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EDITORIAL : LA BONNE NOUVELLE POUR TOUS

Dieu veut sauver tous les hommes et il veut n’en perdre aucun. Il a
envoyé son Fils unique qui n’a point hésité à donner sa vie pour le salut de
l’humanité. Aussi, la Bonne Nouvelle est destinée à tout le monde sans
exception.

Chers fidèles de « LA VOIX DU BON PASTEUR », le message de


grâce proclamé par le seigneur est destiné à tout homme. En Dieu, il n’y a pas
de discrimination. Nous sommes tous invités au festin de son Fils, et son
message doit parvenir aux fins fonds de la terre. Il nous revient alors
aujourd’hui, de propager cette bonne nouvelle du royaume. Dans les maisons,
les écoles, aux bureaux, en chemin, la bonne nouvelle doit passer, afin que tous
découvrent le chemin qui mène au salut. C’est en « Galilée », carrefour des
païens que jésus de rend, non pas pour annoncer les catastrophes, mais pour
apporter la lumière de la vie. C’est en pleine semaine de prière pour les
chrétiens, que ce message nous est adressé.

Chers fidèles du Christ, le champ de la mission est vaste, et chaque


chrétien doit se mettre au travail. Avec le baptême, nous sommes des prêtres,
prophètes et rois. En exerçant notre mission prophétique, nous transformerons la
terre. Le chrétien, en tant qu’un autre christ, doit faire comme son Maitre.
Puisse les textes d’aujourd’hui nous aider à annoncer la bonne nouvelle autours
de nous.

COMMENTAIRE

L’Évangile nous montre Jésus qui prêche la bonne nouvelle du Royaume


de Dieu. Tout commence en Galilée. Cette région dont on disait qu’il ne pouvait
sortir rien de bon est devenue un carrefour des païens, une terre de ténèbres et
de débauche. Tout comme Jonas, Jésus se rend vers ce lieu de perdition. Mais
au lieu d’annoncer la catastrophe, il lance un appel pressant : “Convertissez-
vous et croyez à la bonne nouvelle. Le Royaume de Dieu est tout proche.” En
Jésus, c’est Dieu qui vient à notre rencontre pour nous sauver. Il veut nous
communiquer son amour ; il nous demande d’éliminer tous les obstacles qui
nous détournent de lui.

Pour embraser le monde, Jésus fait appel à des hommes et des femmes.
L’Évangile nous raconte la vocation des premiers apôtres. Il ne les choisit pas
parmi les notables du temple mais parmi de simples pécheurs. Ces hommes
surpris dans leur travail laissent tout tomber ; ils se mettent à suivre Jésus. Pour
André, Simon, Jacques et Jean, c’est le début d’un grand amour. Ils vont
accueillir la bonne nouvelle et toute leur vie en sera transformée.

Comme ces apôtres, comme Paul et comme Jonas, nous sommes tous appelés
par le Seigneur. En tant que chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes
envoyés pour être témoins et messagers de l’Évangile. Tout commence par une
conversion de chaque jour. Tout au long des siècles, les grands témoins de la foi
ont été des pécheurs pardonnés. Pensons à Pierre qui a renié le Christ, Paul qui a
persécuté les chrétiens, Saint Augustin qui a vécu une partie de sa vie dans le
désordre et bien d’autres. Étant libérés de toute entrave, ils ont proclamé la
joyeuse nouvelle. Ils l’ont annoncée à l’humanité captive du péché et de la mort.
Ils ont compris que notre Dieu est un Dieu libérateur et sauveur. C’est de cela
qu’ils ont témoigné.

Cette mission comporte des risques. Nous vivons dans une société qui n’aime
pas entendre parler de Dieu ni de Jésus. Mais la bonne nouvelle doit être
annoncée à tous car Dieu veut le salut de tous les hommes. Face à l’incroyance,
la mal-croyance ou l’indifférence, nous ne pouvons pas rester passifs. Notre
pape François nous recommande de sortir vers les “périphéries” pour y
annoncer le message du Christ. L’Église ne peut vivre qu’en partant pour la
“Galilée”. C’est là que vivent ceux qui paraissent les plus éloignés de Dieu. Le
Christ compte sur nous pour être témoins et messagers du Royaume de Dieu.

