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Enseignant :
Pr AGBODJI / Dr TOSSOU
Février 2024 1
PLAN
CHAPITRE 1 : THÉORIE DU
COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
1. Approche classique
2. Approche cardinale
3. Définition d’une fonction d’utilité
4. propriétés de la fonction d’utilité cardinale
5. Théorie du consommateur en situation
d’incertitude
6. l'Esperance mathématique de l’utilité de
bernoulli
7. Fonction de demande compensée
8. La théorie des préférences révelées 2
Suite PLAN
CHAPITRE 2: LA THEORIE DE LA PRODUCTION ET
LE COMPORTEMENT DE LA FIRME ET THEORIE DE
COÛTS
1. Les caractères de la fonction de production
3
Suite PLAN
Chapitre 3: Equilibre partiel et théorie des
marchés
1. Le marché de concurrence parfaite et les hypothèses
4. La tarification du monopole
INTRODUCTION
Enoncer des hypothèses :
Hypothèse 1 : Toute chose égale par ailleurs
6
Chapitre 1 : Théorie du comportement du
consommateur
1.1. Maximisation des utilités
La théorie de la demande du consommateur traite de demande d’un bien par un
individu, elle explique comment cette courbe est dérivée et les raisons de sa
position, de sa forme et les causes de ses déplacements
Deux approches expliquent ces situations : l’approche classique de l’utilité
cardinale et l’approche dite moderne de l’utilité cardinale.
A- Approche classique
Utilité mesurable ( walras, Jevons, Marshal, Edgouvorth,Fisher, Menger) dont la
mesure est utilité exprimant des quantités. Avec notation d’indépendance des
utilités
B- Approche cardinale
Classe par ordre de préférence (Pareto,……) Point de départ de l’hypothèse
7
de préférence, d’indifférence ou de postulat de rationalité.
Suite du chapitre 1
Axiomes : transitivité, préférence, non satiété
Entant qu’agent rationnel le consommateur suit dans ses trucs de décisions 3
axiomes. L’hypothèse de possibilité permanente de classification par ordre de
préférence : Hypothèse de non contradiction.
a. Axiome de la transitivité
Etant donné 3 biens X 1 , X 2 , X 3 .Si X1 X2 et X2 X3 alors X1 X3
Autrement dit la transitivité la cohérence
b. Préférence
l’hypo de possibilité permanente de classification par ordre de préférence :
Hypothèse de non contradiction. Soit 2 biens X1 et X2: X1 préféré à X2
mathématique d’un jeu incertain est la somme pondérée des prix où les points sont les
différentes probabilités. C’est la taille du gain que le joueur gagnera en moyenne.
Soit un jeu de pièce avec des prix : si c’est face on gagne 100000 et si c’est pile on perd -
1
100000. Soit i prob
2
1 1 1 1
E ( x) X 1 X 2 100 000 (100 000) 0
2 2 2 2
10
Suite du Chapitre 1
4.1 L’espérance mathématique de l’utilité de Bernoulli
En environnement certain on parle d’utilité et en environnement incertain on parle d’espérance
mathématique de l’utilité E[U(x)] ou utilité escomptée.
Bernoulli fait l’hypothèse d’une utilité mesurable et a donné comme forme fonctionnelle
U(x)=a logx a0
C’est en 1944 que Neumann et Morgestern ont posé les fondements d’une nouvelle manière de
considérer le comportement de l’individu en situation d’incertitude qui se base sur le concept
de l’espérance mathématique de l’utilité dans leur livre ‘’The theory of games and economic
behavior’’ Dans ce livre ils ont développé des modèles mathématiques pour expliquer le
comportement des individus dans les conditions d’incertitude. Leur contribution est qu’ils
examinent les motivations de participer à un jeu incertain sur la base des axiomes de rationalité.
Pour ce faire ils ont parlé d’un ensemble de biens ou de paniers de biens et pour eux il faut
pouvoir classer ces paniers de biens tout comme dans la théorie du consommateur en condition
de certitude. Et on aura les relations
R ’’ au moins aussi bien que’’
P ’’préféré à’’
I ’’Indifférent à’’
11
Suite du Chapitre 1
1.2 Comportement du consommateur envers le risque
2.2 Dans la vie quotidienne l’on observe que les agents économiques ont soit une aversion
pour le risque soit une préférence du risque (goût du risque). La préférence ou l’aversion
du risque une fonction d’utilité différente. Entre les 2 extrêmes il y a la neutralité
envers le risque. L’issu aléatoire un risque
1e cas : L’aversion pour le risque
Soit une loterie ayant 50 participants avec un gain de 1 000 000 et de 0F. Quelle est la
probabilité de gagner 1 000 000,
1
* prob de gagner =
50
49
* prob de perdre =
50
Si X est le gain moyen escompté on aura :
1 49
E( X ) = 1 000 000 + 0. = 20 000
50 50
20 000 signifie qu’en participant plusieurs fois à ce jeu, en moyenne vous terminez par gagner
20 000F. Si le prix du billet est supérieur au gain moyen escompté vaut mieux ne pas prendre
le risque.
