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MICROÉCONOMIE AVANCEE

Enseignant :
Pr AGBODJI / Dr TOSSOU

Février 2024 1
PLAN
CHAPITRE 1 : THÉORIE DU
COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
1. Approche classique
2. Approche cardinale
3. Définition d’une fonction d’utilité
4. propriétés de la fonction d’utilité cardinale
5. Théorie du consommateur en situation
d’incertitude
6. l'Esperance mathématique de l’utilité de
bernoulli
7. Fonction de demande compensée
8. La théorie des préférences révelées 2
Suite PLAN
CHAPITRE 2: LA THEORIE DE LA PRODUCTION ET
LE COMPORTEMENT DE LA FIRME ET THEORIE DE
COÛTS
1. Les caractères de la fonction de production

2. La classification des fonctions de production

3. Les rendements d’échelle

4. Elasticité de produit de l’input

5. LA THÉORIE DES COÛTS

3
Suite PLAN
Chapitre 3: Equilibre partiel et théorie des
marchés
1. Le marché de concurrence parfaite et les hypothèses

2. Le Monopole : Analyse traditionnelle

3. Impôts et production du monopole

4. La tarification du monopole

5. Rendement d’échelle et tarification de moindre mal

6. Tarification des heures de pointe

7. Détermination des tarifs en heures de pointes et heures


creuses 4
SUITE PLAN
Chapitre 4 : Equilibre général
concurrentiel

1. Equilibre général dans une économie d’échange


 Echange pur de 2 biens par 2 consommateurs
 Echange pur de m biens par n consommateur : traitement
analytique et loi de Walras

2. Economie de propriété privée avec production


 Stabilité de l'équilibre général
 Ajustement instantané ou modèle différentiel linéaire
5
Première partie

INTRODUCTION
Enoncer des hypothèses :
 Hypothèse 1 : Toute chose égale par ailleurs

 Hypothèse 2 : Recherche de la maximisation

 Hypothèse 3 : Différencier l’économie


normative et l’économie positive

6
Chapitre 1 : Théorie du comportement du
consommateur
1.1. Maximisation des utilités
La théorie de la demande du consommateur traite de demande d’un bien par un
individu, elle explique comment cette courbe est dérivée et les raisons de sa
position, de sa forme et les causes de ses déplacements
 Deux approches expliquent ces situations : l’approche classique de l’utilité
cardinale et l’approche dite moderne de l’utilité cardinale.
A- Approche classique
Utilité mesurable ( walras, Jevons, Marshal, Edgouvorth,Fisher, Menger) dont la
mesure est utilité exprimant des quantités. Avec notation d’indépendance des
utilités
B- Approche cardinale
Classe par ordre de préférence (Pareto,……) Point de départ de l’hypothèse
7
de préférence, d’indifférence ou de postulat de rationalité.
Suite du chapitre 1
 Axiomes : transitivité, préférence, non satiété
Entant qu’agent rationnel le consommateur suit dans ses trucs de décisions 3
axiomes. L’hypothèse de possibilité permanente de classification par ordre de
préférence : Hypothèse de non contradiction.
a. Axiome de la transitivité
Etant donné 3 biens X 1 , X 2 , X 3 .Si X1  X2 et X2  X3 alors X1  X3
Autrement dit la transitivité  la cohérence

b. Préférence
l’hypo de possibilité permanente de classification par ordre de préférence :
Hypothèse de non contradiction. Soit 2 biens X1 et X2: X1 préféré à X2

C. Axiome de non satiété


Plus d’un bien est préféré à moins d’un bien d’après Jérémy Bentham (1848) ce
classement de préférence s’appelle utilité. L’existence de ces 3 axiomes suffisent
pour qu’il existe une fonction d’utilité qui permet de classer les préférences des
8
consommateurs
Suite du Chapitre 1
Définition d’une fonction d’utilité : C’est une formulation
mathématique qui énonce que la satisfaction d’un individu dépend de
la quantité des biens qu’il consomme. Cette fonction lui permet de
faire un classement dans l’échelle de préférence
La courbe d’indifférence :
C’est le lieu de toutes les combinaisons de biens qui fournissent le
même niveau de satisfaction au consommateur. Cette courbe possède 4
propriétés essentielles. U  f ( X ) X  X , X ,...X 
i i 1 2 3

a. elle a une pente négative

b. Les courbes d’indifférence ne peuvent s’intercepter

c. courbe d’indifférence située dans une position élevée représente un


niveau de satisfaction élevée.

d. les CI sont convexes vers l’origine ou concaves vers le haut. La


9
convexité de CI la concavité de la fonction d’utilité
Suite du Chapitre 1
Théorie du consommateur sous des conditions d’incertitude
1e raison : bien de nature aléatoire.
2e raison : situation de négociation entre agents économiques surtout de négociation de type
conflictuel. La récompense de l’un des agents dépendra en fait de la pente de l’autre (situation
de monopole bilatéral)
3e raison : manque d’information ou de compréhension de l’info disponible
Proba : fréquence relative d’un évènement.
n
1
Soit une pièce de monnaie à pile et face  prob=
2
et P
i 1
i  1 i =1….n

E ( x)  P X i i Est dite le gain moyen ou l’espérance mathématique. L’espérance

mathématique d’un jeu incertain est la somme pondérée des prix où les points sont les
différentes probabilités. C’est la taille du gain que le joueur gagnera en moyenne.
Soit un jeu de pièce avec des prix : si c’est face on gagne 100000 et si c’est pile on perd -
1
100000. Soit  i  prob 
2
1 1 1 1
E ( x)  X 1  X 2  100 000  (100 000)  0
2 2 2 2
10
Suite du Chapitre 1
4.1 L’espérance mathématique de l’utilité de Bernoulli
En environnement certain on parle d’utilité et en environnement incertain on parle d’espérance
mathématique de l’utilité E[U(x)] ou utilité escomptée.
Bernoulli fait l’hypothèse d’une utilité mesurable et a donné comme forme fonctionnelle
U(x)=a logx a0
C’est en 1944 que Neumann et Morgestern ont posé les fondements d’une nouvelle manière de
considérer le comportement de l’individu en situation d’incertitude qui se base sur le concept
de l’espérance mathématique de l’utilité dans leur livre ‘’The theory of games and economic
behavior’’ Dans ce livre ils ont développé des modèles mathématiques pour expliquer le
comportement des individus dans les conditions d’incertitude. Leur contribution est qu’ils
examinent les motivations de participer à un jeu incertain sur la base des axiomes de rationalité.
Pour ce faire ils ont parlé d’un ensemble de biens ou de paniers de biens et pour eux il faut
pouvoir classer ces paniers de biens tout comme dans la théorie du consommateur en condition
de certitude. Et on aura les relations
R  ’’ au moins aussi bien que’’
P  ’’préféré à’’
I  ’’Indifférent à’’
11
Suite du Chapitre 1
1.2 Comportement du consommateur envers le risque
2.2 Dans la vie quotidienne l’on observe que les agents économiques ont soit une aversion
pour le risque soit une préférence du risque (goût du risque). La préférence ou l’aversion
du risque  une fonction d’utilité différente. Entre les 2 extrêmes il y a la neutralité
envers le risque. L’issu aléatoire  un risque
1e cas : L’aversion pour le risque
Soit une loterie ayant 50 participants avec un gain de 1 000 000 et de 0F. Quelle est la
probabilité de gagner 1 000 000,
1
* prob de gagner =
50
49
* prob de perdre =
50

Si X est le gain moyen escompté on aura :
 1 49
E( X ) = 1 000 000 + 0. = 20 000
50 50

20 000 signifie qu’en participant plusieurs fois à ce jeu, en moyenne vous terminez par gagner
20 000F. Si le prix du billet est supérieur au gain moyen escompté vaut mieux ne pas prendre
le risque.
Si le prix du billet est inférieur à 20 000 on peut tenter sa chance. 12
Suite du Chapitre 1

Analyse Traditionnelle du consommateur


 En Situation de certitude et en situation de concurrence. Le désir du consommateur
rationnel est d’acheter un panier de biens 𝑥1 et 𝑥2 dont il tire le maximum d’utilité
sous la contrainte de son budget. C’est un problème essentiellement d’optimisation

Représentation : U = ( x1 , x 2 )
R = Revenu
x1 = biens i = 1,2

Pi = (i=1,2)

Hypothèse

*tout le revenu est alloué à la consommation du bien, en fait il s’agit du revenu net
disponible
13
* le consommateur n’a aucune influence sur le prix (atomicité)
Suite du Chapitre 1
n
R   Pi xi
i 1

Et la fonction objectif est : Max U = U( x1 , x 2 )

R P1
R  Pi xi  P2 x 2 x2   x1
P2 P2
 La détermination de l’équilibre du consommateur s’obtient au point de tangente
entre la droite de budget et une courbe d’indifférence.
P1
Au point E la pente vaut 
P2

 Une variation du revenu ou une modification des prix relatifs entraîne un


déplacement de la position d’équilibre

 De même une variation de l’un des prix entraîne un déplacement de la position


d’équilibre, le revenu restant constant
 Une variation du prix, le revenu et les autres prix demeurant constant se
manifeste par une rotation ou un pivotement de la droite de budget. 14
Suite du Chapitre 1
Optimisation
U = ( x1 , x 2 ) sous condition trouvons ( x1* , x1* )
R  P1 x1  P2 x 2

L( x1 , x 2 ,  )  U ( x1 , x 2 )   ( R  P1 x1  P2 x 2 )

Ici on introduit  pour que notre système soit déterminé (  est un artifice mathématique)
condition de 1e ordre
L
1)  U X' 1  P1
x1

L
2)  U X' 2  P2  0
x 2

L
3)  R  P1 x1  P2 x2  0


U X' 1 P1 15 du
1) et 2) l’on tire '
 condition d’équilibre ou de satisfaction maximum
U X1 P2
Suite du Chapitre 1
 Pour que la condition de maximisation soit satisfaite le consommateur
doit allouer ses ressources telle sorte que le rapport des utilités
marginales soit égal au rapport des prix.

