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Kierkegaard

Vertige de soi
Introduction

Emmanuel Falque, spécialiste des rapports entre P et théologie, Hors phénomène, 2022,
Kierkegaard et le possible.

Au fond du désespoir l’abîme kierkegaardien

M. Foucault, analytique de la finitude,. Comment endurer la finitude, le désespoir ?

C’est de soi et du soi dont il et question, La Maladie et la mort, le désespoir…

La peur du vide guide la pensée de Kierkegaard, une phénoménologie du vertige

B. Pascal l’inquiétude de la foi.

Il ne suffit pas de “courir sans soucis vers le précipice après que nous ayons mis qq chose…” “de
se regarder les uns et l’autres en attendant son tour sur l’échafaud”. Pour Kierkegaard, ce qui
était détournement de soi, devient vertige de soi, désespoir. Là où Pascal se tiens dans
l’inquiétude de la foi, Kierkegaard sonde son désespoir.

Quand nous comprenons que le vertige est constitutif de notre existence, il s’agit moins de
tomber de soi mais sur soi et de peser sur soi de tout son poids.

“L’angoisse est le vertige de la liberté”

La lutte de l’ange E. Delacroix, Jacob se tiens sur l’ange, Jacob tombe, l’agon, la chute sur soi où
l’écrasement de l’autre. Lutter avec Régine devient le procéder pour lutter avec Dieu.

“C’est la providence qui s’est servi d’elle pour mettre la main sur moi, la possibilité de de
l’épouser c’était de me dvpt […] et je devais entrer en lutte avec moi-mm” Journal

“Je me suis jeté dans la vie avec une voie d’eau dans la cale dès le début, et avec cet effort pour
me maintenir a flot, a coup de pompe je dois avoir dvpt une existence hors de père, ça m’a
réussit” Journal

- Le vertige est une coulée, il ne faut pas simplement s’élever sur les hauteurs

- On peut s’enfoncer dans la plus noir obscurité du Nous où on sera oublié

- L’abussos, le sans fond marin qui nous guette sans cesse et qui devient la raison d’être

- Aucune avancée sans une écharde dans la chair, à trop la chercher on pourrait s’y perdre et ne
pas chercher à la retrouver nous blesse

“J’avais une écharde dans la chair c’est pourquoi je ne me suis pas marié”

I. La décision de l’infini

La décision de l’infini nous sauve du poids du fini.

Au coeur de cette finitude, le désespoir du péché ≠ l’angoisse de la mort, se tiens la possibilité de


la liberté qui pourrait tout changer

Le vertige de liberté marque le tournant où tout pourrait bien changer

Qu’on soit suspendu sur le vide où qu’on échoue dans la cale, l’instant T devient la décision pour
laquelle tout pourrait changer, une décision de soi dan l’ouverture au possible

Le moi se choisit lui-mm, la grandeur se trouve dans le fait d’être soi-mm et dans le pouvoir de
l’être s’il le veut.

À cet instant où je me sens coupable et je reconnais mon péché, tout est transformé.

“Quand la liberté elle se voit coupable” à cet instant il y a le saut, un saut qualitatif par lequel le
péché est entré dans le monde. L’angoisse du péché ne faisant que redoubler l’angoisse de la
mort. Quand survient l’infini, saut quantitatif

La lignée du saut pivert par Kierkegaard permet au philosophe de ne plus penser le salut selon
une dialectique où tout est donné, mais de laisser et faire surgir l’ev par quoi tout est transformé,
divisé entre un avant et un après, ou bien.. ou bien

La parole de Dieu demeure à jamais le leitmotiv de Kierkegaard, s’éprouvant chaque jour tiré de la
fosse. “Ce n’est que par la liberté que l’on parvient à la décision de l’infini” Journal

La plupart des gens se jettent dans les décisions du fini et ignore celle de l’infinité

II. Saut ou transformation

Emmanuel Falque ne s’inscrit pas dans le saut mais dans la transformation (fait chaud le mec)

Heiddeger conçoit le saut comme le pivot central de toute théologie

Le saut du cum deo Karl Barthes, le saut de la phénoménologie dépassé d’Heiddeger

Le modèle du saut et de la rupture est devenu la norme, surtout dans la phénoménologie fr

M. Henri Incarnation “Le désir et le saut dans le péché” reliant le désir au saut dans le péché
citant explicitement Kierkegaard pour dire l’angoisse de ne pas y arriver

L’angoisse de la chair de ne pas pouvoir rejoindre l’autre là où il se sent

L’accomplissement du désir devient le saut dans la chair

E. Levinas “L’idée de Dieu, c’est dieu en moi, mais déjà dieu rompant la cs dans mes idées”

Pascal, l’ordre de la chair, de l’esprit, de la charité dépassement de la métaphysique

Le soudain et l’inespéré John Chrétiens

Le Soudain : Caractère inespéré de ce qui apparaît comme la signature de la puissance divine

Bergson tient l’hypothèse d’un accompagnement et nn pas d’un dépassement de la mystique


face à la mécanique. Le mérite de Kierkegaard est de penser que le salut change tout.

