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Mr SAWADOGO Boureima

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COURS DE MATHEMATIQUE FINANCIERE

COURS DE MATHEMATIQUE FINANCIERE

Année académique 2015-2016

Boureima SAWADOGO
Enseignant vacataire

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PROGRAMME

Introduction

Chapitre 1

Les intérêts simples

Chapitre 2

ESCOMPTE EQUIVALENCE DES CAPITAUX

Chapitre 3

Les intérêts composés

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Chapitre1 : les intérêts simples

A. Notion d’intérêts.
Une personne A prête à une personne B une somme d’argent pendant
une durée déterminée.
Ce service rendu par A (le créancier) à B(le débiteur), cette mise à la
disposition de B d’un capital suppose au bénéfice de A une
rémunération appelée intérêt et qui n’est autre que le loyer de l’argent
prêté.
B. Définition et calcul pratique :
Définition :
Dans le cas de l’intérêt simple, le capital reste invariable pendant
toute la durée du prêt. L’emprunteur doit verser, à la fin de chaque
période, l’intérêt dû.
Remarque :
1) Les intérêts sont versés à la fin de chacune des périodes de

prêt.
2) Le capital initial reste invariable. Les intérêts payés sont égaux

de période en période.
3) 3) Le montant des intérêts est proportionnel à la durée du

prêt.
Calcul pratique : Si nous désignons par :
C : le capital placé ; t : le taux d’intérêt annuel pour 100 FCFA ; n : la
période de placement en années ; i : l’intérêt rapporté par le capital C
On sait que : I = Cnt / 100

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Application
Un capital de 25000 F est prêté pendant 2 ans au taux de 9% fournira
au préteur un intérêt égal à : 25000*9*2 / 100 = 4500
Et l’emprunteur à l’expiration du délai de 2 ans devra remettre au
préteur : 25000+4500=29500
 Si la durée est en jours : I = Cnt / 36000

 Si la durée est en mois : I = Cnt / 1200

 Si la durée est en année : I = Cnt/100

C. Calcul sur la formule fondamentale


La formule générale de calcul de l’intérêt simple met en jeu les quatre
quantités I, C, n, t qui supposent donc la résolution de quatre
problèmes différents trois de ces quatre quantités pouvant être
connues, le problème consistant à calculer sans difficultés la résolution
de tous ces problèmes.
Ainsi, lorsque la durée de placement est exprimée en jours par exemple
on écrira :
I = Cnt/36000 C= 36000I / tn
t = 36000I / Cn n= 36000I/Ct
D-Valeur acquise par un capital
On appelle valeur acquise par un capital placé, le résultat de l’addition
à ce capital de l’intérêt qu’il a produit.
Exemple
La valeur acquise par un capital de 24000 f placé à 10% pendant 45
jours est égale à ;
C+Ctn/36000= 24000 + 24000*10*45/36000 = 24000+ 300= 24300

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2. Méthode des nombres et des diviseurs fixes :

Si le durée est exprimée en jours l’intérêt est I = Ctn / 36000.


Séparons les termes fixes et les termes variables et divisons par (t) :
I = (Cn /t) / (36000 / t) ce qui nous donne :

I = Cn/ (36 000/ t) Cn = N est le nombre


36000/t = D est le diviseur fixe
La formule devient : I=N/D

Cette formule est intéressante lorsqu’il s’agit de calculer l’intérêt global


produit par plusieurs capitaux aux même taux pendant des durées
différentes.
E- Taux moyen de plusieurs placements :
Une même personne effectue simultanément k placement aux
conditions suivantes :

Capitaux Taux Durées


C1 t1 n1 jours
C2 t2 n2 jours
. . .
. . .
Ck tk nk
Les taux t1, t2, t3 n’étant pas tous égaux entre eux.
L’intérêt total de cet placement est égal à :
C1*n1*t1/36000 + C2*n2*t2/36000+……..+Ck*nk*tk/36000

