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Fascicule de cours
Etude de Marché
Plan
Introduction ................................................................................................................................ 4
Chapitre 1 : Fondamentaux de l’étude de marché ...................................................................... 5
Section 1 : Définition ............................................................................................................. 5
Section 2 : L’objet de l’étude de marché ................................................................................ 6
Section 3 : Les objectifs d’une étude de marché .................................................................... 7
Section 4 : Déroulement d’une étude de marché .................................................................... 8
Chapitre 2 : L’étude documentaire ........................................................................................... 12
Section 1 : L’objectif de l’étude documentaire .................................................................... 12
Section 2 : Les sources d’études documentaires .................................................................. 14
Paragraphe 1 : Les informations internes ...................................................................................... 14
Paragraphe 2 : Les informations externes...................................................................................... 15
Chapitre 3 : Les études primaires ............................................................................................. 18
Section 1 : Définition ........................................................................................................... 18
Section 2 : Les techniques utilisées lors des études primaires ............................................ 18
Paragraphe 1 : Les études qualitatives........................................................................................... 18
A - Les techniques individuelles .................................................................................. 18
B - Les techniques de groupe ....................................................................................... 18
C - Les techniques associatives .................................................................................... 18
Paragraphe 2 : Les études quantitatives......................................................................................... 19
Chapitre 4 : Les enquêtes par Sondage .................................................................................... 20
Section 1 : Les objectifs des études par sondage ................................................................. 20
Section 2 : Le coût de l’enquête ........................................................................................... 20
Section 3 : L’échantillonnage ............................................................................................... 21
Paragraphe 1 : La constitution de l’échantillon ............................................................................. 21
Paragraphe 2 : La taille de l’échantillon ....................................................................................... 22
Paragraphe 3 : Les techniques de l’échantillonnage ...................................................................... 23
A - Les méthodes probabilistes .................................................................................... 23
1 – L’échantillon probabiliste simple ....................................................................... 23
2 – L’échantillon probabiliste complexe .................................................................. 23
a – Les sondages stratifiés .................................................................................... 23
b – Les sondages en grappes ................................................................................ 24
B- Les méthodes empiriques : La méthode des quotas ................................................ 24
Section 4 : Le questionnaire ................................................................................................. 25
A – La rédaction du questionnaire ............................................................................... 25
B – Les différents types de questions ........................................................................... 25
1 – La formulation objective et subjective ............................................................... 25
a – Les questions ouvertes et fermées .................................................................. 25
b – Les questions à échelles d’attitudes ............................................................... 26
2 – La structure du questionnaire ............................................................................. 27
c – La présentation et l’accroche .......................................................................... 27
d – Les questions d’identification ........................................................................ 27
e – L’ordre des questions ..................................................................................... 28
f – La fiche signalétique ....................................................................................... 28
3 – La forme du questionnaire .................................................................................. 28
a – La précision .................................................................................................... 28
Introduction
Les études de marché sont destinées à aider les prises de décision. Elles ont pour but
d’obtenir, d’analyser et d’interpréter des données, de façon formelle et objective, afin de
procurer au décideur des informations qui lui soient utiles.
Les études de marché sont objectives puisqu’elles doivent fournir une information qui
reflète la réalité. Faute de quoi, elles conduisent à des décisions erronées. Elles nécessitent un
certain formalisme, car elles doivent être planifiées et suivre des règles scientifiques d’où la
nécessité de disposer d’un Système d’Information Marketing (SIM).
Beaucoup d’entreprises ont compris la nécessité de mettre en place cet outil à la fois
cohérent et permanent permettant de recueillir, de stocker, de traiter et de communiquer en
temps voulu, les informations.
En effet un SIM est « un ensemble d’hommes, de matériels et de procédures, ayant
pour objet de réunir, d’assortir, d’analyser, d’évaluer et de communiquer en temps voulu, les
informations pertinentes dont les hommes de marketing ont besoin ».
Un SIM est constitué de 4 principaux éléments :
Un système comptable enregistrant tout ce qui relève des informations internes comme
les ventes, les achats, les commandes, les stocks, les clients ;
Un système d’intelligence marketing ou ensemble de moyens permettant aux
dirigeants de se tenir continuellement informés de l’évolution de leur environnement.
