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■ Terminologie Médicale
■ Syst0me CHIFA
■ Déchiffrage d’Ordonnances
Dr. FARES.
PHARMACIE / OFFICINE
AUXILLIARE EN OFFICINE
L’Auxiliaire en pharmacie travaille généralement dans une officine sous la responsabilité et le contrôle du pharmacien. C’est la
personne qui assiste le pharmacien dans son trava.il.
Il a pour rôle d’accueillir les clients, de servir les médicaments, d’expliquer la médication prescrite par le médecin, de relever pour
le patient les contre-indications, etc.
L’Auxiliaire en pharmacie doit être accueillant, souriant, disponible, serviable… Autant de qualité pour servir des usagers, bien
souvent, en situation de souffrance.
MEDICAMENT
MEDICAMENT
Un médicament contient une ou des substance(s) active(s) mais aussi d'autres substances dites : les excipients.
La copie-copie :
C'est la copie conforme du médicament original (même substance active, même quantité, même forme
galénique, mêmes excipients) souvent produite par le même laboratoire pharmaceutique. On les appelle
aussi « auto- génériques ».
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FORME GALENIQUE /PHARMACEUTIQUE
Un médicament contient une ou des substance(s) active(s) mais aussi d'autres substances dites : excipients.
Les excipients ont des rôles très variés. Ils peuvent servir à favoriser l'absorption, à modifier le goût
ou seulement à faciliter la fabrication.
Formes galéniques
Solution
Suspension
Émulsion
Mousse
Bain de bouche
Sirop
Liquides Spray
Gouttes
Lavement
Lotion
Gel
Semi-
Crème
solides
Pommade
Souples patchs
Poudre
Suppositoire
Ovule
Capsule
Gélule
Solides Comprimé
Pastille
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Chaque forme galénique présente des spécificités et un usage particulier. Il convient de bien respecter les
précautions d'emploi pour garantir le maximum d'efficacité et de sécurité.
FORMES ORALES
Administrées par la bouche, sont les plus utilisées. Elles représentent 80 % des formes pharmaceutiques :
COMPRIME :
Il est obtenu par compression de poudre. Pour contribuer à sa bonne conservation, et éventuellement masquer un goût, le
comprimé est le plus souvent entouré d’une pellicule ou d’un enrobage (comprimé pelliculé ou enrobé).
Une barre de sécabilité est parfois présente pour permettre de casser facilement le comprimé (comprimé sécable).
Les comprimés gastro-résistants sont enrobés d’un film particulier, qui évite leur dissolution dans l’estomac et leur
dégradation par les sucs gastriques acides. Le comprimé se dissout dans l’intestin : il doit être avalé intact, sans être coupé ou
écrasé.
Les comprimés à libération prolongée ont des excipients particuliers, qui permettent de libérer la substance active de façon
progressive et de réduire ainsi le nombre de prises au cours de la journée.
le comprimé effervescent et le comprimé dispersible doivent être dissous dans un demi-verre d’eau.
le comprimé sublingual (ou lyoc) qui doit être placé sous la langue, où il se dissout rapidement ; la substance active passe directement dans
le sang. Ce type de comprimé permet généralement un effet plus rapide. Il est le plus souvent sensible à l’humidité : il faut le conserver dans
l’emballage d’origine et le manipuler avec les mains sèches.
le comprimé à sucer destiné à soigner une affection de bouche ou de la gorge.
GÉLULE :
Elle est constituée de deux enveloppes de gélatine emboitées qui renferment une poudre. Elle doit toujours être avalée avec de l’eau car
elle risque sinon de se coller dans l’œsophage.
Certaines gélules peuvent être ouvertes et leur contenu dissout dans un peu d’eau ou de nourriture (yaourt par exemple) pour les
personnes qui ont du mal à les avaler.
Certaines gélules contiennent des micros granules, qui libèrent progressivement la substance active en 12 ou 24 heures.
Les gélules, comme les comprimés, ne sont pas adaptées à l'enfant de moins de 6 ans (fausse route).
CAPSULE :
Les capsule a une enveloppe molle faite d’une seule partie, plus épaisse mais plus élastique que celle des gélules. Le contenu est liquide
pâteux.
