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METION GESTION
FOAD GESTION
Mention : Gestion
Parcours : Fondamentaux en Sciences de Gestion
Niveau : L1
Semestre : S1
Unité d’Enseignement : UE1
Elément Constitutif :
MATHEMATIQUES DES INTERETS
Elément : n°1
Concepteurs :
Avertissement :
Quand l’opération de prêt est une opération à court terme (généralement inférieure
à deux ans), on fait appel aux intérêts simples. Pendant toute la durée de l’opération de ce
prêt, les calculs d’intérêt prennent pour base le capital initialement prêté.
Une personne (morale ou physique) qui emprunte une somme d’argent (désignée
sous le nom de capital) doit rembourser cette somme au prêteur. En plus du capital initial, elle
a également l’obligation de lui verser un loyer ou une rémunération du service rendu, portant
le nom d’intérêt.
L’intérêt est généralement payable à la fin du prêt. On dit que le prêteur a effectué, un
placement et que le capital lui a rapporté un intérêt. On détermine un placement en indiquant
l’intérêt rapporté par 100 Ariary en une période (durée tirée du taux qui est exprimé en
pourcentage).
Le montant de l’intérêt « I » dépend :
du capital prêté « C » ;
de la durée de placement « n » ;
du taux « t ».
I =
Un capital d’Ar 600 000, prêté pendant 2 ans, au taux de 20%, fournit au prêteur un intérêt
égal à :
I= , soit I = Ar 240 000.
Le placement d’Ar 600 000, effectué au même taux de 20%, pendant 6 mois, donne un intérêt
de :
I = 600 000* , soit I = Ar 60 000.
L’année commerciale comprend 360 jours, les mois sont comptés à leur nombre de jours
exact, et non à 30 jours, et on indique la date initiale et la date finale de placement si la durée
n’est pas donnée.
Le prêt consenti le 28 janvier est remboursé le 25 septembre de la même année. Le principe
de décompte de jours s’effectue en calculant la durée qui sépare les deux dates extrêmes et en
retenant l’une de ces deux dates.
N = (31-28) + 28 + 31 + 30 + 31 + 30 + 31 + 31 + 25 = 240 j.
I = 600 000* , soit I = Ar 80 000.
Remarques :
- le mois de février comprend 28 jours sauf si l’année est bissextile (29 jours) ;
- la formule fondamentale met en jeu les quatre éléments I, C, t, n, permettant la résolution de
quatre problèmes différents :
I= ,C= , t= , n= .
I= = .
Il est avantageux d’utiliser la méthode des nombres, quand on cherche le total des revenus
(intérêts) rapportés par plusieurs capitaux placés au même taux. Par ailleurs, si possible, on
simplifie le numérateur et le diviseur par 100 ou par 1 000.
Le calcul, par la méthode des Nombres et des Diviseurs fixes, donne directement l’intérêt
global fourni par le placement des capitaux respectifs :
Ar 500 000 pendant 60 jours ;
Ar 200 000 pendant 90 jours ; et
Ar 800 000 pendant 120 jours, au taux annuel de 20%, permet de donner
l’égalité suivante : 6 9
0 0
I= + + , avec un Diviseur fixe égal à , et après
I = Ar 80.000
I= + +…+ .
I= + +…+ .
T= .
Remarque : Les durées doivent être exprimées dans la même unité de temps.
Comparaison de I et
dominateurs différents. Le plus grand est celui qui détient le plus petit dénominateur. Faisons
la différence entre les deux éléments :
= -
;
= = ,
= * = , soit
Un placement d’Ar 100 000 000 est remboursé dans 1 an au taux de 5% à intérêt précompté.
Retrouvez le taux effectif (réel) de placement.
I= = = Ar 5 000 000.
Le prêteur reçoit immédiatement cet intérêt. Tout se passe donc comme s’il n’a pas prêté que
(C – I) = 100 000 000 – 5 000 000, ce qui donne Ar 95 000 000.
Le prêteur recevra, dans un an, son capital d’Ar 100 000 000 (il a déjà encaissé les intérêts).
I=I= , soit =
Le prêteur a gagné en un an, Ar 5 000 000 en engageant seulement Ar 95 000 000. Le taux
réellement retenu s’élève à = .
