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OLIVIER GATIN

LE ZODIAC DE DEUX SOUS

1. La Plume
2. El Banbino
3. La Croisée
4. La Franquette
5. La Pique
6. La Rizette
7. Le Roc
8. La Fille
9. La Fleur
10. Le Banc
11. La Chaise
12. Le Cendrier
A la ville les pieds dans l'eau.
Dz.

Olivier G.
1

00H24

Trésor,
Tous les pirates sont des chercheurs,
Des inventeurs, au service de la Liberté.
Nous brouillons tout les codes sur les flots
Des influences neuves et des vieux gréments.
C'est la piraterie qui règne sans partage
en ces eaux sombres, car seul les Bravent
Ceux qui sont borgnes, où nuls yeux voilés
Des mensonges de l'amirauté ne peut voir;
Sinon les rançonset les mises à prix de la liberté.
Je chasse l'instant, je travaille pour le gouvernement
du gouvernail, barrant ma barque, dans le tumulte.
Je chasse le mauvais bougre et les ensorcellements
De la mer amoueuse et meurtirère, je suis des abysses.
Je chasse et je tue c'est mon tricorne et mes couleurs.
Mon coeur est noir pour me fondre dans les ténèbres
Et je chasse et tue les morts renégat. C'est mon drapeau
Ma façon de rendre grâce à Dieu et à l'Eau de Vie.
2

Petit Dôme

Il y a une bête drôle dans ma tête, en camisole,


comme je respire la lumière sur l'onde
De l'ombre au soleil et du soleil sous les parasoles,
Je sirote l'esprit entouré de monde.

Ils parlent ensemble – ils parlent ensemble


"Le Seigneur est bien là-haut" disent les échelles
"Le Diable rode en bas" disent les grands Ensemble
Alors nous sommes plein pour defendre le Hall.

Un enfant égaré est mort sur le seuil de la porte,


Les journaux font comme le bruit des flammes
Dans son foyer, les larmes bouchent même les aortes -
Mon coeur bat trop fort, je connais bien cette dame.

Ils parlent ensemble – Ils parlent ensemble


Le seigneur est-il bien sérieux dans ses lois éternelles?
Le diable se dore aux lèvres furieuses qui tremblent -
Le Doute est l'emprise des sens et ma colère remplit une écuelle.

Je connais mon rôle, dans ce désastre du monde moderne


J'ai bâti ma cabane sur la mer de béton comme une carapace.
Lançons les Dés encore une fois, de l'encre plein les veines
Rien est vain – je suis le penchant du divin, appele moi l'As.

Je n'ai pas de couleur, je n'ai pas de terre, je suis un grain de sable


Je dois être le monstre dont parlent les gens, ensemble
Le Seigneur est le roi des rois – je suis le diable pour le diable.
Il disent en secret – "je connais ce visage, il lui ressemble"

J'ai une bête drôle sur l'homoplate, marqué de la main de Dante


Une idée de la direction et mon destrier est Destinée
Mon Epée une mellopée et mon bouclier une lune luissante
Ils disent ensemble "c'est impossible!" – Et un enfant mort à peine né?
3

Diva.

Créant de l'aube à la nuit, sur les "vont et vient"


des fines flammes râlent aux foyers sur le chien de chine
Des sortilèges prennent forment dans le mescal des vitres vertes.

L'absence est devenue la note longue d'une gorge brûlée de feu


et les tricoteuses aiguilles aiguisent le parfum d'une rose sèche
On appelle Kalmatali on rappelle les esprits du ventre des abysses.

"Vaurien féroce!" bavardent les vieilles toges de l'ombre des agapantes


On avoine les filles pour le bal, des soquettes déjà mauves à la loupe
Et trop blanc est ce sourire de lampion dans les premiers heures du soir.

Il est trop tard pour moi – abbat de viande d'une bête ancienne et veule
L'éternité, le capharnaüm me veulent vil et rat de pagaille pour symbole
Quelle croix est-ce? Quelle sourire de lune croissante ? prolongation de l'âme.
4

Blacksnow

Smoke this so long spell of shadow celest in my room -


if the society of horror was just woman just and predicator
For myself – but is false any anything is true – here as in the strongh stell of
My heart made black forge speak like the War with Lady Death
as more – for ever under my skin the tide ecrased
The time of blood the time of light just rest the darkness
Nil Lighting Nil blend Nil sleep of medication can't Save nightmare
here - nothing other for tomorrow . Just crying fire balls.
Hope - Hope so so long way in no man's land to come human eyes.

Why was Here? Why do other landscape -


If i'm promis forever for Death of dreams?
I not understand they fears. they judgement between Light and Darkness
I have make sing the blood's sky or assined the future promise for Earth.
I'm not Human because a child of Death –
Poetry for Beat – the Evidence to be Monster for you.
Writter for cry an myself
To face the carmin sun destroy in the velvet of the night nurse.
I'll do the Moon of changment to reborn –
God is nill Home for my – the way like the nothingness.
5

Square

le frere de Rose Zehner est un violoniste sans corde.

