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Pour la ville d’Azemmour, Le système d’assainissement existant est le système unitaire, système
préconisé par le schéma directeur de la ville d’Azemmour.
Le dimensionnent du réseau unitaire se fait en considérant le débit des eaux pluviales, (QEP >> QEU)
pour le calculer on procède comme suit :
On divise le réseau en sous Bassins versants, chaque sous bassin est caractérisé par une pente,
une superficie et un coefficient de ruissellement.
On calcule les caractéristiques principales de chaque bassin versant :
La superficie.
La pente : est calculée suivant la ligne de la plus grande pente.
Le coefficient de ruissellement : il dépend de la couverture et de la nature du terrain
naturel du Bassin
On calcule le débit de chaque bassin versant en utilisant les différentes formules dont celle de
Caquot reste la plus cohérente et la plus fiable.
L’Assemblage des sous Bassins versant afin d’évaluer le débit à l’exutoire.
Il est important de faire la distinction entre les modèles mathématiques utilisés en hydrologie et les
modèles informatiques qui utilisent eux-mêmes plusieurs modèles mathématiques.
Méthodes manuelles :
Les modèles peuvent être qualifiés de manuels lorsqu’à partir des équations, un utilisateur est
capable de calculer les débits de sortie. Cette méthode manuelle permet d’étudier rapidement un
événement pluvieux unique.
Il y a plusieurs méthodes d’évaluation des eaux pluviales :
Le modèle Mac-Math.
Le modèle Malet-Gauthier.
Le modèle superficiel de CAQUOT.
Le modèle hybride de transfert.
Le modèle d’Harton.
Le modèle Globaliste.
Le modèle rationnelle.
Les plus courants sont la méthode rationnelle et le modèle superficiel de Caquot, on opte pour ce
dernier qui résulte d’une évolution de la méthode rationnelle, c’est un modèle superficiel, c’est-à-dire
qui traite de façon globale la totalité de la superficie drainée et qui permet de calculer le débit de
pointe aux divers points caractéristiques des tronçons, le débit de pointe sert à dimensionner les
ouvrages d’évacuations.
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Projet de fin d’étude
Modèles informatiques :
Lorsqu’il s’agit d’étudier un réseau sur une échelle de temps plus longue, on préfère l’utilisation des
modèles informatiques qui sont, pour certains, capables de simuler en continu.
Il existe de très nombreux outils informatiques. Certains traitent uniquement de l’aspect quantitatif
des eaux de ruissellement. D’autres tiennent en compte en plus de l’aspect qualitatif, dans le but de
quantifier les charges polluantes. Mais seulement un faible nombre d’entre eux sont répandus et
fréquemment utilisés, dont on cite :
SWMM (Storm Water Management Model) qui est le premier modèle, apparu aux États-
Unis et est toujours en développement de nos jours. C’est le logiciel le plus utilisé en
Amérique du Nord pour l’analyse des réseaux d’égouts.
le modèle MOUSE (Modelling of Urban Sewers), développé au Danemark dans les années
80, et populaire en EUROPE.
La formule de Caquot est appliquée pour un bassin versant élémentaire de caractéristiques physiques
homogènes. C’est pourquoi l’étude hydraulique d’un bassin versant présentant une forte
hétérogénéité en caractéristiques physiques, nécessite le découpage en sous bassins homogènes.
Les sous bassins seront assemblés selon le réseau d’écoulement proposé en vue de suivre l’évolution
du débit dans les collecteurs de l’amont vers l’aval.
Les ouvrages d’assainissement doivent assurer un degré de protection suffisant contre les inondations
causées par la pluie. Une protection absolue nécessiterait la construction de réseaux aux dimensions
excessives par les dépenses de premier établissement et d’entretien qu’elles impliqueraient, de tels
ouvrages seraient en outre d’une exploitation défectueuse parce qu’ils risqueraient de favoriser la
formation de dépôts fermentescibles.
L’expression littérale du débit provenant d’un bassin versant urbanisé pour une période de retour
« T » donné a été établie à partir des travaux de M. Caquot.
Avec :
17
Projet de fin d’étude
Période de retour :
Les ouvrages d’assainissement pluviaux sont conçus pour prévenir les inondations provoquées par la
pluie. Toutefois cette dernière a un caractère plus au moins exceptionnel exprimé par sa fréquence F
et sa période de retour T.
On appelle période de retour ou intervalle de récurrence d’une averse, l’inverse de sa fréquence.
