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INTRODUCTION GENERALE :
L’entreprise entretient des relations avec ses clients, ses fournisseurs, ses employés, sa
banque, son assurance, l’administration fiscale,….Ces relations donnent naissance à des
opérations commerciales, lesquelles se traduisent par deux types de flux :
L’objet de ce cours est l’étude des flux financiers. Ces derniers doivent être enregistrés
(Comptabilité Générale et Analytique), traités (Informatique, Statistiques) et quantifiés
(Statistiques, Mathématiques financières).
L’objet de ce cours n’est pas seulement de quantifier les flux financiers (calcul d’intérêt, des
sommes à recevoir, des sommes à payer,…) mais aussi de gérer le portefeuille d’effets de
l’entreprise de manière à saisir l’ensemble des opportunités qui se présentent à l’entreprise.
Par ailleurs, ce cours a pour but d’étudier la technique d’actualisation qui est d’une grande
utilité dans la gestion du portefeuille d’effets de l’entreprise (décision de renouvellement,
décision de remplacement,….) et surtout dans le choix des investissements (choix entre
plusieurs projets ou entre plusieurs variantes d’un même projet), lequel suppose une
utilisation rationnelle des ressources de l’entreprise.
En effet, nous savons qu’un investissement est un ensemble de recettes et de dépenses (c’est
un échéancier de revenus), ces revenus doivent être évalués au moment même où le choix
doit être effectué. En d’autres termes, ces revenus doivent être actualisés pour les rendre
comparables.
Signalons que la liste des avantages de ce cours n’est pas exhaustive, ainsi, nous nous sommes
arrêtés à ceux qui nous paraissent les plus importants.
PLAN DE LA LEÇON :
I- NOTION D’INTERET
Le service rendu par le créditeur au débiteur suppose une rémunération qu’on appellera :
intérêt.
Les intérêts simples sont calculés pour des périodes allant de 1 jour à 1 an, sans pour autant
exclure tout calcul des intérêts simples pour des périodes supérieures à une année.
Exemple :
- Partons d’un exemple : on place 100 DA pendant 1 an au taux de 5%, l’intérêt sera de : 100
5% = 5 DA.
- Si on double le taux de placement (on passe de 5% à 10%) tout en maintenant le capital et
la durée fixes, dans ce cas l’intérêt produit est de : 100 10% = 10 DA.
- Si on double la durée (on passe de 1 an à 2 ans) tout en maintenant le capital et le taux
fixes, dans ce cas l’intérêt produit est de : 100 5% 2 = 10 DA.
- Si on double le capital tout en maintenant les autres données fixes, l’intérêt produit est
de : 200 5% = 10 DA
Remarque :
1- A chaque fois que le taux, ou le temps ou le capital double (avec les autres données fixes),
l’intérêt simple double.
2- A chaque fois que le taux, ou le temps ou le capital triple, quadruple,…. (avec les autres
données fixes), l’intérêt simple triple, quadruple,…..
Finalement, on peut déduire que l’intérêt simple est directement proportionnel aux trois
mesures suivantes : le capital placé, le taux de placement et le temps pendant lequel il a été
placé.
TAG 0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES FINANCIERES « PROPRIETE CNFEPD » 5
Formulation : En désignant par :
- n : La durée du placement ;
- t : Le taux de placement .
c t n
L’intérêt sera déterminé comme suit : I
100
c t n c. t . n
I= donc I
100 12 1200
Exemple : Soit un capital de 10 000 DA placé pendant 4 mois au taux de 5%, l’intérêt sera
de :
4 10 000 5 4
c = 10 000 ; t = 5%, n = , I=
12 1200
I = 166,66 DA
- Année commerciale :
n
n = 360 jours, donc de l’année, dans ce cas, on dit qu’on calcule l’intérêt commercial :
360
c t n
c t n I
I= 36 000
100 360
c t n
I
36 500
Exemple 1 : Calculer l’intérêt commercial produit par un capital de 10 000 DA placé à 10%
pendant 240 jours.
10 000 10 240
I 666,66
36 000
TAG 0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES FINANCIERES « PROPRIETE CNFEPD » 6
Exemple 2 : Calculer l’intérêt produit par un capital de 5 000 DA placé au taux de 5% et ce,
du 2/1/2004 au 19/2/2004.
n:
2/1/04 19/2/04
Pour calculer n (la période), on néglige le 1er ou le dernier jour de placement car le capital ne
porte (produit) pas intérêt le 1er jour du placement :
Janvier : 31 – 2 = 29 Jours
n 48 Jours
Février : = 19 Jours
5 000 5 48
I 33,33 DA
36 000
La formule fondamentale permet la résolution de tous ces problèmes ainsi, lorsque la durée
de placement est exprimée en jours, on aura :
36 000 I
- Calcul du capital : c
tn
36 000 I
- Calcul du taux : t
cn
36 000 I
- Calcul du temps : n
c t
Applications :
1- Calculer l’intérêt produit par une somme de 2 000 DA placée au taux de 6% pendant 180
jours :
2 000 6 180
I 60 DA
36 000
2- Calculer le capital, qui est placé pendant 72 jours au taux de 5% ayant produit 60 DA
d’intérêts :
36 000 60
c 6 000 DA
5 72
3- Quelle est la durée « n » de placement, exprimée en jours, d’un capital de 20 000 DA,
placé au taux de 8% qui produit 80 DA d’intérêt ?
36.000 80
n= = 18 jours
8 20.000
ctn
A=c+
36000
Exemple : Calculer la valeur acquise par un capital de 30 000 DA placé à 10% du 25/1/2005 au
15/5/2005.
c1 t 1 n 1 c t2 n2 c t n3
I1 = , I2 2 , I3 3 3
36 000 36 000 36 000
Une question se pose : est-ce qu’on peut remplacer ces 3 placements (ou plus) par d’autres
placements au taux unique ? La réponse est affirmative.
Le taux moyen de plusieurs placements est le taux unique qui est appliqué aux capitaux
respectifs et pour leurs durées respectives conduirait au même intérêt total.
c1 Tn 1 c 2 Tn 2 c 3 Tn 3 c tn c t n c t n
1 1 1 2 2 2 3 3 3
36 000 36 000 36 000 36 000 36 000 36 000
c1 t 1 n 1 c 2 t 2 n 2 c 3 t 3 n 3
T
c1 n 1 c 2 n 2 c 3 n 3
n1 = 51 Jours
n2 = 67 Jours
n3 = 82 Jours
T=
3 800 4,5 51 (6420 6,2 67) (780 5,5 82)
(3 800 51) (6 420 67) (780 82)
T = 5,65%
Il arrive que les intérêts soient précomptés, c'est-à-dire versés par l’emprunteur le jour de la
conclusion du contrat de prêt (les intérêts sont payés à l’avance).
Dans ce cas, le taux effectif de placement est différent du taux nominal stipulé dans le
contrat, c’est un taux un peu plus élevé.
Exemple : Une personne souscrit à 10 000 DA de bons de trésor (dans le cadre de l’emprunt
de solidarité nationale) à deux (02) ans. Sachant que les intérêts sont précomptés à 8%, à
quel taux l’argent est-il placé en réalité ?
Résolution : Les choses se passent de la façon suivante : le souscripteur des bons remet
10 000 DA, on lui verse immédiatement l’intérêt du capital pour deux (02) ans à 8%, soit :
10 000 8 2
1 600 DA
100
Cela revient à dire que la personne a réellement prêté au trésor une somme de : 10 000 –
1 600 = 8 400 DA.
Tout se passe donc comme si un capital de 8 400 DA produit un intérêt de 1 600 DA en 2 ans à
un taux effectif « T ' ».
T' = 9,52%
Travail à faire :
Solution :
7 000 30 6
I2 = = 35 DA
36 000
8 000 66 6,5
I3 = = 95,33 DA
36 000
L’intérêt est perçu le 15 Juin, donc la somme réellement placée est de : 4 000 – 8,33 =
3991,67 DA.
cn 36 000
Nous obtenons : I = posons D et cn N
36 000 t
t
- Le numérateur ; c × n est appelé nombre (N)
36 000
- Le dénominateur est appelé diviseur fixe relatif au taux (D).
t
N cn
Dans ce cas : I I
D D
Exemple :
Par la méthode du diviseur fixe, calculer l’intérêt produit par un capital de 10 000 DA placé à
5% pendant 45 jours.
36 000
D 7 200 N = 10 000 45 = 450 000
5
450 000
I 62,50 DA
7 200
Exemple : Calculer l’intérêt total fourni par les capitaux suivants placés au taux de 5%.
36 000
D= 7 200
5
I = 2938,60 DA
PLAN DE LA LEÇON :
- Soit de souscrire un billet à ordre, c'est-à-dire de promettre par écrit le paiement d’une
somme de 20 000 DA à la date convenue.
- Soit d’apposer sa signature sur une lettre, de change (ou traite) rédigée par « A »
reconnaissant ainsi l’existence au profil de « A », d’une créance de 20 000 DA, payable à la
date convenue (appelée l’échéance).
Il faut signaler que les mentions essentielles portées par effet de commerce sont :
- Le montant de l’effet ;
- La date de paiement de ce montant.
Dans ce cas on dira que ce commerçant a négocié sont effet ou encore, il l’a remis à
l’escompte.
Finalement, nous dirons que l’escompte a fait son apparition avec les effets de commerce.
Ces effets sont des documents transmissibles qui donnent droit au paiement, à leur détenteur
de la valeur portée sur l’effet, à sa date d’échéance.