 Condition de 2e ordre
Les conditions de 2e ordre doivent être satisfaites par un
vrai maximum ; l’on fait appel à la notion de matrice
hessienne bordée :
² L ² L
U 11  U 12   U 21
x ²1 x1 x 2

² L g
U 22  g  contrainte   P1
x 22 x1

g
  P2
x 2

U 11 U 12  P1

H  U 21 U 22  P2  0 max 16
 P1  P2 0
Suite du Chapitre 1

H  0  P1 P2U 12  P1 P2U 21  P12U 22  P22U 11  0

U1 U2
 2P1 P2U12  P12U 22  P22U11  0 or P1  et P2 
 

2 2

 U  U  U  U 
 H  2 1  2 U 12   1  U 22   2  U 11  0
          

U 1U 2U 12 U 12 U 22
2  U 22  U 11  0
2 2 2

2U 1U 2U 12  U 12U 22  U 22U 11
 0
2

17
Suite du Chapitre 1

Application

U = x1 x2
100 = 2x1 +5x2
Trouver x1 * , x2 * ,* et dites s’ils sont des valeurs maximum ou minimum

18
Suite du Chapitre 1

3. Les fonctions de demande et l’analyse statique comparative


L’essence de l’analyse statique comparative est d’étudier les
variations des quantités demandée de biens dues à une variation
des conditions du marché.
 Il s’agit notamment d’évaluer l’effet de la variation du revenu
provenant de l’emploi, de celui du prix d’un bien donné et celui
de la diminution du prix des autres biens.
 Il s’agit de comparer une situation d’équilibre ex-anté et ex-
post.
 Cette analyse comparative est menée sur la base de
19
l’hypothèse de ceterius paribus (analyse partielle).
Suite du Chapitre 1
Fonction demande : X  f Px , R, Py ...


Courbe de demande : X  f  Px , R, Py 
 

 
- La diminution d’une va glissante entraîne une diminution de la quantité de demande
d’un bien
 
- Supposons une augmentation de R avec P x et Py entraîne une diminution de la

demande résultant de la diminution d’une variable de déplacement. On passe d’une


position de la demande à une nouvelle position de la demande.

) Dérivation de la fonction de demande


Donne une fonction lagrangienne
CPO  sont remplies
 x1* x 2*  *

20
Suite du Chapitre 1
U  U x1 , x2  xn 

s P1 x1  P2 x 2   Pn x n  R
c
Lx1 , x2  xn    U x1  xn   R  P1 x1  Pn xn 
CPO

x1*  D1 P1 , P2  Pn , R 

1)
L
 U 1  P1  0

x1*  D2 P1 , P2  Pn , R 
x1  
x n*  Dn P1 P2  Pn R 
L
2)  U 2  P2  0
x 2

 
L
 R  P1 x1   Pn x n


Soit en général X i  Di P1 P2  Pn , R  21


Suite du Chapitre 1

 Elle est dite fonction de demande ordinaire ou fonction de demande


marshallienne,
 Elle donne la quantité des biens que le consommateur achètera
comme une fonction des prix des biens et du revenu du
consommateur.
Exemple
U  U  x1 , x 2 
R  P1  P2 x 2
L x1 , x 2 ,    x1 x 2   R  P1 x1  P2 x 2 

Condition de 1e ordre
(1) x P
 2  1  P2 x 2  P1 x1
( 2) x1 P2
L (3)  R  2 P2 x 2  0
1)  x 2  P1  0
x1
R R
 R  2 P2 x 2  x 2*  x1* 
2 P2 2 P1
L
2)  x1  P2  0 22
x 2
Suite du Chapitre 1
L
3)  R  P1 x1  P2 x2  0

x2 R
(1)    * 
P1 2 P1 P2

x1*  25
Supposons R=100 les quantités optimales sont x 2*  10
*  5
P 1 =2
P 2 =5

Supposons que le revenu du consommateur passe de 100 à 200 avec les même prix, les quantités
optimales nouvelles sont x1*  62,5 x2*  25 *  12,5

23
Suite du Chapitre 1

4. Les propriétés des fonctions de demande


a) La fonction de demande d’un bien est une fonction à valeur unique des prix et de
revenu. Cette quantité émane de la concavité de la fonction d’utilité. Le consommateur
atteindra un maximum unique et donc une combinaison unique des biens
correspondant à un revenu donné et à un seuil de prix donné.

b) La fonction de demande ordinaire sont homogène de degré zéro (HO) dans


les prix et le revenu. Une variation dans les mêmes proportions des prix et du
revenu les quantités demandées restent inchangées

24
Suite du Chapitre 1

c) "Homogenéité" d’agrégation ou le théorème d’Euleur


C’est une relation spéciale obtenu des fonctions homogènes en liaison avec
la théorie de la et connue sous le nom de "Adding-up"théorème.
d) L’agrégation de Cournot
Il part de la contrainte budgétaire pour trouver une relation simple entre la
diminution des prix et la diminution de la demande.
e) L’agrégation de Eugel

25
Suite du Chapitre 1
Paradoxe de Griffen
Analyse mathématique de la statique comparative de la demande

L x1 , x 2 ,    U  x1 , x 2    R  P1 x1  P2 x 2 
CPO
L
(1)  U 1  P1  0
x1

L
(2)  U 2  P2  0
x 2

L
(3)  R  P1 x1  P2 x 2  0

Prenons les différentielles totales de (1) , (2) et (3)
(1)’  U 11 dx1  U 12 dx2  dP1  P1 d  0

(2)’  U 21 dx1  U 22 dx2  dP2  P2 d  0


(3)’  dR  P1 dx1  x1 dP1  P2 dx2  x 2 dP2  0

De (3)’ 0  P1 dx1  P2 dx2  x1 dP1  x 2 dP2  dR

(1)’  P1 d  U 11 dx1  U 12 dx2  dP1 26


Suite du Chapitre 1
(2)’  P2 d  U 21 dx1  U 22 dx2  dP2

Ce système d’équation A représente le comportement optimal du consommateur quand il y a


une variation dans toutes les variables exogènes de manière simultanée.

*Dérivation de l’effet de revenu


On suppose dR  0 et dP1  dP2  0

Dans ce cas le système A devient


dx1 dx2
0  P1  P1   dR
dR dR
 P1 d  U 11 dx1  U 12 dx2  0
 P2 d  U 21 dx1  U 22 dx2  0

Divisons tout par dR


dx1 dx2
0  P1  P1  1
dR dR
P d dx1 dx2
 1  U 11  U 12 0
dR dR dR
P d dx1 dx2
 2  U 21  U 22 0 27
dR dR dR
Suite du Chapitre 1
0  P1  P2   d   1
   dR   
     
 P1 U 11 U 12   1   0 
dx
   dR   
     
dx
 2   
 P2 U 22 
U 21  dR  0 

0 1  P2
 P1 0 U 12
x1*  P2 0 U 22
dP1  dP2  0  
Système de Cramer
R H

Utilisant le cofacteur de 1  H 01

p1  0
 P1 U 12
H 01  or on sait P2  0
 P2 U 22 28
U 22  0
Suite du Chapitre 1
 P1 U 12
x1*  P2 U 22  P1U 22  P2U 12
Donc dP1  dP2  0  
R  
H H

*Dérivation de l’effet substitution


Partant du système A on suppose dP1  dR  0 et dP1  0 on divise le système A par
dP1  0
dx1 dx2
 0  P1  P2  x1
dP1 dP1
d dx1 dx2
 P1  U 11  U 12 
dP1 dP1 dP1
d dx1 dx2
 P2  U 21  U 21 0
dP1 dP1 dP1

    *
0  P1  P2     x1 
   P1   
   x   *
 P1 U 11 U 12   1    
   P1   
   x   
 P2 U 21 U 22   2  0  29
 P1 
Suite du Chapitre 1
0 x1*  P1
 P1 * U 12
x12  P2 0 U 22
dR  dP2  0 
P1 
H

 P1 U 12
 x1
 P2 U 22 * 0  P2
 
 
 P2 U 22
H H

T1 T2

* 0  P2
T2  0
x 
 P2 U 22
T1   x1 1  ER H
R
 ES toujours négatif

T2 est la mesure de la diminution de x1 à la diminution de P1, l’effet de substitution de


30
x1 par rapport à P2 tout en demandant sur la même courbe d’indifférence.
Suite du Chapitre 1
 P1 U 12
x1*  P2 U 22 * 0  P2
  x1 
P1  
 P2 U 22
H H

Equation de
Interprétation de T1 et T2

xi
T1   x1* : effet de revenu d’une variation de prix d’un bien considéré.
R
Quand le prix d’un bien augmente, cela traduit l baise du pouvoir d’achat du consommateur, ce
qui va produire un effet sur x1* semblable à celui d’une baisse de revenu  xi* apparaît comme

un facteur de pondération. dR   xi* dP  perte du consommateur due à la baisse du pouvoir


d’achat

* 0  P2
T2  toujours négatif et dans cette expression ne figure aucun élément exprimé

