14/03/2020

Royaume du Maroc
Université Ibn Zohr
Ecole Supérieur de Technologie
Agadir
Filière:
Techniques de commercialisation et de communication

Cours: Economie Générale: Première Partie:

Niveau: Première Année
Analyse Microéconomique
Professeur: M. Lahcen BENBIHI

Année universitaire: 2019/2020

Introduction
 En microéconomie, le consommateur est agent rationnel
• Il vise à maximiser son utilité ou sa satisfaction par la
Chapitre I: consommation de biens/services
• Il veille à ce que ses dépenses ne dépassent son revenu
La théorie du comportement du  Les choix de consommation du consommateur
dépendent donc de ses préférences et de sa contrainte
consommateur budgétaire
 L’étude du comportement du consommateur implique trois
étapes principales
1. L’étude des préférences du consommateur
2. L’étude des contraintes du consommateur
3. L’étude des choix de consommation déterminés par la
combinaison des préférences et des contraintes

1

• Le concept « Utilité » a été développé par les
économistes marginalistes (fin du 19ème et
début 20ème siècle)
• La notion d'utilité est une mesure du bien-être
ou de la satisfaction obtenue par la
consommation d'un B/S
• L’utilité est liée à la notion de besoin : l’utilité
des biens dérive de la satisfaction des besoins
Question : comment évaluer le degré d’utilité
d’un consommateur ?
• Réponse : selon la conception de l’Utilité
• Deux conceptions diamétralement opposées de
l’Utilité
– La théorie de l’Utilité cardinale
– La théorie de l’Utilité ordinale
• Conséquences de la mesure de l’Utilité:
→ Un consommateur peut juger qu’un panier de
consommation est plus satisfaisant qu’un autre
– Exemple : l’Utilité retirée de la consommation
d’une poire est plus grande que l’Utilité retirée de la
consommation d’une pomme
→ Un consommateur peut juger de l’écart entre les
satisfactions apportées
– Exemple : l’Utilité retirée de la consommation
d’une poire est deux fois plus importante que
l’Utilité retirée de la consommation d’une pomme
→ L’Utilité peut faire l’objet d’opérations arithmétiques
– Exemple : mon bien-être est multiplié par deux si
je consomme une poire plutôt qu’une pomme
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A. La théorie de l’Utilité cardinale
• le consommateur est capable de mesurer
ou de quantifier l’Utilité ou la satisfaction
qu’il retire de la consommation d’un bien.
→ Le consommateur est donc capable
d’exprimer par un nombre la quantité
d’utilité issue de la consommation d’une
quantité donnée d’un bien.
→ Exemple : La consommation d’une
pomme me procure 50 de satisfaction, la
consommation d’une poire me procure
100 de satisfaction
• Dans le cadre de la théorie de l’Utilité cardinale, les
économistes marginalistes distinguent « l’Utilité
totale » de « l’Utilité marginale»
1). l’Utilité totale
• C’est la satisfaction totale qu’un consommateur
retire de la consommation des biens et services Plus
la consommation est élevée, plus l’Utilité totale est
élevée
• Exemple:
• Considérons un consommateur qui a le choix entre
différents paniers de deux biens : du Pepsi et des
pizzas
• Supposons que notre consommateur est capable
d’attribuer des valeurs numériques à l’Utilité totale
qu’il retire de la consommation des deux biens
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1). l’Utilité totale 2). L’utilité marginale (Um)

Quantité UT Pepsi UT pizza  La notion d’Utilité marginale est un concept

central de la théorie microéconomique des choix
0 0 0 Plus la consommation
augmente, plus l’UT
du consommateur
1 50 75 est élevée
2 88 117 Chaque unité  L’Utilité marginale d'un bien est l'utilité qu'un
3 121 153 supplémentaire
consommateur retire de la consommation d'une
consommée procure un
4 150 181 supplément unité supplémentaire de ce bien
de satisfaction qui
5 175 206 diminue au fur et
6 196 225 à mesure que la  L’Utilité marginale est la variation de l’utilité
consommation
7 114 243 augmente totale résultant du supplément d’utilité totale
attribuable à la dernière unité consommée
d’un bien

3) Loi de l’utilité marginale décroissante:

3) Loi de l’utilité marginale décroissante:
Quantité UT Um
« L’utilité que retire un consommateur d’un bien Consommée
baisse au fur et à mesure que le nombre 0 0 ------
d’unités consommées augmente »
1 5 5
• Exemple: un individu ayant soif retire une
2 9 4
grande utilité d’un premier verre d’eau, cette
utilité baisse pour devenir nulle lorsque 3 12 3
l’individu à assouvi sa soif. 4 14 2
(l’utilité é totale augmente avec la 5 14 0
consommation, mais l’utilité marginale baisse) 6 13 -1

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3) Loi de l’utilité marginale décroissante:

