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THÈME 4 : L’OPTIMUM DU

CONSOMMATEUR
La suite du processus de décision…
 Rappel : La question de fond à laquelle nous cherchons une
réponse est la suivante : Comment un consommateur,
contraint par un revenu limité, décide-t-il de la quantité
de B&S qu’il souhaite consommer ?
 L’objectif des thèmes précédents était d’analyser d’une part le
volet « contrainte » du consommateur (le domaine des choix
possibles, déterminé par le revenu et les prix, ce que le
consommateur peut faire) et d’autre part le volet préférences
du consommateur (l’utilité procurée par la consommation des
différents paniers de biens, représentée à l’aide des courbes
d’indifférence, ce que le consommateur veut faire).
 Il convient désormais de combiner ces deux analyses : ce que
le consommateur va vouloir faire, dans le cadre de ce qu’il
peut faire.
L’arbitrage du consommateur
 Cette analyse est donc une application directe du processus
de décision décrit dans le thème 1, au choix dans la
consommation de biens et services que peut être amené à
réaliser un consommateur.
 Nous poursuivrons donc l’analyse dans le cadre du même
modèle à deux biens (nourriture et vêtements).
 Nous exposerons dans un premier temps le programme du
consommateur, c’est-à-dire l’objectif qu’il cherche à atteindre,
tout en tenant compte de sa contrainte.
 Nous procéderons ensuite à la résolution graphique de ce
programme, sans oublier d’interpréter les résultats sur le plan
économique.
 Enfin, nous vous présenterons la méthode de résolution
analytique.
LE PROGRAMME
DU
CONSOMMATEUR
Qu’est-ce que le programme du consommateur ?
 Le programme du consommateur comprend deux éléments :
 Un objectif
 Une contrainte
 L’objectif du consommateur est simple : il souhaite être le plus heureux
possible. Dit autrement, il souhaite maximiser son utilité. Pour ce faire,
comme nous l’avons déjà vu lorsque nous avons étudié sa fonction
d’utilité (HYP 1, slide 8 du Thème 3), le consommateur n’a qu’un seul
moyen : consommer le maximum de biens et services.
 La contrainte du consommateur : nous l’avons déjà exprimée puisqu’il
s’agit de sa contrainte budgétaire (Thème 2). Mais rappelez-vous ce
que nous avions indiqué dans le thème 2 à propos de cette contrainte :
on suppose qu’elle s’exprime de façon saturée. Cela signifie que le
consommateur ne va pas se contenter de dépenser au maximum son
budget (i.e. son budget ou moins que son budget) mais il va dépenser
tout son budget (il n’a aucun intérêt à garder du revenu inutilisé à la fin de
la période puisque, comme on l’a dit, c’est la consommation de B&S qui
procure au consommateur de l’utilité).
L’écriture mathématique du programme
 Comment traduire le programme de ce consommateur en langage
mathématique ?
 La fonction objectif : le consommateur cherche à maximiser son utilité, il
faut donc maximiser la fonction d’utilité du consommateur :

 La fonction contrainte : il s’agit de la contrainte de budget saturée :

𝑄𝑉 × 𝑃𝑉 +𝑄 𝑁 × 𝑃 𝑁 = 𝑅
 Le programme du consommateur s’écrit alors :

(s.c. signifie « sous contrainte »)


Interprétation économique du programme
 Le programme du consommateur est bien dans la lignée de la définition
de la science économique et du processus d’arbitrage qui en découle.
 Rappelons que la fonction d’utilité est strictement croissante avec les
quantités de chacun des deux biens. Ainsi, si le consommateur veut
maximiser son utilité, cela signifie qu’il va vouloir consommer des paniers
de biens constitués de la quantité maximale de nourriture et de la
quantité maximale de vêtements.
 Il est important de noter que les quantités de biens représentent les
variables de choix du consommateur : le consommateur ne décide pas
directement du niveau d’utilité qu’il souhaite atteindre, mais des quantités
de biens qu’il va consommer, ce qui a un impact sur sa satisfaction
globale. En l’absence de contrainte, le consommateur souhaiterait donc
consommer une quantité infinie des deux biens (les besoins sont
illimités !)…
 … mais le consommateur, comme tout agent économique fait face à la
rareté de ses ressources. Cette contrainte s’exprime ici en termes
budgétaires. Il ne peut malheureusement pas consommer une quantité
infinie de biens puisqu'il est contraint par son pouvoir d’achat, c’est-à-dire
le niveau de son revenu et le niveau des prix.
LA RÉSOLUTION
GRAPHIQUE
Retour sur les courbes d’indifférences…
 Dans les thèmes 2 et 3, nous avons étudié la manière dont les
préférences du consommateur ainsi que la contrainte de
budget pouvaient être représentés graphiquement.
 Revenons dans un premier temps sur les préférences : celles-
ci sont représentés à l’aide des courbes d’indifférence.
 Rappel 1 : une courbe d’indifférence relie tous les paniers de
biens qui procurent au consommateur le même niveau d’utilité
totale.
 Rappel 2 : Plus une courbe d’indifférence est éloignée de
l’origine, plus elle représente un niveau d’utilité élevé (il
s’agissait de la propriété 3, slide 24 du thème 3).
 A partir de ces rappels, essayons de traduire graphiquement la
fonction objectif du consommateur.
La maximisation de l’utilité
40 On sait que le consommateur souhaite
maximiser son utilité.
On a rappelé aussi la 3ème propriété des
courbes d’indifférence.

