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ECO 201
Equilibre partiel en microéconomie
COUTCHORO
AGUEY
Introduction
• Science économique
• Le paradigme néo-classique
• Les agents économiques
• Théorie, modèle, hypothèses
• Théorie économique
• Microéconomie et macroéconomie
• Plan du cours
Science économique
La science qui étudie le comportement de l’homme
face à la rareté des ressources est qualifiée
d’économique.
- la théorie du consommateur,
- l’entreprise et la production,
Maximisation du bien-etre
ECO 201
Equilibre partiel en microéconomie
COUTCHORO
AGUEY
Théorie du consommateur
➢ Un consommateur qui compare deux paniers
de biens aura deux décisions:
▪ Soit il préfère un panier à l’autre,
▪ Soit il est indifférent entre les deux paniers
U définie de → IR, x, y X,
si x y, U(x) U(y).
Utilité marginale
➢ L’utilité marginale d’un bien est l’utilité
additionnelle obtenue suite à la variation d’une
unité supplémentaire de ce bien.
U ( x1 , x2 )
U mx =
1
x1
U ( x1 , x2 )
On a également : U mx =
2
x2
Utilité marginale
➢ L’utilité marginale est décroissante.
➢Au fur et à mesure que la consommation
augmente, l’utilité totale augmente mais à un
rythme décroissant. Et L’utilité marginale va
évoluer en sens contraire de la quantité du
bien.
x1 Um1 et si x1 Um1
La courbe d’indifférence
Définition
Si x1 et x2 sont consommés par un agent
économique, nous pouvons écrire la fonction
d’utilité U (x1, x2) où x1 et x2 représentent des
quantités de biens.
Soit un niveau d’utilité donnée U° .
La courbe d’indifférence traduit les différentes
combinaisons possible de x1 et x2 permettant
d’avoir exclusivement U°.
La courbe d’indifférence
➢Elle représente dans le repère (x1, x2) le lieu
géométrique des points où l’utilité est
constante et égale à U0.
x1
x2
Propriétés des courbes d’indifférence
Umx1
TMS1,2 =
Umx2
Taux marginal de substitution(TMS)
➢Le TMS est décroissant le long de la courbe
d’indifférence
➢En valeur absolu, le TMS est égal au rapport des
utilités marginales.
➢Le TMS traduit les termes de la substitution selon
lesquels, pour de très petites variations, le
consommateur serait disposé à échanger un peu
moins d’un bien contre un peu plus de l’autre.
Contrainte budgétaire
➢Considérons un consommateur disposant d’un
revenu Rfixe.
➢Lorsqu’il n’épargne pas sa contrainte
n
budgétaire s’écrit: R= x p
i =1
i i
Max U ( x1 , x2 )
S
c R = x1 P1 + x2 p2
Equilibre du consommateur
• La résolution du problème par la formule de
Lagrange donne:
Um1 Um2 Um1 P1
= = =
P1 P2 Um2 P2
• A l’équilibre, l’utilité marginale par unité
monétaire dépensée est la même pour tous
les biens, donnant l’utilité marginale de la
monnaie lamda constante.
Equilibre du consommateur
Pi
TMSij =
Pj
Equilibre du consommateur
• A l’équilibre la courbe d’indifférence et la
droite budgétaire sont tangentes.
X1
X2
Variation du revenu et courbe de
demande
• Lorsque le prix d’un bien varie, le panier de biens
qui maximise l’utilité du consommateur varie.
• En joignant pour chaque bien les points
d’équilibre et les prix correspondants on obtient
la courbe de demande de ces biens.
• La représentation dans un repère quantité et prix
donne la courbe de demande du bien considéré.
Variation du revenu et courbe de
demande
X2 P1
X1 X1
Courbe d’Engel
• Elle est obtenue en liant dans un repère
revenu et quantité à l’optimum
X2 P1
X1 X1
Théorie du consommateur
Chapitre III
.
COUCHORO
AGUEY
Effet de substitution, effet de revenu
➢L’équation de Slutsky permet de décomposer
les effets de la variation du prix d’un bien.
