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Chapitre 2 

: L’analyse du comportement du consommateur


I) Le modèle standard traditionnel néo-classique s’appuie sur l’hypothèse de la rationalité
optimisatrice du consommateur :
A) Le consommateur rationnel est supposé cohérent :
1) Le consommateur est égoïste
2) Sa rationalité est matérielle
3) Sa rationalité est archimédienne
B) Le consommateur est supposé rationnel dans sa relation avec son environnement
1) La rationalité du consommateur optimisateur est objective
2) La rationalité du consommateur optimisateur est paramétrique

II) Ce qui débouche sur un modèle cohérent de rationalité parfaite :


A) L’utilité au cœur du comportement du consommateur : « Je consomme ce que je veux » …
1) La fonction d’utilité traduit algébriquement la relation de préférence du
consommateur ……
a) Définition
b) Utilité totale et utilité marginale
c) L’utilité marginale détermine la valeur des biens
2) … et est représentée géométriquement par la courbe d’indifférence
a) Définition et représentation graphique
b) Propriétés
c) Le taux marginal de substitution (TMS)
B) ….. Sous la contrainte du revenu du consommateur : « Je consomme ce que je peux » : la
droite budgétaire :
C) L’équilibre ou l’optimum du consommateur : « Je consomme ce que je veux parmi ce que je
peux »
1) La méthode géométrique
2) La méthode algébrique
D) Le consommateur adapte son comportement aux variations de l’environnement :
1) En cas de variation des revenus, les goûts et prix étant supposés constants
a) Les élasticités consommation/revenus
b) Les courbes d’Engel
2) En cas de variation des prix, les revenus et goûts étant supposés constants
a) Les élasticités demande/prix
b) Courbe de demande et fonction de demande individuelle et collective
c) Le surplus du consommateur
3) Effet de substitution et effet de revenu : méthode géométrique :

III) Extensions et prolongements du modèle standard : La nouvelle théorie du consommateur


propose une représentation discutable de la réalité :
1) L’arbitrage inter-temporel du consommateur
2) L’arbitrage entre travail et loisir : l’offre de travail
3) L’introduction de nouveaux arguments au comportement rationnel du consommateur :
a) La remise en cause de la stabilité des préférences
b) L’intégration du coût du temps
c) L’intégration du capital humain

IV) Les limites de la rationalité optimisatrice conduisent à l’hypothèse de la rationalité limitée,


procédurale du consommateur
A) Limites quant à la cohérence du consommateur
1) Les fins poursuivies peuvent être altruistes
2) La mesure de l’utilité peut ne pas être matérielle
3) Un même bien peut présenter une multitude de caractéristiques
B) Limites quant à la relation du consommateur avec son environnement
1) L’information n’est pas gratuite
2) L’information est asymétrique
a) Spontanément
b) ou résultant de la formation de pouvoirs de marché
C) Limites quant à la rationalité paramétrique
1) Le marché est imparfait
2) Imitation et rationalité stratégique
D) Ces limites conduisent à la pertinence d’un modèle alternatif : la rationalité procédurale
1) L’analyse de Herbert SIMON
2) L’analyse de l’économie comportementale

V) La décision de choix en avenir incertain :


A) Les différentes formes d’imprévisibilité :
1) Selon l’emprise de nos actes sur les évènements ou leur intentionnalité
2) Selon le degré de méconnaissance des évènements
B) L’attitude face au risque : la théorie de l’espérance d’utilité :
1) Fonction d’utilité concave et l’aversion au risque
2) Fonction d’utilité convexe et attirance pour le risque
3) Fonction d’utilité linéaire et la neutralité au risque

Introduction :

En 1933, Ragnar FRISH a invené le terme de macroéconomie, et impose une subdivision de


l’economoe en 2 branches : branche macro et micro

La branche macro a pour fin le pilotage de l’économie, à travers les politiques économiques.
C’est une branche qui nait notamment de la pensée keynésienne.
La macro eco etudie les grandeurs globales : la production antionale, le revneu national, la
consommation,
Il s’agit aussi à travers cette macro de mettre en relation, en corrélation les diff grandeurs
globale et se demander si

La macro est aussi un laboratoire où on établit des modèles qui permettent de se projeter
dans le futur et essayer d’anticiper les effets d’une politique eco
C’est une réduction d’une éco nationale, cela releve du travail de la comptabilité nationale

La branche micro a pour centre l’individu. La micro étudie les comportements optimisateurs
des individus et les interactions de ces individus via le marché (fonction, role de la micro)
Cette micro comprend deux étages :
- Analyser les comportements optimisateurs
- Les interactions

1er étage : analyser les comportements


La micro s’appuie sur l’étude d’un etre abstrait, représentatif dans le modèle standard = le
modèle des économistes néoclassiques
Cet être standard est qualifié d’homocalculator = ou = homoeoconomicus
L’action de l’homoeconomicus est gouvernée pas la recherche de son intérêt particuliers, de
son bien être -> il est contraint, soumis à la rareté = les ressources / la dotation en
ressources dont dispose cet individu sont nécessairement limité
Le programme qui s’impose à lui est d’optimiser son utilité, son bien-être, (ou profit pour
ent) sous contraintes de ressources rares
Face à ce programme : a quelles conditions va-t-il atteindre son bien être
Il va essayer d’effectuer le meilleur choix (nécessairement optimal)
Mais pour atteindre cette finalité, l’homoeconomicus dispose de toutes les infos possibles
pour effectuer ses choix (transparence du marché)
Il va disposer d’une information : le prix (qu’il ne contrôle pas)
Son pb se ramène à quelle est la quantité de bien à utiliser, à consommer, à produire -> pour
maximiser une fin (ex : profit)
= un pb de quantité et pas de px
Homoeconomicus -> qualifié d’automate (il réagit qu’à la variation du prix)
En faisant ces choix, l’homoeconomicus va éprouver une certaine frustration -> le cout
d’opportunité : il faudra arbitrer (consommer X ou Y ? quelle quantité ?)
Le cout d’opportunité est le cout de la renonciation à
Ce cout représente un gain, auquel un agent éco est amené à renoncer
Ex : je renonce au travail au loisir : le cout d’opportunité = monétaire, celui du travail
= la science de l’arbitrage

