Ass Lipro 2022

RÉSEAUX D’ASSAINISSEMENT
GESTION DES EAUX USÉES ET

PLUVIALES EN MILIEU URBAIN
Formation Licence Professionnelle

Gilles ISENMANN
21/01/2022
gilles.isenmann@engees.unistra.fr
LES RÉSEAUX D’EAU USÉE DANS LA FORMATION
Modalités pédagogiques
◼ 12 h CM : Les notions essentielles
◼ 10 h TD : Mise en pratique (conception, dimensionnement)
◼ 2 h TP : Visualisation des phénomènes
◼ 9 h TD : Initiation à la modélisation
◼ 21 h Projet : Etude de cas
◼ Evaluation :
◼ Examen 2h
◼ Projet (mémoire et soutenance par groupe de 2)
◼ Supports : 1 support powerpoint

1 polycopié complet
site « hydraulique des réseaux »
21/01/2022
◼ Compétences requises (principales)
◆ Hydrologie → transformation pluie – débit
◆ HEC → fonctionnement d’un réseau en charge
◆ HSL → fonctionnement d’un réseau à surface

libre
21/01/2022 RESU 1
◼ Objectifs généraux
Connaître les grandes lignes sous-tendant les
structures de réseau
Calculer des débits en temps sec et en temps

de pluie
Dimensionner des conduites et des ouvrages
Connaître le contexte réglementaire de

l’assainissement urbain
21/01/2022 RESU 1
LES GRANDS PRINCIPES
Pourquoi l’Assainissement ?
Et comment ?
21/01/2022 RESU 1
POURQUOI L’ASSAINISSEMENT ?
Les objectifs de l’assainissement sont triples :
◼ SANITAIRE : protéger les populations des maladies

hydriques en évacuant vite et bien les eaux usées
des zones urbanisées.
→ Vecteur de substances toxiques et pathogènes

→ Salubrité publique
→ Approche hygiéniste
21/01/2022 RESU 1
Illustration historique
◼ Vers 1250 avant J.C. : Vous

réserverez hors du camp
un endroit retiré où vous
pourrez aller satisfaire vos
besoins naturels. Chaque
soldat aura un outil dans
son équipement et,
lorsqu'il se retirera à
l'écart, il s'en servira pour
creuser le sol, puis pour
recouvrir ses excréments
(source : La Bible)
21/01/2022 RESU 1
◼ Vers le XIIIème siècle en Europe occidentale (Moyen-Age) : Les

villes commencent à se doter de réseaux de collectes des
eaux usées (et pluviales), mais le service de l'assainissement
peine à s'imposer.
+ imperméabilisation des sols

(toitures et routes)
→ Ruissellement des eaux
pluviales
→ Inondations
→ Approche hydraulique
21/01/2022 RESU 1
◼ En 1780 : Louis XVI

interdit le déversements
des pots de chambre
dans les rues de Paris.
21/01/2022 RESU 1
POURQUOI L’ASSAINISSEMENT ? ET COMMENT ?
◼ En 1884 : Premiers tout-à-

l’égout en Europe
occidentale
Evacuation des eaux usées → Objectif sanitaire
Evacuation des eaux pluviales → Objectif patrimonial
21/01/2022 RESU 1
Eaux usées Eaux pluviales

(toitures, cour,
terrasse, etc.) Eaux pluviales
(voirie, parking, etc.)
Rivière
Réseau unitaire
(EU + EP)
Problème :
Impacts
environnementaux !
21/01/2022 RESU 1
SYSTÈME UNITAIRE
21/01/2022 RESU 1

(toitures, cour,
STEU Rivière
Réseau unitaire
(EU + EP) Problème :
Surcharge hydraulique
en temps de pluie !
(traitement dégradé,
départ de boues)
21/01/2022 RESU 1

(toitures, cour,
DO STEU Rivière
Réseau unitaire
(EU + EP)
RUTP
Problème :
Impacts
21/01/2022 RESU 1 environnementaux !
Exemple de fonctionnement d’un déversoir d’orage (DO)

→ Temps sec = que des eaux usées
21/01/2022 RESU 1
Exemple de fonctionnement d’un déversoir d’orage (DO)

→ Temps de pluie = eaux usées + eaux pluviales
→ Rejets urbains de temps de pluie (RUTP)
21/01/2022 RESU 1
Les objectifs de l’assainissement sont triples :
◼ SANITAIRE : protéger les populations des maladies

hydriques en évacuant vite et bien les eaux usées des zones
urbanisées.
◼ PATRIMONIAL : protéger les biens les personnes des

inondations les plus fréquentes en évacuant les eaux
pluviales des zones urbanisées.
◼ ENVIRONNEMENTAL : protéger le milieu naturel de la

pollution des eaux collectées.
21/01/2022 RESU 1
Quelles approches pour l’objectif environnemental ?
◼ L’approche « classique » : stocker temporairement

les pluies les plus courantes pour les traiter à la
STEU plus tard.
21/01/2022 RESU 1

(toitures, cour,
DO STEU Rivière
Réseau unitaire
(EU + EP)
Bassin
RUTP
21/01/2022 RESU 1
◼L’approche « classique » : stocker temporairement les

pluies les plus courantes pour les traiter à la STEU
plus tard.
→ Rejets moins fréquents (notion de chronicité)
→ Mais toujours pour les pluies plus exceptionnelles…

→ Nécessité de construire de grands bassins en béton
(coût, impact écologique, emprise foncière, etc.)
21/01/2022 RESU 1
◼ L’approche « utopiste » : séparer toutes les eaux

usées des eaux pluviales (réseaux séparatifs)
21/01/2022 RESU 1
Eaux pluviales
(voirie, parking,
etc.)
Eaux usées
Eaux pluviales
(toitures, cour,
terrasse, etc.)
STEU Rivière
Réseau séparatif EU
▪ Réseau séparatif EP → rivière (ou autre MN)

▪ Gérer ces eaux différemment (on détaillera cela plus tard)
21/01/2022 RESU 1
SYSTÈME SEPARATIF
21/01/2022 RESU 1
◼L’approche « utopiste » : séparer toutes les eaux

usées des eaux pluviales (réseaux séparatifs)
→ Plus de RUTP (en théorie)
→ Mais des limites :

▪ Mauvais branchements
▪ Pollution des eaux pluviales (?)
▪ Surtout : l’héritage historique = la plupart des réseaux
existent déjà !
21/01/2022 RESU 1
◼ L’approche « actuelle » : séparer les eaux usées des eaux

pluviales (réseaux séparatifs) quand c’est possible !
POUR limiter les eaux pluviales dans les réseaux unitaires

existants (moins de rejets, bassins plus petits).
21/01/2022 RESU 1
◼L’approche « actuelle » : séparer les eaux usées des eaux

pluviales (réseaux séparatifs) quand c’est possible !
→ Déconnecter tous les immeubles du centre-ville
= irréalisable
→ Déconnecter un bâtiment public / une voirie existante
= envisageable
→ Création d’une zone nouvelle
= indispensable (si techniquement faisable)
21/01/2022 RESU 1
Eaux pluviales
Eaux usées
Eaux pluviales
(toitures, cour,
terrasse, etc.)
DO STEU Rivière
Réseau unitaire
(EU + EP)
Bassin
Création d’une
nouvelle zone RUTP
urbaine
21/01/2022 RESU 1
Eaux pluviales séparées

= déconnexion
= on diminue les volumes
dans le réseau existant
Nouvelle zone urbaine

