prag-
5.73
client, de change…
0757
6
3080
lutte contre les risques parce qu’elle permet l’anticipation des
menaces. L’arsenal législatif se développe, tendant dorénavant vers
7123
l’obligation de résultats en lieu et place de la simple obligation de
moyens, sans toutefois qu’on sache toujours dire précisément ce
08:1
qu’est un résultat en la matière.
Les grandes entreprises ont pris conscience de l’importance de la .96.1
mise sous contrôle du risque, aidées en cela par la complexité, liée
à leur taille, de leur fonctionnement interne et leur vécu de la
5.73
tion majeure.
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vantant la simplicité comme étant leur véritable force (ce qui par
ailleurs n’est pas faux) nient l’idée de complexité, qu’elle soit « du
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sont proposées.
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Théories et définitions
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1.1 Approche didactique .96.1
Nous avons choisi de débuter notre ouvrage par cette citation parce
qu’elle nous livre une définition originale et plutôt exhaustive du
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Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
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Plus encore que du hasard lui-même, c’est l’idée de hasard dont il
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est ici question. Le mot idée pose la difficulté qui existe à matéria-
liser le risque, parfois avéré, parfois potentiel, mais jamais concré-
7123
tisé s’il est maîtrisé, et renvoie à la nécessité d’en choisir une repré-
sentation, une modélisation (l’idée que l’on s’en fait), avec ce que
08:1
cela suppose de réducteur, de contingent et de subjectif.
Toutefois le risque n’est sans doute pas imputable au seul hasard, .96.1
lequel, accusé, doit être présumé innocent sauf à peut-être
5.73
voire probable, que d’autres facteurs, que l’on peut espérer plus
prévisibles que le pur hasard, soient impliqués dans cette affaire.
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plus crédible.
Remarquons en aparté que l’association, dans les définitions fran-
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4 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
6
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vable d’imaginer qu’un risque ait des conséquences positives, alors
que la plupart des définitions2 décrivent le risque uniquement
7123
comme « un inconvénient possible ». Cette relation entre risque et
avantage est essentielle : elle introduit la notion d’opportunité à
08:1
laquelle nous serons très attachés par la suite. Car, si l’issue était
systématiquement négative, pourquoi prendrions-nous des risques ?
.96.1
■ « […] l’homme assume […] tout en s’assurant le plus possible
5.73
contre […] »
La motivation ayant été énoncée, ce sont les fondamentaux de la
2:10
risque.
Remarquons, pour terminer cette approche introductive, que
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« risque » est l’un des rares mots de notre langue française qui ne
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2. Exemples de définitions :
– Petit Larousse : inconvénient possible ;
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© AFNOR Éditions 5
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
interfère dans les deux notions, lui opposent le mot chance, ce qui
pour le coup tient de l’abus de langage. Nous avons utilisé et réuti-
liserons le mot opportunité. Pour éviter toute confusion, il nous
faut préciser qu’il n’est pas dans notre propos d’introduire une
quelconque antonymie entre les deux termes mais plutôt une forme
de continuité, issue d’une possible transformation de l’un en l’autre.
Devons-nous alors analyser cette absence d’antonyme comme la
validation du double sens du mot risque, sens positif et sens
négatif ? Nous avons utilisé et réutiliserons le mot « opportunité ».
Pour éviter toute confusion, il nous faut préciser qu’il n’est pas
dans notre propos d’introduire une quelconque antonymie entre les
deux termes mais plutôt une forme de continuité, issue d’une
6
possible transformation de l’un en l’autre.
3080
7123
1.2 Dimension rationnelle du risque
08:1
Relevons immédiatement qu’en nous appuyant dans ce qui suit sur
une représentation « classique » du risque, nous lui donnerons, .96.1
contrairement à ce qui vient d’être dit, une connotation exclusi-
5.73
– le danger ;
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6 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
■ Danger
Le risque est consécutif à la présence d’un danger. Nous l’avons
déjà dit, répétons-le : pas de danger, pas de risque.
D’où l’on peut d’ores et déjà percevoir que l’identification des
risques passera par l’identification des dangers. Ceci rendra peut-
être la tâche plus aisée, puisque l’on ne recherchera pas un risque,
notion toujours abstraite, mais un danger, plus ou moins visible,
mais bien réel.
Exemples de dangers :
– la hauteur d’une falaise ;
– la vitesse d’un véhicule ;
6
3080
– l’inflammabilité d’un produit ;
– la projection de copeaux autour d’une machine-outil ;
7123
– la non-solvabilité d’un client ;
08:1
– l’ignorance, etc.
serait peut-être très dangereux, mais tant que personne ne vit sur
Mars… !
186
D’où l’on peut cette fois pressentir que, pour éviter tout risque
8880
et sa cible.
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Exemples de cibles :
– un être humain ;
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– une entreprise ;
– un processus de l’entreprise, etc.
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© AFNOR Éditions 7
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
■ Estimation de la menace
L’estimation de la menace est la potentialité du danger à causer des
dommages à ce qu’il touche. C’est la conséquence directe de son
lien avec le hasard, soumis à la seule loi des probabilités.