La micro éco s’appuie sur une méthode : la méthode de l’individualisme méthodologique


La société n’est qu’une agrégation de décisions individuelles
Ce qui signifie que le tout n’existe pas en lui-même, la société n’existe pas en elle-même,
n’est qu’une conséquence

2e étage : l’interaction entre les individus


Interaction fait sur le marché, économie de marché
Permet la cohérence des décisions individuelles

Marché (B&S) => La demande globale =  des décisions individuelles -> la décision
individuelle du consommateur
Faut-il étudier cette demande individuelle ?
Quelles sont les motivations qui guident la prise de décisions pour un prix donné, puis on fait
la somme

On se situe : point de départ = décision individuelle du consommateur


Marché : Conditions de la CPP
Si les conditions de la CPP sont réunies -> le marché doit conduire à la meilleure allocation
des ressources rares
Situation plutôt statique (figée) -> chaque agent éco a l’impression que ???

Cette idée d’équilibre figée -> il existe sur le marché qu’un seul équilibre et un px unique qui
y correspond et si jamais on s’en éloigne on y revient
L’équilibre est stable -> et permet l’optimum parétien
Le marché permet la recherche de l’efficacité et est juste -> rend la justice sociale

Stuart MILL -> aucun économiste n’est assez absurde pour penser que l’humanité se
comporte vraiment ainsi
Par conséquent pour ces économistes (néoclassique) on est plutôt sur une approche
normative de l’éco, selon Walras une économie pure
Si ces hypothèses sont réunies, voilà comment fonctionnent l’éco

On n’a pas ce fonctionnement parfait de l’éco


Donc après la 2nde guerre mondiale la micro va évoluer
On reste dans les standards classiques puis on va intégrer de nouvelles variables au modèle
standard = approfondir étendre le modèle
Ex : l’analyse de FISHER : arbitrage entre conso présente et conso future
Le travail professionnel des femmes

Dans le corpus du modèle standards, les économistes vont vérifier l’existence de l’analyse
classique
Est-ce-que l’équilibre existe, est stable et ??
Résultats décevants
On va alors abandonner ce modèle standard -> on est plus dans le cadre de la CPP
Quelques soient les conditions : la transparence, l’homogénéité, la parfaite mobilité des
facteurs de Y etc
Hypothèse -> conditions non réunies

Donne naissance aux théories de la firmes, études des stratégies individuelles = la théorie
des jeux
La rationalité n’étant pas optimisatrice -> est limité
Doit injecter des paramètres psychologiques
Économie comportementale

Le modèle standard

Le déroulement des choix des consommateurs : démarche du consommateur


Je consomme ce que je veux, mais je consomme ce que je peux
 Je consomme ce que je veux parmi ce que je veux

Optimum non statique -> car l’environnement évolue, et donc les px évolues
La variation du px et le revenu peut changer -> des donnés externes aux modèles (on fait
l’hypothèse qu’il y a une variation, on ne se demande pas pk)

Il est intéressant d’étudier des applications de ce modèle


Le choix -> porte essentiellement sur l’arbitrage intertemporelle
Arbitrage loisir-travail

Comme le modèle est critiquable il faut apporter des critiques fortes au modèles = montrer
les limites concernant ????

Ça nous conduira à un modèle de rationalité limité


I- Le modèle standard traditionnel néoclassique s’appuie sur
l’hypothèse de la rationalité optimisatrice du consommateur

A) Le consommateur rationnel est supposé cohérent

Cette cohérence s’appuie sur 3 caractéristiques du comportement du conso


1°) l’individu est égoïste =maximiser son bien être
//égoïsme : amour de soi SMITH
Maximiser son utilité lors de la consommation d’un bien -> la satisfaction ressentie
La satisfaction ressentie est a priori objectivement mesurable
Analyse de MENGER et DIVONES ?? -> utilité cardinale = il est possible d’attribuer une note,
un chiffre à la satisfaction ressentie lorsqu’on consomme un bien ou un panel de bien : une
notation
PARETO -> s’éloigne de cette approche (utilité cardinale) : pour l’utilité ordinale = aucun
chiffre n’est proposé, notre consommateur va tout simplement être en mesure d’ordonner,
hiérarchiser ses préférences
S’exprime par son utilité

2°) sa rationalité est matérielle


= Il est contraint par des ressources limitées, rares, et s’exprime à travers son revenu ou
dotation factorielle
Ce revenu fait que sa rationalité est soumise à un élément matériel : monétaire
Pas extensive
Il n’a pas la main mise sur les prix (price taker) -> les prix étant un paramètre, une donnée ->
cela va contraindre ses choix
Le revenu est amené à évoluer sans chercher les raisons de cette évolution