Un système d’étude et de recherche marketing destiné à la préparation, au recueil, à
l’analyse et à l’exploitation d’informations relatives à une situation marketing donnée.
Un système de modélisation ayant pour objet le traitement de l’information en vue de
la prise de décision, par exemple à l’aide de modèles statistiques de prévision des
ventes.
Contrôle
Image Evaluer le degré de connaissance d’une marque ou d’une entreprise par la population
institutionnelle cible. Trois indicateurs permettent de la mesurer : la citation (fréquence des citations
spontanées en premier lieu), la notoriété spontanée (fréquence de citation sans aide),la
notoriété assistée(fréquence des identifications dans une liste)
Recherche de Explorer et détecter les motivations, besoins et attentes non satisfaits des
concept consommateurs, puis rechercher des concepts de produits qui y répondent, à partir de
l’ensemble des composantes techniques et commerciales.
Implantation de point Déterminer la zone de chalandise potentielle, cerner le profil et les comportements
de vente actuels de la clientèle potentielle, en déduire ses attentes au niveau de l’assortiment et
du service et évaluer les intentions de fréquentation du point de vente.
Comportement Cerner les lieux d’achat, les fréquences d’achat et de consommation, les produits
d’achat achetés et les moments ou occasions de consommation, afin d’analyser l’évolution des
comportements de la cible actuelle ou potentielle.
Freins et motivations Définir une clientèle actuelle ou potentielle en termes de motivations, freins, attitudes.
Etudes à dominance opérationnelle
Communication
Recherche d’axes de Définir les différents axes de communication possibles.
communication
Pré et post-tests Sélectionner celui qui présente le caractère le plus distinctif dans l’univers du produit et
publicitaires de l’entreprise.
Bilan de compagne Contrôler à priori ou à posteriori l’efficacité d’un message (impact, perception,
compréhension, valeur persuasive).
Mesure d’audience Apprécier et mesurer l’ensemble des résultats d’une compagne publicitaire par rapport
aux objectifs fixés avant son lancement.
Distribution
Etude du réseau et du Mesurer l’efficacité du réseau ou de différents canaux en terme quantitatifs (volume et
circuit chiffres d’affaires) et qualitatifs (adéquation avec la cible visée, respect de l’image).
Test de point de Déterminer la meilleure organisation possible d’un point de vente en termes
vente d’aménagement, d’éclairage, de circulation….
Analyse de zone de Déterminer l’ensemble des lieux ou la clientèle d’un point de vente est domiciliée.
chalandise
Audit de point de Etudier la place d’un produit et de ses concurrents au sein de plusieurs points de vente
vente (mode d’exposions, éclairage allocation de linéaire)
Etude qualitative
Etude quantitative
Phase de recommandations
Analyse des résultats
1
Un panel est un échantillon constant sondé régulièrement chaque fois qu’on a besoin de se renseigner sur un
comportement donné.
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Affiner La définition des objectifs de l’étude et proposer des champs d’investigation ou des
hypothèses de travail.
Décrire La structure de l’offre (nombre de concurrents, part de marché, etc.)
Présenter La situation existante en matière de canaux de distribution
Fournir Une synthèse des principaux textes réglementaires concernant le marché considéré
(norme, publicité, promotion, prix, distribution, taxes, etc.)
Description du problème
Quels sont les buts de l’étude ?
Non
Utilité de l’étude
L’étude est-elle nécessaire pour convaincre des tiers ou justifier
une décision ? Fin
Une décision erronée aurait-elle des conséquences raves ?
Oui
Oui
Oui
Non
Etude documentaire
Non
Proposition d’études
Les informations récoltées primaires :
sont-elles suffisantes ? Tests, enquêtes par
sondage…..
Oui
Fin Les études primaires proposées
peuvent-elles être mises en œuvre
compte tenu des coûts, de la
discrétion face à la concurrence ?
Réalisation de l’étude
Oui
primaire.
Chiffre d’affaire par produit, par type de clients par période de l’année.