A contrario, il semble évident que plus la cible menacée est impor-
tante ou les cibles menacées nombreuses, plus le risque est élevé.
La potentialité est quantifiable : il s’agit en fait de la probabilité de
survenance du risque.
Les dommages, également nommés impacts, que la survenance du
risque est susceptible de produire sont également quantifiables : il
s’agit là d’évaluer les conséquences potentielles (économiques,
sociales, environnementales…) en cas de survenance du risque.
6
3080
Exemples d’estimations de menaces
Une menace… (potentialité/risque/gravité/cible) :
7123
– fréquente/de chute/mortelle/pour les promeneurs ;
08:1
– à cette vitesse/d’accident/invalidant/pour les passagers du véhicule ;
– à l’utilisation d’un produit/de brûlure/au 2e degré/pour l’opérateur ;.96.1
– quotidienne/de pollution/irréversible/de la rivière.
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8 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
6
– la formation à la conduite à tenir en cas d’accident, etc.
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■ Synthèse et modélisation
7123
La première modélisation que nous reproduisons ci-dessous
(cf. Figure 1.1) est très fréquemment utilisée par les spécialistes du
08:1
risque. Simple, elle confirme bien que le risque existe si un danger
et une cible se retrouvent en contact. .96.1
5.73
2:10
Danger
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Risque
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Cible
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© AFNOR Éditions 9
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
Menace
Prévention
Danger Cible
Protection
6
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risque possède une valeur, sa criticité, que l’on peut déterminer en
associant dans une formule arithmétique les éléments constitutifs
7123
exposés ci-dessus. Tout en gardant à l’esprit que nous restons dans
l’univers des probabilités !
08:1
La probabilité de survenance d’un risque dépend de la fréquence
d’exposition (parfois appelée occurrence) de la cible au danger qui .96.1
la menace. L’évaluation des conséquences correspond à une mesure
5.73
Fréquence
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Régulière
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Périodique
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10 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
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Nombre de cibles exposées × Temps moyen d’exposition
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Fréquence = --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
Prévention
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La gravité G varie en fonction de :
– D : dangerosité « brute » de la situation ;
08:1
– Prt : niveau de protection mis en œuvre au regard de cette
dangerosité. .96.1
5.73
Dangerosité
Gravité = ------------------------------
Protection
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N×T
R = F × G = ⎛ --------------⎞ × ⎛ --------⎞
D
⎝ Prv ⎠ ⎝ Prt⎠
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Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
Exemple
Une falaise en bord de mer, lieu de promenade. Il y a évidemment risque
de chute.
– D : est la hauteur de la falaise ;
– P : est le niveau des protections (clôtures…) ;
– T : est le temps moyen d’une promenade le long de la falaise ;
– N : est le nombre de personnes se promenant le long de cette falaise.
Remarquons que cette formule de calcul nous confirme qu’il n’existe
que deux solutions si l’on veut, pour une situation donnée, aboutir
au risque zéro, faute de quoi nous devrons nous contenter de nous
en approcher tant que faire se peut :
6
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– Il faut supprimer le danger pour amener la gravité à zéro. Quelles
que soient les mesures de protection mises en œuvre, elles ne
7123
peuvent mathématiquement jamais amener le facteur gravité à
zéro.
08:1
– Si le danger ne peut être supprimé, seule une fréquence zéro
peut alors annuler le risque. Et ceci ne peut s’obtenir que si le .96.1
nombre de cibles exposées est nul (nous conviendrons qu’un
5.73
d’autre part que le gain potentiel soit élevé, mais il faut aussi que
la variable Prt, protection, soit la plus petite possible. Il n’est que
:211
démonstration.
m:OF
12 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
risque5. Mais, puisque nous les avons utilisés dans notre formule
de calcul, nous devons déjà en fournir la distinction.
■ Protection
La protection regroupe les mesures prises pour limiter les consé-
quences de la survenance d’un risque, en diminuant ainsi la
gravité. Elle agit pour réduire les effets pendant l’accident, exemple
du casque, ou pour en rendre les suites supportables, exemple de
l’assurance ou du plan de secours.
En revanche, la protection ne modifie aucunement le facteur
fréquence, elle ne change donc en rien la potentialité que le risque
se concrétise.
6
3080
Exemples de protections :
– un casque de sécurité ;
7123
– une ceinture de sécurité, un airbag, un système ABS ;
– une assurance ;
08:1
– un plan de secours, etc.
.96.1
Mettre un casque n’empêche ni les chutes d’objets ni l'opérateur de
se heurter la tête mais évite ou réduit les lésions crâniennes qui
5.73
rance afin de couvrir les frais occasionnés par un accident est une
des formes les plus courantes de protection. Mais souscrire une
186
■ Prévention
0757
© AFNOR Éditions 13
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
Direct, lorsqu’on substitue un produit par un autre produit moins
3080
dangereux. Indirect dans la mesure où, par exemple, un accident
survenu à une vitesse de 90 km/h, parce qu’une mesure préventive
7123
de limitation de vitesse a été instaurée et respectée, sera sans
aucun doute moins grave que le même accident provoqué par une
08:1
vitesse de 180 km/h.