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Nous appellerons taux moyen de cet ensemble placement le taux


unique T qui, appliqué aux capitaux placés et pour les durées
respectives conduira au même intérêt total.
T= ∑𝑛𝑖=1 𝑐𝑖𝑛𝑡𝑖/ ∑𝑛𝑖=1 𝑐𝑖𝑛𝑖
F Intérêt commercial et intérêt civil
Pour leurs calculs d’intérêt simple certains pays quand les durées de
placement sont exprimées en jours retiennent l’année à 365 jours l’intérêt
commercial ce qui conduit à utiliser la formule de calcul de l’intérêt sous
la forme :
I’= Cnt/100*365=Cnt/36500
Nous appellerons intérêt civil l’intérêt ainsi calculé et intérêt commercial
l’intérêt calculé en comptant l’année de 360 jours l’intérêt commercial
étant évidemment plus élevé que l’intérêt civil.
I-I’= Cnt/36000-Cnt/36500
=Cnt (36500-36000)/36500*36000
=Cnt*500/36500*36000
=Cnt/36000*500/36500
= I*1/73
= I/72
Ainsi la différence entre l’intérêt commercial et l’intérêt civil est égale au
1/73 de l’intérêt commercial et au 1/72 de l’intérêt civil.
H- intérêt précompté et taux effectif de placement :
Tous les résultats et formules qui précèdent sont fondés sur le paiement
des intérêts par l’emprunteur au jour du remboursement du capital
emprunté. Il est cependant fréquent que par convention entre prêteur et
emprunteur les intérêts soient versés par l’emprunteur le jour de la
conclusion du contrat de prêt.

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Il est évident que les fonds engagés procurent au prêteur un taux de


placement supérieur au taux de calcul
Exemple
Une personne place à intérêt précompté 10000 f pour un an.
Quel est taux de placement réalise-t-il ?
Résolution
L’intérêt procuré par l’opération s’élève à 10000*10*1/100=1000
Le prêteur reçoit immédiatement cet intérêt .Les choses se passent
comme s’il n’avait déboursé que 10000-1000=9000
Le prêteur recevra dans un an son capital de 10000f (il a déjà encaissé
les intérêts)
Il aura gagné en un an 1000f en engageant seulement 9000f
Le taux réel de placement est donc tel que :
9000*T*1/100=1000 soit T=11.11
*Utilisation de l’intérêt simple :
L’intérêt simple est utilisé dans :
 Les opérations à court terme

 Les prêts entre banques ou intermédiaires financiers.

 Les comptes courants ; les carnets de dépôt.

 Les prêts à la consommation accordée par les institutions

financières.
 Les escomptes des effets de commerce

F. Application au comptes courants et d’intérêts :


Définition :
Le compte courant est ouvert chez une banque. Les fonds sont
versés à vue et sont directement exigibles. Le titulaire d’un compte
courant peu, à tout moment effectuer des versements des retraits

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ou des transferts. Le compte courant est d’intérêt est un compte


courant sur lequel les sommes produisent des intérêts créditeurs ou
débiteurs selon le sens de l’opération à partir d’une date dite :
date de valeur.
La date de valeur est une date qui diffère, la plupart du temps, de
la date d’opération, c’est la date ou l’opération est prise en
compte. Dans la plupart des cas, les sommes retirées d’un compte
le sont à une date de valeur antérieure à celle de l’opération
postérieure à celle du dépôt, ceci joue à l’avantage des banques.
Il existe plusieurs méthodes pour tenir de tels comptes. Les calculs sont
assez fastidieux. L’utilisation de l’outil informatique a rendu caduque la
plupart de ces méthodes. Toutefois, la méthode hambourgeoise est la
seule encore utilisée par les banques.

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Chapitre 2 : ESCOMPTE ET EQUIVALENCE DES CAPITAUX


A –notion d’effet de commerce
Le 10 mars A, vend des marchandises à B, pour un montant d 30 000f le
règlement devant se faire le 31 mai
A, le créancier doit donc attendre le 31 mai pour entrer en possession
de ses fonds. Cependant il peut avoir besoin de cet argent bien avant
le 3.
Supposons que A, sollicite le 26 mars une avance de son
banquier avance garantie par la créance qu’il possède sur B. Le
banquier n’accordera cette somme que si A, son client est en mesure
de prouver par un document écrit l’existence de cette créance de 30
000 à échéance du 31 mai.
A, se retournera vers B, soit pour lui demander alors de :
- Soit de souscrire un billet de à ordre c'est-à-dire de promettre par
écrit de lui régler une somme de 30000 à la date du 31 mai
- Soit d’apposer sa signature sur une lettre de change ou traite
rédigée ou par A, reconnaissant aussi l’existence au profit de A,
d’une créance de 30 000 à encaisser le 31 mai
Billet à ordre et lettre de change sont des effets de commerce

B- l’escompte commercial
L’escompte commercial prix du service rendu par le banquier est
l’intérêt calculé à un taux t par le banquier d’une somme égale à la
valeur nominale de l’effet (montant de l’avance effectuée par le
banquier) ,pour la durée de n jours qui sépare la date de remise à