Le kierkegaardisme est nuisible en séparant ce qui est de la philosophie et ce qui est théologie. Il
y a certes division des stades, mais c’est oublié que tt est orienté vers le péché et le salut. La
faute n’est pas le péché, et nul ne devrai comprendre le fait de chuter devant soi (stade
esthétique), et de chuter devant dieu (stade religieux)

“Ma faute est toujours devant moi, contre toi"

Loin de se sentir coupable de soi devant soi ou devant dieu. Dans le 1er demeure l’éthique, dans
le second s’élève l’infini. Le fond du désespoir ne se produit que dans l’absence de résistance,
contre moi je chute sur moi, un faux pas, alors que contre Dieu je suis retenu dans
l’engloutissement du moi en moi. Seul le chrétien sait ce qu’il faut entendre par la maladie à la
mort. Le chrétiens à reçu comme chrétien un courage plus fort que la mort, le péché

III. La mort de Lazaar

LAZAAR, Jean XI, I, 44, Si sa maladie fut la mort, elle ne fut pas à la mort.

“Après avoir entendu cela, Jésus dit cette maladie n’est pas à la mort, oui destin prostanaton,
mais elle est à la gloire de Dieu”

La maladie à mort, l’angoisse de la finitude , n’est pas la maladie à la mort : l’angoisse du péché

La mort de Lazaar n’est qu’une mort de corruptuabilité alors que la mort du Christ est une mort
de péché. Lazaar est mort de la finitude, d’où son retour à la vie qui n’est pas résurrection.

“Même si le Christ n’avait pas réveillé Lazaar, ne démord t-il pas que cette maladie n’est pas à la
mort, peu importe le retour à la vie de Lazaar. Seul compte le salut définitif devant nos fautes, ou
nos péchés car là seulement nous n’y serons pas esseulé”

On peut certes essayé de ne pas péché, mais nul ne peut échapper au mourir. Le vertige se tient
là où est la liberté, non pas d’avoir le choix seulement, mais de se tenir en amont comme soi-mm
se choisissant.

Tout est affaire d’altérité dans la possibilité du désespoir, car ce qui fait le miracle du relèvement
de Lazaar, le Christ est là. La maladie n’est pas à la mort parce que Dieu est là dans une alliance
jamais rompu, qui fait qu’il y a angoisse de finitude.

Ce n’est pas parce que Lazaar fut réveillé des morts, que sa maladie est à la mort.
Chrétiennement parlant, la mort n’est pas la fin de tout, mais un petit événement au sein de tout.
Il est donc une misère qu’y appartient au chrétiens (l’angoisse au péché)

Une santé à la vie, d’être à Dieu lié, le christianisme a découvert une misère, la maladie de la
mort.

IV Le possible à saturation

Tant que la maladie est l’envers de la santé, elle pourrait bien tj nous guetter.

Le salut véritable ne se contente pas de mettre une barrière ou de tendre un front entre la
possibilité et la réalité, puisque tant que demeure la réalité du désespoir, c’est la possibilité de
péché, l’acte mm de désespérer qu’il faut éradiquer.

“En matière de désespoir, la supériorité est de ne pas être désespéré, mais pas ne pas être
désespéré comme ne pas être aveugle ou boiteux. Le terme ne pas être désespéré doit signifier
que la possibilité de l’être est supprimé.

On aurait pu croire que le réel est ici le “possible anéanti” or la possibilité du péché est supprimé
dès lors qu’on sera avec lui. Ce n’est pas assez, une inexactitude qui ne tiens pas à la fausseté
d’une formule. Le “possible anéanti” n’est pas encore une positivité. Sans la possibilité du péché,
la réalité du salut n’est plus l’être là sans vertige. Cette fois le réel et le salut dégage un autre
possible, la possibilité d’une impossibilité.