➢ La variation du prix d’un bien provoque un
effet sur la quantité demandée de ce bien.
➢Cet effet peut être décomposé en deux: Effet
de substitution, effet de revenu.
➢ Soit x1 ( p1 , p2 , R ) , la demande d’un bien x1 .
Effet de substitution, effet de revenu
• Effet de substitution + effet revenu.
x1 x1 x1 R x1 x1
= + = − x1
p1 P1 u R P1 P1 u R
0 0
x1
• p représente l’effet de substitution.
1 Uo
xi x j
0 0
p j ,
pi
et
xi x j
p j pi
Le manque de symétrie et la
définition de Hicks-Allen
➢Le problème résultant du manque de symétrie est
résolu avec la définition de Hicks-Allen ;
Il en résulte deux formes de courbes d’indifférence:
P P
P
Q Q Q
Demande individuel Demande Demande totale
individuel ou de marché.
Demande de marché d’un bien
➢ La demande d’un bien dépend de plusieurs
facteurs, notamment les prix et le revenu. Mais
la théorie traditionnelle fait dépendre la
demande uniquement du prix du bien considéré
Q = a − bp
➢La constante a représente l’influence des autres
facteurs.
Elasticité-prix de la demande
➢L’élasticité est synonyme de la sensibilité.
L’élasticité de la demande par rapport au prix
(ou élasticité-prix) est la sensibilité de la
quantité demandée d’un bien aux variations de
son prix, toutes choses égales par ailleurs.
Pa + Pb
Q Q Pa + Pb
• Elasticité d’arc: eab = eba = 2
Qa + Qb
=
P 2
P Qa + Qb
Q
Q R Q R dQ R d log Q
eR = Q
R = = = =
R Q R R Q dR Q d log R
• Bien de luxe eR 1
• Bien de 1ère nécessité 0 eR 1
• Bien normal neutre eR = 1
Effets-prix et notions d’élasticité
Exercice:
• Effet total de la variation du prix d’un bien et
élasticité-prix : trouver le lien entre les deux
formules.
• Effet-revenu et élasticité-revenu: lien entre les
deux formules et interprétations pour bien
normal et bien inférieur.
• Effet-prix croisé et élasticité croisée: même
analyse.
Dualité et changement de bien-être
• La résolution du problème de maximisation d’utilité
sous contrainte du budget permet d’obtenir les
fonctions de demande classiques ou ordinaires
x1 *( p1 , p2 , R);....x2 *( p1 , p2 , R)
A(30, 20) x
1
DB : y = 30 − x
3
R = 90u.m Px = 1u.m Py = 3u.m
B (18,9; 25, 4)
2
DB : y = 37,8 − x
3
R ' = 113, 4 u.m Px' = 2 u.m Py = 3 u.m
Résolution du problème
6000 2
C (15, 20) CI : y = ; DB : y = 30 − x
x 3
R = 90u.m Px' = 2u.m Py = 3u.m
R 2R 2R2
x= ;y= V = R = d = 4,5Px PyV
3Px 3Py 9 Px Py
Résolution du problème
• Effet substitution et effet revenu
Y
25,2 B
20 C A
ET
ER
ES
15 18,9 30 X
X
Au prochain chapitre…
• La théorie du producteur,
• Fonction de production
• Productivité et isoquants
• Maximisation du profit
• Minimisation des couts
• Rendements d’échelle
• Théorème d’Euler
• Les couts
Théorie du Producteur
Chapitre V
.
Productivité et TMST
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Equilibre partiel en microéconomie
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AGUEY
INTRODUCTION
➢ Entreprise est une unité technique dans laquelle
des biens sont produits.
q = f ( L, K )
Fonction de production
• Si n inputs sont utilisés, il peuvent être représentés
par un vecteur:
x : X IR n
/ X = ( X1, , Xn)
q IR / qk = (q1 ,
k
, qk )
• Le vecteur q est appelé l’ensemble des
possibilités de production de l’entreprise.