3°) Sa rationalité est archimédienne


Hypothèse que les biens sont substituables et divisibles -> par conséquent il est possible de
remplacer le bien A par le bien B
Cette division est considérée comme infinitésimale
Hypothèse du calcul à la marge (utilité marginale) -> la dernière unité consommée, produite
Cette dernière unité n’est pas nécessairement une donnée discontinue, mais continue
Sécable infinitésimal

En faisant cette hypothèse -> accès à l’outil mathématique

Ces trois hypothèses définissent un individu, un consommateur rationnel cohérent


L’individu est en mesure d’exprimer ses préférences

Si l’utilité de X est supérieure à l’utilité de Y = signifie que la satisfaction ressentie en


consommant le bien X est plus importante que la satisfaction ressentie en consommant le
bien Y
u(X) > u(Y)
Relation d’indifférence : X ou Y apporte la même satisfaction, utilité
u(X)  u(Y)

Relation de transitivité : 3 biens : X, Y et Z


u(X) > u(Y) > u(Z) = u(X) > u(Z)

B) Le consommateur est supposé rationnel dans sa relation avec son


environnement

Sa rationalité va être observée par rapport à son environnement


Sa relation avec l’environnement :
- Le consommateur a une rationalité objective par rapport à l’environnement, il
dispose des infos circulant sur le marché : information parfaite, gratuite, accessible à
tous
On suppose qu’il est un expert, -> sa rationalité est parfaitement cognitive
// hypothèse des anticipations rationnelles
- Rationalité paramétrique
= par rapport aux autres acteurs il ne va pas se laisser influencer par le
comportement des autres acteurs
Ne va pas chercher à imiter, on suppose qu’il est seul au moment de la prise de
décision = seul dans son arbitrage
Ne signifie pas qu’il n’a pas d’épaisseur sociale, car il a une éducation -> qui
l’influence : à l’origine de ses gout et préférences
Son bien-être va refléter ses gouts et préférences

II- Ce qui débouche sur un modèle cohérent de rationalité


parfaite :
A) L’utilité au cœur du comportement du consommateur : ‘’Je consomme
ce que je veux’’
On n’introduit ni les prix ni la contrainte de revenu -> comme dans une société
d’abondance
Et dans un second temps -> introduit les revenus et prix -> je consomme ce que je peux
Enfin objectif d’associer les deux : je consomme ce que je veux parmi ce que je peux

1) La fonction d’utilité traduit algébriquement la relation de préférence du


consommateur
a) Définition
Fonction d’utilité = association entre un facteur d’utilité, un indice, un indicateur
d’utilité, de satisfaction et les quantités consommées d’un bien ou de plusieurs biens
Exprime les préférences d’un consommateur
On n’introduit ni les prix, ni les revenus -> comme dans une société d’abondance

La fonction d’utilité :
Hypothèse de cas où qu’un seul bien X
U = f (x1, x2, …, xn)
Bien : X
Ex : U = f (x2)

Ou : U = U (x1, x2, …, xn)

Biens : X, Y
U = U (x, y)

Alors on peut calculer l’utilité totale te marginale

b) Utilité totale et utilité marginale


Utilité totale = satisfaction totale ressenti par le consommateur à la consommation
d’une quantité du bien X (lui-même s’interroge sur ses gouts et préférences)

Utilité marginale = le surcroit ou la variation de satisfaction ressenti par le


consommateur à la dernière unité consommer du bien
- Si données discontinues : Um = UT / Q
= répond à la loi de Gossen, ou loi de l’utilité marginale décroissante -> à mesure que
la quantité augmente l’utilité aura tendance à décroitre

Quantités consommées UT UMarginale


0 0
1 10 10-0/1-0 = 10 Umarginale croissante
2 25 25-10 = 15
3 35 35-25 = 10
4 43 8 Umarginale décroisante mais >
5 45 2 0
6 45 0
7 42 -3 Um = 0
Um < 0

Walras : ‘’plus on mange, moins on a faim’’

- Si données continues (fonction)


D’abord sur une fonction qui ne comprend qu’un seul bien X
U = f(x)
L’utilité marginale correspond à la dérivée première de la fonction d’utilité
Quand la consommation du bien X tend vers 0 -> la limite de l’utilité totale et de la
variation de la quantité totale consommée
Lim UT / Q = dU / dQ = dU / dX (ici d veut dire la dérivée)
 Q -> 0

Ex : U = f(x2) (on a pris une fonction quelconque)


U’(x) = 2x -> = Um => la fonction dérivée première
Si la quantité consommée est égale à 4 (x=4)
Alors : U’ (4) = 2x4 = 8

Maintenant : 2 biens X et Y
U = f(x,y)
= on va calculer la dérivée partielle (qui est aussi une dérivée première mais qualifiée
de partielle)
On va considérer qu’un bien devient une constante pendant que l’autre bien est
amené à varier : en fonction de si on veut l’utilité marginale de X ou Y on fait varier
l’un ou l’autre

Il faut spécifier quelle est la variable qui varie avec x (indice)


U’x = f’x (x, y) = U / x ( = rho)
U’y = f’y (x, y) = U / y

U = f(xy)
U’x = f’x (xy)
U’x = y dérivée partielle
U’y = f’y (xy)
U’y = x

Certains biens échappe à la loi de Gossen :


