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INTRODUCTION

Pour satisfaire les besoins d’une agglomération en eau potable, le choix de la


source d’alimentation et l’évaluation des besoins sont très importants. Ces derniers
dépendent de plusieurs facteurs tels que :
-Le type de source.
-le nombre d`habitants dans l`agglomération.
Le transport est nécessaire entre le point de captage et le point d’utilisation ; dans la
pratique ces points sont relativement éloignés l’un de l’autre, quelquefois ils peuvent
se trouver à des distances considérables. Du point de vue technique, on est conduit à
séparer les ouvrages d’adduction et ceux de distribution.
Les premiers sont généralement de grandes dimensions (relativement aux seconds), les
écoulements y sont le plus souvent unidirectionnels.
Par contre, la distribution, sauf dans des installations anciennes, se fait par des
ouvrages maillés où le sens des écoulements est variable et où les débits sont très
fluctuants en fonction des besoins des usagers qui diffèrent beaucoup au cours d’une
même journée et suivant l’époque de l’année.
Cependant les relations liant débit, pression, dimensions de l’ouvrage de transport et
nature de ses parois restent les mêmes pour l’adduction et la distribution.
Il faut distinguer encore les écoulements à surface libre et les écoulements dans les
ouvrages en charge. La distribution ne fait appel qu’aux seconds (sauf des cas très
particuliers de distributions anciennes dans des régions en voie de développement).
Tous les écoulements dans les ouvrages d’adduction et de distribution s’opèrent en
régime turbulent.

Modes de distribution :
Il y a deux modes de distribution :
Le réseau ramifié est installé en zone de faible densité humaine, l’eau circule dans un
seul sens. La régularité du débit n’est pas assurée et, en cas d’intervention sur le
réseau, l’arrêt complet de la distribution est nécessaire. Le coût de l’installation est
faible.
Le réseau maillé est installé en zone de forte densité humaine, l’eau circule dans les
deux sens. La régularité du débit est constante par l’utilisation de réservoirs tampons
et, en cas d’intervention sur le réseau, l’arrêt est localisé. Le coût de l’installation est
élevé.
I. BUT DU PROJET :

Le but de notre projet est d`alimenter une agglomération (représentée sur le plan
de masse) en eau potable à partir d`une rivière. Pour cela on doit :

 Choisir un endroit optimal pour installer la prise d’eau et la station de


pompage ;
 Choisir un endroit optimal pour installer le château d’eau ;
 Tracer le réseau ;
 Evaluer les besoins en eau de l’agglomération ;
 Calculer le débit spécifique, les débits en routes, les débits aux nœuds et
en chaque tronçon ;
 Corriger les débits en chaque tronçon pour dimensionner la conduite ;
 Calculer le volume que doit contenir le réservoir (château d’eau).
1- Emplacement de la prise d’eau et de la station de pompage :
Le choix de la source se fait grâce aux résultats des études topographiques,
hydrologiques, hydrogéologiques, sanitaires …etc.
Dans notre cas la prise d’eau va être installée au berge de la rivière, pour éviter
les différentes contaminations (rejets des eaux usées domestiques et industrielles) elle
doit être en amont . Une station de traitement est nécessaire pour débarrasser l`eau des
substances toxiques ainsi des quantités excessives des matières minérales et
organiques et toute substance colorante.
Quant à la station de pompage elle doit assurer l`amené d`eau au réservoir
(château d’eau).Pour des raisons économiques et pour minimiser les pertes de charges
on doit choisir le chemin le plus court vers le château .
2-Installation du château d’eau :
Pour avoir une grande pression (alimentation du point le plus critique) on
installe le château d`eau sur le point le plus haut et le plus proche de l`agglomération
Dans notre cas ça sera sur la colline de 115 m d`altitude.
3-Tracé du réseau :
A partir de la prise d’eau de cote (105106) le débit est refoulé le long du
tronçon (PE, CH) jusqu’au château d’eau de cote (115) passant par la station de
pompage (SP) et la station de traitement (ST).A partir du château d’eau,
l’agglomération sera alimentée gravitairement par un réseau de canalisation.
Pour faire un bon choix du tracé, nous devons tenir compte des conditions d’ordre
techniques et économiques suivantes :
 Rechercher le profil en long le plus régulier de façon à obtenir de longs
alignements raccordés par des courbes très ouvertes.
 Eviter les contre-pentes qui peuvent donner naissance à des problèmes de
surpression.
 Réduire les frais d’investissement en recherchant le tracé le plus court possible en
évitant de traverser des obstacles.
 Eviter la multiplication des ouvrages coûteux ou fragiles (traversées de route,
rivières …)
II. EVALUATION DES BESOINS EN EAU :
1) normes de consommation :
L’évaluation de cette consommation nécessite la connaissance des
consommations des différents secteurs de cette agglomération d’où le choix de leurs
normes unitaires (population, arrosage, nettoyage, entreprise, fuites)