En fait, il doit alors être admis que le facteur D, danger, prend une .96.1
nouvelle valeur et non que l’ancienne valeur est divisée par la
5.73
14 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
– un impayé client ;
– le départ non souhaité d’un salarié ;
– une panne machine ;
– un arrêt de production, etc.
Exemples de dommages :
– une blessure ;
– le décès d’une personne ;
– la destruction d’un bâtiment ;
– une perte de valeur ou de savoir-faire ;
– un dépôt de bilan ;
6
3080
– la non-livraison d’un client ;
– du chômage technique, etc.
7123
Menace
08:1
Danger
Prévention .96.1 Cible
Protection
5.73
2:10
Dommages
186
© AFNOR Éditions 15
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
absolue des dommages causés par deux accidents peut être iden-
tique, leurs valorisations relatives, c’est-à-dire rapporté au contexte,
peuvent être très différentes. Ces valorisations relatives dépendent
en effet de la taille de l’organisation touchée, de son état de santé
ou encore des normes et réglementations qui encadrent l’accident.
Exemples :
– un chef d’entreprise ayant déjà vécu le traumatisme des conséquences
juridiques liées à un accident du travail qualifiera ensuite d’accident ou
au moins d’incident grave ce que d’autres continueront à considérer
comme anodin ;
– le départ d’un ingénieur, détenteur d’un savoir-faire spécifique, n’aura
pas le même impact dans une PME où cette ressource est unique que
6
dans un groupe international où la ressource est probablement dupliquée ;
3080
– un même impayé client peut avoir des conséquences totalement dispro-
portionnées selon que l’entreprise victime ait une trésorerie saine ou
7123
mauvaise.
08:1
Une des fonctions de la gestion des risques sera justement d’élaborer
un référentiel de mesure adapté à chaque contexte et d’apporter
autant d’objectivité que possible dans l’évaluation des situations. .96.1
5.73
ment.
186
16 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
Événements
Danger
Danger
Prévention
Protection
Incident Incident Accident
Dommages
Cible
Cible
Temps
6
3080
Figure 1.5 Modélisation dynamique d’un accident (cas 1)
7123
valeur mobilière de son habitation sans mettre à jour son contrat
d’assurance. En cas d’accident, il se verra dédommagé d’un
08:1
montant correspondant à la valeur déclarée initialement !
.96.1
5.73
Prévention Accident
Prévention Prévention
8880
Protection
Protection Protection
Dommages
998:
Temps
:211
© AFNOR Éditions 17
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
tard. Ceci dépendra bien sûr du laps de temps qui se sera écoulé
entre le point de départ du processus de dégradation, une situation
normale, et son point d’arrivée, l’accident. Ceci dépendra surtout
des moyens de surveillance qui auront été mis en place pour
détecter immédiatement toute dégradation de ladite situation à
risque.
Dans cette perspective, il apparaît d’ores et déjà qu’il faudra consi-
dérer que, pour remplir son rôle protecteur, la gestion des risques
doit être un système dynamique, anticipatif et réactif, basée sur
une observation attentive et continue des situations à risque.
6
3080
■ De l’accident à la crise
7123
Les dommages consécutifs à l’accident peuvent amener une situation
dégradée, caractérisée par une fragilisation de la cible touchée par
08:1
l’accident. Cette cible se trouve alors exposée à la survenance d’autres
accidents contre lesquels elle est habituellement protégée. La situation .96.1
dégradée devient alors une situation de crise (cf. Figure 1.7).
5.73
Situation
Situation normale Situation dégradée
2:10
de crise
186
Accident
Accident
en chaîne
998:
Cible
0757
Situation
Situation normale Situation de
:211
de crise
crise aggravée
PPT
Temps
m:OF
Parce que son système immunitaire est déjà fortement mis à contri-
bution, un malade devient vulnérable à d’autres maladies. Les
olarv
t.sch
ofpp
18 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
6
3080
des victimes de la catastrophe elle-même.
Exemples de fragilisation :
7123
– une personne blessée par un objet métallique est exposée au tétanos ;
– une personne souffrant d’insuffisance respiratoire supportera moins que
08:1
d’autres l’émanation de poussières sur son lieu de travail ;
– une entreprise, affaiblie financièrement et opérationnellement suite à.96.1
la survenance d’un incendie, est très exposée aux attaques de ses
5.73
concurrents.
En fait, cette évolution résulte d’une logique de ressources fort
2:10
et, s’il doit mobiliser beaucoup de ces ressources pour réparer les
dommages consécutifs à un accident, il n’en possède alors plus
8880
© AFNOR Éditions 19
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
■ Loi de Murphy
Finissons par une note plus « souriante » en relevant que cette
évolution des situations de crise est sans aucun doute ce qui justifie
en jargon populaire, imagé mais oh combien réaliste, les adages de
« loi des séries » ou encore et plus trivialement de « loi de l’emmer…
maximum ».
Ce pessimisme latent a été érigé en loi par Edward A. Murphy,
capitaine de l’armée de l’air des États-Unis qui, irrité par un assistant
« maladroit » ayant provoqué l’échec de l’une de ses expériences se
serait écrié : « S’il existe un moyen pour que ce type fasse une
erreur, il la fera », expression condensée ensuite dans l’axiome « si
cela peut se produire, cela arrivera ».