Eaux Eaux pluviales
usées (toitures, cour,
terrasse, etc.)
DO
Vers
STEU
Eaux Réseau unitaire
usées (EU + EP)
Vers le bassin
Eaux pluviales séparées
=21/01/2022
on n’augmente pas les volumes d’eau pluviale
RESU 1
dans le réseau existant
UN AUTRE AVANTAGE : MOINS D’INONDATIONS !
La ville s’inonde elle-même, du fait de son imperméabilisation et de

la saturation des ouvrages d’évacuation :
- Capacité de canalisation dépassée → trop de débit

- Saturation des dispositifs d’engouffrement → trop de ruissellement
21/01/2022 RESU 1

- Exemple : Saturation des dispositifs d’engouffrement
→ trop de ruissellement
→ l’eau n’entre pas dans le réseau !
21/01/2022 RESU 1
21/01/2022 RESU 1

- Exemple : Capacité hydraulique de la canalisation dépassée
→ trop de débit
→ l’eau sort du réseau !
21/01/2022 RESU 1
Eaux pluviales
(voirie , parking, etc.)
Eaux
usées Eaux pluviales
Nouvelle zone urbaine
(toitures, cour,
terrasse, etc.)
DO
Vers
EU + EP STEU
Réseau unitaire
Risque de surcharge hydraulique

= débit / capacité de la canalisation Vers le bassin
= débordement du réseau
= INONDATIONS !
21/01/2022
LES ENJEUX ACTUELS DE L’ASSAINISSEMENT
▪ Gérer les eaux pluviales de manières séparatives (ne pas

mélanger les EU et les EP)
▪ Limiter les apports d’eaux pluviales dans les réseaux unitaires
existants (déconnexion)
▪ Limiter l’imperméabilisation des sols (limiter le ruissellement)
→ Moins de rejets de pollution (protection de l’environnement)

= moins de volume ruisselé
→ Moins d’inondations (protection des biens et de personnes)
= moins de débit ruisselé
Techniques alternatives de gestion des eaux pluviales
21/01/2022 RESU 1
EXEMPLES DE TECHNIQUES ALTERNATIVES
21/01/2022 RESU 1
LA NOTION DE NIVEAU DE SERVICE
▪ Niveau 0 : Temps sec : pas de rejet vers le milieu naturel

▪ Niveau 1 : Temps de pluie faible
Capacité maximale des ouvrages avant rejet sans traitement au milieu naturel
(protection du milieu naturel)
(période de retour de 15 jours à 1 an au maximum)
▪ Niveau 2 : Temps de pluie moyen
Capacité maximale des ouvrages sans mise en charge et remplissage total des
ouvrages de stockage (protection du milieu naturel)
(période de retour jusqu’à 2 ans)
▪ Niveau 3 : Temps de pluie fort
Capacité des collecteurs → débordement, utilisation des déversoirs et des
ouvrages de stockage (protection inondation)
(période de retour jusqu’à 20 ans)
▪ Niveau 4 : Temps de pluie exceptionnel
Capacité des ouvrages et des voiries jusqu’à
21/01/2022 RESU 1
l’atteinte d’écoulements en surface
(période de retour de 50 à 100 ans)
APPLICATION – NIVEAU DE SERVICE
▪ Représenter par des traits en couleur les écoulements dans le

réseau pour les différents niveaux de services.
▪ Identifier les zones correspondant aux différents objectifs et les
différents risques.
Pluviométrie
Bassin Versant Réseau Station d ’Epuration
Techniques
Alternatives
A.N.C.
Milieu Naturel
21/01/2022 RESU 1
▪ NIVEAU 0 : LE TEMPS SEC

Pluviométrie
Milieu Naturel
21/01/2022 RESU 1
▪ NIVEAU 1/2 : LE TEMPS DE PLUIE FAIBLE/MOYEN

Pluviométrie
Milieu Naturel
21/01/2022 RESU 1
▪ NIVEAU 3 : LE TEMPS DE PLUIE FORT

Pluviométrie
Milieu Naturel
21/01/2022 RESU 1
CHAPITRE 1
LA CONCEPTION DES RESEAUX

D’ASSAINISSEMENT
21/01/2022 RESU 1
DIFFÉRENTS SYSTÈMES D’ASS. COLLECTIF
▪ Système unitaire
(eaux usées et pluviales dans un réseau unique)
▪ Système séparatif
(eaux usées et pluviales dans deux réseaux distincts)
▪ Système pseudo-séparatif
(eaux usées domestiques + eaux des terrasses/cours)
▪ Système mixte
(système unitaire ou séparatif selon les zones)
21/01/2022 RESU 1
SYSTÈME UNITAIRE
AVANTAGES INCONVENIENTS
▪ 1 canalisation dans ▪ Risque de surchage

la rue (moins de hydraulique de la
place et moins STEU
onéreux)
▪ Nécessité d’ouvrages
▪ 1 branchement par spéciaux (DO, BO)
immeuble (empêche coûteux
les erreurs)
▪ Risque de non auto-
▪ Traitement des eaux curage (dépôt)
de petites pluies
21/01/2022 RESU 1
SYSTÈME SÉPARATIF
INCONVENIENTS AVANTAGES
▪ 2 canalisations dans la ▪ Protection

rue (coûteux) hydraulique de la
STEU
▪ 2 branchements par
immeuble (confusion) ▪ Economie des
ouvrages spéciaux
▪ Pas de traitement
centralisé des eaux de ▪ Mobilisation
pluies optimale de
l’autoépuration du
▪ Risque de non auto-
milieu naturel
curage (obstruction)
21/01/2022 RESU 1
SYSTÈME MIXTE
Système séparatif EU
OK !
Système unitaire
Système unitaire
NON !
Système séparatif EU
21/01/2022 RESU 1
CONCEPTION DES RÉSEAUX D’ASSAINISSEMENT
▪ A L’AMONT DES BRANCHEMENTS

▪ LES BRANCHEMENTS
▪ LES BOUCHES D'EGOUTS
▪ DISPOSITIFS D’ENGOUFFREMENT (AVALOIRS)
▪ ACCES AUX CANALISATIONS : LES REGARDS ET BOITES
▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES OUVRAGES DE STOCKAGES
▪ LES STATIONS DE POMPAGES
▪ LIMITEUR, REGULATEUR DE DEBIT
▪ RESERVOIRS DE CHASSE
▪ REGARDS DE CHUTE
▪ LES DECANTEURS
▪ LES TECHNIQUES ALTERNATIVES
21/01/2022 RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES BRANCHEMENTS
21/01/2022 RESU 1
LES BRANCHEMENTS – CONDUITE DE BRANCHEMENT
21/01/2022 RESU 1
LES BRANCHEMENTS – DISPOSITIFS DE RACCORDEMENT
Culotte
Selle
Choix en fonction :
▪ Diamètre du collecteur
▪ Travaux neufs /
Existant
Tulipes
21/01/2022 RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES BOUCHES D’ÉGOUTS
→ Collecte des eaux de ruissellement à travers un avaloir
21/01/2022 RESU 1
LES BOUCHES D’ÉGOUTS
A décantation et A simple A passage direct A passage direct

cloison siphoïde décantation et panier
Sélectives Non Sélectives
21/01/2022 RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES AVALOIRS
Avaloirs avec entrée latérale Dispositifs mixtes