Besoins Normes
Population 150 l/j hab
Arrosage 4 l/m2 .j
Nettoyage 30 l/j . hab.
Douche 40 l/ouvrier pendant 45 min
Domestique : Atelier froid 25 l/ouvrier
Atelier chaud 40 l/ouvrier
Fuites 10% de débit journalier total
1. Détermination du débit population :
Le débit moyen journalier est donné par la formule suivant :
Q (moyj) p = qp . N
Où : qp= Norme de consommation
On prend qp =150 l/J habitant
N = Nombre d’habitants de l’agglomération qui est de 14000 habitants
Alors : Q (moyj) p = 14000 . 150 = 2100000l/j => Q (moyj) p =2100m3/j

 Débit maximal journalier :


Il représente la quantité d’eau maximale journalière la plus chargée dans l’année,
il est donné par la formule :
Qmaxj = Kmaxj . Qmoy
Kmaxj : coefficient de variation journalière maximale qui montre combien de fois
le débit maximal journalier excède le débit moyen journalier.
D’après les statistiques on a : Kmaxj = 1,1 ÷ 1,3.
prenons : Kmax/j =1,2
Donc : Qmax/j = 2,1.10³ . 1,2 =2520 m³/j => Qmax/j = 2520 m3/j

 Débit horaire:
Le coefficient de variation maximale horaire est Kmax/h ; Il nous donne la
variation du débit journalier pour chaque heure de la journée et il est donné par la
formule suivante :
Kmax/h = max x  max

Avec : max : Coefficient qui dépend du confort des bâtiments (maX = 1.2 a1.4 )
 max : Coefficient qui dépend du nombre d’habitants.
On a le tableau suivant :

Nombre max min


d’habitants.
1000 2,0 0,1
1500 1,8 0,1
2500 1,6 0,1
4000 1,5 0,2
6000 1,4 0,25
10000 1,3 0,4
20000 1,2 0,5
30000 1,15 0,6
100000 1,1 0,7
300000 1,03 0,83
1000000 1,0 1,0
Notre population est estimée à 14000 habitants
Alors par interpolation entre 1,3 et 1,2 nous aurons :
10 .103  1,3
14 .103  max   max = 1,26
20 .103  1,2

Alors : Kmax/h =1,2 1,26 on prend Kmax/h = 1,512 ≈ 1.5

D’après le tableau de distribution du débit journalier, les coefficients du régime de


consommation de l’agglomération pour Kmax/h = 1,5 est comme suit :

Régime de la consommation des agglomérations pour K max = 1.5

HEURE REGIME DE
CONSOMATION
0 -1 1.5
1-2 1.5
2-3 1.5
3-4 1.5
4-5 2.5
5-6 3.5
6-7 4.5
7-8 5.5
8-9 6.25
9-10 6.25
10-11 6.25
11-12 6.25
12-13 5
13-14 5
14-15 5.5
15-16 6
16-17 6
17-18 5.5
18-19 5
19-20 4.5
20-21 4
21-22 3
22-23 2
23-24 1.5
Nous obtenons la répartition de Qmax/j sur les 24 heures :
P% Qmax/ j
Alors : Qh  
100 3600
P% : Pourcentage du régime de consommation horaire
Qmax/j : Débit max. journalier (l/s)
Qh : Débit horaire (l/s)
Exemple: Qh [0-1h] = 1.5*2100000 /(3600*100) = 8,75L/s
Les résultats sont mentionnés dans le tableau récapitulatif de consommation.
2. Débit d’arrosage :
La surface totale des espaces verts à arroser est Stot = 109221,2 m2
 Débit d’arrosage journalier
Qarrosage/j = Stot .N
Avec : N = la norme d’arrosage = 4 l/j/m2
Nous pouvons choisir 4 heures d’arrosage par jour
Qarrosage/j = 109221,2. 4 = 436884,8 l/j  Qarrosage/j = 436,8848 m3/j
 Débit d’arrosage horaire
L`arrosage se fait pendant quatre heures par jour, d’où le débit horaire est :
Qarro/h = 436884,8 / (4. 3600)  Qarro/h = 30,339 l/S

3. Débit nettoyage :
 Débit nettoyage journalier
QNett/j = Nnett N
où Nnett : norme de nettoyage qui est de 30 l/j hab
N : nombre d’habitants
QNett/j = 30  14000 = 420000 l/j  QNett/j =420 m3/j
 Débit de nettoyage horaire :
Le nettoyage se fait pendant Trois heures par jour soit de 4h à 7h du matin, alors
le débit horaire pour l’arrosage : Qnett/h = 420000/ (3. 3600)
 Qnett/h = 29,16 l/s
4. Débit d’entreprise :

 Débit domestique :

L’entreprise est composée d’ateliers chauds et d’ateliers froids et leurs normes


de consommation sont :
Atelier froid : qn =25 l/ouvrier/poste
Atelier chaud :qn = 40 l/ouvrier/poste
Le régime de consommation domestique est résumé dans le tableau suivant :
Atelier Atelier froid Atelier
Heure chaud Heure chaud Atelier
froid
0–1 0 0 0-1 0 0
1–2 12,05 6,25 1-2 10 5,8
2–3 12,05 12,5 2-3 13 12
3–4 12,05 12,5 3-4 18 21,4
4–5 12,05 18,75 4-5 10 5,9
5–6 12,05 6,25 5-6 13 12
6–7 12,05 12,5 6-7 18 21,4
7–8 12,05 12,5 7-7.5 18 21,5
8 – 8.5 15,65 18,75

Nous supposons que l’entreprise est composée d’un atelier chaud qui emploie 1300
ouvriers .L’entreprise travaille 24h/24 et repartie en trois postes comme suit :
Poste 1 : 5h -13h  600 ouvriers.
Poste 2 : 13h-21h  400 ouvriers.
Poste 3 : 21h-5h  300 ouvriers.

