Fascicule Topo Licence Agro-Environnement

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
Union – Discipline – Travail

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Université Jean Lorougnon Guédé
Travaux dirigés de Topographie
Etudiant Licence 1 Agroforesterie / Environnement

Nom & prénoms : ……………………………………………………….……………………
Contacts : …………………………………………………………………………………………..
PRESENTATION
La topographie constitue le support indispensable pour l’étude des formes du relief et du

modelé. L’objet de ce manuel est une initiation à l’acquisition des techniques de base pour
d’une part, la lecture des cartes topographiques, et d’autre part la réalisation des profils
topographiques.
Cette introduction s’appuie sur des notions géométriques et géomorphologiques, selon un
ordre de difficulté croissant.
Ce manuel constitue un support utile à l’enseignement de la topographie assurée par le
département des Sciences de la Terre. Il est destiné aux étudiants débutants dans cette discipline
(Licence 1 ou BTS) ; il servira d’aide-mémoire et pourra être complété par des notes personnelles et
des exercices qui seront effectués en salle de travaux pratiques (TP).
La topographie englobe un ensemble de techniques conduisant à l’établissement et à l’étude des
cartes. La carte topographique est un outil indispensable pour l’étude du sol (pédologie, géographie,
écologie, etc) et du sous-sol (recherche pétrolière, minière, hydraulique, etc).
La lecture correcte d’une carte topographique est une nécessité pour ceux (géologues,
pédologues et biologistes entre autres) qui vont faire des sciences de la nature leur profession. Elle est
aussi utile dans les activités de loisirs (randonnées en montagne, la navigation en mer, etc) couplées
avec le GPS et une bonne boussole.
L’exécution correcte des exercices devrait amener les étudiants à pouvoir réaliser
correctement un profil topographique. Il s’agit des cartes qui permettent de décrire avec précision les
différents éléments du relief.
L’équipe des Sciences de la Terre
Prérequis :
− Notions de géographie et géomorphologie simples comme connaissance, même succinctes,
des principales formes du relief et leurs caractéristiques ;
− Notions simples de géométrie (trigonométrie de base) ;
Objectifs :
− Savoir utiliser de manière rationnelle et prudente les cartes topographiques à votre
disposition ;
− Connaître les méthodes de construction des cartes ;
− Savoir présenter les données sous une forme explicite et/ou simple pour les utiliser sur
chantier ou dans les rapports et/ou présentations.
Avertissement
- Les thèmes abordés ici sont totalement interdépendants et présentent une complexité
croissante. Il est donc très conseillé d’assurer une présence continue.
- Durant toutes les séances, le matériel requis est le suivant :crayon à dessin (à mine ou HB),
papier millimétré, gomme, un papier calque et éventuellement un rapporteur d’angle et une
calculatrice.
Licence 1- AGROFORESTERIE/ENVIRONNEMENT 202 3-2024
TABLE DES MATIERES

DEFINITION ................................................................................................................................................ 3
1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE LA TERRE ............................................................................. 4
2. SYSTEMES DE PROJECTION ............................................................................................................... 6
3. REPERAGE D’UN POINT ET NOTION D’ECHELLE ............................................................................. 7
3.1. REPERAGE D'UN POINT ............................................................................................................................ 7
3.2. NOTION D'ECHELLE ................................................................................................................................... 8
APPLICATION ....................................................................................................................................................... 9
4. REPRESENTATION DU RELIEF SUR LES CARTES TOPOGRAPHIQUES ...................................... 11
4.1. OROGRAPHIE .................................................................................................................................................. 11
4.2. PLANIMETRIE (SIGNES CONVENTIONNELS UTILISES SUR UNE CARTE TOPOGRAPHIQUE) .............................. 13
5.FORMES DU RELIEF ............................................................................................................................ 13
APPLICATION ..................................................................................................................................................... 16
6. CALCUL DE PENTES ........................................................................................................................... 19
6.1. DIFFERENTS TYPES DE PENTES .................................................................................................................... 19
6.2. CALCUL DE PENTES ....................................................................................................................................... 21
APPLICATION .................................................................................................................................................... 22
7. PROFIL CARTOGRAPHIQUE .............................................................................................................. 24
7.1. ÉTAPES ET PROCEDURE DE CONSTRUCTION D’UN PROFIL ........................................................................... 24
7.2. ÉCHELLE DES LONGUEURS/ÉCHELLE DES HAUTEURS................................................................................... 26
8. ORIENTATION SUR UNE CARTE........................................................................................................ 27
APPLICATION ..................................................................................................................................................... 27
CONCLUSION ........................................................................................................................................... 29
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TD de topographie
DEFINITION
On appelle carte topographique la représentation, sur un plan, d’une partie de la surface de la terre
avec ses formes et son modelé. En Côte d’Ivoire, les cartes sont éditées par l’IGCI (Institut
Géographique de Côte d’Ivoire) qui, depuis 1992 a été remplacé par le CCT (Centre de Cartographie et
de Télédétection).
En fonction de l’échelle de représentation choisie, la région à représenter est divisée en plusieurs
portions appelées coupures ou degrés carrés .En Côte d’Ivoire, la couverture topographique à l’échelle
1/50 000 nécessite environ 33 coupures ou degrés carrés et 528 feuilles (figure 1).
Figure 1. Coupure de la Côte d’Ivoire au 1/50 000
Un exemple de notation utilisée pour la désignation des feuilles est présenté à la figure 2, qui est la
localisation de la coupure de Guiglo.
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TD de topographie
Coupure
Feuille
Figure 2. Localisation de la coupure ou degré carré de Guiglo
1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE LA TERRE
Dans l’univers, la position de la terre est donnée par la figure 3.