Le Dieu est le Dieu de l’impossible, le réel n’est plus uniquement le possible anéanti, mais “le
possible à saturation et en pleine activité”, la condition d’une dénaturation pour autrement saturé.

Ce salut par impossible crée une catégorie autre pour le chrétien, que l’homme ordinaire n’aurait
jamais soupçonné. Dieu rejoint le tréfonds de nos traumas et de notre solitude originelle pour se
tenir avec nous.

V. Le moribond

“Dieu arrêta par pitié la transgression interposant la mort et faisant cessé le péché”

La mort est la bienveillance de Dieu parce que qd vous mourrez vous arrêtez de péché

Heureusement qu’il y a la mort, autrement on continuerait de péché

Le tourment du désespoir est “justement de ne pouvoir mourir”. La plongée dans la mort ouvre la
possibilité de ne plus pécher, à une autre vie, mais ne pas y avoir accès c’est éternellement
demeurer dans le vertige d’une vie esseulé.

La grandeur de la résurrection de Lazaar est que le Christ est là

“La désespérance c’est que le dernier espoir, la mort, fait défaut. L’homme demeurant dans le
désespoir, non libéré de la possibilité de péché, et réduit à l’état du moribond qui dans son lit
attends sa fin sans pouvoir mourir” Kierkegaard

“L’agonisant, encore vivant et appelant aux ressources les plus profondes de la vie” Ricoeur

Le second posa dans sa fin de vie pour en faire une manifestation de la vie, en cela que le dernier
souffle est encore un souffle. Conclusion : prier c’est respirer.

Pire que la mort, se tiens le désespoir, la maladie à la mort.

“Avoir un moi, être un moi, c’est la suprême concession faites à l’homme mais c’est en mm
temps l’exigence faites sur lui” Kierkegaard “on ne respirera pas seul ou plutôt tout seul” “Prier
c’est aussi respirer” E. Falque

Pour prier il faut qu’il y ai un Dieu, un moi, et la possibilité, car dieu est le fait que tout est possible
et que tout les possibles lui sont liés. Lié la dimension métaphorique à une dimension biologique,
une philosophie de l’existence et une philosophie de la vie.

Philosophie de l’espérance religieuse ≠ philosophie de la religion fait de la religion un objet, or


c’est un sujet. Une philosophie de l’expérience religieuse

Philosophie de l’espérance religieuse : L’expérience est 1er, Kierkegaard est le premier à dvpt des
paradigmes du salut

Génitif subjectif et génitif objectif : Philosophie de la religion

L’angoisse du péché fait qu’on redouble l’angoisse, l’angoisse du péché c’est de s’enfermer sur la
mort. Les chrétiens sont autre en redoublant l’angoisse, un deuxième temps chrétien.

Ontique Ontologique

Le salut change la structure du monde

Le salut n’est pas un événement dans le monde

Libération de la possibilité de péché

Angoisse de la mort : libération de la possibilité de


mourir

L’annihilation de la philosophie par la théologie

L’autre Rubicon de Kierkegaard

Nikolaas Cassidy-Deketlaere

“La philosophie et le christianisme ne peuvent jamais être uni”

En France, la théologie se dirige vers la philosophie pour trouver des bases

Au Danemark, la théologie est emprise dans un système woolfien, puis reprend la philosophie
spéculative d’Hegel. Kierkegaard est contre cette philosophie spéculative.

Nikolaas dit que Falque dit de la merde quand il ne veut pas distinguer la théologie de la
philosophie.

CLIMACUS “C’est le moi lui-mm qui fait obstacle à sa transformation”

La sphère purement fini doit être annihilée pour que la sphère théologique est lieu

CLIMACUS “Dieu, doit donner au moi le courage de se perdre”

La Maladie à la mort

I. Exposé philosophique

II. Le désespoir du pt de vu théologique comme péché

Dans la tradition fr on donne la supériorité à la 1er partie.

Dans la 2e partie, il s’agit du moi théologique qui a pris une nouvelle qualité

RICOEUR : Dialectique rompu, le fait que le théologique et le philosophique doivent être séparés

Pour Kierkegaard la où la philosophie se termine, la théologie commence

Miettes philosophiques “Pourtant il ne faut pas penser du mal du paradoxe…”

L’excès qui pousse le philosophique a s’auto-anihilé suppose que la philosophie va jusqu’au bout
d’elle-mm. Il manque le triptyque, philosophie, théologie, foie

Les philosophes du Seuil regarde la théologie sans la pratique (Blondel, Ricoeur)

Opposition entre le combat rapproché. Selon Nikolaas il s’agit de s’éloigner de Dieu, être eminus,
en avant, c’est s’éloigner. Selon Falque il faut d’un combat rapproché.

