Nom: _________________________ Foyer : ______________

Exercices Chapitre 1

DOSSIER 1

1 1. Consultez le document 7, à la page 14 du manuel. Indiquez la cause de la formation de la

Béringie durant la période glaciaire survenue il y a environ 32 000 ans.

Une glaciation
1 2. Comment se nomme la mer qui recouvrait les Basses-terres du Saint-Laurent?

La mer Champlain
1 3. Quelles sont les trois grandes familles linguistiques auxquelles appartiennent les nations
autochtones de l’est de l’Amérique du Nord ?

Iroquoiens algonquins inuits

1 4. Indiquez si les rôles suivants sont la responsabilité des femmes ou des hommes chez les
Algonquiens et les Iroquoiens.

Rôle Femmes Hommes

a) Chasser le gros gibier.

b) Cueillette de noix, de fruits.

c) Construire les habitations.

d) Préparer les repas.

e) Pêcher.

f) Fabriquer les canots.

g) Chasser le petit gibier.

h) Confection de l’artisanat.

i) Fabriquer les outils.

j) Confectionner les vêtements.

1 5. Consultez le document 19, à la page 21 du manuel. Déterminez ce qui explique le mode de vie
nomade des Algonquiens.
La territoire des algonquiens est si grande et vaste que les peuples qui y
vivent ensemble changent d’habitations selon les saisons et le divers
végétation qui existe dans des di érents endroit de ce territoire.

1 6. Inscrivez les mots manquants dans le texte suivant.

Saint-Laurent
Vers 1500, les Iroquoiens vivent dans la vallée du ______________________ et dans la région

Grands lacs Tempérés et chaudes

des ____________________________ . Sur ce territoire, les étés sont ______________________
,

et les terres sont

Fertiles
______________________. Ainsi, les Iroquoiens peuvent pratiquer
Agriculture
l’ ______________________ qui constitue leur principal moyen de subsistance. Cette pratique

Villages
les amène à fonder des ______________________ et à s’installer près des champs qu’ils cultivent.
Sédentaire
Ils ont un mode de vie ______________________.

DOSSIER 2

1 7. Consultez les documents 31 à 36, aux pages 28 à 30 du manuel, pour répondre à cette
question. Indiquez si chaque énoncé réfère aux Inuits, aux Algonquiens ou aux Iroquoiens.
Attention : certains énoncés peuvent référer à plus d’un groupe.

Énoncé Inuits Algonquiens Iroquoiens

a) Ils ont une structure matrilinéaire.

b) Une bande regroupe entre 100 et 200 individus.

c) L’été, les campements regroupent de 10 à 20 personnes.

d) Ils ont une structure patrilinéaire.

e) Un village, formé de plusieurs maisons longues, rassemble

des centaines voire des milliers de personnes.

f) Une famille occupe un wigwam.

1 8. Consultez le document 34, à la page 29 du manuel, ainsi que le document 35, à la page 30.
Consultez également les légendes explicatives qui les accompagnent. Indiquez ce qui distingue la
structure des sociétés algonquiennes de celle des sociétés iroquoiennes.
Les algonquiens sont patrilinéaires contrairement aux iroquoiens et la liation
s’établit du père eux enfants.
1 9. Comment les Autochtones transmettent-ils leur culture et leurs savoirs ? (PS: il ne s'agit pas d'un
groupe d'individus) (manuel p. 32)

La tradition orale et l’in uence des aînés. Trad. Orale

1 10. Inscrivez les mots manquants dans le texte suivant. (manuel p. 34)

Les différents groupes autochtones ont une conception similaire du territoire. Pour eux,

Bien commun
il s’agit d’un _________________________ Nature
appartenant à la _________________________
Propriété
et n’est jamais considéré comme une _______________________________________

Défendent
Par contre, face aux autres nations, ils _________________________ leur territoire ainsi
Animaux ressources
que les _________________________ qui s’y trouvent.