Rayon équatorial : 6 378,14 km Vitesse de libération : 11,186 km/s
Rayon polaire : 6 356,78 km Période de rotation : (jour sidéral) 0,9972696 d (jour
Périmètre équatorial : 40 075,03 km sidéral, qui correspond à 23 h 56 min 4,084 s)
Superficie : 510 067 420 km² Vitesse de rotation : (à l'équateur) 1 674,38 km/h
Volume : 1,08321×1012 km³ Inclinaison de l’axe : 23,4388 degré ;
Masse : 5,9736×1024 kg Albédo moyen : 0,367
Masse volumique moy. : 5,515×103 kg/m³ Température de surface :Tmin : -89,2 °C ; Tmoy : 15
Gravité à la surface : 9,780 m/s² (0,9973 g) °C ; Tmax : 57,8 °C
23,56 heures (= jour sidéral)

De façon pratique, la terre est considérée comme une sphère (aplatie aux pôles) ayant un rayon de
6 371 km. Du fait de la sphéricité de la terre, la transformation de sa surface courbe en un plan (surface
plane) pose des problèmes géodésiques et géométriques dont la résolution passe entre autre par les
systèmes de projection.
Figure 3. La terre dans l’espace

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TD de topographie
EXERCICE 1
Sur la carte de la figure 1, colorier les feuilles Abidjan 4d, Tengréla 4a et Bouaké 2b, 1c.
EXERCICE 2
Sur la carte ci-dessous, identifier les feuilles des localités suivantes : A, B, C, D, F, G, H, I, J et
K.
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TD de topographie
2. SYSTEMES DE PROJECTION
Il existe plusieurs systèmes de projection. Nous n’en retiendrons que deux : les projections conformes
et les projections équivalentes.
- les projections conformes
Ces types de projection conservent tous les angles mais modifient les longueurs et les surfaces. Elles
seront donc plus couramment utilisées pour la topographie. Les cartes topographiques que nous
utiliserons sont faites dans ce type de projection (figure 4).
Figure 4. Projection conforme

- les projections équivalentes
Ces types de projection conservent les surfaces ou, plus précisément, les rapports de surfaces. Elles
seront donc employées de préférence par rapport aux projections conformes pour la cartographie des
gisements de matériaux exploitables (figure 5).
Figure 5. Projection équivalente

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TD de topographie
3. REPERAGE D’UN POINT ET NOTION D’ECHELLE
3.1. Repérage d'un point

Un point est parfaitement repéré s’il est défini en longitude, latitude et altitude (figure 6).
Figure 6. Repérage d’un point par la Latitude et la Longitude

La longitude (α) : c’est l’angle dièdre formé par le plan passant par le point considéré et les deux pôles
avec un autre plan méridien pris comme origine. Le méridien d’origine (de Greenwich) est celui qui
passe à Accra. Cette mesure varie de 0° à 180° (degré) vers l’Est et de 0° à 180° vers l’Ouest.
La latitude (λ) : c’est l’angle dièdre formé par le plan passant par la verticale en ce point avec le plan de
l’équateur. La latitude de l’équateur étant zéro, la valeur de l’angle ainsi mesurée varie de 0° à 90° vers
le Nord et de 0° à 90° vers le Sud.
A titre d’exemple, on rappelle que la Côte d’Ivoire est située entre les Longitudes 3°W et 8°W d’une part
et d’autre part, entre les latitudes 5°N et 10°N.
L’Altitude (z) : c’est la distance mesurée du point considéré au-dessus du niveau de la mer. Cette
mesure est exprimée en mètre (m). L’altitude zéro correspond au niveau moyen des mers.
APPLICATION
EXERCICE 3 : Repérage d’un point sur le plan (figure 7). Avec, 1 cm → 1° (graduation en degré).
a) Positionnez 4 points (A, B, C, D) de votre choix dans le plan et après avoir tracé quelques latitudes et
longitudes, déterminez les coordonnées de ces points :
A( , ); B( , ); C( , ); D( , )
b) Placez les points suivants sur le plan après les avoir convertis de DMS en DD :
E (8°E, 6°30’N) ; F (3°25’W, 5°45’S) ; G (0°30’W, 5°28’N); H (7°20’W, 3°50’S)
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TD de topographie
Figure 7. Repérage d’un point sur le globe
3.2. Notion d'échelle