30 Peut-on dire que le niveau d’utilité U1


est le niveau maximum du
consommateur ?

Non, car le niveau d’utilité U2 est plus


élevé…
20
U6
Et le niveau U3 également…
U5
En fait, le consommateur va chercher à U4
atteindre la courbe d’indifférence la Etc.
10 U3
plus éloignée de l’origine (celle qui se
situe à une distance infinie de l’origine). U2
U1

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
Les besoins illimités
 Evidemment, sans contrainte, la maximisation de l’utilité pour un
consommateur revient à atteindre une satisfaction infinie, donc à
consommer une quantité infinie de chacun des deux biens.
 On en revient à la définition de la science économique : sans rareté, il
n’y a pas de choix : les agents veulent consommer tous les B&S
possibles.
 Graphiquement, la solution revient donc à chercher la courbe
d’indifférence la plus éloignée de l’origine (celle située le plus loin
possible au « nord-est » du graphique) et à consommer l’un des paniers
de biens qui s’y trouvent. Ce panier sera constitué d’une quantité infinie
de vêtements et de nourriture.
 La solution mathématique n’est
donc pas « bornée » dans ce cas…
 … mais on sait que le
consommateur a une contrainte : il ne
peut dépenser que ce que son budget
lui permet de dépenser.
Nourriture
Rappel : la contrainte budgétaire
40 La contrainte budgétaire « borne »
les possibilités de consommation
de l’agent. En effet, la combinaison
du revenu nominal et des prix fixe
𝑅 le revenu réel du consommateur
30
𝑃𝑁 (son pouvoir d’achat). Les seuls
paniers qui lui sont accessibles
sont ceux compris dans le triangle
décrit par la contrainte budgétaire.
20

10

0 Vêtements
0 1 2 3 4 5 6 7 8
𝑅
9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

𝑃𝑉
La contrainte budgétaire
 Graphiquement, on voit bien que la contrainte budgétaire
vient limiter les choix du consommateur.
 Même si celui-ci souhaite atteindre la courbe d’indifférence
la plus élevée possible, il ne peut manifestement plus le
faire s’il a une contrainte budgétaire à respecter.
 Il convient à présent de mener une analyse conjointe de la
contrainte budgétaire et des préférences du consommateur
afin de déterminer le panier de biens optimal, celui qui sera
choisi par le consommateur à la suite de son processus de
décision rationnel.
 Nous interpréterons également cet optimum en termes
économiques.
Nourriture
Rappel : la contrainte budgétaire
40
Nonpeutcar on peut
Considérons trouverque desetlepaniers situés
On
On dansla
trace déjà courbe
répondre
un premier U1 temps lepanier
panier
la B A
surfinal,
Au
situé
est lasur
contrainte
on cherche
cette
« meilleur » budgétaire
illaépuise
dernière.
car courbe
Le mais lesur une
d’indifférence
panier
tout A est-il
contrainte budgétaire du consommateur.
courbe
la plus C
optimal
revenu,
Mais d’indifférence
élevée
est-illepossible
pour plus
consommateur
contrairement
optimal A. élevée
?àmais
On (attention,
peut : le B le
qui?aréitérer
toujours
30 panier
au moins
n’est C un
parpoint
cependant
raisonnement exemple,
etpas
trouver situé
un sur
de« préféré »
contact avec àU2.
panier Alameilleur
droite
au
de
sensbudget
sur : il s’agit
de l’utilité,
une courbe doncsedesitue
puisqu’il
d’indifférence laplus
courbe
surhaute
la :
B
C d’indifférence
même courbe
le panier D sur U*U3qui parest
d’indifférence). tangente
exemple. Mais alorsà la
D droite
B est-ilde budget.
optimal ? Le panier optimal sera
donc le panier E !
20