 Débit domestique journalier


QDom/j = qN ..Nouv Où qN : Norme de consommation.
Nouv : Nombre d’ouvriers.
QDom/j = 40 . 1300 = 52000 l/j  QDom/j = 52 m3/j.

 Débit domestique horaire :

*Pour le 1er poste ( 5h – 13h ) :


Il est composé de 500 ouvriers
Q = 40 x 600= 24000 l/j
Nous aurons alors:
05h – 06h : .024000) / (100 . 3600) = 0 l/s
06h – 07h : (12,05. 24000) / (100 . 3600) = 0,803 l/s
07h – 08h : (12,05. 24000) / (100 . 3600) = 0,803 l/s
08h – 09h : (12,05. 24000) / (100 . 3600) = 0,803 l/s
09h – 10h : (12,05. 24000) / (100 . 3600) = 0,803 l/s
10h – 11h : (12,05. 24000) / (100 . 3600) = 0,803 l/s
11h – 12h : (12,05. 24000) / (100 . 3600) = 0,803 l/s
12h – 13h : (12.05 24000) / (100 . 3600) =0,803 l/s
13h-13:30h : (15.65*24000)/(100*1800)=2.086 l/s
*Pour le 2eme poste (13h – 21h) :
Il est composé de 400 ouvriers
Q = 40 x 400 = 16000 l/j
Nous aurons alors:
13h – 14h : (0. 16000) / (100 . 3600) = 0 l/s
14h – 15h : (12,05. 16000) / (100 . 3600) = 0,536 l/s
15h – 16h : (12,05. 16000) / (100 . 3600) = 0,536 l/s
16h – 17h : (12,05. 16000) / (100 . 3600) = 0,536 l/s
17h – 18h : (12,05. 16000) / (100 . 3600) = 0,536 l/s
18h – 19h : (12,05. 16000) / (100 . 3600) = 0,536 l/s
19h – 20h : (12,05. 16000) / (100 . 3600) = 0,536 l/s
20h – 21h : (15,65. 16000) / (100. 1800) = 1,39 l/s

*Pour le 3eme poste ( 21h – 5h ) :


Il est composé de 300 ouvriers
Q = 40x 300 = 12000 l/j
Nous aurons alors:
21h – 22h : (0 x 12000) / (100 x 1800) =0 l/s
22h –23h : (12,05 x 12000) / (100 x 3600) = 0,4 l/s
23h – 24h : (12,05 x 12000) / (100 x 3600) = 0,4 l/s
0h – 1h : (12,05 x 12000) / (100 x 3600) = 0,4 l/s
1h – 2h : (12,05 x 12000) / (100 x 3600) = 0,4 l/s
2h – 3h : (12,05 x 12000) / (100 x 3600) = 0,4 l/s
3h – 4h : (12,05 x 12000) / (100 x 3600) = 0,4 l/s
4h – 5h : (12,05 x 12000) / (100 x 3600) = 0,4 l/s
5h – 5:30h : (15.65 x12000) / (100 x1800) =1.043
 Débit technologique :
On repartie directement la norme qui est de 17 l/s
 Débit douches :
 Débit pour les douches :
La norme de consommation prévue pour les douches est 40 l/ouvrier pendant 45
minutes à la fin du travail de chaque poste car :
Poste 1 : 13h – 14h 45 min 500 ouvriers.
Poste 2 : 21 h – 22 h 45 min 300 ouvriers.
Poste 3 : 5h – 6 h 45 min 200 ouvriers.
Le nombre total d’ouvriers qui vont prendre la douche est de 1200ouvriers.
 Débit douche journalier :
Qdouc/j = qN x Nouv où qN : norme de la douche.
Nouv : nombre total d’ouvriers.
Qdouc/j = 40  1300 = 42000 l/j  Qdouc/j = 42 m3/j.
 Débit douche horaire
Poste 1 : Qd /h=500*40/(45*60)=7.41 l/s
Poste 2 :Qd/h=300*40/(45*60)=4,44 l/s
Poste 3 :Qd/h=200*40/(45*60)=2,96 l/s
 Fuite :
C`est 10% de la somme (m³/j).
Tous les résultats sont représentés sur le tableau ci-après :
Entreprise (l/s)

Total ( l/s)

Fuitse. (l/s)

Somme (l/s)

Nettoyage (l/s)

Arrosage (l/s)