Barreaudage vertical
Entrée libre
Objectifs en fonction des Grilles de caniveau

niveaux de service :
Niveau 3 et 4 :
Absorption du débit maximal
correspondant à une forte
période de retour (10, 20 ans, …)
21/01/2022 RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
ACCÈS AUX CANALISATIONS
→ Accès aux canalisations d’eaux usées, d’eaux pluviales ou unitaires

afin d’assurer leur surveillance, leur entretien (dont le curage), leur
réhabilitation éventuelle.
Deux familles d’ouvrages :
▪ Les boites (d’inspections et de branchement) D < 0.8 m
▪ Les regards destinés à la descente du personnel D > 0.8 m
Légende
A Rehausse sous cadre (trou d’homme)
B Elément de fond
C Dalle réductrice de couronnement
D Eléments droits (bas)
E Banquette
F Cunette
G Cheminée
H Chambre
R Dalle réductrice intermédiaire
S Eléments droits (haut)
T Tête tronconique
ACCÈS AUX CANALISATIONS
Implantation des ouvrages d’accès:

▪ Changement de direction
▪ Changement de pente
▪ Changement d’altitude localisé (chute)
▪ Changement de section de canalisation
▪ Distance maximale entre deux regards : 80 m
Tampon de
regard en
Argentine

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
Objectifs en fonction des niveaux de service :
Niveau 0 :
Vérifier l’autocurage
Niveau 1/2 :
Vérifier les mises en charge
Niveau 3 :
Dimensionner la canalisation (évacuation du débit)
LES COLLECTEURS
Points importants :
▪ Pas de mises en charge fréquentes
▪ débordement sur chaussée
▪ dysfonctionnements et désordres chez les raccordés
▪ Réalisation de réseaux « autocureurs »
▪ Sauvegarde mécanique des collecteurs : recouvrement suffisant
de 80 cm dans les cas usuels.
APPLICATION – LES COLLECTEURS
▪ En fonction de la position des collecteurs sur le schéma suivant,

choisissez le collecteur, parmi ceux de la figure précédente
(plusieurs choix sont possibles).
Milieu
Naturel
Bassin
versant
urbain
Collecteur 3 Collecteur 4
Collecteur 1 Collecteur 5
Collecteur 2
Déversoir Station de Station de
pompage traitement des
eaux usées

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES DÉVERSOIRS D’ORAGE
→ Un Déversoir d’Orage (DO) est « un ouvrage permettant le rejet direct

d’une partie des effluents au milieu naturel, lorsque le débit amont
dépasse une certaine valeur. Les déversoirs d’orage sont généralement
installés sur les réseaux unitaires, dans le but de limiter les apports au
réseau aval, et en particulier les stations d’épuration, en cas de pluie ».
Conduite principale
Flux Flux Conduite aval
Conduite amont
entrant conservé
Flux dérivé
Organe de
dérivation
Conduite de dérivation
ou de décharge
Milieu
Exutoire
récepteur

Niveaux 0 et 1 :
Faire transiter le débit sans surverse et sans décantation des
matières en suspension (MES)
Niveau 2 :
Déverser le débit excédentaire de pluie sans mise en charge
et décantation
Niveau 3 :
Déverser le débit excédentaire de pluie avec possibilité de
mise en charge
Dans tous les cas : Empêcher l’entrée d’eau en provenance

du milieu récepteur
LES DÉVERSOIRS D’ORAGE – COURBE DE FONCTIONNEMENT
Débit aval Courbe de

conservé fonctionnement en
«statique »
Débit seuil
Courbe de fonctionnement
« en dynamique »
Débit seuil Débit amont

LES DÉVERSOIRS D’ORAGE - ÉQUIPEMENTS
Chambre de Piège à
tranquillisation sable Conduite aval
étranglée
Collecteur Collecteur
AMONT AVAL
Débit OUVRAGE DE
Débit
amont DERIVATION
conservé
Grilles
ou tamis
Vannes
Apport Paroi
latéral siphoïde
Débit
Clapet déversé
Collecteur de DECHARGE
Application
Equipements pour éviter une remontée du MN dans le DO
Equipements pour mettre l’ouvrage en « chômage »
Equipements pour limiter la pollution particulaire
Equipements pour limiter les flottants vers la conduite de déversement
Equipement pour une régulation « parfaite » du débit aval conservé
LES DÉVERSOIRS D’ORAGE - ÉQUIPEMENTS
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE
▪ Représenter par des flèches le fonctionnement hydraulique du

réseau. On ajoutera les ouvrages/équipements nécessaires en
fonction des contraintes.
→ En temps sec (niveau 0) avec milieu naturel hors crue
→ En temps sec (niveau 0) avec milieu naturel en crue
Bassin versant
urbain 1
Collecteur 1 Déversoir
Station de
traitement des
eaux usées
Milieu
Naturel

→ En temps de pluie Faible (N1) avec milieu naturel hors crue
→ En temps de pluie Faible (N1) avec milieu naturel en crue
Bassin versant
urbain 1
Station de
traitement des
eaux usées
Milieu
Naturel

→ En temps de pluie Fort (N3) avec milieu naturel hors crue
→ En temps de pluie Fort (N3) avec milieu naturel en crue
Bassin versant
urbain 1
Station de
traitement des
eaux usées
Milieu
Naturel
→ Le déversoir « orifice »
→ Les trop-plein de station de pompage
→ Le déversoir « leaping weir » = ouverture de radier
Plaque cintrée amovible

Collecteur de
→ Les déversoirs à seuil décharge
amont aval
Vue de dessus
▪ Crête simple
▪ Crête basse
▪ Seuil latéral
Collecteur de
→ Les déversoirs à seuil décharge
amont aval
Vue de dessus
▪ Crête double
▪ Seuil latéral
→ Les déversoirs à seuil

Génératrice supérieure
de la conduite aval ▪ Crête simple
▪ Crête haute
Crête du déversoir
Ligne d’eau
▪ Seuil latéral
Ligne
d’eau
Déversement
Crête du
déversoir Conduite aval
étranglée
Conduite aval conservée

→ Les déversoirs à seuil Seuil déversant pour Vers l’émissaire

une crête haute ou basse
Arrivée
d’eau
Départ vers
STEP
▪ Seuil latéral
▪ Sans entonnement
Seuil déversant pour

une crête haute ou basse Vers l’émissaire
Arrivée
d’eau
Départ vers
STEP
▪ Seuil latéral
▪ Avec entonnement
▪ Seuil frontal
▪ Avec/Sans contraction latérale
▪ Crête basse/haute
▪ Orientation conduite aval
→ Les déversoirs à seuil Seuil déversant à

crête haute ou basse Vers l’émissaire
Arrivée
d’eau
Départ vers
STEP
▪ Seuil curviligne
VIDEO

▪ Déversoir complexe
▪ Latéral et frontal
▪ Jonction de collecteurs
Collecteur
aval Collecteur
de
décharge
Collecteur
amont
Collecteur
amont

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES OUVRAGES DE STOCKAGE
◼ Deux types de bassins :
→ Bassin de rétention d’eau pluviale

protection contre l’inondation
→ Bassin de dépollution
protection du milieu naturel (pollution)
21/01/2022 RESU 1
◼ Le fonctionnement des bassins doit

permettre :
→ d’écrêter les pointes ou les volumes
→ la rétention temporaire d’un volume d’eau
→ la restitution des volumes stockés à débit

limité
21/01/2022 RESU 1
Niveau 0 :
Ne pas solliciter le bassin
Niveau 1 et 2 :
Protéger le milieu naturel = bassin de dépollution
Niveau 3 :
Limiter l’inondation à l’aval = bassin de rétention
APPLICATION – LES BASSINS
▪ En fonction des niveaux de service 0, 1 et 3, dessiner le parcours

de l’eau avec différentes couleurs. Donner le débit de référence
des DO.
Bassin de transit à connexion directe
DO STEP
STEP
Bassin
d’Orage
Milieu
Naturel Milieu
Naturel
Bassin de transit à connexion directe
DO STEP
STEP
Bassin
d’Orage
Milieu
Naturel Milieu
Naturel
Ecréteur de débit
Qconsigne = Qpetite pluie Seuil trop-plein
Bassin de transit à connexion latérale