Utilité Totale et Utilité
Marginale
16 Donc pour un bien x: UT dUT
Um  
14 Q dQ
12
10
Si nous considérons des variations très faibles;
UT, Um

8 UT
6 Um UT(x) = f(x)
4 Um(x) = limite quand Vx tends vers 0 du
2
rapport VUT(x)/Vx
0
-2 0 1 2 Quantité
3 Consommée
4 5 6 7 Donc Um(x) = lim VUT(x)/Vx = dUT(x)/dx
Vx 0
Um(x) = U’(x)

4) Loi de légalisation des utilité marginale 5) Limites de la théorie de l’utilité cardinale

pondérées par les prix:
L’individu cherche à maximiser son UT , il
consomme un bien x tant que Um(x) >0.
mais lorsque il ya deux biens x et y avec
des prix Px et Py, les dernières unités
consommées de x et de y n’ont pas la
même valeur puisque Px = Py
L’UT est maximisée lorsque: Um(x) / Px =
Um/Py
Cette théorie suppose que les individus aient d’énormes
capacités d’évaluation pour pouvoir quantifier le bien-
être ressenti par la consommation d’un bien
• Cette théorie suscite un certain nombre de questions
difficiles à trancher
Par quelle(s) unité(s) de mesure doit-on quantifier
l’Utilité?
Les agents ont-ils la même perception du bien-être ou
de l’utilité procurée par la consommation d’un bien
particulier?
Une mesure cardinale de l’utilité permet-elle de
comparer des niveaux de bien-être (utilité) atteints par
différents individus?
 utilité ordinale

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B.L’utilité ordinale 1. Principe de transitivité

• Cette théorie a été développée au début du
siècle dernier par Pareto, Slutsky et a été
reprise par Samuelson et Hicks
• Le consommateur est capable de classer par
ordre de préférences les différents paniers de
biens en fonction de ses goûts et préférences,
sans qu’il soit nécessaire de quantifier l’utilité
• Ex 1 : le consommateur préfère une pomme à
une poire
• EX 2 : le consommateur est indifférent entre
un Pepsi et un Coca cola
• Le consommateur peut alors exprimer l’un des
trois jugements alternatifs suivants :
- Il préfère le panier X au panier Y : X R y
- Il préfère le panier Y au panier X: y R x
- Il est indifférent entre les deux paniers X
et Y: xIy
Soient trois biens x, y et z
Si x le consommateur préfère (indifférent) x à y on
note
xRy
Le consommateur étant rationnel on aura alors:
X R y et y R z donc x R z

2. Les courbes d’indifférence

2. Les courbes d’indifférence
Définition : Une courbe d’indifférence
représente l’ensemble des combinaisons Y
de biens dont la consommation procure Simplifions:
y1 C1 deux produits
exactement le même niveau d’utilité au à la fois
consommateur Les points C1, C2 et C3
C2
me procurent une utilité y2

• Pour maximiser sa satisfaction, le identique. y3

C3
consommateur choisit une combinison de
biens, et si on a deux biens x et y, on peut x1 x2 x3
X
représenter les différentes combinisons
comme suit:

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3. Propriétés des courbes d’indifférence

 Convexité des préférences
Elles sont au nombre de cinq:
1. Plus elles sont loin (proche) de l’origine, plus Initialement, je me situe au
point A.
(moins) l’utilité est importante Y
E
2. Elles ont une pente négative En allant vers le point E, je D
suis prêt à laisser de moins C
3. Elles sont convexes en moins de X pour obtenir B
la même quantité A
4. Toutes les combinaisons appartiennent à la supplémentaire de Y.
courbe d’indifférence Ceci est conforme à la loi X

5. Elles n’ont aucune intersection de décroissance de l’utilité

marginale

 Plus on s’éloigne de l’origine des axes Elles n’ont aucune intersection

plus la satisfaction augmente

• Une courbe traduit le même Y En vertu de l’axiome de transitivité, les CI ne

niveau de satisfaction (les peuvent se croiser
points A, B, C) Que se passera-t-il dans le cas où deux CI se
A
E
• Que vous inspirent les croisent?
points D et E ? B C I A et B I A
U3
C Donc B I C C
U2 A
D  impossible car B et C
U3 U1
Utilité
U2 n’appartiennent pas à la B
X
U1 même courbe d’indifférence
La satisfaction du consommateur
augmente au fur et à mesure que l’on CRB
passe à des courbes d’indifférences situées
plus haut vers la droite.