Fonction de production
• La combinaison du vecteur de production et celui
des inputs est représenté par un vecteur y
appelé vecteur netput qui constitue un plan de
production:
y = (q, − x) = (q1 , , qk ; − x1 , , − xn )
• Les inputs étant des consommations nettes de
l’entreprise, ils sont précédés de signe négatif.
1.2 Notion de productivité
Définition: soit la fonction de production d’une
entreprise: q = f ( x1 , x2 )
La productivité totale de x1 dans la production
de q est définie comme la quantité de q qui
peut être obtenue de l’input x1 , si l’on donne à x2
o
une valeur fixe soit x 2 : q = f ( x1 , x o 2 )
o
Le niveau de x 2 est considéré comme un
paramètre, et q devient une fonction de x
1
La relation de q et x1 peut se modifier si l’on
fait varier x o .
2
Notion de productivité
• En considérant la
production d’un bien
qui demande 2
facteurs, le travail (L)
et le capital (K). En
qko ( L)
fixant K, donc seul L
est un facteur qk1 ( L)
variable, une famille qk 2 ( L )
de la productivité
totale du travail se
présente de la façon ko k1 k2
suivante.
Notion de productivité
Productivité marginale, productivité moyenne
Zone I
Toute diminution du facteur variable dans la
phase III permet une augmentation de la PmL L
production. Cette analyse est valable
pour la zone I, mais avec l’autre facteur PM L
I II III
(K). Dans la phase I et III, l’un des facteur
à sa Pm négative.
PmL
Zone II
Cette phase correspond à celle où Pm est
positive et décroissante. La zone II reflète PM L
la rationalité du producteur . Les coûts
sont minimisés dans cette zone puisque
la rémunération du facteur variable se fait
à sa productivité marginale.
1.3 Isoquant, carte d’isoquants
et TMST
➢ V(q) est l’ensemble des K
besoin en inputs et
constitue toutes les V ( q)
combinaisons d’inputs V ( q)
permettant de produire
au moins q. Q(q)
➢ On appelle isoquant
noté par Q(q) toutes
les combinaisons
d’inputs permettant de
L
produire exclusivement
q.
Carte d’isoquants, TMST
➢ On peut avoir une infinité
K
d’isoquants.
➢ La pente de l’isoquant
mesure le TMST, taux
marginal de substitution
technique.
➢ TMST:
L
PmL −dK
TMSTL , K = = _
Carte d’isoquant
PmK dL q
La Loi de TMST décroissant.
• Logiquement on a:
PmL −dK
TMSTL , K = = _
PmK dL q
L Pm
L
K PmK
PmL
L K alors
PmK
La Loi de TMST décroissant.
Or, fL > 0; fK > 0; fLL < 0; fKK < 0; fLK > 0; fKL > 0
Théorie du Producteur
Chapitre VI
.
Elasticité et Rendement
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1.4 Minimisation de coûts et
élasticité de substitution
• Soit une entreprise utilisant les inputs L et
K achetés sur des marchés concurrentiels
aux prix w et r. L’objectif de l’entreprise est
de minimiser le coût s/c d’un niveau donné
de q.
min c = wL + rK
s / c qo = f ( L, K )
Equilibre du producteur
L’utilisation du lagrangien permet Isocoût
de résoudre le problème
Zo
Ko
Isoquant (q=qo)
£(L,K, )=wL+rK f ( L, K ) − q
Lo
£(L,K, ) £(L,K, ) £(L,K, )
= 0; = 0; =0
L K
Le point Zo(Lo,Ko) constitue
la combinaison optimale
PmL f w
TMSTL , K = = L =
PmK fK r
Equilibre du producteur et sentier
d’expansion de l’entreprise
K
Lorsque les capacités Sentier
d’expansion
productives de
l’entreprise changent,
on observe un effet
analogue à celui de la
variation du revenu
chez le consommateur.
L
Elasticité de substitution()
Elle mesure le degré de substituabilité entre
les inputs.
se mesure le long de l’isoquant, c’est-à-
dire pour un niveau donné d’output. Or le
long de l’isoquant la combinaison
productive (K/L) et le TMST varient dans
le même sens. Donc est toujours > 0.
