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Étude de cas
I. THÉORIE
En quoi le modèle du rêve et celui de l’hallucination sont susceptibles de constitué des modèles
judicieux pour penser les rapports du spectateur aux films de fiction ?
P. Kubelka Light-film
-Blanc / noir, son saturé / absent. Film doit être vu par paupière closes sensibles au flash lumineux
-9216 photogrammes, réalisé sans caméra et monté à la main : pratique du cinéma métrique
-Scotche les fragments de ses 2 bandes magnétiques pour que image / son soient synchrone.
-Bande sonore magnétique transféré sur piste sonore pellicule 35mm pour avoir le négatif son.
-Le son optique provient de la piste photographique latérale de la pellicule.
-Passage de cette piste devant le faisceau lumineux permet sa lecture par la cellule photoélectrique
—> L’effet du film fondé sur l’alternance lumière / obscurité, bruit / silence repose sur le dispositif
—> Un projecteur nn argentique ne peut donner ces effets de clignotement / flicker ss obturateur
Cinéma métrique : Aspect précis du montage minutie de l’articulation entre son et images
L’unité de base n’est plus le plan ms le photogramme
KUBELKA « Instance métrique naît de volonté d’exploiter extrême précision du dispositif cinémat°
—> Cette partition = scénario qui peut-être reproduit facilement
Light-film : film fait d’une partition de lumière et d’un découpage de son facilement reproductible
—> L’expérience de Kubelka semble impensable en dehors de la salle et de la projection. Kubelka pense le
cinéma comme inenvisageable en dehors de la salle
La foule
- Pt de départ et la destination de ses analyses, destinataire du cinéma, “parler à toute la foule”
- “Le cinéma a ceci de + théâtral que le théâtre [car] il parle au monde entier”
- Il reviens au représentation de théâtre grec populaire (Vs) ou à la Corrida
- Sa position ne relève pas de l’élitisme, ces films plaisent à tt les publics du fait de la simplicité sujet
- Ciné construit des drames simples (western) /=/ au ciné français
- “Ici on cherche à faire jolie, là-bas on cherche à faire vivant”
- Le cinéma va partout, les salles se sont édifié par millier dans tous les pays [il y aura bientôt autant de
salle que de pers dans la rue]
Effet 3e personne : Quand on voit un film, on imagine la manière dont un autre le regarde
Culture de soi (Jullier) : Mon jugement s’appuie sur ma mémoire personnelle, j’interroge l’autre sur sa
capacité à me satisfaire
Ma parole peut me satisfaire parce que je peux objectivé ce que je viens de vivre en la partageant à autrui et
ainsi la rendre plus rationnelle
BOURDIEU : La Distinction
3 sortes de goût
- Le goût “légitime” : idéalisme bourgeois, le luxe, l’aisance
- Le goût moyen : refus des extrêmes
- Le goût populaire : réalisme populaire, franc-parler, franc-manger
Habitus : Ens des principes incorporés par l'individu : manière d'être, de penser et d'agir... qui guident de
manière inconsciente nos choix et font que toutes nos pratiques ont un « air de famille », qu'elles forment
justement un « style de vie ».
Fanboy : Spectateur inexpérimenté, se laisse aller à un enthousiasme naïf, lui manque l’objectivité du
cinéphile.
Midinette : Elles sont venu pour Ryan Gosling, il est puissant, homme de marbre askip
Échange cinéphile
“Sens pratique” : Permet l’engagement corporel de l’individu dans le spectacle, double phéno d’absorption
affective et cognitive qui caractérise la participation au plaisir cinématographique
Le spectateur utilise son corps comme instrument de mesure de l’ev cinématographique par sa réaction et les
émotions qu’il éprouve La Distinction
Ritualisation : Mise en forme cs que les ind opèrent dans les situations de face-à-face
Elle a lieu entre amis ou sur Internet, presse etc…
Démocratie
BADIOU Du cinéma comme emblème démocratique Cinéphilosophie janvier - février 2005
Le cinéma propose simultanément la copie de la réalité et la dimension artificielle de cette copie
Il interroge le paradoxe de l’être et paraître, c’est un art ontologique
Art de masse : Un art est de masse si des chefs d’oeuvres, des productions artistiques que la culture savante
déclare incontestables sont vus et aimés par des millions de gens de tous les gp sociaux au moment même de
leur création
De masse se rapproche aussi du communisme (énergie événementielle) et s’oppose à art, aristocratie
(éducation individuelle)
—> Le XXs est le siècle de l’avant-garde mais aussi de l’art de masse
Humanité générique : L’humanité soustraite à ses différences, Chaplin filmé de près est un représentant de
l’humanité “populaire”
1. De l’image
Le cinéma est la maîtrise achevée du cycle de l’identification. L’image par essence est de masse
Les masses du cinéma sont au fond des masses pieuses
2. Le temps
Le cinéma crée une émotion temporelle distincte du temps vécu
Il transforme le “sens intime du temps” en représentation
Les hommes viennent au cinéma pour suspendre le temps dans l’espace
La musique fait entendre le temps, le cinéma fait voir le temps
Le cinéma “en tant que peinture sans peinture, musique sans musique […] assure la popularisation de tous
les arts […] il est la démocratisation des 6 autres”
4. De l’impureté
Le cinéma est à la lisière du non-art. Au cinéma on marche au pur par l’impur
Les émotions
BONITZER Système des émotions
“Les émotions sont des plans, des plans d’intensité” /=/ le cinéma moderne casse les plans d’émotion”
EX : Quand Welles dans La Soif du mal fait surgir dans la lumière intermittente de l’enseigne extérieure la
tête à l’envers, les yeux exorbités de Joe Grandi tué par Hank Quinlan, c’est l’émotion de peur par le gros
plan qui frappe Janet Leigh au visage
C’est dans la stature humaine, implicitement présente que les plans d’émotions se distribuent
Un film est un ens organique qui saisit organiquement des morceaux de réalité
Les plans du cinéma moderne ne peuvent être perçus comme morceau de réalité, mais comme un travail plus
subtil sur le plan lui-même (autotelisme du NR)
Ciné-démographie
DANEY “Pour une ciné-démographie”
- Cecil B. De Mille souhaité qu’il y ai autant de monde dans la salle que dans l’image, qu’entrer ds la salle
(obscure) ou dans le champ (éclairé) : mm chose
-Aujourd’hui on parle d’une désertification des salles (Lucy Faire Le meilleur endroit pour voir un film)
-Étude des ciné-population : démographie des êtres-filmés, les films aussi sont dépeuplés
-Individualisme frappe le spectateur
-Post-cinéma : Bcp de gens veulent regarder ds de gd salles des films avec peu de personnages
—> Logique du star système, les grands acteurs sont presque les seuls qu’on veut voir pour s’identifier à eux
Le spectateur émancipé
Rancière Le spectateurs émancipé (2008)
- Comment pourrait-on définir ce que l’on appelle “oeuvre de cinéma” ?