Exercice n°1
Q10 - : Le taux moyen de plusieurs placements est le taux unique T auquel il aurait fallu
placer les différents capitaux pour obtenir un intérêt égal à la somme des intérêts produits par
chacun d’eux, placés à des taux différents.
o Oui
o Non
Q11 - : Pour un même capital, le coefficient directeur de la droite est plus grand si le taux
d’intérêt est supérieur.
o Vrai
o Faux
Exercice n°2
Calculer l’intérêt fourni par un placement d’Ar 20 000 000, à 18% du 13 septembre d’une
année au 27 février de l’année suivante.
Solution :
n = 136 jours ;
I==
I = Ar 1 360 000.
Exercice n°3
Un capital d’Ar 7 000 000, prêté à 18% le 18 juin, a acquis, à la fin du prêt, une valeur d’Ar
7 105 000. Déterminer à quelle date le prêt a été remboursé.
I = 105 000 ;
I = ;
T = 18,6%.
Exercice n°5
Au taux de 18%, calculer par la méthode des Nombres, l’intérêt global fourni par le placement
des capitaux suivants :
- Capitaux Dates
- Ar 6 000 000 1 mars au 31 juillet ;
- Ar 2 000 000 1 mars au 31 août ;
- Ar 3 000 000 1 mars au 30 septembre.
On a :
- n1 = 152 jours, n2 = 183 jours et n3 = 213 jours ;
- On divise D et N par 1 000 pour simplifier les expressions, d’où :
- =2
- N= ;
- = , d’où :
- I = Ar 958 500.
Exercice n°6
Trois capitaux dont les montants sont en progression arithmétique, ont été placés pendant 2
ans au taux de 18%. L’intérêt total produit est d’Ar 1 296 000. La différence entre le troisième
et le premier capital s’élève à Ar 400 000. Calculer les trois capitaux.
On a la liaison suivante :
- C1 = C1 ;
- C2 = C1 + r ;
- C3 = C1 + 2r ;
La différence entre C3 et C1 nous donne l’expression : (C1 + 2r) - C1 = 400 000 ;
Soit r = Ar 200 000, d’où :
Exercice n°7
Une entreprise pace, au taux de 8% les capitaux suivants :
SOLUTION
Un effet de valeur nominale Ar 720 000, échéant le 29 août, escompté le 30 juin, est négocié à
la banque à 24% :
e= = ou =
e = Ar 28 800
V= + = + =
soit = ou
Ainsi e , soit e - = = = = e-
La différence entre l’escompte commercial et l’escompte rationnel n’est autre que l’escompte
commercial de l’escompte rationnel ou l’escompte rationnel de l’escompte commercial.
a1 n1 V1
a2 n2 V2
Date d'équivalence
a1 = a2 soit V1 – = V2 –
Le 15 juin, un commerçant doit payer Ar 4 500 000. Le 10 juin, il demande à son créancier de
reculer le paiement au 30 juin. Déterminer la somme à payer à cette date au taux de 18%.
n1 = 5 jours n2 = 20 jours D = 2 000
V1 – = V2 – , soit V1 (D-n1) = V2 (D-n2)
a1+a2+a3 V1 V2 V3
n1 = 10 jours 10/4
n2 = 30 jours 30/4
n3 = 36 jours 06/05
a V
N = 60 jours 30/05
V=
V=
V = Ar 8 909 021
Au lieu d’effectuer les trois paiements, le débiteur s’exécute le 30 mai pour la somme unique
d’Ar 8 909 021.
= V1+V2+V3+….+ Vk –
V– =V-
donc Vn = V1*n1+V2*n2+V3*n3+….+Vk*nk
Par ailleurs, on démontre que la date d’échéance moyenne ne dépend pas de la date d’origine
choisie pour écrire l’équivalence et que l’escompte de l’effet unique est égal à la somme des
escomptes des effets remplacés.
En résumé, nous avons vu l’intérêt, la valeur acquise, l’escompte et la valeur actuelle. Ainsi,
connaissant la valeur d’un capital à une date donnée, nous pouvons l’évaluer à n’importe
quelle date.
Exercice n°1
Q1- : L'escompte est défini comme l'opération financière par laquelle un banquier met à la
disposition de son client :
un découvert autorisé ;
un carnet de chèques ;
une remise sur ses avoirs ;
un montant d'effet de commerce avant son échéance ;
un montant correspondant à la valeur nominale d'un effet de commerce.