6
3080
Il s’en est suivi une série de formules chocs que l’on attribue, sans
doute un peu vite mais qu’importe, au même auteur :
7123
– tout ce qui peut aller mal ira mal ;
08:1
– toute tâche qui peut être accomplie d’une manière incorrecte sera
un jour accomplie de cette manière ;
.96.1
– toute pièce susceptible d’avoir une défaillance faillira au moment
le plus inopportun et le plus préjudiciable ;
5.73
tiques, interprétation qui ne peut pas être prise en défaut tant que
l’on ne s’aventure pas à quantifier ou à temporaliser.
998:
20 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
6
3080
Or l’expérience nous amène à constater qu’il est difficile, voire
impossible, d’identifier exhaustivement tous les dangers auxquels
7123
nous sommes exposés puis d’en déduire une quantification fiable
des risques encourus. Plus encore, nous observons que, même
08:1
lorsque les dangers ont été identifiés, c’est l’accident qui ne se
« déroule » pas comme prévu !
.96.1
Rien de bien surprenant, en fait. Sinon que la posture déterministe
adoptée par les scientifiques depuis le XIXe siècle et jusqu’à un
5.73
pour le maîtriser.
:211
© AFNOR Éditions 21
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
■ Certitudes et incertitudes
Un événement, incident ou accident, est en zone de certitude à
partir du moment où il est possible de définir, avec précision et
fiabilité, l’ensemble des causes qui en sont à l’origine et l’ensemble
des conséquences qu’il génère. Dans la zone de certitude, « les
6
mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ». Nous
3080
sommes face à un événement « simple » qu’il est possible de
décrire a priori (cf. Figure 1.8).
7123
Zone de certitude
08:1
Causes
.96.1 Conséquences
Événement
identifiées quantifiées
5.73
2:10
22 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
Zone d’incertitude
Causes Conséquences
identifiées Événement quantifiées
ou identifiables ou quantifiables
6
3080
■ Connaissable et inconnaissable
À ce stade, nous restons encore limités aux causes identifiées ou
7123
identifiables, aux conséquences identifiées ou identifiables, la gestion
des risques ayant justement pour objet d’identifier l’identifiable.
08:1
Mais il nous faut avouer la présence d’un non identifiable, parce que
constitué de causes et de conséquences dont l’organisme n’a pas .96.1
connaissance. Et, si le domaine des connaissances, même complexe,
5.73
peut être analysé, voire maîtrisé, il est évident que celui de l’incon-
naissance restera, par nature, incontrôlable (cf. Figure 1.10).
2:10
186
certitude
Zone de
Causes Événement Conséquences
8880
998:
Causes Conséquences
0757
Événement
Zone
l’inconnaissable
complexe
PPT
Domaine de
m:OF
Causes Conséquences
Causes Conséquences
inconnaissables inconnaissables
inconnaissables inconnaissables
ox.co
olarv
© AFNOR Éditions 23
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
tant est que l’on puisse se hasarder à mesurer l’inconnu ! Comme il
3080
est absolument certain que le domaine du connaissable est en
perpétuelle extension.
7123
Levons alors l’ambiguïté entretenue depuis quelques lignes entre
08:1
connaissance et connaissable, entre inconnaissance et inconnais-
sable. Ce qui nous intéresse n’est pas la Connaissance en tant
qu’état actuel et global des savoirs, assimilé ici au connaissable, .96.1
mais bien la connaissance, partielle ou parcellaire, de celui qui est
5.73
exposé au risque.
C’est le rôle des chercheurs que de repousser les limites de la
2:10
Connaissable Inconnaissable
0757
Connaissance Inconnaissance
:211
24 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
■ Aléas et imprévus
Voyons maintenant quelles sont les suites de cette approche sur le
déroulement d’un projet.
6
3080
Inconnaissance
7123
Partant d’une situation donnée, nous construisons un plan d’action
08:1
au regard de nos certitudes. Parallèlement, nos incertitudes nous
obligent à formuler des hypothèses et à envisager des aléas. De
.96.1
l’addition de ces deux ensembles, nous déduirons les contours de
scénarios incluant la gestion prévisionnelle des aléas potentiels.
5.73
projet.
186
© AFNOR Éditions 25
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
risques, promouvoir la pluridisciplinarité.
3080
Le risque, « idée de hasard », réalité immatérielle ou événement
7123
potentiel, nécessite que nous en construisions une représentation.
