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EN
OL
EC DES PONTS ET CHAUSSEES
Énoncé exercice 3
A4 – PS15
n° 31150
Pour la situation de projet la plus défavorable vis-à-vis de l’état-limite ultime de poinçonnement des
fondations de l’ouvrage, les valeurs caractéristiques de ces charges sont :
Pour la pile centrale, dont la géométrie de la fondation est fixée à 4,5 x 8 m avec un encastrement de
2,5 m dans le terrain en place :
Charge permanente
verticale : Gv;k = 5359 kN
horizontale : Gh;k = 0 kN
Charge variable :
verticale : Qv;k = 1077 kN
horizontale : Qh;k = 116 kN à 7,26 m au dessus de la base de la fondation
Pour les culées, dont la géométrie de la fondation est fixée à 4,3 x 7,8 m avec un encastrement de
2,0 m dans le terrain en place :
Charge permanente
verticale 1 : Gv1;k = 1457 kN à + 0,65 m/O (tablier/ colonne/tabouret/terre1)
verticale 2 : Gv2;k = 218 kN à + 1,575 m/O (terre aval 2)
verticale 3 : Gv3;k = 2500 kN à - 0,975 m/O (terre arrière)
verticale 4 : Gv4;k = 587 kN à 0 m/O (semelle)
horizontale : Gh;k = 0 kN
Charge variable :
verticale : Qv;k = 629 kN à + 0,65 m/O
horizontale : Qh;k = 119 kN à - 6,76 m/O
Les résultats de 3 sondages pressiométriques (P 151, P 152, P 153) sont disponibles et la zone peut
être considérée comme homogène et les sols normalement consolidés (EM/pl≈10). On a déduit des 3
profils pressiométriques les informations suivantes :
15 m
TN
2m 2,5 m
4,3 m 4,5 m
Culée
Pile centrale
P151
2
P152
P153
10
Z12(m/TN)
On suppose que les niveaux de la surface du terrain avant et après travaux sont identiques et que le
niveau de la nappe phréatique se situe au niveau de la surface du terrain. On suppose également que
l’inclinaison et l’excentricité de la résultante des actions n’a pas d’effet sur la valeur du tassement
vertical.
Les règles de calcul de tassement selon la méthode pressiométrique seront celles données dans le
Fascicule 62 Titre V.
Questions :
sf = sc + s d
α
sc = (q'−σ ' v 0 )λcB
9 Ec
α
sd =
2
(q'−σ ' v 0 )B 0 λd B avec B0=0.6 m
9 Ed B0
coefficient rhéologique α
Argile Limon Sable
EM/pl α EM/pl α EM/pl α
> 16 1 > 14 2/3 > 12 1/2
9 – 16 2/3 8 – 14 1/2 7 – 12 1/3
7–9 1/2 5–8 1/2 5–7 1/3
coefficients de forme
L/B 1 2 3 5 20
λc 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5
λd 1,12 1,53 1,78 1,2,14 2,65
Modules équivalents
Ec = E1
4 1 1 1 1 1
= + + + + , si EM(z) est connu jusqu’à D + 8B
Ed E1 0,85E2 E3,5 2,5E6,8 2,5 E9,16
3, 6 1 1 1 1
= + + + , si EM(z) n’est connu que jusqu’à D + 4B
Ed E1 0,85 E2 E3,5 2,5E6,8
3, 2 1 1 1
= + + , si EM(z) n’est connu que jusqu’à D + 2,5B
Ed E1 0,85E2 E3,5
Ei,j est normalement la moyenne harmonique des modules mesurés dans les tranches i à j,
avec pour chaque tranche une épaisseur égale à B/2.
Pour les tranches 3,4,5 situées entre (D+B) et (D+2,5B) on a dans ce cas :
3 1 1 1
= + +
Ed E3 E4 E5
On admettra pour cet exercice que Ei,j est la moyenne géométrique des modules mesurés
dans les tranches i à j.
Pour déterminer le module d’une tranche i comprise entre z1 et z2 caractérisé par un profil
EM(z) = a.z + b, on utilisera la formule suivante :
E1 ln E1 − E2 ln E2
−1
E1 − E2
EM moy = e ou E1 et E2 sont les modules mesurés respectivement à z1 et z2