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1
Questions…………………
La vie ………..
Disponibilité et la rareté …………………
Satisfaire des besoins et bien être …………………..
Décisions économiques ………………………
Consommateurs et producteurs …………………………
Equilibre………………..
Monde partagé entre Entreprises, ménages, et Gouvernement.
Introduction
Le problème de la rareté est au centre de l’analyse
microéconomique.
Ce problème de rareté, dû à l’insuffisance des ressources pour
produire tous les biens et services nécessaires à la satisfaction des
besoins, impose de faire des choix dans l’affectation des
ressources disponibles entre leurs différentes utilisations
possibles.
Cette affectation est le résultat d’une multitude de décision
indépendantes prises par les consommateurs et les producteurs
qui agissent par l’intermédiaire du mécanisme de marché.
En fait, les décisions économiques sont prises par trois groupes
d’agents dont l’action influe sur l’équilibre. Il s’agit des ménages,
des entreprises, et de l’Etat.
Les ménages
Le ménage se définie comme l’ensemble des individus vivant sous le
même toit et dont les décisions financières sont prises en commun.
Le ménage est le principal agent de la théorie du consommateur. Il est
considéré se comporter de façon rationnelle chaque fois qu’il est amené
à faire des choix (consommateurs).
Chaque ménage est considéré comme une unité de décision dont le
comportement sur le marché est assimilé à celui d’un seul individu.
Tous les ménages se comportent de manière à maximiser leur bien être,
leur satisfaction ou leur utilité (achats ou ventes de travail).
Les entreprises
Les entreprises sont les unités de production qui prennent toutes
les décisions concernant l’emplois des facteurs de productions et
la production des biens et services qu’elles vendent aux ménages,
aux autres entreprises et l’Etat.
Les entreprises sont supposées rationnelles dans leurs décisions
relatives aux choix des facteurs de production, des quantités de
ces facteurs et des combinaisons de facteurs destinés à réaliser le
produit.
Le but essentiel des entreprises est de maximiser ses profits,
comme le ménage cherche à maximiser son bien être.
L’Etat
Il s’agit de l’administration publique et des organismes qui
sont le contrôle direct de l’Etat?
Les pouvoirs peuvent poursuivre des objectifs différents qui
peuvent parfois entrer en conflit les uns et les autres, mais il
y a une caractéristiques qui sous tend l’action publique: c’est
l’efficacité de leurs décisions.
Ces divers agents économiques se rencontrent sur le
marché où les acheteurs et les vendeurs négocient
l’échange de leurs produits. On distinguent deux types de
marchés:
Les marchés des produits où se vendent les biens et les
services produits par l’entreprise;
Les marchés des facteurs où les entreprises peuvent acheter
les services des facteurs de production des ménages.
Définition
Illimités Limités
11
Règles de calcul
Position d’équilibre
Rationalité
satisfaction qu’un
L’utilité totale (UT) consommateur retire de la
quantité totale de biens
consommées. Plus la
consommation est élevée,
plus l’utilité totale est
élevée.
-On constate donc que au fur et à mesure que l’on consomme d’unités
successives du produit X, l’utilité totale augmente, mais jusqu’au
niveau 6, où l’utilité totale se stabilise, pour décroître au niveau 7.
-On constate également que l’utilité marginale décroît
continuellement, elle devient négative au-delà du niveau 6 qui
correspond à la phase décroissante de l’utilité totale.
16
UT
30
UT x
20 Point de satiété
Um Um
X y
R = XPx + YPy
P Py
x
Effet de substitution
Déplacement de la demande su consommateur du
à une variation des prix relatifs,
Prix du thé augmente et celui du café reste stable.
Variation de prix
Effet de revenu
Variation du pouvoir d’achat suite à une variation des
prix.
Même si le revenu nominal ne change pas,
l’augmentation du prix du pétrole va diminuer le
pouvoir d’achat (Revenu réel).