La nécessité de repérer une grande surface de terrain sur une carte a conduit à l’adoption d’un rapport
de réduction appelé échelle (E). Cependant, pour la réalisation d’une carte topographique (moins de 1
m²) d’une grande superficie de terrain (plusieurs dizaines de km²), il est évident qu’une forte réduction
s’impose. C’est ce coefficient de réduction qui est l’échelle. Il correspond à un nombre fractionnaire qui
est le rapport entre les longueurs mesurées sur la carte et leur équivalent sur le terrain. On a donc :
E = Dc/Dt où
Dc : distance sur la carte ;
Dt : distance sur le terrain (distance réelle)
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TD de topographie
Remarque :
L’échelle d’une carte est fonction de Dt (distance sur le terrain, appelée aussi distance à vol d’oiseau).
Les unités employées doivent être les mêmes au numérateur et au dénominateur. Le numérateur est
toujours l’unité (1) et le dénominateur, un nombre entier quelconque. Ce type d’échelle est dit
numérique par opposition à l’échelle graphique qui s’exprime par un segment de droite. Ce segment
est divisé et gradué en km de gauche à droite. Si le segment est très long, on resserre la graduation à
gauche en centaine de mètres pour affiner la précision.
Une échelle de 1/50 000 signifie que 1 cm sur la carte représente 50 000 cm sur le terrain. Deux points
distants de 5 km, sont séparés de :
• 10 cm sur une carte au 1/50 000 (carte à petite échelle).
• 20 cm sur une carte au 1/25 000 (carte à grande échelle).
Une carte est à petite échelle lorsque le rapport est petit autrement dit quand la réduction qu’elle permet
est importante. Par contre, on dira qu’une carte est à grande échelle lorsque le rapport est grand.
APPLICATION
EXERCICE5 : Conversion échelle graphique-échelle numérique

Convertissez les échelles graphiques suivantes (Figure 8) en échelles numériques :
E1 = ………………………………………………………………………………………………
E2 = ………………………………………………………………………………………………
Figure 9. Passage d’une échelle graphique à une échelle numérique
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TD de topographie
DEVOIR N°1 (30 min)
Sur la carte de la figure ci-dessous :

- Identifier les feuilles nécessaires pour couvrir les zones rectangulaires en pointillés.
- Donner les coordonnées géographiques (longitude ; latitude) des zones en pointillés.
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TD de topographie
EXERCICE 6: calcul de E, Dc et Dt
Complétez le tableau ci-dessous :
Distance sur la carte (Dc) Distance sur le terrain (Dt) Echelle (E)
10 cm 1/20 000
5 km 1/100 000
15 cm 150 km
1250 km 1/200 000
250 mm 1/50 000
40 cm 800 hm
60 cm 30 km
50 mm 1/100 000
100 cm 100 km
EXERCICE 7 : Comparaison d’échelle
1) La carte géologique de la Côte d’Ivoire est à l’échelle 1/1000 000. Celle des degrés carrés des cartes
topographiques est à 1/200 000 et celle des coupures 1/50 000. Qu’en concluez-vous quant à la
grandeur relative de ces échelles ?
Réponse :……………………………………………………………………………………..…….…………………
…………………………………………………………………………..……………………………………………...
2) Classez ces échelles par ordre croissant :
E1=1/1 000 ; E2= 1/500 000 ; E3=1/1 000 000; E4=1/10 000 ; E5= 1/25 000 et E6=1/50 000
………………………………………………………………………………………………………………………….
4. REPRESENTATION DU RELIEF SUR LES CARTES TOPOGRAPHIQUES