Evolution du chiffre d’affaires dans le temps, géographique, par point de vente, par vendeur.
Etat du parc d’équipement, renouvellement, variété d’achat, rotations.
Rentabilité par produit, par type de clients, par point de vente, par vendeur.
Comptabilité
générales.
Etudes de proches des sources Consultation sur place.
régions. élevé.
Documentatio Documentation sociale, Information très officielle à Vente au numéro. Coût peu
n générale économique et caractère général. élevé.
politique sous forme
d’études
Droits du Très accessible, Les tests Accessible.
consommateurs
Association de
protection des
commerce et d’industrie. Chambres de commerce et
publicitaires
télématiques.
Coût modéré.
Les annuaires : Annuaire du téléphone Noms, adresses Information officielle. Achat au numéro.
Annuaire des chambres de commerce d’individus, Problèmes de mise à jour Achat des actualisations
d’entreprises classées réglés lorsque l’annuaire parfois disponible sur
par activité, taille, etc. est accessible par CD-ROM.
télématique. Accès télématique.
Les annuaires deviennent
des banques de données.
Coût très élevé pour les
annuaires professionnels
à jour.
Section 3 : L’échantillonnage
Oui Non
Choix d’une méthode probabiliste Choix d’une méthode raisonnée
Prélèvement de l’échantillon
Redressement ou prélèvement
d’un nouvel échantillon
Les échantillons empiriques reposent sur l’idée, à priori évidente, que pour avoir un
échantillon représentatif, il suffit de construire une maquette de la population enquêtée, c’est-
à-dire de faire en sorte que les caractéristiques connues de la population se retrouvent à
l’identique dans l’échantillon. Le choix d’une méthode empirique s’impose lorsqu’il n’existe
pas de base de sondage.
La maquette de la population est construite à partir de critères connus (âge, CSP, sexe,
taille, CA, etc.…) supposés expliquer le phénomène observé. L’échantillon respecte les
proportions des critères.
Les résultats obtenus sont semblables à ceux des échantillons probabilistes. L’habitude
a donc été prise de fixer la taille de l’échantillon selon les mêmes principes que l’échantillon
probabiliste.
Section 4 : Le questionnaire
A – La rédaction du questionnaire
Lors de l’élaboration du questionnaire, quatre critères impératifs sont à surveiller :
Le vocabulaire et les termes à employer.
La forme des questions.
L’ordre des questions.
La présentation générale du questionnaire.
Les questions à se poser constamment lors de l’élaboration du questionnaire sont :
La question est-elle nécessaire et suffisante ?
La question intervient-elle au bon moment ?
Plusieurs questions sont-elles nécessaires au lieu d’une ?
L’interviewé peut-il répondre ? Me comprend-il ? Peut-il se souvenir et me fournir
l’information au moment voulu ?
Le questionnaire est-il complet ?
Question fermée dichotomique : une seule réponse est possible et les termes sont
opposés ; réponse du type oui/non, sexe : H/F.
Question fermée à choix multiples : plusieurs réponses sont proposées à l’interviewé ;
ce dernier doit en choisir une ou plusieurs.
On découpe ces attitudes en trois dimensions (évaluation, puissance, action) qui sont
caractérisées par des adjectifs opposés.
Evaluation Puissance Action
Excellent – Mauvais Grand – Petit Actif – Passif
Beau –Laid Lourd – Léger Brillant – Morne
D’accord – Pas d’accord Fort – Faible Rapide – Lent
L’échelle d’OSGOOD
Elle permet d’analyser à la fois le contenu et l’intensité de l’attitude des interviewé vis-à-
vis d’un concept, d’un produit…
Illustration. Pouvez-vous indiquer comment vous juger le prix de cette marque ?
2 – La structure du questionnaire
On ne peut pas donner une structure générale car chaque questionnaire en possède une qui
lui est propre. Néanmoins, les différentes règles à respecter sont :
c – La présentation et l’accroche
Pour faciliter la prise de contact entre l’interviewé et l’enquêteur, le questionnaire doit
prévoir une phase de présentation et d’accroche comprenant :
Le thème de l’enquête et sa destination.