Autrement dit, l’escompte constitue la pénalité (sous forme d’intérêts) à payer pour disposer
d’une somme avant sa date d’échéance.
2- L’escompte commercial :
2.1 – Calcul de l’escompte commercial :L’escompte commercial, est le prix du
service rendu par le banquier autrement dit, c’est le montant de l’intérêt calculé sur la
valeur nominale (valeur portée sur l’effet) de l’effet de commerce pour la durée « n » qui
sépare la date de la négociation de la date d’échéance intérêt qui sera payé au banquier.
ctn cn
Ec = Ou Ec =
36 000 D
Exemple : Le 31 Mai 2005, l’entreprise X a vendu à Mr.Z une machine pour 60 000 DA payable
le 10 Août 2005 mais contre remise immédiate d’un effet de commerce. Le 1 er Juillet 2005 ;
l’entreprise X ayant besoin de liquidités négocie son effet auprès d’une banque qui lui
prélève un escompte de 3%.
c t n
Ec = n = du 1/7/05 au 10/8/05 = 40 Jours
36 000
60 000 40 3
Ec 200 DA
36 000
c t n
V = c - Ec ou V=c-
36 000
cn cDcn c D n
V=c- = V
D D D
Exemple : Un commerçant remet à son banquier un effet de 12000 DA payable dans 40 jours.
Taux 6 % . Calculer le montant de l’escompte retenu par la banque et la valeur actuelle
commerciale.
cn 36 000 12 000 40
Ec D 6 000 Ec 800 DA
D 6 6 000
* V = c – Ec = 120 000 - 800 = 119200 DA
3 - L’escompte rationnel :
3.1 – Notion d’escompte rationnel : Nous avons vu que le banquier de « A » (créancier)
lui remet à la date de négociation une somme c – Ec, (valeur actuelle) prélevant ainsi sur la
Il semblerait logique que l’escompte retenu par le banquier soit calculé sur la somme
effectivement prêtée par le banquier, et non sur la valeur nominale de l’effet de commerce.
V' t n
Er =
36 000
V' t n
V = c – Er V’ + Er = c = V’ +
36 000
36 000 c 36 000 V ' V ' t n
, Mettons V’ en facteur
36 000 36 000
36 000 c
V (36 000 + t n ) = 36 000 V =
36 000 tn
D
V = c
Dn
Er = c – V
36 000 c
Er = c -
36 000 t n
c 36 000 t n 36 000 c ctn
=
36 000 t n 36 000 t n
ctn c n
Er = Er =
36 000 t n Dn
Exemple : Calculez V’ et Er d’un effet de 15 000 DA remis à l’escompte 30 jours avant sont
échéance, taux d’escompte 9% .
cn 15 000 30
Ou bien Er = = 111,66 DA
Dn 4000 30
ct n cn
Ec = =
36 000 D L’escompte
Ec > Er commercial est
ct n cn
E = = supérieur à
36 000 tn D n
l’escompte
rationnel
V = c – Ec
V < V’
V’ = c – Er
c t n 10 000 6 90
Ec = 150 DA
36 000 36 000
Ec > Er
ct n 10000 6 90
Er = 147 ,8 DA
36000 tn 36000 6 90
Ec c n D n Dn
Er D cn D
cn cn
Ec = Er
D Dn
c n Ec D
Ec = Ec D cn n
D c
c n
Er = Er ( D n) c Er D Er n c n
Dn
Er D
Er ×D + Er × n = Cn Er × D = c × n – Er × n = n (c-Er) n=
c Er
Ec D
Ec : n = (1) Ec D Er D
c (1) = (2)
Er D c c Er
Er : n = (2)
c Er
Ec D Er D
Ec × D ( c – Er ) = c × Er ×D
c c Er
Ec ( c – Er ) = c × Er c × Ec – Er × Ec = c × Er cEc – cEr = Er Ec
cEc – cEr = Er × Ec c (Ec – Er) = Er × Ec c = Er Ec
Ec Er
La valeur nominale est égale au produit des deux escomptes divisé par leur différence.
Ec = c – V
Ec = 3 663 - 3 629,70 = 33,3 DA
En réalité le banquier opère d’autres retenues sur la valeur nominale d’un effet, l’ensemble
de ces retenues effectuées constitue l’agio.
L’agio comprend :
N.B : En Algérie le décret d’Octobre 1986 fixant les nouvelles conditions de banque a
supprimé la perception de ces commissions.
- Taux d’escompte 4% ;
- Commission d’endossement (d’endos) : 0,6% (dépendante du temps) ;
- Commission indépendante du temps 1/2% ;
- Commission fixe 15 DA.
Solution :
1- Calcul de l’agio :
4 200 55 6
Escompte : n = 55j Ec 38,5 DA
36 000
- Commission fixe = 15 DA
Après contrôle des effets, le banquier calcule, sur le bordereau d’escompte, l’agio et la
valeur nette des effets et porte le résultat de ses calculs à la connaissance du client.
Banque……. ………le,…………..…..
Bordereau des effets remis à l’escompte Mr ……...……………….
N°des Lieu de Sommes Echéanc Jours Escompt Commis OBS
effets paiement es e sion
à……% D’endos
1 15 Fev
2 10 Mars
3 20 Mars
4 Total ………….
5.3 – Taux réel d’escompte (ou taux effectif) :Les diverses commissions et taxes ont
pour effet de majorer le taux supporté par l’entreprise auprès de sa banque.
En effet, le taux d’escompte qui figure sur les contrats est différent de celui de l’opération
effectuée en raison de l’existence de l’agio.
c Tr n
agio =
36 000
36 000 Agio
Tr =
c n
15 000 9 40
Ec 150 DA , Agio 150 15 165 DA
36 000
36.000 165
Tr 9,9%
15 000 40
5.4 – Taux de revient pour le porteur de l’effet :( Tr ) C’est le taux qui permet à
la valeur nette d’agio de produire un intérêt qui sera égal à l’agio après « n » jours de
placements. On aura ainsi :
Vn t r n 36000 Agio
et Agio = le taux de revient Tr =
36 000 Vn n
36 000 165
tr 10,01%
14 835 40
Le taux de rendement pour le banquier est le taux qui permet à la valeur actuelle de
produire, en « n » jours, un intérêt égal à l’escompte « Ec ».
36 000 EC
V Te n Te =
V n
Ec = taux de rendement
36 000
36 000 50
Te = = 9,09 %
4 950 40
EXERCICE N°02 :
Deux effets sont escomptés dans deux banques différentes, le 1er dans une banque A, le 2ème
dans B. Les conditions des deux banques sont les suivantes :
Le second effet à 15 jours de moins à courir que le 1er les taux réels d’escompte sont égaux.
Travail à faire :
SOLUTION :
640 1 / 2
(4) : 3,20
100
110 t
On aura Agio = + 2,97+5,12+3,20 =
15
C- Vn = 5120 - 5064,71 = 55,29
Agio = escompte + Commissions
110 t
55,29 = (2,97 5,12 3,20)
15
110 t 110 t
55,29 - 11,29 = 44
15 15
44 15
t= 6%
110
1- En désignant par n et n – 15, les nombres de jours à courir par les effets en questions, on
aura :
360 1 360
3,2 + 0,4 + 4,2 0,4 × 0,25
n 2 n 15
180 90
3,60 + 4,6
n n 15
3,60 n 180 4,6 n 15 90
n n n 15 n 15
3,60 n 180 4,6 n 15 90
n n 15
n2 = 105 n + 2700 = 0
= b2 – 4 ac
= (105)2 – 4 (1)2 (2700)
= 11025 - 10800
= 225 est positif il existe deux racines
1er groupe n1 = 60 n2 = n1 – 15 = 45
2ème groupe n1 = 45 n2 = n1 – 15 = 30
360 1
Taux réel A = 3,6 + × = 6,60
60 2 Taux égaux
360
Taux réel B = 4,60 + × 0,25 = 6,60
45
360 1
Taux réel A = 3,60 + × = 7,60
45 2 Taux égaux
360
Taux réel B = 4,60 + × 0,25 = 7,60
30
1. EQUIVALENCE - DEFINITION :
1.1- Equivalence de deux effets :
Deux effets sont dits équivalents s’ils sont escomptés au même taux, à une date déterminée,
ils produisent la même valeur actuelle.
A n1 Ou
t bien B n2 t Ou bien
A- B A n1 B n2
36 A B
ou000 36 000
D D
Exemple :
36 000 36 000
D= 12 000
t 3
A n 1 B n2 3 000 n 3100 (n 21)
VA- B- 3 000 - 3100 -
D D 12 000 12 000
cn c n c n c n3
c= (c1 1 1 ) c2 2 2 c3 3
D D D D
1.3- Equivalence de deux groupes d’effets :
Deux groupes d’effets sont équivalents, si ils sont escomptés au même taux, à un jour donné, la
somme des valeurs actuelles du 1er groupe est égale à la somme des valeurs actuelles du 2ème groupe.
2. THEOREMES SUR L’EQUIVALENCE :
2.1- Théorème relatif à l’équivalence de deux effets :
Si deux effets sont équivalents à une date donnée, ils ne le sont à aucune autre date. La date
d’équivalence est unique.
22 400 DA au 31 Mai,
33 600 DA au 30 Juin,
64 000 DA au 30 Juillet.
S’il désire, le 1er Mai remplacer ces 3 effets par un effet unique au 20 Juin, quelle doit être la
valeur nominale de cet effet unique ? Taux 4%.