La topographie, c’est la représentation plane, à une échelle déterminée, d’une partie de la surface
terrestre avec ses formes et son modelé. En un mot, elle est une représentation plane du relief. Le relief
est ainsi représenté par les courbes de niveaux (ou courbes hypsométriques). La mise au point d’une
carte nécessite deux opérations importantes : l’orographie et la planimétrie.
4.1. Orographie
L’orographie est la partie de la géographie qui traite du relief terrestre. Elle permet de représenter le
relief d’un terrain. Cependant, cette représentation sur plan pose problèmes : on ne peut indiquer
l’altitude de chaque point de la carte. Pour contourner cette difficulté, le système de courbe de niveau est
utilisé comme mode de représentation du relief.
4.1.1. Courbe de niveau
Une courbe de niveau correspond à l'intersection de la surface topographique avec un plan horizontal
d'altitude donné. En un mot, c’est une ligne imaginaire qui joint un ensemble de points d’un relief de
même altitude. En représentation cartographique, les courbes de niveau constituent les projections des
traces de l’intersection de plans horizontaux successifs avec la surface topographique (figure 9). Les
courbes de niveau sont continues sur la carte.
Illustration : Considérons une série de plans horizontaux (H1, H2 et H3) parallèles, équidistants qui
coupent idéalement une surface topographiques (une colline par exemple). Les intersections de la
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TD de topographie
colline avec ces plans sont reportées sur le plan de la carte. Ces projections sont appelées courbes de
niveau.
Figure 9. Principe de l’établissement des courbes de niveaux
L’espacement des courbes de niveau est inversement proportionnel à la valeur de la pente (courbes
espacées = pente faible; courbes serrées = pente forte). L’établissement des courbes de niveau obéit à
certaines règles:
- Altitude des courbes de niveau : elle est souvent indiquée le long de leur tracé. En principe le
bas des chiffres indiquant cette altitude est dirigé vers le bas de la pente.
- Equidistance (e) : C’est la différence d’altitude qui sépare deux plans horizontaux successifs.
Sur la carte, elle correspond à la différence d’altitude entre deux courbes de niveau consécutives. Cette
grandeur est constante pour une carte donnée, de sorte que les valeurs des courbes de niveau sont des
multiples entiers de l’équidistance. Le choix de l’équidistance (e) est dicté par le type de relief à
représenter et par l’échelle de la carte.
L’équidistance est généralement mentionnée en bas, à droite de la carte. Dans tous les cas, même si
elle n’est pas mentionnée, l’on pourra la calculer. Pour cela, il faut se situer sur une pente donnée
(montante ou descendante) et compter le nombre d’intervalles qui sépare les courbes de niveau inscrites
entre deux points d’altitude connue (courbes de niveaux ou points côtés). La différence d’altitude entre
ces deux points divisée par le nombre d’intervalles donne la valeur de l’équidistance. Exemple : (700-
600)/5 →e = 20 m. Si le chiffre n’est pas entier, il faudrait l’arrondir. Ensuite, on procédera à une
vérification en prenant en compte les côtes des courbes de niveau ou des points côtés.
Dans les zones plates à faible relief, elle est de 5 à 10 m ; pour les zones montagneuses, elle peut
atteindre 20 m, sinon une densité trop grande des courbes de niveau rendrait la carte illisible.
Remarque : à ne pas confondre l’équidistance (e), grandeur lue dans le plan vertical avec l’écartement
(d) des courbes, en projection sur la carte, lu dans le plan de la carte (figure 9).
4.1.2. Différentes sortes de courbes de niveau
- Courbes maîtresses : Elles sont dessinées en traits plus accentués (en gras) et indiquent toutes les
courbes de rang 5 comptées après 4 courbes normales c'est-à-dire des traits gras que l’on dessine
toutes les 4 courbes. Le plus souvent, elles sont cotées (les altitudes sont indiquées sur les courbes
maîtresses). Ces côtes ne sont pas écrites au hasard. En effet, le sommet des chiffres indique le sens
de la montée des pentes, tandis que la base des chiffres indique le sens de la descente des pentes.
Noter qu’entre deux courbes maîtresses il y a toujours 4 courbes normales (figure 10).
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TD de topographie
- Courbes normales : Elles sont dessinées en traits fins en respectant les valeurs d’équidistance. Elles
sont au nombre de 4 entre deux courbes maîtresses.
- Courbes intercalaires : Elles sont dessinées en général en tirets. Elles deviennent nécessaires
lorsque la pente de la région à représenter est trop faible pour l’équidistance. En effet, lorsque la surface
topographique est plate, les courbes de niveau sont trop espacées. Pour amener plus de précision, on
est conduit à ajouter une courbe dite intercalaire dont l’altitude diffère d’une demi-équidistance de celle
des deux courbes qui l’encadrent.
Figure 10. Différents types de courbes de niveau