La garantie d’anonymat : les informations personnelles et l’identité de l’interviewé
restent confidentielles.
Une motivation pour l’interviewé : quel est son intérêt à répondre à ce questionnaire ?
La durée du questionnaire (ce qui permet de vérifier la disponibilité de l’interviewé).
Cette introduction sera lue par l’enquêteur au début de chaque contact.
f – La fiche signalétique
A la fin du questionnaire, il faut compléter la fiche signalétique avec des informations
plus confidentielles (CA, effectif,…) car un climat de confiance s’est installé d’ors déjà entre
les deux parties.
3 – La forme du questionnaire
Le questionnaire permet d’établir une communication rapide et précise entre
l’enquêteur et la personne interrogée.
Il est donc nécessaire d’utiliser des termes adaptés à la population cible et facilement
compréhensible lors du questionnement.
Les règles à respecter sont :
a – La précision
Lors de la rédaction de chaque question, il est important de se demander si la formulation
répond aux critères de précision suivant :
- Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi ?
Exemple :
Quelle marque de shampooing utilisez-vous ?
Contrôle :
Qui ? L’individu, la famille, ses amis ?
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b – La formulation correcte
Quelle marque de shampooing avez-vous choisie la dernière fois que vous avez
personnellement acheté un shampooing ?
Evitez les adverbes tels que : souvent, beaucoup, quelquefois … qui restent beaucoup trop
vagues.
Utilisez plutôt : une fois par semaine, une fois par mois, trois flacons par semaine…
Dans le respect de ce principe, il faudra laisser souvent la place à des réponses du type :
Autre avis. Préciser.
Sans avis
Ne sait pas
Sans réponse.
Il faut savoir qu’il s’agit souvent de solution de fuite pour les interviewé, il est préférable
de ne pas toujours l’annoncer.
e – La codification
Lorsque le nombre de questionnaires est élevé, le dépouillement par ordinateur est
préférable au dépouillement « à la main ».
Dans cette hypothèse, il est nécessaire de coder les réponses, autrement dit de leur attribuer un
numéro ou une lettre.
3 – Le pré-test du questionnaire
Il s’effectue avant l’administration définitive de tous les questionnaires. Il permet de tester
le questionnaire auprès de 5% de l’échantillon.
Il est primordial de passer par cette étape pour vérifier les points suivants :
La présentation et l’accroche du questionnaire ;
La compréhension des questions ;
Les vocabulaires utilisés ;
L’ordre logique des questions afin de ne pas dérouter l’interviewé ;
La durée d’administration du questionnaire ;
a – L’observation directe
Limité par nature à ce qui est directement visible, elle permet de vérifier des
comportements : passages en un lieu, temps d’observation ou d’arrêt dans un rayon, prise
en main d’un produit, mouvement des yeux. Dans les enquêtes à domicile, on peut aussi
vérifier la présence d’un bien, évaluer la surface d’un magasin, d’un stand de marché.
L’observation directe exige des enquêteurs particulièrement formés. Les observations
sont souvent des compléments de l’entretien en face à face.
c – L’entretien téléphonique
Productif car rapide et peu coûteux il se développe pour mesurer des comportements
des opinions ou des réactions immédiates. Le questionnaire doit être court, les questions
ne peuvent avoir aucun caractère visuel. Il n’est pas toujours possible de vérifier l’identité
du répondant encore moins sa sincérité. La saisie simultanée des réponses sur
informatique permet une exploitation rapide.
e – L’enquête télématique
Elle inverse la démarche : elle suppose un acte volontaire autonome du répondant.
Elle a donc sur ce plan les mêmes inconvénients que l’enquête par voie postale sans avoir
les avantages : le questionnaire ne peut être que court et doit se limiter aux comportements
simples et aux opinions à chaud. Le traitement des réponses est instantané.
La méthode est relativement coûteuse pour obtenir des réactions immédiates à une action
ou à une campagne si le souci de représentativité n’est pas dominant.