Q3 - : Un effet d’Ar 150 000 au 20 juin 2002 est escompté le 21 mars 2002 à 8%
Sa valeur actuelle commerciale est égale à :
Ar 146 966 ;
Ar 147 027 ;
Ar 150 000 ;
Ar 152 973 ;
Ar 153 033.
Q4 - : Un effet d’Ar 85 000 escompté à 24% le 21 mars 2002 a une valeur actuelle d’Ar 83
300
Sa date d'échéance est le :
20 avril 2002 ;
21 mai 2002 ;
4 juin 2002 ;
14 juin 2002 ;
21 juin 2002.
Exercice n°2
Au taux de 24%, l’escompte commercial d’un effet ayant 60 jours à courir s’élève à Ar
320 000. Déterminer la valeur nominale de l’effet.
Ces données nous conduisent à la formulation ci-après :
Exercice n°3
Le 31 mars, une traite de nominal Ar 6 000 000, échéant le 30 avril, a été négociée à la
banque B, au taux d’escompte de 24%. Déterminer l’escompte commercial et calculer la
valeur nette.
On a :
- n = 30 jours, d’où :
- e= , soit e = Ar 72 000 ;
Exercice n°4
Trois effets dont les valeurs nominales sont en progression arithmétique sont escomptés
commercialement au taux de 24%, à la date du 18 mai. S’ils avaient tous les trois 36 jours à
courir, comme le premier effet, le total des trois valeurs actuelles serait d’Ar 17 568 000. Le
nominal du premier est d’Ar 4 000 000. Les nombres de jours à courir par ces trois effets sont
en progression géométrique. L’escompte total s’élève à Ar 744 000.
Déterminer les valeurs nominales du deuxième et troisième effet, et les échéances respectives
des trois effets.
Calcul des valeurs nominales
Lorsque les effets sont en progression arithmétique, on a la possibilité d’exprimer cette
relation de la manière suivante :
- V1 = V1 ;
- V2 = V1 + r ;
- V3 = V1 + 2r ;
Avec un n égal à 36 jours, on peut formuler l’égalité ci-après :
a = a1 + a2 + a3 ;
On dispose finalement l’équation : 192 + 144 000q – 648 000 = 0, sa résolution nous
permet de retenir la valeur de q égale à 1,5, d’où n1= 36 jours, n2 = 54 jours et n3 = 81 jours.
En tenant compte des nombres de jours trouvés ci-dessus, les échéances des effets sont
calculées à partir de la date du 18 mai, soient respectivement le 23 juin, le 11 juillet, et le 10
août de l’année de négociation.
Exercice n°5
L’entreprise E présente à l’escompte trois effets dont les valeurs nominales sont
proportionnelles aux nombres 2, 4, et 6, et dont la somme est d’Ar 12 000 000. Les trois effets
ont respectivement 30 jours, 45 jours, et 60 jours à courir. Ils sont escomptés au même taux
t%. La banque retient en plus de l’escompte :
- la commission d’endos aux taux de 0,6% ;
- une commission indépendante du temps 1%0 ;
- une commission supplémentaire de ¼%, également indépendante du temps sur le dernier
effet. Compte non tenu de TVA, le net de la négociation s’élève à Ar 11 563 000. Calculer le
taux d’escompte t.
Les grandeurs proportionnelles peuvent être exprimées ci-après :
= = = k, soit V1 = 2k, V2 = 4k, et V3 = 6k, d’où
Les commissions d’endos sont calculées de la même manière, d’où l’expression ci-après :
soit C1 = Ar 10 000.
C2 = + = , soit C2 = Ar 27 000.
Exercice n°6
Le 15 février 2014, une société avait possédé en portefeuille sur un même débiteur trois effets
de :
Schéma du problème :
a4 n4 = 79 j
1 – Soit V4 la valeur nominale échéant le 5 mai. Pour calculer sa valeur, on égalise les deux
premières valeurs actuelles à la quatrième, d’où
a4 = a1 + a2
Interdictions : Photocopie et reproduction Réf : foadgestion-degs/tanà/2023/L1/S1/UE1/MATHS-INT/1
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RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa – RAKOTOMALALA Claudia
MATHEMATIQUES DES INTERETS FOAD GESTION : 2023
V4 - = V1 - + V2 - ;
V4 = Ar 3 059 789.