T = 1/F = N/n
Avec :
F : fréquence de l’averse
N : nombre d’années de la période pendant laquelle on a enregistré n fois une averse de durée t et
d’intensité i.
On note que pour les collecteurs principaux qui évacuent les ruissellements de grands bassins, il est
recommandé d’adopter une période de retour de dimensionnement de 10 ans.
Les coefficients a et b, sont fixés pour chaque région et période de retour données.
A et b sont donc en corrélation directe avec l’intensité maximale de la pluie dans une région, ainsi il
est préférable d’utilisé les paramètres locaux afin de mieux exprimer la réalité sur le terrain.
Pour notre cas, on s’est basé sur les coefficients de Montana donnés pour les villes à proximité
d’Azemmour. En effet, du point de vue géographique, la zone d’étude se situe entre les deux
pluviographes d’El Jadida et celui de Casablanca. Et, El Jadida et Safi sont des villes côtières qui se
caractérisent par un contexte climatologique assez similaire.
18
Projet de fin d’étude
Les coefficients de Montana pour ces trois valeurs sont donnés dans le tableau suivant pour différentes
périodes de retour :
Tableau 3: Coefficients de Montana des pluviographes d'El Jadida, de Safi et de Casablanca (SDAA)
On remarque que les périodes d’observation des trois pluviographes sont assez différentes. En effet,
la période d’observation du pluviographe de Safi s’étale sur 46 ans alors que celle d’El Jadida est de
27 ans et celui de Casablanca est de 44 ans.
Donc, pour le choix du pluviographe de référence à adopter, on va faire une comparaison des
intensités pluviométriques de ces différentes villes relative à la période de retour 10 ans pour
différents pas de temps (10 ans étant La période de retour de dimensionnement du réseau
d’assainissement).
On calcule donc I (mm/h) pour chaque pas de temps et chaque ville et on évalue l’écart comme le
montre les tableaux et la figure ci-dessous :
El Jadida Safi
T=10 ans
a (mm/mn) b a (mm/mn) b Ecart %
t(min) 6.923 0.661 6.545 0.646
5 143.36 138.84 3.15
10 90.67 88.73 2.14
15 69.35 68.28 1.54
20 57.34 56.70 1.11
30 43.86 43.64 0.51
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Projet de fin d’étude
El Jadida Casablanca
T=10 ans
a (mm/mn) b a (mm/mn) b Ecart %
t(min) 6.923 0.661 5.136 0.641
5 143.36 109.83 23.39
10 90.67 70.43 22.32
15 69.35 54.31 21.68
20 57.34 45.17 21.23
30 43.86 34.83 20.59
2.5
Intensité (mm/min)
1.5 El Jadida
Safi
1
Casablanca
0.5
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Temps (min)
D’après les tableaux et la figures ci-dessus, on remarque que les intensités pluviométriques du poste
d’El Jadida sont proches que celles du poste de Safi.
En effet, l’écart maximal entre les intensités pluviométriques du poste d’El Jadida et celles du poste
de Safi ne dépasse pas 4%. Par conséquent, l’écart maximal en termes de débit sera également de
l’ordre de 4%. Ainsi, l’influence sur le calcul hydraulique reste minimale.
L’écart entre les intensités du poste d’El Jadida et celles du poste de Casablanca reste important, un
écart maximal de l’ordre 23% pour un temps de concentration de 5 mn.
De ce fait, et vu que la station d’El Jadida est la plus proche géographiquement de la zone d’étude, on
va adopter les valeurs de a et b de la ville d’El Jadida pour la suite des calculs.
Coefficients K, u, v, w :
20
Projet de fin d’étude
1
𝑎 ∗ 𝜇𝑏 1−𝑏∗𝑓
𝐾(𝑇) = [ ]
6 ∗ (𝛽 + 𝛿)
𝑏∗𝑐
𝑢(𝑇) =
1−𝑏∗𝑓
1
𝑣(𝑇) =
1−𝑏∗𝑓
(𝑏 ∗ 𝑑) + (1 − 𝜀)
𝑤(𝑇) =
(1 − 𝑏 ∗ 𝑓)
Avec :
- μ, c, d, f, ε, β+ δ des paramètres dont les valeurs sont données par l’instruction Française
(1977) :
K 1.876
U 0.334
V 1.234
W 0.759
Le coefficient de ruissellement:
Le coefficient de ruissellement global d’un bassin peut donc être calculé à partir des coefficients
pondérés par les surfaces de chaque type d’occupation du sol. Ces calculs sont donnés par bassin
versant.