 P2 U 21
H

en termes de revenu. T2 est donc la mesure de la variation de xi due entièrement à la variatio n


de Pi ie à l’effet de substitution d’un bien à un autre induit par dPi tout en demeurant sur la
31
même courbe d’indifférence
Suite du Chapitre 1
 x   x   x 
.  i    xi  i    i 
 Pi  dP2  dR 0  R   Pi  dU 0
Effet de la variation du prix d’un autre bien
x 2
Il s’agit de calculer sous les hypothèses P1  0 dR  dP2  0
P1

 x 2   x   x 
    x1*  2    2 
 P1  dR  dP2 0  R  dP1 0  P1  dU 0

x 2 x 2
  ou  0 si  0  biens substituables
P1 P1

x 2
 0  biens complémentaires
P1
Transformation des résultats de l’analyse statique comparative en élasticités
x1 P1
Notation E11 
P1 x1

x1  x   x 
  1   x1  1  32
P1  P1  dU 0  R  dP 0
Suite du Chapitre 1
P1
Multiplions par chaque membre
x1

P1 x1 P  x1  P1  x1 


 1 
 P 
  x1  
x1 P1 x1  1  dU 0 x1  R  dP 0

P1  x1  P1 R  x1 
E11  
 P 
  x1  
x1  1  dU 0 x1 R  R  dP 0

P1  x1  P1 x1 R  x1 
 
 P 
   
x1  1  dU 0 R x1  R  dP 0

E11   11  1 E1R

L’élasticité prix de la demande d’un bien est égale à l’élasticité prix composée de ce
bien  11  diminuée du produit de l’élasticité revenu pondérée par la part de revenu allouée à ce
bien.
Par analogie pour l’élasticité croisée on obtient
E 21   21  1 E 2 R

L’élasticité prix croisée de la demande d’un bien est égale à l’élasticité croisée
hicksienne ou encore élasticité croisée composée diminuée du produit de l’élasticité revenu
33
pondérée par la part de revenu allouée à ce bien.
Suite du Chapitre 1
La demande générale ou demande de marché
Supposons un marché de 2 individus x1 et x 2 tel que

X 1  D1x Px , Py , R1  et X 2  D x2 Px , Py , R2 

X G  X 1  X 2  D x, Px , Py , R1   D x2 Px , Py , R 

Graphiquement
(figure)
La demande globale d’un bien est égale à la somme horizontale des courbes de demande
individuelles. A chaque niveau de prix la quantité demandée sur le est la somme des quantités
de chaque demande individuelle.
n
X i   X ij  X i P1  Pn , R1  Rn  i=1…n
j 1

Demande globale et élasticité


(1)- demande parfaite inélastique
(2)- demande relativement inélastique
(3)- demande relativement élastique
(4)- demande parfaitement élastique 34
Suite du Chapitre 1
  
L*  U x1* , x 2*   R0  P1 x1*  P1 x 2* 
*
dL*
R
x *
 U1 1  U 2
R
x 2*
R

R
   dR
R0  P1 x1*  P2 x 2*  * 
x
 P1 1  P2
R
x 2 
R 
 dR
L*
 donne le comportement à l’équilibre de la fonction lagrangien lorsque seul le revenu
R
varie.
(1) peut s’écrire
L* x1* x x 2 x 2
 U1  P1 1  U 2   0  *
R R R R R
x1
 U 1  P1   x 2 U 2  P2   *
R R
L
 *
R
*  Utilité marginale du revenu ( au niveau optimal)

Il indique de combien la valeur optimale de la fonction-obj variera lorsque le revenu


varie d’une unité supplémentaire, d’exprimer donc l’utilité marginale du revenu

35
Suite du Chapitre 1
7. DUALITE EN CONSOMMATION
Fonction de demande compensée
a)problème primal : max l’U sous contrainte budgétaire
b)Problème dual : min les dépense budgétaire étant donné U 0

Soit U 0 un niveau d’utilité donné en consommant 2 biens x1 et x 2 . SoitU 0  x1 x2 et budget


 P1 x1  P2 x 2

Spécification du problème
minimum P1 x1  P2 x 2
s / c U 0  x1  x2

L  P1 x1  P2 x2   U 0  x1 x2    multiplicateur lagrangien
L L
CNPO (1)  0  P1  x 2  0 (3)  0  U 0  x1 x 2  0
x1 
L
(2)  0  P2  x1  0
x 2
P x P
(1) et (2)  1  2  x 2  1 x1
P2 x1 P2
 P1 
(3)  U 0  x1 
 x1 P 
0 P2U 0  x12 P1
 2 
P2 P1
x1*  U0 et x 2*  U0 36
P1 P2
Suite du Chapitre 1
x1* et x 2* sont les fonctions de demande composée

- Fonction de demande Marshalienne ou ordinaire


xi*  f i Pi , Pj , R 
- Fonction de demande composée
xi  g i Pi , Pj , U 0 
^^

^^
Dérivons xi et déterminons la fonction d’utilité indirecte et la fonction du coût (dépense) du
consommateur.
La fonction d’utilité directe :U  U x1* , x 2n , x n*  relation entre les quantités de biens et niveau
d’utilité.
xi*  f i Pi , Pj , R   fonction de demande ordinaire et remplaçons xi dans U pour
avoir V
 
V  V hPi , Pj , R , f 2 Pi , Pj , R ,  f n Pi , Pj , R 

V  V P1 , Pj , R   fonction d’utilité indirecte

Fonction d’utilité indirecte et l’identité de Roy

V  V P1 , P2  Pn , R 

Pour Roy connaissant V on peut déduire la fonction de demande ordinaire


V
Pi 37
xi  
*
xi  f P1  Pn , R 
V
R
Suite du Chapitre 1
La fonction des coûts (dépenses engagées) et de SHEPHARD

La fonction des dépenses engagées par le consommateur est dérivée de la fonction


de demande composée. La fonction de demande composée est elle-même dérivée de
la minimisation des dépenses sous la contrainte d’un niveau d’utilité donné :

n ^^
R  Pi xi et remplaçons xi par
i 1
xi et R devient E (expenditures) donc on a
^^
E   Pi xi
 
E  E P1 , P2  Pn ,U 0  fonction de dépenses engagées par le consommateur.

Dérivons à partir de E le de SHEPHARD


E  E P1 , P2  Pn , U 
0

E
 
^^
xi  P1  Pn ,U 0 demande composée
Pi

38
Suite du Chapitre 1

Sortes d’indice des prix


4.1.1 l’indice des prix de LASPEYRES
RL2   p ²q 1
 revenu nécessaire pour acheter les quantités du bien consommé en t1

R L1 p q 1 1
au prix de t2, alors qu’à t1 il nous faut p q 1 1

R L2  R L,  variation compensatoire du revenu qui permet d’acheter le panier de bien


à la période 2
T1  RL,  pq , ,
et T2   p ²q 1

R L2
Lp  1 
 p²q 1

Indice des prix de LASPEYRES


RL p q 1 1

4.1.1 Indice des prix de PAASCHE (Hermann)

Pp 
 p²q² ratio de revenu requis par le consommateur pour acheter les quantités à t 2
p q1 2

au prix de t2, et le revenu qui aurait été nécessaire d’acheter les biens de la période 2 au prix de
t1
Indice des prix d’IRVING FISHER (indice idéal)
Fp  L P 
p p
39
Suite du Chapitre 1
La théorie des préférences révélées
 Antérieurement nous avons utilisé les infos relatives aux préférences et à la
contrainte budgétaire du consommateur pour déterminer sa demande. La théorie
des préférences révélées fait la démarche inverse.
Elle montre comment utilisé les info relatives à la demande du consommateur pour
avoir des renseignements sur leurs préférences
 démarche se fonde sur le fait qu’en réalité les préférences observables comme le
comportement des individus
 L’hypothèse centrale de cette théorie est que les préférences restent inchangées
durant la courte période.

Le concept des préférences révélées


Soit 2 paniers ou 2 ensemble de biens (𝑥1 , 𝑥2 ) et (𝑦1 , 𝑦2 ) et soit une droite de budget
donné R. Sous l’hypothèse que les préférences sont strictement convexes, il existe
40
un seul ensemble de bien demandés pour chaque budget
Suite du Chapitre 1
 Le consommateur a le choix entre l’ensemble (𝑦1 , 𝑦2 ) qui
appartient à un espace budgétaire mais qui est en deçà de
sa droite de budget et l’ensemble (𝑥1 , 𝑥2 ) qui est
exactement sur la droite de budget et qui parait être un
choix optimal.

 L’ensemble (𝑥1 , 𝑥2 ) est l’ensemble optimal, il doit être


meilleur à tout autre ensemble de biens que le
consommateur aurait pu choisir tel que (𝑦1 , 𝑦2 )

 Donc l’ensemble (𝑥1 , 𝑥2 ) choisi sera dit être révélé préféré


à (𝑦1 , 𝑦2 )
41
Suite du Chapitre 1
Soit x1 , x 2  , P1 , P2  et R
Puisque l'ensemble  y1 , y 2  est accessible aux prix P1 et P2 ; cela implique que l’ensemb le

 y1 , y 2  obéit à la contrainte budgétaire, on peut donc écrire

P1 y1  p 2 y 2  R (1)
P1 x1  P2 x 2  R (2)
En réunissant (1) et (2) l’on peut déduire
P1 x1  P2 x 2  P1 y1  P2 y 2 on dira donc que l’ensemble x1 , x 2  est directement

révélé préféré à  y1 , y 2  . Les préférences révélées établissent une relation entre un ensemble de
biens effectivement demandé étant donné la contrainte budgétaire et tous les autres ensembles
de biens qui auraient pu être également acheté avec le même budget.
" X est choisi par rapport à Y"
" X est révélé préféré à Y"
L’expression " révèle préféré" signifie que l’ensemble X est choisi alors que Y peut l’être.
42
Le modèle de la famille
dynastique
 Le consommateur est un ménage immortel même si chacun des membres de la
famille est mortel, les générations étant liées de façon continue.