11. Après avoir lu les 2 documents, déterminez le point précis sur lequel les experts sont en
désaccord ?
«Au moment où Montréal est fondée (1642), il n’y a aucun
groupe autochtone qui habite ici en permanence mais
plusieurs fréquentent les lieux. Beaucoup de groupes
circulaient dans la vallée du Saint-Laurent», ajoute
l’universitaire Paul-André Linteau.
«Nos données historiques et archéologiques sont en
contradiction avec la tradition orale des Mohawks. Les
Mohawks n’habitaient pas Montréal à l’arrivée des
européens, bien que certains de ceux qui sont arrivés plus
tard pouvaient y avoir des racines. » – Christian Gates
St-Pierre, archéologue
«Ces historiens occidentaux, réputés et classiques viennent
balayer de la main les traditions orales de toute une nation»,
défend l’historien autochtone, Médérik Sioui, Huron-Wendat
d’origine. Selon lui, les récits rapportés par «les gardiens de
l’Histoire» associaient «les habitants d’Hochelaga (Montréal)
aux Mohawks». «Il n’y a peut-être pas de preuves
archéologiques, mais comment peut-on prétendre avoir la
vérité alors que les traditions parlent de liens avec Montréal?»
questionne-t-il, avant de laisser entendre que différents
peuples ont pu provisoirement déménager en raison de la
météo et des épidémies.»

Source du texte : SCHUÉ, Romain. «Polémique autour d’une phrase
controversée», Journal Métro [en ligne]. (Mise en ligne le 11
décembre 2017).
https://journalmetro.com/actualites/montreal/1279460/montreal-territo
ire-autochtone-non-cede-polemique-autour-dune-phrase-controverse
e/
Source du texte : SCHUÉ, Romain. «Polémique autour d’une phrase
controversée», Journal Métro [en ligne]. (Mise en ligne le 11 décembre
2017).
https://journalmetro.com/actualites/montreal/1279460/montreal-territoir
e-autochtone-non-cede-polemique-autour-dune-phrase-controversee/

Les deux experts sont en désaccord sur la situation géographique des Mohawks en
lien avec la date de fondation de Montréal.
2 points 1 point 0 point

Dégager des L’élève établit correctement le L’élève établit plus ou moins L’élève établit incorrectement le
différences point de divergence entre les correctement le point de point de divergence entre les
points de vue. divergence ou ne présente que les points de vue ou ne l’établit pas.
deux points de vue.
 DOSSIER 3

1 12. Nommez la pratique commerciale qui consiste à effectuer l’échange de marchandises et qui
permet aux produits de circuler dans les réseaux d’échanges autochtones.

Le troc

1 13. Quel avantage une nation tire-t-elle du troc effectué par le biais des réseaux d’échanges quant
aux ressources du territoire? (manuel p. 38) Satisfaire ses besoin
Les nations tirent des avantages par le troc parce qu’ils obtiennent des
matériaux et matérielles auxquelles ils ont besoin pour maintenir leurs
niveaux de vie en échange de matériaux que ceux qu’ils font l’échange avec
ont aussi besoin. Cela engendre des alliances diplomatiques et politiques.
1 14. Quelles voies empruntent les produits qui circulent dans les réseaux d’échanges autochtones ?
(manuel p. 38)
Souvent, ils prennent la route des cours d’eau comme des euves, des lacs
et des océans. EChange par l’eau est plus rapide que de marcher.

1 15. Indiquez deux sorts possibles pour un Autochtone capturé à la guerre. (manuel p. 41)
Ils peuvent soit être torturés et massacrés ou devenir un remplacement pour
un défunt de l’autre nation.
1 16. Indiquez si les énoncés suivants, relatifs aux systèmes d’alliances, sont vrais ou faux. Si vous
indiquez qu’un énoncé est faux, corrigez-le. (manuel p. 40)

Énoncés Vrai Faux

a) Faire du commerce, se défendre mutuellement, combattre un ennemi

commun et entretenir des liens politiques sont des raisons qui justifient
des alliances.

b) Les systèmes d’alliances sont rigides et doivent être respectés en tout

temps.

c) Les différents systèmes d’alliances assurent des relations

harmonieuses entre toutes les Premières Nations.

d) La contestation de territoires de chasse, le contrôle de certains produits

commerciaux ou l’exigence d’un droit de passage pour une
marchandise commerciale peuvent mener à l’apparition de tensions
entre certaines Premières Nations.

e) Les pourparlers diplomatiques ne peuvent pas toujours éviter le

recours à la guerre.

Corrections :
 DOSSIER 4

1 1. En quelle année Giovanni Caboto explore-t-il les côtes de l’Amérique au nom de l’Angleterre?
Entourez la réponse.