4.1.3. Densité des courbes de niveau
Elle rend compte du relief. Les pentes fortes sont caractérisées par des courbes nombreuses et serrées ;
à des courbes espacées peu nombreuses correspond une région plate ou à faible pente.
4.1.4. Points côtés :
A côté des courbes de niveau, il existe un certain nombre de points remarquables où l’altitude exacte est
connue. Ce sont donc des points d’altitude précise qui sont reportés sur la carte. Ils permettent de
trouver facilement la valeur des courbes de niveau proches. Ils peuvent se retrouver aussi bien sur les
sommets, les flancs que les vallées.
NB : les altitudes portées sur les courbes de niveau sont mesurées à partir du zéro géographique ou
niveau moyen des mers ou encore niveau de référence.
4.2. Planimétrie (signes conventionnels utilisés sur une carte topographique)

C’est la représentation des divers éléments (détails naturels ou détails traditionnellement construits par
l'homme, comme les voies ferrées, les routes ou encore les bâtiments) sur la carte topographique par
des figurés caractéristiques conventionnés dont la signification est indiquée dans la légende de la carte.
On adopte en général, en ce qui concerne les couleurs les conventions suivantes :
• le bleu est affecté à l’hydrographie
• le vert à la végétation
• le noir à la planimétrie, à la toponymie (nom de lieu) et tout ce qui touche à l’œuvre humaine
(ville, chemin de fer, route, etc.)
• en bistre (brun noirâtre ou teinte voisine du marron) à l’orographie (courbes de niveau).
5. FORMES DU RELIEF
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TD de topographie
Sommet : c’est le point culminant d’un relief. En représentation cartographique, un sommet est traduit
par des courbes de niveau fermées concentriques de sorte que le point situé à l’intérieur d’une courbe
de niveau fermée à une altitude supérieure à celle-ci (figure 11).
Dépression fermée: c’est une forme de relief qui s’observe dans les régions calcaires. Elle est
généralement issue d’une dissolution locale. En représentation cartographique, elle s’exprime également
par des courbes concentriques. Mais pour lever l’équivoque, une flèche indiquant le centre de la
dépression est mentionnée. L’altitude du point situé à l’intérieur de la dépression est inférieure à celle
des courbes de niveau qui l’entourent, formant ainsi une cuvette.
Figure 11. Représentation cartographique d’un sommet et d’une dépression

Ligne de crête : c’est la ligne qui joint de façon continue les points les plus élevés d’un relief. Sa
configuration est représentée par la figure 12.
Figure 12. Représentation cartographique d’une ligne de crête
Col : c’est un point bas sur une ligne de crête. Le bloc diagramme de la figure 13 représente les lignes
de crêtes et les cols.
Figure 13. Bloc diagramme montrant une ligne de crête et des cols
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TD de topographie
Ligne de thalweg: c’est le contraire des lignes de crête. C’est une ligne qui joint les points les plus bas
d’une vallée.
Vallée : c’est une dépression allongée située entre deux reliefs. Elle se représenté cartographiquement
sous forme de V emboîtés les uns dans les autres. On pourra distinguer les vallées à fond plat des
vallées en V.
Vallée en V : Les courbes de niveau présentent un rebroussement anguleux à la traversée du

thalweg. Elle est caractérisée par une forme en V des courbes de niveau, la pointe
du V plus ou moins aiguë ou émoussée indique l’amont de la vallée. La courbe
enveloppante est à une altitude élevée que la courbe enveloppée. Au fond de la
vallée, le thalweg est la ligne de drainage des eaux.
Vallée à fond plat (ou en U) : Le dessin des courbes de niveau rappelle la forme de la vallée,
serrées sur les versants, elles sont écartées dans la partie plate.
Versant : c’est toute zone comprise entre le thalweg et la ligne de crête.
Le bloc diagramme de la figure 14, la figure 15 et la figure 16 montrent respectivement une vallée et
une ligne de crête, une vallée en V et une vallée en U.
Figure 14. Bloc diagramme montrant une vallée et le tracé d’une ligne de thalweg
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TD de topographie
Figure 15. Vallée en V Figure 16. Vallée en U
APPLICATION
EXERCICE8: Cartographie de profils des vallées. Calcul d’équidistance
1) Calculez l’équidistance (e) des courbes de niveau des figures ci-dessous.
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………..
2) Représentation cartographique de profils des vallées et indiquer les vallées en V et en U
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TD de topographie
Figure 17
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TD de topographie
Figure 18.
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TD de topographie
EXERCICE 9 : Calcul d’équidistance, tracé de ligne de crête et de thalweg