36 000
D 9 000
4
Total des valeurs actuelles des trois effets :
c 50
Vc- 119 061,33 0,9944 c 119 061,33
9 000
(Valeur actuelle de l’effet unique = Total des valeurs actuelles des effets remplacés). ==> c =
119 731,82 DA
L’équivalence donne :
cn c n c n2 c n3
c- c1 1 1 c2 2 c2 3
D D D D
cn c n1 c 2 n2 c n3
c- c c c - 1 - - 3
D 1
2
3 D D D
C
cn c n c n 2 c3 c3
c c 1 1 2
D D D D
c n c1 n1 c2 x n2 c3 n3
D D D D
c1 n1 c2 c2 c3 n3
n
cn = c1 n1 + c2 n2 + c3 n3 c
Quelle serait l’échéance d’un effet unique de 96 000 qui remplacerait les 3 autres ?
1ère Solution : Pour simplifier les calculs, on se place, pour écrire l’équivalence à la date
d’échéance du 1er effet 15/6.
n1 = 0 n2 = 15 n3 = 46
TAG 0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES FINANCIERES « PROPRIETE CNFEPD » 27
n
21 000 10 30 000 15 45 000 x 46 26 jours
96 000
Echéance de l’effet remplaçant : 26 jours après la date d’équivalence soit 11/7 .
2ème Solution : Prenons comme date d’équivalence 10 jours plutôt c'est-à-dire le 5/6.
n1 = 10 n2 = 25 n3 = 56
n
21 000 10 30 000 25 45 000 56 36 jours
96 000
Exemple :Un débiteur demande à son créancier de prolonger l’échéance de sa traite qui
atteignait son terme dans 20 jours, de 30 jours supplémentaire. Si la valeur nominale de la
traite C1= 5000 DA et le taux de 9%. La valeur nominale C2 (de l’effet remplaçant) sera égale
à:
36 000 36 000
D= 4 000
t 9
5 000 20 c 20 30
5 000 - c2 2
4 000 4 000
4 975
c2 = = 5 038 DA
0,9875
EXERCICE D’APPLICATION :
Un achat peut être payé :
- 420 DA comptant ;
Travail à faire :
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
En matière d’opérations à long terme, un prêt pouvant durer plusieurs années, il semble
naturel que le prêteur, au bout d’un an (du bout d’une autre période) considère l’intérêt
simple produit par son capital comme un nouveau capital qui, ajouté au capital initial,
produira des intérêts à son tour. Dans ce cas, on dira que les intérêts sont composés.
Les intérêts composés ont fait leur apparition avec les placements (ou les prêts) à long terme.
Il est en effet inconcevable que les intérêts produits à la fin de chaque période de placement
(s’ils ne sont pas retirés) ne portent pas eux -même intérêt.
L’opération qui consiste à rajouter les intérêts produits au capital (pour produire à nouveau
des intérêts) est appelée : « Capitalisation ».
A la fin de chaque période de placement, un nouveau capital sera constitué (c’est le capital
au début de période plus les intérêts produits en fin de période) et servira de base pour le
calcul des intérêts pour la période suivante et ainsi de suite.
Exemple :Nous avons placé une somme de 30 000 DA dans une banque qui offre des intérêts
avec un taux de 10% par an pendant 4 ans. Si les intérêts produits à la fin de chaque année
sont rajoutés au capital placé, quelle somme pourrons- nous retirer à la fin du placement ?
Finalement, la somme à retirer à la fin des quatre (04) années de placement est égale à
43 923 DA.
1- Formulation :
Soient :
1 C0 C0 x t C0 + C0t = C0 (1 + t)
2 C0 (1 + t) C0 (1 + t) x t C0 (1 +t) +C0 (1+t) t= C0 (1+t)2
3 C0 (1 +t) 2 C0 (1 + t) 2 x t C0 (1 + t)2 + C0 (1+t)2t = C0
……. ………. ………… (1+t)3
n C0 (1 + t) n-1 C0 (1 + t) n-1 x t ……….. ……….. ……….
n-1
C0 (1 + t) + C0 (1 +t) n-1 t =
n
C0 (1 + t)
La valeur acquise par un capital « C0 » placé pendant « n » périodes au taux « t » est égale à :
Cn = C0 (1 + t) n
Remarque :Quelle que soit la période de capitalisation utilisée, le taux d’intérêt doit
correspondre à cette période. Ainsi pour une capitalisation annuelle, on doit utiliser le taux
annuel, pour capitalisation semestrielle, on doit utiliser le taux semestriel,….
On dépose 10 000 DA dans une banque qui offre 8% d’intérêts composés annuellement.
Solution :
Cn = C0 (1 + t) n C5 = C0 (1,08)5
Le nombre 1, 469 328 = 1,085, est donné par la table financière n° I pour un taux de 8% et n=
5 périodes.
Le nombre 1,087 = 1, 948 717 est aussi donné par la table n° I pour t = 8% et n = 7 périodes.
Exemple 2 :Sachant qu’un placement actuel de 4 000 DA produira par une valeur acquise de
7208,36 DA au bout de 11 ans. A quel taux est placée cette somme ?
C11=C0 (1+t)11
7208 ,36
7 208,36 DA = 4 000 (1+t) 11 (1+t) 11=
4000
11
(1+t) = 1,80209 par lecture sur la table financière n° I, nous nous positionnons sur la ligne
n= 11 et nous cherchons le nombre 1,80209, celui- ci se trouve dans la colonne correspondant
au taux de 5,5%
Finalement : t = 5,5%
Exemple 3 :Une somme de 100 000 DA a été placée au taux de 7% par an, au bout de combien
d’années peut-on retirer une somme de 196715,10 DA avec une capitalisation à intérêts
composés ?
Cn = C0 (1+t) n
196 715,10 = 100 000 (1,07)n 1,07 n = 1, 967 151
Par lecture sur la table I, nous nous positionnons sur la colonne t = 7% et nous cherchons le
nombre 1, 967151, celui-ci se trouve sur la ligne correspondant à n=10ans
Dans ce cas, pour le calcul de la valeur acquise, deux solutions sont possibles.
1- Solution rationnelle :
Le principe de cette méthode est de calculer des intérêts composés pour la partie entière de
« n » et des intérêts simples pour la partie fractionnaire de « n ».
Cn = C0 (1+t) k (1 + t f)
Exemple :Par la solution rationnelle, calculer la valeur acquise par un capital de 10 000
placés à intérêt composé avec un taux de 8% par an pendant 7 ans et 4 mois.
4 4
C0 =10 000 ; t = 8% n=7+ → k = 7 et f =
12 12
4
C7 4/12 = 10.000 (1,08)7 (1+ 0,08 )
12
C7 4/12 = 10. 000 (1,713824) (1,0266) = 17594,12 DA
Cn = C0 (1+t) k (1+t) f
Finalement :
4
Reprenons l’exemple précédent : C0 = 10 000, t = 8%, n = 7 +
12
Cn = 10 000 (1,08)7 (1,08) 4/12
Exemple :
Taux annuel 12 % 18 % 6%
Pour déterminer le taux proportionnel d’une période quelconque, il suffit de diviser le taux
annuel (semestriel,…..) correspondant par le nombre de période qu’il y a dans l’année (le
semestre,…..).
2- Taux équivalents : Soit « t » l’intérêt versé à la fin de chaque année sur un capital
« C » supposons qu’au lieu de verser cet intérêt en une seule fois à la fin de l’année, on
décide de verser un intérêt « tk » à la fin des « k » sous périodes égales contenues dans
l’année.
Quelle devra être la valeur de « tk » pour que les intérêts détenus soient les mêmes (avec
« t » ou avec « tk ») à la fin de l’année ?
Si les intérêts produits (avec t ou tk) sont égaux, les valeurs acquises sont aussi égales.
(1+t) = (1+tk) k
(1+0,06) = (1+tk)2 (1+tk) = (1,06) 1 /2
Sur la table I bis nous lisons le nombre qui correspond à
1 6
t = 6% et n = = (6 mois)
2 12
(1+t) = (1+tk) k
(1,09)=(1+tk)4 (1+tk) = 1,091/4
Ce nombre est donné par la table I bis pour « t » égal à 9% et n=3 mois.
Remarque : Nous constatons que le taux équivalent est toujours inférieur au taux
proportionnel.
Taux équivalent < taux proportionnel
1,068 --------------------- - A
1,0568 -------------------- - C
1,0558 ------------------ B
(1+t)
L’erreur commise est qu’on remplace l’arc AB par le segment de droite AB pour déterminer le
point C (son ordonnée).
Cette différence entre les 2 nombres est due à la variation du taux de 0,5% (6% - 5,5%)
1,0568
-1,0558
0,001 = 0,1% cette différence de taux de 0,1% correspond à un nombre x qui n’est pas connu.
x 0,1% Si nous multiplions les moyens entre eux 0,059 161 0,5% et les extrêmes
entre eux, nous obtenons
0,1 0,059161
x 0,5 = 0,1 × 0,059 161 x= = 0,011832
0,5
1,0568=1,534687+0,011832 = 1,546519
Cette différence provient d’une différence de temps d’une année ou 12mois, la partie qui
nous intéresse est celle qui correspond à 5 mois.
0,137106 12 mois
x 5 mois
x 12 = 5 x 0,137 106
5 0,137106
x= = 0,057 128
12
Introduction
Cette technique permet de déterminer la valeur actuelle (au temps présent) des entrées ou
sorties (dépenses) futures ; c’est l’opération inverse de la capitalisation (voir série N° 3)
La capitalisation a pour but de calculer la valeur future d’un capital (capital + intérêt) alors
que l’actualisation a pour but de calculer la valeur présente (actuelle) d’un capital échéant
au futur.