∑𝑖 𝐶𝑖 ∗ 𝐴𝑖
𝐶=
∑𝑖 𝐴𝑖
Avec :
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Projet de fin d’étude
L’allongement M est définie comme étant le rapport du plus long cheminement hydraulique L au
côté de la racine de la surface équivalente à la superficie du bassin considéré ; son expression est la
suivante :
𝐿
𝑀 = 0.5
𝐴
4∗𝐴
𝑚(𝑇) = ( 2 )𝑡
𝐿
Avec :
L : longueur hydraulique en hectomètre
A : surface du bassin hydraulique en hectares
t : coefficient s’exprime par la relation suivante :
0.42 ∗ 𝑏
𝑡=
1 − 𝑏𝑓
Avec b : coefficient de Montana
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Projet de fin d’étude
L’assemblage des bassins élémentaires consiste à évaluer le débit effectif de chaque bassin versant
élémentaire, en tenant compte des débits dus aux autres bassins versants qui lui sont contigus ou
situés à l’amont du bassin considéré. Cet assemblage permet, à ce titre de connaitre les valeurs de
débit aux différents points de rejet.
On opère à partir des bassins de tête, en descendant l’aval, en tenant compte des paramètres
équivalents suivants :
Pour les bassins en parallèle correspond à la longueur du bassin donnant le débit de pointe le plus
élevé.
Le débit corrigé de l’assemblage doit satisfaire les conditions suivantes:
Max (Q1 et Q2) < Qeq< Q1 + Q2 Avec Q1 et Q2 débit des deux bassins élémentaires assemblés.
Au cas où Qeq < Max (Q1 et Q2) on prend Qeq= Max (Q1 , Q2)
Au cas où Qeq > Q1 + Q2 on prend Qeq= Q1 + Q2
Les assemblages en série se font lorsque deux bassins versant se suivent sur un même cheminement
hydraulique.
23
Projet de fin d’étude
La limite supérieure de la surface du bassin ou du groupement de bassins est fixée à 200 ha.
La valeur de la pente doit rester comprise entre 0,2 % et 5%.
La valeur du coefficient de ruissellement C, doit rester comprise en 0,2 et 1.
Le coefficient d’allongement M ≥0,8.
Le dimensionnement consiste à trouver les diamètres des collecteurs constituant le réseau. Sachant
que le débit à évacuer est donné par la formule d'écoulement adopté ci-dessous :
𝑄 = 𝑉 .𝐴
Avec :
Q : débit évacué en m3 / s.
24
Projet de fin d’étude
V : vitesse d'écoulement en m / s.
A : section de l'ouvrage en m²
𝐷2
𝐴 = 𝜋
4
Le calcul des sections se fera par la formule de MANNING-STRICKLER qui est la plus adaptée pour le
dimensionnement des canalisations en écoulement à surface libre.
Avec :
Pour notre cas, pour vérifier les diamètres, on va adopter la formule de Manning-Strickler pour le
réseau d’eaux usées avec un coefficient de Strickler K pris égale à 60.
N.B : Le diamètre minimal adopté pour les eaux pluviales est 300 mm
Afin d’éviter, d’une part la formation de dépôts dans les collecteurs en garantissant leur auto-curage
et, d’autre part, de minimiser les risques de dégradation des joints et d’abrasion des canalisations, Un
réseau d’assainissement doit, dans la mesure du possible être auto-cureur , cela en limitant la vitesse
des eaux usées et pluviales dans un réseau d’assainissement inférieurement pour éviter les stagnations
25
Projet de fin d’étude
susceptibles de provoquer des dépôts et supérieurement pour éviter l’érosion des canalisations par
les matières solides charriées par les eaux.
Les conditions d’auto-curage seront vérifiées selon l’instruction technique (du Ministère de l’Intérieur)
relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations, à savoir :
26
Projet de fin d’étude
Chapitre 3:
Etude du réseau d’assainissement
27
Projet de fin d’étude
Pour établir un diagnostic du réseau existant de la ville d’Azemmour, on a utilisé en premier lieu le
logiciel Covadis.