- Cinéma : temporalité construite, la contrainte temporelles essentielle : matière première
- Salle : Temple dans lequel on se trouve pour voir dans des conditions optimales un film
- L’émancipation : le fait de se soustraire à un dispositif, à ces images fléchés pour garder sa liberté
- Les images publicitaires ou séries sont des anti-images, elles sont faites pour ne pas être vu, des images
fléchées qui nous incitent à aller là où elle veut qu’on aille
- “Esthétique de l’ordinaire” : activité par laquelle je cherche à interpréter les impressions que les choses,
êtres, ev ont sur moi. “monde projeté n’existe pas maintenant, n’est pas celui du spectateur” p65
- Image d’acteur : image de mort, fantôme
- “double absence” : nous voyons des choses qui n’existent pas et de la même manière nous ne sommes pas
présent au monde projeté (la réalité du film nous précède)
- Le cinéma nous rend le monde + présent parce qu’il nous rejoue le monde
- Le miracle du cinéma : le fait de le contempler sans être vu
- Séparation avec le monde : “outil de combat” pour faire face au scepticisme
Gaumont Palace
- Phonoscène : Film de cinéma synchronisé selon une technique Gaumont (des plans fixes
musicaux de 3min, l’ancêtre du clip)
—> Un programme n’est pas qu’un seul film, il lie des projections cinématographiques avec des
performances
—> La structure pouvait évoluer en fonction des films de 3h avec des soirées spéciales, les salles
jouent un rôle important dans la modernité nocturne des villes (architecture, horaire)
VAMPIRE L.FEUILLADE
L’épisode 4 nous présente un moment au Gaumont Palace avec cette bande de malfrats. Métadier,
employé de bureau, aller au cinéma avec Irma Vep. L’enjeu des vampires est de liquider Métadier.
“Gaumont Palace” La course à l’Abime. La thématique du train (Lumière). On ne voit qu’une
affiche et l’entrée du Gaumont. Le spectateur des vampires se retrouve face à un épisode synchrone
avec sa propre expérience. Cela crée un frisson du moment qui cause la perte de Métadier.
La salle de cinéma pensée comme devant être associé à un décorome, pour Sartre “les dorures lui
cachaient le plaisir” “agacé de ce cérémonial incongru”. La filiation entre cinéma et théâtre. Les
salles se construisent sur les décombres des théâtres, ces “théâtre désaffectés” qui ne voulait pas
“abdiquer leur ancienne grandeur”
- La Forêt électrique : Salle éphémère dans une friche urbaine à Toulouse, écran 7m de large
- Que peuvent faire les salles de cinéma pour rester pertinente aujourd’hui ?
- Cette salle n’est pas IMAX mais les gens reviennent parce que ce “n’est pas tant la qualité qui
prédomine mais l’expérience globale, le lieu atypique
- Association jeux vidéo (session Mario Kart) et créateur pour parler de leurs jeux
- But crée salle éphémère, laboratoire à Toulouse grâce à un Tour des cinémas d’Europe (2015)
- Visite des community cinémas Angleterre : crée eux-mm leur cinéma
- Visite Numax Espagne : librairie, café, espace de création graphique, survie à la crise des salles
- Berlin : Wolf Kino, post-production, étalonnage, montage, présentation des créations au public
- 2016 : LATE SHIFT le public pouvait décider de l‘issu du film grâce à son portable
- “Slow programmation” prendre le risque de diffuser des films déjà disponible partout
- Carte ville Amsterdam : +300 000 entrée dans les cinémas de la ville
- Porteur de la carte va 3x au cinéma. 1er voir un film visible, 2e confidentiel, 3e inconnu
III. CINÉPHILIE
IV. PROJECTION
4. IMAX (1970)
5. Screen X
- La société sud coréenne CI 4DPLEX dvpt cette technologie
- Le Pathé de la Villette et de Beaugrenelle, de la Joliette
proposent cette technologie
- Baugrennelle, Screen X + 4DX avec des mouv de fauteuil,
effet d’eau, de fumée
- Une projection à 270 degrés, 3 écrans, 4 vidéos projecteurs
situé autour de l’écran principal
- Son 7.1 avec des hauts parleur en hauteur ou derrière les écrans latéraux
EX : Ant Man et la Guêpe, En Eaux troubles
—> Les tarifs sont de + 3 euros pour le Screen X, 8euros Screen X + 4DX
6. 4DX