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Introduction :
La branche macro a pour fin le pilotage de l’économie, à travers les politiques économiques.
C’est une branche qui nait notamment de la pensée keynésienne.
La macro eco etudie les grandeurs globales : la production antionale, le revneu national, la
consommation,
Il s’agit aussi à travers cette macro de mettre en relation, en corrélation les diff grandeurs
globale et se demander si
La macro est aussi un laboratoire où on établit des modèles qui permettent de se projeter
dans le futur et essayer d’anticiper les effets d’une politique eco
C’est une réduction d’une éco nationale, cela releve du travail de la comptabilité nationale
La branche micro a pour centre l’individu. La micro étudie les comportements optimisateurs
des individus et les interactions de ces individus via le marché (fonction, role de la micro)
Cette micro comprend deux étages :
- Analyser les comportements optimisateurs
- Les interactions
Marché (B&S) => La demande globale = des décisions individuelles -> la décision
individuelle du consommateur
Faut-il étudier cette demande individuelle ?
Quelles sont les motivations qui guident la prise de décisions pour un prix donné, puis on fait
la somme
Cette idée d’équilibre figée -> il existe sur le marché qu’un seul équilibre et un px unique qui
y correspond et si jamais on s’en éloigne on y revient
L’équilibre est stable -> et permet l’optimum parétien
Le marché permet la recherche de l’efficacité et est juste -> rend la justice sociale
Stuart MILL -> aucun économiste n’est assez absurde pour penser que l’humanité se
comporte vraiment ainsi
Par conséquent pour ces économistes (néoclassique) on est plutôt sur une approche
normative de l’éco, selon Walras une économie pure
Si ces hypothèses sont réunies, voilà comment fonctionnent l’éco
Dans le corpus du modèle standards, les économistes vont vérifier l’existence de l’analyse
classique
Est-ce-que l’équilibre existe, est stable et ??
Résultats décevants
On va alors abandonner ce modèle standard -> on est plus dans le cadre de la CPP
Quelques soient les conditions : la transparence, l’homogénéité, la parfaite mobilité des
facteurs de Y etc
Hypothèse -> conditions non réunies
Donne naissance aux théories de la firmes, études des stratégies individuelles = la théorie
des jeux
La rationalité n’étant pas optimisatrice -> est limité
Doit injecter des paramètres psychologiques
Économie comportementale
Le modèle standard
Optimum non statique -> car l’environnement évolue, et donc les px évolues
La variation du px et le revenu peut changer -> des donnés externes aux modèles (on fait
l’hypothèse qu’il y a une variation, on ne se demande pas pk)
Comme le modèle est critiquable il faut apporter des critiques fortes au modèles = montrer
les limites concernant ????
La fonction d’utilité :
Hypothèse de cas où qu’un seul bien X
U = f (x1, x2, …, xn)
Bien : X
Ex : U = f (x2)
Biens : X, Y
U = U (x, y)
Maintenant : 2 biens X et Y
U = f(x,y)
= on va calculer la dérivée partielle (qui est aussi une dérivée première mais qualifiée
de partielle)
On va considérer qu’un bien devient une constante pendant que l’autre bien est
amené à varier : en fonction de si on veut l’utilité marginale de X ou Y on fait varier
l’un ou l’autre
U = f(xy)
U’x = f’x (xy)
U’x = y dérivée partielle
U’y = f’y (xy)
U’y = x
U2 = 12
U1 = 8
U = 5 (quelconque)
U=3 x
U=2
Pour le consommateur, ces trois points pour lui apportent exactement le même niveau de
satisfaction donc -> il est indifférent
Chaque point correspond à une combinaison
Chaque point -> constitue la courbe d’indifférence
b) Propriétés
Le consommateur n’est jamais saturé : il n’y aurait non pas une seule courbe
d’indifférence mais une multitude et la courbe se déplacerait
Plus la courbe se déplace vers le haut et la droite = utilité plus forte
Dans une perspective d’optimum, il exprime ses gout et préférences, et est insatiable
Impossible de savoir sur quelle courbe, sur quelle combinaison
Mais on sait nécessairement que le consommateur se situe sur une courbe, et un
point
y
UTotale
x
Point A : Je ne suis plus sur la courbe d’indifférence, je dois combler et consommer
plus de x
Désirer moins de Y plus de X
-y
-y
x
+x +x
Obtenir une unité de x en plus va devenir de plus en plus cher -> alors réticence à
consommer
c) Le taux marginal de substitution (TMS)
Le TMS = va traduire la convexité de la courbe d’indifférence
= traduit le taux de troc, ou le taux d’échanges entre les deux biens x et y : soit le taux
auquel le consommateur est disposé à céder des unités de y pour obtenir une unité
de x (ou inversement), en maintenant le même niveau de satisfaction
y
y = Q élevée ; Um = faible
-
y
x = Q faible ; Um = élevée
x
+x +x
UT = U de x + U de y = 0
U = U’x dx + U’y dy = 0
CCL :
Nous avons présenté une forme de la courbe d’indifférence, la forme convexe (= la pente
n’est pas la même tout au long de la courbe) on est alors en présence de deux biens
imparfaitement substituables
Il y a encore deux autres formes :
- Une courbe d’indifférence qui est une droite = les biens sont parfaitement
substituables
Exemple : cookies chocolat et cookies noisette
- Une courbe d’indifférence qui est en équerre, octogonale = les biens sont
complémentaires
Exemple : cookies et lait
Y TMS constante y
x x
Le revenu du consommateur est le salaire, qui lui est fixé sur le marché du travail
Comment le consommateur peut utiliser son revenu ?