Le découpage en sous- bassins versants a pour but, l’évaluation des débits au niveau de chaque bassin,
par conséquent on pourra dimensionner les ouvrages. En effet un bassin versant fonctionne comme
un collecteur chargé de recueillir l’eau, et le transformer en écoulement à l’exutoire. C’est une surface
élémentaire hydrologiquement fermé, c’est-à-dire qu’aucun écoulement n’y pénètre de l’extérieur
Le découpage en sous- bassins versants du réseau existant a été fait suivant les bases classiques
appliquées en assainissement et sur la base des reconnaissances topographiques effectuées sur le
terrain.
On a donc procédé au découpage du réseau existant de la ville Azemmour sur le logiciel AutoCAD,
un logiciel de dessin assisté par ordinateur (DAO) créé en décembre 1982 par Autodesk.
28
Projet de fin d’étude
Pour pouvoir faire le calcul, il nous a fallu générer un fichier de point, MNT.
Pour le calcul du débit, on a choisi sur Covadis le modèle superficiel de Caquot expliqué ci-avant.
Ainsi, on a fixé pour la ville d’Azemmour, la période de retour T=10ans et les coefficients de
Montana A = 6.923 mm/mn B= 0.661 ;
On a calculé les coefficients de ruissellement pour chaque sous bassin selon la méthode précitée.
Aussi, on a limité le catalogue des tuyaux, selon les diamètres commerciaux existants et les plus
utilisés au Maroc.
29
Projet de fin d’étude
30
Projet de fin d’étude
Tableau 9: Aperçu du calcul des diamètres et vérification des contraintes par Covadis
31
Projet de fin d’étude
Remarque :
On a un grand nombre de tableaux-résultats vue la taille du réseau, et le grand linéaire des
conduites. De ce fait, le calcul détaillé est présenté en annexe fourni en format numérique sur CD.
Une deuxième méthode à adopter pour établir le diagnostic du réseau d’assainissement est de faire
le calcul manuellement. Pour ce faire on s’est basé sur le découpage qu’on a déjà établi sur
AutoCAD ; On a procédé comme suit :
32
Projet de fin d’étude
2
∑ 𝐿𝑖
𝐼=[ ]
𝐿𝑖
∑
√𝐼𝑖
Avec :
Li : longueur du tronçon i
33
Projet de fin d’étude
Pour calculer les débits, on s’est basé sur la méthode de Caquot ; comme le montre l’aperçu ci-
dessous :
Les paramètres du modèle de Caquot étant calculés comme expliqué dans le chapitre 2, et la surface
du bassin calculée avec le logiciel AutoCAD.
34
Projet de fin d’étude
35
Projet de fin d’étude
Pour cette partie, on s’est concentré sur le rejet 2 qui correspond à l’ancienne médina, car il s’agit du
plus ancien réseau, et donc il est probable d’y trouver le plus d’anomalies.
Ainsi, on a vérifié les conditions citées dans le chapitre 3 pour les diamètres existants ; et on voit bien
qu’elles ne sont pas respectées pour plusieurs tronçons.
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Projet de fin d’étude
ℎ
𝑟𝐻 =
𝐷
𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙′é𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑉
𝒓𝑽 = 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝑉𝑝𝑠
Avec :
2 1
V : Vitesse d’écoulement 𝑉 = 60 ∗ (𝑅ℎ)3 ∗ 𝐼 2
Q : Débit dans la conduite Q=V*S
𝐷
𝑅ℎ𝑝𝑠 : Rayon hydraulique pleine section 𝑅ℎ𝑝𝑠 =
4
2
Sps : Surface pleine section : 𝑆𝑝𝑠 = 𝜋 4𝐷
Donc :
2
(𝑅ℎ)3 ∗ 𝑆
𝒓𝑸 = 2
(𝑅ℎ𝑝𝑠 )3 ∗ 𝑆𝑝𝑠
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Projet de fin d’étude
𝟓
(𝟐 ∗ 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔 (𝟏 − 𝟐 ∗ 𝒓𝑯 ) − 𝐬𝐢𝐧(𝟐 ∗ 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔 (𝟏 − 𝟐 ∗ 𝒓𝑯 ))𝟑
𝒓𝑸 = 𝟐
𝟐 ∗ 𝝅 ∗ (𝟐 ∗ 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔(𝟏 − 𝟐 ∗ 𝒓𝑯 ))𝟑
De même pour 𝒓𝑽 :
2
(𝑅ℎ)3
𝑟𝑉 = 2
(𝑅ℎ𝑝𝑠 )3
Ainsi :
2
𝜃 − 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 3
𝑟𝑉 = ( )
𝜃
Finalement :
𝟐
𝟐 ∗ 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔(𝟏 − 𝟐 ∗ 𝒓𝑯 ) − 𝐬𝐢𝐧(𝟐 ∗ 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔(𝟏 − 𝟐 ∗ 𝒓𝑯 )) 𝟑
𝒓𝒗 = ( )
𝟐 ∗ 𝒂𝒓𝒄𝒐𝒔(𝟏 − 𝟐 ∗ 𝒓𝑯 )
1.2
0.8
0.6 rV
rQ
0.4
0.2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
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Projet de fin d’étude
Tableau 18: Aperçu de la vérification manuelle des conditions d'autocurage pour le réseau existant
Dans cette partie, on a essayé de dimensionner manuellement les conduites en se basant sur les
débits des eaux pluviales calculés selon la méthode de Caquot.