Calculer l’équidistance des courbes de niveau de la figure ci-dessous et tracer les lignes de crête (en
trait gras) et les lignes de thalweg. Avec le symbole ][ indiquer l’emplacement des cols.
Figure 19. Carte topographique simplifiée
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
6. CALCUL DE PENTES
La pente est l’inclinaison d’une surface ou d’une couche géologique.
En topographie, la pente d’un versant est perpendiculaire aux courbes de niveau et son sens est
déterminé par la lecture de ces dernières. Ainsi, toutes les formes de relief peuvent être décomposées
en trois types élémentaires de pente (régulière, convexe et concave) caractéristiques des formes des
versants.
6.1. Différents types de pentes
6.1.1. Pentes régulières (rectilignes) : pentes à inclinaison sur l’horizontale constante. Ces pentes
sont généralement constantes.
Les pentes constantes (figure 20) s’observent lorsque les courbes de niveau sont régulièrement
espacées :
- plus la pente est forte, plus les courbes de niveau sont rapprochées
- plus la pente est faible, plus les courbes de niveau sont écartées.
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TD de topographie
Figure 20. Pentes régulières (continues constantes)

6.1.2. Pentes régulièrement variables (pentes concaves et pentes convexes)
Les pentes concaves sont des pentes dont l’inclinaison diminue constamment du haut vers le bas
(figure 21a) : Une pente concave vers le haut est caractérisée par des courbes de niveau de plus en
plus écartées en allant vers le bas.
Les pentes convexes sont des pentes dont l’inclinaison augmente constamment du haut vers le bas
(figure 21b) : Une pente convexe vers le haut est caractérisée par des courbes de niveau de plus en
serrées en allant vers le bas.
Figure 21: Pentes continues mais variables
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TD de topographie
6.1.3. Pentes à variation brusques : Rupture de pente, abrupts et falaises. L’écartement des
courbes de niveau change brusquement (figure 22).
(A) Rupture de pente (PO)
(B) Abruptes (2) (C) Falaises (3)

La hauteur de l’abrupt (H) = l’altitude de son sommet (S) – l’altitude de sa base (B)
Figure 22. Pentes à variation brusque
6.2. Calcul de pentes
Pour calculer la pente, il faut bien faire la différence entre l’équidistance e (hauteur entre deux courbes
de niveau) et la distance horizontale (d) qui est la mesure sur la carte topographique considérée entre
les courbes de niveau (figure 23). Sur la carte de la figure 20, pour avoir la pente en degré, on fera
tan =h/d.
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TD de topographie
Figure 23. Calcul de pente
APPLICATION
EXERCICE 10 : Calcul de pente topographique
1/ Sur la carte de la Figure 24, calculez la pente (α en degré) entre les points X et Y.
La différence d’altitudeh = Hy – Hx =………………………..….........….m ;
Mesure d (Dc) = …………………..cm ; Dc = ………………………. m ;
Dt = ………………………………………………………….…..…...m ;Tan(α) = .........................................;
-1
Pente α= tan (………………/……………) = …………….… degré.
EXERCICE 11 : Calcul de pentes
2) Calculez les pentes suivant les segments A, B et C:

A : …………………………………………………………………………………………..………………………….
: ……………………………………………………………………………………….….………………………….
………………………………………………………………………………………..…………………………….
B : …………………………………………………………………………………………..………………………….
: ……………………………………………………………………………………….….………………………….
: ………………………………………………………………………………………..…………………………….
C: …………………………………………………………………………………………..………………………….:
……………………………………………………………………………………….….………………………….
: ………………………………………………………………………………………..…………………………….
3) Que concluez-vous en observant la configuration de la courbe ?
Réponse : ……………………………………………………………………………..………..............................
.…………………………………………………………………………………………….…………………………...
.…………………………………………………………………………………………….…………………………...
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TD de topographie
Figure 24. Relation entre espacement des courbes de niveau sur la carte et la pente. (Echelle des
hauteurs 1/5 000).
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TD de topographie
DEVOIR N°2 (30 min)
1- Déterminez l’équidistance sur la carte topographique.
2- Le segment [AF] sur la carte est réellement de longueur 250 m sur le terrain. Quelle est
l’échelle de la carte ?
3- Calculez les pentes en degré suivant les segments [……],[……],[……] et [……],
7. PROFIL TOPOGRAPHIQUE
7.1. Étapes et procédure de construction d’un profil
L’établissement d’un profil topographique est particulièrement important car d’une part il permet de
visualiser le relief (les variations du modelé du relief) qui s’exprime en crête, vallées et plateaux et
d’autre part, il est le support de la coupe géologique. Sa réalisation passe par les étapes suivantes :
1)- On choisit une ligne de coupe (A-B), matérialisée sur la carte par un trait au crayon.
2)- Pour être sûr que le papier millimétré (PM) peut contenir la coupe, il faut rechercher sur le trait de
coupe, le point le plus bas (Hmin) et le point le plus haut (Hmax) et faire la différence des altitudes de
ces deux points (Hmax – Hmin). En tenant compte de l’échelle E, cette différence en cm (distance =
∆H*E) doit pouvoir contenir dans le PM.
3)- Tracez parallèlement au bord gauche du PM, une droite sur laquelle on reportera les altitudes en
tenant compte de l’échelle des hauteurs : ce trait doit être disposé de sorte que la distance (d’) qui
sépare le bord gauche du PM soit la même que la distance (d") qui sépare la fin de la coupe au bord
droit du PM.
4)- On applique le bord supérieur d’une feuille de papier millimétré le long de la coupe.
5)- Les intersections des courbes de niveau et de la ligne de coupe sont reportées sur la feuille et
ensuite abaissées à leur altitude à l’échelle de la coupe. Avec l’habitude, on pourra se passer de
certaines courbes, surtout quand le relief est très contrasté (régions de montage, rebords très raides de
plateau, etc.). Dans ces cas, les courbes sont tellement serrées qu’il est impossible de les identifier
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TD de topographie
toutes. Aussi, lorsque la pente est parfaitement régulière, on pourra se passer également de certains
points.
6)- Ces différents points sont ensuite reliés entre eux par une courbe continue (trait fin) sans laisser
transparaître les différents points. On obtient ainsi le profil topographique qui correspond à une courbe
en coordonnées rectangulaires, avec les altitudes en ordonnée et les distances en abscisse.
7)- Lorsque le trait de coupe traverse une vallée, on pourra déterminer l’altitude d’un point intermédiaire
supposé être le fond de la vallée. On procède alors à une règle de trois en considérant respectivement le
point le plus haut et le point le plus bas de part et d’autre du trait de coupe et le point d’intersection du
fond de la vallée avec le trait de coupe. Ce calcul suppose que la pente entre les deux points extrêmes
considérés est constante. Cette démarche reste valable dans le cas où le trait de coupe traverse une
ligne de crête.
8)- En descendant de 1 cm environ du point le plus bas, on trace le trait de base.
9)- L’orientation du trait de coupe se fait conformément aux quatre points cardinaux. L’on se servira pour
cela d’une rose des vents dessinée sur papier calque (figure 25). Cette dernière est appliquée sur le trait
de coupe de sorte que le centre soit centré sur le trait et le Nord confondu avec le Nord indiqué sur la
carte. On regarde ensuite la direction de la rose des vents qui est proche du trait de coupe et on attribue
cette direction au trait de coupe.
Figure 25. Rose des vents

10)- Ecrire enfin, le Nom et Prénoms, le titre, la date, les échelles, et la toponymie sur la carte
conformément à la figure 26.
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TD de topographie
Figure 26. Exemple de construction d’un profil topographique
7.2. Échelle des longueurs/Échelle des hauteurs

Sur un profil, on distingue deux échelles :
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TD de topographie
Une échelle des longueurs : identique à celle de la carte.

Une échelle des hauteurs : suivant que l’on veuille exagérer les formes ou pas, l’on est amené à agir
plus ou moins sur l’échelle des hauteurs, en dépit du fait que cette différence d’échelle entraîne
automatiquement une altération de la valeur des pentes.
En définitive, on retiendra que l’échelle des longueurs est celle de la carte et l’échelle des hauteurs en
est le double, le quadruple ou le quintuple.
Remarque : Un profil correct doit avoir la même échelle que celle de la carte dont on dispose, mais
aussi une échelle identique pour les hauteurs et les longueurs. Il doit aussi comporter un certain nombre
d’indications : échelle, orientation de la ligne de coupe, localisation des points de repères fixes, nom des
rivières et villages, etc. (voir exemple de profil).
8. ORIENTATION SUR UNE CARTE

La boussole (figure 27) est l’instrument utilisé pour s’orienter sur le terrain. Grace à son aiguille
aimantée, la boussole indique le Nord Magnétique qui diffère du Nord Géographique d’un certain
angle appelé déclinaison. En Côte d’Ivoire, la déclinaison est de l’ordre de 12°. Cette valeur de
déclinaison est variable dans le temps et suivant le lieu où l’on se trouve. Le Nord indiqué sur les cartes
étant le Nord géographique, les mesures effectuées doivent être corrigées. Sur la carte et par
convention, le Nord est dirigé vers le haut de la carte, par conséquent, l’Ouest à gauche et l’Est à droite.
Nord géographique : axe de rotation de la Terre ; point de convergence des méridiens
Nord magnétique : point de convergence des lignes du champ magnétique.
Figure 27. Exemple de boussole
APPLICATION
EXERCICE 11 : Exécution de profil topographique