Nous sommes envoyés ensemble, en communion les uns avec les autres et avec
le Christ. Ce rappel nous est rappelé en pleine semaine de prière pour l’unité des
chrétiens. Cette unité est absolument indispensable au témoignage que nous
avons à donner. Si nous sommes divisés, c’est impossible. Depuis des années,
des initiatives sont prises pour aider les chrétiens de différentes confessions à se
rencontrer, à prier ensemble et à se rapprocher du Christ. C’est autour de lui que
se construira l’unité de ses disciples.

SPIRITUALITE : LA RONDEUR DES HOSTIES N’EST PAS


FORTUITE

Les hosties utilisées lors de la messe sont le plus souvent de petits cercles
de pain azyme. Si cette rondeur est le fruit de l’histoire et de la praticité, elle
semble convenir à ce que la foi reconnaît dans ce pain. Le cercle est en effet le
symbole de l’infini, et donc de Dieu.

La « victime » des sacrifices, voilà ce que signifie le mot « hostie » en


latin antique. Puisque le morceau de pain consommé lors de l’Eucharistie est,
dans la foi catholique, le vrai corps de Jésus, qui s’offrit en sacrifice sur la Croix
avant de ressusciter, l’on comprend que le mot signifie aujourd’hui, par
métonymie, ledit morceau de pain. Un pain qui est azyme, pour se conformer
à la Cène, durant laquelle Jésus a respecté les préceptes juifs du seder (repas
ritualisé) pascal. Cette coutume s’est diffusée définitivement au IXe siècle, si
bien que les chrétiens des siècles précédents consacraient des petits pains levés.

Si les hosties sont sans levain, c’est aussi pour une raison pratique. Elles sont
ainsi moins friables. Le contraire poserait un souci, puisque chaque parcelle
contient en substance le corps de Jésus. Leur petite taille répond au même souci
de ne pas avoir à rompre trop de morceaux au risque de ne pas pouvoir le faire
dignement ou d’en répandre quelques-uns. Nom, composition, taille, voilà qui
est connu. Mais pourquoi donc les hosties sont-elles rondes ?

Le cercle, signe de l’infini

Il y a d’abord une raison historique à cela. La corporation chargée, au Moyen


Âge, est celle des oublieurs ou obloyers, qui fabriquent des oublies. Rien à voir
avec le verbe « oublier », il s’agit de petites pâtisseries qui tiennent leur nom du
pain azyme liturgique (l’offrande se dit oblata en latin). Le processus de
fabrication, qui est le même que les hosties, consiste à mettre de la pâte entre
deux plaques de fer chaud, comme pour des gaufres. Des plaques qui sont le
plus souvent rondes, parfois ovales. La praticité n’est pas loin, puisque l’hostie
du prêtre est placée dans une patène ronde, elle-même déposée sur un calice
circulaire.

Surtout, la forme des hosties exprime symboliquement la divinité qu’elles


rendent présente. En effet, le cercle est, dans l’art, le signe de l’infini, attribué à
Dieu dans les œuvres chrétiennes. Les rosaces des cathédrales, par exemple,
souvent enchâssées, comme à Notre-Dame de Paris, dans un carré plus large,
signe de la terre et de l’humanité, montrent que le Père n’a pas craint d’envoyer
son Fils au cœur de ce monde.

Figure parfaite, non circonscrite, le cercle est à même de manifester la


perfection du Créateur. Cette rondeur blanche est enfin celle du soleil qui irradie
de sa lumière et de sa chaleur. De l’hostie élevée à la messe ou de l’ostensoir
présentant le pain consacré à l’adoration des fidèles irradient analogiquement la
chaleur de la charité divine et la lumière de celui qui a vaincu les ténèbres.
AU QUOTIDIEN :

COUPLE : COMPRENDRE ET SURMONTER UNE INFIDELITE

Personne n’est à l’abri de l’infidélité. Comment l’éviter ? Et si l’adultère a eu


lieu, comment reconstruire son couple ?