Pour ce faire, on a utilisé la relation de Manning Strickler en fixant un taux de remplissage de 80%.
On s’est donc basé sur la relation suivante :
2 1
𝑄 = 60 ∗ (𝑅ℎ)3 ∗ 𝐼 2 ∗ 𝑆
En utilisant les formules citées ci-avant pour une conduite partiellement pleine, on obtient :
2
3
𝐷 𝜃 − sin(𝜃) 1 𝐷2
𝑄 = 60 ∗ ( ∗ ( )) ∗ 𝐼2 ∗ ∗ ( 𝜃 − sin(𝜃))
4 𝜃 8
D’où finalement :
3
2 8
𝑄∗ (4𝜃)3
𝐷=( 5)
15 ∗ √𝐼 ∗ ( 𝜃 − sin(𝜃))3
Avec :
𝜃 = 2 ∗ 𝐴𝑟𝑐𝑜𝑠(1 − 2 ∗ 𝒓𝑯 )
𝒓𝑯 Fixé tel que 𝒓𝑯 =0.8
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Projet de fin d’étude
Une fois qu’on trouve le diamètre théorique, on adopte le diamètre commercial existant qui est
supérieur à celui-ci.
Aussi, on a essayé de modifier les pentes tel que toutes les conditions soient vérifiées, et tel qu’on
n’ait pas de très grands diamètres.
Les conditions d’auto curage ont été vérifiées de la même manière que pour le réseau existant, mais
cette fois ci, pour les diamètres théoriques adoptés.
Conclusion :
Cette partie nous a permis de calculer les diamètres du réseau et de connaitre les anomalies
fonctionnelles en gardant sur les pentes existantes du réseau.
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Projet de fin d’étude
L’objectif de cette partie est de présenter globalement les principaux résultats des investigations de
terrain (diagnostic physique), effectuées par NOVEC, afin d’établir la situation physique et
fonctionnelle actuelle du système d’assainissement liquide de la zone d’étude.
Le diagnostic et la reconnaissance, effectués sur le réseau, ont permis de constater les désordres
suivants :
Non accessibilité de certains ouvrages, essentiellement les regards de visite, ce qui est
principalement due au fait que les Tampons sont en béton scellé, ou recouverts par le
revêtement (sable ou dépôts de terre..) ; ou enfouis sous les remblais (Sable) .
Dépôts dans les regards, dus à une introduction de dépôts en temps sec (ordures, produits de
balayage), matériaux de construction et de mise à niveau de la voie ;
Soit à des défauts de conception, influant sur le fonctionnement des collecteurs (pente
insuffisante, déversements en temps sec, mises en charge, dépôts apportés par les
écoulements pluviaux, etc…) ;
41
Projet de fin d’étude
Les désordres constatés dans le réseau d’assainissement de la zone d’étude, se présente comme suit :
Des colmatages dans les collecteurs, qui nécessitent un traitement adapté (curage et
extraction). Ces colmatages sont causés par l’introduction du sable et des déchets, au niveau
du réseau.
Des dépôts, au niveau des radiers de certains regards, nécessitant le nettoyage. Ces dépôts,
causés par les travaux de la mise à niveau de la voirie, peuvent colmater le réseau.
Le colmatage est due à l’intrusion, dans le réseau, des eaux de pluies chargées du sable et également
des dépôts dus aux travaux de la mise à niveau de la voirie, acheminées par les ruelles non aménagées.