Elasticité de substitution
K K
d
d
L L
K K
= L (B )
= L ( A) f
d L
d TMST
f K
TMST fL
fK
Elasticité de substitution
K K
dLog dLog
L L
= =− (C )
f
dLog L f
dLog K
fK f L
Elasticité de substitution
• Si est élevé cela veut dire qu’il est facile
de substituer un input à un autre. Donc
(K/L) varie beaucoup quand le prix relatif
des facteurs, c’est-à-dire (w/r), varie (ou
encore quand le TMST varie c’est-à-dire
fL/fK). En conséquence lorsque les inputs
sont des substituts parfaits = et quand
ils sont des compléments parfaits = 0.
Donc varie de 0 à .
1.5 Rendements à l’échelle
La notion de rendement à l’échelle est
relative à l’évolution de la production
lorsque la quantité des inputs varie. On
peut distinguer:
- Rendements constants à l’échelle,
- Rendements croissants à l’échelle,
- Rendements décroissants à l’échelle.
Rendements à l’échelle
• Les rendements sont constants à l’échelle si la
production varie proportionnellement à la
variation des inputs.
Ainsi avec : q = f ( L, K )
on a:
f (mL, mK ) = mf ( L, K )
Rendements à l’échelle
• Le rendement est croissant à l’échelle si la
production évolue plus que proportionnelle-
ment à la variation des inputs. Pour tout
(m>1):
f (mK , mL) mf ( K , L)
Rendements à l’échelle
• Le rendement est décroissant à l’échelle si la
production évolue moins que proportionnelle-
ment à la variation des inputs. Pour tout (m>1) :
f (mK , mL) mf ( K , L)
Fonction homogène et rendement à
l’échelle
• Une fonction f de n variables est dite
homogène de degré r si et seulement si,
quelque soit t on a:
qL L + qK K = 1.q = q
Enoncé du théorème
- En cas de rendement constant à l’échelle
et de rémunération des facteurs de
production à leur productivité marginale, la
productivité totale q sera exactement
épuisé par la rémunération des facteurs,
c’est à dire que le profit économique pur
sera nul.
Classification des fonctions
de production
• Connaissant les définitions de l’élasticité de
substitution et des fonctions homogènes
avec la notion de rendement d’échelle, il est
possible de procéder à la classification des
fonctions de production en trois types:
• la fonction de production linéaire,
• la fonction de production coudée,
• la fonction de production Cobb-Douglas.
La fonction de production
linéaire : =
➢q = f (K,L) = aK + bL
q = f (K , L) = AK L
1 croissants
( + ) = 1 rendements à l’échelle cons tan ts
1 décroissants
La fonction de production
C.E.S.(Constant Elasticity substitution)
− − −
q = f ( K , L ) = K + (1 − ) L
La fonction de production
C.E.S.(Constant Elasticity substitution)
− −
q = f ( K , L ) = K −
+ (1 − ) L
Dans la spécification,
: paramètre d’efficacité,
: paramètre de substitution,
: paramètre de répartition
v : degré d’homogénéité.
La fonction de production C.E.S.
L’élasticité de substitution de la ρ fonction CES
est: 1
=
1+
Coûts et Profit
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II-Les coûts
Les fonctions de demande conditionnelle des
inputs et la fonction de coût
C = w1 x1c + w2 x2c = C ( w1 , w2 , q )
Cas fonction Cobb-Douglas
Avec q = Ax x 1 2
−1 −
1
+ +
C = A +
+ w + w + q +
1 2
Les coûts
Les différentes catégories de coûts
➢ Le coût comptable d’une ressource c’est la
somme d’argent dépensée pour acquérir
cette ressource.
➢Le coût d’opportunité ou coût social d’une
ressource est la valeur du meilleur usage
possible que l’on peut faire de cette
ressource ailleurs dans l’économie.