FORME INJECTABLE
Certaines substances actives ne peuvent pas être absorbées par l’intestin (insuline, vaccin…) ; elles doivent donc être injectées.
La voie injectable peut également être utilisée quand on veut obtenir un effet intense et rapide.
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Forme dermiques appliquées sur la peau,
Solutions nasales sont administrées dans le nez
solutions auriculaires sont utilisées pour traitercertaines affections de I’oreiIIe .
Solution ophtalmique (collyre) sont utilisés pour traiter les affections oculaires (des yeux).
Les formes inhalées sont utilisées dans Ie traitement de I ‘asthme et de la bronchite
chronique.
Les formes rectales ou suppositoire il s'introduit par voie rectale, la pointe en dernier sont souvent
réservés aux enfants ou aux patients qui ont des difficultés à avaler. Ils sont généralement sensibles à la
chaleur.
Les formes vaginales (ovule, la capsule et comprimé vaginal) sont des préparations qui
permettent de traiter localement certaines affections du vagin.
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Liste des symboles et abréviations -
Exp : 1suppo/soir
Suppositoire Suppo/supp Boite / Bte
Suspension
buvable Susp buv Flacon/ flc Ex : 1 dose de poids
(d.d.p) x 3/j
Cuillère à
soupe C.à.s =15ml Ex : 1 c.à.s x 3/j
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Le patient est soit :
né (NN): à partir de sa première heure de vie et jusqu'à 28 jours.
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Comment déchiffrer les boîtes :
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Le nom du médicament et sa substance active :
Dans le cas d’un générique, ces informations vous aident à identifier la molécule à effet thérapeutique présente dans d’autres
médicaments similaires.
La posologie :
La posologie indique la façon dont il faut prendre le médicament (le soir, en dehors des repas, avec un verre
d’eau…), mais également les quantités à ne pas dépasser.
Les excipients :
Ces substances sans effet thérapeutique entrent dans la composition du médicament, mais sont plus ou
moins bien tolérées selon les personnes : lactose, sodium, huile d’arachide, alcool, saccharose…
Le mode de conservation :
Faites donc attention de bien prendre en compte ces informations et conserver les médicaments à la
température idéale.
Si aucune précaution de conservation n’est à prendre, il sera écrit « Pas de précautions particulières de
conservation ». Cela signifie que vos médicaments ne craignent pas la chaleur.
La date de péremption :
Pour les comprimés, la date de conservation est inscrite directement sur la boîte. Pour les sirops et les
sprays, la notice précise la date de conservation après ouverture.
Les médicaments à risque sont ainsi classés en trois catégories, identifiables par un pictogramme présent sur la boite.
Trois pictogrammes sont imprimés sur le conditionnement extérieur des médicaments. A chacun correspond :
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Les médicaments de niveau 1 « Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice. »
Le risque est faible et dépend de la sensibilité du patient. La notice lui indiquera les cas où il devra s’abstenir de
conduire.
Les médicaments de niveau 2. « Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé. »
Il s’agit généralement de médicaments disponibles uniquement sur ordonnance (antidouleurs, des tranquillisants, des
médicaments contre le diabète, l’épilepsie ou la maladie de Parkinson).
Les médicaments de niveau 3 « Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite,
demandez l’avis d’un médecin.»
Les effets du médicament rendent la conduite dangereuse. Avec les médicaments de cette catégorie,
l’incapacité à conduire est souvent temporaire, mais majeure.
Le premier qui représente une silhouette de femme enceinte dans un triangle rouge indique un «danger». Il
signale que le médicament doit être utilisé uniquement s’il n’y a pas d’autre médicament disponible.
Le second avec une barre rouge couvrant la silhouette de la femme enceinte indique que le médicament
ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
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Le cadre rouge ou vert :
Si votre boîte de médicaments possède un cadre rouge ou vert, cela signifie que le médicament ne peut être vendu sans ordonnance.
* Le cadre de couleur rouge (Liste I) indique que le médicament ne sera donné que pendant la durée du traitement.
* Si le cadre est vert (Liste II) cela signifie que vous avez le droit de vous prescrire ce médicament plusieurs fois dans l’année.