Si le prix du billet est inférieur à 20 000 on peut tenter sa chance. 12
Suite du Chapitre 1
Représentation : U = ( x1 , x 2 )
R = Revenu
x1 = biens i = 1,2
Pi = (i=1,2)
Hypothèse
*tout le revenu est alloué à la consommation du bien, en fait il s’agit du revenu net
disponible
13
* le consommateur n’a aucune influence sur le prix (atomicité)
Suite du Chapitre 1
n
R Pi xi
i 1
R P1
R Pi xi P2 x 2 x2 x1
P2 P2
La détermination de l’équilibre du consommateur s’obtient au point de tangente
entre la droite de budget et une courbe d’indifférence.
P1
Au point E la pente vaut
P2
L( x1 , x 2 , ) U ( x1 , x 2 ) ( R P1 x1 P2 x 2 )
Ici on introduit pour que notre système soit déterminé ( est un artifice mathématique)
condition de 1e ordre
L
1) U X' 1 P1
x1
L
2) U X' 2 P2 0
x 2
L
3) R P1 x1 P2 x2 0
U X' 1 P1 15 du
1) et 2) l’on tire '
condition d’équilibre ou de satisfaction maximum
U X1 P2
Suite du Chapitre 1
Pour que la condition de maximisation soit satisfaite le consommateur
doit allouer ses ressources telle sorte que le rapport des utilités
marginales soit égal au rapport des prix.
Condition de 2e ordre
Les conditions de 2e ordre doivent être satisfaites par un
vrai maximum ; l’on fait appel à la notion de matrice
hessienne bordée :
² L ² L
U 11 U 12 U 21
x ²1 x1 x 2
² L g
U 22 g contrainte P1
x 22 x1
g
P2
x 2
U 11 U 12 P1
H U 21 U 22 P2 0 max 16
P1 P2 0
Suite du Chapitre 1
H 0 P1 P2U 12 P1 P2U 21 P12U 22 P22U 11 0
U1 U2
2P1 P2U12 P12U 22 P22U11 0 or P1 et P2
2 2
U U U U
H 2 1 2 U 12 1 U 22 2 U 11 0
U 1U 2U 12 U 12 U 22
2 U 22 U 11 0
2 2 2
2U 1U 2U 12 U 12U 22 U 22U 11
0
2
17
Suite du Chapitre 1
Application
U = x1 x2
100 = 2x1 +5x2
Trouver x1 * , x2 * ,* et dites s’ils sont des valeurs maximum ou minimum
18
Suite du Chapitre 1
Courbe de demande : X f Px , R, Py
- La diminution d’une va glissante entraîne une diminution de la quantité de demande
d’un bien
- Supposons une augmentation de R avec P x et Py entraîne une diminution de la
20
Suite du Chapitre 1
U U x1 , x2 xn
s P1 x1 P2 x 2 Pn x n R
c
Lx1 , x2 xn U x1 xn R P1 x1 Pn xn
CPO
x1* D1 P1 , P2 Pn , R
1)
L
U 1 P1 0
x1* D2 P1 , P2 Pn , R
x1
x n* Dn P1 P2 Pn R
L
2) U 2 P2 0
x 2
L
R P1 x1 Pn x n
Condition de 1e ordre
(1) x P
2 1 P2 x 2 P1 x1
( 2) x1 P2
L (3) R 2 P2 x 2 0
1) x 2 P1 0
x1
R R
R 2 P2 x 2 x 2* x1*
2 P2 2 P1
L
2) x1 P2 0 22
x 2
Suite du Chapitre 1
L
3) R P1 x1 P2 x2 0
x2 R
(1) *
P1 2 P1 P2
x1* 25
Supposons R=100 les quantités optimales sont x 2* 10
* 5
P 1 =2
P 2 =5
Supposons que le revenu du consommateur passe de 100 à 200 avec les même prix, les quantités
optimales nouvelles sont x1* 62,5 x2* 25 * 12,5
23
Suite du Chapitre 1
24
Suite du Chapitre 1
25
Suite du Chapitre 1
Paradoxe de Griffen
Analyse mathématique de la statique comparative de la demande
L x1 , x 2 , U x1 , x 2 R P1 x1 P2 x 2
CPO
L
(1) U 1 P1 0
x1
L
(2) U 2 P2 0
x 2
L
(3) R P1 x1 P2 x 2 0
Prenons les différentielles totales de (1) , (2) et (3)
(1)’ U 11 dx1 U 12 dx2 dP1 P1 d 0
0 1 P2
P1 0 U 12
x1* P2 0 U 22
dP1 dP2 0
Système de Cramer
R H
Utilisant le cofacteur de 1 H 01
p1 0
P1 U 12
H 01 or on sait P2 0
P2 U 22 28
U 22 0
Suite du Chapitre 1
P1 U 12
x1* P2 U 22 P1U 22 P2U 12
Donc dP1 dP2 0
R
H H
*
0 P1 P2 x1
P1
x *
P1 U 11 U 12 1
P1
x
P2 U 21 U 22 2 0 29
P1
Suite du Chapitre 1
0 x1* P1
P1 * U 12
x12 P2 0 U 22
dR dP2 0
P1
H
P1 U 12
x1
P2 U 22 * 0 P2
P2 U 22
H H
T1 T2
* 0 P2
T2 0
x
P2 U 22
T1 x1 1 ER H
R
ES toujours négatif
Equation de
Interprétation de T1 et T2
xi
T1 x1* : effet de revenu d’une variation de prix d’un bien considéré.