 Autrement dit, les décisions prises par la famille à un moment donné visent à
accroitre l’utilité de la génération courante mais également celle de la génération
future.
La fonction d’utilité de la famille dynastique
 uCl l .e

 lt
Elle s’écrit u  t t d t ou
0

- Cl t  C t est la consommation par tête c’est-à-dire la consommation moyenne pour chaque


membre du ménage à la période t.

- Lt est la taille du ménage à la période t.

Avec cette variable Lt on montre que l’utilité totale de la famille est la somme des U
individuelles et on pose Lt  L0 e t , n = taux de croissance des membres de la famille. Cette
n

fonction est également appelé la fonction de Félicité.


Ctn   1
De même, U (Ct )  , t est le taux de préférence….c’est-à-dire la préférence pour le
1
présent.

Le programme optimal pour la famille dynastique


on suppose qu’à l’instant t que le ménage a des revenus salariaux au taux unitaire wt et des
revenus non salariaux provenant du placement des actifs notés rt

a t . rt est le taux de revenu sur les actifs, a t est l’actif par tête dans la famille. Soit na la
croissance démographique dans le famille et C la consommation par tête, la contrainte
budgétaire du ménage s’écrit :

a  wt  rat  C  na
+∞

𝑀𝑎𝑥 𝑈 = 𝑈(𝐶𝑡 )𝑒 𝑛𝑡 . 𝑒 −𝜌𝑡 𝑙𝑡 𝑑𝑡


0

𝑆 𝐶 𝑎 = 𝑤 + 𝑟𝑎 − 𝑐 − 𝑛𝑎
𝑙𝑡 = 𝑙0 𝑒 𝑛𝑡 avec 𝑙0 = 1

1- On construit l’Hamiltonien du programme


𝜕𝐻
2- On annule la dérivé partielle par rapport à la variable de contrôle C c’est-à-dire =0
𝜕𝐶
3- On annule la dérivée partielle du Hamiltonien par rapport à la variable d’état a
et qu’on égalise à l’opposé de la dérivé du multiplicateur 𝑢𝑡 par rapport t
𝜕𝐻 𝜕𝑢
=- 𝑡
𝜕𝑎 𝜕𝑡
4- On combine les équations des étapes (2) et (3) et la contrainte budgétaire pour
trouver le chemin optimal C
H est l’hamiltonien

𝐶 1−𝜃 −1 𝑛−𝜌 𝑡
1- H = 𝑒 + 𝑢𝑡 𝑤 + 𝑟𝑎 − 𝑐 − 𝑛𝑎
1−𝜃

𝜕𝐻 1−𝜃 1−𝜃−1 𝑛−𝜌 𝑡 -


2- =0 𝐶 . 𝑒 𝑢𝑡 =0 ; 𝐶 −𝜃 . 𝑒 𝑛−𝜌 𝑡 -
𝑢𝑡 =0 (2)
𝜕𝐶 1−𝜃

𝜕𝐻 𝜕𝐻 𝜕𝑢𝑡
3- = (r-n) 𝑢𝑡 ; =- = -𝑢𝑡 ; (r-n) 𝑢𝑡 = -𝑢𝑡 (3)
𝜕𝑎 𝜕𝑎 𝜕𝑡

4-
𝑎 = 𝑤 + 𝑟𝑎 − 𝑐 − 𝑛𝑎 (1)

𝐶 −𝜃 . 𝑒 𝑛−𝜌 𝑡 -
𝑢𝑡 = 0 (2) , 𝑢𝑡 = 𝐶 −𝜃 . 𝑒 𝑛−𝜌 𝑡

(r-n) 𝑢𝑡 = -𝑢𝑡 (3)


𝑢𝑡
= (n-r) (4)
𝑢𝑡

𝑢𝑡 = 𝑛 − 𝜌 𝐶 −𝜃 . 𝑒 𝑛−𝜌 𝑡 (5)
Analyse du choix intertemporel
 Elle consiste à l’introduction du concept de période dans le processus d’optimisation
 Soit un étudiant boursier qui peut trouver du travail.
 Il en est de même pour un consommateur entre le présent et le futur.

1993 1994
10 000 i 10 000  10 000i

P1  P0  P0 i  1  i P0  capitalisation. P1  valeur de P0 en 1994 placée au taux i

P1
 P1 1  i   actualisation
1
P0 
1 i
Le contrainte budgétaire inter temporelle
Hypothèse : 1 seul bien disponible pour le consommateur

Consommation
présente
A

𝑅
𝑅2 + 1 +1 𝑖
𝑃2
B Consommation future
 Au point A le consommateur dépense tout son revenu pour la consommation présente.

 Au point B il épargne son revenu au taux du marché pour une consommation future.

 Au point E le consommateur n’est ni préteur ni emprunteur, il dépense exactement le revenu de


chaque année durant cette même année sans rien laisser pour faire des emprunts ou des prêts.

OA C1 1 P2
  
OB C 2 1  i  P1

R1  R2
C1 
1  i   P2
C2
P1 P1 1  i 

La différence entre droite de budget d’une seule période et la contrainte budgétaire


intertemporelle est le taux i qui se montre à la fois dans l’ordinaire à l’origine et de la pente
dont le
P2
TMS  1 2  
P1 1  i 
Maximisation inter-temporelle de la demande et le choix des investissements.

1 : x11 x 12  x 1n
2 : x12 x 22  x n2
   
T : x1T x 2T  x nT


Nouvelle fonction d’utilité : Max U  U x11  x1n ; x12  x n2 ; x1T  x nT  s/c budget on aura
Budget = revenu courant + Espérance mathématique de revenu futur.
  c =consommation à la période t
Au lieu de x i utilisons c i , ainsi U  U c1 , c 2 c t c T T

Soit 2 cas avec hypothèse d’absence d’héritage  U  c , c  1 2

programme devient Max U  U c1 , c 2 


 
s/c B  Y 0  Y 1  c1 1  r   Y 2  c 2
Y 0 =budget initial
Y 1 =budget à la période courante
Y 2 = budget à la période 2
R= taux d’intérêt

Y 0

 Y 1 1  r   Y 2  c1 1  r   c 2

Valeur escomptée du revenu = Valeur futur de la consommation

c2 Y2
 c  1
 Y Y 
0 1
= contrainte budgétaire avec les c comme variables de
1 r 1 r
Décisions d’où le programme devient

Max U  U c1 , c 2 
c2 Y2
s/c c1   Y 0 Y1 
1 r 1 r
 0 c2 
 
2
Y
L  U c1 , c 2   
Y Y1   c1  
 1 r 1 r 

CNPO
L
(1)  U1    0
c 1
L 
(2)  U2  0
c 2
1 r
L Y2 c2
(3)  Y 0 Y1   c1  0
 1 r 1 r

U1
 1  r 
(1)
  TMS12  TMS entre c 0 présente et c 0 future
( 2) U2

"Trade-off"  arbitrage  consomme beaucoup aujourd’hui,on consomme moins dans


Le future
U1
Il s’agit d’un trade-off psychologique pour et 1  r  est le trade-off du marché r étant
U2
déterminé sur le marché monétaire.
Deuxième partie
CHAPITRE 2: LA THEORIE DE LA PRODUCTION ET LE
COMPORTEMENT DE LA FIRME ET THEORIE DES COÛTS

 La fonction de production est une relation technique entre les inputs (intrants)
et l’output.

 Elle exprime la quantité maximale de biens future qu’une entreprise peut


produire par un ensemble d’inputs donnés à un état de technologie donné.

 Il y a une relation entre Q et les intrants K et L, et cette relation détermine les


rendements d’échelle.
54
 Il y a une relation entre Q et les intrants K et L, et cette
relation détermine les rendements d’échelle.

 Elasticité de substance : c’est la possibilité d’utiliser un


facteur à la place d’un autre tout en maintenant le niveau
de production constant

 Dans le court terme au moins un facteur de production est


maintenu constant; le long terme c’est quand tous les
facteur varient.

55
Suite Chapitre 2

 Elasticité de substance : c’est la possibilité d’utiliser un facteur à la place d’un


autre tout en maintenant le niveau de production constant

 Dans le court terme au moins un facteur de production est maintenu constant;


le long terme c’est quand tous les facteur varient.

La relation Q  f L, K  renferme en elle l’idée d’efficience

On distingue l’efficience technique et l’efficience économique.

a. Efficience technique est méthode de production qui minimise l’usage physique


des inputs selon certaines règles ;

b. Efficience économique est la méthode de production la moins coûteuse en


termes monétaires.