DO
STEP
Vidange
DO Bassin
d’Orage
Milieu
Naturel Milieu
Naturel
Ecréteur de débit
Qconsigne = QSTEP
Bassin de transit à connexion latérale

DO
STEP
Vidange
DO Bassin
d’Orage
Milieu
Naturel Milieu
Ecréteur de débit Naturel
Qconsigne = Qpetite pluie Seuil trop-plein
Bassin piège à connexion directe
DO STEPSTEP
Bassin
d’Orage
Milieu
Naturel
Ecréteur de débit
Qconsigne = Qpetite pluie
Puis trop-plein
Qconsigne = QSTEP Bassin piège à connexion directe
DO STEPSTEP
Bassin
d’Orage
Milieu
Naturel
Bassin piège à connexion latérale

DO
STEP
STEP
Vidange
DO Bassin
d’Orage
Milieu
Naturel
Ecréteur de débit
Qconsigne = QSTEP
Bassin piège à connexion latérale
DO
STEP
STEP
Vidange
DO Bassin
d’Orage
Ecréteur de débit Milieu

Qconsigne = Qpetite pluie Naturel
Puis trop-plein
Qconsigne = Qvidange ou nul
LES OUVRAGES DE STOCKAGE – DISPOSITIFS DE NETTOYAGE
◼ Les bassins « autocurants »
21/01/2022 RESU 1
◼ Les augets basculants
21/01/2022 RESU 1
◼ Les augets basculants
21/01/2022 RESU 1
◼ Les réservoirs de chasse
21/01/2022 RESU 1
◼ Les agitateurs
21/01/2022 RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES STATIONS DE POMPAGE
◼ Objectif = relever la ligne piézométrique

◼ Définition des besoins :
◆ Le débit nominal de l’installation
◆ La hauteur géométrique et la longueur du
refoulement
◆ La nature de l’effluent à pomper
◆ Le temps de séjour maximal dans la bâche

(4h en unitaire)
◆ Le degré de fiabilité recherché
21/01/2022 RESU 1
◼ Fosse humide
21/01/2022 RESU 1
◼ Fosse sèche
21/01/2022 RESU 1
◼ Relèvement par vis d’Archimède
21/01/2022 RESU 1
Niveau 0 :
Permettre le pompage du débit de temps sec
Vérifier le nombre de démarrage par heure
Niveau 3 :
Permettre le déversement en protégeant les ouvrages
internes

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES LIMITEURS ET RÉGULATEURS DE DÉBIT
◼ Objectif = limiter/réguler le débit à l’aval
Débit conservé Sans aucun appareil
Limiteur de débit
Régulateur de débit
Débit de consigne
Débit d’arrivée
Courbes théoriques
21/01/2022 RESU 1
EXEMPLE DE LIMITEUR DE DÉBIT
◼ Orifice / vanne de fond

h
21/01/2022 RESU 1
EXEMPLE DE RÉGULATEUR DE DÉBIT
◼ Régulateur à flotteur
Exemple : régulation de la
vidange d’un bassin
21/01/2022 RESU 1
◼ Régulateur à effet Vortex
Exemple : régulation du débit

conservé en aval d’un déversoir
21/01/2022 RESU 1
◼ Déversoirs flottants
21/01/2022 RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
VANNE DE CHASSE
◼ Objectif = nettoyer le réseau (curage)

Conduite Conduite Conduite
circulaire rectangulaire circulaire
Axe de la
conduite
Axe de rotation
de la vanne
h
21/01/2022 RESU 1
VANNE DE CHASSE
21/01/2022 RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES DÉCANTEURS LAMELLAIRES
◼ Objectif = retenir les matières en suspension
DECANTEURS
21/01/2022
A COURANTS CROISES RESU 1
DECANTEUR A CONTRE-COURANT

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES
◼ Objectif = limiter/réguler le débit à l’aval

▪ STOCKER
▪ INFILTRER
▪ EVAPORER
POUR
▪ Limiter les ruissellements vers l’aval

▪ Lutter contre les inondations
▪ Réintroduire la nature en ville
▪ Créer des ilots de fraicheur
▪ Avoir un système d’assainissement conforme
(arrête 21/07/2015)
Un retour à un circuit court du petit cycle de l’eau
Réalimenter les nappes phréatiques
RESU 1
◼ Exemple : zone de stationnement

▪ Objectif 1 :
Limiter l’imperméabilisation
▪ Objectif 2 :
Infiltrer les eaux pluviales
▪ Objectif 3 :
Gestion décentralisée
RESU 1
◼ Effets des Techniques Alternatives

Hydrogramme à l’exutoire d’un bassin versant urbain sans TA
→ Ruissellement important et fort débit dans la canalisation
Débit
Qpointe
Volume
ruisselé
Temps
◼ Effets des TA : le STOCKAGE

On limite le débit en stockant et en restituant au fur et à mesure
vers la canalisation
Débit
Qpointe
Qlimité
Volume
ruisselé
Temps
◼ Effets des TA : l’INFILTRATION

On enlève du volume (et du débit) en infiltrant
Débit
Qpointe
INFILTRATION
Temps
◼ Plus réaliste : le STOCKAGE puis l’INFILTRATION
Débit
Qpointe
LAMINAGE puis INFILTRATION
Qinfiltration
Temps
◼ Effets des TA : l’EVAPORATION

On enlève du volume (et du débit) en évaporant
Débit
Qpointe EVAPORATION
Temps
◼ Plus réaliste : le STOCKAGE puis l’EVAPORATION
Débit
Qpointe
LAMINAGE puis EVAPORATION
Qévaporation
Temps
LES TECHNIQUES ALTERNATIVES – LES DIFFÉRENTS OUVRAGES
◼ Les bassins à ciel ouvert

Ils peuvent être :
- En eau de façon permanente : volume tampon, écrêtage des
pics de débit
- Secs : infiltration
Terrassés en pleine terre ou en génie civil (enrochements,
gabions, etc.)
21/01/2022 RESU 1
◼ Les bassins à ciel ouvert
Lotissement Saint-Anne – Strasbourg Robertsau

21/01/2022 RESU 1
◼ Les noues et les fossés

Les noues et les fossés sont des ouvrages rectilignes. Ils
peuvent être étanches ou infiltrants.
Ils est admis que la différence entre les deux relève de la
géométrie des ouvrages :
- Fossé = pente abrupte
- Noue = pente douce
21/01/2022 RESU 1
Noue rue de la roue – Strasbourg Rue de la Paix – Oberhausbergen
21/01/2022 RESU 1
21/01/2022 RESU 1
Noues de stockage et d’infiltration – Zénith de Strasbourg
◼ Les puits d’infiltration

Structure d’infiltration enterrée nécessitant peu de surface au sol
21/01/2022 RESU 1
◼ Les toitures stockantes