➢Le coût économique d’une ressource c’est
la valeur de la rémunération qu’il faut donner
à cette ressource pour la maintenir en
service
Les coûts
Coût fixe, Coût variable, Coût quasi-fixe
Cm
CM
CVM
LA MAXIMISATION DU PROFIT
= PQ − CT
Q = f ( L, K )
CT = wL L + wK K
= Pf ( L, K ) − (wL L + wK K )
Conditions 1er Ordre donnent:
= P. f L − wL = 0 wL = P. f L (2)
L wL fL
= (4)
w fK
= P. f K − wK = 0 wK = P. f K (3) K
K
III-LA MAXIMISATION DU PROFIT
= Pf ( L, K ) − (wL L + wK K )
wL L wK
Q = f ( L, K ) = + + K
P P P
LA MAXIMISATION DU PROFIT
wL L wK
Q = f ( L, K ) = + + K
Optimum
P P P
L’optimum est obtenu au
point de tangence entre la
courbe de productivité totale
et celle de l’Isoprofit.
wL
= 0 = fL L2 L1 L
L P
LA MAXIMISATION DU PROFIT
Lequel de L1 et L2 permet
de maximiser le profit? Optimum
A L1 et L2 on a
wL
= 0 = fL
L P
La condition de second
ordre intervient et impose:
²
= Pf LL 0
L ² L2 L1
Seul L1 répond à cette
condition.
Fonction d’offre de l’entreprise
Le profit étant:
= PQ − CT
Pour que le profit soit
maximisé, il faut que
(réciproque de
= 0 P − C (q) = 0 P = Cm(q) la fonction
q d’offre)
et que
²
= − C (q ) 0 C (q ) 0
q ²
Fonction d’offre de l’entreprise
La condition du second ordre :
²
= − C ( q ) 0 C ( q ) 0
q ²
traduit que le Cm est croissant. L’entreprise
va donc produire dans la zone où la
fonction de Cm est croissante, celle où les
rendements à l’échelle sont décroissants.
Structure de la courbe d’offre
en courte période
A court terme, l’entreprise accepte supporter les
coûts fixes. Soit CF les coût fixe. L’entreprise est
donc prête à accepter tout niveau de -CF et
refusera absolument de produire si le est pire
que –CF. Si CF = C la courbe d’offre de
l’entreprise est donnée par :
P = C ( q ) si Pq − C − C
q = 0 si pq − C − C
Structure de la courbe d’offre
en courte période
Puisque CT= Cv(q) + CF alors la fonction
d’offre de l’entreprise devient:
CV ( q )
P = C ( q ) si Pq − CV ( q ) 0 P
P = C (q ) si Pq − CV (q ) − C − C q
q = 0 si pq − CV (q ) − C − C q = 0 si pq − CV ( q ) 0 P CV ( q )
q
CVM
L
Le marché : Chapitre VIII
.
La concurrence pure et
parfaite
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Introduction
• On dénote deux parties sur un marché: l’offre et la
demande.
• Pour mieux comprendre comment les prix se
déterminent sur les marchés, il faut étudier
l’interaction complexe de l’offre et de la demande.
Nature du
bien Homogène Différencié
Nombre
d’entreprises
q
I-2.Long terme
➢La quantité produite par l’entreprise à long
terme est déterminée par l’égalité du prix
et du Cm à long terme.
CM
q
Chaque entreprise produit au point où:
- P = Cm, correspondant à la condition de 1er ordre
pour la maximisation du profit
- P = CM, correspondant à la condition de profit nul.
I-3. Cas particuliers de marchés
concurrentiels
Courbes de
demande
Cas de coût constant p
La courbe d’offre est
une droite horizontale Offre en cas
de coût
de niveau constant constant
q
Cas particuliers de marchés
concurrentiels
Offre complètement Courbes de
demande
p
inélastique ou fixe.
Offre
inélastique
L’offre est verticale, la
quantité offerte reste
constante. La hausse du
prix est exactement égale
au déplacement vers le q
haut de la demande.