Population.(l/s)
Douches

Gique
Technolo-

Domestique
31,381 5,23 26,152 17 0,402 08.75
31,381 5,23 26,152 17 0,402 08.75
31,381 5,23 26,152 17 0,402 08 .75
31,381 5,23 26,152 17 0,402 08.75
76,012 5,23 70,782 17 0,402 38,88 14.5
89,973 5,23 84,743 7,41 17 1,043 38,88 20.41
89,163 5,23 83,933 17 0,803 38,88 26.25
55,113 5,23 49,883 17 0,803 32.08
59,483 5,23 54,253 17 0,803 36.45
59,483 5,23 54,253 17 0,803 36.45
59,483 5,23 54,253 17 0,803 36.45
59,483 5,23 54,253 17 0,803 36.45
52,193 5,23 46,963 17 0,803 29.16
57,916 5,23 51,643 4,44 17 2,086 29.16
54,846 5,23 49,616 17 0,536 32.08
57,766 5,23 52,536 17 0,536 35.00
57,766 5,23 52,536 17 0,536 35.00
85,186 5,23 79,956 17 0,536 30.34 32.08
82,266 5,23 77,036 17 0,536 30.34 29.16
79,356 5,23 74,126 17 0,536 30.34 26.25
76,436 5,23 71,206 17 0,536 30.34 23.33
44,08 5,23 38,85 2,96 17 1 ,39 17.50
34,292 5,23 29,062 17 0,402 11.66
31,382 5,23 26,152 17 0,402 8.75
4993,927 m3/j

4525,64 m3/j

39,96m3/j

1468,8 m3/j

450m3/j

2099.41 m3/j
452,56m3/j

54,46m3/j

419,9 m3/j
III. CALCUL DES DIFFERENTS DEBITS :

1. Calcul des débits spécifiques :


Le débit spécifique est la quantité d’eau consommée par un mètre linéaire des
conduites maîtresses, Il se calcule d’après la relation suivante :
Qp
qs 
 Li
où : Qp = débit de pointe
Li = longueur du tronçon
Qp qpop q fuite =20,41+5,23=25,64l/s
 Li  LAB  LAF  LAG  LBC  LCD  LDE  LDG  LEG  LEF
 Li = 150+165+525+505+525+625+550+465+910=4420m

25,64
Donc : qs   0,0058l / s.m  qs = 0,0058 l/s.m
4420

2. Calcul des débits en route :


Le débit en route est le débit d’eau consommé le long des conduites, il est
supposé être consommé d’une façon uniforme sur toute la longueur.
Qr=qs . Li où : qS = débit spécifique.
Li = longueur du tronçon
Exemple : Tronçon A-B
qs = 0,00754 l/s.m
LAB = 150
q r (AB) = 0,0058. 150 =0,870 l/s

Les résultats sont représentés sur le tableau suivant :

Tronçon Longueur Li (m) Qr (l/s)


A-B 150 0,870
B-C 505 2,929
C-D 525 3,045
D-E 625 3,625
E-F 910 5,278
A-F 165 5,278
A-G 525 3,045
G-E 465 2,697
G-D 550 3,190
Somme 4420 ≈
5,55 5,55

C 3,045 D
525
5,55
2,929 505

5,55
B G 3,190 3,625
0,870 5,55 3,045 625
150
A 2,697
525 465
165

5,278
5,55 5,55

5,278 E
F
910
18,803

SCHEMA REPRESENTATIF DES DEBIT EN ROUTE ET DES DEBIT


LOCALISE
3. Débits localisés :

Calcul des débits aux nœuds:


Le débit en chaque nœud est la moitié de la somme des débits en route autour
du nœud en ajoutant les dé.7bits localisés en ce nœud. Il se calcule comme suit :

qNi = 1 qri +  qli


2
Où  qri : somme des débits en route autour du nœud i.
qli :somme des débits localisés au nœud i.
les débits localisés sont :
qent : Débit localisé de l’entreprise qui correspond au débit de pointe
 qent = 17+1,O43+7,41 = 25,453/s  qent =25,453 l/ s
qarr : Débits localisés aux surfaces à arroser calculées :
qarr =0

38,88/7=5,55l/s.
Calcul des débits aux nœuds:
Il se calcule comme suit :
1
QNi = qri +  qloci
2
Où  qri : somme des débits en route autour du nœud.
qloci :somme des débits localisés au nœud.

Nœud A : QNA = 1/2 (q r (AB) + q r (AF)+ q r(AG))+ qloc


QNA = 1/2 (0,870 +0,957+3,045 ) +5,55
QNA =7,986 l/s.
Noeud B: QNB =1/2 (q r (AB) + q r (CB)) +qloc
QNB =1/2(0,870 +2,929 ) +5,55
QNB = 7,449 l/s.
Noeud C: QNC =1/2(q r (BC) + q r (DC))+qloc
QNC=1/2(2,929+3,045) + 5,55
QNC=8,537 l/s.
Noeud D: QND =1/2(q r (CD) + q r (GD) + q r (ED))+ qloc
QND =1/2(3,045 +3,19+3,625)+5,55
QND = 10,48 l/s.
Noeud E: QNE =1/2(q r (DE) + q r (FE)+ q r (GE) )+qloc+ q ent
QNE =1/2(3,625+5,278 + 2,697) + 5,55+25,453
QNE = 36,282 l/s.