Le débiteur préfère payer Ar 3 059 789 le 5 mai au lieu de payer Ar 1 200 000 le 16 mars, et
Ar 1 800 000 le 15 avril.
2– Soient V5 et V6 les valeurs nominales des effets remplacés par V3.
Par rapport à la date d’équivalence, on a deux nouveaux nombres de jours. Soient
respectivement n5 et n6 ces nombres de jours à courir pour chaque effet :
n5 = (28 – 15 + 31+ 25), soit n5 = 69 jours (du 15/2 au 25/4) ;
n6 = (28 – 15 + 31 + 30 + 25), soit n6 = 99 jours (du 15/2 au 25/5).
Selon le principe de l’échéance moyenne (indépendance du problème au taux) on peut
avancer l’égalité suivante :
- V3 = V5 + V6 ; on exprime V5 en fonction de V3 et V6, d’où :
- V3*n3 = (V3 – V6)*n5 + V6*n6 ; après développement, on obtient l’expression de V6 ci après :
a = V3 – Agio ;
Exercice n°7
Le 16 mai, un client l’entreprise « E » lui devant une somme d’Ar 71 100 000, une dette
constatée par l’acceptation d’une traite payable le 31 mai 2015 se trouve dans une difficulté
financière et demande à son créancier de remplacer l’effet par une autre traite échéant le 30
juin.
SOLUTION
D’après la théorie d’équivalence, le client aura à payer à la date du 30 juin 2015, une nouvelle
traite d’Ar 71 700 000.
Exercice n°8
SOLUTION
L’échéance moyenne de ces trois traites sera 91 jours après la date d’équivalence, soit le 6
décembre de l’année 2015.
1-2 Commissions
La commission d’endossement (d’endos) est différente des autres commissions, et se calcule
proportionnellement à la valeur nominale « V », à la durée « n », et au taux « t1 », d’où :
C1 =
Les autres commissions sont indépendantes du temps : les unes sont fixes quel que soit le
montant de la valeur nominale et les autres proportionnelles à la valeur nominale. Quand le
lieu de paiement se trouve au même endroit que le siège social, aucun frais d’encaissement
(change de place) n’est prélevé, et on dit que l’effet est « bancable » ou « au pair ». Par
contre, la commission d’encaissement existe toujours lorsque l’effet est « déplacé ». En effet,
lors de la négociation, tous les effets sont centralisés au siège social de la banque.
De ces données, on a :
n = 30 jours, et D = 1 500, d’où :
- Escompte commercial, e = = = 12 000 ;
T= , soit un T = 29,6%.
= , soit = 24,49%.
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+ + ;
= + + + 1 000 ;
= , d’où = 25,5% ;
= + + + 1 000 ;
= Ar 8 260 ;
Généralement on porte à la négociation non pas un, mais plusieurs effets de commerce. Le
négociateur doit, en même temps que les effets, remettre un bordereau d’escompte sur lequel
sont consignés les caractéristiques des effets remis à l’escompte : lieux de paiement
(Antananarivo pour ceux qui sont payables au siège social), valeurs nominales,
échéances,…Après contrôle des effets, le banquier calcule sur le bordereau d’escompte, l’agio
et le net (valeur nette), produit de la négociation, puis porte le résultat de ces calculs à la
connaissance du client (crédite le compte du client).
Etablir le bordereau d’escompte des effets négociés le 12/09 par une société A :
Effets sur Antananarivo :
- Ar 780 000 échéant le 10/11 ;
- Ar 2 700 000 échéant le 02/10.
- Effets sur Antsirabe :
- 621 000 échéant le 01/12 ;
- Ar 1 368 000 échéant le 18/09.
- Les conditions de la banque, sont les suivantes :
- Taux d’escompte : 24% ;
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Remarques :
- Classement / ordre chrono des dates d’échéance
- Sur le premier effet sont appliqués le minimum de jours et le minimum d’escompte ;
- On majore le jour de banque (1 jour) pour le second et le troisième effet qui sont
bancables ;
- On tient compte des 5 jours pour le quatrième effet ;
- Taxe calculée / C2 + C3 + C4 / la VN a’ = ƩV - G
- Le taux de revient moyen « T » du bordereau s’élève en considérant l’agio hors taxe
comme étant l’intérêt des valeurs nominales :
141 707 =
Soit T = 28,85%.