Nous avons démontré à la série N° 1 que la valeur acquise par un capital C placé au taux « t »
pendant « n » périodes s’obtient ainsi : Cn = C (1 + t) n
Cn –n
C0 = = Cn (1+t)
(1 t ) n
Finalement : C0 = Cn (1+t) -n
Remarque :
Exemple 1 :
Calculer la valeur actuelle avec un taux de 10% d’un capital de 400 000 DA qui sera disponible
dans 8 ans
Solution :
C0 400 000
Dans 8 ans la valeur du capital sera de 400 000 DA, actuellement sa valeur est C0, avec C0 = Cn
(1 + t) –n
Exemple 2 :
Une banque a prêté une somme à Monsieur X, avec un taux d’intérêts composés de 8%,
pendant une durée de 4 ans. Sachant que la somme à rembourser par Mr X après 4 ans
(capital emprunté + intérêts dus) vaut 10 000 DA. Quelle est la somme réellement prêtée par
la banque ?
Solution :
Il s’agit de calculer la valeur actuelle d’une somme de 10 000 DA échéant dans 4 ans avec un
taux d’intérêts composés de 8%
C0
C0 = Cn (1+t) –n (1 + t) –n =
Cn
Reprenons l’exemple précédent ; sachant qu’une banque a prêté une somme de 7 350,30 DA à
une personne, au taux t, pour une durée de 4 ans. Sachant que la somme à rembourser après
4 ans vaut 10 000DA, à quel taux cette somme a été prêtée ?
7350 ,30
(1+t) -4 = = 0,735 030
10000
Par lecture sur la table II, pour n = 4, nous cherchons (sur la ligne n= 4) le nombre 0,735 030,
on s’aperçoit qu’au nombre 0,735 030 correspondant un taux de 8%, t = 8%.
TAG 0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES FINANCIERES « PROPRIETE CNFEPD » 41
2- Calcul du temps (n) :
Exemple : Sachant que la valeur actuelle au taux de 10% d’un capital disponible au bout de
« n » années est de 186 602,80 DA. Sachant que la valeur de ce capital au bout de « n »
années est de 400 000 DA. Calculer « n »
186602 ,80
186 602,80 = 400 000 (1,1) –n (1,1) –n = = 0, 466507
400000
Par lecture sur la table II, nous nous positionnons sur la colonne t = 10% et nous cherchons le
nombre 0,466 507, ce nombre correspond à (-n) = 8 ans.
-m 0 n
C
C-m = C (1+t) -m
Cn = C (1+t)n
Remarque :
Exemple :
Pour rembourser une dette contractée par une personne il y a 10 ans, il faut actuellement
verser 45 000 DA. Supposons qu’il y a possibilité de remboursement.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
C-3 C = 45 000 C3
Remarque :
La somme à rembourser à l’époque 13 peut être obtenue ainsi : 37 782,85 (1,06)6 =53 595,72
Avec les intérêts simples, nous avons défini deux catégories d’escompte :
- L’escompte commercial (Ec) qui se calcule sur la base de la valeur nominale de l’effet de
commerce.
- L’escompte rationnel (Er) qui se calcule sur la base de la valeur actuelle rationnelle.
Par ailleurs nous avons calculé la différence entre ces deux escomptes (E c - Er) et nous avons
remarqué que cette différence est très faible lorsque l’escompte est calculé sur une courte
période ; pour ce, la pratique a retenu l’escompte commercial.
Avec les intérêts composés qui se calculent sur une longue période, la différence entre ces
deux escomptes devient importante, c’est ainsi que la logique retient l’escompte rationnel
qui se calcule sur la base de la valeur actuelle (ou valeur réellement prêtée).
e = C n – C0 e = Cn – Cn (1+t)-n e= Cn [ 1 – (1 + t) –n ]
Exemple :
Un effet de commerce de valeur nominale Cn = 100 000 DA et échéant dans 5 ans est négocié
(escompté) au taux de 4%. Calculer sa valeur actuelle et l’escompte avec intérêts composés.
- Calcul de l’escompte : e = Cn – C0
PLAN DE LA LEÇON :
I- DEFINITION
1- Equivalence de deux capitaux
2- Equivalence d’un capital avec un groupe de capitaux
3- Equivalence de deux groupes de capitaux
II- THEOREME
L’équivalence des effets (des capitaux) à intérêts composés se définit dans les mêmes
conditions qu’avec les intérêts simples, avec l’égalité des valeurs actuelles.
Le capital C est équivalent aux capitaux C1, C2, C3 avec le taux « t » si nous pouvons écrire :
Le premier groupe (A1 , A2, A3) est équivalent au deuxième groupe (B 1 et B2) si nous pouvons
écrire :
A1 (1+t) –n1 + A2 (1+t) –n2 + A3 (1+t) -n3 = B1 (1+t) –m1 + B2 (1+t) –m2
1- Démonstration :
Soient C1 et C2 deux effets échéant respectivement dans n 1 et n2 périodes avec le même
tauxt.
Si ces deux effets sont équivalents à l’époque zéro (époque actuelle), nous pouvons écrire :
Supposons qu’on se situe « P » périodes plus loin que l’époque zéro (avant ou après) (P = est
un nombre quelconque de périodes, pouvant être positif, nul ou négatif), nous obtenons :
C1 (1+t) –(n1- p) = C2 (1+t) -(n2-p)
Déterminez l’échéance d’une dette unique d’un montant de 50 000 DA destinée à remplacer
les trois dettes suivantes :
Soit « n » l’échéance de la dette unique remplaçant les 3 autres. Soient n 1, n2, n3 les
échéances respectives des 3 autres dettes.
n, n1, n2, et n3 doivent s’exprimer en semestres car le taux donné est semestriel (il faut
toujours travailler dans le même système si le taux est annuel, la durée doit être annuelle, si
le taux est semestriel, la durée doit être semestrielle et ainsi de suite).
n1 = 1 semestre
n2 = 3 semestres
n3 = 5 semestres
50 000 (1,025)–n =10 000 (1,025)-1 +18 000 (1,025)-3 +20 000 (1,025)-5
(1,025)-n = 0,882 959 par lecture sur la table nous obtenons 5< n <6 semestres : n 5
semestres.
Reprenons l’exemple précédent. Si nous remplaçons les 3 effets par un effet de valeur
nominale de 48 000, (48 000 =10 000+18000
+20 000) quelle serait l’échéance moyenne de cet effet ? Soit x cette échéance :
48 000 (1,025)-x = 10 000 (1,025)-1 +18 000 (1,025)-3 +20 000 (1,025)-5 1,025-x = 0,919749
6 mois 0,022648
6 0,008850
> y= = 2 mois et 1/2
0,022648
A vaut 100 000 DA et procure un revenu de 90 000 au bout de deux ans et un revenu de 80
000 au bout de 3 ans
B vaut 100 000 DA et procure un revenu de 80 000 DA au bout de deux ans et un revenu de
90 000 DA au bout de 3 ans.
Avec un taux d’actualisation de 10%, quelle est la machine à choisir par cette entreprise ?
Le bénéfice actuel net est égal aux recettes actuelles (à l’époque zéro) moins les dépenses
actuelles.
1 2 3
Machine A : Dep. 100 000
1 2 3
Machine B : 100 000
80 000 90 000
Machine A :
Machine B :
Finalement, la machine à choisir est la machine A, car elle procure un bénéfice actuel
maximum.
INTRODUCTION
I- PROGRESSIONS ARITHMETIQUES
1- Définition
2- Valeur du terme de rang « n » (calcul du néme terme)
3- Etude de la progression arithmétique de « n » termes
En effet, ce cours servira à démontrer presque toutes les formules que nous utiliserons dans
les séries suivantes.
Servant d’outil de démonstration, ce cours est d’une grande utilité pour pouvoir comprendre
le reste du programme, ainsi, nous vous demandons de l’étudier attentivement et d’effectuer
tous les exercices qui vous sont proposés.
I- PROGRESSIONS ARITHMETIQUES :
1- Définition :
On appelle « progression arithmétique », une suite de nombres rangés dans un ordre tel que
chacun d’eux s’obtient en ajoutant au précédent un nombre constant appelé « raison » (r)
Soit la progression suivante : U1.U2. U3, Un-1….Un : chacun des termes s’obtient ainsi :
U 2 = U1 + r
U 3 = U2 + r
U4 = U3+ r
……………
Un = Un-1 + r
Exemple :
4, 7, 10, 13 est une progression arithmétique de 4 termes et de raison r = 3
Remarque :
a- Une progression arithmétique lue en sens inverse (du dernier au premier terme, exemple
précédent 13. 10. 7. 4) forme une progression arithmétique de raison opposée à celle de la
précédente.
Un = U1 + (n-1) r3
Exemple :
Soit une progression arithmétique de raison 4 et de premier terme 10, Calculer le 3éme, le
8éme et 15éme terme.
Exemple n° 1 :
Quelle est la raison d’une progression arithmétique de 8 termes dont le premier est 5 et le
dernier est égal à 26 ?
U1 = 5 , Un = 26 avec n = 8
Un U 1 26 5 21
r= = = =3
n 1 8 1 7
La progression est la suivante : 5 ; 8 ; 11 ; 14 ; 17 ; 20 ; 23 ; 26.
Exemple n° 2 :
Quelle est la raison d’une progression arithmétique de 5 termes, dont le premier est 55 et le
dernier 35 ?