Exécutez le profil topographique suivant la coupe AB.E = 1/5000
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TD de topographie
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TD de topographie
CONCLUSION
Le dessin cartographique des courbes de niveau nous renseigne sur les différentes formes du relief,
donc avant la réalisation d’un profil, il ne faut pas hésiter à observer votre carte le long du trait de coupe
afin de reconnaître l’allure du profil. La représentation précise et exacte des formes du relief facilitera
grandement l’établissement des coupes géologiques vous aborderez l’année prochaine.
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TD de topographie
Exercice 12 : Répondre aux questions au verso du papier millimétré
Questions
1. A quelle altitude pourriez-
vous évaluer le point A?
2. Comment appelez-vous la
zone de sa localisation ?
3. La zone dont la topographie

est représentée ci-contre est
celle qui est matérialisée par
des hachures. Elle est
dénommée SEYDOUGOU 2c.
Comment appelez-vous la
zone située à l’ouest de cette
région.
4. Calculez la pente (en degré)

entre les points C et D.
5. Réaliser le profil EF à
l’échelle 1/5000.
EXERCICE 13 : Tracer le profil AB

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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union – Discipline – Travail

Université Jean Lorougnon Guédé

Travaux dirigés de Topographie

Etudiant Licence 1 Agroforesterie / Environnement

La topographie constitue le support indispensable pour l’étude des formes du relief et du

TABLE DES MATIERES

Figure 1. Coupure de la Côte d’Ivoire au 1/50 000

Figure 2. Localisation de la coupure ou degré carré de Guiglo

1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE LA TERRE

Dans l’univers, la position de la terre est donnée par la figure 3.

23,56 heures (= jour sidéral)

Figure 3. La terre dans l’espace

Figure 4. Projection conforme

Figure 5. Projection équivalente

3. REPERAGE D’UN POINT ET NOTION D’ECHELLE

3.1. Repérage d'un point

Figure 6. Repérage d’un point par la Latitude et la Longitude

Figure 7. Repérage d’un point sur le globe

3.2. Notion d'échelle

EXERCICE5 : Conversion échelle graphique-échelle numérique

Figure 9. Passage d’une échelle graphique à une échelle numérique

DEVOIR N°1 (30 min)

Sur la carte de la figure ci-dessous :

EXERCICE 7 : Comparaison d’échelle

4. REPRESENTATION DU RELIEF SUR LES CARTES TOPOGRAPHIQUES

Figure 9. Principe de l’établissement des courbes de niveaux

Figure 10. Différents types de courbes de niveau

4.2. Planimétrie (signes conventionnels utilisés sur une carte topographique)

Figure 11. Représentation cartographique d’un sommet et d’une dépression

Figure 12. Représentation cartographique d’une ligne de crête

Vallée en V : Les courbes de niveau présentent un rebroussement anguleux à la traversée du

Figure 15. Vallée en V Figure 16. Vallée en U

EXERCICE8: Cartographie de profils des vallées. Calcul d’équidistance

1) Calculez l’équidistance (e) des courbes de niveau des figures ci-dessous.

EXERCICE 9 : Calcul d’équidistance, tracé de ligne de crête et de thalweg

Figure 19. Carte topographique simplifiée

Figure 20. Pentes régulières (continues constantes)

Figure 21: Pentes continues mais variables

(A) Rupture de pente (PO)

(B) Abruptes (2) (C) Falaises (3)

Figure 22. Pentes à variation brusque

6.2. Calcul de pentes

Figure 23. Calcul de pente

EXERCICE 11 : Calcul de pentes

2) Calculez les pentes suivant les segments A, B et C:

DEVOIR N°2 (30 min)

1- Déterminez l’équidistance sur la carte topographique.

3- Calculez les pentes en degré suivant les segments [……],[……],[……] et [……],

Figure 25. Rose des vents

Figure 26. Exemple de construction d’un profil topographique

7.2. Échelle des longueurs/Échelle des hauteurs

Une échelle des longueurs : identique à celle de la carte.

8. ORIENTATION SUR UNE CARTE

Figure 27. Exemple de boussole

EXERCICE 11 : Exécution de profil topographique

3. La zone dont la topographie

4. Calculez la pente (en degré)

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