Nœud F: QNF =1/2(q r (AF) )+ q r (EF))+qloc


QNF = 1/2(0,957+5,278 )+ 5,55
QNF = 8,667 l/s.
Noeud G: QNG =1/2(q r (AG) + q r (EG) + q r (DG))+qloc
QNG = 1/2(3,045 +2,697+3,19 )+ 5,55

QNG = 10,02 l/s


Tableau récapitulatif des débits aux nœuds :

Nœuds Débit (l/s)


A 7,986
B 7,449
C 8,537
D 10,48
E 36,282
F 8,667
G 10,02
10,48
8,537

7,449 C D

10,02
B
G

7,986

36,282
F E
8,667

- SCHEMA REPRESENTATIF DES DEBIT AU NŒUD

5. Calcul des débits en chaque tronçon :


Le calcul des débits en chaque tronçon est basé sur la loi des mailles.
Tout d’abord on calcule d’une manière approximative ces débits à l’aide de la loi
des nœuds (La somme des débits entrants dans un nœud est égale à la somme des
débits sortants).
Nous allons commencer les calculs à partir du point critique, c’est-à-dire le
nœud le plus éloigné du point d’alimentation A .Dans notre cas, le point critique est
le nœud D, puis nous remonterons vers son amont pour atteindre en finalité le
nœud (A).
Nœud E :
Le débit qui arrive à ce nœud est qNF :
qNE = q1 + q2 + q3 =36,282…………(1)
LAF + LFE + LGF = 2000 ………….(2)
(1) et (2) 
Donc : q1 =11,34 l/s
q2 =16,5 l/s
q3 =8,435l/s
par suite on les valeur de chacun des trançons :

Q4=21,821 L/S
Q5=6 L/S
Q6=12,455 L/S
Q7=36,351 L/S
Q8=43,8 L/S
Q9=25,167 L/S

Vérification :Qp=QNA+QAF+QAB+QAG

QP=43,8+25,167+12,455+7,986=89,408l/S different de 89,973 l/s Donc c’est


pas vérifie
10,48
8,537

21,821
7,449 C D

36,35
10,02
B + 6
G
+
43,8 11,34
A 12,455
16,5
7,986 +
25,167

36,282
F E
8,435
8,667
Correction des débits et dimensionnement des conduites :
Apres le calcul des débits en tronçon, on détermine à partir des tables de COBROOK
les pertes de charges, les vitesses et les diamètres ensuite on calcul :
-Le rapport des pertes de charges sur le débit de chaque tronçon (h/q)
- La somme des pertes de charges (  h) et la somme des rapports de chaque maille (
 h/q)
-Le débit de correction relatif à chaque maille donné par : q= h
2 h
q
Ensuite on corrige le débit de chaque tronçon en lui retranchant ou ajoutant la valeur
q
-Si  h>0 ce débit correctif sera retranché des débits des tronçons dont l`écoulement
et positif et rajouté aux autres débits (écoulement négatif)
-Si  h<0 ce débit correctif sera ajouté au débit de tronçon dont l`écoulement et
positif et rajouté aux autres débits
Pour les tronçons communs à deux mailles le débit de correction q sera la somme
algébrique des deux débits correctifs de chaque maille , on refait le même travaille
pour les débits corriges c`est à dire qu`on doit refaire les étapes détailles jusqu`à ce
qu`on ait la somme algébrique des pertes de charges dans
Les résultats obtenus sont sur les tableaux suivants :

№ de Tronçon Longueur Débit Diamètre Vitesse h (m) h/q ∆q( l/s) Q1(l/s)
maille (m) q l/s ( m) (m/s)
AB 150 43,8 300 0,6 +0,1883 0,0041 +2,238 46,038
BC 505 36,351 250 0,74 +1,1315 0,0311 +2,238 38,589
CD 525 27,821 250 0,56 +0,7234 0,026 +2,238 30,059
DG 550 6 100 0,76 -4,0367 0,6727 -2,802 3,198
AG 525 12,455 150 0,70 -2,008 0 ,1612 -3,7 8 ,755
1 -4,0065 0,8951 -2,238
GD 550 6 100 0,76 -4,0367 0,6727 +2,802 8,802
DE 625 11,341 125 0,92 +4,624 0,407 +0,57 11,911
GE 465 8,435 125 0,68 -2,126 0,252 +2,032 10,467
2 -1,5387 1,3317 -0,57
AG 525 12,455 150 0,70 +2,008 0,1612 +3,7 16,155
GE 465 8,435 125 0,68 +2,126 0,252 +2,032 10,467
EF 910 16,5 150 0,93 -5,893 0,357 -1,462 15,038
AF 165 24,167 200 0,80 -0,558 0,0222 -1,462 23,705
3 -2,317 0,7924 -1,462
2 EME ESSAI :