“D’apprendre que chaque homme particulier est seul”

Réflexion sur l’exigence éthique

Karl Vestrynge

Professeur de philosophie et d’éthique appliqué, Université libre de Bruxelles, What’ obligates us


2022 : une philosophie personnel de l’existence

Introduction

I. “D’apprendre que chaque homme particulier est seul” Post-Scriptum p. 216

“ Si […] n s’enquiert de la réalité… d’apprendre que chaque homme est seul [staer alene]

Johannes Climacus expose ses idées à la lumière de savoir quel type de réalité nous pouvons
accorder à l’ind. Tout questionnement objectif ou abstrait sur l’être humain nous met dans
l’embarras. L’embarras demande à la pensée abstraite de se monter dans tt les questions de
l’existence.

En pensant, nous formulons des questions et des réponses nous le pouvons le faire qu’en terme
généraux, nous soustrayons à la possibilité de l’ici et maintenant. Quand on pense on gère nos
propres présentations est on formule des idées pur leur donner une valeur universelle.

“L’embarras de la pensée abstraite se monde dans toute les questions de l’existence” p. 201

“Il est est de l’existence comme du mouv : il est très diff d’avoir affaire à elle… et je ne les pense
donc pas” p. 206

Penser l’existence nous amène à une pensée de l’existence et éloigne de la pensée concrète.
Quand l’approche de l’existence de la pensée est soutenu par l’existence de la pensée de la personne
qui pense. I est différent de mettre en question sa propre réalité que de mettre en question al réalité
de qqn d’autre. Nous sommes déjà qui nous sommes avant de nous remettre en question.

D’après Climacus “la seule réalité dont un être existant ne se borne pas à avoir une connaissance est
la sienne propre, qu’il existe” p.211
- Cette relation de l’ind avec lui-mm est “l’intérêt absolu” de chaque être humain particulier
- Avant tt intervention des autres nous sommes en relation avec ns mm
- C’est un devoir si on ne veut pas échapper à son existence ou ne pas se matcher de nous-mm, on
doit reconnaître la relation immédiate avec nous-mm
- Toute éthique commence par la simple constation que je suis le seul qui est moi

- Donc je dois entrer avec moi “l’exigence de l’abstraction est qu’on se désintéresse pour qu’on
puisse savoir qq chose ; l’exigence de l’éthique est qu’on s’intéresse infiniment à l’existence” p.
211
- C’est une exigence ontologique que je suis le seul qui est moi
- Ns ne pouvons pas ns intéressé à qqn d’autre comme ns ns intéressons à ns mm
Conclusion de Climacus “La seule réalité qu’il y ait pour un homme existant est sa seule réalité
éthique ; de tt autre réalité il ne fait que savoir” p. 211
- Apprendre que chaque homme particulier est seul, 1er la thèse que ’isolement existentiel est à la
base de l’éthique.
- L’éthique a surtout était comprise de manière relationnel
- Le sujet éthique isolé à se prend des critiques cinglantes

ADORNO “Intériorité sans objet” pour parler du sujet kierkegaardien, Kierkegaard p. 68

“Égoïsme, violence et mépris pour le fondement éthique de l’être” Levinas, Noms propres, p. 110

- On lui reproche d’avoir isolé l’ind à la solidarité humaine, ce que l’on reproche à Sartre
- Or Sartre comme Climacus dit que nous sommes seuls sans excuse
- La solitude existentielle c’est la liberté humaine
Replacer le sujet isolé dans une perspective éthique, cette séparation existentielle est la condition
sine qua non dont toute règle éthique mérite d’être défendu.
I chaque être humain se caractérise par le fait d’être unique, nous devons considérer cette intimité
avec toi comme l’élément fondateur de toute

II. L’exigence éthique est singulière, absolue et infinie (sans Dieu)

3 caractéristiques selon laquelle chaque homme particulier est seul

A. L’exigence éthique est singulière

- Ethiquement aucun rapport entre sujet et sujet par une voix détourné
- Elles se forme en dépit de la dynamique existentielle
- Oppose la représentation esthétique de la réalité / représentation objective, spéculative de la
réalité
- Tt vision esthétique se rapproche de la vie d’un pt de vu idéelle, s’intéresse à l’idéalité de la
possibilité au lieu de s’engager et de faire des choix, l’existence s’élève au dessus de la misère
- Cette esthétisation, de l’existence prend ses racines ans l’indifférence de l’ici et maintenant
- Le poète aspire à la justesse de la langue et l’essence de la visibilité dans une multitude
d’impression sensorielle
- L’imagination revête une importance cruciale