Parsek! dans le square de l'éternité, oasis banane


Le sourire est un ice cream fondu sur le dos des manèges
les chevaux font toujours cette grimace atroce
pourquoi ont-ils appeller dans l'arène du cirque
Le mord et les rènes ce harnais sordide?
Je vais à dos de destrier le cul nu et les bras tendus
Le vent comme contrefort - moi et Pégasus
Nous avons vu toutes les constellations de près
Et mon voyage est interminable dans cette volières de lumière.
La Liberté, messieurs dames,n'a pas de poème de nom
Elle n'est pas un droit ni un devoir d'être - la liberté
elle est là-bas, on ne sait trop pourquoi mais j'y va de ce pas.
6

Calamité

En cette nuit, je suis, seul, éclos du ventre marin de l'Être


Toutes blessures deviennent l'entrebaillement d'une lumière
Les étoiles de cet éclat-là - ventriloque de mes vicères - se taisent.
Nuée des enfants des brumes comme des cages de sanglots
Ma sombre violence exaspérée par l'injustice des farandoles
Brave fièrement les brevages de l'amertume de leurs fruits morts.

Je n'ai ni de poison dans mes languages ni d'éternité aux lèvres


Sinon le rêve – idéal des monstres endormis du songe de "l'était"
William Rody Rodster, ma machine à note mécanique joue
L'odieuse morsure des funestes prophéties aux arrogances sidérales.
Cogne cogne cigogne noir – phénix sous sédatif de l'ouvrage humain.
Gast ! La plus belle femme du monde dans ce spectacle atroce est vengée.

Si j'écrivais l'Anarchie sur cette basse terre où poussent salades et meurtriers


Je calligraphirai les ressacs d'une lame de fond prochaine, terreur Terreuse
Enfants morbides d'ondine défoncées aux craquements des os creux,
Oiseaux de malheur et boyau de Villes déchiquetées Dé-Chic-queue-thé
Par la pamoise d'une comtesse ventripotante de laideur blême et sombre.
La finalité, Merde – Diamands de sang et sergents de la bétise règnent. Douleur.

Avarice et gourmandise sont leurs maitresses, hommes par ornement,


Où Chacun est doté d'un blason cousu comme un écuson arien et d'or blond.
Comme je la célèbre, je l'adore – comme je la hais cette Alarme rouge,
L'arnachie – n'est pas un appel aux armes mais le cri d'aide de l'âme.
Si j'écrivais Anarchie je l'écrirais comme si je chantais pour toi l'Amour.
Mais la folie est un oeuf avec l'appétit d'un tigre et le monde s'éffondre.
7

Les Enfants sont impitoyables

Comme il est loin sur le chemin,


je l'attends dans les vieux magazines.
je masse mon crâne et frime au grès du vent,
Je ne suis pas fait pour les Heures, juste
Un livre de basalte écrit par un amnésique.

un vieux criminel – mon cher salaud, oublie,


Après avoir bien fait son travail – c'est la règle.
Le temps est un coffre-fort – je n'ai jamais
Aimer attendre – le temps est cher pour l'heure
Je casse mon propre compte, rendu à presque rien.

C'est une idée extraordinaire – l'etat-plume-major


Dans nos vécus, les vérités peuvent irriter les héritiers.
Tu as le blaire d'un fin fumier mon champignon
je roule des mèches seconde comme on emballe le Monde
Mais qu'est le monde pour l'origine de l'Homme ?

Tout cet arsenal et cette cagoule de chagrin sur le crâne


Je suis la sentence des glandeurs fabuleux – les gens bizarres
La revanche d'une vache folle d'amour pour une marguerite
J'ai attaqué la justice en justice c'est le paradoxe
Du pompier pyromane – les foires sont plus sexy la nuit

Putains et zizi font leurs chantiers en pleine air


Je connais la Béatitude et la Bohème, alors, large
Je prends l'attitude du poème et fille du large
Je virevolte avec le colt d’Anubis et dans mon annuaire
Je ne travaille pas à la pièce, je fais juste mes honoraires.
J'ai assez de rien pour avoir tout à fait rien à faire
Quand les problèmes s'emparent de ma cadence-machine,
J'envoie des chariots lourds faire le plein – qu'est-ce que tu veux,
Une vie d'ange à son coût – la mort à son compte
et j'ai des postiches célèbres dans mon album de famille.

J'aime les cœurs extraordinaires – les pires l'ont pour de bon.


Tant vécu que la couvée prochaine, brave garçon, est prête.
On n'a jamais inventé mieux que l'objectif pour raison de faire
Le seul vrai gangster s'arrête toujours avant le terminus.
Tire la chevillette tous comme « des rastas avec une machette dans le dos. »
8

Une assiette en trop

La nappe est bien tirée. Les couverts dressés


La cuisine rumine. Là assise à l'attente, la vieille
à la fenêtre passe en mémoire les kalédéoscope
De ses premiers pas sur le vieux parquet verni.
Le théâtre des lampes jouent leusr reflets sur le verre,
Les fruits de cette nature morte, bien pensée, s'exaltent.
La danse s'apprête, on toque à la porte et tout sonne
Tinte et salue le spectacle devant le porte manteau.
On dépose les fleurs dans un vase prévu pour l'effet
On "s'appleudit" d'embrassades et d'encouragement.