Efficience technique était d’usage dans les pays à économie centralisée et les
56
efficiences économiques dans les pays à économie de marché
Suite Chapitre 2

Les caractères de la fonction de production

   seul L varie et donc une variation de L


Q  f  L, K    Q  PT L
 
(figure)

PT L de banane =  0,625L3  26,25L2  60L (1)


PTL PTL Q
Souvent il est recommandé de savoir la PM L  et PmL  
L L L
Avec (1) on a PM L  0,625L²  26,25L  60
et PmL  1,875L²  52,5  60
Pour certaines dérivations on utilise la règle de l'HOPITAL
B
B
lim  lim L  lim B
L 0 L L 0 L L 0 L
L

57
Suite Chapitre 2
m x 
En général : f  x  
n x 
m x  m'  x 
lim  lim
x 0 n x  x 0 n'  x 

Ex lim
1  x²   lim  2 x  lim 2 x  2
x 1 1 x x 1 1 x 1

Donc d’après HOPITAL lim PM L  lim PmL


L 0 L 0

B B
B  PT L  PM L  PmL
L L

 

B  L, K 
   

PM L   B L. K  L1 ET Max PM L 
L  

PM L B 1
0 L  B.L 2  0
L L

BL B. B .L  B.
 2 0 L 0
L L L²

B
 BL .L  B  BL 
L
58
 PmL  PM L (1)
Suite Chapitre 2

Le PML atteint sa valeur maximale au point où PmL est égal à PML (2)

* Le Pm atteint sa valeur maximale au point d’inflexion du PT. A ce point la


pente du Pm cesse de croître et commence par décroître. Le d’inflexion
représente donc la valeur maximale du produit marginal.

* La courbe de PT atteint sur maximum quand le Pm est égale à 0. (3)

• Quand PT=0 et PM=0

59
Suite Chapitre 2

La classification des fonctions de production

1- Les isoquants et le TMST

Production de banane plantain

B  2093K 0,6 L0, 4 ie type Cobb-Douglas B  AK  L

A= indique un certain niveau de technologie dans la production de banane ; si A est connu et si


le prix de vente est aussi connu ainsi que le prix de service de L et de K par unité, alors l’on
peut trouver les variables optimales L* , K * des facteurs de production.
Soit PB = prix du plantain, r = prix de location du K, w = taux de salaire alors

K *  K w, r , PB  et L*  Lw, r , PB 

60
Suite Chapitre 2

2. Les rendements d’échelle

C’est l’effet de la diminution de tous les facteurs sur la production.


 Si la diminution de la production est supérieur, inférieur ou égale à celle des
facteurs on a un rendement d’échelle croissant, décroissant ou constant.

 Au niveau de Cobb Douglas c’est la somme des élasticités qui donne le niveau
de rendement pour autant qu’elle est supérieure, inférieur ou égal à 1

 Elasticité de substitution et la forme de production

K
d 
L
K K
%  
  L  L
%TMSTKL  d TMST 61
TMST
Suite Chapitre 2

La courbure de l’isoquant va dériver du phénomène appelé le TMS décroissant


lorsque l’on descend le long d’un isoquant vers la droite, il faut de plus en plus de
travail L pour compenser une unité soustraite de K.
3. Spécification fonctionnelle

Le minimum signifie que l’output Q prend la valeur la plus petite des 2 valeurs
dans la parenthèse.
En d’autres termes si alors et on dit que K est le facteur le plus contraignant. Si
aucun facteur n’est superflu et la production se réalise à l’angle sur l’isoquant.
4. la fonction de production CES
CES= Constant Elasticity of Substitution
Selon, ARROW, MINHAS et CHENERY , la fonction n’est plus figé mais peut être
62

estimé
Suite Chapitre 2

 
1
Q  A K P
 1  d L
e  e

A = décrit l'état de la technologie paramètre d'efficience et A  0 0    1 = paramètre de


distribution des facteurs de production. Il correspond au coefficient 1 et  2 de la fonction
Cobb – Douglas.
  1 : paramètre de substitution et il détermine la valeur de l’élasticité ( et c’est l’éléme nt
nouveau % à la fonction C-D)

1

1 
La valeur de  dépend maintenant de  qui peut lui être estimé économiquement. Avantage

du CES est de ne pas faire supposition préalable de  .


Supposons que  = -1 alors     forme isoquant linéaire  substitution entre facteur
‘’    ‘’   0  proportion fixe
‘’  0 ‘’   1  fonction Cobb-Douglas 63
Suite Chapitre 2
5. LA THEORIE DES COÛTS
Equation des coûts : C  wL  rK : coûts de fonction de production
Fonction des coûts : C  cQ  : relation entre coûts supportés et niveau de quantité produites
étant donné les prix respectifs. On va dériver la fonction de coût de l’équation des coûts.

Fonction objectif

Max   R Q   c
 P.Q K , L   wL  rK

Supposons Q  AK 1 L 2

 Max   P. AK  L  wL  rK
2 2

64
Suite Chapitre 2

(1)  1 PAK 1 1 L 2  r  0
K


(2)   2 PAK 1 L 2 1  w  0
L

1 
r  L
 1 
2  w 2  k 

 K   w 1 
     .    (3)
 L   2 r 

(3)  K  L
Q  AK 1 L 2  AL  1 L 2  A 1 L1   2 (4)

 
1
Q fonction du niveau optimal de L* ie L*  K *

Q
(4)  L1   2 
A 1
1
 Q  1   2
 L*   1 
 A 
1

 
1
 65
 A 1 1   2 *Q 1   2
(5)
Suite Chapitre 2

C  wL*  rK *
 wL*  r L*  
 w  r L*
 w  
 wL*  r   1  L*
 2 r 
  
C  wL* 1  1 
 2 

1  *   1 
1

 
1


(5) et (6)  w1  
 
L   w1   A 1 1  1 *Q 1   2

 2     2 

   1 
1

 
* 1
1   2 
C  BQ 
où B   w1   A 1 1   2

   2 

66
Suite Chapitre 2
Minimisation des couts sous contrainte de l’output

*CNPO

C  wL  rK
Q 0  Q K , L 

Min 
L  wL  rK   Q 0  QK , L 
L
(1)  w  QL  0
l
w Pm L
  TMST
L r Pm K
(2)  r  Q K  0 
K w r
 
QL QK
L
(3)  Q 0  QK , L   0


67
Suite Chapitre 2

C
  coût marginal de production à l’optimum ie
Q

 QLL  QLK QL

H   QKL  QKK QK
QL QK 0


H  0  QLK QK QL  QKL QK QL  QKK QL2  QLL QK2

 
  QLL QK2  2QKL QK QL  QKK QL2  0

Puisque   0 ceci réduit la valeur entre parenthèse à être négative au point d’équilibre.

68
Suite Chapitre 2
L’économie fondamentale de la prise de décision du producteur : La
maximisation du profit sous contrainte des coûts
  RQ   C Q 
Max  est l’objectif de tout entreprise ; donc on a

d d R Q  d C Q 
   0
dQ dQ dQ

 R ' Q   C ' Q   0

 Rma  Cma

CT=CVT+CFT  Cma  CmV

CT=CVT+CFT

CMT=CVM+CFM

  RT  CT
 PQ
  CTM
Q Q
  QP  CTM 

B = Break – even (point mort ou seuil de rentabilité)


S = Strut – Down (seuil de fermeture)
Entre B et S on produit à perte. Au point B le profit de l’entreprise est nul.
En consommation pure parfaite Rm  P  P  Cm puisque RQ   P.Q 

R ' Q   P
dQ
69
dQ
Suite Chapitre 2
Exemple (1)
Considérons 100 entreprises identiques dans une industrie en situation de concurrence parfaite.
Chaque entreprise a une courbe de CT de court terme de la forme suivante

C  0,0033Q 3  0,2Q²  4Q  10

-calculer la courbe d’offre de court terme de la firme en fonction du prix P


-calculer la courbe d’offre de l’industrie si l’on suppose qu’il n’y a pas d’interaction entre les
coûts de l’entreprise dans l’industrie.
-si la demande de marché est Q  200P  8000 quel sera l’équation prix – quantité

Exemple (2)

Ci  0,1qi3  2qi2  15qi  10


70
Déterminer la courbe d’offre de la firme i
Troisième partie
Chapitre 3 :Equilibre partiel et théorie
des marchés
Introduction

 Typologie des marchés


Demandeurs

Offreurs Plusieurs Quelques Deux Un

Concurrence pure et Concurrence


Plusieurs monopsone
parfaite monopolistique

Quelques Oligopole

Deux Duopole Duopole bilatéral

Monopole bilatéral
Un monopole 71
Syndicat-patront
Suite du chapitre 3

1- Le marché de concurrence parfaite et les


hypothèses

prix est une donnée


Mobilité des facteurs de production
Atomicité
Homogénéité des biens
Demande parfaitement élastique (droite horizontale)
Disponibilité de biens substituts
Transparence du marché

72
Suite du chapitre 3

2. Le monopole : Analyse traditionnelle


C’est une situation de marché où il y a un seul offreur
offrant un bien homogène en présence éventuellement
de plusieurs demandeurs.
2.1-Les fondements ou origines du monopole
 le monopole par contrôle des matières premières ou de la
matière première principale (exemple le riz paddy pour
produire le riz blanc, ou le bauxite pour produire l’aluminium).

 Le monopole institutionnel : l’Etat peut décider conférer la


production d’un bien à une entreprise pour plusieurs
raisonspolitique, stratégie, sociale).

73
Suite du chapitre 3
 Monopole par détention de brevet d’invention : le
brevet d’invention couvre une période donnée.
 Monopole résultant du mécanisme même du marché
: utilisation déloyale de la concurrence par cassation du prix
en dessous même du CM ; d’où perte pour les petites
entreprises qui se retirent du marché .

 monopole naturel : elle vient du coût d’établissement d’une

usine de production efficiente en particulier en liaison avec la taille du


marché. Elle survient lorsque le min du CM de production est obtenu à un
niveau où la production est plus que suffisante pour satisfaire les besoins
de tout le marché à un prix qui couvre le CT (services publiques, Cie des
eaux et électricité)
74
Suite du chapitre 3

L’équilibre à court terme du monopole

La demande qui s’adresse au monopole


Cette demande est la demande totale du marché
P  D 1 q 
DP   q ou avec D'  0 d '  0
 d q 
b. La fonction de coût du monopole
C’est la fonction de coût habituelle à toute entreprise qui minimise
cq  s / c de f x1  xn   q .
Le monopole intervient sur le marché des facteurs en concurrence avec d’autres entreprises de
ce fait sa fonction de coût n’a aucune spécificité.
C  cq  est le coût minimum qui permet de produire la quantité q
75
Suite du chapitre 3
3. Equilibre à court terme

Comme n’importe quelle entreprise le monopole va chercher à maximiser


son profit.