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4.Le Taux Marginal de Substitution (TMS)

 les CI sont des courbes décroissantes
• Que se passera-t-il dans le cas
où une CI est croissante?
• Les points A et B sont sur une
même CI
– A I B
• Or, le combinaison B contiennent
plus de biens que le panier A
• B R A
 Contradiction
• Tout déplacement le long d’une CI s’interprète
comme un passage d’un panier de biens à un
autre. Il se caractérise par :
Y B
• La substitution entre les biens
• Le maintien de la satisfaction du
A
consommateur à un niveau inchangé
• La substitution entre les biens le long d’une
X CI se mesure par le TMS

4. Le Taux de Substitution entre les 4. Le Taux Marginal de Substitution (TMS)

biens

• Le TMS indique le ∆y ∆x TMS

Y taux de décroissance x/y
d’un bien y lorsque X
y1 A -8 2 (-4)

croit.
 B1 • Remarque: Lorsque -6 2 (-3)
(-)
B
on se déplace le long
y2 
de la courbe (haut-
-4 2 (-2)
U=10 bas) la courbe de la
courbe diminue ( le
x1  B2 X2 TMS diminue) -2 2 (-1)
X
(+)

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5. Utilité marginale et TMS 5. Utilité marginale et TMS

Variation de l'utilité globale due à la variation de

Rappel : Tous les paniers d'une même courbe la quantité de bien 1 consommée
d'indifférence apportent la même utilité. Ainsi,
si les paniers (x1, x2) et (x1+x1, x2+x2) sont
sur la même courbe d'indifférence, on doit U  Um1 x1  Um 2 x 2  0
avoir :
U  U(x , x )  U(x  x , x  x )  0
1 2 1 1 2 2

U  U(x1,x2 )  U(x1 x1,x2 x2 )  0

Variation de l'utilité globale due à la variation de
la quantité de bien 2 consommée
La variation de l'utilité globale U est nulle

5. Utilité marginale et TMS Le TMS : Conclusion

x1 Um2
TMS1|2  
U  Um1 x1  Um 2 x 2  0 x2 Um1
x1 Um 2
  Le taux marginal de substitution du bien 1 par la bien 2
x 2 Um1
Le taux marginal de substitution du bien 2 au bien 1

Le bien 1 est le bien remplacé

Le TMS est égal au rapport des utilités marginales
(Par convention, on considère la valeur absolue du TMS) Le bien 2 est le bien remplaçant

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C. L’équilibre du consommateur 1. La contrainte budgétaire

Soient deux biens x et y .
1. La contrainte budgétaire
 La contrainte budgétaire d’un
• Nous avons déjà considéré les préférences. Il nous faut
maintenant poser le problème des ressources rares.
consommateur s’écrit :

• La principale ressource du consommateur n’est autre

que son budget. Ce budget étant limité, il agit comme
une contrainte sur le choix du consommateur.
• Chaque consommateur dispose d’un revenu (R) pour
financer ses achats • Lorsqu’il on n’a que 2 biens,
• On ne prend pas en compte la possibilité d’épargner cette contrainte devient :
une partie du revenu pour le dépenser plus tard (cadre
d’analyse statique)
Le consommateur maximise donc son utilité en dépensant
l’intégralité de son revenu (il sature sa contrainte)

 La droite de budget  La droite de budget

6
Nb Dépenses Nb Dépenses A Construction graphique
5
repas Repas Films ciné
B
0 0 5 50
NB Films

4
2 10Prix du repas
4 5040
F C Y Quantité maximum
4 20Prix du film
3 100 30F 3 que l’agent peut
6 30 2 20 D Y Max


8 40 1 10 2 consommer de bien Y
10 50 0 0 E
1
F
Revenu : 50 0
Prix du repas : 5 0 2 4 6 8 10 12

Prix de la séance : 10 Nb Repas

R = 5 x1+ 10 x2 = 50
X

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La droite de budget La contrainte budgétaire

Construction graphique

Y Y

Y Max 
Y Max 

Quantité maximum
que l’agent peut
consommer de bien Droite de Budget
X

X Max X X Max X

La contrainte budgétaire La contrainte budgétaire

Tout point en deçà de la ligne est financièrement
Y possible, mais je ne dépense pas l’intégralité de
Construction graphique
mon budget (C,D).
H
Bien Y
E Ensemble budgétaire

Y Max
Tout point au delà de la ligne est
financièrement impossible (H,G).
C
G
Droite de Budget
Tout point sur la droite de budget
F m’apportera le maximum de
satisfaction (E,F).
D

X Max max
x
2 Bien X
X

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La contrainte budgétaire La contrainte budgétaire

Diminution du revenu (R) Augmentation de Px

Y Y

Y Max xY 1max
Max

Y Max

X Max
X x max
2 X

2. Méthode Directe 3. Méthode Graphique

• À l’équilibre: Quel panier choisir ?