Voici les réponses du père Denis Sonet aux six questions les plus fréquemment
entendues à propos de l’adultère.

Quelles sont les principales causes de l’adultère ?

L’orgueil, d’abord. On est sûr de soi : « Ça ne m’arrivera pas ». On est


alors imprudent, on joue avec le feu : « Je serais curieux de savoir si avec ce
genre de personne, je pourrais encore avoir mon petit succès… de toute façon,
je m’arrêterai à temps ! ». On est aussi sûr de l’autre : « Ma femme est
chrétienne… Elle ne peut pas me tromper ». On peut alors se permettre de
l’abandonner quelque peu, de la négliger, voire de la pousser dans les bras
d’amis qu’on croit sûrs.

Faut-il se méfier de soi-même, de sa femme, de tout le monde ?

Non, mais il faut être prudent. Le couple porte son amour dans un vase fragile.
Tous les couples ont été ou seront tentés par l’adultère, il faut le savoir, et
personne n’est à l’abri. Alors, surtout, ne jugeons pas trop vite ceux qui sont
pris au piège… L’adultère classique naît souvent d’une imprudence ou d’une
curiosité stupide : « J’ai toujours été fidèle à ma femme, mais une fois, une
seule, un petit accroc dans le contrat, ça pourrait relancer l’amour… J’ai lu ça
dans un bouquin. Et puis, je vois que je ne suis pas indifférent à ma collègue de
bureau et si je fais attention, je ne risque pas d’être surpris…». Le lendemain,
celui qui pensait s’en tirer à bon compte, voit sa collègue de bureau lui faire de
grandes déclarations : « Quand se retrouve-t-on la prochaine fois ? Tu
m’aimes ? Tu voulais seulement coucher avec moi ? Tu n’es qu’un salaud…».
Embarrassé et ne voulant pas passer pour un salaud, l’homme se dit qu’il va
accepter encore une fois ou deux de la revoir et qu’il pourra la quitter ensuite. Et
c’est ainsi que le piège se referme. Il est coincé, embarqué, menotté dans une
liaison qu’il ne voulait pas au début, ou littéralement envoûté par une passion
qu’il ne contrôle plus. À ceux qui sont tentés par l’adultère, j’ai tendance à dire :
« Réfléchissez bien, vous risquez de vous mettre dans un guêpier. C’est déjà
assez compliqué avec une seule personne ! ». Combien d’hommes pourraient
dire en téléphonant à un conseiller conjugal : « Ça n’allait pas avec ma femme,
on m’a conseillé de prendre une maîtresse. Et maintenant je suis très ennuyé :
ma maîtresse m’a prévenu que si je restais avec ma femme, elle se suiciderait ;
et ma femme m’en a dit autant. De toute façon, j’ai un cadavre sur les bras.
Dites-moi lequel ? »

« Ça n’allait pas avec ma femme… » Est-ce que la plupart des adultères


commencent ainsi ?

Oui, l’une des causes essentielles de l’adultère, c’est l’insatisfaction.


N’oublions pas que nous portons depuis l’enfance un désir de fusion
merveilleuse avec une personne qu’on aurait entièrement pour soi, une personne
qui, comme notre mère, nous aimerait totalement, qui, comme elle, serait
idéale… Comme ce désir de rencontrer une personne parfaite sera
inévitablement déçu, la tentation est grande de penser qu’avec quelqu’un
d’autre, ce sera mieux. L’imagination va faire revivre le vieux rêve et idéaliser
par avance toute rencontre possible. On prêtera au nouveau (ou à la nouvelle)
venu(e) toutes les qualités, et on investira en dehors de son couple des
espérances qui sont fausses. Dès que l’un des deux conjoints se sent frustré dans
sa vie de couple, soit au niveau du corps (« On n’a pas d’entente sexuelle »),
soit au niveau du cœur (« Il n’a jamais un mot de tendresse »), soit au niveau de
l’esprit (« Avec elle, je ne peux pas discuter »), il désire inconsciemment ou
parfois très consciemment de rencontrer celui ou celle qui lui donnera ce que
l’autre ne lui a pas apporté. Il est important d’exprimer un jour clairement à
l’autre quel désir est resté en nous insatisfait, comme il est essentiel d’être très à
l’écoute des demandes et des insatisfactions de l’autre. La communication dans
le couple est la meilleure façon de « couper l’herbe sous le pied » à la tentation.
Lorsqu’elle fait défaut, l’un des conjoints risque de s’attacher à un tiers avec
lequel, justement, il peut « parler », échanger des confidences…

