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Dieu veut sauver tous les hommes et il veut n’en perdre aucun. Il a
envoyé son Fils unique qui n’a point hésité à donner sa vie pour le salut de
l’humanité. Aussi, la Bonne Nouvelle est destinée à tout le monde sans
exception.
COMMENTAIRE
Pour embraser le monde, Jésus fait appel à des hommes et des femmes.
L’Évangile nous raconte la vocation des premiers apôtres. Il ne les choisit pas
parmi les notables du temple mais parmi de simples pécheurs. Ces hommes
surpris dans leur travail laissent tout tomber ; ils se mettent à suivre Jésus. Pour
André, Simon, Jacques et Jean, c’est le début d’un grand amour. Ils vont
accueillir la bonne nouvelle et toute leur vie en sera transformée.
Comme ces apôtres, comme Paul et comme Jonas, nous sommes tous appelés
par le Seigneur. En tant que chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes
envoyés pour être témoins et messagers de l’Évangile. Tout commence par une
conversion de chaque jour. Tout au long des siècles, les grands témoins de la foi
ont été des pécheurs pardonnés. Pensons à Pierre qui a renié le Christ, Paul qui a
persécuté les chrétiens, Saint Augustin qui a vécu une partie de sa vie dans le
désordre et bien d’autres. Étant libérés de toute entrave, ils ont proclamé la
joyeuse nouvelle. Ils l’ont annoncée à l’humanité captive du péché et de la mort.
Ils ont compris que notre Dieu est un Dieu libérateur et sauveur. C’est de cela
qu’ils ont témoigné.
Cette mission comporte des risques. Nous vivons dans une société qui n’aime
pas entendre parler de Dieu ni de Jésus. Mais la bonne nouvelle doit être
annoncée à tous car Dieu veut le salut de tous les hommes. Face à l’incroyance,
la mal-croyance ou l’indifférence, nous ne pouvons pas rester passifs. Notre
pape François nous recommande de sortir vers les “périphéries” pour y
annoncer le message du Christ. L’Église ne peut vivre qu’en partant pour la
“Galilée”. C’est là que vivent ceux qui paraissent les plus éloignés de Dieu. Le
Christ compte sur nous pour être témoins et messagers du Royaume de Dieu.
Nous sommes envoyés ensemble, en communion les uns avec les autres et avec
le Christ. Ce rappel nous est rappelé en pleine semaine de prière pour l’unité des
chrétiens. Cette unité est absolument indispensable au témoignage que nous
avons à donner. Si nous sommes divisés, c’est impossible. Depuis des années,
des initiatives sont prises pour aider les chrétiens de différentes confessions à se
rencontrer, à prier ensemble et à se rapprocher du Christ. C’est autour de lui que
se construira l’unité de ses disciples.
Les hosties utilisées lors de la messe sont le plus souvent de petits cercles
de pain azyme. Si cette rondeur est le fruit de l’histoire et de la praticité, elle
semble convenir à ce que la foi reconnaît dans ce pain. Le cercle est en effet le
symbole de l’infini, et donc de Dieu.
Si les hosties sont sans levain, c’est aussi pour une raison pratique. Elles sont
ainsi moins friables. Le contraire poserait un souci, puisque chaque parcelle
contient en substance le corps de Jésus. Leur petite taille répond au même souci
de ne pas avoir à rompre trop de morceaux au risque de ne pas pouvoir le faire
dignement ou d’en répandre quelques-uns. Nom, composition, taille, voilà qui
est connu. Mais pourquoi donc les hosties sont-elles rondes ?
Voici les réponses du père Denis Sonet aux six questions les plus fréquemment
entendues à propos de l’adultère.
Non, mais il faut être prudent. Le couple porte son amour dans un vase fragile.
Tous les couples ont été ou seront tentés par l’adultère, il faut le savoir, et
personne n’est à l’abri. Alors, surtout, ne jugeons pas trop vite ceux qui sont
pris au piège… L’adultère classique naît souvent d’une imprudence ou d’une
curiosité stupide : « J’ai toujours été fidèle à ma femme, mais une fois, une
seule, un petit accroc dans le contrat, ça pourrait relancer l’amour… J’ai lu ça
dans un bouquin. Et puis, je vois que je ne suis pas indifférent à ma collègue de
bureau et si je fais attention, je ne risque pas d’être surpris…». Le lendemain,
celui qui pensait s’en tirer à bon compte, voit sa collègue de bureau lui faire de
grandes déclarations : « Quand se retrouve-t-on la prochaine fois ? Tu
m’aimes ? Tu voulais seulement coucher avec moi ? Tu n’es qu’un salaud…».
Embarrassé et ne voulant pas passer pour un salaud, l’homme se dit qu’il va
accepter encore une fois ou deux de la revoir et qu’il pourra la quitter ensuite. Et
c’est ainsi que le piège se referme. Il est coincé, embarqué, menotté dans une
liaison qu’il ne voulait pas au début, ou littéralement envoûté par une passion
qu’il ne contrôle plus. À ceux qui sont tentés par l’adultère, j’ai tendance à dire :
« Réfléchissez bien, vous risquez de vous mettre dans un guêpier. C’est déjà
assez compliqué avec une seule personne ! ». Combien d’hommes pourraient
dire en téléphonant à un conseiller conjugal : « Ça n’allait pas avec ma femme,
on m’a conseillé de prendre une maîtresse. Et maintenant je suis très ennuyé :
ma maîtresse m’a prévenu que si je restais avec ma femme, elle se suiciderait ;
et ma femme m’en a dit autant. De toute façon, j’ai un cadavre sur les bras.
Dites-moi lequel ? »
D’abord, je crois que celui qui a été infidèle doit absolument dire à son
conjoint combien il est conscient de l’avoir fait souffrir… Il ne sera pas «
absous » tant que la souffrance provoquée ne sera pas prise en compte. Au
début, il doit aussi accepter l’incompréhension de l’autre. Il ne doit pas fuir les
explications que lui réclame son conjoint avec insistance : « Pourquoi m’as-tu
fait ça ? En quoi t’ai-je déçu (e) ? Qu’est-ce qui n’allait pas entre nous ? ». Il
doit ensuite veiller à donner toutes les preuves de sa rupture définitive, à être
d’une grande transparence dans ses activités, pour permettre à l’autre de
retrouver la confiance, tout en sachant que cette confiance ne reviendra pas tout
de suite. C’est alors qu’il pourra demander pardon, sans justification,
simplement, humblement.
Merci Seigneur,
Pour la famille que tu nous donnes. Elle n’est pas parfaite, mais c’est la nôtre,
elle n’est pas idéale, mais c’est la tienne aussi.
Nous t’accueillons avec ce que nous sommes dans la trame des relations que
nous tissons au fil des saisons. Nous prenons notre joie en toi, au secret de nos
enfants qui perpétuent ton alliance avec le monde. Nous nous laissons prendre
par ton souffle pour la grande traversée de la vie, beau temps, mauvais temps,
année après année.
Nous sommes tes enfants et tu as besoin de nous, Père aimant, Fils Sauveur,
Esprit sanctificateur, l’unique Dieu qui demeure au-delà de nos différences.
PENSEE DU JOUR
« La sainteté n’est pas une chose si compliquée. C’est tout simplement une
immense confiance en Dieu »