“Il faut que la réalité n’offre au poète que l’occasion de la quitter pour chercher l’idéalité de la
possibilité. Il suit de là que le pathos poétique est essentiellement imagination” p.261

Climacus se réfère à une réflexion similaire avec la pensée objective (science moderne, philosophie
spéculative dans l’idéalisme absolue de Hegel)

- Ces visions font abstraction du caractère concret de la réalité


- Le penseur objectif se soustrait à la réalité puisqu’il n’aborde jamais la singularité du sujet, mais
s’intéresse à ce qu’il exprime seulement d’universel, et est réduit à la connaissance par la raison
- Avec Climacus “on est plongé dans la profondeur de l’esprit, mais pourtant le penseur pur ne voit
pas clairement ce qu’est un homme existant, qu’il puisse savoir qq chose” p.211
- Le devenir éthique s’applique tt au long de la vie dans la mesure où il incapable l’individualité
entière et pénètre l’ind

“L’éthique ferme son étreinte en un instant sur l’ind en exigeant de lui qu’il existe ethiquement.
Remarquons le bien, à chaque ind particulier” Postsciptum 214

- C’est parce que l’éthique installe un devoir qu’elle est en contradiction avec ce qui abstrait

“Car l’éthique, en tant qu’elle est l’intérieur, ne se laisse pas du tout contempler par qqn qui se tient
au dehors”

- “L’exigence éthique qui est implicitement en jeu à chaque rencontre entre des personnes ne peut
pas être exprimée par des mots, mais reste silencieuse [tavs]…dont elle dispose” (LØGSTRUP, Den
etiske forcing, p. 22)

- LØGSTRUP est d’vais que la théorie et la connaissance témoigne d’une méconnaissance


‘exigence éthique dans la mesure où elle passe à côté de la singularité concrète
- Toute connaissance peut facilement donné l’impression que nous avons acquis la maitrise du
sujet
- L’exigence éthique à un caractère résolument singulier, et reste insignifiante si elle n’est pas
concrétiser dans la vie de l’individu
- La faisabilité de l’exigence ne peut pas être estimé par une analyse de ses conséquences
- Le devoir porte la marqué imprévisible de la spécialité de la situation dans laquelle nous nous
trouvons
- Lorsqu’une réflexion philosophique n’aboutit pas à des actions concrète elle semble inutile

B. L’exigence éthique et absolue

Si nous partons de l’hypothèse que l’éthique se trouve dans notre singularité. Quelle est la portée du
devoir éthique ? Quand s’applique-t-telle et quand s’applique-t-elle pas ? Dans quelle mesure cette
prétention silencieuse a la priorité sur les autres objectifs qui se présentent sur les chemins de ma
vie ?
L’évaluation éthico-essentielle de l’exigence est aussi simple que concrète
La légitimation de l’exigence précède tout questionnement et est antérieur à tout comment
Toute question relative à nos régime à déjà présupposé le fait que nous existons
Notre existence est éthique chaque fois que ns sommes en mesure de nous y référer : l’exigence
éthique se présente avec le fait mm de notre existence

“L’éthique ferme son étreinte en un instant [øieblikkeligen] sur l’ind, en exigeant de lui qu’il existe
ethiquement” (Postscriptum p. 214)

- Aucune de nos attentes ne peut rester extérieur au devoir éthique


- La priorité existentielle de l’exigence éthique sur tous nos projets se niche dans l’acceptation du
fait que l’intérêt éthique se présente comme notre mission première, “intérêt absolu”
- Par le simple fait que nous sommes humains, nous sommes soumis à des prétentions éthiques

“Un ind n’est pas redevable parce qu’il a commis une injustice, amis simplement parce qu’il est et
qu’il a reçu sa vie [modtage sit liv]

L’origine commune de l’existence expose tt nos actions


Elle nous oblige à savoir si ce que nous faisons a une relation avec la responsabilité que nous avons
dès le début

Ce fait primordial de prendre des racines dans qq chose que ns ne pouvons pas maitriser (la vie
humaine) diriger ou affaiblir, démontre la réceptivité fondamentale de notre existence
Tt comme ns ne sommes pas arriver de la vie de nous mm, ns n’avons pas le devoir éthique ss notre
emprise