Pour débattre du risque, en améliorer la gestion, nous devons
08:1
d’abord donner un contenu au concept. C’est le sujet de la modéli-
sation. Or seule l’approche systémique permet de modéliser le
complexe, seul ce mode de raisonnement permettra de figurer les .96.1
entités constitutives d’un risque et les relations qui s’établissent
5.73
26 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
6
Systémique s’oppose à analytique dont l’inefficience à traiter du
3080
complexe est désormais avérée. « La simplification analytique du
compliqué vers le simple appliqué au complexe a pour consé-
7123
quence une aggravation de la complexité10. »
08:1
La gestion des risques est bien une problématique d’interactions, de
relations complexes entre des causes et des conséquences. Comme
nous l’avons précédemment démontré, à partir du moment où nous .96.1
nous situons dans la zone dite d’incertitude, c’est-à-dire dans la grande
5.73
cinq items :
– approcher globalement le système et son environnement ;
ox.co
olarv
© AFNOR Éditions 27
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
3080
si et seulement si nécessaire, certains composants, est fondamental
pour construire une gestion des risques pérenne. En traitant plus
7123
spécifiquement du risque en entreprise, nous constaterons que la
surface à observer est beaucoup trop importante et trop variable
08:1
pour qu’on puisse envisager une approche analytique économique-
ment viable. À ceci vient s’ajouter qu’il faudra accepter l’idée que
la lutte contre les risques est un problème collectif, par opposition à .96.1
individuel, devant mobiliser tous les acteurs du système observé.
5.73
l’organisation.
998:
Exemple :
En matière de prévention des risques professionnels, le décret 2001-1016
0757
oblige à une évaluation annuelle des risques en proposant une analyse par
unité de travail. Nous avons rencontré nombre d’entreprises qui, pour
:211
poste de travail. Résultat, plus d’une année était nécessaire pour réaliser un
travail… à reproduire au moins une fois par an ! Le tout pour un résultat
m:OF
À notre sens, l’erreur est dans l’approche. En posant la notion d’unité, que
nous voulons assimiler à celle de système, le législateur a anticipé la néces-
olarv
t.sch
ofpp
28 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
Système
de pouvoirs
Système Système
Système
6
de gestion et organisation
3080
d’information
de contrôle du travail
7123
Système
08:1
(multi)culturel
Gestion des
clients Environnement .96.1
Gestion des
5.73
ressources
Gestion Gestion des
2:10
financière achats
Gestion des
186
Gestion des
998:
appros acier
0757
éventuelles.
ox.co
© AFNOR Éditions 29
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
Entrées
Flux Flux
du module Indicateurs
d’information technologique
de pilotage
Activité
Variables de
Mission contrôles &
d’ajustement
PILOTE
Module
Technologique Efficacité
Retours
objectifs du module
technologique
6
3080
Coût
7123
Sorties
Flux Flux Résultats
du module
d’information technologique
08:1
de pilotage
Notons en aparté que cette démarche n’est pas sans rappeler
l’analyse des processus. La confusion entre système et processus ne .96.1
peut être automatique dans la mesure où la transformation n’est
5.73
30 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
6
3080
pation qui peut permettre d’éviter l’accident.
Terminons en revenant sur les principes de pilotage développés par
7123
l’approche systémique. On y parle de pilotage en feed-back, par
référence à la méthodologie de contrôle a posteriori, contrôle
08:1
qualité, contrôle des coûts… En gestion des risques nous serons
encore plus attentifs au pilotage dit feed-forward. Celui-ci, aussi .96.1
appelé cause controlled system, « implique la connaissance des
valeurs de grandeurs intrantes perturbatrices […] et l’élaboration
5.73
13. MERISE est une méthode de modélisation des données et des traitements,
utilisée pour la conception et le développement des logiciels informatiques.
14. Cf. § 1.2.4, « Incident, accident et catastrophe ».
olarv
© AFNOR Éditions 31
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
minées. Nous verrons également que ce type de risque peut faire
3080
l’objet d’une protection adaptée, tant sur le plan technique que sur
le plan économique, puisque la gravité potentielle en est connue.
7123
Exemples de risques avérés :
08:1
– risque d’accident de la route ;
– risque d’accident du travail ; .96.1
– risque de vol ;
5.73
le risque soit nul. Le danger, que l’on suppose, pourra ne pas être
confirmé lorsque le progrès des connaissances transformera l’incer-
0757
32 © AFNOR Éditions
Définition générale du risque
6
localisé du cerveau, mais nous ignorons tout des conséquences de
3080
ce réchauffement donc de la gravité de ces conséquences16.
7123
1.4.3 Risques présumés ou supposables
08:1
Avançons encore vers l’incertitude. Nous appellerons risques
latents les risques pour lesquels nous ne pouvons établir ni la .96.1
fréquence, ni la gravité. Toutefois le retour d’expérience réalisé sur
5.73
AFNOR, 2003.
t.sch
ofpp
© AFNOR Éditions 33
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
Mais puisque l’anticipation ne peut être de mise, seule la réaction
3080
sera envisageable.
7123
Exemples de risques inconnaissables :
– ?
08:1
– mais aussi… ? ?
– ou encore… ? ? ? .96.1
– et bien d’autres…
5.73
2:10
186
8880
998:
0757
:211
PPT
m:OF
ox.co
olarv
t.sch
ofpp
34 © AFNOR Éditions
2
Risque et entreprise
6
3080
7123
08:1
2.1 Définition du risque en entreprise .96.1
© AFNOR Éditions 35
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
3080
l’entreprise ».
Une constante entre ses deux définitions. Pour parler de risque,
7123
positif ou négatif, il faut que l’occurrence soit incertaine, qu’elle
reste du domaine de la probabilité.