TAG 0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES FINANCIERES « PROPRIETE CNFEPD » 51
U1 = 55 : Un = 35 avec n = 5
Un U 1 35 55
r= = =-5
n 1 5 1
Exemple :
35 15 30
Soit la progression : 5 ; (20) : (25) ; 40
Up = U1 + (p -1) r
Uq = Un + (q – 1) (- r) puisque q = p
Uq = Un + (p -1) (-r)
Additionnons membre à membre :
Up = U1 + (p-1) r
Uq = Un + (p -1) (-r)
Up + Uq = U1 + Un
Dan une progression arithmétique la somme de deux termes équidistants des extrêmes et
égale à la somme des extrêmes.
Exemple :
4 ; 7 ; 10 ; 13 ; 19. 16 ; 19.
0 0
7 + 16 = 23
10 + 13 = 23 (7 + 16) = (10 + 13) = (4 + 19)
4 + 19 = 23
S = Un + Un-1 + …. + Up + …+ U2 + U1 (2)
Additionnons (1) et (2) membre à membre :
Nous remarquons que tous les termes entre parenthèses sont équidistants des extrêmes, par
conséquent (d’après la progression précédente) chaque somme entre parenthèses est égale à
la somme des extrêmes (U1+ Un) comme il y a n parenthèses :
2 S = n (U1 + Un)
n(U 1 Un)
S=
2
Exemple 1 :
Soit une progression arithmétique de 20 termes dont le premier et 100 et le dernier 62.
Calculer la somme des termes de cette progression.
20(100 62)
U1 = 100; Un = 62; n = 20 S = = 1620
2
Soit la progression géométrique suivante : U1, U2,.... Un-1 chacun des termes s’obtient ainsi:
U 2 = U1 x r
U 3 = U2 x r
U 4 = U3 x r
---- -------
Un = Un-1 × r
Exemple:
1
Termes et de raison r =
2
2- Valeur du terme de rang n (calcul du n iéme terme) :
Soit la progression géométrique suivante avec n termes :
Exemple :
Quel est le 9éme terme d’une progression géométrique de raison r = 2 et de premier terme
égal à 5 ?
r=2 U1 = 5 U9 = ?
Un n1
Un = U1 x rn-1 rn-1 = Un
U1 r=
U1
1er CAS : (n-1) est impair (donc n pair) solution unique.
Exemple :
Soit une progression géométrique de 4 termes avec premier terme -2 et dernier terme16.
Calculer la raison.
n1 3
Un 16 3 -2
r= = = 8 =
U1 2
Un
0
U1
Exemple :
4
32 4 r1 = 2
r= = 16 2 solutions
2
r2 = -2
Dans ce cas, il y a deux progressions répondant aux conditions :
Un
3éme CAS :Si tous les termes sont positifs ; est positif dans ce cas «r» admet une seule
U1
solution (n pair ou impair).
1 p 1
U p Un
r
1 p 1
Uk Up (U 1 r k 1 )Un
r
1k 1
P=k Uk × Up = (U1 × rk-1) Un
r
Finale ent Uk × Up = U1 × Un
Dans une progression géométrique le produit de deux termes équidistants des extrêmes est
égal au produit des extrêmes.
Exemple 1:
U1 = 10; n = 8; r = 2
r n 1 2 8 1
S = U1 = 10 = 10 (256 -1) = 2550
r 1 2 1
Exemple 2:
Quelle est la somme des 6 premiers termes d’une progression géométrique de 1 er terme 30 et
1
de raison .
2
1 6 1 64
2 1
63
S= 30 = 30 64 64 = 30 = 59,0625
1 1 2 32
1
2 2 2
PLAN DE LA LEÇON :
I- GENERALITES
1- Définition
2- Destination des annuités
3- Catégories d’annuités
L’intervalle de temps séparant le paiement de deux (02) annuités successives est appelé
« période ».
L’année ;
Le semestre ;
Le trimestre ;
Le mois.
Annuités ;
Semestrialités ;
Trimestrialités ;
Mensualités.
La pratique a voulu qu’on désigne sous le terme « annuités » aussi bien les annuités
proprement dites que les semestrialités, les trimestrialités et les mensualités.
Le paiement des annuités peut se faire pour deux (02) buts principaux :
Rembourser une dette : dans ce cas, les annuités sont dites d’amortissement ou de
remboursement.
3- Catégories d’annuités :
Les annuités peuvent être classées de plusieurs façons :
3.1- Selon leur date de paiement : En effet, les annuités peuvent être versées :
Soit en début de période (exemple au début de chaque mois) ; dans ce cas, une annuité est
versée dés la signature du contrat, c’est généralement le cas des annuités de placement.
- Le nombre d’annuités est fixé dans le contrat, dans ce cas, on parle d’annuités temporaires.
- Le nombre d’annuités est illimité, dans ce cas, on parle d’annuités perpétuelles : Exemple :
Cas des rentes pertétuelles.
Les annuités peuvent être constantes : Exemple : Le loyer versé par un locataire au
propriétaire des locaux.
Les annuités peuvent être variables : Exemple : Les résultats nets d’exploitation d’une
entreprise
Cette leçon traite des annuités constantes de fin de période et la leçon suivante traitera des
annuités constantes de début de période.
0 1 2 3 P n-1 n
l l l l ------ l ----- l l
a a a a a a
A: valeur acquise
Remarque: A l’époque zéro, il n’y a pas de paiement d’annuité, la 1 er annuité sera versée à
la fin de la première période, c'est-à-dire à l’époque 1.
Remarque : Cette dernière annuité ne porte pas d’intérêt, car le calcul de la valeur
acquise se fait au moment de son paiement.
Finalement :
(1 t ) n 1 (1 t ) n 1
A= a A= a
(1 t ) 1 t
Exemple : Calculer la valeur acquise par une suite de 12 annuités de fin de période, valant
chacune 10 000 DA avec un taux d’intérêts de 5,5%
a = 10 000 DA ; n = 12 ; t = 5,5%
(1 t ) n 1 (1,055 )12 1
A= a A = 10 000
t 0,055
Interprétation du résultat :Si nous plaçons chaque année une somme de 10 000 DA, dans une
banque qui offre des intérêts annuels de 5,5% et ce pendant 12 ans ; à l’époque 12 (au
moment du placement de la dernière annuité) nous aurons une somme de 163 855,91 DA
(sommes placées + intérêts produits).
(1 t ) n 1 a=A
t
A= a
t (1 t ) n 1
t
Remarquons que la table financière ne donne pas la valeur de l’expression : mais
(1 t ) n 1
t
donne la valeur d’une autre expression : faisons la différence entre ces deux
1 (1 t ) n
expressions :
t t t (1 t ) n t t (1 t ) n t
- = - = =
1 (1 t ) n (1 t ) n 1 (1 t ) n 1 (1 t ) n 1 (1 t ) n 1
t (1 t ) n 1
=t
(1 t ) n 1
t t
Finalement, pour lire la valeur de sur la table, nous lisons la valeur de
(1 t ) 1
n
1 (1 t ) n
correspondante (pour le même n et pour le même t) et nous retranchons de cette dernière la
valeur de t.
Exemple :Un capital de 242 149,20 DA est constitué par le placement de 14 annuités de fin
de période avec un taux d’intérêts de 8 %. Quel est le montant de chacune de ces 14
annuités ?
A = 242 149,20 ; n = 14 ; t = 8% ; a = ?
t 0,08
a= A a = 242 149,20
(1 t ) n 1 (1,08)14 1
0,08
La table n° V donne 14
= 0,121 297
1 (1,08)
0,08
Finalement = 0,121 297 – 0,08 = 0,041 297
(1,08)14 1
Exemple : Quel est le taux d’intérêts qui nous permettra de constituer un capital de 150 000
DA avec la capitalisation de 11 annuités de fin de période de 10 000 DA chacune ?
(1 t )11 1 (1 t )11 1
150 000 = 10 000 = 15
t t
(1,065 )11 1
= 15,371 560
0,065
6% < t < 6,5%
(1,06) 1
11
= 14,971 643
0,06
(1,07 ) n 1 (1,07 ) n 1
150 000 = 10 000 = 15
0,07 0,07
(1,07 )10 1
10 000 = 10 000 13,816 448 = 138164,48 DA
0,07
Cette valeur acquise est inférieure à celle donnée de : 150 000DA -138 164,48 DA = 11 835,52
DA.
2éme cas n = 11 : Dans ce cas la valeur acquise de ces 11 annuités sera supérieure à la valeur
acquise donnée (150 000 DA), la solution consiste à diminuer la dernière annuité (la 11éme)
de cette différence entre les deux valeurs acquises :
Valeur acquise avec n = 11 :
(1,07 )11 1
10 000 = 157835,99
0,07
Remarque : Il existe une troisième solution, elle consiste à modifier le montant de l’annuité
et de choisir, soit n = 10, soit n = 11, de telle sorte à obtenir la valeur acquise avec cette
nouvelle annuité et avec n = 10 (ou n = 11) égale à la valeur acquise donnée (150 000DA).
(1,07 )10 1
A = 150 000 150 000 = a = a (13,816 448) a = 10856,63
0,07
Si on prend n = 11, on aura a = 9 503,54
La valeur actuelle de cette suite d’annuités sera égale à la somme des valeurs actuelles de
chacune d’elle.
On constate que Vo est la somme des termes d’une progression géométrique avec :
r = (1 + t)
Nombre de termes = n
Premier terme = a (1 + t)-n
(1 t ) n 1 1 (1 t ) n
Vo = a (1 + t) –n =a
(1 t ) 1 t
1 (1 t ) n
Vo = a
t
Remarque :La valeur de Vo peut être obtenue en actualisant la valeur acquise A avec un
taux t sur une durée de n période ; on aura
Vo = A (1 + t)-n
1 (1,10 ) 5
Donc, Vo = 80 000
0,010
Ce nombre se lit
à la table financière
N° IV qui donne :
3,790 787
1 (1 t ) n t
Vo = a a = Vo
t 1 (1 t ) n
Exemple :Pour payer une dette de 20 000 DA, le créditeur accepte qu’on lui verse 4 annuités
de fin de période avec un taux d’intérêts de 8%. Quel est le montant de chacune de 4
annuités ?