Les résultats du diagnostic du réseau d’assainissement de la zone d’étude sont récapitulés dans le
tableau ci-après :
Anomalies
Réseau sous Réseau Réseau Réseau
Collecteur
construction sous train nécessitant le obturé
privé curage
A 139 315 2844 -
B 73 51 487 -
C 100 - 1333 285
D 60 - 1754 -
E - - 2800 -
Total 370 366 9218 285
Tableau 20 : Résultats de diagnostic des collecteurs (SDAA)
Les principales anomalies, relevées sur les ouvrages annexes, sont récapitulées dans le tableau, ci-
après, récapitule, par bassin versant, les principales anomalies constatées sur les ouvrages annexes.
Regards à
Tampon Bon état
Regards Regards Regards Echelons Echelons Regards à Appareil
Collecteur en bon du GC des
accessibles enterrés scellés absents dégradés nettoyer siphoïde
état regards
cassée
A 698 26 9 691 698 398 9 54 27
B 469 9 - 464 469 340 4 44 58
C 395 15 - 394 390 279 6 25 10
D 105 8 44 100 105 98 - 35 -
E 44 120 15 44 44 44 - 44 -
Total 1 711 178 68 1 693 1 706 1 159 19 202 95
Tableau 21 : Résultats de diagnostic des regards (SDAA)
Zones inondables
Sur la base des constatations de l’I.C sur le terrain et suite aux renseignements fournis par l’exploitant,
plusieurs points bas ont été identifiés présentant des zones à submersion prolongée.
42
Projet de fin d’étude
Les zones inondables et mal drainées au niveau du périmètre urbain retiennent les eaux de pluie pour
une longue durée et présentent des risques sanitaires (développement d’insectes).
Pour ces zones, il faudrait augmenter le nombre des grilles et bouches d'égout.
On présentera dans cette partie les insuffisances des réseaux d’assainissement qu’on a pu identifier à
partir de la comparaison entre les diamètres existants, et ceux du dimensionnement présenté dans le
chapitre précédent.
2.2.2 REJET 1 :
Pour évaluer les insuffisances des collecteurs qui aboutissent au rejet 1, on s’est basé sur le résultat
du calcul donné par le logiciel Covadis, sachant que pour ce calcul on a utilisé les informations issues
des campagnes d’inspection du réseau et des levés topographiques.
On a procédé ainsi à une comparaison entre les diamètres calculés, et ceux existants.
Pour comparer les diamètres des collecteurs ovoïdes existants, on a adopté la méthode suivante :
Les caractéristiques de l’écoulement, telle que l’aire de la section mouillée A, le périmètre mouillé P,
𝑌𝑛
le rayon hydraulique Rh dépendent du taux de remplissage 𝜂 = 𝐷
ou 𝑌𝑛 est la profondeur
normale de l’écoulement et D est la hauteur de la conduite. Ces caractéristiques s’expriment par
différentes relations selon le lieu géométrique de l’écoulement.
Pour calculer le périmètre mouillé d’une conduite Ovoïde, on utilise la relation suivante :
2 2
𝑃(𝜂) = 𝐷 ∗ (2.64329818 − ∗ cos −1(3(𝜂 − )))
3 3
L’expression de la surface mouillée est comme suivante :
43
Projet de fin d’étude
1 2 2 1
𝐴(𝜂) = 𝐷2 ∗ (0.5104589 − ∗ cos −1(3(𝜂 − )) + (𝜂 − ) ∗ √(𝜂 − ) ∗ (1 − 𝜂) )
9 3 3 3
2
Ces deux relations sont valables pour ≤ 𝝶 ≤ 1
3
Le tableau ci-dessous, est un aperçu qui illustre le résultat de la comparaison, combiné avec les
dysfonctionnements et les résultats des investigations de terrain qu’a mené le bureau d’étude
NOVEC : nature du collecteur concerné, son type et l’état physique des tronçons.
Remarque :
44
Projet de fin d’étude
2.2.3 REJET 2 :
Pour ce deuxième rejet, on s’est basé sur les résultats du calcul manuel.
Pour savoir si les diamètres existants sont suffisants, on a calculé la hauteur de remplissage des
collecteurs en se basant sur la méthode graphique détaillée dans le chapitre précédent.
Ainsi, à partir du rapport des débits qui est fonction des débits des BV qu’on a calculé et du débit
pleine section en considérant les diamètres existants, on détermine rH , ce qui nous permet de
déduire H la hauteur de remplissage.
45