08:1
Une différence notoire. Un risque négatif peut être lié à l’action, ce
qui correspondrait à prendre un risque, mais aussi résulter de .96.1
l’inaction, ce qui correspondrait à subir un risque. En revanche, un
5.73
savoir que le risque positif est un risque que l’on prend, ce qui
suppose l’action, dans l’espoir d’un gain.
:211
36 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
6
– un risque de perte de change ;
3080
– l’opportunité d’un gain de change, etc.
7123
Très souvent et comme le soulignent nos exemples, une même
action peut être à l’origine d’un risque ou d’une opportunité. Le
08:1
lancement d’un nouveau produit peut être l’occasion d’une amélio-
ration de l’image comme celle d’une dégradation, selon le succès .96.1
rencontré par ledit produit sur son marché. L’opportunité d’une
amélioration de la performance industrielle, via un changement
5.73
chacun de ces cercles se situent des entités, reliées les unes aux
autres jusqu’à constituer un gigantesque réseau (cf. Figure 2.1).
olarv
t.sch
ofpp
© AFNOR Éditions 37
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
Environnement indirect
Environnement marché
ctivité
re d’a Environnement
6
Sph è immédiat
3080
7123
ENTREPRISE
08:1
Zone des parties prenantes
contractuelles
.96.1
Zone des parties prenantes diffuses
5.73
2:10
186
38 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
6
bation à ce niveau génère un risque immédiat pour l’entreprise.
3080
Mais, puisqu’il y a contrat, les données sont connues et l’entreprise
peut donc prétendre à la maîtrise de cette sphère d’activité.
7123
Le troisième cercle, que nous avons appelé « environnement
08:1
marché », représente les entités qui ne sont pas liées contractuel-
lement à l’entreprise mais qui sont impactées par son action ou
dont l’action impacte l’entreprise. Dans la théorie des parties .96.1
prenantes, ces entités sont désignées comme les parties prenantes
5.73
© AFNOR Éditions 39
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
de production et de l’organisation du travail… mais également de la rivière,
3080
du voisinage industriel ou des caractéristiques spécifiques de la « petite
ville de province ».
7123
Notre entreprise se procure sa matière première (laine, coton, soie…)
auprès de fournisseurs et écoule ses produits finis auprès de clients,
08:1
magasins revendeurs. Comme toute entreprise, elle paie des impôts et
taxes, des charges sociales… Fournisseurs, clients, trésor public, sécurité
.96.1
sociale… sont les entités du second cercle dit « sphère d’activité ».
5.73
Notre entreprise évolue sur un marché très concurrentiel où les règles du jeu
sont en train de se modifier, confrontant le secteur d’activité à une probléma-
2:10
40 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
6
exogènes, l’entreprise ne pouvant être tenue de piloter son environ-
3080
nement mais tout au plus d’anticiper les tendances, il devient
difficile de prétexter du hasard lorsque l’on considère les risques
7123
endogènes, sauf à constater que l’entreprise ne maîtrise pas tota-
lement son activité.
08:1
Cette réflexion induit d’ores et déjà que la maîtrise de l’activité et la
maîtrise des processus, formulations qui nous rappellent fortement .96.1
le système de management de la qualité, sont des éléments fonda-
5.73
© AFNOR Éditions 41
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
Ils sont ensuite ceux liés aux parties prenantes contractuelles qui,
rappelons-le, peuvent être dans ou hors de l’entreprise, et qu’il
suffit de lister pour avoir un aperçu de leur diversité :
– les propriétaires de l’entreprise, ses actionnaires ;
– les dirigeants, les salariés ;
– les clients, les donneurs d’ordres ;
– les fournisseurs, les sous-traitants ;
– les établissements financiers, les assureurs ;
– l’ensemble des pouvoirs publics, états ou collectivités locales, etc.
A priori, chacune de ces parties prenantes a intérêt à ce que le
6
contrat soit exécuté comme prévu. Pourtant nous devons admettre
3080
que chacune d’elles comporte sa part spécifique de risque. En effet,
toutes ces entités, sous contrainte de leur environnement spécifique,
7123
ont leurs intérêts propres, susceptibles d’entrer à tout moment en
conflit avec ceux de l’entreprise.
08:1
Exemples de risques endogènes liés aux parties prenantes contractuelles :
.96.1
– un actionnaire peut vouloir retirer son apport du capital de l’entreprise ;
5.73
fournisseurs ;
186
trésorerie ;
– un établissement financier peut refuser un prêt nécessaire au
0757
développement ;
:211
42 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
Environnement
nt En
me politique vir
n ne turel o
jur nne
o l
vir cu idiq me
En ulti) ue nt
(m
Sphère d’activité
écono ement
Zone des risques endogènes
Enviro cial
mique
Environnement
so
nn
immédiat
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Enviro
ENTREPRISE
ent
e
6
qu t s En
3080
p hi men vir oci
ra ne Environnement marché on éta
é og ron ne l
g vi m
7123
en
En t
Zones des risques exogènes
08:1
Environnement indirect
© AFNOR Éditions 43
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
une valeur.
3080
L’entreprise se transforme. Elle grandit ou se réduit, se décompose
7123
ou se recompose, au travers d’acquisitions, de cessions ou de
fusions. Elle recherche, fabrique et commercialise de nouveaux
08:1
produits, acquiert de nouvelles parts de marchés, noue ou dénoue
des partenariats…
.96.1
Tout ceci induit du changement, du mouvement : mouvement de
l’entreprise, mouvement des parties prenantes dans sa sphère
5.73
de principe d’entropie.