•
B •
•
• • U2
C
• • U1
D
1 8 X
Graphique 2: Carte d’indifférence
24
B 10 50
D 40 20
E 30 40
G 10 20
H 10 40
Pr. Amina TOURABI 25
Courbe d’indifférence
La courbe d’indifférence représente l’ensemble des paniers de biens (X,Y) qui
procurent le même niveau d’utilité au consommateur.
Vêtements
- B, et D procurent la même utilité
50 B - on préfère E à B, et D
- on préfère à H et G
H
40 E
30
20 D
U1
G
10
Nourriture
10 20 30 40
Graphique 3: La courbe d’indifférence 26
B A
U3 À chaque courbe
d’indifférence est associé un
U2 niveau d’utilité différent
U1
Nourriture
27
Graphique 4: La carte d’indifférence
Pr. Amina TOURABI
Propriétés des courbes d’indifférence
Les courbes d’indifférence possèdent trois propriétés qui
découlent des postulats de la rationalité du consommateur:
- Toute courbe d’indifférence située au dessus et à droite d’une
autre, apporte au consommateur une satisfaction plus élevée.
Le long d’une même courbe d’indifférence, le consommateur
garde le même niveau de satisfaction avec diverses
combinaisons de biens.
• Pente négative: si on réduit la quantité d’un bien, il faut
augmenter celle de l’autre pour conserver le même niveau
d’utilité.
∆X1 ∆X2 X
Pr. Amina TOURABI 31
Graphique 6: la convexité de la courbe d’indifférence
Cas particuliers des courbes d’indifférence
• Certains biens ne peuvent être consommés qu’en
complémentarité parfaite l’un par rapport à l’autre. Exemple:
voiture et contrat d’assurance ou encore souliers droit et
soulier gauche.
• On comprend que la satisfaction du besoin de transport reste
au même niveau que l’on dispose d’une voiture et d’un contrat
d’assurance, ou bien de deux voitures ou plus et d’un seul
contrat d’assurance, ou bien de deux voitures ou plus et d’un
seul contrat d’assurance associé à une seule voiture.
4
4
Substituts parfaits
3
3
2
2
Compléments parfaits
1 1
Y
TMS xy
X
Le TMS entre X et Y correspond à la quantité de Y que l’on est prêt à céder pour obtenir
une unité supplémentaire de X, tout en gardant le même niveau d’utilité.
14 TMS = 6
Le TMSxy diminue quand on
-6
12 TMSNV = -V/ N descend une courbe d’indifférence
,au fur et à mesure que l’on
10 B renonce àY pour acquérir X.
1
8 -4
D TMS =Graphique
2 8: Taux Marginal de Substitution
6
1
-2 E
4 G
1 -1
2 1
Nourriture
1 2 3 4 5 35
U1
x
X
Pr. Amina TOURABI 36
dUT / dY Um Y
x1 x2 X
U1
U2
U3
X U1 U2 U3 X X
Indifférence à l’égard d’un bien Biens parfaitement Biens imparfaitement
(revue scientifique et revue de substituables (une pièce de 5dh substituables (cinéma et
bricolage) et 5 pièces d’un Dirham) théâtre)
Y U1
U2
U3
4
M n’épuise pas le budget.
du budget du consommateur
• Budget = 80 dh
• PX = 1dh et PY = 2dh
BPXPY
Pr. Amina TOURABI
X Y 42
La contrainte budgétaire
Panier Nourriture Vêtements Dépenses
PX = 1dh PY = 2dh B = PXX + PYY
A 0 40 80dh
B 20 30 80dh
D 40 20 80dh
E 60 10 80dh
G 80 0 80dh
20 B = 40dh
Nourriture
0 40 80
Pr. Amina TOURABI
120 160 45
La contrainte budgétaire
Une variation des prix
Lorsque PN augmente à 2dh,
la doite de budget devient Augmentation (diminution) des deux
Vêtements prix: variation proportionnelle: la
plus verticale
droite se déplace mais la pente
Augmentation (diminution) d’un des demeure la même; variation non-
deux prix: la droite pivote et la pente
40 proportionnelle: la droite se déplace
change
et la pente change
Graphique 11: La variation des prix et la contrainte budgétaire Pr. Amina TOURABI
L’équilibre du consommateur
Un consommateur se situe à l’optimum lorsque, compte tenu
de sa ligne de budget, il atteint la plus haute courbe
d’indifférence possible.