R
Quand le prix d’un bien augmente, cela traduit l baise du pouvoir d’achat du consommateur, ce
qui va produire un effet sur x1* semblable à celui d’une baisse de revenu xi* apparaît comme
* 0 P2
T2 toujours négatif et dans cette expression ne figure aucun élément exprimé
P2 U 21
H
x 2 x x
x1* 2 2
P1 dR dP2 0 R dP1 0 P1 dU 0
x 2 x 2
ou 0 si 0 biens substituables
P1 P1
x 2
0 biens complémentaires
P1
Transformation des résultats de l’analyse statique comparative en élasticités
x1 P1
Notation E11
P1 x1
x1 x x
1 x1 1 32
P1 P1 dU 0 R dP 0
Suite du Chapitre 1
P1
Multiplions par chaque membre
x1
P1 x1 P1 R x1
E11
P
x1
x1 1 dU 0 x1 R R dP 0
P1 x1 P1 x1 R x1
P
x1 1 dU 0 R x1 R dP 0
E11 11 1 E1R
L’élasticité prix de la demande d’un bien est égale à l’élasticité prix composée de ce
bien 11 diminuée du produit de l’élasticité revenu pondérée par la part de revenu allouée à ce
bien.
Par analogie pour l’élasticité croisée on obtient
E 21 21 1 E 2 R
L’élasticité prix croisée de la demande d’un bien est égale à l’élasticité croisée
hicksienne ou encore élasticité croisée composée diminuée du produit de l’élasticité revenu
33
pondérée par la part de revenu allouée à ce bien.
Suite du Chapitre 1
La demande générale ou demande de marché
Supposons un marché de 2 individus x1 et x 2 tel que
X G X 1 X 2 D x, Px , Py , R1 D x2 Px , Py , R
Graphiquement
(figure)
La demande globale d’un bien est égale à la somme horizontale des courbes de demande
individuelles. A chaque niveau de prix la quantité demandée sur le est la somme des quantités
de chaque demande individuelle.
n
X i X ij X i P1 Pn , R1 Rn i=1…n
j 1
35
Suite du Chapitre 1
7. DUALITE EN CONSOMMATION
Fonction de demande compensée
a)problème primal : max l’U sous contrainte budgétaire
b)Problème dual : min les dépense budgétaire étant donné U 0
Spécification du problème
minimum P1 x1 P2 x 2
s / c U 0 x1 x2
L P1 x1 P2 x2 U 0 x1 x2 multiplicateur lagrangien
L L
CNPO (1) 0 P1 x 2 0 (3) 0 U 0 x1 x 2 0
x1
L
(2) 0 P2 x1 0
x 2
P x P
(1) et (2) 1 2 x 2 1 x1
P2 x1 P2
P1
(3) U 0 x1
x1 P
0 P2U 0 x12 P1
2
P2 P1
x1* U0 et x 2* U0 36
P1 P2
Suite du Chapitre 1
x1* et x 2* sont les fonctions de demande composée
^^
Dérivons xi et déterminons la fonction d’utilité indirecte et la fonction du coût (dépense) du
consommateur.
La fonction d’utilité directe :U U x1* , x 2n , x n* relation entre les quantités de biens et niveau
d’utilité.
xi* f i Pi , Pj , R fonction de demande ordinaire et remplaçons xi dans U pour
avoir V
V V hPi , Pj , R , f 2 Pi , Pj , R , f n Pi , Pj , R
V V P1 , P2 Pn , R
n ^^
R Pi xi et remplaçons xi par
i 1
xi et R devient E (expenditures) donc on a
^^
E Pi xi
E E P1 , P2 Pn ,U 0 fonction de dépenses engagées par le consommateur.
E
^^
xi P1 Pn ,U 0 demande composée
Pi
38
Suite du Chapitre 1
R L1 p q 1 1
au prix de t2, alors qu’à t1 il nous faut p q 1 1
R L2
Lp 1
p²q 1
Pp
p²q² ratio de revenu requis par le consommateur pour acheter les quantités à t 2
p q1 2
au prix de t2, et le revenu qui aurait été nécessaire d’acheter les biens de la période 2 au prix de
t1
Indice des prix d’IRVING FISHER (indice idéal)
Fp L P
p p
39
Suite du Chapitre 1
La théorie des préférences révélées
Antérieurement nous avons utilisé les infos relatives aux préférences et à la
contrainte budgétaire du consommateur pour déterminer sa demande. La théorie
des préférences révélées fait la démarche inverse.
Elle montre comment utilisé les info relatives à la demande du consommateur pour
avoir des renseignements sur leurs préférences
démarche se fonde sur le fait qu’en réalité les préférences observables comme le
comportement des individus
L’hypothèse centrale de cette théorie est que les préférences restent inchangées
durant la courte période.