1 – Le plan de dépouillement
Lorsque l’outil informatique est utilisé (tableurs ou logiciels spécialisés du types Chadoc ou
Sphinx), ce travail préparatoire va consister à concevoir une codification pour chaque
question et chaque réponse et à prévoir les traitements statistiques à réaliser (types de tri,
d’analyses,…).
Exemple de codification :
Question : êtes-vous favorable à la mise en place d’un service de livraison à domicile ?
OUI NON
Pour cette question, la codification retenue pourra être : LIVR.
Pour les réponses, la codification retenue pourra être : OUI = 1, NON = 2.
Pour la saisie informatique, ou aura le choix entre LIVR1 ou LIVR2.
Pour les questions ouvertes, il convient de regrouper les réponses obtenues et les classer par
thèmes qui seront ensuite codifiés.
2 – Le codage
Une fois le plan de dépouillement prévu initialement mis en place, il faut coder chaque
questionnaire.
Il est donc souhaitable de prévoir, lors de sa conception, une zone de codage pour chaque
question.
La saisie informatique suit la phase de codage. Elle doit impérativement faire l’objet d’un
contrôle rigoureux.
Selon le plan de dépouillement prévu initialement, il peut comprendre : un tri à plat, et, en
fonctions des informations recherchées, un tri-croisé, et d’autres traitements statistiques.
1– Le tri à plat
Il permet de dénombrer les réponses à chaque question et d’en calculer le « poids » en
pourcentage.
Lorsque l’analyse nécessite, certains calculs peuvent également être effectués (moyenne,
médiane, variance, écart type…).
Le tri à plat peut tenir compte des questions filtres et ne dénombrer que les répondants
concernés.
Si l’on prend l’exemple cité ci-dessus, on peut imaginer que la question-filtre
était : « possédez-vous un minitel ? ».
Les logiciels de dépouillement permettent de visualiser les résultats obtenus sous forme de
représentations graphiques (histogrammes, diagrammes en bâtons, « camemberts »).
Il arrive que le tri à plat des questions signalétiques (âge, sexe,…) fasse apparaître des
différences notables entre la répartition au sein de l’échantillon et celle au sein de la
population à étudier. Dans ce cas, il est conseillé de procéder à un redressement
d’échantillon. Cette opération consiste à supprimer (par tirage au sort) des questionnaires
dans les catégories sur-représentées et/ou à dupliquer (par tirage au sort) des questionnaires
dans les catégories sous-représentées.
2– Le tri croisé
Prévu en principe lors de l’élaboration du plan de dépouillement, il va permettre de comparer
les réponses à une question aux réponses à une autre question.
Il va permettre de vérifier notamment l’existence d’une relation entre la réponse à une
question de comportement ou d’attitude – variable à expliquer – et la réponse à une question
signalétique (sexe, âge,…) – variable explicative.
Exemple :
Supposons que l’on croise la question : « utilisez-vous le minitel pour passer une
commande ? ».
Avec la question : « exercez-vous une activité professionnelle ?».
Le tri croisé pourrait présenter les résultats suivants :
Non Oui
Activité professionnelle
(inactif) (actif)
Utilisez-vous le minitel ?
Jamais 53 % 6%
Moins de 5 fois par an 27 % 60 %
Plus de 5 fois par an 20 % 34 %
Total 100 % 100 %
Il faut toutefois se garder de conclure qu’il existe une relation entre ces variables (dans le cas
ci-dessus, on remarque notamment que le fait d’être actif pourrait encourager l’utilisation du
minitel pour passer commande) sans avoir au préalable des tests statistiques qui permettent :
1. De mesurer la réalité de la dépendance entre ces variables avec le test du KHI 2 ;
2. De mesurer ensuite l’intensité de la corrélation entre elles avec le calcul du coefficient r.
110 100 0
120 215 0
130 95 40
140 55 50
150 35 80
160 0 125
170 0 180
180 0 25
110 100 0
120 215 0
130 95 40
140 55 50
150 35 80
160 0 125
170 0 180
180 0 25
Total
La répartition des clients d’un produit composés exclusivement des hommes suivant les
catégories socioprofessionnelles est la suivante :
C.S.P EFFECTIF
CADRES SUP 2 527
TAF : En disposant d’un échantillon de 2 500 hommes, dites comment serait défini le plan de
l’échantillonnage ?