L’adultère inflige au conjoint trompé une profonde blessure. Peut-on


réparer ce qui a été fait ?

D’abord, je crois que celui qui a été infidèle doit absolument dire à son
conjoint combien il est conscient de l’avoir fait souffrir… Il ne sera pas «
absous » tant que la souffrance provoquée ne sera pas prise en compte. Au
début, il doit aussi accepter l’incompréhension de l’autre. Il ne doit pas fuir les
explications que lui réclame son conjoint avec insistance : « Pourquoi m’as-tu
fait ça ? En quoi t’ai-je déçu (e) ? Qu’est-ce qui n’allait pas entre nous ? ». Il
doit ensuite veiller à donner toutes les preuves de sa rupture définitive, à être
d’une grande transparence dans ses activités, pour permettre à l’autre de
retrouver la confiance, tout en sachant que cette confiance ne reviendra pas tout
de suite. C’est alors qu’il pourra demander pardon, sans justification,
simplement, humblement.

Et celui qui a été trompé, comment doit-il se comporter ?

Il doit éviter de juger trop vite ! La faiblesse humaine existe. Il ne s’agit


pas d’approuver, mais de comprendre. Il doit se dire que placé dans des
situations identiques, lui aussi aurait pu craquer. Il doit aussi prendre conscience
de l’effort que fait le conjoint qui accepte une rupture pour être fidèle à son
engagement conjugal, sans dire trop facilement : « Après tout, il n’a fait que son
devoir ! ». Il doit se garder de lui faire payer la note de l’immense souffrance
endurée, éviter de le culpabiliser, et s’interroger sur ce qui, dans son propre
comportement, doit changer pour que son conjoint trouve à ses côtés tout ce
qu’il allait chercher ailleurs.

Peut-on rebondir après un adultère ?

Certains couples qui se sont trompés, parfois longtemps, au bord de


l’éclatement total, parviennent à se retrouver. Une « turbulence » peut être
utilisée positivement pour l’avenir. Un adultère dépassé permet souvent à un
couple de repartir sur d’autres bases et, de toute façon, l’arrache souvent à la
médiocrité qui expliquait, peut-être, l’adultère.

PRIERE POUR LES FAMILLES

Merci Seigneur,

Pour la famille que tu nous donnes. Elle n’est pas parfaite, mais c’est la nôtre,
elle n’est pas idéale, mais c’est la tienne aussi.

Nous t’accueillons avec ce que nous sommes dans la trame des relations que
nous tissons au fil des saisons. Nous prenons notre joie en toi, au secret de nos
enfants qui perpétuent ton alliance avec le monde. Nous nous laissons prendre
par ton souffle pour la grande traversée de la vie, beau temps, mauvais temps,
année après année.

Ô Dieu d’amour et de tendresse, apprends-nous à te prier au jour le jour, avec


Jésus, Marie et Joseph, ta sainte famille sur terre. Fais qu’à leur exemple nous
soyons des témoins de ta miséricorde dans notre fragile Eglise domestique.

Nous sommes tes enfants et tu as besoin de nous, Père aimant, Fils Sauveur,
Esprit sanctificateur, l’unique Dieu qui demeure au-delà de nos différences.
PENSEE DU JOUR

« La sainteté n’est pas une chose si compliquée. C’est tout simplement une
immense confiance en Dieu »

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