* La recette marginale
Le prix ici est fonction de q contrairement en CPP où le prix est fixe.

 1 
Sachant que ep  0 alors Rm  P
1  ep 
  P implique que la Rm est toujours inférieure au
 
prix de demande

76
Suite du chapitre 3

4. condition d’équilibre

  Pq q  cq  max 


d
 Rm  Cm  0
dq

 Conditions nécessaires : Rm = Cm

77
Suite du chapitre 3
5. le monopole discriminant
 Le monopole n’est pas obligé de vendre son produit à un même prix ; il peut
selon la clientèle procéder à une discrimination par les prix sur les marchés.

 Supposons le cas de 2 marché où le monopole vend à un prix P1 sur le


marché 1 et le P2 sur le marché 2 et étudions les conditions d’équilibre.
Exemple des compagnies d’électricité chez les consommateurs ménages et
les industriels.
q  q1  q 2

  p1 q1  p 2 q 2  cq 


max    Rm1  Cm  0  Rm1  Rm2  Cm (CN)
q1

 Rm2  Cm  0
q 2

 Au cas où il arrive que 𝑅𝑚1 < 𝑅𝑚2 78


Suite du chapitre 3
 Condition du second ordre :

 max si H est def négative

6. Monopole à établissements multiples

Plusieurs unités de production et le monopoleur collecte la quantité totale qui sera


vendue sur 1 seul marché.

  Rq   qq1   c2 q 2 

Rm  Cm1  0
Rm  Cm1  Cm2
Rm  Cm2  0
79
Suite du chapitre 3
Impôts et production du monopole
 impôt forfaitaire : n’est pas proportionnelle à la production, il est fixe
 impôt sur BIC : montant proportionnel au bénéfice réalisé dans l’année
 impôt sur le CA : montant proportionnel au bénéfice CA impôt sur la
quantité
Impôt forfaitaire
Dans ce cas le profit après impôt devient
  pq q  cq   T

Equilibre
d
 Rm  Cm  0 CN
Max  : dq
R' m  C ' m  0 CS

NB: Donc l’impôt forfaitaire ne change pas l’équilibre du monopole : la


quantité et le prix pratiqués restant les même. Seulement le profit après
impôt baisse. 80
Suite du chapitre 3

Impôt sur le profit


Le profit après impôt devient

  pq .q  cq   t  pq .q  cq 


 Rm  Cm  t Rm  Cm  0
Max  : q
 Rm  Cm1  t   0

Or 0  t  1 donc 1  t  0 alors Rm  Cm  0
on a enfin Rm  Cm

Sans influence sur l’équilibre du monopole au sens de la production et du


prix.
81
Suite du chapitre 3
Impôt sur le chiffre d’affaire :
Le CA étant pq .q . Le profit après impôt devient   pq .q  cq     pq .q 

Max  : Rm  Cm   Rm  0  Rm1     Cm

La tarification du monopole
La notion de surplus du consommateur, du producteur et surplus social
Soit X un bien de prix P et R le revenu du consommateur ; soit M la part du revenu
réservé à l’acquisition d’autres biens.
On a donc M  R  PX

Soit U . la fonction d’utilité du consommateur avec


U  x, M   M  u  x 

U : fonction croissante, concave, u '  0 u ' '  0


En remplaçant M par sa valeur de U . on a

U  R  PX  u  x 

dU
 1 hypothèse implicite forte. Quelque soit le niveau du revenu l’Uma est constant : cette
dR 82
hypothèse est difficilement acceptable.
Suite du chapitre 3
Demande de X

  p  u ' x   0  u ' x   R
dU
donc la demande de x s’écrit
dX
 u ' ' x  par hypothèse négative u' x   p ou u' 1  p   x
d ²U
dX ²

Si x = 0 on a R = M et u 0  R  u0
Si x = x on a u x  R  Px  ux 

u  u x  u 0
La variation d’utilité entre les 2 cas est
 u x   u 0  Px

Sachant que u  x   u 0   Px peut encore décrire

 u' q dq  P or u' x   P 


x
x
0

 u' q dq  P   pq dq  P


x x
x x
0 0

Graphiquement : donc    pq dq  Px


x

0 83
Suite du chapitre 3
Le surplus apparaît comme la disposition à payer moins ce que l’on paie
effectivement ; ie un ou un bien –être supplémentaire. Le bien X a
certainement nécessité un certain coût de production. Soit Cm(x) le coût
marginal de production de X
Cmq dq
x
Coût total  
0

Donc on a S c   pq dq  px

Cmq dq
x
S p  PX   0

Surplus social  S c  S p  W  x     pq   Cmq dq


x

Un décideur social cherchera à maximiser le surplus social

 0  p q   Cmq   0
dw
Max w(x) : dx
 p q   Cmq 

Le surplus social est maximisé lorsque le coût marginal est égal au prix de
vente sous réserve de la condition de second ordre. C’est le principe de
la tarification au coût marginal.
A ce prix la collectivité réalise le max de surplus social. C’est ce principe84qui
guide l’Etat à demander aux entreprises publiques de vendre au coût marginal.
Suite du chapitre 3
7- Rendement d’échelle croissants et tarification de moindre mal
C’est le cas fréquemment rencontré en monopole naturel. En présence de
rendement croissant le coût moyen à long terme est décroissant et le
Cma est inférieur au CM. Dans une telle situation la tarification au Cma
implique nécessairement un déficit budgétaire pour le monopole
 Formellement le problème peut se poser ainsi :
Max w x     pq   Cmq dq
x

s/c P x  X  C  x   0

L.    pq   Cmq dq    p x X  C  x 

L  dP x  
 P x   Cm x     P x   x  Cm x   0
x  dx 

 P x   Cm x 1      x


dP x 

dx
 x dP x 
 P x   Cm x  
1   dx

P x   Cm x    dP x  x
 
P x  1   dx P  x 

P x   Cm x   1 85

P x  1   ep
Suite du chapitre 3
 L’écart relatif entre le prix et le Cma est proportionnel à l’inverse de l’élasticité
prix de la demande. C’est la tarification de RAMSEY et BOITEUX

8-Tarification des heures de pointe


 Pour beaucoup de biens et services la structure de demande est qu’il y a des
moments de forte demande (heures de pointe) et des moments de faible
demande (heures creuses).
 Exemple : appels téléphoniques le jour supérieur à appels téléphoniques la
nuit. Face à ce problème on va trouver un système de tarification qui va
permettre de moduler la demande entre les 2 périodes.
 Soit 𝒒𝒋 la quantité d’appel téléphonique le jour et 𝒑𝒋 le prix correspondants.
et 𝒒𝑵 et 𝑷𝑵 respectivement pour la nuit.
 Les fonctions de demande inverse supposée ici linéaires sont
p j  a j  bjq j et p N  a N  bN q N

Hypothèse : * a j  a N
86
*si p  p j  p N alors q j  q N
Suite du chapitre 3

Le coût total de production annuelle des services téléphoniques dépend de


la production du jour 𝒒𝒋 et de nuit 𝒒𝑵 et de la capacité maximale installée
𝒒𝑴 , le coût fixe étant directement proportionnel à la capacité maximale.

CT  cq j  q N 
e
 dqM  c, d , e  0
qj
qM 
12

coût variable ou coût fixe


coût de fonctionnement surcoût

qj qj
Pour proche de q M le surcoût croit et devient infini si q M 
12 12

87
Suite du chapitre 3
Détermination des tarifs en heures de pointes et heures
creuses
Nous allons ici appliquer le principe de la tarification au coût marginal. On prendra ici le
Cma à long terme.
Déterminons le CT de long terme ; pour cela on cherchera à minimiser CT par rapport à
𝒒𝑴
CT e
d  0
q M  qj 
2


 q M  12 

 
^ qj e
 qM  
12 d

^
En remplaçant q M par sa valeur dans l’équation de CT de long terme, d’où
 d 
CTLT   c  q j  cq N  2 ed
 12 
Les tarifs optimaux sont à calculer comme taxés au coût marginal des quantités du jour et de
nuit. Ainsi

CTLT d CTLT
p *
 c et p *
 c
q j q N
j N
12

et l’on constate bien p *j  p *N 88


Suite du chapitre 3
Concurrence imparfaite : oligopole
- Définition + structure
- Différents types d’oligopole
- Modèles de variation conjecturale
- Comportement général de l’oligopole
- Dilemme du prisonnier
- Duopole de Cournot
- Cartel
- Stackelberg

Définition
 C’est une structure de marché dans laquelle il existe un nombre limité de
producteurs. Ceci montre que les firmes vont reconnaître leur interdépendance
mutuelle.
 Si nous avons exactement 2 firmes sur le marché, on aura un duopole ;

 si nous avons un nombre limité de producteur avec un bien homogène nous avons
alors un oligopole pur (exemple de l’industrie du ciment ou du pétrole) ;

 si le nombre est limité mais avec des biens semblables mais pas identiques (industrie
89
automobile ou industrie aéronautique) c’est l’oligopole différencié.
Suite du chapitre 3
Causes de l’existence de l’oligopole :
1- l’économie d’échelle qui conduit à un oligopole naturel
2- la fusion des entreprises réduisant le nombre de firmes sur le marché