*Pour tous ceux qui sont en vente libre, il n’y aura donc pas de cadre de couleur (Non listé)
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ORDONNANCE
Ordonnance est le document permettant au malade de connaitre son traitement et au pharmacien de lui délivrer.
Les destinataires de l’ordonnance sont : le malade, le pharmacien, les organismes de couverture sociale.
Lorsque vous déchiffrez l’ordonnance en face de vous, vous trouvez d’abord en haut les informations
relatives au professionnel de santé (le prescripteur : le médecin), reprenant :
• son nom complet
• sa spécialité
• ses coordonnées (numéro de téléphone et adresse)
En dessous, vous trouverez :
• la date à laquelle elle a été écrite. Cette dernière est importante, car l’ordonnance médicale a une
Au centre de la prescription médicale apparaissent le nom et prénom, parfois âge et de poids du malade. Ces derniers
éléments pourront par exemple aider le pharmacien à doser certains médicaments.
En dessous, les médicaments sont listés en colonne avec les indications suivantes :
• le nom de la molécule et de la marque ou du laboratoire qui la fabrique. Cela peut vous aider à
proposer des génériques.
• la dose, le moment de la journée durant lequel vous devez prendre le médicament, et
la durée du traitement.
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Autres informations utiles sur l’ordonnance
- « non substituable» (NS) signifie que le générique ne peut pas être vendu.
- « Quantité suffisante pour » (QSP) qui précise les quantités suffisantes à prendre dans le cadre du
- « non remboursable» (NR) pour les médicaments nonpris en charge par l’Assurance
Maladie.
Certains conseils peuvent être inscrits sur des régimes ou habitudes spécifiques à suivre avec la prise des médicaments
Exp:
- Eviter les aliments salés, ne pas ajouter de sel dans la préparation des plats.
Enfin, pour être certifiée, l’ordonnance doit comporter aubas la signature du médecin.
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EXEMPLE :
* Le prescripteur
(MEDECIN)
* Informations concernant le
patient
*Médicaments prescrits
*Mention « QSP »
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Dispensation des médicaments
Quatre étapes importantes :
Étape n° 1 – Contrôler l’ordonnance pour vérifier que la prescription est adaptée au patient
• Vérifier que la forme, le dosage et le conditionnement des médicaments sont conformes à la prescription ;
attention, certains médicaments se ressemblent et peuvent être facilement confondus les uns avec les
autres.
Étape n° 3 – Donner au patient les informations nécessaires pour qu’il puisse suivre correctement son
traitement
Les patients qui ne savent pas lire ont besoin d’images et peuvent se faire aider par des personnes de
leur entourage capables de leur lire les instructions.
Expliquer le traitement au patient en lui indiquant le nom des médicaments, leurs formes (comprimé,
sirop, etc.), leurs actions et leurs posologies :
– Pendant combien de temps prendre le médicament : par exemple, tous les jours.
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– Comment prendre le médicament : par exemple, pendant le repas.
*si ladose prescrite n’est pas d’un comprimé entier, monter comment diviser le comprimé (comprimé
sécable)
*si le médicament doit être mélangé à de la nourriture, montrer comment l’écraser le mélanger aux aliments (comprimé
dispersible).
Étape n° 4 – Vérifier que le patient a bien compris Comment prendre ses médicaments
• Les médicaments ne sont efficaces que s’ils sont pris correctement, ce qui n’est possible que si le patient a bien compris les
instructions de prise.
• Lors durenouvellement régulier d’une ordonnance vérifier auprès dupatient qu’il n’y a pas d’obstacle ou de difficultés à
prendre son traitement
(Effet indésirable, mauvaise compréhension de la maladie, etc.) : Si c’est lecas, orienter le patient vers son médecin.
• Si la prescription comporte plusieurs médicaments, ne donner qu’un médicament à la fois pour assurer une
explication spécifique. Ne donnez le médicament suivant qu’après vous être assuré que le patient a bien compris
comment prendre le premier.
Pour vérifier que le patient a bien compris comment prendre ses médicaments, lui demander après luiavoir
donné les instructionsnécessairesd’expliquerce qu’il doit faire.
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