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l’escompte de la date d’échéance ,ce nombre de jours correspondant


à la durée du prêt consenti par le banquier.
En désignant par V la valeur nominale de l’effet négocié et par e
l’escompte commercial on pourra écrire :
e= Vtn/36000 ou e= VN/D
Ainsi un effet de commerce de valeur nominale 30000 d’échéance le 31
mai escompte le 26 mars au taux de 9% l’escompte commercial sera
égal à :
e= 30000*9*66/36000
=495
Ou encore e= 30000/4000 =495
Avec Vn/D et D =36000/t
66 étant le nombre de jours séparant le 26 mars du 31 mai
Remarque :
Comme l’intérêt simple, l’escompte est fonction linéaire du taux du
temps et de la valeur nominale de l’effet.
C-Valeur actuelle commerciale
Si le banquier se conformait à la définition de l’intérêt simple, il serait
conduit à prêter le 26 mars 30000f à son client A lequel lui verserait le 31
mai 30 000+495.
En réalité l’opération est une opération d’intérêt précompté le banquier
retient immédiatement l’escompte. Le 26 mars il remet à son client 30
000-495=29505. Le 31 mai il recouvrira les 30000 en encaissant l’effet à
son échéance. La somme effectivement mise par le banquier à la
disposition de son client c'est-à-dire la différence entre la valeur
nominale d’un effet de commerce est appelée valeur actuelle
commerciale.

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En désignant par a cette valeur actuelle commerciale on écrira :


a=V–e
a= V – Vtn/36000
= V (36000-tn)/36000
D-Problèmes sur l’escompte commercial
La formule donnant l’escompte commercial met en jeu quatre
quantités : e V t et n qui entrainent la résolution de quatre problèmes
différents, chacune de ces quatre quantités pouvant être l’inconnue
d’un de ces problèmes.
La formule donnant l’escompte commercial permettra donc
d’écrire ;
e= vnt/36000 V=36000* e/tn
t = 36000*e/Vn n= 36000*e/Vt
Cette dernière formule permettra si l’on connait la valeur nominale
d’un effet de commerce, le taux d’escompte, le montant de
l’escompte commercial à déterminer :
-la date d’échéance de l’effet connaissant la date de négociation
-ou la date de négociation connaissant la date de l’échéance de
l’effet.
F-EQUIVALENCE D’EFFETS OU DE CAPITAUX : notion d’équivalence date
d’équivalence
Deux effets de commerce de valeurs nominales respectives de
98400(échéant le 31 octobre) et 99000(échéant le 30 novembre) sont
négociés au taux d’escompte de 7,2%.
Nous savons calculer la valeur actuelle commerciale de chacun de ces
deux effets à une date quelconque.

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S’il existe une date à laquelle les valeurs actuelles commerciales de ces
deux effets sont égale entre elles, on dira que ces deux effets sont
équivalents et la date en question sera dite date d’équivalence des
deux effets.
G- PRATIQUE DE L’ESCOMPTE : AGIOS
Nous avons supposé jusqu’ici que, à l’occasion d’une opération
commerciale d’escompte, la retenue effectuée par le banquier se
limitait à l’escompte. En réalité le banquier opère d’autres retenues sur
la valeur nominale d’un effet. L’ensemble constitue l’agio et comprend :
 L’escompte commercial
 Différentes commissions
 La taxe sur la valeur ajoutée
La taxe sur la valeur ajoutée supportée à l’occasion d’une remise à
l’escompte par un industriel ou un commerçant est pour l’assujetti
déductible du montant de la taxe qu’il va ensuite reverser.
Le seul agio qui compte donc aux yeux du banquier escompteur est
l’agio avant taxes ou agio hors taxes.
Dans les paragraphes qui suivent il sera question de l’agio il s’agira de
l’agio hors taxes.
1-les commissions
Nous distinguerons :
1° les commissions proportionnelles au temps
Qui se calcule sur les mêmes bases que l’escompte donc
proportionnelle à la valeur nominale de l’effet escompté et à la durée
qui sépare la date de négociation et la date d’échéance de l’effet et
au taux attaché à ces commissions.