Laminage du débit uniquement
21/01/2022 RESU 1
◼ Les toitures stockantes végétalisées

Laminage du débit et évaporation (moins de volume vers le
réseau)
21/01/2022 RESU 1
CHAPITRE 2
LE DIMENSIONNEMENT DES
RESEAUX D’ASSAINISSEMENT
21/01/2022 RESU 1
DIMENSIONNEMENT DES RÉSEAUX D’ASSAINISSEMENT
▪ CALCUL DES DEBITS

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DEVERSOIRS D'ORAGES
▪ LES OUVRAGES DE STOCKAGE : LES BASSINS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1

▪ Les débits de temps sec
▪ Les débits de temps de pluie
▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
CALCUL DES DÉBITS – TEMPS SEC
◼ Les débits de temps sec (Niveau 0)
→ Dimensionnement réseau séparatif EU
→ Dimensionnement de certains collecteurs unitaires
→ Autocurage
→ Certaines stations de pompage
21/01/2022 RESU 1

Q
Qecp
T
6h 6h
21/01/2022 RESU 1

Q
Qedm
Qecp
T
6h 6h
21/01/2022 RESU 1

Q
Qedm
Qecp
T
6h 6h
21/01/2022 RESU 1

Q
Qedm Qmts
Qecp
T
6h 6h
21/01/2022 RESU 1

Q
Qedp
Qedm Qmts
Qecp
T
6h 6h
21/01/2022 RESU 1

Q
Qpts Qedp
Qedm Qmts
Qecp
T
6h 6h
21/01/2022 RESU 1

◼ Eaux domestiques
Qedm (l/s) = Rejet moyen (l/j.hab) x Nb d’habitants / 86400
Attention aux unités !
Qedp (l/s) = Cp x Qedm
𝐂𝐩 = 𝟏, 𝟓 + 𝟐, 𝟓 / 𝐐𝐞𝐝𝐦
Cp : pointe domestique (≤4) et Qedm en l/s
21/01/2022 RESU 1

◼ Eaux claires parasites
A partir du taux de dilution = Qecp / Qedm
Campagnes de mesure ou à défaut « valeur de référence »
◼ Eaux industrielles
Enquêtes !
◼ Eaux de service public

Enquêtes !
21/01/2022 RESU 1

◼ Débits caractéristiques du temps sec
Qpts = Qedp + Qeip + Qespp + Qecp
Qmts = Qedm + Qeim + Qespm + Qecp
◼ Débit nominale de la STEU (ordre de grandeur)

QSTEU = max[ ( 3. (Qmts - Qecp) + Qecp) ; Qpts ]
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : DÉBIT DE TEMPS SEC
◼ Le réseau d’assainissement de cette étude est schématisé par

la figure suivante. Déterminer Qmts et Qpts.
Bassin versant
urbain 1 Bassin versant
urbain 2
Station de
Collecteur 1 Déversoir pompage
Collecteur 2
Station de
traitement
des eaux
Milieu usées
Naturel
Les caractéristiques des BV unitaires sont :

Nom BV BV1 BV2
Nbre d'habitants 300 1200
Rejet/habitant (l/j) 145 145
Qecp / Qedm 80% 80%
RESU 1
APPLICATION : DÉBIT DE TEMPS SEC
RESU 1
CALCUL DES DÉBITS – TEMPS DE PLUIE
◼ Les débits de temps de pluie (Niveaux 1/2/3)
→ Définir la sollicitation pluviométrique
→ Calculer les débits max, les volumes et la pollution

d’un bassin versant
→ Dimensionner les ouvrages du réseau

d’assainissement
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : DÉBIT DE TEMPS DE PLUIE
◼ Relier par un trait le niveau à l’objectif et à la variable de

calcul (un niveau peut correspondre à plusieurs variables).
Niveau Objectif Variable de calcul
Niveau 1 ⚫ ⚫ Protection du milieu naturel ⚫ ⚫ Débit maximal
Niveau 2 ⚫ ⚫ Protection de la ville ⚫ ⚫ Volume total
Niveau 3 ⚫
RESU 1
◼ Différents types d’entrées pluviométriques

→ Exemple de dégradation possibles des données
pluviométriques utilisées dans la modélisation
Pluie Intensité
réelle maximale
de la pluie
Figure 1 : Exemples de dégradations possibles des données pluviométriques utilisées dans la

modélisation (Aires et al., 2003).
21/01/2022 RESU 1
◼ Les classes (ou groupes) de pluies
21/01/2022 RESU 1
◼ Les pluies de projet
21/01/2022 RESU 1
◼ La pluie réelle
21/01/2022 RESU 1
◼ L’intensité moyenne maximale de la pluie pour

une durée donnée
21/01/2022 RESU 1
◼ L’intensité moyenne maximale de la pluie pour

une durée donnée
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : PÉRIODE DE RETOUR
◼ Une campagne de temps de pluie a été réalisée. Les mesures

de hyétogramme sur le BV sont représentées dans les
tableaux suivants.
RESU 1
Dans cette région, les coefficients de Montana pour différentes

période de retour sont données dans le tableau suivant :
Courbe IDF Courbe IDF

16 70
14 60
12
50
10
40
I (mm/h)
I (mm/h)
8 0.25 mois
10 ans
0.5 mois 30
6 5 ans
1 mois
20
4
2 10
0 0
0 10 20 30 40 50 60 0 10 20 30 40 50 60
Durée (mn) Durée (mn)
RESU 1
En utilisant les graphiques précédents, déterminer la gamme des

périodes de retour des pluies 1, 2, 3 et 4 pour différentes durées
d’observation.
RESU 1
◼ La transformation de la pluie en débit

Interception
→ évaporation directe (souvent négligeable),
→ rétention dans les dépressions (puis
évaporation ou infiltration),
→ interception par les végétaux (puis
évaporation).
Infiltration
→ humidification du sol,
→ écoulement vers les nappes.
Ruissellement
→ ruissellement direct,
→ ruissellement retardé.
21/01/2022
Deux grands type de méthodes :

→ les modèles globaux
transformation pluie-débit non détaillée
finalité = calcul d’un débit maximal
→ les modèles détaillés (2ème année)

transformation pluie-débit détaillée
finalité = hyétogramme → hydrogramme
21/01/2022
◼ Paramètres influençant la transformation de la

pluie en débit
Occupation du sol : Imperméabilisation et ruissellement
Habitations très denses ; centres-villes ; parkings 0,8 à 1

Habitations denses ; zones industrielles et commerciales 0,6 à 0,8
Quartiers résidentiels (habitat collectif) 0,4 à 0,6
Quartiers résidentiels (habitat individuel) 0,1 à 0,4
21/01/2022

pluie en débit
Occupation du sol : Imperméabilisation et ruissellement

pluie en débit
Longueur et pente hydrauliques
→ la longueur hydraulique LBV (m)
= chemin hydraulique le plus long en temps
= trajet le plus long suivi par une goutte de pluie sur le BV
pour rejoindre l’exutoire
→ la pente hydraulique IBV (%), différentes façons :
- pente moyenne entre le point haut et le point bas du BV
- pente moyenne le long de la longueur hydraulique
- pente moyennée sur différents tronçons
2
 
 L 
I BV =
 LK

 Explication de la formule ?
  IK 
 

pluie en débit
Temps caractéristiques
→ le temps de réponse (lag-time) trBV (h)
= décalage de temps entre la pluie et le débit à l’exutoire
→ le temps de concentration tcBV (h)