A. En 1492 B. En 1497 C. En 1532

1 2. Consultez le document 55, à la page 44 du manuel. Associez la bonne définition à chaque

méthode de conservation de la morue. (1 définition pour chaque méthode de conservation)

● Cette méthode de conservation consiste

Pêche verte à faire sécher les poissons au soleil.
● Cette méthode de conservation consiste
Pêche sèche à faire fumer les poissons.
● Cette méthode de conservation consiste
à conserver les poissons dans le sel.
● Cette méthode de conservation consiste
à conserver les poissons dans le
vinaigre.

1 3. Consultez le document 7, à la page 58 du manuel. Décrivez brièvement les circonstances dans

lesquelles les premiers contacts entre les Autochtones et les Européens se produisent.

Les premieres contacts entre ces deux peuples étaient mé ants à cause de
l’ignorance de la culture et de la langue.

1 4. Nommez deux objectifs des expéditions françaises en Amérique. (manuel p. 47)

Évangéliser les peuples autochtones; s’enrichir de l’industrie de la fourrure

1 5. Entre 1598 et 1604, quel est le principal obstacle à l’établissement des Français dans le
nord de l’Amérique ? (manuel p. 49)
La nature et plus précisément de la sable battue par les vents et de violentes
tempêtes causent la mort de beaucoup de colons.

1 6. Quel est l’objectif des Français et de Champlain lors de l'alliance conclue en 1603 avec des
nations autochtones. (manuel p. 50)

Le vrai objectif de l’expedition et de l’alliance était pour sécuriser le marché

de fourrures et d’autres activités économiques pour la France.
1 7. En vous référant aux documents 1, 2, 3 , expliquez de quelle façon l’activité commerciale
de la pêche a permis de développer le commerce des fourrures. Dans votre réponse, vous
devez préciser chacun des éléments ci-dessous et les lier entre eux.

• La découverte des grands bancs de poisson. DOC _____

• La popularité du poisson en Europe. DOC _____
• L’expansion du commerce des fourrures. DOC _____

En 1497, Jean Cabot a découvert une gigantesque pêcherie à terre neuve. Les
poissons sont parmi les seules viandes que les chretiens peuvent manger lors de la
jeune et sont ainsi très populaire en Europe. Donc, la pêche régulière au nouveau
monde était fréquent et le contact avec les autochtones les ont emmené à échanger
des biens contre la fourrure qui serait la deuxième bien des Amériques à avoir une
demande géante par l’Europe.

DOCUMENT 1
DOCUMENT 2

Dès les débuts du christianisme sont apparus des jours
de jeûne, sans viande, appelés jours maigres par opposition aux
jours gras. Ces jours de jeûne étaient l’occasion de faire
pénitence et de commémorer des moments importants de la vie
du Christ ou des saints. [...] Le calendrier chrétien comptait 150
à 250 jours maigres ; dans les situations extrêmes, il ne restait
donc plus que 100 jours où l’on pouvait manger librement. [...]
Comme les restrictions devaient porter sur un aliment valorisé,
la viande et les graisses animales (lard, saindoux) ont donc été
interdites durant les jours maigres. Par contre, le poisson n’était
On rapporte aussi que Jean Cabot a découvert une nouvelle
pêcherie gigantesque. En décembre 1497, l’ambassadeur de Milan en
Angleterre dit avoir entendu Jean Cabot déclarer que l’océan « grouillait de
poisson, que l’on pouvait prendre non seulement au filet, mais aussi dans des
paniers descendus avec une pierre ». Il s’agissait, bien sûr, de morues, dont
l’abondance sur les Grands bancs devait, plus tard, donner naissance à
l’industrie de la pêche terre-neuvienne.
Hunter, Douglass. «Jean Cabot», Encyclopédie canadienne. [en ligne].(janvier 2008).
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/cabot-jean [15 octobre 2020].

pas interdit : de sang froid, il était considéré d’une nature

différente des animaux terrestres.

Hüster-Plogmann, Heide, 2000. Poissons et jeûne. In : Les mangeurs de

l’an 1000. Vevey : Alimentarium.

DOCUMENT 3

Pêcheurs de morue et de baleine s’intéressent plus à la mer qu’à la terre, ils vont
toutefois, à l’occasion de leurs contacts avec les autochtones, mettre progressivement en
place une autre sorte de commerce. C’est qu’il y a en Europe un marché de luxe pour les
peaux et les fourrures: les pêcheurs peuvent l’exploiter, une fois établis des échanges à
l’amiable avec les indigènes. Dans la deuxième moitié du 16e siècle, on en vient à organiser
des voyages aux fins précises de ce commerce.

Brown, Craig, 1990. Histoire générale du Canada. Montréal. Boréal. p. 24