E
A
10
U*
U3
U2
U1
0 Vêtements
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
Le panier optimal
 Le panier de biens optimal (i.e. celui qui maximise l’utilité du
consommateur) se situe donc au point où la courbe d’indifférence est
tangente à la droite de budget.
 Qu’est-ce qu’un point de tangence ? Graphiquement, un point de
tangence est un point où les deux courbes ont la même pente. (Attention,
dire que c’est un point d’intersection ne suffit pas. Sur le graphique
précédent, B et C sont des points d’intersection, mais ce ne sont pas des
points de tangence).
 Graphiquement, le point de tangence est donc le point où le prix relatif des
vêtements (la pente de la droite de budget) est égal au Taux Marginal de
Substitution (le rapport des utilités marginales, la pente de la courbe
d’indifférence).
𝑃𝑉 𝑈𝑚𝑉
− =−
𝑃𝑁 𝑈𝑚 𝑁
 Cette égalité est appelée Condition d’optimalité.
L’optimum : interprétation économique
 Rappelons maintenant la signification économique de ces
pentes.
 : la pente de la droite de budget représente la quantité de
nourriture que le consommateur doit sacrifier pour obtenir une
unité de vêtement supplémentaire, étant donné les conditions du
marché.
 : la pente de la courbe d’indifférence représente la quantité de
nourriture que le consommateur est prêt à sacrifier pour obtenir
une unité de vêtement supplémentaire, à utilité constante.
 Le consommateur maximise donc son utilité quand son propre
taux de sacrifice correspond au taux de sacrifice du marché.
 On peut donc dire que quand les préférences du consommateur
« correspondent » aux conditions du marché, il est à l’optimum.
Nourriture
L’optimum : interprétation économique
40 Au point E, F,
D,lala pente
pente dede lala courbe
courbe d’indifférence
d’indifférence U Uest
U* est
est
inférieure
supérieure
égale ààcelle
à celle de lade
celle delaladroite
droite droitededebudget.
de budget.budget. Le
Le TMSLeTMS
TMS est
est
est donc
doncau
égal inférieur
rapportau
supérieur aurapport
des prix : des
rapport prix
ledes prix: le
: leconsommateur
consommateur consommateur
est prêt à
est prêt àune
sacrifier sacrifier moins
plus
quantité dede de nourriture
nourriture
nourriture que
que cece
exactement que
que le le à
égale
30 marché
ce que lenemarché
lui demande de sacrifier
lui demande pour obtenir
de sacrifier une
pour obtenir
unitéunité
une de vêtement
de vêtement supplémentaire.
supplémentaire Il voudra donc
(et vice versa).
consommer
Le consommateurplus denenourriture
souhaite et
vêtements etmoins
pasmoins de
changerdevêtements.
nourriture.
de panier :
ilF
Destn’est
n’est pas
pas optimal.
optimal.
à l’optimum.
20 D

10
U*
U
F
0 Vêtements
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
LA RÉSOLUTION
MATHÉMATIQUE
Résolution mathématique
40 L’exposé de ce modèle d’arbitrage du
consommateur n’a d’intérêt que s’il est
possible d’identifier concrètement la
30
composition du panier de biens optimal,
c’est-à-dire les quantités optimales QV* de
vêtements et QN* de nourriture du panier
optimal E.
20

E
QN*
10
U*

0 Vêtements
0 1 2 3 4 5 6 7 8Q *9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
V
La méthodologie de résolution
 Nous présentons ci-après la méthode de résolution (en 3
étapes) du programme du consommateur dans le cas de ce
modèle à deux biens.

1) Ecriture du programme

L’écriture du programme du consommateur est la suivante :

Rem : dans ce type d’exercice, les paramètres (dont les valeurs


seront données dans l’énoncé) sont
La méthodologie de résolution
2) Ecriture de la condition d’optimalité

Comme on l’a vu précédemment, la condition d’optimalité traduit la


tangence entre la courbe d’indifférence et la contrainte budgétaire.
Elle s’écrit :
𝑃𝑉 𝑈𝑚𝑉
− =−
𝑃𝑁 𝑈𝑚 𝑁
Le terme de gauche est connu puisque les prix sont donnés dans
l’énoncé. Le terme de droite (le TMS) devra être calculé à partir de
la fonction d’utilité (les utilités marginales correspondent aux
dérivées partielles de cette fonction).
Une fois les utilités marginales calculées, la condition d’optimalité
ne dépendra que des quantités de chacun des deux biens (on
exprimera la quantité de vêtements en fonction de la quantité de
nourriture, ou l’inverse).
La méthodologie de résolution
3) Résolution du système pour déterminer les quantités optimales
des deux biens (QV* et QN* )
La condition d’optimalité nous donne une équation qui dépend de
QV et QN. Il nous en faut une autre pour avoir un système de deux
équations à deux inconnues que l’on pourra résoudre. On va alors
utiliser la contrainte budgétaire (Attention, on ne peut pas utiliser la
fonction d’utilité car on ne connait pas la valeur de U !!). On doit
résoudre le système suivant :