- Des biens d’accoutumance = biens addictifs : ex : drogues, alcool, monnaie
L’utilité marginale reste positive
- Des biens d’expérience = souvent des biens culturels, dont l’utilité se construit à
partir d’un processus d’apprentissage : ex : opéra, musique classique
Alors l’utilité n’est jamais décroissante, on veut toujours apprendre plus
La quantité consommée va procurer une utilité de plus en plus grande
On reste sur la zone d’utilité marginale croissante

c) L’utilité marginale détermine la valeur des biens


//valeur subjective, objective
Cf. avant, chapitre précédent
Utilité marginale en fonction de la rareté

2) et est représentée géométriquement par la courbe d’indifférence

a) Définition et représentation graphique


La courbe d’indifférence = L’ensemble des combinaisons des biens X et Y procurant le
même niveau de satisfaction

On met en relation le bien X et le bien Y


Ces associations vont permettre d’éprouver exactement la même utilité
y
Une carte d’indifférence

U2 = 12
U1 = 8
U = 5 (quelconque)
U=3 x
U=2

Pour le consommateur, ces trois points pour lui apportent exactement le même niveau de
satisfaction donc -> il est indifférent
Chaque point correspond à une combinaison
Chaque point -> constitue la courbe d’indifférence

b) Propriétés
 Le consommateur n’est jamais saturé : il n’y aurait non pas une seule courbe
d’indifférence mais une multitude et la courbe se déplacerait
Plus la courbe se déplace vers le haut et la droite = utilité plus forte

Dans une perspective d’optimum, il exprime ses gout et préférences, et est insatiable
Impossible de savoir sur quelle courbe, sur quelle combinaison
Mais on sait nécessairement que le consommateur se situe sur une courbe, et un
point

 Les courbes ne se coupent pas = transitivité des préférences

U2 Impossible, ici faux


U2>U1
U1 Les courbes ne devrait
pas se couper
CA
 AB
CB


y

UTotale
x

Point A : Je ne suis plus sur la courbe d’indifférence, je dois combler et consommer
plus de x
Désirer moins de Y plus de X

Point B : bcp de bien X et moins de Y -> baisse de l’utilité de X et hausse de Y


Alors pourquoi pas consommer moins de X et plus de Y
Consommer moins de X = utilité totale qui chute
Alors pour éviter cela, il faut compenser et compenser plus de X
La consommation en plus de Y va compenser la baisse de consommation de X pour
maintenir le même niveau d’utilité totale

 Les deux variables ne vont pas dans le même sens

Inclinaison négative = si y baisse, x augmente

 En présence de courbes convexes à l’origine

-y

-y
x
+x +x

Les pentes ne sont pas constantes

Pour obtenir une certaine unité de x, comment faire


Une unité de x va être associée à une variation de y négative

Obtenir une unité de x en plus va devenir de plus en plus cher -> alors réticence à
consommer
c) Le taux marginal de substitution (TMS)
Le TMS = va traduire la convexité de la courbe d’indifférence
= traduit le taux de troc, ou le taux d’échanges entre les deux biens x et y : soit le taux
auquel le consommateur est disposé à céder des unités de y pour obtenir une unité
de x (ou inversement), en maintenant le même niveau de satisfaction
y

y = Q élevée ; Um = faible
-
y
x = Q faible ; Um = élevée

y=Q faible ; Um = élevée


-y x=Q élevée ; Um = faible

x
+x +x

Quantité élevée de y associée à une quantité faible de Y


La variation de l’utilité totale est égale à zéro

Tms = pente de la tangente en ce point de la courbe d’indifférence ???

UT =  U de x + U de y = 0
U = U’x dx + U’y dy = 0

 U’x / U’y = - dy/dx = TMS

 TMS = U’x/U’y -> pente de la courbe d’indifférence

CCL :
Nous avons présenté une forme de la courbe d’indifférence, la forme convexe (= la pente
n’est pas la même tout au long de la courbe) on est alors en présence de deux biens
imparfaitement substituables
Il y a encore deux autres formes :
- Une courbe d’indifférence qui est une droite = les biens sont parfaitement
substituables
Exemple : cookies chocolat et cookies noisette
- Une courbe d’indifférence qui est en équerre, octogonale = les biens sont
complémentaires
Exemple : cookies et lait

Y TMS constante y

x x

Exemple : cookies chocolat et cookies noisette

Exemple : cookies et lait


Lorsqu’il y a une unité supplémentaire de lait en plus -> aucune incidence sur la satisfaction
totale = pas de satisfaction supplémentaire pour le consommateur

B) ….. Sous la contrainte du revenu du consommateur : « Je consomme ce


que je peux » : la droite budgétaire :

Le revenu n’est qu’une donnée


Et il faut attribuer d’autres données : le prix de x et celui y
Le consommateur est un price taker

Le revenu du consommateur est le salaire, qui lui est fixé sur le marché du travail
Comment le consommateur peut utiliser son revenu ?
 L’équation de la droite budgétaire
Formule générale de la contrainte budgétaire : R = px . x + py . y
Affectation du revenu -> on acquiert des quantités de x et de y au prix du marché

Contrainte budgétaire du consommateur


y

R/py

x
R/px

Si choix de x et y = 0
Alors : R = px . x  x = R / px

Contrainte budgétaire : Il s’agit de l’ensemble des points x et y accessible au


consommateur compte tenu du revenu, du prix du bien x, du prix du bien y qui sont
donnés, et l’ensemble de biens x et y qui épuisent la totalité du revenu.

Domaine des possibilités

Domaine des impossibilités

Le consommateur ne connait pas la satiété -> donc consomme en totalité son revenu et
pas de liquidité

Sur la droite budgétaire que ce soit sur le point A ou B le consommateur épuisent la


totalité de son revenu.