Comme il est triste cet endroit, comme il est blessé


Masque de circonstance et frimas des petit fours
Quelles sordides énonciations en ce siècle enfanté de la haine.
Je ne suis pas une bonne volonté, j'ai fermé ma porte,
J'ai traversé en rêve sur le traversin, ma colère célèbre.
J'entends, là, monter des pas dans l'escalier de mon silence,
Comme ils sont génés, comme ils sont appitoyés sur ma chitine.
Ils ont porté un peu du repas pour la grâce de leurs nuits.
Dans leurs baillons d'au revoir, j'entends le murmure terrible
Des appitoyements sur ma pauvre carne tordue pour sourire fier.
Non ! Messieurs mesdames, je ne souris pas - je m'impatiente.
9

La porte des étoiles.

Lac du dessous – dans l'ocan du ciel un hippocampe


Dessine son reflet dans les nuages de nos rêveries de gosses
Jack de londres et alice du miroir content le sang rouge le lapin blanc
Le bleu du blues et les caves jazz de chicago où campent
Les derniers vestiges de la prohibition et du nègre content
Applaudit, dans l'ivresse et le parfum des robes de dentelle.

Mon coeur bat si fort, comme les drum's d'une caisse claire
Là contre la basse se glisse le bruit sur d'une femme montant
Les marches dans une petite chambre où l'enfant est né,
Mais n'est jamais revenu – dans ses yeux dejà très vieux
Il y a cette porte entrebaillée de lumière – ce manque terrible
Ils appellent cela la "Haine" – Non c'est la blessure de l'absence.

10
Le chat

Le regard est le rempart de l'âme


les fonderies des âmes
jettent leurs ombres sauvages
sur les sueurs des hommes braves.

La vieille femme du feu veille et vieillit


déjà mort alors que vient en son lange la vie
a cette empire de promesses - ce chant.
Puis sur la porte gratte le chat frileux.

"Elle est là" – comme un miaulement de peur


Tu l'as vu petit chose – "oui elle est limpide,
Les Grandes ombres qui vont disent livide,
Mais la Morte est claire exacte morsure offerte."

Les derniers battements du coeur précèdent la sasiété


L'âme est chasseresse une flèche impartiale
C'est notre carquois pour la récompense – l'instinct
"la nécessité" - seulement les natures du feu sont le plus bel hommage.
11

Les enfants de mer-lune

Il ne faut pas aller par là


un endroit très sombre
Tu n'aimes rien assez fort
Pour me suivre vraiment.

C'est un endroit caché


Dit toi que c'est plus sage
Imagine de beaux poèmes
comme l'espoir qui se lève.

Nous étions si jeunes là-bas


Dans l'étreinte de ces ruines
Les cauchemars sont revenus
ils sont comme de vieux amis.

Je ne crois pas aux démons


Petit ange, Ils n'ont pas d'yeux
Je voudrais que tu vois
Les plus belles choses au monde.

Les promesses sont des prisons


Les rues des couloirs de la mort
Si tu ne sais pas où tu vas vraiment
Si on te montre un chemin du doigt.

Prend le doigt qui te montre


N'empreinte pas des sentiers
Des impasses ou se perdent
Des rêves du tout est possible.

Ton coeur est une boussole


Si tu es - petit ange pourvu d'ailes
Alors vole pardelà les murs de ces prisons
Dont l'ombre hache nos horizons.

C'est le don qui t'est donné, petite plume


Fait de ton obéissance à cette Grâce
Un rêve – pourquoi un fardeau un cauchemar
Combien rêveraient d'ailes dans nos cachots.

Ne va pas par là – dit le visage du miroir.


Regarde toi – tu penses pouvoir tout acquérir
Commets toi – ricane le crime du bout du nez
Ouvre les yeux – frappe la honte sous l'oeil.

Ne va pas par là – dit le visage du miroir.


Regarde toi – tu as su venir ici seule pour voir
Commets toi – ne sois pas une victime pour lui
Ouvre les yeux – tambourine l'amour sur tes lèvres.

Ainsi soit-il " disent les vieilles pages


Elles sont mères des grands chevaliers !
Et file ecuyer de Palestine comme d'ici
C'est quand ton coeur bat que tu vis.
12

Qu'est la Poésie?

C'est Emily Dickinson.


Un appât, un cri
volonté de l'être
entonnement des sens
désapprendre le monde
pour en subir léger sa réalité.

Un violent vent pour gouvernail


une plume comme une voile
jetée battante dans le tourment de l'encre,
le havre et le péril, là, demeure la Mort.

Et de ce théâtre à façon, son cœur


boucan de la Terre, dans le désordre,
La poésie est l'infortunée,
Qui retient le temps dans sa finitude.
Le Zodiac de deux sous

- La lune est un bol de riz


aux yeux affamés de rêves.-

Le 02/07/2022 Olivier Gatin tous droits réservés.

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