R
C Aussi à l’optimum, le consommateur
égalise donc le rapport des utilités
marginales au rapport des prix:
Umx = Umy
E P(x) P(y)
Y1
U3
L’équilibre du consommateur est
U2 réalisé lorsque les deux pentes de la
C’ U1 courbe d’indifférence et la droite
budgétaire sont égales.
X1 X
40 D Avec B = 80dh, le
panier D est
30
inaccessible
20
U3
20
+10
U1
Nourriture
0 20Pr. Amina TOURABI
40 80 51
PN/PV =0.5
Le panier A appartient à la
40
contrainte budgétaire, et il se
situe sur la CI disponible la plus
éloignée. C’est donc le panier
30
optimal !
A
20
TMSNV =0 .5 U2
0 20 40
Pr. Amina TOURABI 80 Nourriture 52
PX
Pente de la droite de budget
Py
Y
Pente de la tangente à la CI TMS
X
=
P Py x
BPXPY X Y
Slid
Pr. Amina TOURABI
e 8-
56
Courbe d’Engel
En faisant varier le revenu du consommateur (son budget), les prix des deux
restant constants, on obtient des droites de budget parallèles à elles-mêmes
(ceci est dû au fait que le rapport des prix reste le même).
Exemple: R1= 12 R2= 14 R3= 16 et P(x) = P (Y) = 1
Y
16
14
Courbe d’Engel On appelle courbe de consommation
12 – revenu ou courbe d’Engel, la ligne
qui unit les points d’équilibre du
consommateur résultat du
E3
E1 U1 déplacement de la droite du budget.
E2 Elle indique l’évolution de la structure
U2
de la consommation consécutive à la
U3 variation du revenu.
12 14 16 X
E1 E2
x3 x2 X
Graphique : Le paradoxe de GUIFFEN
Lorsque le consommateur atteint un certain niveau de revenu R3, il diminue la
Pr. Amina TOURABI 58
quantité consommée du bien X (on passe de X2 à X3).
L’hypothèse de variation des prix: la courbe de
consommation prix
E2 E3
Courbe de consommation- prix
E1
4 6 8 R/P (X) X
R/P1(X) 3
Px
4 • A
3 B
•
C
2 •
D
1 •
0
20 40 60 80 120
Qx
Pr. Amina TOURABI 64
P1 Courbe de Demande
•
P2 • •
P3
x1 Pr. Amina
x2 TOURABI
x3 X 65
Q
2 4 6 8 9 10 12 14 16
D1
D2
Graphique 22:Pr.Les
Aminademandes
TOURABI d’élasticité variables 70
Les demandes d’iso-élasticité
P P IeI= 1
P
D
Fonction
IeI = L’infini de type
e=0 Q = a/P
Q Q Q
Demande inélastique ou Demande infiniment Demande à élasticité
rigide élastique constante
6 Q RM = PQ / Q = P = -1/4Q + 3
RM= P
P=0 Q= 12
Q= 0 P=3
3
Rm= (PQ)’ = - 1/2Q+ 3
Q= 0 P= 3
RM P= 0 Q = 6
La Rm devient
négative lorsque
la RT décroit
Graphique 24: Comportement des recettes
Pr. Amina TOURABI 75
6 Rm 12 Q
Cas particuliers
Lorsque la courbe de demande
est horizontale, la RT est une
RT RT = 3Q droite croissante:
RM= P = 3
RT= PQ
Q Rm= 3
RM RM = Rm = 3
Rm
Q
Graphique 25: Cas particuliers des courbes de recettes
Pr. Amina TOURABI 76
Relation recette – Elasticité de la demande
Lorsque l’élasticité – prix de la demande est supérieure à
l’unité, la RT est croissante, la Rm décroît mais reste
positive
RM= P
Rm
6 12 Q
Hypothèses
Le Budget comporte: le revenu R1 en t1 et le revenu R2 en t2.
