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DS de mathématiques no 2 (2h)
Séries – Intégrales généralisées
Les documents, calculatrices et téléphones et autres dispositifs électroniques communicants sont interdits.
Une bonne rédaction est indispensable, ainsi qu’une présentation soignée (orthographe, graphie, résultats encadrés).
Préliminaire
Z ∞ √
2
On admettra par la suite que l’intégrale de Gauß e−t dt converge, et vaut π.
−∞
Z +∞
2
1. (a) Établir pour tout entier naturel k, la convergence de l’intégrale tk e−t dt.
0
Z +∞ Z +∞
−t2 2
On pose alors, A0 = e dt et, pour tout entier k > 1, Ak = tk e−t dt.
0 0
(b) Calculer A0 , A1 et A2 .
2. Déduire de la question 1.(a) la convergence, pour tout x réel, des deux intégrales :
Z +∞ Z +∞
−t2 2
e cos(2xt)dt et te−t sin(2xt)dt
0 0
(On pourra admettre la convergence de l’intégrale du second membre, qui découle du préliminaire)
(c) En déduire l’existence d’une constante C > 0 telle que :
5. (a) Justifier que la fonction F est dérivable sur R et exprimer sa fonction dérivée F 0 à l’aide de la fonction G.
(b) En utilisant une intégration par parties, montrer que pour tout réel x, on a : F 0 (x) = −2xF (x).
√
π −x2
(c) En déduire que pour tout réel x, on a : F (x) = e .
2
Partie II. Fonction de Dirichlet
6. Pour tout n ∈ N, soit ϕn la fonction définie sur D = R\{2kπ | k ∈ Z} par :
sin n + 21 u
∀u ∈ D, ϕn (u) = .
2 sin u2
(L’ensemble D est l’ensemble des nombres récls qui ne sont pas des multiples de 2π)
(a) Montrer que la fonction ϕn est continue sur D et prolongeable par continuité en 0.
(b) En déduire que la fonction ϕn admet un prolongement continu sur R.
On note encore ϕn la fonction ainsi prolongée sur R.
(c) Montrer que la fonction ϕn est paire.
π
7. On note i le nombre complexe de module 1 et d’argument .
2
n
X
(a) Pour tout réel u, calculer la somme eiku .
k=1
n
X 1
(b) En déduire la relation : ∀u ∈ R, cos(ku) = ϕn (u) − .
2
k=1
Z 2π
(c) Pour tout n ∈ N, calculer l’intégrale ϕn (u)du.
0
8. Soit ψ une fonction continue sur R et périodique de période T . Établir pour tout réel x, l’égalité :
Z x+T Z T
ψ(u)du = ψ(u)du
x 0
N
X Z 2π Z 2π
a0 + 2 an cos(nx) = H(u) × ϕN (u + x)du + H(u) × ϕN (u − x)du,
n=1 0 0
N 2π
H(v + x) + H(v − x)
Z
X 1
a0 + 2 an cos(nx) = × sin N+ v dv.
0 2 sin(v/2) 2
n=1
(c) Justifier la continuité sur le segment [0, 2π] de la fonction Kx définie par :
H(v + x) + H(v − x) − 2H(x)
si v ∈]0, 2π[
Kx (v) = 2 sin(v/2) .
0 si v = 0 ou v = 2π
N Z 2π
X 1
a0 + 2 an cos(nx) − 2πH(x) = Kx (v) × sin N+ v dv.
0 2
n=1
12. (a) Soit g une fonction définie et de classe C 1 sur le segment [0, 1].
Z 1
À l’aide d’une intégration par parties, montrer que l’intégrale g(t) sin(λt)dt tend vers 0 lorsque le réel
0
λ tend vers +∞.
On admet plus généralement que si g est une fonction continue sur un segment [α, β](α < β), alors :
Z β
lim g(t) sin(λt)dt = 0.
λ→+∞ α
(b) Établir pour tout réel x ∈ [0, 2π] et pour tout réel θ > 0, la relation (formule sommatoire de Poisson) :
+∞ +∞ +∞
2 !
1 1 X n −θx2
X
−θ(x+2kπ)2
X 2
√ + exp − cos(nx) = e + e + e−θ(x−2kπ) .
πθ 2 4θ
n=1 k=1 k=1