Exercice n°1
Exercice n°2
Le 30 juin 2014, on négocie à la B un effet de nominal Ar 6 000 000, échéant le 28 septembre
de la même année. Les conditions d’escompte sont les suivantes :
- Taux d’escompte : 24% ;
- Commission d’endos 0,6% ;
- Commission indépendante du temps : 1/8% ;
- Taxe sur la valeur ajoutée : 20% ;
Calculer :
1. L’agio total, et le montant net de la négociation.
2. Le taux réel d’escompte, le taux de placement pour le banquier.
Solution :
n = (31+31+28), soit n = 90 jours ;
e= , soit e = Ar 360 000 ;
e= , soit = = 25,53%.
Exercice n°3
On présente à l’escompte, le 31 janvier 2014 les effets suivants aux conditions ci - dessous :
Valeurs nominales en Ariary Echéances Lieux
600 000 12 Février Antananarivo
400 000 18 Février Antsirabe
900 000 01 Mars Antananarivo
200 000 03 Mai Andravoahangy
100 000 31 Mars Miarinarivo
En respectant les conditions exigées par la banque, on obtient les nombres de jours ci-après :
n1 : 12 jours, inférieur au minimum et on retient 15 jours ;
n2 : 18 jours, inférieur au minimum et on retient 20 jours ;
n3 : (28+1), dépassant le minimum et on ajoute une journée, soit n3 = 30 jours;
n4 : (28+31), dépassant le minimum et on ajoute une journée, soit n4 = 60 jours ;
n5 : (28+31+30+3+1) = 93 jours, dépassant 85 jours, et on calcule une commission sur effet
long au taux de 1/5% sur la dernière valeur nominale V5 ;
Soit D1 le diviseur fixe, calculé au taux de 24%, D1 = , soit D1 = 1 500 ;
Exercice n°4
Compléter le duplicata suivant d’un bordereau d’escompte qui a été mal imprimé par le
banquier (en Ariary) :
Date de remise : 15 janvier 2015.
Commission
Capitaux Villes Echéances Jours Escompte d’encaissement
Taux Montant
726 000
Antananarivo ………….. 12 5 808 Gratuit Gratuit
336 000
Andravoahangy 31 janvier ……….. ………….. ……….. 1 680
2 292 000Antsirabe 16 février …......... ………….. 1% ………..
...…………. Fianarantsoa ................ …......... ………….. ............. .............
Escompte à 24% :
................... …………… 34 520
Commission indépendante du temps : ……………
110 546 Commission d’encaissement : 34 520
Agio : 110 546
3 739 454
13 888 = , soit n4 = 42 jours, ce qui nous donne l’échéance du dernier effet, à la date du
26 février, d’où le tableau suivant :
Commission
Capitaux Villes Echéances Jours Escompte d’encaissement
Taux Montant
726 000 Antananarivo 27 février 12 5 808 Gratuit Gratuit
336 000 Andravoahangy 31 janvier 16 3 584 0,5% 1 680
2 292 000 Antsirabe 16 février 32 48 896 1% 22 920
496 000 Fianarantsoa 26 février 42 13 888 2% 9 920
3 850 000 - - - 72 176 34 520
Exercice n°5
Le 25 mai 2015, une société anonyme malgache « A » remet à l’escompte à la banque « B »
les effets bancables suivants (montant en Ariary) :
SOLUTION
Le bordereau d’escompte (Ar)
Remise du 25 mai 2015
Valeurs Escompte à
Lieux de paiement Echéances Jours
N° nominales 18%
1 425 760 Antananarivo 15-juin 22 4 683,36
2 973 250 - 31-mai 10 4 866,25
3 146 540 - 30-juin 37 2 710,99
4 233 760 - 31-juil 65 7 597,2
Total 1 779 310 Escompte à 18% 19 857,8
Commission proportionnelle à
Agio TTC 159 248,12 6% 106 758,6
Frais de présentation 8 000
Commission d'acceptation 1 400
Agio hors taxes 136 016,4
TVA 23 231,72
Net 1 620 062 Agio toutes taxes comprises 159 248,12