= temps d’écoulement suivant le plus long parcours sur le BV
tcBV = tsurface + tréseau
Estimation à partir de formules paramétriques fonction des

caractéristiques du BV (pente, longueur, Cimp, etc.)
APPLICATION : TEMPS DE CONCENTRATION
Expliquer pourquoi le débit à l’exutoire d’un BV est maximal pour

une pluie de durée égale au temps de concentration.
RESU 1
APPLICATION : TEMPS DE CONCENTRATION
Calculer le temps de concentration avec la formule du service

routier de Californie.
L : plus long chemin hydraulique (m) = 500 m

I : pente du bassin versant (m/m) = 0,005 m/m
RESU 1
Deux grands type de méthodes :

→ les modèles globaux
transformation pluie-débit non détaillée
finalité = calcul d’un débit maximal
→ les modèles détaillés (modélisation numérique)

transformation pluie-débit détaillée
finalité = hyétogramme → hydrogramme
21/01/2022
◼ Formule rationnelle
QBV = 2,78 . CR . i . SBV
Avec QBV le débit à l’exutoire du BV (l/s)

CR le coefficient de ruissellement (sans unité)
i l’intensité de la pluie (mm/h)
SBV la surface du BV (ha)

◼ Formule de Caquot
QBV = α1 . I α2 . CRα3. SBVα4
Avec QBV le débit à l’exutoire du BV (l/s)

I la pente du drain principal (m/m)
CR le coefficient de ruissellement (sans unité)
SBV la surface du BV (ha)

◼ Formule de Caquot
QBV = α1 . I α2 . CRα3. SBVα4
1
M 0,84.b 1+0,287.b
a.0,5 b. 2
1 = 1000.
6,6
−0,41.b
2 =
1+0,287.b
1
3 =
1+0,287.b
0,507.b+1−
4 =
1+0,287.b
 = 0,05 coefficient d’abattement spatiale de la pluie

LBV
M= , avec 0,8 comme limite inférieure.
100. SBV
APPLICATION : FORMULE DE CAQUOT
Les caractéristiques du BV unitaire sont :
Surface totale = 30 ha
Coefficient de ruissellement = 75%
Pente du BV (et du collecteur) = 0,90%
Longueur = 400 m
Les caractéristiques de la pluie (coefficient de Montana pour 10 ans) sont :
a = 4,5
b = - 0,52
Déterminer le débit de pointe à l’exutoire du BV par la

formule de Caquot.
RESU 1
APPLICATION : FORMULE DE CAQUOT
RESU 1
◼ Association de BV
QBV = α1 . Iéq α2 . Céqα3. Séqα4

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ Objectifs d’un collecteur

→ Transporter les effluents le plus rapidement vers
l’aval du réseau
→ Eviter les dépôts de matières en suspension (MES)
→ Eviter au maximum les mises en charge pour ne pas
déborder
→ Permettre le bon fonctionnement des ouvrages
nécessaires à l’exploitation du réseau (regard de visite,
dessableurs, chute, bassin, déversoir, etc.)
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ Calcul de la hauteur d’eau (la hauteur normale)
→ Manning-Strickler (domaine d’application limité)
𝐐 𝟐/𝟑 𝟐/𝟑
= 𝐊𝐬 𝐒 𝐑𝐡 = 𝐊 𝐬 𝐒 𝐡𝐧 𝐑 𝐡 𝐡𝐧
𝐈
Norme NF EN 752 : 70 < KS < 90 m1/3/s

Coefficient de Strickler
Utilisation des formules approchées très utiles (cf. HSL)
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ Prise en compte de l’air piégé dans les réseaux

enterrés
→ Le modèle de Lautrich
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ Fermeture de l’écoulement (modèle de Sauerbrey)

→ Instabilité de la surface libre
→ Mises en charge intempestives
→ Phénomène de « bouchon » et augmentation du
niveau d’eau en amont
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : DIMENSIONNEMENT D’UN COLLECTEUR
Dimensionner un collecteur circulaire de pente 0,7%

pour un débit de 1 m3/s avec une rugosité de 70 au
sens de Strickler.
Dimensionner le même collecteur en prenant en

compte le modèle de Sauerbrey.
RESU 1
APPLICATION : DIMENSIONNEMENT D’UN COLLECTEUR
RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ Les écoulements aérés (modèle de Hager)

→ Fort entrainement d’air dans l’eau (auto-aération)
→ Eau blanche
→ L’écoulement a besoin d’une section de passage plus
importante (donc h) pour évacuer le même débit liquide
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ L’autocurage
→ La pente : critère le plus simple
→ La vitesse : critère le plus souvent employé

(nombreuses valeurs limites : normes, IT77, etc.)
→ La contrainte de cisaillement : critère le plus

scientifiquement fondé mais avec une mise en œuvre
délicate
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ L’autocurage
→ La pente : l’approche de l’ATV (et EN 752)

1
Schütz : Imin =
D[mm]
1,2
Sander : Imin = pour D < 1 m
D[mm]
Imin = 1,2 ‰ pour D > 1 m
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ L’autocurage
→ La vitesse : l’approche de l’IT77 (puis MT17)
Unitaire : - Vitesses de l’ordre de 0,60 m/s pour 1/10

du débit à pleine section
- Vitesses de l’ordre de 0,30 m/s pour
1/100 de ce même débit
→ ces limites sont respectées toutes deux avec des vitesses à

pleine section de l’ordre de 1 m/s pour les canalisations
circulaires.
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS
◼ L’autocurage
→ La vitesse : l’approche de la norme EN 752
Une vitesse de 0,7 m/s atteinte au moins une fois par

jour.
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : AUTOCURAGE D’UN COLLECTEUR
Vérifier les capacités d’autocurage dans un réseau

unitaire d’une conduite circulaire de DN 1200, de
rugosité 70 et de pente 0,2% suivant les critères de
pente, vitesse et contrainte de cisaillement.
RESU 1
LES COLLECTEURS – ABAQUES DE DIMENSIONNEMENT
21/01/2022 RESU 1
LES COLLECTEURS – ABAQUES DE DIMENSIONNEMENT
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : DIMENSIONNEMENT DES CANALISATIONS
- Déterminer le débit à pleine section d’une conduite

circulaire DN1200 avec une rugosité ks=2,5 mm
(Ks=70) et une pente de 0,7%.
- L’autocurage est-il vérifié ?
- Schütz
- Sanders
- La vitesse à pleine section est-elle > 1 m/s ?
- L’écoulement est-il aéré ?
RESU 1
APPLICATION : DIMENSIONNEMENT DES CANALISATIONS
- Déterminer le débit à pleine section d’une conduite

circulaire DN1200 avec une rugosité ks=2,5 mm
(Ks=70) et une pente de 0,7% avec prise en compte
de l’approche de Lautrich dans le calcul de Rh et des
ondulations de surface.
- L’autocurage est-il vérifié ?
- Schütz
- Sanders
- L’écoulement est-il aéré ?
RESU 1

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
Débit de projet pour des pluies

de niveau 2 ou 3
Débit aval
conservé réel
Augmentation par
rapport au débit
Débit de seuil
consigne
Débit pour lequel le Courbe de fonctionnement

déversement commence idéal
Débit de Débit amont

consigne maximal
Débit amont
- Débit maximum admissible à l’aval du réseau

- Débit d’alimentation de la STEP
- Débit des petites pluies (niveau 1) représentant le débit de protection
du MN
21/01/2022 RESU 1
On dimensionne la partie déversante pour

avoir ⇗Q de 20 à 40% maximum et ne pas
influencer l’écoulement à l’amont
Débit aval
conservé réel
Augmentation par
rapport au débit
Débit de seuil
consigne
Débit pour lequel le Courbe de fonctionnement

déversement commence idéal
Débit de Débit amont

consigne maximal
Débit amont
On dimensionne la géométrie pour qu’il n’y ait pas de déversement