P1 y1 p 2 y 2 R (1)
P1 x1 P2 x 2 R (2)
En réunissant (1) et (2) l’on peut déduire
P1 x1 P2 x 2 P1 y1 P2 y 2 on dira donc que l’ensemble x1 , x 2 est directement
révélé préféré à y1 , y 2 . Les préférences révélées établissent une relation entre un ensemble de
biens effectivement demandé étant donné la contrainte budgétaire et tous les autres ensembles
de biens qui auraient pu être également acheté avec le même budget.
" X est choisi par rapport à Y"
" X est révélé préféré à Y"
L’expression " révèle préféré" signifie que l’ensemble X est choisi alors que Y peut l’être.
42
Le modèle de la famille
dynastique
Le consommateur est un ménage immortel même si chacun des membres de la
famille est mortel, les générations étant liées de façon continue.
Autrement dit, les décisions prises par la famille à un moment donné visent à
accroitre l’utilité de la génération courante mais également celle de la génération
future.
La fonction d’utilité de la famille dynastique
uCl l .e
lt
Elle s’écrit u t t d t ou
0
Avec cette variable Lt on montre que l’utilité totale de la famille est la somme des U
individuelles et on pose Lt L0 e t , n = taux de croissance des membres de la famille. Cette
n
a t . rt est le taux de revenu sur les actifs, a t est l’actif par tête dans la famille. Soit na la
croissance démographique dans le famille et C la consommation par tête, la contrainte
budgétaire du ménage s’écrit :
a wt rat C na
+∞
𝑆 𝐶 𝑎 = 𝑤 + 𝑟𝑎 − 𝑐 − 𝑛𝑎
𝑙𝑡 = 𝑙0 𝑒 𝑛𝑡 avec 𝑙0 = 1
𝐶 1−𝜃 −1 𝑛−𝜌 𝑡
1- H = 𝑒 + 𝑢𝑡 𝑤 + 𝑟𝑎 − 𝑐 − 𝑛𝑎
1−𝜃
𝜕𝐻 𝜕𝐻 𝜕𝑢𝑡
3- = (r-n) 𝑢𝑡 ; =- = -𝑢𝑡 ; (r-n) 𝑢𝑡 = -𝑢𝑡 (3)
𝜕𝑎 𝜕𝑎 𝜕𝑡
4-
𝑎 = 𝑤 + 𝑟𝑎 − 𝑐 − 𝑛𝑎 (1)
𝐶 −𝜃 . 𝑒 𝑛−𝜌 𝑡 -
𝑢𝑡 = 0 (2) , 𝑢𝑡 = 𝐶 −𝜃 . 𝑒 𝑛−𝜌 𝑡
𝑢𝑡 = 𝑛 − 𝜌 𝐶 −𝜃 . 𝑒 𝑛−𝜌 𝑡 (5)
Analyse du choix intertemporel
Elle consiste à l’introduction du concept de période dans le processus d’optimisation
Soit un étudiant boursier qui peut trouver du travail.
Il en est de même pour un consommateur entre le présent et le futur.
1993 1994
10 000 i 10 000 10 000i
P1
P1 1 i actualisation
1
P0
1 i
Le contrainte budgétaire inter temporelle
Hypothèse : 1 seul bien disponible pour le consommateur
Consommation
présente
A
𝑅
𝑅2 + 1 +1 𝑖
𝑃2
B Consommation future
Au point A le consommateur dépense tout son revenu pour la consommation présente.
Au point B il épargne son revenu au taux du marché pour une consommation future.
OA C1 1 P2
OB C 2 1 i P1
R1 R2
C1
1 i P2
C2
P1 P1 1 i
1 : x11 x 12 x 1n
2 : x12 x 22 x n2
T : x1T x 2T x nT
Nouvelle fonction d’utilité : Max U U x11 x1n ; x12 x n2 ; x1T x nT s/c budget on aura
Budget = revenu courant + Espérance mathématique de revenu futur.
c =consommation à la période t
Au lieu de x i utilisons c i , ainsi U U c1 , c 2 c t c T T
Y 0
Y 1 1 r Y 2 c1 1 r c 2
c2 Y2
c 1
Y Y
0 1
= contrainte budgétaire avec les c comme variables de
1 r 1 r
Décisions d’où le programme devient
Max U U c1 , c 2
c2 Y2
s/c c1 Y 0 Y1
1 r 1 r
0 c2
2
Y
L U c1 , c 2
Y Y1 c1
1 r 1 r
CNPO
L
(1) U1 0
c 1
L
(2) U2 0
c 2
1 r
L Y2 c2
(3) Y 0 Y1 c1 0
1 r 1 r
U1
1 r
(1)
TMS12 TMS entre c 0 présente et c 0 future
( 2) U2
La fonction de production est une relation technique entre les inputs (intrants)
et l’output.
55
Suite Chapitre 2
Efficience technique était d’usage dans les pays à économie centralisée et les
56
efficiences économiques dans les pays à économie de marché
Suite Chapitre 2
57
Suite Chapitre 2
m x
En général : f x
n x
m x m' x
lim lim
x 0 n x x 0 n' x
Ex lim
1 x² lim 2 x lim 2 x 2
x 1 1 x x 1 1 x 1
B B
B PT L PM L PmL
L L
B L, K
PM L B L. K L1 ET Max PM L
L
PM L B 1
0 L B.L 2 0
L L
BL B. B .L B.