R = px . x + py . y
Y = R - px . x / py y = ax+b

C) L’équilibre ou l’optimum du consommateur : « Je consomme ce que je


veux parmi ce que je peux »

1) La méthode géométrique

U3

U2

U1
x

Le point A -> domaine des impossibilités


Le point B -> domaine des possibilités mais ne dépensent pas tout son revenu
Le point C -> domaine des impossibilités même si C appartient à U 2
Le point D -> va être choisi car on est dans le champ des possible et permet en plus
d’épuiser la totalité de ses revenus
En ce point, la droite budgétaire est tangente à la courbe d’indifférence
Au point D, les pentes de la courbe d’indifférence et de la droite budgétaire se
confondent

Quelle est la pente de la courbe d’indifférence ? = U’x/ U’y


Quelle est la pente de la droite budgétaire ? = px/py

En D -> U’x/ U’y = px/py

Utilité marginale de x pondéré par le prix de x = U’x/px


Utilité marginale de y pondéré par le prix de y = U’y/py

U’x/px = U’y/py
Cela signifie qu’à l’optimum, pour toute unité monétaire dépensée pour acquérir des
unités de x et des unités de y, la satisfaction additionnelle ressentie est la même quel
que soit le bien x ou y.
 Équilibre ou optimum du consommateur

2) La méthode algébrique (arithmétique)

Quel que soit la méthode, le programme du consommateur à résoudre est :


Max U = f(x,y)
Sous contrainte : R = px . x + py . y

y = R – px . x / py

Max U = f(x, R – px . x / py)


Maximiser l’utilité, maximiser une fonction qui ne comprend qu’une seule variable
Il s’agit alors de trouver le point x pour maximiser l’utilité

x
X0

1) Point x -> optimum


Calculer la dérivée 1e de la fonction d’utilité
X0 / U’x = 0

2) Déf. La nature de l’optimum


On connait le point x mais on cherche à savoir si c’est un maximum (ça a augmenter,
ça s’arrête et ça va diminuer) ou un minimum (ça a diminuer, ça s’arrête, ça va
augmenter)
Calculer la dérivée 2nde de la fonction d’utilité -> de tel sorte que :
U’’x < 0 -> max
U’’x > 0 -> min

EXEMPLE: exercice
Données :
R = 400 (revenu)
Px = 4
Py = 10
Fonction d’utilité = U =xy

I – Méthode géométrique

1) Écrire l’équation de la droite budgétaire (la contrainte budgétaire du consommateur)


Formule générale de la contrainte budgétaire : R = px . x + py . y
400 = 4x + 10y

2) Écrire le programme du consommateur


Max U = f(x,y) (-> je consomme ce que je veux)
Sous contrainte : R = px . x + py . y (-> je consomme ce que je peux)

Max U = f(x,y)
Sous contrainte : 400 = 4x + 10y

3) Calculer les dérivées partielles à partir de la fonction d’utilité (utilité marginale du


conso)
U = f(xy)
U’x = f’x (xy)
U’x = y dérivée partielle
U’y = f’y (xy)
U’y = x

U = xy
U’x = fx’(xy) = y
U’y = fy’(xy) = x

4) Écrire la condition d’équilibre et donner l’expression de x en y et de y en x


U’x/ U’y = px/py
x/y = 4/10 = 2/5
Donc : y = 2x/5 et x = 5y/2
5) Remplacer dans l’équation de la droite budgétaire soit le résultat de x en y soit
inversement, afin d’obtenir une équation à une seule variable.
Contrainte budgétaire : 400 = 4x + 10y
400 = 4x + 10. 2x/5 ou 400 = 4. 5y/2 + 10y
400 = 4x + 20x/5 ou 400 = 20y/2 + 10Y
400 = 4x + 4x = 8x ou 400 = 10y + 10y = 20y

6) Calculer les quantités de x et de y maximisant l’utilité du consommateur


x = 400/8 = 50 ; et y = 400/20 = 20

Max U = (50,20)

II – Méthode arithmétique

1) Écrire le programme du consommateur


Max U = f(x,y)
Sous contrainte : 400 = 4x + 10y

2) Déterminer l’expression de y à partir de la droite budgétaire


400 = 4x + 10y
y = 400-4x / 10 = 40 – 2/5 x
y = 40 – 0,4x
3) Remplacer dans la fonction d’utilité y par sa nouvelle expression, pour obtenir une
fonction d’utilité à une seule variable
U = xy
U = x. (40 – 0,4x) = 40x – 0,4x2

4) Calculer la condition de premier ordre et en déduire le panier des biens x,y


d’optimalité
x0 = U’ = 0 y = 40 – 0,4x
U’ = 40 – 0,8x = 0 y = 40 – 0,4.50
x=50 y = 20

5) Calculer la condition de second ordre en déduire la nature de l’optimalité (est-ce un


maximum, un minimum ?)
U’’x = (40 – 4x/5)
U’’x = - 4/5
C’est négatif -> donc c’est un maximum

D) Le consommateur adapte son comportement aux variations de


l’environnement

1) En cas de variations des revenus, les goûts et prix sont supposés constants
(ceteris paribus)

Le revenu peut varier soit à la hausse soit à la baisse


y

La courbe d’Engel, la courbe de niveau de vie, la courbe de


consommation/revenus

a) Les élasticités consommation/revenus


b) Les courbes d’ENGEL

Si le revenu augmente, comment va se déplacer la droite budgétaire ? si le revenu diminue ?