(pentes et formes des canalisation amont/aval, déversoir)
21/01/2022 RESU 1
Types d’organes de dérivation
DO sans seuil DO avec seuil
Orifice Leaping weir Vortex Frontal Latéral Curviligne Complexe
Modèle 0D Modèle 1D Modèle 3D
21/01/2022 RESU 1
LES DÉVERSOIRS D’ORAGE (HORS PROGRAMME)
◼ Les orifices à paroi épaisse (les trop-pleins)
Cf. polycopié de cours pour le dimensionnement /

l’instrumentation (c’est hors cadre du cours mais cela
peut être utile dans la vie professionnelle)
21/01/2022 RESU 1
LES DÉVERSOIRS D’ORAGE (HORS PROGRAMME)
◼ Le leaping-weir rectangulaire ou parabolique
Cf. polycopié de cours (dimensionnement et diagnostic)
21/01/2022 RESU 1
◼ Le déversoir frontal
Dimensionnement → en TD.
Diagnostic → Hors programmme
21/01/2022 RESU 1
LES DÉVERSOIRS FRONTAUX
◼ Type de déversoir et diagnostic géométrique

Le déversoir frontal est constitué d’un crête rectiligne et
perpendiculaire à l’écoulement de la conduite amont.
Crête du déversoir
Chambre de
déversement
Conduite Conduite
Amont Déversée
Cunette de
temps sec
Conduite conservée
21/01/2022 RESU 1

Présence ou non d’une contraction au niveau du seuil
21/01/2022 RESU 1

Hauteur de crête par rapport à la hauteur de la conduite aval
conservée
21/01/2022 RESU 1

Epaisseur de la crête (mince ou épaisse, cf. cours HSL)
Orientation de la conduite aval par rapport à la crête
→ Chaque particularité géométrique et hydraulique conditionne

le fonctionnement de l’ouvrage et ainsi le choix du principe
d’instrumentation.
→ Choix de la loi de seuil à utiliser (Annexes ou guide CETMEF).
21/01/2022 RESU 1
LES DÉVERSOIRS FRONTAUX (HORS PROGRAMME)
◼ Diagnostic hydraulique
Objectif = analyse du comportement hydraulique pour choisir
l’instrumentation la plus pertinente = validité de la loi de seuil ?
(nb : idées à garder dans le dimensionnement également)
Garantir un écoulement fluvial dans la conduite amont du DO
21/01/2022 RESU 1
◼ Garantir un écoulement fluvial dans la conduite amont

(si conduite amont à pente forte)
21/01/2022
◼ Vérifier le passage de l’écoulement entre la conduite amont et

la chambre du déversoir
21/01/2022
◼ Vérifier un écoulement rectiligne provenant de l’amont
21/01/2022
◼ Vérifier le non-ennoiement du déversoir par la conduite de

décharge
21/01/2022
◼ Vérifier la vitesse dans la conduite aval conservée
21/01/2022

▪ LES COLLECTEURS
▪ LES DECANTEURS
21/01/2022 RESU 1
◼ La méthode des pluies

• Utilisée pour le dimensionnement des techniques
alternatives (noues, bassins de rétention, etc.)
• Utilisée plutôt dans le cadre du niveau N3
(inondation)
Hypothèses :
• Débit de fuite constant
• Transfert instantanée de la pluie à l’ouvrage de
stockage
21/01/2022 RESU 1
◼ La méthode des pluies - Principe
On connait
▪ Surface active (surface générant le
ruissellement) On connait
▪ Intensité de la pluie (choix pluie ▪ Débit de vidange vers le
limite que l’on souhaite gérer) réseau
▪ Débit de vidange vers
l’infiltration
NOUE
On cherche
▪ Volume de stockage
21/01/2022 RESU 1
◼ La méthode des pluies - Principe

Courbe enveloppe du ruissellement (fonction de Sa et de la pluie)
Courbe des volumes évacués (fonction de l’infiltration/vidange)
→ Volume de stockage
21/01/2022 RESU 1
◼ La méthode des pluies - Démonstration
21/01/2022 RESU 1
◼ La méthode des pluies – Mise en œuvre
Calcul de la durée la plus contraignante Tm
Calcul du volume à stocker Vm
21/01/2022 RESU 1
APPLICATION : MÉTHODE DES PLUIES
◼ En TD.
21/01/2022
◼ La méthode de l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse
• Utilisée pour la protection du milieu naturel vis-à-vis

de l’impact de la pollution (niveaux N1/N2) et ainsi
répondre aux objectifs de la DCE (bon état)
• AERM = subventions !
21/01/2022 RESU 1
◼ La méthode AERM - Principe

• Déclassement de la qualité du cours d’eau sur la
période sensible (étiage)
• Calcul de la concentration dans le cours d’eau après
rejet et de la durée d’effet de ce rejet.
21/01/2022 RESU 1
Qualité
Bon état Objectif respecté

Etat moyen Déclassement d’un rang
Etat médiocre Déclassement de deux rangs Temps
Etat mauvais
90% 95% 100%
21/01/2022 RESU 1

Dilution
21/01/2022 RESU 1
◼ La méthode AERM – Mise en œuvre

Pour chaque (groupe de) pluie de la période sensible :
• Calcul du déversé au point de rejet
• Calcul de la concentration dans le MN après rejet (dilution)
→ Le déversement génère-t-il un déclassement ?
• Calcul de la durée de déversement et de la durée d’effet
→ Combien de temps dure le déclassement ?
( )
Fréquence
Durée Durée de Durée nécessaire
d’apparition x
d’effet = +
déversement à l’auto-épuration
de la pluie
AU FINAL : on somme les durées

21/01/2022 RESU 1d’effet de l’ensemble des pluies
◼ La « méthode » de la conformité ERU

• Détermination des volumes de stockage permettant
de respecter le critère (choisi) fixé par la
réglementation (DERU, Arrêté 21/07/2015).
• Loi = amendes !
→ Exploitation des données d’autosurveillance

→ Exploitation des résultats d’un modèle numérique de
réseau d’assainissement (pluviométrie annuelle)
21/01/2022 RESU 1
CHAPITRE 3
CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET
NORMATIF DE L’ASSAINISSEMENT.
LES REGLES DE L’ART
21/01/2022 RESU 1
LE CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE, NORMATIF. LES RÈGLES DE L’ART
◼ Les textes réglementaires :

◆ Directives européennes
◆ Lois
◆ Décrets, Arrêtés, Circulaires, Codes
◼ Les normes :
◆ Produits / Conception / Services
◆ Nationales / Européennes / Internationales
◼ Les guides fixant l’état de l’art à un moment

donné
21/01/2022 RESU 1
LES TEXTES RÉGLEMENTAIRES
◼ La Directive sur les Eaux Résiduaires Urbaines de 1991

(DERU 91) → obligation de collecte et traitement des eaux
usées mélangées ou non aux eaux de pluie.
◼ La loi sur l’Eau de 1992 transpose en droit français la DERU

et prévoit notamment :
◆ Le zonage au PLU (collectif/non-collectif)
◆ L’établissement d’un programme d’assainissement