№ de Tronçon Longueur Débit Diamètre Vitesse h1 (m) h1/q ∆q1 Q2


maille M q1 l/s m m/s ( l/s) (l/s)
AB 150 46,038 300 0,65 +0,2124 0,00461 +1,12 47,158
BC 505 38,589 250 0,78 +1,2648 0,0327 +1,12 39,709
CD 525 30,059 250 0,61 +0,825 0,0274 +1,12 31,179
DG 550 3,198 100 0,63 -5,651 1,7671 -0,7 2,498
AG 525 8 ,755 150 0,49 -1,0485 0,1197 -4,7 4,055
1 -4,3973 1,9515 -1,12
GD 550 8,802 100 0,49 +1,0485 1,7671 +0,7 9,502
DE 625 11,911 125 0,67 +2,3034 0,184 +0,42 12,331
GE 465 10,467 125 0,59 -1,4871 0,1420 +2,509 12,976
2 1,7648 2,0931 0,42
AG 525 16,155 150 0,51 +0,786 0,0486 +4,7 20,855
GE 465 10,467 125 0,59 +1,4871 0,1420 +2,509 12,976
EF 910 15,038 150 0,85 -4,9347 0,328 -2,92 12,118
AF 165 23,705 200 0,75 -0,50004 0,02109 -2,92 20,785
3 -3,1664 0,53964 -2,92

Apres une 3 simulations nous allons retrouve les résultats suivant :

№ de Tronçon Longueur Débit Diamètre Vitesse h2 (m) h2/q ∆q( l/s) Q3(l/s)
maille M q2 l/s m m/s V2
AB 150 47,158 300 0,66 +0,2225 +0,062 47,778
BC 505 39,709 250 0,80 +1,3339 +0,0335 +0,062 40,329
CD 525 31,179 250 0,63 +0,8827 +0,0383 +0,062 31,799
DG 550 2,498 100 0,49 -2,4312 -0,973 +2,05 4,548
AG 525 4,055 150 0,51 -1,8784 -0,4632 -0,96 3,095
1 -1,8706 -1,4989 -0,62
GD 550 9,502 100 0,77 +3,455 +0,363 -2,05 4,548
DE 625 12,331 125 0,69 +2,346 +0,190 +2,67 9,651
GE 465 12,976 125 0,73 -2,019 -0,155 -2,33 10,646
2 3,782 0,708 2,67
AG 525 20,855 150 0,66 +1,256 +0,0602 -0,96 3,095
GE 465 12,976 125 0,73 +2,019 +0,155 -2,33 10,646
EF 910 12,118 150 0,69 -2,346 -0,193 +0,34 12,458
AF 165 20,785 200 0,66 -1,256 -0,0602 +0,34 21,125
3 -0,327 -0,34
6. Détermination de la conduite d’amenée :
La conduite qui reliera le château d’eau au réseau véhiculera un débit de pointe
Q=89,973l/s.
Le diamètre qui permet de faire écouler ce débit avec une vitesse entre 0,56 m/s et
1 m/s est : D=450 mm.
Les pertes de charge par mètre linéaire :PDC=0,000626 m/mètre linéaire.
 la vitesse V=0,56 m/s.
la longueur de la conduite d’amenée L=200 m  la perte de charge
h= 200*0,000626=> h=0.1252m
IV. La capacité du réservoir :
ALCUL CONCERNANT LE RESERVOIR :
1/Détermination de la capacité du réservoir :
Nous avons adopté pour le régime de pompage (ou de fonctionnement) la répartition
suivante :le Vtotal =4993.927 m3/j -pour 1 heure on aura 4993,927 /24=208,08m3/h.
Don 4993,927 100 ℅
208,O8 4,17 ℅
pour tout la journée et pour le régime de consommation à l’aide de la formule suivante
q c l / s  3600 100 q c l / s  360
% (consommation)= 
 
Q j m 3 / s 1000 4993,927
A la fin, il faut avoir la somme (% consommation) =100%.
Nous aurons le tableau suivant :
Heure Régime de Régime de Sortie du Entrée au Reste dans
consom % pompage % réservoir réservoir le réservoir
0–1 2.26 4.167 1.907 1.907
1–2 2.26 4.167 1.907 3.814
2–3 2.26 4.167 1.907 5.271
3–4 2.26 4.167 1.907 7.628
4–5 5.48 4.167 1.313 6.315
5–6 6.48 4.167 2.313 4.002
6–7 6.43 4.167 2.263 1.739
7–8 3.97 4.167 0.0.197 1.936
8–9 4.29 4.167 0.123 1.813
9 – 10 4.29 4.167 0.123 1.69
10 – 11 4.29 4.167 0.123 1.567
11 – 12 4.29 4.167 0.123 1.444
12 – 13 3.76 4.167 0.407 1.851
13 – 14 4.17 4.167 0.003 1.848
14 – 15 3.95 4.167 0.217 2.065
15 – 16 4.16 4.167 0.007 2.072
16 – 17 4.16 4.167 0.007 2.079
17 – 18 6.14 4.167 1.973 0.316
18 – 19 5.93 4.167 1.763 -1.447
19 – 20 5.72 4.167 1.553 -3
20 – 21 5.51 4.167 1.343 -4.343
21 – 22 3.18 4.167 0.987 -3.356
22 – 23 2.5 4.167 1.667 -1.907
23 – 24 2.26 4.167 1.907 0
Total=100 Total=100
capacité w du réservoir :c’est la somme des cumuls optimaux P (en valeur absolue)
multipliée par le débit journalier :
P =7.628 + -4.343  P =11.971%.
7.628
w=P.Qj. Avec : w : Capacité du réservoir.
Qj : débit journalier total.
 w =11.971*4993.927/100  w=597.82m3.
-4.34
Le volume totale du réservoir =w+volume incendie.
Volume R=597.82+120=717.82m3
Donc le diametre est D=15.12m
2. Dimensionnement de réservoir :
Les dimension du réservoir serrant pris en compte par rapport a sa capacité.