“Entretenir des relations responsable dans notre vie ou non ne dépend pas de notre gré. L’ind
entretienne ces relations par le simple fait d’être. Il est tj responsable, qu’il le veuille ou non, parce
qu’il n’a pas lui-mm ordonné sa vie” LØGSTRUP, Den etiske fordring, p. 107
C. L’exigence éthique est infinie

Le caractère concret de l’éthique prend sa source dans notre manière d’être


Exister : Nous façonnons notre subjectivité comme ue subjectivité concrète, indivisible et
responsable ≠ désintérêt esthétique, abstraction scientifique, puisque ns ne sommes pas dans une
abstraction, une création d’objet

Pensée subjective : Vivre et comprendre l’existence concrète dans sa pensée

“Le penseur subjectif est un homme existant et pourtant il est un penseur, il ne fait pas abstraction
de l’existence et de la contradiction, mais est dedans et doit pourtant penser” Postscriptum 236

“Il est en de l’existence comme du mouvement : … l’existence se trouve posée en mm temps que la
pensée” Post p. 206
- Le type de connaissance éthique auquel aspire le penseur subjectif est d’une nature plus
fondamentale que tt autre forme de connaissance
- “Une connaissance essentielle” p. 130
- La quête de ce type de connaissance c’est la première tâche de l’éthique, la recherche d’un
équilibre en tant quêtre humain, être concret et en tant qu’être pensant

“Ce n’est qu’à l’instant mm où ns commençons à questionner ainsi que nous sommes sur le plan de
l’éthique que nous faisons valoir auprès de l’homme existant” Post p. 210

- Quiconque à achever qq chose doit savoir que ça a mené à qq chose

“Le philosophe dit a bon droit que la vie doit être comprise en arrière, mais il oublie l’autre
proposition : qu’elle doit être vécue en avant” (SKS 18, 194)
- La reflexion donne l’impression de pouvoir anticiper la vie par la pensée
- Le fait que le penseur subjectif s’efforce d’une façon infini et ne cesse d’être dans le devenir,
reflète le noyau incompréhensible de l’existence

“L’effort continu est l’expression pour la conception de la vie éthique du sujet existant. Un effort
continu dans la discussion dont la conclusion est ici derechef éloignée et ajournée” Post p. 80 - 81
- Parce que l’effort existentiel se caractérise par le fait d’être appréhendée, ns sommes condamné à
vivre sans savoir si ns répondons à l’exigence dans nos actions
- Ns ne pouvons jamais savoir avec certitude si ns avons fait le bien

“Tt comme il est certain que notre autre est contraire à l’exigence (éthique) il est certain que nous
vivons et faisons tjr dans l’incertitude ce qui est notre” responsabilité

Conclusion

L’incertitude quand à ce que nous avons précisément à faire ne nous dispense pas de cette
prétention absolue. Si l’éthique est “le lieu ou l’existence est précisément chez elle” (Post p. 80)
nous la manquons chaque fois que nous manquons notre mission existentielle
L’éthique est absolue car elle demande l’engagement de toute la personne

Ce devoir éthique implique t-il un solipsisme ?

La relation exclusive que nous entretenons avec nn mm ne peut pas remettre en question l’exigence
fondamentale de l’éthique vers l’autre. La séparation existentielle nous confronte à ns-mm. Cette
séparation est la condition à tt relation éthique
Si l’on pars de l’hypothèse que la singularité est la base de l’éthique on découvre le but de
l’individualité
L’exigence est lié à l’individualité et est indissociable de la singularité et elle est nécessaire à la
formation de l’individu.

“Ethiquement il n’y a pas de rapport direct entre sujet et sujet” Post p. 215
Ce n’est que par cette réalisation que nous comprenons que nous avons une liberté ambiguë, une
liberté difficile
De quelle nature est le silence d’Abraham ?

Du moment où on en parle on le détruit, il ne faut pas briser le silence si on ne peut pas l’améliorer
Il y a une force dans notre vie qui fait qu’on ne maitrise pas notre vie.
Løgstrup dit à Kierkegaard qu’il rentre dans une annihilation du monde, d’ici et du maintenant

1COLLOQUE INTERNATIONAL : PIERRE-ALBAN GUTKIN-GUINFOLLEAU (ICP) EMMANUEL


FALQUE (ICP)

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