{

𝐶 𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 𝑜 𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙𝑖𝑡 é
𝑄 𝑉 × 𝑃 𝑉 +𝑄 𝑁 × 𝑃 𝑁 =𝑅  
La résolution de ce système aboutira aux quantités optimales QV*
et QN* qui constituent le panier E. L’optimum du consommateur est
donc identifié. Si l’on veut connaître l’utilité atteinte par le
consommateur à l’optimum, il suffit d’intégrer QV* et QN* dans la
ANNEXE
Annexe : Deux façons de voir les choses…
 Dans tout ce chapitre, nous sommes partis du programme qui
consiste, pour le consommateur, à maximiser son utilité (fonction
objectif), tout en respectant son budget (fonction contrainte).
 Cette façon de raisonner est la plus courante, mais le
consommateur est parfois confronté dans la réalité à une autre
approche pour cet arbitrage : il arrive parfois que son objectif soit
de minimiser ses dépenses, pour atteindre un niveau de
satisfaction donné (ex : je souhaite partir en vacances et avoir tel
niveau de satisfaction (dépendants de certains critères, météo
locales, activités possibles, qualité du logement, etc.), et je cherche
les plans les moins couteux possibles).
 On peut évidemment étudier l’arbitrage réalisé par le
consommateur en adoptant ce point de vue : on parle de la version
duale du programme du consommateur qui consiste, non pas à
maximiser l’utilité sous contrainte budgétaire, mais à minimiser ses
dépenses sous contrainte d’atteindre un certain niveau d’utilité.
La modification du programme
 Comment écrire le programme du consommateur dans sa version
duale ?
 La fonction objectif : l’objectif change puisque le consommateur veut
désormais minimiser la fonction de dépenses (minimiser son revenu,
mais qu’il faut comprendre comme la dépense totale) :

 La fonction contrainte : il s’agit d’atteindre l’utilité souhaitée, donc


d’égaliser la fonction d’utilité au niveau souhaité

 Le programme du consommateur s’écrit alors :

(Dans ce type d’exercice, les paramètres (donnés dans l’énoncé) sont


désormais les prix PV et PN ainsi que le niveau d’utilité U*)
Nourriture
Ce que ça change graphiquement…
Dans
Dans lala version
version duale du programme
classique du programme
40 (minimisation
(maximisationdes dépenses),
de l’utilité), l’idéel’idée
étaitest
de de
chercher
chercher
la courbe la droite de budget
d’indifférence la plusla haute
plus basse qui a
qui avait
toujours
toujours un
un point
point de
de contact
contact avecavec lala courbe
droite de
d’indifférence
budget. que le consommateur souhaite
30 atteindre (U*).

20

10
U*
U3 R1
U2
R2
U1 R* R3
0 Vêtements
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
Ce que ça change dans la résolution…
1) Ecriture du programme

2) Condition d’optimalité
Cette étape est inchangée, elle s’écrit toujours :
𝑃𝑉 𝑈𝑚𝑉
− =−
3) 𝑃 𝑁 optimales
Résolution du système pour déterminer les quantités 𝑈𝑚 des
𝑁 deux
biens (QV* et QN* )

{

𝐶 𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 𝑜 𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙𝑖𝑡 é

Attention, cette fois 𝑈 (𝑄 ;𝑄 )=𝑈
on doit utiliser 𝑁la fonction
𝑉 d’utilité comme
deuxième
équation puisque U* est connu (alors qu’on ne connait pas la valeur de R).
La résolution de ce système aboutira aux quantités optimales QV* et QN* qui
constituent le panier E. L’optimum du consommateur est donc identifié. Si l’on
veut connaître le revenu dépensé par le consommateur à l’optimum, il suffit
d’intégrer QV* et QN* dans la fonction budgétaire.
CONCLUSION
Conclusion

 Ce chapitre clôt le processus de décision du consommateur :


on comprend désormais comment le consommateur choisit
les quantités des biens qu’il consomme, au travers des
contraintes qui s’imposent à lui (en général, la contrainte
budgétaire) et de la représentation de ses préférences.
 Il est désormais intéressant d’analyser comment se modifie
cet optimum quand l’environnement change (les prix ou le
revenu).
 Nous verrons que cela nous permettra d’analyser plus en
détails la fonction de demande du consommateur, que nous
pourrons ensuite extrapoler au marché dans son ensemble.
 Ce sera l’objet d’étude des deux prochains thèmes. 

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