8880
44 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
6
de réflexions, d’appropriation, de maturation…, toutes choses qui
3080
nécessitent du temps. Jusque-là, nous avons admis que ces risques
méritaient d’être courus, car la technologie et l’industrialisation
7123
apparaissaient alors nécessaires à la prospérité et au bien-être de
tous. Les risques bénéficiaient à la collectivité. Jusqu’à quand ?
08:1
Jusqu’à ce que les risques soient jugés disproportionnés en balance
avec un mieux-être toujours plus individualisé et parfois artificiel ?
.96.1
Parce que leur motivation n’est plus collective ?
5.73
© AFNOR Éditions 45
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
3080
acteurs de son réseau immédiat (ses clients, ses fournisseurs, ses
banquiers…), les mêmes risques que ceux-ci lui font courir.
7123
Bijection évidente, question d’angle de vue : si l’entreprise est
soumise aux risques du « réseau », c’est justement parce qu’elle fait
08:1
courir des risques à ce même réseau dont elle n’est qu’un maillon
comme les autres.
.96.1
Au-delà, l’incidence de l’activité de l’entreprise sur ses environne-
5.73
Elle produit des risques pour son environnement général. Les diffi-
cultés d’une entreprise d’envergure régionale, faisant vivre tout un
m:OF
46 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
Environnement marché
Sphère d’activité
ENTREPRISE Environnement
Production immédiat
6
de risques
3080
7123
08:1
.96.1
Environnement indirect
5.73
responsabilité de l’entreprise.
8880
■ Définition de la responsabilité
0757
© AFNOR Éditions 47
Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
que ses décisions et actions ont provoquées, est l’un des piliers du
code civil Napoléon édicté en 1804. Cette recherche s’avérant
souvent délicate, le code civil sera amendé en 1896 par l’intro-
duction de la « responsabilité générale du fait des choses ». Ce
faisant, la préoccupation juridique se déplace du pénal vers le civil,
du fautif vers la victime, l’essentiel étant de dédommager cette
dernière. Les assureurs en profiteront pour proposer divers produits
de responsabilité civile que la loi rendra même obligatoire dans une
grande majorité de situations.
Retour au fautif en 1991, avec la promulgation de la « responsabi-
lité du fait d’autrui », virage confirmé en 1998 par « la responsabi-
lité du fait des produits défectueux » et réaffirmé depuis par un
6
ensemble de dispositions d’ordre pénal, comme par exemple la
3080
faute inexcusable, tendant à impliquer directement les dirigeants
d’entreprise. Toutefois, la jurisprudence récente semble modérer
7123
un peu la tendance en rappelant qu’une des règles fondamentales
de notre droit exige que ce soit la preuve de la culpabilité qui soit
08:1
démontrée et non celle de l’innocence.
.96.1
■ Concept de responsabilité sociale
5.73
Exemples :
– environnemental : groupe pétrolier Total, Erika et Prestige… ;
:211
48 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
6
3080
La corporate social responsability spécifie qu’il existe un contrat
implicite entre l’entreprise et la société, que l’entreprise a des obli-
7123
gations envers la société qui a un droit de contrôle sur elle1. Ceci
est d’autant plus exact que, si nous avons présenté jusqu’alors
08:1
l’environnement comme source de risque, aucune organisation ne
peut nier qu’elle tire avantage de ce même environnement : mise à .96.1
disposition de compétences, d’infrastructures, de subventions…
5.73
choses n’aient pas de prix, ce qui bien sûr est perturbant pour un
système à logique exclusivement financière. Le thème de la respon-
0757
ciper les accidents et les crises, afin d’en limiter les effets sur son
environnement. La responsabilité sociale glisse alors vers la
m:OF
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Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
sociétal… –, les pouvoirs publics imposent aux entreprises une
3080
obligation de résultats en matière de maîtrise des risques, dont le
non-respect est ensuite assumé sur le terrain pénal.
7123
Cependant la notion concrète de résultats dans un domaine probabi-
08:1
liste comme celui des risques n’est pas toujours facile à objectiver :
il se peut que l’entreprise ait agi, se soit améliorée mais que
l’accident survienne quand même. À défaut, ce sont les comporte- .96.1
ments de l’entreprise et de ses dirigeants, les méthodes et les
5.73
50 © AFNOR Éditions
Risque et entreprise
6
3080
Si le risque se concrétise, l’entreprise devra y faire face, son chal-
7123
lenge étant alors simple : surmonter les conséquences du risque
survenu ou disparaître. Hors de toute option de financement prise
08:1
préalablement, elle ne pourrait opposer aux conséquences du
risque survenu que ses fonds propres, c’est-à-dire la partie
.96.1
« haute » du passif du bilan constituée du capital, des réserves et
des emprunts à long terme. Or nous pouvons aisément imaginer,
5.73
resterait inéluctable.
olarv
t.sch
ofpp
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Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
Vulnérabilité
Risques potentiels
Fonds propres
6
3080
Figure 2.4 Schématique de la vulnérabilité
7123
Exemple :
Une entreprise française, fabricant de téléviseurs, affiche une forte crois-
08:1
sance, une excellente notoriété et une trésorerie saine. C’est en réalité « un
assembleur » : son activité consiste à assembler des pièces détachées
qu’elle achète, la quasi-totalité de ces pièces étant importées. Un contrôle .96.1
fiscal aboutit à un redressement, pour erreur dans le calcul des droits de
5.73
Ceci est une histoire vraie ! L’histoire d’un risque non identifié, non quan-
tifié, quoique parfaitement connaissable puisque d’origine réglementaire.
