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PLUVIALES
Sommaire
1. Introduction............................................................................................................................................. 2
2. La pluie .................................................................................................................................................... 2
1. Introduction
L’urbanisation et l’imperméabilisation des sols nous montrent régulièrement et de façon
parfois dramatique la nécessité de la prise en compte des eaux pluviales.
Puisque nous sommes dans le développement durable, on peut rappeler la Déclaration
de Dublin(1992)
La pluie désigne généralement une précipitation d'eau à l'état liquide tombant de nuages
vers le sol. Dans une étude hydraulique nous devons aussi prendre en compte les
précipitations solides (neige, grêle, etc…).
Mais les événements sont souvent fonction de l’intensité des précipitations (ex : orage,
etc..).
L’intensité des précipitations est donc un facteur important dans la prise en compte de
l’événement pluvieux.
Un fort volume d'eau tombant sur une surface plus ou moins importante peut entraîner
une quantité d'eau précipitée faramineuse comme le montre le tableau suivant:
Le calcul du réseau d’EP se base sur une méthode statistique de fréquence de Retour
de pluies (T) sur une durée. (1 an – 2 an – 5 an – 10 an)
Les pluies sont caractérisées par une intensité d’averse fonction de leurs durées
(6mn – 15 mn – 30 mn – 1h – 2h et 6h)
4. Loi de Montana
A partir des coefficients de Montana(a) et (b)représentatifs d’une pluviométrie
homogène, on peut évaluer les intensités moyennes i de durée t et de période de retour
(T) tel que : ( −b )
i (t ) = a × t
(i) intensité de l’averse exprimée en mm/min si t est exprimé en minutes
(a) et ( b)paramètres dépendant de la pluviométrie locale en fonction de la période de
retour
(t) temps de concentration en (min)
Autre expression :
h(t ) = a × t (1−b )
Le temps de concentration est le temps que met le ruissellement d'une averse pour parvenir à
l'exutoire depuis le point du bassin pour lequel la durée de parcours est la plus longue.
Ce temps est fonction de nombres paramètres, par exemple l'état d'humidité du sol, il existe donc
plusieurs formule pour le calculer.
Formule de Kirpich
Avec :
Pendant la pluie, l’eau aura tendance à s’écouler par gravité vers les points les plus bas du relief
et par le chemin le plus court.
Le bassin versant d’un écoulement est la surface réceptrice de la pluie qui aboutit au même
exutoire.
Un bassin versant sera donc délimité par des lignes de crêtes et par des lignes de thalweg
(lignes d’écoulement).
Dès que la pluie tombe, les sols s’humidifient par une partie de la pluie qu’ils reçoivent.
Une fois la saturation atteint, il y a formation de ruissellement.
Le ruissellement va générer des « hydrogrammes » qui se nourrissent tout au long des
cheminements parcourus jusqu’à l’exutoire ou du collecteur (réseau EP)
On peut donc considérer qu’un certain volume de pluie qui parvient au réseau en débit.
Les modèles de transformation de pluie/débit sont très nombreux mais on utilise en France
principalement 2 méthodes.
La méthode rationnelle
Elle consiste à déterminer le débit généré par la pluie sur un bassin versant
C ×i× A
Qp =
360
Nota : On peut aussi utiliser la méthode de Caquot pour calculer les débits de pointe de certains sous-
bassins versant qui ont ensuite comparés avec la méthode rationnelle.
Avec
• Qp = débit de pointe de l’exutoire (m3/s)
• C = coefficient de ruissellement
• i = précipitation en (mm/h)
• A = superficie du bassin en(hectare) 1 ha = 10 000 m²
• Coefficient de ruissellement
Pour une estimation rapide, on prendra pour les zones non urbanisées, un coefficient de
ruissellement de 10% et 90% pour les voiries imperméabilisées.
Aussi appelé modèle de Caquot, elle permet de faire intervenir tous les mécanismes de
l’écoulement et permet le dimensionnement d’ouvrage hydraulique.
Cette méthode n’est valide que pour des projets jusqu’à <200 ha
• Pour des bassins versants urbanisés ;
• Surface inférieure à 200 ha ;
• Pente comprise entre 0,2%et 5%;
• Coefficients de ruissellements compris entre 0,20 et 1,00
Avec
Qp: débit (Brut) en (m3/s) ; Valeur du débit de pointe
Q p = K .I α .C β . Aγ
I : pente moyenne du bassin versant (en m/m);
C : coefficient de ruissellement ;
A : superficie de la surface concernée en (ha).
avec m =
Et (m): (Coefficient d'influence) 2
Avec (b) : Coefficient de Montana
Qc : Débit corrigé Qc = m × Q p
3/8
0,410
D= = 0,427 m soit φ 500
90 × 0,02 × 0,3117
1/ 2
D 0.5 π .D ² π × .5²
Rh = = = 0.125m Et : Sm = = = 0.19635m²
4 4 4 4
Exemple Calcul:
Pour le dimensionnement des collecteurs, on peut aussi utiliser l’abaque de Manning-Strikler
Qui donne une relation entre:
• la pente ………
• le débit ……….
• la vitesse …………
• le diamètre ………..