Au cours d’une étude de marché qui utilisait la technique des quotas, l’échantillon final
représentait les écarts suivants par rapport à l’échantillon de référence :
n = t² p ( 1 – p )
e²
TD n°7 : Cycle de Vie d’un Produit (CVP)
TAF : Repérez les 4 phases de vie d’un produit, caractérisez-les et déterminez les actions à
mener pour chaque phase.
TD n°9 : La segmentation
1 - Qu’est-ce que la segmentation de clientèle ?
TD n°11 : Synthèse
TAF : Remplissez le schéma suivant par les huit (08) termes ci-dessous :
Bien – Service - Couple produit-service – Marchand – Non-Marchand - Tout produit a un
cycle de vie - Les besoins des clients sont très divers – Segmentation
Nous étudierons dans une première partie la situation du marché puis dans une
deuxième partie nous étudierons les attentes du consommateur enfin nous traiterons des
différents canaux de distribution.
C’est un marché qui représente 50 MD de DH, dont 27,6 au Maroc en 2012. C’est un
marché en croissance ces dernières années (hausse de 8,2 % selon la fédération des industries
de la pharmacie). Toutefois, les taux de croissance ont tendance à stagner voire à diminuer 7,8
% en 2012 au lieu de 9,9 % en 2011. Par contre pour la première fois les marques vendues en
pharmacie subissent une baisse de 1 %, d’une façon générale la distribution sélective subie la
concurrence de la grande distribution d’une part et des magasins spécialisés pratiquant le
discount.
Ainsi leur taux de progression des ventes n’est que de 2.8 % au lieu de 6,5 % en 2011.
Le marché se recompose autour de quatre grandes catégories de produits :
Les hommes eux aussi, recherchent une image de marque, du rêve, acheter c’est
s’identifier. Les nouveaux consommateurs soucieux de conseils recherchent de l’information
sur les nouveaux produits. La presse périodique, les magazines relaient l’information, les
analyses, les essais et participent à l’éducation des consommateurs et à l’émergence d’une
consommation active.
Les consommateurs recherchent des produits de qualité mais de bon marché et font
jouer la concurrence spécialement pour les articles qui relevaient hier de la parapharmacie.
Le décor, l’ambiance, les marques sont les éléments essentiels pour attirer les clients dans
un magasin.
La mise en place d’un PLN avec des animations sur le rayon, des affiches.
Carte de fidélité.
a) Rédiger le questionnaire :
Un questionnaire comprend :
Un en-tête (titre, commentaire, …)
Une liste des questions chacune repérée par un numéro, un libellé, un nom de variable et un
type.
Des éléments de structuration (renvois, groupes, contrôles)
En-tête :
Donner un titre, le nom de l’organisme, la période couverte par le questionnaire ainsi qu’un
commentaire.
Cet en-tête peut être caché pour laisser plus de place à la liste des questions (article Cacher
l’en-tête du menu Questionnaire).
Sélectionner une question en cliquant sur la ligne correspondante. Les opérations du menu
s’appliqueront à cette question sélectionnée.
Les touches FLECHES du clavier permettent aussi de changer la sélection.
Remplir uniquement une des deux boîtes si le libellé et le nom de variable sont identiques.
Type de question ;
La question peut être fermée à réponse unique, fermée à réponses multiples, fermée à
réponses multiples ordonnées, fermée sur une échelle, ouverte numérique, ouverte texte ou
ouverte codée.
Voir la rubrique types de questions.
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Polycopié Etude de Marché
Modalités de réponses :
Pour les questions fermées, indiquer les différentes modalités de réponse dans le cadre
correspondant. Séparer deux modalités par un POINT-VIRGULE ‘ ;’.
Les limites pour la description des modalités sont les suivantes : le nombre maximum de
modalités est de 50. Chaque modalité peut être un mot ou une expression quelconque. La
longueur totale de la chaîne des modalités est limitée à 800 caractères.
Echelons :
Si la question est fermée échelle, les modalités sont appelés des Echelons. Les restrictions
d’écriture des échelons sont les mêmes que pour les modalités.