Cas particuliers de marchés
concurrentiels
Courbe d’offre courbée à
l’envers. p
T’’
C’est le cas par exemple de
l’amélioration de la
technologie qui élève les
T’
salaires sur le marche du T
travail. Aussi, à partir d’un
niveau de revenu donné,
les gens préfèrent profiter
de leurs rémunérations plus q
importantes en se
divertissant davantage et en
travaillant moins.
Le marché: Chapitre X
.
La Concurrence monopolistique
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II-4.LA CONCURRENCE
MONOPOLISTIQUE
➢ Elle est caractérisée par l’existence sur un marché
d’un grand nombre d’entreprises produisant un
bien similaire mais non identique.
➢ La concurrence monopolistique ressemble à la
concurrence pure et parfaite à trois niveau:
1. il y a de nombreux acheteurs et vendeurs,
2. l’entrée comme la sortie du marché est facile,
3. chaque vendeur considère le prix des autres
vendeurs comme donnés.
LA CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE
➢ Les produits sont identiques en concurrence
parfaite alors qu’ils sont différencies en
concurrence monopolistique.
➢ La différenciation peut s’observer au niveau de
la composition chimique (différenciation réelle)
ou au niveau de la présentation, de la forme, de
la couleur, de l’emballage ou de la publicité
(différenciation artificielle).
➢ La différenciation du produit met le producteur
en situation de monopole, mais ce pouvoir de
monopole est caractérisé par une élasticité
croisée très élevée, à cause de l’existence d’un
nombre élevé de substituts.
Fonction de demande en
concurrence monopolistique
• Deux courbes de demande jouent un rôle important
dans la théorie de la concurrence monopolistique:
Le Monopole
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II-Concurrence imparfaite
• La plupart des industries, dans toutes les économies
de marché, recèlent des éléments importants de
concurrence imparfaite.
• Puisque q
p
0 alors la recette marginale est
inférieure au prix.
Représentation
graphique des
courbes de
demande et de P
Rm linéaires.
D
Rm
Rm < P Rm
q
Relation recette marginale et ep
p
R p
q
Rm = = p+q q
q q Rm = p 1 +
p
p C’est l’élasticité de la fonction
q
q
réciproque de la demande, donc
p l’inverse de l’élasticité prix (ep)
p
q
Donc q 1
=
p ep
1
D’où Rm = p 1 −
l’élasticité prix étant négative e
alors e p − e p p
Relation recette marginale et ep
1
Rm 0 p 1 − 0 ep 1
ep
1
Rm 0 p 1 − 0 ep 1
ep
1
Rm = 0 p 1 − = 0 ep = 1
ep
Relation recette marginale et ep
La Rm étant la dérivée première de la
recette totale (RT), alors on déduit des
relations précédentes ce qui suit:
➢RT (q) croît lorsque IepI>1
= RT (q) − CT (q)
La condition du premier ordre impose que
= Rm(q) − Cm(q) = 0
q
C’est-à-dire: Rm(q) = Cm(q)
Maximisation du profit
Ce résultat voudrait dire que:
➢ Le monopoleur peut accroître son profit en
augmentant sa production aussi longtemps que le
revenu supplémentaire obtenu (Rm) est supérieur au
coût supplémentaire(Cm).
1
1 −
p1
=
ep 2
Si P1 P2 e p1 ep 2
p2 1
1 −
e p1 Si P2 P1 e p 2 e p1
P ( Q) + P ( Q) Q − Cm1 = 0
Pr emière u sin e
Rm − Cm1 = 0
Rm = Cm1 = Cm2
P ( Q) − P ( Q) Q − Cm2 = 0
Deuxième u sin e
Rm − Cm2 = 0
Monopole dans le cas de plusieurs firmes.
complémentaires.
Exercice 1
THEORIE DU PRODUCTEUR
Rappel du cours
Fonction de production ; productivité marginale ; productivité moyenne ; TMST ; coût
marginal ; coût moyen ; isoquant.