2 0 L 0
L L L²
B
BL .L B BL
L
58
PmL PM L (1)
Suite Chapitre 2
Le PML atteint sa valeur maximale au point où PmL est égal à PML (2)
59
Suite Chapitre 2
K * K w, r , PB et L* Lw, r , PB
60
Suite Chapitre 2
Au niveau de Cobb Douglas c’est la somme des élasticités qui donne le niveau
de rendement pour autant qu’elle est supérieure, inférieur ou égal à 1
K
d
L
K K
%
L L
%TMSTKL d TMST 61
TMST
Suite Chapitre 2
Le minimum signifie que l’output Q prend la valeur la plus petite des 2 valeurs
dans la parenthèse.
En d’autres termes si alors et on dit que K est le facteur le plus contraignant. Si
aucun facteur n’est superflu et la production se réalise à l’angle sur l’isoquant.
4. la fonction de production CES
CES= Constant Elasticity of Substitution
Selon, ARROW, MINHAS et CHENERY , la fonction n’est plus figé mais peut être
62
estimé
Suite Chapitre 2
1
Q A K P
1 d L
e e
1
1
La valeur de dépend maintenant de qui peut lui être estimé économiquement. Avantage
Fonction objectif
Max R Q c
P.Q K , L wL rK
Supposons Q AK 1 L 2
Max P. AK L wL rK
2 2
64
Suite Chapitre 2
(1) 1 PAK 1 1 L 2 r 0
K
(2) 2 PAK 1 L 2 1 w 0
L
1
r L
1
2 w 2 k
K w 1
. (3)
L 2 r
(3) K L
Q AK 1 L 2 AL 1 L 2 A 1 L1 2 (4)
1
Q fonction du niveau optimal de L* ie L* K *
Q
(4) L1 2
A 1
1
Q 1 2
L* 1
A
1
1
65
A 1 1 2 *Q 1 2
(5)
Suite Chapitre 2
C wL* rK *
wL* r L*
w r L*
w
wL* r 1 L*
2 r
C wL* 1 1
2
1 * 1
1
1
(5) et (6) w1
L w1 A 1 1 1 *Q 1 2
2 2
1
1
* 1
1 2
C BQ
où B w1 A 1 1 2
2
66
Suite Chapitre 2
Minimisation des couts sous contrainte de l’output
*CNPO
C wL rK
Q 0 Q K , L
Min
L wL rK Q 0 QK , L
L
(1) w QL 0
l
w Pm L
TMST
L r Pm K
(2) r Q K 0
K w r
QL QK
L
(3) Q 0 QK , L 0
67
Suite Chapitre 2
C
coût marginal de production à l’optimum ie
Q
QLL QLK QL
H QKL QKK QK
QL QK 0
H 0 QLK QK QL QKL QK QL QKK QL2 QLL QK2
QLL QK2 2QKL QK QL QKK QL2 0
Puisque 0 ceci réduit la valeur entre parenthèse à être négative au point d’équilibre.
68
Suite Chapitre 2
L’économie fondamentale de la prise de décision du producteur : La
maximisation du profit sous contrainte des coûts
RQ C Q
Max est l’objectif de tout entreprise ; donc on a
d d R Q d C Q
0
dQ dQ dQ
R ' Q C ' Q 0
Rma Cma
CT=CVT+CFT
CMT=CVM+CFM
RT CT
PQ
CTM
Q Q
QP CTM
R ' Q P
dQ
69
dQ
Suite Chapitre 2
Exemple (1)
Considérons 100 entreprises identiques dans une industrie en situation de concurrence parfaite.
Chaque entreprise a une courbe de CT de court terme de la forme suivante
C 0,0033Q 3 0,2Q² 4Q 10
Exemple (2)
Quelques Oligopole
Monopole bilatéral
Un monopole 71
Syndicat-patront
Suite du chapitre 3
72
Suite du chapitre 3
73
Suite du chapitre 3
Monopole par détention de brevet d’invention : le
brevet d’invention couvre une période donnée.
Monopole résultant du mécanisme même du marché
: utilisation déloyale de la concurrence par cassation du prix
en dessous même du CM ; d’où perte pour les petites
entreprises qui se retirent du marché .
* La recette marginale
Le prix ici est fonction de q contrairement en CPP où le prix est fixe.
1
Sachant que ep 0 alors Rm P
1 ep
P implique que la Rm est toujours inférieure au
prix de demande
76
Suite du chapitre 3
4. condition d’équilibre
Conditions nécessaires : Rm = Cm
77
Suite du chapitre 3
5. le monopole discriminant
Le monopole n’est pas obligé de vendre son produit à un même prix ; il peut
selon la clientèle procéder à une discrimination par les prix sur les marchés.
p1 q1 p 2 q 2 cq
max Rm1 Cm 0 Rm1 Rm2 Cm (CN)
q1
Rm2 Cm 0
q 2
Rq qq1 c2 q 2
Rm Cm1 0
Rm Cm1 Cm2
Rm Cm2 0
79
Suite du chapitre 3
Impôts et production du monopole
impôt forfaitaire : n’est pas proportionnelle à la production, il est fixe
impôt sur BIC : montant proportionnel au bénéfice réalisé dans l’année
impôt sur le CA : montant proportionnel au bénéfice CA impôt sur la
quantité
Impôt forfaitaire
Dans ce cas le profit après impôt devient
pq q cq T
Equilibre
d
Rm Cm 0 CN
Max : dq
R' m C ' m 0 CS
Rm Cm t Rm Cm 0
Max : q
Rm Cm1 t 0
Or 0 t 1 donc 1 t 0 alors Rm Cm 0
on a enfin Rm Cm
Max : Rm Cm Rm 0 Rm1 Cm
La tarification du monopole
La notion de surplus du consommateur, du producteur et surplus social
Soit X un bien de prix P et R le revenu du consommateur ; soit M la part du revenu
réservé à l’acquisition d’autres biens.