L’équation de la droite budgétaire
Formule générale de la contrainte budgétaire : R = px . x + py . y
Affectation du revenu -> on acquiert des quantités de x et de y au prix du marché
R/py
x
R/px
Si choix de x et y = 0
Alors : R = px . x x = R / px
Le consommateur ne connait pas la satiété -> donc consomme en totalité son revenu et
pas de liquidité
R = px . x + py . y
Y = R - px . x / py y = ax+b
1) La méthode géométrique
U3
U2
U1
x
U’x/px = U’y/py
Cela signifie qu’à l’optimum, pour toute unité monétaire dépensée pour acquérir des
unités de x et des unités de y, la satisfaction additionnelle ressentie est la même quel
que soit le bien x ou y.
Équilibre ou optimum du consommateur
y = R – px . x / py
x
X0
EXEMPLE: exercice
Données :
R = 400 (revenu)
Px = 4
Py = 10
Fonction d’utilité = U =xy
I – Méthode géométrique
Max U = f(x,y)
Sous contrainte : 400 = 4x + 10y
U = xy
U’x = fx’(xy) = y
U’y = fy’(xy) = x
Max U = (50,20)
II – Méthode arithmétique
1) En cas de variations des revenus, les goûts et prix sont supposés constants
(ceteris paribus)
Si le revenu augmente -> prix x/ prix Y -> droite se déplace vers la droite
De A à B -> son revenu réel s’est accru, pv d’achat sup -> (courbe d’indifférence ??) voit son
utilité totale augmenté
Si le revenu diminue -> la droite budgétaire se déplace vers la gauche, vers l’origine
Les droites sont parallèles, ont la même pente car les prix ne changent pas
Déplacement de A vers C -> accès à une courbe d’indifférence plus faible, son utilité totale va
diminuer
De là nous allons réunir tous les points -> on obtient une courbe : qui montre comment se
modifie les points d’optimalité : courbe de niveau de vie = la courbe de revenu de
consommation = la courbe d’ENGEL (Ernst ENGEL : 1821-1896 = statisticiens allemand)
La courbe d’ENGEL réunit l’ensemble des points maximisant l’utilité du consommateur (ou
point d’optimalité)
Une courbe qui montre comment se modifie la structure de la consommation entre x et y
suit à une variation du revenu tout en maintenant le maximum d’utilité ressentie par le
consommateur
Mesuré par l’élasticité de la consommation d’un bien i par rapport à la variation du revenu
L’élasticité mesure la sensibilité d’une variable à une autre variable économique, comment
est-ce qu’elle va réagir.
Si 0 < e < 1 -> ex : e = 0.7 : si le revenu augmente de 1%, la conso° va augmenter de 0.7%
Relation moins que proportionnelle : une demande faiblement élastique
Biens normaux et Biens inférieurs
Si e = 0 ou e < 0 : Biens inférieurs
Si 1 < e < + -> ex : e = 3 : si le revenu augmente de 1%, la conso° augmente de 3%
Une relation plus que proportionnelle : une demande fortement élastique
Ex : santé, éducation, loisirs, (pour ENGEL) le taux d’épargne
Biens supérieurs
R Biens inférieurs
Biens neutres
Biens supérieurs
x
2) En cas de variation des prix, les revenus et goûts étant supposés constants
Représentation à connaitre
Si le prix se modifie on aura une variation de la consommation de x -> ce qui veut dire qu’il
existe un lien entre la variation du prix d’un bien et la variation d’un bien = l’élasticité
directe
Le lien entre la variation du prix d’un bien et la variation de ce bien s’observe à travers
l’élasticité directe ou au niveau des élasticité croisées
Il existe une relation inverse entre le prix d’un bien et la quantité consommée de ce bien.