La fusion est la conversion de nombreuses firmes en un nombre limité de producteurs pour une
production de masse. Elle peut avoir comme objectif principal le désir d’obtenir une puissance
sur le marché.
Il existe différent type d’oligopole défini selon le comportement de l’entreprise en fonction du
degré de communication qui existe entre les firmes, de coordination et de collusion.
Comportement de maximisation selon le cas de comportement
 La communication c’est l’habileté ou la capacité des entreprises à se signaler leurs
intentions mutuellement.
 Par coordination c’est l’habileté des entreprises à relier leurs décisions de production à
celles d’autres entreprises de l’industrie.
 La collusion est un accord formel ou informel parmi les firmes d’une industrie sur la
manière de fixer les prix ou de partager le marché. Il peut y avoir une collision ouverte
comme dans le cas du cartel (de l’OPEP), ou bien une collision tacite (décision sans trop
de formalités). 90
Suite du chapitre 3

En fonction de ces différents variables, le Prof FRITZ


MACHLUP a divisé l’oligopole en 3 classes résumées
ainsi :
Comportement des
Classe Description
entreprises
-proche de la concurrence
Non-organisées monopolistique.
I
Sans collusion Théorie : courbe de demande
coudée de Paul SWEEZY
Cartel (OPEP)
II Organisés et en collusion
 instabilité
Non-organisés mais en Firme Pilote – Sattelite
III
collusion - Stackelberg

Quelque soit la classe de l’oligopole, les entreprises vont s’observer


mutuellement et il va y avoir des réactions selon les conjectures d’où la
notion de modèle de demande conjecturale.
La clé pour une étude du modèle de l’oligopole non collusif se trouve dans
la variation conjecturale que chaque concurrent doit faire au sujet du
comportement de l’autre (la réaction anticipée de l’autre suite à une
décision interne). 91
Modèle de P. SWEEZY
La maximisation du profit dans la classe 1 de l’oligopole :
modèle de P. SWEEZY

 Le modèle de la courbe de demande coudée fut développé par P.


SWEEZY en 1939 pour expliquer l’inflexibilité et la stabilité du prix en
situation d’oligopole.
 Il a expliqué qu’une fois le prix est fixé en oligopole, ce prix tend à rester
rigide.

92
Considérons une entreprise à un certain prix, si cette entreprise baisse son prix elle anticipe que
p i
les firmes concurrentes suivront cette réduction afin de garder leur clientèle donc =1. ie
j
variation identique dans les prix ; donc demande relativement inélastique. Supposons une
p i
augmentation de prix, dans ce cas elle n’anticipe pas que ses rivaux vont suivre ; donc =0
j
courbe de demande relativement élastique. Donc la demande a 2 composantes (partie
relativement inélastique et une partie élastique) . La coude correspond donc au point de jonction
des 2 parties

Aussi longtemps que le Cm variera entre E et F le prix ne changera pas et c »est ce qui explique
l’inflexibilité des prix. Il y a aussi stabilité au point où il a la coude car les prix en changeant
ont tendance à tendre vers ce point.
Dans ce modèle de courbe de demande coudée, les déplacements modérés des coûts et de la
demande peuvent se produire sans pousser les firmes à changer les prix et leurs outputs.
93
Evaluation du modèle SWEEZY
Ce modèle a été pendant longtemps le modèle utilisé pour expliquer le comportement de
l’oligopole. Mais en 1947 le Pr George STIGLER de Chicago l’a fortement critiqué. Pour lui
le prix n’est pas rigide sur une longue période pour cette entreprise en situation d’oligopole ;
donc tous les prix sont flexibles à terme.
Le modèle duopole de Cournot (1838)
Economiste-mathématicien français, il a examiné le problème de 2 entreprises faisant
l’extraction d’eau minérale à zéro coût de production : ces 2 firmes arrivent à satisfaire la
demande du marché en vendant au même prix. Cournot répond aux 3 questions suivantes :
1) Quel niveau d’output chaque firme produira
2) Quels seront les prix du marché
3) Quel sera le profit du duopole
L’hypothèse centrale est chaque firme essaie de maximiser son profit total sous l’hypothèse que
l’autre firme maintiendra son output constant.
Ceci est équivalent à laisser la variation conjecturale dans l’output des 2 firmes égale à zéro.

 q 2   q1 
Firme 1  q1     0
  q1  F1   q 2  F2

Firme 2  q 2 94
LES CARTELS
 Un cartel est une association où un groupe d’entreprise indépendants qui se
sont mises d’accord pour ne pas se faire concurrence ou tout du moins limiter
l’étendue de cette concurrence
 Un cartel peut prendre la forme d’une entente ouverte, les membres souscrivant
à un contrat ayant force exécutoire relative au prix, à la quantité, et donc au
profit. Ce genre de cartel est centralisé parce que l’organisation centrale
détermine la politique pour tous les membres avec comme pour objectif la
hausse du profit total. Le modèle centralisé du cartel conduit virtuellement à un
monopole.
 Maximisation du profit du cartel centralisé
Règle de maximisation Rm = Cm
95
   
Si Qk*  q2*  q1* , nous devons avoir Cm1 q1*  Cm2 q2*
Par rapport aux Cm de production, il va y avoir un processus de réallocation du membre du
cartel au coût élevé vers le membre au coût bas jusqu’à ce que l’égalité des coûts marginaux
soit atteinte et que Cm soit égaux au Rma . Mathématiquement on a :

-Revenu total du cartel  R  RQ 


Qk*   qi
-La fonction de coût d’un membre est ci  ci qi  i  1 n
Critère de maximisation du profit jouit du cartel
n
  RQ    ci qi 
i 1

 Q Qi q1  q 2  q n 
 R'  ci'  0 or  1
qi qi qi qi


  Ri'  ci'  0  Rm  Cm1  Cm2    Cmn
q1

Cette formulation ne nous permet pas d’avoir les différents quotas 96


L’introduction et la récompense à la tricherie : instabilité
Cartel à 2 membres

Le nombre (a) du cartel fait face à une demande libellée da ; le quotas alloué au membre du
cartel est obtenu à la verticale du point M entre p k et da du membre (I) c’est ici q a .
Comparons le Cm de (a) à son Rm. Au point L le Rm du membre (a) du cartel est supérieur à
son Cm et le nombre (a) pourra accroître de manière rationnelle sa production et donc accroître
son profit. C’est ce qui est la base de ce qu’on appelle l’incitation à la tricherie.
Le revenu total du nombre (a)  oPx Iq a

Si (a) vendait la quantité oqt au point p t son rev  oPt Kq t

q a JKq t  rev supplémentaire

qa LMqt  coût additionnel de production pour produire q t au lieu de q a


Ainsi le profit additionnel du membre (a) sera :
qa JKqt  Pt Pk IJ   qa LMqt 97
Si un membre du cartel réussit à pratiquer la discrimination des prix, ce membre peut obtenir
des gains additionnels. S’il peut produire le quotas alloué oq a au prix du cartel p x et peut en

outre vendre la quantité q a q t au prix p t en dessous de p k , la zone LJKM représente le revenu


additionnel moins les coûts additionnel pour (a). Cette discrimination des pris peut être
bénéfique de 2 manières :
Elle résulte en des profits plus grands que la réduction des prix sous discrimination. Elle réduit
ensuite le risque d’être détecté par le cartel central puisque la violation des prix est accordée à
une quantité réduite q a q t au lieu de oqt . Plus la quantité vendue par-delà le cartel est petite
plus petite sera la réduction des ventes totales du cartel et plus faible sera la probabilité de
détecter cette vente additionnelle.
Mais si les incitations à réduire le prix pour vendre plus s’appliquent à chaque membre du cartel,
chaque membre réalisera la vente secrète de l’autre et pour ne pas perdre leurs recettes du
marché d’autres membres suivront. Ces productions additionnelles hors cartel augmentent la
production totale et à terme réduit le prix du cartel affaiblissant ainsi le pouvoir de contrôle du
cartel centralisé. Ce sont ces incitations qui sont à la base de l’instabilité des cartels.
98
Chapitre 4 : Equilibre général concurrentiel
Il s’agit d’étendre le marché de concurrence pure et parfaite
à l’ensemble de tous les biens de l’économie considérée.
Pour aborder le modèle, nous indiquons les donnés
exogènes et les variables à déterminer à l’intérieur du
modèle
Les donnés
- les fonctions d’utilités
- les fonctions de production
- les dotations initiales
Les variables à déterminer
- tous les prix (prix relatifs)
- toutes les quantités offertes comme demandées
- le revenu des agents
1-Equilibre général dans une économie d’échange
Par économie d’échelle il faut entendre l’économie dans
laquelle les opérations de production ne sont pas
considérées ;
Par simple phénomène d’échange l’on peut accroître
l’utilité;
1- 1- Echange pur de 2 biens par 2 consommateurs
Soit 2 biens x et y avec 2 consommateurs (1) et (2)

U 1 x1 , y1  fonction d’utilité (1)


U 2 x2 , y 2  ,, ,, (2)

 
w10  x10 , y10  dotation initiale de (1)

w20  x , y   ,,
0
2
0
2 ,, (2)
• A partir de ces donnés, on va déterminer les prix et les
quantités et le revenu de chaque agent en faisant
intervenir un 3e personnage le commissaire priseur
walrasien qui va donner un système de prix au hasard

Soit p x le prix de x et p y le prix de y.