Le consommateur est supposé dépenser la totalité de son budget au bout de t1 et t2.
Le consommateur peut épargner ou emprunter dans la limite des deux périodes.
Les possibilités du consommateur dans le temps
1- Dépenser R1 en t1 et R2 en t2, donc C1= R1 et C2 = R2.
La consommation totale: C1+C2= R1+R2; il n’y a ni épargne, ni emprunt.
2- Dépenser une partie de R1. Donc C1<R1.
Constituer une épargne (S= R1 – C1), qu’il peut placer sur le marché des capitaux. Les intérêts
perçus lui permettront d’améliorer sa consommation de la deuxième période. La
consommation totale sera supérieure aux ressources: (C1+C2>R1+R2).
3- Dépenser plus que son revenu R1 en t1 donc (C1>R1). Dans ces conditions, il est obligé de
s’endetter et de s’engager à payer un intérêt à son prêteur.
C2 = R1+R2
Les points limites peuvent être obtenus en se
= 1500 référant à l’équation générale où (i =0)
A
La droite de budget C1(1+i)+ C2 = R1(1+i)+ R2
Si i=0 et C1 = 0 donc C2 = R1 +R2
Si i=0 et C2 = 0 donc C1 = R1+R2.
La pente de la droite du budget est ici égale à -1
Pr. Amina TOURABI
B
Tgα = ∆C2/∆C1 = - (R1+R2)/R1+R2 = -1. 82
C1
C1= R1+ R2 =1500
Représentation graphique
2ème situation: le taux d’intérêt existe (i≠0)
Supposons un taux d’intérêt égal à 20%. Pour tracer la droite
budgétaire, cherchons les positions limites :
1- Si C1=0, quelle sera la consommation C2, compte tenu des
intérêts ? Reprenons l’équation générale déjà établie:
C1(1+i)+ C2 = R1(1+i) + R2
C1=0 donc C2 = R1(1+i)+R2
C2 = 1000 (1.20)+500 = 1700.
2- De même lorsque C2 = 0, quelle est la valeur de C1, compte
tenu des intérêts?
Equation générale : C1(1+i)+C2 = R1(1+i)+ R2
C2=0 donc C1 = R1+ R2/1+i et C1 = 1000 + 417 = 1417.
Pr. Amina TOURABI 83
Graphique de la droite de budget avec taux d’intérêt
C2
C2 = R1(1+i) +R2
= 1700
A’ 1-La nouvelle ligne du budget (A’,
R1+R2 = 1500 A B’) exprime toutes les
combinaisons temporelles qui
épuisent les ressources du
C2= R2
N consommateur, compte tenu de
l’existence d’un taux d’intérêt.
2- Il existe sur la nouvelle droite
R1+R2 = 1500
B
(A’,B’), une combinaison
B’ C1
C1= R1 C1= R1+ R2/(1+i) =1417 temporelle où le consommateur
ne fait ni épargne ni emprunt
3 – La pente de la droite du budget (A’, B’) est (les intérêts sont nuls, i=0). Cette
donnée par la dérivée de la fonction:
C2 = f(C1) donc δC2 /δ C1
position correspond au point N,
Or l’équation du budget peut être exprimé par: point commun avec la première
Revenu total = R1(1+i) + R2 droite du budget où i=0 par
Revenu total = C1(1+i)+ C2 définition. A ce point où il n’y a
C2 = -(1+i)C1 + Revenu total
Y(x) = - ax +b on a (C2)’= δC2 / δC1 = -a = -(1+i)
ni épargne ni emprunt, on a
On peut trouver le même résultat géométriquement nécessairement C1 = R1 et C2= R2.
84
tgβ= ∆ C2/ ∆ C1 = - [R1(1+i) + R2]/ [R1+ (R2/1+i)
= (- R1(1+i) + R2) * (1+i)/ R1(1+i)+ R2 = - (1+i).