Exercice 1
Soit un marché de concurrence et parfaite constitué de 100 entreprises dont la demande Q est
exprimée par la relation 𝑄𝑑 = 2500 − 100𝑃. Pour chacune ces entreprises :
qo= quantité offerte, coût fixe= 8 ; Coût variables = 2𝑞𝑜2 .QO est la quantité offerte par
l’ensemble des entreprises du marché (soit 100𝑞𝑜2 )
1- Ecrire l’équation du coût total de chaque entreprise
2- Déterminer le coût moyen, le coût moyen variable, et le coût marginal de chaque
entreprise
3- Déterminer le prix, les quantités demandés sur le marché en courte période
4- Déterminer le prix, les quantités demandées sur ce marché en longue période.
Exercice 2
La fonction de production d’une entreprise est la suivante :
LES MARCHES
Exercice 1
Deux entreprises produisent des vêtements de luxe, Pradi et Gucca. Chaque entreprise a la
fonction de coût suivante:
C(q)=30q+1,5q2
La demande pour les vêtements de luxe est représentée par l'équation de demande inverse
suivante :
P=300-3Q
a) Si chaque entreprise maximise ses profits en prenant la production de sa rivale comme donné
(c'est-à-dire si les entreprises se comportent comme dans le modèle de Cournot), quelles seront
les quantités de production d'équilibre choisies par chaque entreprise?
Quelle est la production totale et le prix du marché? Quels sont les profits réalisés par chaque
entreprise?
b) Les dirigeants de Pradi et Gucca réalisent qu’ils auraient intérêt à entrer collusion. Si les deux
entrent en collusion, quelle sera la quantité optimale de production ? Quel sera le prix du
marché ? Quels seront la quantité et le profit de chaque entreprise dans ce cas ?
C) Supposons maintenant que Pradi peut choisir sa production avant Gucca. Combien choisira-
t-elle de produire dans ce cas ? Combien produira Gucca ? Quel est le prix du marché et le profit
de chaque entreprise ? Est-ce-que Pradi a intérêt à choisir sa production en premier ? Justifier
votre réponse.
a) En supposant qu’elle désire maximiser ses profits sur chaque marché, quel prix fixera la
firme sur chacun des marchés si elle fait une discrimination de prix? Quelle quantité offrira-t-
elle sur chacun des marchés?
b) Dans ces conditions (du point a), quel sera son profit?
c) Calculez l’indice de Lerner pour chaque marché et commentez le pouvoir du monopoleur
dans les deux marchés
d) Quel serait le prix à l’optimum social, c’est-à-dire le prix imposé par un planificateur social?
Exercice 4
Considérons une firme automobile en situation de monopole sur le marché international (par
exemple la firme Rolls Royce) dont la fonction de coût s’écrit :
C Q( ) = +50 10Q
Cette firme peut segmenter son marché en deux parties cloisonnées, Europe et Etats Unis
(chaque continent est indicé respectivement e et a). On admet que chaque marché présente
une fonction de demande spécifique :
Exercice 5
Exercice 6
Oligopole
ECO 201
Equilibre partiel en microéconomie
COUTCHORO
AGUEY
II-5.Oligopole
• Il y a oligopole lorsque le marché est
animé par un certain nombre de
concurrents suffisamment faible pour que
la politique adoptée par chacun d’eux y
exerce une influence.
• Le modele de Cournot
• Le modele de Stackelberg.
• Le modele de Bertrand
Oligopole
➢ Dans l’organisation de ce marché on distingue quatre
variables : les prix et quantités pratiqués par chacune
des deux entreprises.
➢ Elle est basée sur la théorie des jeux avec des règles;
des stratégies et des gains.
II.5.1Modèles de leadership en quantité:
le modèle de Stackelberg
• Soient deux producteur 1 et 2. Le premier, le leader
ou entreprise-pilote, décide de produire q1.
avec Q = q1 + q e
2.
Modèle de Cournot
➢ Chaque producteur va maximiser son profit étant
donné la réaction de l’autre.
Ainsi on a: Max P ( q1 + q2e ) q1 − CT ( q1 ) pour le
premier producteur ,
et Max P(q 1 + q2 )q2 − CT (q2 ) pour le second.
e
Collusion
Les producteurs se comportent comme en
monopole avec plusieurs firmes.
Fin du Programme