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Expérience d'Engelamn

Analyser les résultats expérimentaux d’Engelmann

T.W. Engelman, en 1882, cherche à étudier les relations entre les radiations lumineuses
absorbées par la solution de pigments foliaires et l’activité de la photosynthèse. Il se base
sur la quantité de dioxygène produite pour mesurer l’activité photosynthétique. Pour déceler
la présence de dioxygène, il utilise des bactéries mobiles (Bacterium termo) qui sont
attirées par le dioxygène.

Il utilise un dispositif qui projette un mince spectre colorée sur la préparation


microscopique puis place entre lame et lamelle un fragment d’algue verte filamenteuse
(Spirogyra) parallèlement à la largeur du spectre ainsi que des bactéries; Au départ, celles-ci
sont réparties uniformément dans la préparation microscopique. Au bout de quelques
minutes, elles se répartissent comme l’indique la figure ci-dessous.
Observations :
- Les bactéries mobiles se répartissent aux niveaux des radiations bleu- violet (450nm) et
rouge (670nm)

- Les bactéries sont quasi-absentes au niveau des radiations vertes.

Conclusion :

- Sachant que les bactéries sont attirées par le dioxygène on peut supposer qu’il y a plus de
dioxygène à ces niveaux. Le dégagement d’O2 plus important serait lié à une photosynthèse
plus active.

On peut donc dire que l’intensité de la photosynthèse est :

importante dans le bleu, le violet (450nm) et le rouge (670nm)

faible dans le jaune (600nm)

nulle dans le vert (540nm)

Cela se traduit par le spectre d’action de la photosynthèse.

RAPPEL :

Le spectre d’action photosynthétique [graphique supérieur] traduit les variations de


l’intensité photosynthétique (par exemple par le dégagement de dioxygène) en fonction
des différentes longueurs.

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