1 (1,08) 4 0,08
20 000 = a a = 20 000
0,08 1 (1,08) 4
Ce nombre se lit
à la table n° V
a = 20 000 (0,301 921) = 6 038,42 DA
0,5% 0,020284
t = 5,5% + = 5,67%
0,057920
2.4- Calcul du nombre d’annuités : n est le nombre d’annuités par conséquent, il doit
être entier, nous aurons les mêmes cas qu’avec la formule de la valeur acquise.
0 1 2 n m
a a a
An Am
Am = An (1 + t) m-n
0 1 2 p n-1 n
a a a a a
Vo Vp An
Pour calculer Vp (valeur des annuités à l’époque p) nous pouvons partir soit de Vo soit de An.
Vp = Vo (1 + t)p Vp = An (1 + t)-(n-p)
Où
f 0 1 2 n
--------- Vf = Vo (1 + t) -f
a a a
Vf Vo
Exemple :
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
l l l l l l l l l l
1000 1000 1000 1000 1000 1000
Vo An
V2000 V2002 V2005 A2007
1 (1,10) 5
V2002 = 1000 = 3 790,78 DA
0,10
(1,10) 5 1
A2007 = 1000 = 6105,10 DA
0,10
V2000 = V2002 ( 1 + t)-2 = 3 790,78 (1,10)-2 = 3 132,87 DA
Paiement effectifs = n a.
t
(1 + t)x = n
1 (1 t ) n
Par lecture sur la table financière n° I. on obtient : 5 ans < x < 6 ans
12 0,020454
y= 3 mois
0,080293
PLAN DE LA LEÇON :
I- GENERALITES
0 1 2 3 n-2 n-1 n
l l l l -------- l l l
a a a a a a
Remarque:
1- A la date «n» il n’y a pas de versement d’annuité, car l’annuité de cette année est versée
en début d’année autrement dit à la date « n - 1 ».
A’
La valeur acquise (A’) de cette suite d’annuités est égale à la somme des valeurs acquises de
chacune des annuités.
Pour calculer cette valeur acquise, nous nous plaçons à la date n (comme pour les annuités de
fin de période).
(1 t ) n 1 (1 t ) n 1
A’ = a (1 + t) A’ = a ( 1 + t)
t t
Remarque : Comparons cette valeur acquise d’une suite d’annuités de début de période à la
valeur acquise d’une suite d’annuités de fin de période :
(1 t ) n 1
A= a
t
A’ = A (1 + t)
(1 t ) 1
n
A’ = a (1 + t)
t
Exemple 1: On a placé une somme de 10 000 au début de chaque année et ce, pendant 10
ans, quelle est la valeur acquise à la 10éme année (ou bien une année après le dernier
placement) avec un taux d’intérêt de 5% par an ?
a = 10 000 ; t = 5% n = 10 ; A’ = ?
(1 t )10 1 (1,05)10 1
A’ = a (1 + t) = 10 000 (1,05)
t 0,05
(1 t )10 1
139 716,43 = (1+ t) 10 000
t
(1 t )10 1
(1 +t) = 13,971 643
t
(1 t )11 1 (1 t )11 1
-1 = 13,971 643 = 14,976 643
t t
0 1 2 n-1 n
l l l --------- l l
a a a a
V’0
Pour calculer la valeur actuelle de cette suite d’annuité, on se place à l’époque zéro,
autrement dit à la date de versement de la première annuité.
La valeur actuelle de cette suite d’annuités sera égale à la somme de valeur actuelle de
chacune des annuités.
r n 1
Rappel: S = U1
r 1
(1 t ) n 1
V’o = a
(1 t ) 1 1
(1 t ) n 1 (1 t ) 1 (1 t ) n
V’0= a V’0 = a (1 + t)
(1 t ) 1 1 (1 t ) t
Comparons cette valeur actuelle d’une suite d’annuités début de période avec la valeur
actuelle d’une suite d’annuités de fin de période.
1 (1 t ) n
V0 = a
t
V΄0 = V0 ( 1 + t)
n
1 (1 t )
V΄0 = a (1 + t)
t
1 (1 t ) n 1 (1,05) 8
V’0 = a (1 + t) V’0 = 10 000 (1,05)
t 0,05
Exemple 2 : Pour rembourser une dette de 20 000 DA, il est prévu le versement de 5 annuités
constantes avec un taux d’intérêt de 10%. Sachant que la première annuité est payée au
moment où la dette est contractée, quelle est la valeur de chacune de ces annuités ?
1 (1 t ) n 1 (1,10) 5
V΄0 = a (1 +t) 20 000 = a (1,10)
t 0,10
a = 4 796,31 DA
Plan de la leçon :
I- GENERALITES
Sachant que les ressources (humaines, matérielles, financières) d’un pays, d’une collectivité,
d’une entreprise, d’un individu sont rares (n’existent pas en abondance), l’allocation de ces
ressources doit se faire d’une manière rationnelle. Autrement dit, ce pays ou cette
collectivité ou cette entreprise ou cet individu ne peut pas réaliser toute les activités (tous
les investissements) possibles, par conséquent le problème de choix entre les différents
investissements possibles se pose.
Par ailleurs, pour réaliser un investissement quelconque plusieurs variantes (solutions) sont
possibles, là aussi, le problème de choix de la meilleure variante se pose.
Pour choisir entre ces différents investissements ou entre ces différentes variantes d’un
même investissement on fait appel à certains critères (paramètres). Parmi ces critères,
certains utilisent la technique d’actualisation qui permet de calculer la valeur actuelle des
sommes encaissables (ou désensables) au futur et d’autres non.
Avant d’entamer ce problème de choix des investissements, notons qu’il existe deux grandes
catégories d’investissements :
Le problème de choix des investissements est réduit à l’évaluation des entrées et sorties
futures de fonds. Notons que dans ce problème de choix des investissements d’autre facteurs,
tels que les facteurs sociaux, politiques, stratégiques… influencent le choix, mais notons que
leur évaluation est très difficile.
2.2- Le cash- flow : (ou le surplus financier) : On parle aussi de recettes nettes de
trésorerie ou des ressources internes à l’entreprise, c’est à dire des ressources nées de
l’exploitation propre de l’entreprise. Ce cash- flow (ou ressources internes) est constitué par
le bénéfice net et les dotations aux amortissements.
2.3- La durée de vie : Notons que la rentabilité d’un investissement quelconque doit être
évaluée sur toute sa durée de vie économique autrement dit sur toute la période où il produit
des cash- flow réels.
1.1- Critère du taux moyen de profit : C’est un critère comptable, c’est le rapport
entre le bénéfice annuel moyen et l’investissement moyen durant la durée de vie du projet :
Bénéfice moyen
Taux moyen de profit =
Investissement moyen
Exemple :
Soit un projet d’investissement dont la dépense initiale est de 20 000 DA. Son amortissement
se fait d’une façon linéaire sur une durée de 5 ans, son bénéfice annuel moyen s’élève à 4000
DA et sa valeur résiduelle est estimée à zéro.
4000
Taux de profit moyen = = 0,4 = 40%
20000
2
Choix : A l’aide de ce critère, on choisit le projet qui présente un taux de profit moyen
maximum.
Inconvénients du critère : Ce critère comptable ne fait pas la distinction entre les
différentes sommes à encaisser (ou à décaisser) selon leur date d’échéance.
Si les cash- flow du projet sont constants, son délai de récupération serait le rapport entre
la dépense initiale et le cash- flow annuel.
Dans l’exemple précédent :
20 000
= 4000 DA + = 4000 + 4000 = 8000 DA
5
20 000
Délai de récupération = = 2,5 ans
8 000
Si les cash- flows ne sont pas constants, il suffit de cumuler les cash- flows jusqu’à atteindre
la dépense initiale.
I0 = la valeur de l’investissement
R1, R2…....Rn : les recettes annuelles issues de l’investissement
D1, D2..…..Dn : les dépenses annuelles d’exploitation.
t : Le taux d’actualisation (le taux permettant de ramener des sommes futures présent).
B : Le bénéfice actuel net à l’époque zéro
B : se calcul ainsi :
B = -I0 + (R1 – D1) (1 + t)-1 +(R2 – D2) (1 + t)-2 +…(Rn – Dn) (1 + t)-n
(R1 – D1) (1+t)-1 : c’est la valeur actuelle de la recette nette (R- D) de la 1ère année.
(R2 –D2) (1 +t)-2 : c’est la valeur actuelle de la recette nette de la 2ème année
………………………………………………………………
Choix : A l’aide de ce critère, on choisit le projet qui présente un bénéfice actuel net
maximal.
Dans la formule de calcul de B.A.N, si les recettes annuelles nettes (R 1 – D1) sont constantes,
autrement dit :
La formule devient:
1 (1 t ) n
B= -I0 + (R- D)
t
Soient les deux projets A et B avec les dépenses initiales respectives 800 000 DA et 1 000 000
DA. Les recettes nettes du projet A sont :
Pour le projet B, les recettes nettes annuelles sont de 250 000 DA pendant 5 ans. Quel est le
projet à choisir avec un taux d’actualisation de 6% ?