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2- les commissions indépendantes du temps


Qui sont proportionnelles seulement au capital (valeur nominale)
et au taux ajoutons que certaines commissions sont fixes donc
indépendantes du nominal de l’effet et du nombre de jours restant
à courir à celui-ci
Exemple de calcul de l’agio hors taxe
Le 4 juillet on porte à l’escompte un effet de nominal 6000 à
l’échéance du 31 juillet
Conditions : taux d’escompte 10,5%
Commissions proportionnelle : 0.6%
Commissions indépendante du temps 1/8%
Calcul de l’escompte
Nombre de jours séparant le 4 juillet du 31 juillet= 27
Escompte commercial : 6000*10.5*27/36000=47.25
Commissions proportionnelles au temps : 6000*0.6*27/36000=2.70
Commissions indépendante du temps : 6000*1/800=7.50
Ainsi agio hors taxe sera
47,25+2,70+7,50=57,45
Valeur nette de l’effet 6000-57,45= 5942,55 qui seront mis à la
disposition de son client par le banquier.

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Chapitre 3 : Les intérêts composés

A-Notion de capitalisation des intérêts


Dans les chapitres qui ont précédé les calculs d’intérêts étaient effectués
suivant la convention d’intérêt simple c'est-à-dire que pendant toute la
durée de l’opération de prêt les calculs d’intérêt prenaient pour base le
capital initialement prêté .Ce calcul se justifiait, les opérations financières
en question étant des opérations à court terme qui pouvaient ne durer
que quelques dizaines de jours.
Quand l’opération de prêt est une opération à long terme qui peut durer
plusieurs années, il semble naturel que le préteur, à l’expiration d’une
durée convenue avec l’emprunteur, l’année par exemple, considérant
l’intérêt simple fourni par son capital pendant cette année comme un
nouveau capital qui incorporé au capital initial portera à son tour intérêt
pendant l’année suivante.
Ainsi 10000f placé au taux annuel de 10% donneront au cours de la
première année 1000f d’intérêt simple qui incorporé au capital initial de
la première année porteront le capital placé à 10000f+1000f=11000f
C’est sur ce nouveau capital que sera calculé l’intérêt simple de la
deuxième année déplacement, intérêt qui sera égal à 1100f si le taux
reste fixé à 10%.
L’incorporation de cet intérêt au capital portera le capital à
11000f+1100f=12100f
Ce nouveau capital fournira pendant sa troisième année de placement
à 10% un intérêt de 1210f. En supposant que la durée du prêt ait été
limitée à trois ans la valeur acquise finale du capital placé sera égale à
12100+1210=13310f

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C’est cette somme que l’emprunteur remettra à son prêteur au bout de


trois ans.
Un calcul rapide montrerait que si le prêt avait été stipulé à intérêt
simple c'est-à-dire sans incorporation du capital et intérêt l’emprunteur
aurait rendu à son prêteur :
10000+10000*3*10/100=13000
La capitalisation (c'est-à-dire l’addition au capital) des intérêts à la fin
d’une durée convenue, dans notre exemple l’année est la
caractéristique du prêt à intérêts composé.
B-Formule fondamentale des intérêts composés :

Désignons
par :
C : le capital placé
n : la durée de placement
i : le taux d'intérêt(pour t=8%
i=0.08)
Dates Capital au Intérêts de Valeur acquise à la fin e l’année
debut de l’année
l’année
1 C1 Ci C + Ci =C ( 1 + i)
2 C2 C (1 + i) x i C (1 + i) +C (1 + i)I = C (1+ i(1+ i) =
. C (1 + i)2
.
.
n C (1 + i)n - 1 C (1 + i)n – 1 x i C (1 + i)n-1 + C (1 + i)n-1 x i = C (1
+ i)n - 1 (1 + i) = C (1 + i)n

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n
Cn = C (1 + i)

Exemple : Quelle est la valeur ajoutée par un capital de 5.000 placé


pendant 5 ans au texte de 6 %?
On sait que A = C (1 + i)n
L'expression (1 + i)n est donnée par la table financière n = 1
A = 5.000 (1,06)5
A = 5.000 x 1,338226
= 6.691,13
C- Etude de la fonction (1+i)n
Cette fonction peut être étudiée soit en fonction du taux i, soit en
fonction du de la durée n.
En fonction du taux i (et pour une durée n supposée constante) les
valeurs positives de i sont celles à considérer. Il est évident que (1+i)n est
fonction croissante du taux i ,les intérêts produits et en conséquent les
valeurs acquises étant d’autant plus élevé que les taux de placement
élevé.
En fonction de la durée n (et si un taux i supposé constant) ici il est
encore évident que (1+i)n est une fonction croissante les intérêts produits
augmentant avec la durée du placement.
Si la variable n est continu on est en face d’une fonction exponentielle
qui se traduit par une courbe continue.
D-Taux équivalents .Taux proportionnels.
a- Taux équivalents