On a donc M R PX
U R PX u x
dU
1 hypothèse implicite forte. Quelque soit le niveau du revenu l’Uma est constant : cette
dR 82
hypothèse est difficilement acceptable.
Suite du chapitre 3
Demande de X
p u ' x 0 u ' x R
dU
donc la demande de x s’écrit
dX
u ' ' x par hypothèse négative u' x p ou u' 1 p x
d ²U
dX ²
Si x = 0 on a R = M et u 0 R u0
Si x = x on a u x R Px ux
u u x u 0
La variation d’utilité entre les 2 cas est
u x u 0 Px
0 83
Suite du chapitre 3
Le surplus apparaît comme la disposition à payer moins ce que l’on paie
effectivement ; ie un ou un bien –être supplémentaire. Le bien X a
certainement nécessité un certain coût de production. Soit Cm(x) le coût
marginal de production de X
Cmq dq
x
Coût total
0
Cmq dq
x
S p PX 0
0 p q Cmq 0
dw
Max w(x) : dx
p q Cmq
Le surplus social est maximisé lorsque le coût marginal est égal au prix de
vente sous réserve de la condition de second ordre. C’est le principe de
la tarification au coût marginal.
A ce prix la collectivité réalise le max de surplus social. C’est ce principe84qui
guide l’Etat à demander aux entreprises publiques de vendre au coût marginal.
Suite du chapitre 3
7- Rendement d’échelle croissants et tarification de moindre mal
C’est le cas fréquemment rencontré en monopole naturel. En présence de
rendement croissant le coût moyen à long terme est décroissant et le
Cma est inférieur au CM. Dans une telle situation la tarification au Cma
implique nécessairement un déficit budgétaire pour le monopole
Formellement le problème peut se poser ainsi :
Max w x pq Cmq dq
x
s/c P x X C x 0
L dP x
P x Cm x P x x Cm x 0
x dx
P x Cm x dP x x
P x 1 dx P x
P x Cm x 1 85
P x 1 ep
Suite du chapitre 3
L’écart relatif entre le prix et le Cma est proportionnel à l’inverse de l’élasticité
prix de la demande. C’est la tarification de RAMSEY et BOITEUX
Hypothèse : * a j a N
86
*si p p j p N alors q j q N
Suite du chapitre 3
CT cq j q N
e
dqM c, d , e 0
qj
qM
12
qj qj
Pour proche de q M le surcoût croit et devient infini si q M
12 12
87
Suite du chapitre 3
Détermination des tarifs en heures de pointes et heures
creuses
Nous allons ici appliquer le principe de la tarification au coût marginal. On prendra ici le
Cma à long terme.
Déterminons le CT de long terme ; pour cela on cherchera à minimiser CT par rapport à
𝒒𝑴
CT e
d 0
q M qj
2
q M 12
^ qj e
qM
12 d
^
En remplaçant q M par sa valeur dans l’équation de CT de long terme, d’où
d
CTLT c q j cq N 2 ed
12
Les tarifs optimaux sont à calculer comme taxés au coût marginal des quantités du jour et de
nuit. Ainsi
CTLT d CTLT
p *
c et p *
c
q j q N
j N
12
Définition
C’est une structure de marché dans laquelle il existe un nombre limité de
producteurs. Ceci montre que les firmes vont reconnaître leur interdépendance
mutuelle.
Si nous avons exactement 2 firmes sur le marché, on aura un duopole ;
si nous avons un nombre limité de producteur avec un bien homogène nous avons
alors un oligopole pur (exemple de l’industrie du ciment ou du pétrole) ;
si le nombre est limité mais avec des biens semblables mais pas identiques (industrie
89
automobile ou industrie aéronautique) c’est l’oligopole différencié.
Suite du chapitre 3
Causes de l’existence de l’oligopole :
1- l’économie d’échelle qui conduit à un oligopole naturel
2- la fusion des entreprises réduisant le nombre de firmes sur le marché
La fusion est la conversion de nombreuses firmes en un nombre limité de producteurs pour une
production de masse. Elle peut avoir comme objectif principal le désir d’obtenir une puissance
sur le marché.
Il existe différent type d’oligopole défini selon le comportement de l’entreprise en fonction du
degré de communication qui existe entre les firmes, de coordination et de collusion.
Comportement de maximisation selon le cas de comportement
La communication c’est l’habileté ou la capacité des entreprises à se signaler leurs
intentions mutuellement.
Par coordination c’est l’habileté des entreprises à relier leurs décisions de production à
celles d’autres entreprises de l’industrie.