BA = - 800 000 + 250 000 (1,06)-1 + 230 000 (1,06)-2 + 210 000
(1,06)-3 + 190 000 (1,06) -4 + 150 000 (1,06)-5 = 79 454 DA
1 (1,06 ) 5
BB = -1000 000 + 250 000 = 53 091 DA
0,06
Choix : Le choix doit porter sur le projet A car il conduit à un B.A.N supérieur à celui deB.
Avec ce T.R.I, le projet ne réalise ni perte, ni bénéfice (même idée qu’avec le seuil de
rentabilité en comptabilité analytique).
1 (1 k ) n 1 (1 k ) n
- I0 + (R- D) = 0 I0 = (R –D)
k k
I0 = (R1– D1) (1+k)-1 + (R2 – D2) ( 1+k)-2 +…..+ (Rn –Dn) (1+k)-n
Choix: Ce critère ne permet pas de classer les projets, il ne permet que d’accepter ou de
refuser chacun des projets par comparaison de son T.R.I avec le taux d’intérêt :
Si le T.R.I est supérieur au taux d’intérêt, le projet est accepté (cela veut dire qu’il vaut
mieux investir dans ce projet que de placer ses fonds en banque).
Si le T.R.I est inférieur au taux d’intérêt, le projet est refusé (cela signifie qu’il vaut mieux
placer ses fonds en banque que d’investir dans ce projet).
Travail à faire :
Solution :
1 (1 k1 ) 2
Projet A (k1) : 10 000 = 5 723,27 k1 = 9,5%
k1
1 (1 k 2 ) 2
Projet B (k2) : 50 000 = 27 654,6 k2 = 7%
k2
Pour choisir entre A et B, nous devons changer de critère puisque le critère du TRI ne permet
pas de le faire, calculons le B.A.N de chaque projet avec le taux de 4% :
1 (1,04 ) 2
BA = 10 000 + 5 723,27 = 794,63 DA
0,04
1 (1,04 ) 2
BB =50 000 + 27 654,6 = 2 159 DA
0,04
Avec ce critère du B.A.N le projet à choisir est « B »
Pour comparer entre deux ou plusieurs projets avec le critère du bénéfice actuel net. On doit
comparer les projets sur la même durée (sur le même nombre d’années ou de périodes)
autrement dit, il faut choisir un nombre de période qui soit le multiple commun de toutes les
durées de vie des projets.
Exemple :
Etant donnée que la durée de vie du projet A est différente de celle de B, il faut choisir le
multiple commun des deux durées de vie ; c’est 4 ans dans ce cas, il s’agit donc de comparer
les deux projets sur 4 ans.
Dan ce cas, on suppose qu’à la fin des deux premières années, le projet A est reconduit avec
les mêmes conditions (même dépenses et mêmes recettes) sur deux années, on aura le
schéma suivant :
0 1 2 3 4
A:
0 1 2 3 4
B:
BANA = - 5000 + 2500 (1,035)-1 + 3000 (1,035)-2 – 5000 (1,035)-2 + 2500 (1,035)-3 + 3 000
(1,035)-4 = 415 DA.
1 (1,035 ) 4
BANB = - 9000 + 2000 + 2000 (1,035)-4 = 88 DA
0,035
Avec ce critère du B.A.N le projet à retenir est le projet A.
PLAN DE LA LEÇON :
I- GENERALITES
V- TABLEAU D’AMORTISSEMENT
On divise alors la somme désirée en coupures de valeur variable qui reçoivent, suivant les
cas, le non d’obligations ou de bons. Ces coupures ou titres sont offerts au public. Acheter
une obligation, c’est donc prêter une somme d’argent à l’organisme qui émet l’obligation,
être obligataire, c’est être créancier :
Une obligation représente une créance résultant d’un emprunt par une collectivité
quelconque et donne au détenteur, l’obligatoire, le droit :
De percevoir, les intérêts à un taux fixe (habituellement une fois par an).
Pour une émission donnée, les obligations constituant l’emprunt présentent les mêmes
caractéristiques :
Une valeur nominale : unique pour toutes les obligations d’un même emprunt.
Le coupon d’intérêt : calculé sur la valeur nominale, au taux offert par l’établissement
emprunteur.
La valeur d’émission : c’est le prix auquel les obligations sont souscrites l’émission se fait
souvent au dessous du pair, c'est-à-dire au dessous de la valeur nominale.
Souvent, les obligations sont remboursées par voie de tirage au sort, selon le système des
annuités constantes étudient pour les emprunts indivis. Les conditions d’emprunt prévoient
aussi parfois la possibilité pour la société de procéder chaque année au rachat de titres en
Bourse, cette possibilité se combinant ou non avec le tirage au sort.
Désignons par :
Remarque :
Nn = 0 Nn-1 = An
an = An c + An R an = An(R + c)
Le nombre de titres émis est égal au nombre de titres amortis chaque année, jusqu’au n ième
tirage.
on a : Np = N p-1 - Ap
c
ap+1 –ap = Ap+1 R – Ap (R+c) posons =r
R
c
ap+1- ap = Ap+1 R- Ap R (1+ )
R
ap+1 –ap = Ap+1 R – Ap R (1+r)
Cette formule est vrais quelle que soit la loi des
annuités
Ap+1 = Ap (1+r)
Si les annuités sont constantes, les amortissements (nombre de titres) forment une
progression géométrique croissante de raison (1+r).
(1 r ) n 1
N = A1
r
(1 t ) n 1
N = A1
t
N N NR
ap+1 –ap = R- R (1+r) = - r
n n n
NC C
ap+1 –ap = - car r=
n R
Cette formule est vraie quelle que soit la loi des annuités :
1 (1 t ) n t
NC = a a = NC
t t (1 t ) n
V-TABLEAU D’AMORTISSEMENT :
Exemple : Une société émet un emprunt- obligations de 10 000 titres de valeur nominale 200
DA, remboursables à 225 DA par 6 annuités théoriquement constantes et avec un taux de
4,5%.
1ère méthode : Les amortissements (nombres de titre à amortir chaque année) théoriques
sont exactement calculés ; on additionne les seules parties entières et on arrondit par excès
autant d’amortissement qu’il est nécessaire pour obtenir le nombre total N, en commençant
par les amortissements théoriques les plus voisins de l’annuité supérieure.
0,04
r = 0,04 a = 10000 225 = 429.214,275
1 (1,04 ) 6
r
Calcul du 1er amortissement : A1= N
(1 r ) 6 1
0,04
A1 = 10 000
(1 0,04 ) 6 1
0,04
A1 = 10 000 = 1507,619
0,265319
Partie entière
A1 = 1507,619 1507
A2 = 1507,619 1,04 = 1567,923 1568
A3 = 1567,923 1,04 = 1630,64 1630
A4 = 1630,64 1,04 = 1695,866 1695 (manque 4 pour
A5 = 169,866 1,04 = 1763,70 1763 faire 10 000)
A6 = 1763,70 1,04 = 1834,25 1834
9 999,998 9 996
A1 = 1507 A4 = 1696
A2 = 1568 A5 = 1764 N = 10 000
A3 = 1631 A6 = 1834
Nombre Amortissements
Année d’obligations Nombre de Montant Intérêts Annuités effectives
vivantes titres
1 10 000 1507 339 075 90 000 429 075
2 8 493 1568 352 800 76 437 429 237
3 6 925 1631 366 975 62 235 429 300
4 5 294 1696 381 600 47 646 429 246
5 3 598 1764 396 900 32 382 429 282
6 1 834 1834 412 650 16 506 429 156
2ème amortissement : total théorique des deux (02) premiers amortissements : 1507,619 +
1567,923 = 3075,542 total 3076 A2 = 3076 – 1508 = 1568.
4ème amortissements : total théorique des quatre (04) premiers : 4706,182 + 1695,886 =
6402,05, total retenu = 6402 A4 = 6402 – 4706 = 1696.
5ème amortissements : total théorique des cinq (05) premiers : 6402,05 + 1763,70 = 8 165,75
total retenu = 8166
A5 = 8166 – 6402 = 1764.
6ème amortissements : total théorique des six (06) premiers : 8165,75 + 1834,25 = 10 000
A6 = 10 000 – 8166 = 1834
Amortissements
Année Nombre Nombre de Montant Intérêts Annuités
d’obligations titres effectives
vivantes
1 10 000 1507 339 300 90 000 429 300
2 8 492 1568 352 800 76 428 429 228
3 6 924 1630 366 750 63 136 429 066
4 5 294 1696 381 600 47 646 429 246
5 3 598 1764 396 900 32 382 429 282
6 1 834 1834 412 650 16 506 429 156
Rp = A1 + A2 +……. + Ap
(1 r ) p 1
Rp = A1
r
r r (1 r ) p 1
A1 = N ; Rp = N
(1 r ) n 1 (1 r ) n 1 r
TAG 0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES FINANCIERES « PROPRIETE CNFEPD » 89
VII- CALCUL DU NOMBRE D’OBLIGATIONS ENCORE VIVANTES
APRES LE Pieme TIRAGE :
Soit Np ce nombre : Np = N - Rp
(1 r ) n (1 r ) p
Np = N
(1 r ) n 1
N (1 t ) n (1 t ) p
Np =
(1 t ) n 1
Ou bien :
1 (1 t ) ( n p )
NpC = a
1
PLAN DE LA LEÇON :
I- GENERALITES
V- LE TABLEAU D’AMORTISSEMENT
L’emprunt indivis conduit l’emprunteur à payer au prêteur des annuités (des annuités de
remboursement) comprenant l’intérêt calculé sur la base du capital (dette) restant dû et une
partie de la dette ou l’amortissement.