Au départ : droite budgétaire initiale

Si le revenu augmente -> prix x/ prix Y -> droite se déplace vers la droite
De A à B -> son revenu réel s’est accru, pv d’achat sup -> (courbe d’indifférence ??) voit son
utilité totale augmenté

Si le revenu diminue -> la droite budgétaire se déplace vers la gauche, vers l’origine
Les droites sont parallèles, ont la même pente car les prix ne changent pas
Déplacement de A vers C -> accès à une courbe d’indifférence plus faible, son utilité totale va
diminuer

De là nous allons réunir tous les points -> on obtient une courbe : qui montre comment se
modifie les points d’optimalité : courbe de niveau de vie = la courbe de revenu de
consommation = la courbe d’ENGEL (Ernst ENGEL : 1821-1896 = statisticiens allemand)

La courbe d’ENGEL réunit l’ensemble des points maximisant l’utilité du consommateur (ou
point d’optimalité)
Une courbe qui montre comment se modifie la structure de la consommation entre x et y
suit à une variation du revenu tout en maintenant le maximum d’utilité ressentie par le
consommateur

Mesuré par l’élasticité de la consommation d’un bien i par rapport à la variation du revenu
L’élasticité mesure la sensibilité d’une variable à une autre variable économique, comment
est-ce qu’elle va réagir.

Élasticité consommation/revenu = variation de la conso/conso / variation du revenu/revenu


= C/C / R/R
Son signe est généralement positif
+

e = 1 (l’élément neutre = bien neutre)

Si e = 1 -> (relation strictement proportionnelle) bien neutre : hausse de la consommation =


hausse du revenu
Ex : éclairage, chauffage, achat de vêtements
 Biens neutres

Si 0 < e < 1 -> ex : e = 0.7 : si le revenu augmente de 1%, la conso° va augmenter de 0.7%
Relation moins que proportionnelle : une demande faiblement élastique
 Biens normaux et Biens inférieurs
Si e = 0 ou e < 0 : Biens inférieurs

Mais auj. la consommation change : ex : aliments bio = luxe

Si 1 < e < + -> ex : e = 3 : si le revenu augmente de 1%, la conso° augmente de 3%
Une relation plus que proportionnelle : une demande fortement élastique
Ex : santé, éducation, loisirs, (pour ENGEL) le taux d’épargne
 Biens supérieurs

R Biens inférieurs

Biens neutres

Biens supérieurs

x
2) En cas de variation des prix, les revenus et goûts étant supposés constants

a) Les élasticités consommation / revenus


Variation des prix -> quelles conséquences sur l’optimum ?

Représentation à connaitre

On suppose une variation du prix de x :


- Si variation positive => on s’attend à ce que le consommateur consomme moins de x
au profit du bien y
- Si variation négative => provoque une variation positive de la quantité de x
consommée
 Rotation au niveau de y
Déplacement de la droite budgétaire (= px/py) ; (R/px ; R/py)

Si le prix de x augmente et augmente et continu d’augmenter -> alors : à un moment donné


le consommateur ne consommera plus aucun biens x mais plus que des biens y : (x,y) = (0 ;
R/py)

La courbe montre comment se modifie la consommation de biens x et y en fonction de la


variation du prix d’un bien (ici x).

Si le prix se modifie on aura une variation de la consommation de x -> ce qui veut dire qu’il
existe un lien entre la variation du prix d’un bien et la variation d’un bien = l’élasticité
directe

Le lien entre la variation du prix d’un bien et la variation de ce bien s’observe à travers
l’élasticité directe ou au niveau des élasticité croisées
Il existe une relation inverse entre le prix d’un bien et la quantité consommée de ce bien.

Élasticité directe :
On met en relation la variation de la consommation d’un bien i par rapport à la variation du
prix du bien i.
eCi/Pi = variation Consoi/Ci / variation Prixi/Pi < 0
Cette relation est négative = relation inverse

e = -1

-

Si e = -1 -> ex : si le prix du bien augmente de 1%, alors la consommation va diminuer de 3%


Relation inverse strictement proportionnelle

Si -1 < e < 0 -> ex : e = -0,6 : si le prix du bien x augmente de 1%, la conso baisse de 0,6%
Demande inélastique (demande plutôt rigide) : relation inverse moins que proportionnelle
Plus e s’approche de 0, plus la D est parfaitement inélastique

Si e < -1 -> ex : e = -3, si le px augmente de 1%, la conso baisse de 3%


Relation inverse plus que proportionnelle : demande élastique
Et plus e proche de -, plus D parfaitement élastique

Élasticité croisée :
2 types de biens : bien i et bien j
Si le prix du bien j augmente que va-t-il se passer au niveau de la consommation du bien i ?