hr D

hCH

Schéma représentatif du réservoir.


3/Détermination de la hauteur du réservoir et la pression à la station de
pompage
Ho=4m : Hauteur d’eau dans l’agglomération.
Z1=106: Côte de la station de pompage (S.P.) (voir schéma plan de masse)
ZR =115 m : Côte du réservoir.
L1-R =300m : Longueur entre la station de pompage et le réservoir.
LR-A =200 m : Longueur entre le réservoir et l’agglomération.
ZE=102,72 m : Côte de l’agglomération (côte du point critique E)
 Calcul de la hauteur demandée HD :
La hauteur d’eau dans le réservoir désigné à l’alimentation des agglomérations
de petite et moyenne importance est limitée entre 4 et 5m. Dans notre cas, nous avons
pris : Ho=4m.
Donc la pression dans le réservoir ne doit pas dépasser 40 m.
HD=Hg+HCh.m+h.
Avec : HD : La hauteur demandée.
HCh.m : La hauteur de chute motrice qui varie entre 35 m. On prend HCh.m = 4 m.

 La hauteur géométrique Hg :
D’après les données ,on a cinq (5) étages dans les bâtiments à raison de 3m/étage;
D’où Hg = (4*3)+4 +1= 16 +1 =17m
h :somme des pertes de charges = hL + hs
Les pertes de charges singulières sont estimées à 15% des pertes de charges linéaires,
hs =0,15 hL
h
Au point critique D : Q= 33.8 l/s
 J= 0,003 m/mètre linéaire
1m
 v = 0,866 m/s.
Hd Hg 3m
D=250mm
3m
Donc hl=17 x 0,003=0,051 m 3m

 hs=0.15 hL=0,15 x 0,051 = 0,00765 m 3m

 h=0,051+0,00765= 0,11553m.
La hauteur demandée sera donc :
HD= 17 + 4 + 0,1153 HD=21.1553 m.
 Calcul de la perte de charge hR-E entre le réservoir et le point E :
On à : AB+BC+CD+DE = 4,81m
 hR-E=hRA+max h AF+FD+DE=9,01m
AF+FE=4,82m
AG+GE=4,82m
hRA=0,2178m.
hRE=0,2178+9,01=9,2278m

 La hauteur du réservoir HR
HR = Hd + ZE+ hR-E- ZR = 21,1553+102,72+9,227-115.
 HR= 18,1023 m.

 La pression de la pompe Hp
Hp= ZR + HR + Ho + h1-R - Z1
 Les pertes de charge entre la pompe (S.P) point 1 et le réservoir R , h1-R = ?
Le régime de fonctionnement de la station de pompage étant constant pendant
une heure 100% /24 = 4,167% , la station refoule un débit : = 4,167% Qj
Qj : Débit journalier.
QRefoul =4.167*5770.77/100=240.47 m3/j
D’après la table de Coolbrook :
J=0,0001*200=0,02m
HP=115+18,1023+0,0001*200-106=27,1223m
V-CALCUL DES COTES PIEZOMETRIQUES ET DES PRESSIONS
AU NIVEAU DU SOL :
On calcule la hauteur piézométrique pour un nœud Ni, on commence par le nœud
critique D.
CPD = Hd + ZD = 21,184 + 107,45 = 128,634 m.
La hauteur piézometrique pour un nœud Ni-1 situé en amont du nœud Ni est égale à :
Cpi-1 = Cp + hi,i-1 (si l’écoulement se fait du Ni-1 vers Ni).
Cpi-1 = Cpi - hi,i-1 (si l’écoulement se fait du Ni vers Ni-1).
Cpi , Cpi-1 : Les côtes piézométriques au niveau des nœuds N i et Ni-1
respectivement.
La pression au sol Pi au niveau d’un nœud Ni est égale à :
Pi = Cpi - ZNi
Avec ZNi : côte du nœud Ni .
Puis, on peut passer au nœud Ni-2 et on procède de la même manière ; les résultats
obtenus sont portés dans le tableau suivant :

№ DE Cote pertes de cotes pression


NŒUD Z(m) charges piézométrique au sol
E 102,72 123,83 21,1153
D 106,47 3,21 127,05 20,58
C 107,5 0,66 127,7 20,2
B 107,36 0,48 128,2 20,84
A 106,64 0,46 128,6 21,96