La collusion est un accord formel ou informel parmi les firmes d’une industrie sur la
manière de fixer les prix ou de partager le marché. Il peut y avoir une collision ouverte
comme dans le cas du cartel (de l’OPEP), ou bien une collision tacite (décision sans trop
de formalités). 90
Suite du chapitre 3
92
Considérons une entreprise à un certain prix, si cette entreprise baisse son prix elle anticipe que
p i
les firmes concurrentes suivront cette réduction afin de garder leur clientèle donc =1. ie
j
variation identique dans les prix ; donc demande relativement inélastique. Supposons une
p i
augmentation de prix, dans ce cas elle n’anticipe pas que ses rivaux vont suivre ; donc =0
j
courbe de demande relativement élastique. Donc la demande a 2 composantes (partie
relativement inélastique et une partie élastique) . La coude correspond donc au point de jonction
des 2 parties
Aussi longtemps que le Cm variera entre E et F le prix ne changera pas et c »est ce qui explique
l’inflexibilité des prix. Il y a aussi stabilité au point où il a la coude car les prix en changeant
ont tendance à tendre vers ce point.
Dans ce modèle de courbe de demande coudée, les déplacements modérés des coûts et de la
demande peuvent se produire sans pousser les firmes à changer les prix et leurs outputs.
93
Evaluation du modèle SWEEZY
Ce modèle a été pendant longtemps le modèle utilisé pour expliquer le comportement de
l’oligopole. Mais en 1947 le Pr George STIGLER de Chicago l’a fortement critiqué. Pour lui
le prix n’est pas rigide sur une longue période pour cette entreprise en situation d’oligopole ;
donc tous les prix sont flexibles à terme.
Le modèle duopole de Cournot (1838)
Economiste-mathématicien français, il a examiné le problème de 2 entreprises faisant
l’extraction d’eau minérale à zéro coût de production : ces 2 firmes arrivent à satisfaire la
demande du marché en vendant au même prix. Cournot répond aux 3 questions suivantes :
1) Quel niveau d’output chaque firme produira
2) Quels seront les prix du marché
3) Quel sera le profit du duopole
L’hypothèse centrale est chaque firme essaie de maximiser son profit total sous l’hypothèse que
l’autre firme maintiendra son output constant.
Ceci est équivalent à laisser la variation conjecturale dans l’output des 2 firmes égale à zéro.
q 2 q1
Firme 1 q1 0
q1 F1 q 2 F2
Firme 2 q 2 94
LES CARTELS
Un cartel est une association où un groupe d’entreprise indépendants qui se
sont mises d’accord pour ne pas se faire concurrence ou tout du moins limiter
l’étendue de cette concurrence
Un cartel peut prendre la forme d’une entente ouverte, les membres souscrivant
à un contrat ayant force exécutoire relative au prix, à la quantité, et donc au
profit. Ce genre de cartel est centralisé parce que l’organisation centrale
détermine la politique pour tous les membres avec comme pour objectif la
hausse du profit total. Le modèle centralisé du cartel conduit virtuellement à un
monopole.
Maximisation du profit du cartel centralisé
Règle de maximisation Rm = Cm
95
Si Qk* q2* q1* , nous devons avoir Cm1 q1* Cm2 q2*
Par rapport aux Cm de production, il va y avoir un processus de réallocation du membre du
cartel au coût élevé vers le membre au coût bas jusqu’à ce que l’égalité des coûts marginaux
soit atteinte et que Cm soit égaux au Rma . Mathématiquement on a :
Q Qi q1 q 2 q n
R' ci' 0 or 1
qi qi qi qi
Ri' ci' 0 Rm Cm1 Cm2 Cmn
q1
Le nombre (a) du cartel fait face à une demande libellée da ; le quotas alloué au membre du
cartel est obtenu à la verticale du point M entre p k et da du membre (I) c’est ici q a .
Comparons le Cm de (a) à son Rm. Au point L le Rm du membre (a) du cartel est supérieur à
son Cm et le nombre (a) pourra accroître de manière rationnelle sa production et donc accroître
son profit. C’est ce qui est la base de ce qu’on appelle l’incitation à la tricherie.
Le revenu total du nombre (a) oPx Iq a
w10 x10 , y10 dotation initiale de (1)
w20 x , y ,,
0
2
0
2 ,, (2)
• A partir de ces donnés, on va déterminer les prix et les
quantités et le revenu de chaque agent en faisant
intervenir un 3e personnage le commissaire priseur
walrasien qui va donner un système de prix au hasard
R1 p x x10 p y y10 R2 p x x 20 p y y 20
x1 x1 p x , p y , R1 y1 y1 p x , p y , R1
x 2 x 2 p x , p y , R2 y 2 y 2 p x , p y , R2
Les résolutions donnent
E x Dx S x et E y D y S y
Les offres étant des données, le revenu étant aussi fonction du prix, on peut écrire
E x Dx S x E x p x , p y
E y Dy S y E y px , p y
On appelle système de prix d’équilibre le vecteur prix qui annule les demandes nettes sur
chaque marché. pour
( p *x , p *y ) E x p *x , p 0y 0 et E y p *x , p *y 0
2-1 Echange pur de m biens par n consommateur :
traitement analytique et loi de Walras
m biens j = 1…m
n consommateurs i = 1….n
U i xi1 , xi 2 xim
données :
wi0 xi01 , xi02 xim0
Les individus en échangeant les biens entre eux peuvent accroître leurs satisfactions.