(diagnostic existant, objectifs et moyens, coût et
financement, échéancier)
Schéma directeur d’assainissement
21/01/2022 RESU 1
◼ La Directive Cadre sur l’Eau de 2000 (DCE) → préservation et

reconquête de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques.
◼ La loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 (LEMA)

transpose en droit français la DCE et met en place les outils
nécessaires à l’atteinte du « bon état » fixé par la DCE
◼ L’arrêté du 22 juin 2007 relatif à l’assainissement des

agglomérations renforce les dispositions précédentes pour
minimiser la quantité totale de matières polluantes déversées.
21/01/2022 RESU 1
◼ L’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes

d’assainissement collectif […] remplace l’arrêté du 22 juin
2007. Les principaux apports sont :
◆ Amélioration de la lisibilité des prescriptions de
l’autosurveillance
◆ Introduction du principe de gestion des eaux pluviales le

plus à l’amont possible pour limiter les apports d’eaux
pluviales dans le système de collecte
◆ Conformité des systèmes d’assainissement
21/01/2022 RESU 1
L’ARRÊTÉ DU 21/07/15 – AUTOSURVEILLANCE
◼ Finalité = meilleure maîtrise des rejets des effluents
◼ Techniquement (réglementairement) :
◆ Mise en place d’équipements permettant de mesurer ou
d’estimer les volumes et/ou les flux de pollution déversés ;
◆ Déclaration ou autorisation à l’Agence de l’Eau et transmission
des données
◆ Tenue à jour et mise à disposition de documents
d’autosurveillance
Cela permet aussi de disposer de données fiables sur le

fonctionnement du système d’assainissement (exploitation)
21/01/2022 RESU 1
L’ARRÊTÉ DU 21/07/15 – AUTOSURVEILLANCE
◼ Déversoirs soumis à autosurveillance
21/01/2022 RESU 1
L’ARRÊTÉ DU 21/07/15 – LA CONFORMITÉ ERU
◼ Critère pour statuer sur la conformité d’un système de

collecte à choisir parmi 3 options :
21/01/2022 RESU 1
L’ARRÊTÉ DU 21/07/15 – LA CONFORMITÉ ERU
◼ Critères volume et flux

σ Volumes ou flux de pollution au niveau A1
≤ 5%
σ Volumes ou flux de pollution au niveau A1 + A2 + A3
◼ Un jour de déversement est constitué :

D’un déversement continu de moins de 24h
De plusieurs déversements successifs dans une
même journée.
21/01/2022 RESU 1
LES NORMES
◼ Il y en a beaucoup ! Exemple : NF P 16 pour les

tuyaux en béton, etc.)
◼ Une norme de conception importante : la norme
européenne NF EN 752
→ Dimensionnement des ouvrages pour limiter les
fréquences des inondations :
- Zones rurales : 1 tous les 10 ans
- Zones résidentielles : 1 tous les 20 ans
- Centres-villes, zones industrielles : 1 tous les 30 ans
- Passage souterrains routiers ou ferrés : 1 tous les 50 ans
21/01/2022 RESU 1
LES GUIDES
◼ Des guides anciens mais potentiellement utiles

(dimensionnement obsolète mais intéressant pour les
dispositions constructives)
◆ L’instruction technique de 77
◆ Le guide FNDAE 1988 sur les bassins
21/01/2022 RESU 1
LES GUIDES
◼ La Ville et son Assainissement 2003 (guide CERTU)
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LES GUIDES
◼ Le Mémento Technique de l’ASTEE 2017

Remplace l’IT 77
• Principes généraux de
conception
• Outils pratiques de
dimensionnement adaptés à
la collecte des eaux usées et
à l’évacuation des eaux
pluviales.
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LES GUIDES
◼ Références pour les lois de seuil
21/01/2022 RESU 1
LES GUIDES
◼ De nombreux guides spécifiques (autosurveillance

des déversoirs, instrumentation des stations de
pompage / des déversoirs, etc.)
21/01/2022 RESU 1
GESTION DES EAUX USÉES ET PLUVIALES
FIN DU COURS
21/01/2022 RESU1

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RÉSEAUX D’ASSAINISSEMENT

GESTION DES EAUX USÉES ET

Formation Licence Professionnelle

◼ Supports : 1 support powerpoint

◼ Compétences requises (principales)

◆ Hydrologie → transformation pluie – débit

◆ HEC → fonctionnement d’un réseau en charge

◆ HSL → fonctionnement d’un réseau à surface

Calculer des débits en temps sec et en temps

Dimensionner des conduites et des ouvrages

Connaître le contexte réglementaire de

Les objectifs de l’assainissement sont triples :

◼ SANITAIRE : protéger les populations des maladies

→ Vecteur de substances toxiques et pathogènes

◼ Vers 1250 avant J.C. : Vous

◼ Vers le XIIIème siècle en Europe occidentale (Moyen-Age) : Les

+ imperméabilisation des sols

◼ En 1780 : Louis XVI

◼ En 1884 : Premiers tout-à-

Evacuation des eaux usées → Objectif sanitaire

Evacuation des eaux pluviales → Objectif patrimonial

Eaux usées Eaux pluviales

Eaux usées Eaux pluviales

Eaux usées Eaux pluviales

Exemple de fonctionnement d’un déversoir d’orage (DO)

Exemple de fonctionnement d’un déversoir d’orage (DO)

Les objectifs de l’assainissement sont triples :

◼ SANITAIRE : protéger les populations des maladies

◼ PATRIMONIAL : protéger les biens les personnes des

◼ ENVIRONNEMENTAL : protéger le milieu naturel de la

Quelles approches pour l’objectif environnemental ?

◼ L’approche « classique » : stocker temporairement

Eaux usées Eaux pluviales

Quelles approches pour l’objectif environnemental ?

◼L’approche « classique » : stocker temporairement les

→ Mais toujours pour les pluies plus exceptionnelles…

Quelles approches pour l’objectif environnemental ?

◼ L’approche « utopiste » : séparer toutes les eaux

▪ Réseau séparatif EP → rivière (ou autre MN)

Quelles approches pour l’objectif environnemental ?

◼L’approche « utopiste » : séparer toutes les eaux

→ Mais des limites :

Quelles approches pour l’objectif environnemental ?

◼ L’approche « actuelle » : séparer les eaux usées des eaux

POUR limiter les eaux pluviales dans les réseaux unitaires

Quelles approches pour l’objectif environnemental ?

◼L’approche « actuelle » : séparer les eaux usées des eaux

Eaux pluviales séparées

Nouvelle zone urbaine

UN AUTRE AVANTAGE : MOINS D’INONDATIONS !

La ville s’inonde elle-même, du fait de son imperméabilisation et de

- Capacité de canalisation dépassée → trop de débit

UN AUTRE AVANTAGE : MOINS D’INONDATIONS !

La ville s’inonde elle-même, du fait de son imperméabilisation et de

UN AUTRE AVANTAGE : MOINS D’INONDATIONS !

La ville s’inonde elle-même, du fait de son imperméabilisation et de

Risque de surcharge hydraulique

▪ Gérer les eaux pluviales de manières séparatives (ne pas

→ Moins de rejets de pollution (protection de l’environnement)

Techniques alternatives de gestion des eaux pluviales

▪ Niveau 0 : Temps sec : pas de rejet vers le milieu naturel

▪ Représenter par des traits en couleur les écoulements dans le

Bassin Versant Réseau Station d ’Epuration

▪ NIVEAU 0 : LE TEMPS SEC