Bien Y

x1max Panier optimal

• Sous la contrainte budgétaire:

P
 U=20

U=10
U=5

x max
2 Bien X

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Equilibre du consommateur 4. Le choix du consommateur

Méthode Graphique
La droite de budget est tangente à U au point P Récapitulons calmement …

Bien Y
 Le panier optimal P se situe au point de
x1max tangence entre U et la droite de budget
Définition du TMS
P au point P !!! Donc, au point P, la pente de U est égale à

la pente de la droite de budget
U=10

x max
2 Bien X

Le choix du consommateur 4. Le choix du consommateur

Récapitulons calmement … Récapitulons calmement …

 Le panier optimal P se situe au point de  La pente de U au point P est égale, par

tangence entre U et la droite de budget définition, au TMS au point P (S2)

Donc, au point P, la pente de U est égale à Donc, au point P, le TMS est égal à la pente
la pente de la droite de budget de la droite de budget

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4. Le choix du consommateur 4. Le choix du consommateur

Récapitulons calmement … Conclusion

Le consommateur choisit le panier P qui maximise
 La pente de la droite de budget est égale à
son utilité en égalisant le TMS (le rapport des
– P2 / P1 (rapport des prix)
utilités marginales) au rapport des prix

Donc, au point P, le TMS est égal au

rapport des prix

5. Méthode de Lagrange 5. Méthode de Lagrange

• La fonction Budgétaire
• La fonction d’utilité: U = f (x1, x2,…..,xn)
• Avec n = le nombre de bien ….
….
• En introduisant le multiplicateur £, la
….
fonction Lagrangienne devienne :
….

• pour maximiser £, il faut annuler les

dérivés partielles de £ par rapport à X1,
X2,…….,Xn

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D. L’équilibre du consommateur et la
6. Exemple Numérique variable temporelle

• Soit une fonction d’utilité: U(x,y) = X*Y

• Budget = 100 Dh • Soit un consommateur qui a le choix de
• Px = 10 Dhs et Py = 20 Dhs consommer en t1 et t2 le bien X.
• Déterminons l’équilibre: • Soit X1 sa consommation en t1
• Méthode Directe = Méthode de • Soit X2 sa consommation en t2
substitution ou la méthode du TMS • Sa courbe d’indifférence sera:

2. TMS itertemporel
1. Courbe d’indifférence Intertemporelle
• TMS X1 à X2 = -dX2/ dX1
• C’est-à-dire la quantité de X à laquelle il faut renoncer
C’ I C’’ en t1 pour augmenter la consommation de 1 unité en
Si X1 augmente ( X’1 à X’’1), X2 baisse t2.
X2 (t2) (X’2 à X’’2) et réciproquement. • Si TMSX1 à X2 = -1.5, cela signifie que le report d’une
Donc la pente de la courbe est
unité de consommation de t1 à t2 nécessite une
X’2 
C’
décroissante compensation de 50% supplémentaire en t2 pour
garder le même niveau de satisfaction.
TMS X1/X2 = -dX2/dx1
• Cette prime de 50% :est appelé taux de préférence
intertemporelle (TPI)
X’’2 C’’
• TPI = -(TMS+1) donc TPI = -(-1.5+1) = 1.5 – 1 = 0.5


• TPI rémunère donc la renonciation à la consommation

présente ou la dépréciation future de la consommation
X’1 X’’1 X1 (t1)

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3. La ligne de budget et l’équilibre du consommateur

3. La ligne de budget et l’équilibre du consommateur
• Soit R1 = le revenu de consommateur en t1;
• Soit R2 = le revenu de consommateur en t2; • La relation entre t1 et t2 est donnée par:
X2 = R2 + (R1-X1)(1+i) = R2 + R1 (1+i) – X1 (1+i)
• Px: Prix de x constant (Px = 1 pour simplifie);
• Avec 0 < X1 < R1 +R2/(1+i)
• En t1 le consommateur peut consommer R1 + R2
en empruntant R2. • Si R1- X1 > 0 : épargne en t1
• En t2 il peut consommer R1 + R2 en épargnant • Si R1 – X1<0 : emprunt en t1
R1. • Le point de tangence de la courbe intertemporelle
• Si le taux d’intérêt est i la dépense maximale de le plus élevé et la droite budgétaire constitue le
consommateur sera: point d’équilibre intertemporel.
• En t1: R1 + R2 / (1+i)
• En t2: R2 + R1 (i+1)
• Qui constituent les points extrêmes de la ligne
de budget et dont la pente est – (1+i).

3. La ligne de budget et l’équilibre du consommateur 3. La ligne de budget et l’équilibre du consommateur

• Au point d’équilibre E, le TMSX1/X2 est égale à

la pente de la ligne de budget.
X2(t2)
• Soit TMS X1/X2 = -(1+i)
max
x
R2+R1(1+i) Equilibre intertemprel
1 • TMS X1/X2 = -(TPI + 1)
• TPI = i
E
• Donc à l’équilibre intertemporel le TPI est égal

au taux d’intérêt.

max
x
R1 + R2/(1+i)
2 X1(t1)

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