Si on suppose que le prix de l’essence augmente très fortement, on va observer la


fréquentation du métro -> résultat ?
En élasticité croisée, on ne regarde jamais la valeur mais le signe.

eci/pj = variation Ci/Ci / variation Pj/Pj

Si e > 0 -> Biens substituables


Le prix de j augmente, la consommation de i augmente -> Biens Substituables
Si e < 0 -> Biens complémentaires

Si e = 0 -> Biens indépendants (biens non corrélés)

Mais il y a des biens particuliers :


- Le bien VEBLEN (Torchten VEEBLEN 1857-1929) : la consommation ostentatoire
Cette consommation n’a pas pour fin de répondre à une fonctionnalité habituelle,
mais d’exprimer un statut social, la consommation est un acte social.
Un bien VEBLEN : eC/R > 0 (élasticité conso/revenu) ; eC/P > 0 (élasticité directe)
On achète le bien car le prix est élevé
- Le bien GIFFEN : il a observé la famine en Irlande et quelle était le comportement des
familles les plus pauvres, il a constaté que le prix de la pomme de terre (bien de
première nécessité) a augmenté, mais la consommation à aussi augmenter et ils vont
sacrifier d’autres conso pour conso ce bien
Un bien GIFFEN : econso/revenu < 0 ; econso/px > 0
- Le Bien AKERLOF : George AKERLOF
Effet de marque : Lorsqu’on est en présence d’un bien de marque, dans l’esprit du
consommateur, la qualité est nécessairement supérieure
L’élasticitéconso/px est positive

b) Courbe de demande (et fonction de demande) individuelle et globale

La courbe de demande individuelle a un fondement microéconomique, elle est dérivée du


comportement optimisateur du consommateur
On est en présence d’un bien x et de la monnaie (à la place du bien y)
Monnaie

M2
M1

M0

x
x0 x1 x2
Px
La courbe de D individuelle a
+ cette allure

x
x0 x1 x2

Droite budgétaire (contrainte budgétaire) : une quantité de x associée à une quantité de


monnaie
Notre consommateur devra arbitrer
P0, P1, P2 -> courbes d’indifférence
Suite à ses calculs on aura un point d’optimalité, en introduisant le prix de x. (consommateur)
R = x.prixx + monnaie
- On ne consomme pas de bien x et on garde toute la monnaie
- On ne garde pas de monnaie, on consomme que des biens x

La courbe de D individuelle traduit l’intention d’achat ???


Comportement optimisateur du consommateur -> donne courbe de demande individuelle =>
donne courbe de D globale
La demande du bien X : Dx = f(px) : fonction du bien x (ou prix de x ??)
Dx = - px . x + b -> avec b = une constante pour les autres déterminants (ex : le bien j = pj ;
goûts, externalités réseaux ; etc.)
Comment passer d’une demande individuelle à une demande collective, demande globale ?

La demande globale n’est que la somme des demandes individuelles selon ??

On a une multitude de courbes de demande individuelle -> et en sommant ces courbes, ces
demandes individuelles, on obtient la demande globale

D globale =  des D individuelles

c) Le surplus du consommateur

Le surplus du consommateur = notion venant de DUPUIT, qui appartient à l’école


mathématiques française du 19e siècle
Puis reprise et dvpé par MARSHALL

Px Px

O globale
P1 P1

P* P*
P2 *

D globale

Q1 Q* x x1 x* x

Marché du bien x Situation d’un consommateur


= D individuelle
Voir photo pour compléter les courbes

P1 = prix de réserve ou de disposition d’achat = prix auquel on est prêt à payer


Si la quantité demandée est égale à x1 le consommateur sera prêt à payer le prix P1
Mais il y a un prix du marché P*, donc il paye moins -> surplus du consommateur (sur la
situation d’un consommateur individuel)
Surplus du consommateur = prix de réserve ou de disposition d’achat – prix du marché

Pour x* le prix de disposition d’achat = prix du marché

Surplus total du consommateur

Surplus des consommateurs -> sur le marché du bien x


= aux consommateurs qui sont prêts à payer plus que le prix du marché

Le surplus des consommateurs n’est pas statique, car le prix de x peu évoluer
Il y a un déplacement vers la droite de l’offre de la D globale, lorsque le prix diminue (P 2*)
Alors le surplus des consommateurs aura tendance à augmenter
(Pareil pour le surplus du consommateur)

Dans le cadre de la concurrence imparfaite (ex : monopole, il fixe les prix, Price maker) -> les
entreprises vont chercher à capter ce surplus du consommateur (par exemple en
augmentant le prix, ou en différenciant les produits)

Lorsqu’il y a une variation des prix, on passe d’un point d’optimum à un autre, or le passage
d’un point à l’autre est csq de l’effet de substitution et effet de revenu

3) Effet de substitution et effet de revenu : méthode géométrique :


y

YB
yA
yC

xA xC x
xB

Courbe d’indifférence
Droite budgétaire
Point A
Le prix d’un bien évolue, ex : le prix du bien x va diminuer, et s’il baisse : déplacement de la
contrainte budgétaire = rotation autour du point R/py
Suite à cette baisse des prix -> nouvelle droite budgétaire et le consommateur va effectuer
ses calculs -> on passe du point A au point B
Ce passage est le résultat de deux effets : effet de substitution et effet de revenu
Effet de substitution -> dont MARSHALL en est à l’origine
Et ces deux effets ont été mis en place par Eugène SLUTSKY (1880-1946)

Si le prix du bien x, on devrait constater en théorie une hausse de la consommation du bien x


au détriment du bien y -> il y a une substitution (effet de substitution) mais en maintenant
le même niveau d’utilité (= le consommateur n’a rien perdu)
Lorsque le prix de x baisse : On consomme plus de x et moins de y, tout en gardant la
même utilité -> on se déplace sur la même courbe d’indifférence (point C -> xc, yc) : il y a eu
un troc, coût marginal de substitution
On se déplace de A vers C
Pour aller de A vers B -> on passe d’abord par C = effet de substitution (temporaire)

Mais la baisse du prix du bien x a un 2e effet : l’effet revenu


S’il y a une baisse des prix -> revenu réel augmente => effet de richesse
Et de part cet effet de richesse -> accès à davantage de bien x :
La consommation de x augmente et la consommation de y :
Soit on maintient la consommation de y, soit on l’augmente

Effet de richesse donne accès à une courbe d’indifférence qui est plus forte, plus haute que
la précédente. => passage de C vers B
Point B -> xB = consommation plus grande que xA + augmentation de la conso de y : yB ou
maintien à yA
Pour l’effet revenu -> on change de courbe d’indifférence
L’effet revenu traduit la composition de x et y suite à la variation du prix d’un bien, avec un
enrichissement du consommateur lui donnant accès à une courbe d’indifférence plus haute.