Élasticité directe :
On met en relation la variation de la consommation d’un bien i par rapport à la variation du
prix du bien i.
eCi/Pi = variation Consoi/Ci / variation Prixi/Pi < 0
Cette relation est négative = relation inverse
e = -1
-
Si -1 < e < 0 -> ex : e = -0,6 : si le prix du bien x augmente de 1%, la conso baisse de 0,6%
Demande inélastique (demande plutôt rigide) : relation inverse moins que proportionnelle
Plus e s’approche de 0, plus la D est parfaitement inélastique
Élasticité croisée :
2 types de biens : bien i et bien j
Si le prix du bien j augmente que va-t-il se passer au niveau de la consommation du bien i ?
M2
M1
M0
x
x0 x1 x2
Px
La courbe de D individuelle a
+ cette allure
x
x0 x1 x2
On a une multitude de courbes de demande individuelle -> et en sommant ces courbes, ces
demandes individuelles, on obtient la demande globale
c) Le surplus du consommateur
Px Px
O globale
P1 P1
P* P*
P2 *
D globale
Q1 Q* x x1 x* x
Le surplus des consommateurs n’est pas statique, car le prix de x peu évoluer
Il y a un déplacement vers la droite de l’offre de la D globale, lorsque le prix diminue (P 2*)
Alors le surplus des consommateurs aura tendance à augmenter
(Pareil pour le surplus du consommateur)
Dans le cadre de la concurrence imparfaite (ex : monopole, il fixe les prix, Price maker) -> les
entreprises vont chercher à capter ce surplus du consommateur (par exemple en
augmentant le prix, ou en différenciant les produits)
Lorsqu’il y a une variation des prix, on passe d’un point d’optimum à un autre, or le passage
d’un point à l’autre est csq de l’effet de substitution et effet de revenu
YB
yA
yC
xA xC x
xB
Courbe d’indifférence
Droite budgétaire
Point A
Le prix d’un bien évolue, ex : le prix du bien x va diminuer, et s’il baisse : déplacement de la
contrainte budgétaire = rotation autour du point R/py
Suite à cette baisse des prix -> nouvelle droite budgétaire et le consommateur va effectuer
ses calculs -> on passe du point A au point B
Ce passage est le résultat de deux effets : effet de substitution et effet de revenu
Effet de substitution -> dont MARSHALL en est à l’origine
Et ces deux effets ont été mis en place par Eugène SLUTSKY (1880-1946)
Effet de richesse donne accès à une courbe d’indifférence qui est plus forte, plus haute que
la précédente. => passage de C vers B
Point B -> xB = consommation plus grande que xA + augmentation de la conso de y : yB ou
maintien à yA
Pour l’effet revenu -> on change de courbe d’indifférence
L’effet revenu traduit la composition de x et y suite à la variation du prix d’un bien, avec un
enrichissement du consommateur lui donnant accès à une courbe d’indifférence plus haute.
yA
yB
YB’
Biens de GIFFEN
XB XB’
Pour un ménage relativement peu aisé -> biens GIFFEN ont un poids lourd
Le poids des biens de GIFFEN par rapport aux autres biens -> donne point A
Mais il y a une très mauvaise récolte -> il y a une augmentation du prix des biens GIFFEN
On aura un effet de substitution et un effet de revenu a priori
Le prix a augmenté mais avec les biens de GIFFEN -> on se déplace sur la nouvelle droite
budgétaire -> la conso des autres biens diminue (yB’) et la conso des biens de GIFFEN : biens
de première nécessité, biens inférieurs augmente par rapport aux autres biens (X B’) (du point
C au point B’)
Cas plus extrêmes : Lorsque les prix ont très fortement augmenté -> difficultés même à
maintenir la consommation des biens de GIFFEN
Effet de pauvreté -> baisse des deux consommations car il est difficile de
maintenir la conso de biens de GIFFEN, biens inférieurs (du point C au point B)
La hausse des prix est telle que notre revenu s’est effondré
Externalités de réseaux ???
La rationalité du consommateur est-elle paramétrique ?
Lorsqu’il prend sa décision il ne prend compte des décisions des autres consommateurs
Mais ce n’est pas totalement vrai car le consommateur peut se faire influencer par les aitres
conso, ou plus précisément par le nb d’acheteur du bien
Externalité positive – externalité négative
Ce modèle a connu un prolongement à partir des années 30 et surtout dans les années 80
III- Extensions et prolongements du modèle standard : La nouvelle
théorie du consommateur propose une représentation discutable de
la réalité :
Dans le modèle standard, à un moment donné on est amené à arbitrer entre le bien x et le
bien y.
Ici, l’idée est de se dire qu’on est en présence d’un seul bien -> je peux consommer auj. ou
repousser la conso à demain
On va analyser la décision du consommateur sur une période donnée (je dépasse la
période t, et je travaille sur la période t1, t2, etc.)
On peut reporter la décision de consommation sur tout le cycle de vie -> choix inter-
temporel -> peut être le cycle de vie d’un individu (-> modèle du cycle de vie de Modigliani)