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COMMENTAIRE À PROPOS DES VOYAGES

Si la vie d'un homme avait pour essence « l'immobilité », on saurait que la douleur de

mourir serait « le mouvement ». Mais la vérité est que l'homme peut être considéré un vent

inquiet, un devenir infatigable, un sentiment de découverte... Ainsi, la mort la plus tragique

d'un être humain est la quiétude. Nous sommes faits d’aventure, d’intrigues et de voyages.

« Découvrir », c'est le verbe le plus précis qui désigne l’intention de réduire notre état de

mortalité. Cependant, nous ne voyageons pas pour mourir, nous ne voyageons que pour

bien exister. Dans chaque voyage, nous trouvons malgré les difficultés et les différences

culturelles, la magie de l'expérience, la fortune de reconnaître chez les barbares la sensation

de partager une humanité commune et la condition de vouloir devenir un Dieu. Un voyage

ne nous révèle pas seulement la beauté de l'inconnu mais l'inconnu de la beauté. Dans une

seconde de l'expérience nous pouvons découvrir l'immortalité de la divinité, mais si dans

cette seconde nous trouvons la mort, nous pourrons proférer : Avant de mourir j'ai pu

voyager!

EDWIN FABIÁN AVENDAÑO ACOSTA

Code : 446625.

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