Ex : on peut l’appliquer à un bien de GIFFEN


Autres biens

yA
yB
YB’
Biens de GIFFEN
XB XB’

Pour un ménage relativement peu aisé -> biens GIFFEN ont un poids lourd
Le poids des biens de GIFFEN par rapport aux autres biens -> donne point A
Mais il y a une très mauvaise récolte -> il y a une augmentation du prix des biens GIFFEN
On aura un effet de substitution et un effet de revenu a priori

L’effet de substitution : quand le prix d’un bien augmente on va constater un déplacement


sur la courbe d’indifférence = déplacement de A vers C (un passage qu’on devrait constater,
mais en réalité non, car les biens consommés sont de premières nécessité)

Le prix a augmenté mais avec les biens de GIFFEN -> on se déplace sur la nouvelle droite
budgétaire -> la conso des autres biens diminue (yB’) et la conso des biens de GIFFEN : biens
de première nécessité, biens inférieurs augmente par rapport aux autres biens (X B’) (du point
C au point B’)
Cas plus extrêmes : Lorsque les prix ont très fortement augmenté -> difficultés même à
maintenir la consommation des biens de GIFFEN
 Effet de pauvreté -> baisse des deux consommations car il est difficile de
maintenir la conso de biens de GIFFEN, biens inférieurs (du point C au point B)
La hausse des prix est telle que notre revenu s’est effondré

Externalités de réseaux ???
La rationalité du consommateur est-elle paramétrique ?
Lorsqu’il prend sa décision il ne prend compte des décisions des autres consommateurs
Mais ce n’est pas totalement vrai car le consommateur peut se faire influencer par les aitres
conso, ou plus précisément par le nb d’acheteur du bien
Externalité positive – externalité négative

Externalité positive : le nb d’acheteur du bien x est très importante


Csq sur la conso individuelle -> tendance à augmenter
Ex : réseaux sociaux : si on n’est seul dessus -> est-ce que ça vaut la peine de s’y inscrire
// si un réseaux très importants -> on est incité à s’inscrire, à s’abonner à ce réseau
Ex : période de fête, saison des achats de noël
Ex : poupée Barbie -> bcp de petites filles qui voulaient la poupée
Donc lorsqu’on prend une petite fille qui voit que la majorité demande ce genre de bien elle
va aussi demander ce bien
 Influence du nombre d’acheteurs
Ex : les restaurants -> lorsqu’ils sont très remplis = incitent plus à entrer et consommer
 Effet d’limitation

Externalité négative : le nb d’acheteur très élevé


Dans ce cas, en tant que consommateur -> fuir
Prise d’une autre décision par rapport à la décision collective, massive
On cherche à éviter un effet d’agglomération
Ex : station de ski trop fréquentée -> file d’attente très élevée : si on n’aime pas = repoussoir
On fuit et opte pour une autre conso
 Effet de différentiation (on cherche à se différencier d’autrui)
Dans l’idée des biens VEBLEN -> on recherche un bien qui soit unique, spécifique
‘’on est seul dans la foule’’

Ce modèle a connu un prolongement à partir des années 30 et surtout dans les années 80
III- Extensions et prolongements du modèle standard : La nouvelle
théorie du consommateur propose une représentation discutable de
la réalité :

Bcp d’auteurs ont travaillé sur ce modèle standard


Raisonnement micro dans d’autres circonstances ????

1) L’arbitrage inter-temporel du consommateur


Irvin FISHER
La théorie micro appliqué au marché du travail et à l’offre du travail
On va lever les restrictions mise par les néo classiques ?? sur le choix du consommateur
Ses goûts changent

Dans le modèle standard, à un moment donné on est amené à arbitrer entre le bien x et le
bien y.
Ici, l’idée est de se dire qu’on est en présence d’un seul bien -> je peux consommer auj. ou
repousser la conso à demain
On va analyser la décision du consommateur sur une période donnée (je dépasse la
période t, et je travaille sur la période t1, t2, etc.)
On peut reporter la décision de consommation sur tout le cycle de vie -> choix inter-
temporel -> peut être le cycle de vie d’un individu (-> modèle du cycle de vie de Modigliani)

Modèle de FISHER : 2 notions : capitalisation - actualisation

Capitalisation = calculer la valeur future d’une somme présente


Ex : principe d’un livret A : au départ revenu égal à 100 -> qu’on place à un taux de 10%
En t1 = 100 + 100x10% = 100 (1 + 10) = 110
En t2 = 110 + 110x10% = 100 (1 + 10%)2 = …
La somme présente = C0
Et la somme future (valeur finale) = Cn avec i = taux d’intérêt
Cn = C0 (1 + i)n

Actualisation = calculer la valeur présente d’une somme future


L’inconnu est C0 = Cn / (1 + i)n

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