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Un capital C est placé à intérêt composé au taux annuel i pendant n


années. Capitalisation annuelle des intérêts .A l’expiration des n
années sa valeur acquise sera C (1+i)n
Supposons que ce capital C soit au taux trimestriel i2 pour une durée
d 2n semestre les intérêts produits étant capitalisés semestriellement.
Au bout de des 2n semestres la valeur acquise par le capital C sera
C (1+i) 2n
Si dans les deux hypothèses envisagées les deux valeurs acquises
sont égales entre elles c'est-à-dire si (1+i) n= (1+i)2n on dira que les
deux taux i(annuel) i2 (semestriel) sont équivalents.
D’une façon générale deux taux i que l’on suppose annuel
ik attaché à une période k fois plus faible que l’année seront dits
équivalents si appliqués à un même capital et après l’écoulement
d’une même durée ils conduisent à une même valeur acquise la
capitalisation des intérêts étant annuelle dans le premier cas
effectuée à la fin de chaque année ke année dans le second cas

Ainsi- Capital C taux annuel i capitalisation annuelle n années de


placement donc n capitalisation
-Capital C taux ik capitalisation à la fin de chaque ke année de
placement donc kn capitalisation.

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Exercices :
Exercice1 :

Compléter le tableau suivant et interpréter les résultats :


Capital en Taux annuel Durée de Année Intérêt Valeur
FCFA t% placement j comptée définitive
pour VD

18 000 10,5 9 mois …….. 360 ….. ……


…… 9,5 60 jours 360 665 21 665
62 000 ……. 180 jours 360 948,6 …….
144 000 …….. 73 jours 360 …… 152 640
14 600 11,65 ……….. …… 340,18 ……
58 400 12,20 360 …… 61 242,9

Corrigé :
Les données Les inconnues

C = 18 00 FCFA t =10,5% m = 9 (18 000 x 10,5 x 9) / 1200 = 1417,5


VD= 18 000 + 1417,5 = 19 417,5 FCFA

T = 9,5 VD = 21 665 I = 665 C = VD- I = 21 000 FCFA


J = (665 x 360)/(0,095 x 21 000) = 120 jours

C=62 000 FCFA VD=62 000 +948,6 =62 948,6


J = 60 T = (948,6 x 360) /(62 000 x 60)=12%
I = 948,6 FCFA

C= 144 000 I = 152 640 – 144 000 = 8640


J = 180 T = (8640 x 36 000) / (144000x180)= 12%
VD = 152 640

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C = 14 600 VD = 14 600+340,18 = 14 940,18


T = 11,65% Soit y le nb de jour dans l’année
J = 73 340,18 = (14 600 x 0,1165 x 73) / y
I = 340,18 = 365 Jours

C = 58 400 I = 61 249,92 – 58 000 = 2 849,92


T = 12,25% J = (2849,92 x 36 500) / 12,2
VD = 61 249,92 = 146 jours
Année 365 jours

Exercice 2 :
Un individu place 82 500 FCFA pendant 7 mois, à partir du 13
novembre 1992 au taux annuel de 11%. Combien récupère-t-il à la
fin de son placement ?
Corrigé

Soit I le montant des intérêts : I = (82 500 x 7 x 11)/ 1200 = 5293,75


A la fin du placement, l’individu récupère une somme VD de
VD = 82 500 + 5293 ,75 = 87 793,75 FCFA
Exercice 3 :
Deux capitaux sont placés à intérêts simples pendant 2 ans. Le plus
petit à 11% et l’autre à 9%. Trouver les deux capitaux sachant que
le plus petit a rapporté 280 FCFA de plus que l’autre et que la
différence entre les 2 capitaux est de 1 000 FCFA.

Corrigé :

Soit C1 le plus petit capital, les deux capitaux C1 et C2 vérifient 1 et 2 :


C2 – C1 = (1)

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((C1 x 2 x 11) / 100) – ((C2 x 2 x 9)/ 100


= 280 (2) De (1) on a C2 = 1000 + C1
remplaçons dans 2
22 C1 – 18 (C1 + 1000) = 28 000
4 C1 = 28 000 + 18 000
D’où C1 = 11 500 et C2 = 12 500

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