186
8880
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Risque et entreprise
■ Principes de l’assurance
L’assurance est un système de transfert du risque vers un tiers
spécialiste : l’assureur. Attention, il serait plus que hâtif d’en
conclure qu’une solution universelle à la problématique des risques
existe donc. D’une part, et comme rappelé ci-dessus, tous les
risques ne sont légalement pas transférables, d’autre part l’assu-
rance des risques transférables répond aux mêmes règles économi-
ques qui encadrent toute décision d’entreprise. Le principe d’assu-
rance n’est qu’un pan, important mais très partiel, de la gestion des
risques : « dans le modèle assurantiel, le risque ne fait pas l’objet
d’une gestion plus précise que la détermination du coût de l’assu-
rance permettant de couvrir les dommages en cas d’accident5 ».
6
3080
Nous affirmions au paragraphe précédent que l’entreprise ne devait
sa survie qu’au fait que les risques ne surviennent jamais tous
7123
simultanément. Le modèle assurantiel suit la même logique. « Le
mécanisme de l’assurance s’appuie sur la compensation des
08:1
risques : si tous les assurés sont soumis à un risque, la probabilité
de voir celui-ci se réaliser [dans la même période de temps et] pour
tous les assurés est faible. Les victimes sont dédommagées grâce .96.1
aux contributions versées par la collectivité des cotisants.
5.73
L’assureur doit donc être capable de prévoir les charges qu’il aura à
supporter du fait des risques qu’il couvre lorsqu’il établit ses
2:10
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Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
affiche des résultats si importants que les primes à envisager pour
3080
les assurer deviennent insupportables pour l’entreprise.
7123
■ Rapport de l’assurance à la vulnérabilité
Lorsqu’elle souscrit un contrat d’assurance, l’entreprise puise dans
08:1
ses fonds propres, elle utilise des ressources. Il est donc impératif
que la réduction du risque ainsi obtenue soit supérieure à cette .96.1
consommation de ressources, faute de quoi on obtient un résultat
5.73
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Risque et entreprise
Assurance
Vulnérabilité
V
V
Risques potentiels
D2 D = Diminution de
la vulnérabilité
D1
A1
6
3080
Étape 1 Étape 2
7123
Exemple :
Nous avons en mémoire l’exemple d’un fabricant de meubles, stockant une
08:1
quantité importante de bois, mais ayant décidé de ne pas souscrire d’assu-
rance incendie, vu le coût demandé, sans doute à juste titre, par les assu- .96.1
rances. Il avait préféré améliorer son système de sprinklers, que, de toutes
les manières, les assureurs exigeaient, et développer une technique limitant
5.73
les risques d’incendie par addition de produits ignifuges dans les panneaux
de particules.
2:10
Nous connaissons une grande ville (qui n’est par celle où nous sommes
186
risques par l’assurance n’agit absolument par sur les causes, mais
ne vise qu’à en limiter les conséquences. Ce n’est pas parce qu’un
PPT
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Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?
6
cuper de risque, le terme n’ayant même aucune teneur. Et il nous
3080
faut admettre que cette complexité n’est pas une crise passagère
mais bien un phénomène durable qui demande donc, non pas des
7123
mesures palliatives et temporaires, mais une véritable adaptation
de nos modes de fonctionnement. En effet, la loi statistique décli-
08:1
née précédemment selon laquelle « la fréquence avec laquelle des
événements sont survenus dans le passé peut être réutilisée pour .96.1
prévoir ou mesurer la probabilité de leur réalisation dans le futur »,
base du modèle assurantiel, n’est plus aussi axiomatique qu’il n’y
5.73
■ La mondialisation
0757
mique. Elle met face à face des pays aux cultures et valeurs les plus
m:OF
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Risque et entreprise
6
3080
Doit-on souhaiter une simplification du contexte, par exemple, par
le déploiement d’une forme de monoculture ?
7123
■ La sophistication des technologies
08:1
L’entreprise produit et utilise, pour produire et gérer, des techno-
logies de plus en plus sophistiquées. Cette sophistication est porteuse
de nouveaux risques : .96.1
– d’ordre humain : raréfaction des compétences par décalage
5.73
manipulation, etc.
– d’ordre technique : dangerosité des produits, panne, dysfonc-
186
tionnement, etc.
8880
paragraphe suivant.
Parallèlement les conséquences potentielles sont de plus en lourdes.
:211
Savoir mettre sur la mer 300 000 tonnes de pétrole, c’est aussi
prendre un risque majeur de pollution. Produire de l’énergie à partir
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