Déterminons les valeurs d’échange ie les prix. Soit p1 p m un système de prix particulier, ce
m
faisant le revenu de chaque consommateur Ri p j w0j p j xij0
j 1
Chaque consommateur cherchera donc à maximiser son utilité sous contrainte de son
revenu ie
Max U i xi1 , xi 2 xim
s/c p1 xi1 p m xim p1 xi01 p m xim
0
m m
p j xij p j xij0
j 1 j 1
La résolution donne la demande en chacun des biens ie
xi1 p, Ri xi 2 p, Ri xim p, Ri
n
Appelons D j la demande totale en bien j : D j xij .
i 1
n
, Sj , Sj nij0
i 1
, Ej , Ej D j S j
Comme dans le cas particulier les fonction de demande nette ne dépendent que du système de
prix p1 p m . E j E j p1 , p 2 p m
Définition
On appelle système de prix d’équilibre le vecteur p p1 p m tel que E j p1 p m 0
j = 1…m ie un vecteur particulier qui annule les demandes nettes sur tous les marchés.
La loi de Walras (Léon)
Dans la détermination de la fonction de demande, nous avons supposé que la contrainte
budgétaire était saturée en d’autres termes il y a égalité ressource-emplis. La conséquence de
ceci c’est la loi e de Walras.
p j xij p j xij0
m
p j xij xij0 0
j 1
p j xij xij0 0
n m
i 1 j 1
m m
p j p j xij xij0 0
j 1 j 1
m
pjEj 0 identité ou loi de Walras
j 1
Corollaire
m
pjEj 0
j 1
p1 E1 pm1 Em1 pm Em 0
A l’équation E1 E m1 0 pm Em 0 or pm 0 E m 0
Le numéraire
E j p j 0 ici on a j = 1…m soit m équation et m inconnus. Cependant avec la loi de Walras
k
posons kj j
s s donc w j sj Sj
0
k 1
n
et xij. D j
i 1
n
E j D j S j xij . w*j s j
i 1
Supposons alors que chaque consommateur détient xij0 de ressources initiales et de ik de
l’entreprise k (proportion de K social détenu par i sur l’entreprise k). Si alors k désigne le
p j xij0 p j , Ri Ri
m
L’équilibre budgétaire s’écrit
j 1
k
p j xij0 ik k
j k 1
m k m
p j xij0 ik p j s kj
j 1 k 1 j 1
m k
j ij ij ik s jk 0
p x x 0
j 1 k 1
k
p j xij xij0 ik s jk 0
i j k 1
m n k
p j xij xij0 ik s kj 0
j i k 1
n k
j ij ij ik kj 0
p x x 0
s
j 1 i 1 k 1
n
Etant donné que ik 1
i 1
m
pjEj 0
j 1
Application : échange pur
U1 log x1 log y1 U 2 x2 y 2 w10 5 , 6 w20 15 , 4
1. Déterminer rapport de prix d’équilibre
2. x numéraire, déterminer quantité échangée à l’équilibre
3. vérifier la loi de Walras
Stabilité de l'équilibre général
Définition
Un équilibre Pe est dit stable au sens dynamique dans un voisinage w de Pe si le système de
prix P(t) tend vers Pe lorsque t à condition que sa valeur initiale p o w . ie
lim pt pe avec p o p e .
t
En temps discret
pt pt 1 f E1 , E2 ...Em
En temps continu
dpt *
p hE1 , E 2 ...E m
dt
dpe
Mpe N (2)
dt
d pt p e
(1) – (2) M pt pe (3)
df
Posons pt pe Y t ainsi (3) peut se réécrire comme
dY t
MY t qui est un système différentiel sans second membre
dt
Si la matrice M est diagonalisable on peut écrire
M qDq 1
dY t
qDq 1 y t (4)
dt
dyt
q 1 q 1 qDq 1 y t
dt
dq 1 y t
q 1 qDq 1 y t
dt
dX t
DX t
dt
dx1 t
D’où 1 x1 t
dt
dx2 t
2 x 2 t
dt
dxm t
m x m t
dt
dx j t
Pour j = 1…m on a j x j t équation différentielle avec comme solution
dt
x j t k j e jt
Si j est réel et j négatif ou si j est imaginaire à partie réelle négative, pour j = 1…m
alors X t 0 et alors
X t q 1 y t q 1 0
y t 0 pt p e car
t t et y t p t p e
Exercice : Soit un processus d’ajustement de prix défini par
1 1
Pxt Pxt 1 Pyt 1 1
2 4
1 1 28
Pyt Pxt 1 Pyt 1
3 4 3
1) Etudier la convergence vers un système d »équilibre à déterminer :
2) En calculant les valeurs propres d’une matrice appropriée
3) En utilisant directement une règle connue
COURS DE LA MICROÉCONOMIE
AVANCEE
Enseignant :
Pr AGBODJI / Dr TOSSOU