E 102,72 123,83 21,11


D 106,45 3,21 127,05 20,6
F 106 2,1 129,15 23,15
A 106,64 3,7 132,85 26,21

E 102,72 123,83 21,1153


F 106 2,12 125,95 19,95
A 106,64 3,7 129,65 23,01

E 102,72 123,83 21,1153


G 105,2 4,22 128,05 22,85
A 106,64 0,6 128,65 22,01
IV. EQUIPEMENT ET ACCESSOIRES DU RESEAU DE
DISTRIBUTION (FONTAINERIE) :
Sur l’ensemble des canalisations formant le réseau, plusieurs organes sont
installés afin de :
 Assurer la continuité de l’écoulement.
 Régulariser et mesurer les vitesses.
 Protéger les conduites.
Les appareils qu’on peut trouver sont :
 Les robinets- vannes.
 Les ventouses.
 Les décharges.
 Les bouches d’incendies.
 Bouches de lavage.
 Bouches d’arrosage.
 Les raccordements Les cônes.

SCHEMA DE LA FONTANERIE :
 système de protection des conduites
L’installation et le mise en service des ouvrages hydrauliques nécessitent un
entretien permanent et des protections adéquates, car toute conduite enterrée est
soumise aux diverses attaques chimique et physique.

Protection des conduites contre le phénomène transitoire (coup de bélier)

Quand le régime d’écoulement dans une conduite fermé se trouve modifié


brusquement il se produit une série d’ondes de pression qui se propagent sur toute
la longueur de la conduite en s’amortissant progressivement en raison des pertes
d’énergie dues aux forces de frottement.

Les causes les plus fréquentes de la création de ce phénomène sont :

 Arrêt brutal des groupes alimentant la conduite.


 Fermeture rapide d’une vanne.
 Démarrage des pompes alimentaires.

Dispositifs de protection contre ce phénomène :

Il n’est pas possible de supprimer totalement les effets du coup de bélier, mais il
convient de rechercher les moyens pour les limiter, parmi ces moyens on peut cite :
 Les volants d’inertie :
 Les soupapes de décharges :

 Les cheminés d’équilibre :


 Les réservoirs d’aire :
VI : La pose des conduites :
Les conduites sont posées en terre, sous trottoir, afin d’éviter les
trépidations dues à la circulation des véhicules.

1-Différentes types de poses :

Pose en terre :

Traversé d’oued :
La pose de canalisation à la traversée d’une rivière demande plusieurs travaux
d’aménagement en fonction de la traversée et l’importance de l’adduction ou la
distribution .L’existence d’un pont route servira de support à la conduite.
Traversée d’une route :
En raison des charges à supporter qui peuvent causer des ruptures sur la
canalisation, la pose des conduites sera faite à l’intérieur des buses de diamètre
supérieur pour que les conduites soient protégées contre les
chocs et les vibrations.
Les Butées :

2- Réalisation des tranchées :

Pour déterminer la section transversale du tranché on détermine sa profondeur (H),


sa largeur (L) et son coefficient de talus.

2.1- La profondeur : H =
H1 + D + H2

H : profondeur du tranché.

H1 : épaisseur du lit de pose qui varie de 0,15 à 0,20 m.

H2 : distance au dessus de la génératrice supérieure de la conduite qui est 0,8 à


1,6 m.

D : diamètre de la conduite (m).

2.2- La largeur :

Elle est déterminée en fonction du diamètre de la conduite en prévoyant 30


cm d’espace de part et d’autre de la conduite.

L = D+2*0,3

L : largeur du tranché (m).

D : diamètre de la conduite (m).


CONCLUSION :

Vu la complexité des réseaux hydrauliques urbains, une étude visant


la meilleure rentabilité se révèle indispensable et primordiale à tout projet
d’hydraulique urbaine.

Tout projet d’alimentation en eau potable d’une quelconque agglomération


doit assurer :

 Une amenée continue d`eau.


 Une quantité suffisante.
 L`étanchéité du réseau.
 Etre facile à entretenir.

On doit prévoir aussi des systèmes de protection contre les coups de


bélier .
SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. BUT DU PROJET

II. EVALUATION DES BESOINS EN EAU


1. graphique de consommation
2. détermination du débit population
3. Débit nécessaire pour l’arrosage
4. Détermination du débit nettoyage
5. Détermination des débits d’entreprise
A. débit domestique
B. débit pour les douches
C. débit technologique
6. Le débit somme
7. Détermination du débit des fuites
8. Détermination du débit total
9. Tableau récapitulatif des résultats de tous les débits calculés

III. CALCULS DES DIFFERENTS DEBITS


1. Calcul des débits spécifiques
2. Calcul des débits en route
3. Calcul des débits localisés
4. Calcul des débits aux nœuds
5. Calcul des débits en chaque tronçon
6. Correction des débits dans les tronçons avec dimensionnement des conduites
IV. LA CAPACITE DU RESERVOIR

V-CALCUL DES COTES PIEZOMETRIQUES ET DES PRESSIONS AU NIVEAU


DU SOL

VI- EQUIPEMENT ET ACCESSOIRES DU RESEAU DE DISTRIBUTION

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