Le bouton Echelles déroule une liste dans laquelle on peut choisir une échelle prédéfinie ou
une échelle précédemment utilisée dans l’enquête en cours.
Contrôles de saisie :
Des contrôles de saisie (plage de valeurs autorisées, réponse obligatoire, …) peuvent être
appliqués à la question. Cliquer sur le bouton Contrôles.
Structurer le questionnaire :
Des fonctions permettent de définir des renvois, de grouper des questions de même type, de
contrôler la saisie (saisie obligatoire…).
b) Finalisation de l’étape 1 :
Maintenant que toutes les questions sont formulées, on peut faire la mise en page du
questionnaire :
a) La saisie directe :
L’opérateur saisie réponses par réponses et valide (long mais efficace).
Dans le mode de saisie directe, chaque question est proposée successivement à l’écran.
Cliquer dans la case correspondant à la modalité de réponse qui est alors cochée.
Cette case a l’apparence d’un bouton-radio si la question est à choix unique, l’apparence
d’une case à cocher si la question est à réponses multiples.
Cliquer à nouveau sur une modalité pour ôter la coche.
Les touches numériques peuvent être utilisées au lieu de la souris : si la question comporte
plus de 10 modalités, taper deux chiffres, par exemple 03 pour cocher la troisième modalité.
Taper le texte dans le cadre ; utiliser les ascenseurs si nécessaire. Attention, pour ce type de
question, par défaut la touche ENTREE n’est pas une validation mais un passage à la ligne
dans le texte. Voir la rubrique Options de saisie.
Groupes de questions :
Si des questions ont été groupées, l’ensemble des questions du groupe est présenté
simultanément à l’écran.
Pour les groupes de questions numériques, taper les nombres. Pour les groupes de question
fermées, cliquer sur les modalités ou taper au clavier un nombre à deux chiffres (le premier
est l’indice de la question dans le groupe, le deuxième est le numéro de la modalité).
Exemple : si trois questions échelles sont groupées, taper 32 pour cocher la seconde modalité
de la troisième question du groupe.
b) La saisie rapide :
La fonction permet de saisir les réponses dans un mode adapté à une saisie par opérateur.
Elle demande, pour être efficace, de mémoriser les numéros de modalité ou au moins que
ceux-ci apparaissent sur le questionnaire.
Tout le questionnaire est proposé à l’écran dans une liste.
La saisie se fait principalement au clavier, la souris permet toutefois des accès directs à une
question pour corriger.
L’enregistrement est automatique dès que l’on passe au questionnaire suivant.
L’enregistrement est signalé par un bip sonore.
Si une erreur de saisie est détectée, un message d’erreur apparaît, le passage à la question
suivante est alors impossible.
(attention rapide mais cela crée des erreurs)
Indiquer la forme des nombres décimaux (virgule ou point devant la partie décimale).
Indiquer à l’aide du bouton-radio correspondant si les modalités des questions fermées (et les
échelons pour les questions fermées échelles) doivent être exportées sous la forme du numéro
ou du libellé de la modalité.
Remarque : Il existe un module appelé « Eureka » qui permet la saisie directe par internet.
Il est toujours possible de rectifier les réponses par l’intermédiaire du bouton « consulter les
différents modes » qui fournit réponses par réponses, questions par questions, l’intégrale de
l’enquête.
Tableaux à plat : répartition des observations pour une variable (sauf ouverte texte et
ouverte codée).
Tableaux croisés : (ou tableau de contingence) répartition des observations selon deux
questions.
Tableaux récapitulatifs : résumé pour l’ensemble des questions de même type (fermées
uniques et multiples, fermées échelles, ouvertes numériques, ouvertes textes).
Tableau d’effectifs quelconques : les valeurs des cases du tableau sont tapées au clavier ou
reprises depuis un fichier quelconque.
CONCLUSION :
Dans l’étude préliminaire d’une enquête ce logiciel est performant, il est une référence dans
le domaine Notion graphique et intuitive pour interpréter les résultats, avec une simplicité
d’utilisation.
Il est cependant trop statique pour les analyses plus fines.