Soit :
a1,a2, ….., an =
les annuités successives, la première est remboursée un an après la conclusion
du contrat, la deuxième deux ans après et ainsi de suite.
t = le taux de l’emprunt.
n = la durée de remboursement (ou nombre d’amortissements).
0 V 0 = V0
1 a1= V0×t + A1 V 1 = V0 - A1
2 a2 = V1 × t + A2 V 2 = V1 - A2
3 a3 = V2 × t + A3 V3 =V2 – A3
……… …… ……… ……... …………………
p-1 a p-1 = Vp-2 × t +A p-1 Vp-1 =Vp-2 – Ap-1
n an = Vn -1 × t + An Vn = Vn-1 - An = 0
2- Le capital restant dû après le paiement de la dernière annuité (la n ième) est nul, autrement
dit Vn = 0.
Vn = Vn-1– An = 0 Vn -1 = An
an = V n-1 × t + An puisque Vn -1 = An
an = An × t + An = An(1+t) an = An (1+t)
La dernière annuité est égale au dernier amortissement augmentée des intérêts calculés sur
la base ce dernier amortissement.
V0 = A1+A2+A3…+An
ap+1 = Vp t + Ap+1
a p+1- ap= (Vp t + Ap+1)– (Vp-1 t + Ap)
ap = Vp-1 t + Ap
Remarque: Cette relation est vraie quelle que soit la loi des annuités.
a1 = a2 = a p …= a p = ap+1 = … = an
ap+1 – ap = 0
Exemple :
Si p = 6 A7 = A6 (1+t)
Si p = 7 A8 = A7 (1+t)
…...... A9 = A8 (1+t)
Chaque amortissement est égal au précédent multiplié par (1+t), autrement dit, si les anuités
sont constantes, les amortissements forment une progression géométrique de raison r =
(1+t).
A2 = A1 (1+t)
A3 = A2 (1+t) = A1 (1+t)2
A4 = A3 (1+t) = A1 (1+t)3
--------------------------------
An = An-1 (1+t) = A1 (1+t)n-1
V0 = A1 + A1 (1+t) + A1 (1+t)2 + A1 (1+t)3 +…+ A1 (1+t)n-1
On remarque que V0 est la somme de «n» termes d’une progression géométrique de raison
(1+t) et de premier terme A1.
Rappel :La somme d’une progression géométrique de «n» termes de raison «r» et de premier
terme U1 s’écrit ainsi :
rn − 1
S = U1 = ; dans notre cas U1= A1; n = n; r = (1+t) et S = V0
r−1
V0 = A1 A1 = V0
Nous avons déjà démontré (voir le cours sur les annuités) que :
t t
= –1
(1+t)n − 1 1 − (1+t)−n
Sachant que V0 = A1 + A2 + A3 + ….. + An, si les amortissements sont constants, chacun d’eux
VO
est égal à : , si nous reprenons la relation entre les annuités et les amortissements (cas
n
VO
général) : ap+1 – ap = Ap+1 – Ap (1+t) et si les amortissements sont constants donc A p+1 = Ap = n
nous aurons :
VO VO
ap+1 – ap = - (1+t)
n n
VO VO VO
ap+1 – ap = - - ×t
n n n
V𝑂
𝑎𝑝+1 = 𝑎𝑝 − n
𝑡
Exemple :
VO
a2 = a1 - t
n
VO
a3 = a2 - t
n
… ………..
VO
an = an-1 - t
n
VO
Chaque annuité s’obtient en retranchant le nombre ×t de la précédente; autrement dit si
n
les amortissements sont constants, les annuités forment une progression arithmétique
VO
décroissante de raison r = - n
t
- 1ère ligne :
(1) V1 = Vo – A1
(2) a1 = Vo × t + A1 A1 = a1 – Vo × t
(1) V1 = Vo – a1 + Vo×t V1 = Vo (1 + t) - a1
- 2ème ligne :
(1) V2 = V1 – A2
(2) a2 = V1t + A2 A2 = a2 – V1 t
V 2 = V1 – a 2 – V 1 t V2 = V1 (1+t) – a2
Or nous savons que Vn = o Vo (1+t)n – a1 (1+t)n-1 – a2 (1+t)n-2 – ….- an-1 (1+t) – an = o
Remarque :
a1 = a2 = …. = an = a nous aurons :
rn − 1
S = U1 (voir le cours sur les annuités), nous démontrons que :
𝑟−1
V0 = a
Remarque: Cette relation n’est valable que si les annuités sont constantes.
Connaissant V0, à partir de cette relation, nous pouvons calculer la valeur de l’annuité
constante :
1−(1+𝑡)−𝑛 a = V0
V0 = a
𝑡
V- LE TABLEAU D’AMORTISSEMENT :
Exemple : Une société a contracté un emprunt de 1 000 000 DA au taux de 6% par an, le
remboursement se fera au moyen de 6 annuités constantes ; la première sera remboursée 1
an après la conclusion du contrat.
1- Calcul de A1 : Les annuités sont constantes, par conséquent les amortissements sont
(1+𝑡)𝑛 − 1 𝑡
en progression géométrique de raison (1+t) et V0 = A1 A1 = V0
𝑡 (1+𝑡)𝑛 − 1
Nous avons V0 = 1 000 000 ; t = 0,06 ; n = 6.
0,06
A1 = 1 000 000 (1,06)6 − 1 = 143 362,60 DA
A2 = A1 (1+t)
A3 = A2 (1+t) = A1 (1+t)2
A4 = A3 (1+t) = A1 (1+t)3
A5 = A4 (1+t) = A1 (1+t)4
TAG 0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES FINANCIERES « PROPRIETE CNFEPD » 97
A6 = A5 (1+t) = A1 (1+t)5
A6 = A1 (1+t)5 = 143 362,6 (1,06)5 = 191 851,55 DA
Calcul du montant de l’annuité constante :Nous avons plusieurs possibilités pour calculer a :
1−(1+𝑡)−𝑛 𝑡
Vo =a a = Vo
𝑡 1−(1+𝑡)−𝑛
0,06
a = 1 000 000 = 203 362,6 DA
1−(1,06)−6
Dans le tableau principal nous avons : a1 = Vo× t + A1
a1 = 1 000 000 × 0,06 + 143 362,6 = 203 362,6 DA
a1 = a2 = … = an = a
A partir de la dernière ligne du tableau principal :
an = Vn-1×t + An a6 = V5 × t + A6
Vn-1 = An V5 = A6
a6 = A6 × t + A6
3- Tableau d’amortissements :
Année Capital dû au Intérêt Amortissement Annuité Capital dû en
début de l’année fin d’année
- Le capital dû en fin de chaque année diminue car chaque année on rembourse une partie
(l’amortissement).
- Les intérêts diminuent en passant d’une année à une autre car ces intérêts se calculent sur
la base d’un capital qui diminue en passant d’une année à une autre.
- Les amortissements augmentent ; ils sont en progression géométrique de raison (1,06)
(puisque les annuités sont constantes).
Exemple:
- Dans le cas où les annuités sont constantes les amortissements sont en progression
géométrique de raison (1+t) ; par conséquent :
Rp = A1
Toujours dans le cas où les annuités sont constantes, nous avons démontré que :
A1=Vo
Exemple: Reprenons l’exemple précédent : Vo = 1000 000 ; n = 6 ;t = 0,06 ; les annuités sont
constantes.
1- Calcul de R3 :
𝑡 (1+𝑡)3 −1
Les annuités sont constantes R3 = Vo ×
(1+𝑡)6 −1 𝑡
0,06 (1,06)3 −1
R3 = 1 000 000 × = 456 409,17DA
(1,06)6 −1 0,06
VP = Vo - Rp
En effet, le capital qui reste dû après le paiement de la p ième annuité est égal au capital
emprunté moins le capital remboursé après le paiement de cette annuité.
Dans le cas où les annuités sont constantes, nous avons démontré que
𝑡 (1+𝑡)𝑝 −1
Rp = Vo .
(1+𝑡)𝑛 −1 𝑡
𝑡 (1+𝑡)𝑝 −1
Vp = Vo – Vo (1+𝑡)𝑛 −1 𝑡
𝑡 (1+𝑡)𝑝 − 1 (1+𝑡)𝑝 − 1
Vp = Vo [1 − (1+𝑡)𝑛 − 1
× ] = [1 − (1+𝑡)𝑛 − 1
]
𝑡
Vp = Vo
Cette relation n’est valable que lorsque les annuités sont constantes.
1− (1+𝑡)−𝑛
Toujours, lorsque les annuités sont constantes, nous avons démontré que V o = a , en
𝑡
remplaçant Vo par sa valeur dans Vp ; on obtient :
Vp = a
Remarque : Cette relation peut être obtenue sans démonstration, puisque nous savons que le
capital emprunté est équivalent à l’ensemble des annuités de remboursement donc le capital
qui reste dû après le paiement de la p ième annuité est équivalent à la somme des annuités qui
restent dues c'est-à-dire aux (n-p) annuités restantes.
Exemple : Une société a emprunté une somme de 500 000 DA, le remboursement s’effectuera
à l’aide de 5 annuités comprenant chacune l’intérêt calculé sur la base de 5% et
l’amortissement constant. Sachant que la première annuité sera remboursée une année après
la conclusion du contrat, dresser le tableau d’amortissement de cet emprunt.
Vo = 500 000; t = 5% ; n = 5.
𝑉𝑜 500 000
Les amortissements sont constant = = 100 000.
𝑛 5
L’intérêt de chaque année est obtenu en multipliant la valeur à amortir de l’année par le
taux d’intérêt.