R1  p x x10  p y y10 R2  p x x 20  p y y 20

Détermination de la demande de chaque consommateur.


max U i   xi , y i  max U 2   x 2 , y 2 
s / c p x x1  p y y1  R1 s / c p x x 2  p y y 2  R2

x1  x1  p x , p y , R1  y1  y1  p x , p y , R1 
x 2  x 2  p x , p y , R2  y 2  y 2  p x , p y , R2 
Les résolutions donnent

avec ces demandes individuelles, déterminons les demandes de marché, Dx et Dy

D x  x1 .  x 2 . S x  x10  x 20


les offres sont
D y  y i .  y 2 . S y  y10  y 20
Demandes nettes : c’est la demande moins l’offre.

Soit Ex demande nette de x et Ey demande nette de y :

E x  Dx  S x et E y  D y  S y

Les offres étant des données, le revenu étant aussi fonction du prix, on peut écrire

E x  Dx  S x  E x  p x , p y 
E y  Dy  S y  E y px , p y 

On appelle système de prix d’équilibre le vecteur prix qui annule les demandes nettes sur
chaque marché.  pour
   
( p *x , p *y ) E x p *x , p 0y  0 et E y p *x , p *y  0
2-1 Echange pur de m biens par n consommateur :
traitement analytique et loi de Walras
m biens j = 1…m
n consommateurs i = 1….n

U i xi1 , xi 2  xim 
données :

wi0 xi01 , xi02  xim0 

Les individus en échangeant les biens entre eux peuvent accroître leurs satisfactions.
Déterminons les valeurs d’échange ie les prix. Soit p1  p m un système de prix particulier, ce
m
faisant le revenu de chaque consommateur Ri  p j w0j   p j xij0
j 1
Chaque consommateur cherchera donc à maximiser son utilité sous contrainte de son

revenu ie

Max U i xi1 , xi 2  xim 
s/c p1 xi1    p m xim  p1 xi01    p m xim
0

m m
 p j xij   p j xij0
j 1 j 1
La résolution donne la demande en chacun des biens ie

xi1  p, Ri  xi 2  p, Ri  xim  p, Ri 
n
Appelons D j la demande totale en bien j : D j   xij .
i 1
n
, Sj , Sj   nij0
i 1
, Ej , Ej  D j  S j

 xij .  xij0 


n

i 1

Comme dans le cas particulier les fonction de demande nette ne dépendent que du système de
prix p1  p m . E j  E j  p1 , p 2  p m 

Définition
   
      
On appelle système de prix d’équilibre le vecteur p   p1  p m  tel que E j  p1  p m   0
   
   
 j = 1…m ie un vecteur particulier qui annule les demandes nettes sur tous les marchés.
La loi de Walras (Léon)
Dans la détermination de la fonction de demande, nous avons supposé que la contrainte
budgétaire était saturée en d’autres termes il y a égalité ressource-emplis. La conséquence de
ceci c’est la loi e de Walras.

 p j xij   p j xij0
 
m
  p j xij  xij0  0
j 1

 p j xij  xij0   0
n m

i 1 j 1

 
m m
  p j  p j xij  xij0  0
j 1 j 1
m
  pjEj  0 identité ou loi de Walras
j 1
Corollaire
m
 pjEj  0
j 1

p1 E1    pm1 Em1  pm Em  0
A l’équation E1  E m1  0 pm Em  0 or pm  0 E m  0

E m  0 donc le m ième marché est aussi en équilibre. CN : égalité


ressources-emplois

Le numéraire
 
E j p j  0 ici on a j = 1…m soit m équation et m inconnus. Cependant avec la loi de Walras

 p j E j  0 , les équations sont donc linéairement dépendantes donc on a dans ce cas m


inconnus mais m-1 équation, donc il y a indétermination. Donc Walras s’est ramené à fixer
arbitrairement un des prix pour avoir m-1 inconnus et résoudre son système.
Economie de propriété privée avec production
• Considérons maintenant une économie comportant k = 1…K
entreprises et appelons l’offre nette en bien j par l’entreprise K. Les
disponibilités totales en chaque bien sont maintenant :
k n
w0j   skj avec w 0j   xij0
k 1 i 1

k
posons  kj j
s  s donc w j  sj  Sj
0

k 1
n
et  xij.  D j
i 1
n
E j  D j  S j   xij .  w*j  s j
i 1
Supposons alors que chaque consommateur détient xij0 de ressources initiales et de  ik de

l’entreprise k (proportion de K social détenu par i sur l’entreprise k). Si alors  k désigne le

profit dégagé par l’entreprise k le revenu Ri du consommateur i est alors


m k
Ri   p j xij0   ik  k  ik , w 0j : étant donné
j 1 k 1
Les fonctions de demande nettes ne descendent que du système de prix.

 p j xij0  p j , Ri   Ri
m
L’équilibre budgétaire s’écrit
j 1

k
  p j xij0   ik  k
j k 1
m k m
  p j xij0    ik  p j s kj
j 1 k 1 j 1
m  k 
  j  ij ij  ik s jk   0
p x  x 0

j 1  k 1 
 k 
   p j  xij  xij0    ik s jk   0
i j  k 1 
m n  k 
   p j  xij  xij0    ik s kj   0
j i  k 1 
 n  k 
 j   ij ij  ik kj   0
p  x  x 0
  s
j 1  i 1  k 1 

n
Etant donné que   ik 1
i 1
m
  pjEj 0
j 1
Application : échange pur
U1  log x1  log y1 U 2  x2 y 2 w10  5 , 6 w20 15 , 4
1. Déterminer rapport de prix d’équilibre
2. x numéraire, déterminer quantité échangée à l’équilibre
3. vérifier la loi de Walras
Stabilité de l'équilibre général
Définition
Un équilibre Pe est dit stable au sens dynamique dans un voisinage w de Pe si le système de
prix P(t) tend vers Pe lorsque t   à condition que sa valeur initiale p o   w . ie
lim pt   pe avec p o    p e  .
t 

Dynamisation du modèle Walrasien


Par dynamisation il faut entendre la formalisation explicite du processus d’ajustement de
prix par le commissaire priseur. On peut le faire en considérant le temps comme une
variable discrète ou une variable continue.

En temps discret
pt  pt 1  f E1 , E2 ...Em 
En temps continu
dpt  *
 p  hE1 , E 2 ...E m 
dt

L’étude de la stabilité revient alors à étudier la convergence de la suite P t ou de la fonction P(t).


Elle est toujours possible lorsque les fonctions E j , f et la sont linéaires ou affines.

Remarquons qu’en équilibre Pe est un point stationnaire pt  pt 1  pe


Modèle linéaire de récurrence ou processus d’ajustement retardé
Lorsque les fonctions E j , et f sont toutes affines on peut écrire le processus de révision de prix

sous la forme matricielle suivante


pt  Apt 1  B

Si Pe est un système de prix s’équilibre, on a pe  Ape  B (2)


(1) – (2)  pt  pe  A pt 1  pe 
faisons p1  pe  A p0  pe 
p2  pe  A p1  pe   AA po  pe   A² po  pe 
D’où pt  p e  A t  p o  p e 
Supposons A soit une matrice diagonalisable on a
A  QDQ 1 Q la matrice de passage, D la matrice diagonale avec valeur propre sur la
diagonale principale
Calculons A²  QDQ 1QDQ 1  QD²Q 1
At  QD t Q 1
pt  pe  QD t Q 1 PO  Pe 
 1 0   1t 0 
   
 2   2 t 
Supposons D    D  
t

  
 
 0    t 
 m  0 m 
D t  0 ssi  j  1 j = 1…m et donc
t 

pt  p e donc il y a convergence et s’il existe au moins  j tel que  j  1 pour que le


processus ne converge pas du tout.
Ajustement instantané ou modèle différentiel linéaire
Lorsque Ej et h sont linéaires ou affines et que le temps est supposé continu, le processus
d’ajustement peut s’écrire
dpt  o
 p  MPt   N (1)
dt

Si le système de prix particulier Pe est une solution on a

dpe
 Mpe  N (2)
dt

d  pt   p e 
(1) – (2)   M  pt   pe  (3)
df
Posons pt   pe  Y t  ainsi (3) peut se réécrire comme

dY t 
 MY t  qui est un système différentiel sans second membre
dt
Si la matrice M est diagonalisable on peut écrire

M  qDq 1
dY t 
  qDq 1 y t  (4)
dt

Posons q 1 y t   X t  et multiplions (4) par q 1 et on a

dyt 
 q 1  q 1 qDq 1 y t 
dt
dq 1 y t 
  q 1 qDq 1 y t 
dt
dX t 
  DX t 
dt

dx1 t 
D’où  1 x1 t 
dt
dx2 t 
  2 x 2 t 
dt

dxm t 
  m x m t 
dt

dx j t 
Pour j = 1…m on a   j x j t  équation différentielle avec comme solution
dt
x j t   k j e jt
Si  j est réel et  j négatif ou si  j est imaginaire à partie réelle négative, pour j = 1…m
alors X t   0 et alors
X t   q 1 y t  q 1  0
y t   0 pt   p e car
t  t  et y t    p t   p e 
Exercice : Soit un processus d’ajustement de prix défini par

1 1
Pxt   Pxt 1  Pyt 1  1
2 4
1 1 28
Pyt  Pxt 1  Pyt 1 
3 4 3
1) Etudier la convergence vers un système d »équilibre à déterminer :
2) En calculant les valeurs propres d’une matrice appropriée
3) En utilisant directement une règle connue
COURS DE LA MICROÉCONOMIE
AVANCEE

Enseignant :
Pr AGBODJI / Dr TOSSOU

Février 2024 117

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