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Document : NF P51-204-1 (DTU 24.2.3) (février 1995) : Cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert conçu pour utiliser les combustibles
minéraux solides et le bois comme combustible - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
norme française
NF P 51-204-1
février 1995
travaux de bâtiment
cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert conçu pour utiliser les combustibles minéraux solides et le bois comme
combustibles
E : building works - chimneys with closed fireplace or built-in appliance for burning of solid mineral fuel and wood - part 1 : technical spécifications
D : Bauarbeiten - Kaminen mit geschlossenem Feuerraum oder Heizeinsatz zur Verfeuerung von festen mineralen Brennstoffen und Holz - Teil 1 :
Technische Vorschriften
Statut
Norme française homologuéepar décision du Directeur Général de l'AFNOR le 20 janvier 1995 pour prendre effet le 20 février 1995.
Correspondances
A la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux européens ou internationaux sur le sujet.
Analyse
Le présent document définit les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert utilisant
les combustibles minéraux solides et le bois comme combustibles. Lorsque le bois est utilisé exclusivement comme combustible, se reporter à la
normeNF P 51-203(Référence DTU 24.2.2).
Descripteurs
Thésaurus International Technique :bâtiment, cheminée, foyer insert, combustible solide, bois, conduit de fumée, caractéristique, dimension,
raccordement, mise en oeuvre, conditions d'exécution.
© AFNOR 1995
- M GUELLERIN SAGI
- HRABOVSKY FNB
- JARDRY CNET HLM
- JOUAN MINISTERE DE LA SANTE
- LABIT MELATT
- LAUNEY LNE
- LEDOUSSAL SFC
- M LOGEAIS SECURITAS
- LORIOT ROCKWOOL ISOLATION
- MARRAST UNSFA
- MARTINCOURT GIFAM
- MAZIERES CEP
Sommaire
Page de garde
Sommaire
Avant-propos
1 domaine d'application
2 référence normative
3 généralités
3.1 dimensionnement
3.2 matériaux
3.2.1 matériaux et matériels normalisés
3.3 foyer fermé et insert
3.4 habillage du foyer
3.5 conduit d'amenée d'air frais
3.6 hotte et habillage de hotte
3.7 conduit de fumée
3.7.1 conduit neuf
3.7.2 conduit existant
3.8 conduit de raccordement
4 mise en oeuvre des cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert
4.1 protection des parois des locaux servant d'adossement à la cheminée
4.2 soubassement
4.3 installation du foyer fermé ou de l'insert
4.4 habillage du foyer
4.4.1 généralités
4.4.2 corbeaux
4.4.3 linteau (poutre)
4.4.4 fronton
4.4.5 tablette
4.5 amenée d'air frais
4.5.1 prise d'amenée d'air
4.5.2 sortie d'amenée d'air
4.6 conduit de fumée et couronnement
4.6.1 généralités
4.6.2 conduits maçonnés intérieurs
4.6.3 conduits métalliques isolés composites
4.6.4 éléments modulaires titulaires d'un Avis Technique
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Document : NF P51-204-1 (DTU 24.2.3) (février 1995) : Cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert conçu pour utiliser les combustibles
minéraux solides et le bois comme combustible - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
Avant-propos
La norme NF P 51-204 (Référence DTU 24.2.3) comprend deux parties :
- partie 1 : Cahier des clauses techniques ;
- partie 2 : Cahier des clauses spéciales.
NOTE 1 En cours de préparation.
1 domaine d'application
Ce document constitue un cahier des clauses techniques qui s'applique à la construction des cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert
pouvant utiliser les combustibles minéraux solides de première catégorie et le bois de chauffage et fonctionnant normalement en tirage naturel.
NOTE
Lorsque le bois est utilisé exclusivement comme combustible, se reporter à lanorme NF P 51-203(Référence DTU 24.2.2).
Il s'agit des combustibles minéraux solides dits de :
- Première catégorie : Combustibles solides maigres. Dans cette catégorie sont groupés tous les combustibles minéraux solides naturels ou
artificiels donnant, en général, une faible fumosité dans les appareils les plus courants (classe I).
Combustibles minéraux solides naturels à indice de matières volatiles inférieur à 14 % (indice défini par la norme NF M 03-004), cokes de charbon
combustibles agglomérés traités dits « boulets défumés » et « boulets non fumeux ».
2 référence normative
Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références normatives sont citées aux
endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs
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minéraux solides et le bois comme combustible - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les
références non datées, la dernière édition de la publication à, laquelle il est fait référence s'applique.
NF D 35-301
Economie domestique - Appareils de chauffage à combustible minéral solide (poêles métalliques amovibles - foyers complémentaires de cuisine).
NF D 35-303
Conduits de fumée - Conduits de fumée composites métalliques rigides démontables ou non - Classification des caractéristiques - Méthodes
d'essais.
NF D 35-304
Conduits de fumée - Conduits de fumées composites métalliques rigides démontables ou non - Caractéristiques requises par type d'utilisation.
NF D 35-376
Chauffage - Appareils de chauffage continu ou intermittent, appareils d'agrément fonctionnant au bois, mixtes ou transformables - Terminologie
Caractéristiques - Essais.
NF M 03-004
Combustibles minéraux solides - Détermination de l'indice de matières volatiles du charbon.
NF P 50-413
Ventilation - Conduits de ventilation naturelle et conduits de fumée - Code d'essai et classement des extracteurs statiques.
NF P 51-201
Travaux de bâtiment - Travaux de fumisterie - Cahier des charges (Référence DTU 24.1).
NF P 51-202
Travaux de bâtiment - Cheminées à foyer ouvert, équipées ou non d'un récupérateur de chaleur utilisant exclusivement le bois comme combustible
- Cahier des clauses techniques (Référence DTU 24.2.1).
NF P 51-203
Travaux de bâtiment - Cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert utilisant exclusivement le bois comme combustible - Cahier des clauses
techniques (Référence DTU 24.2.2).
NF P 51-301
Briques de terre cuite pour la construction de conduits de fumée.
NF P 51-302
Briques réfractaires pour la construction de conduits de fumée.
NF P 51-311
Fumisterie - Boisseaux de terre cuite pour conduits de fumée individuels - Spécifications - Méthodes d'essais - Conditions de réception.
NF P 51-321
Boisseaux en béton pour conduits de fumée.
3 généralités
3.1 dimensionnement
Le dimensionnement des conduits de fumée et des amenées d'air est traité enannexe Bdu présent document.
3.2 matériaux
NOTE
Dans le cas d'une desserte directe de l'appareil, il est rappelé que le conduit de fumée doit répondre aux prescriptions du conduit de raccordement
(choc thermique).
NOTE
Par « Conduit neuf », on entend conduit construit en même temps que la cheminée.
- soit à l'aide d'éléments modulaires titulaires d'un Avis Technique favorable délivré pour cet usage.
Un essai préalable d'étanchéité des parois doit être effectué dans les conditions définies dans l'annexe II de la norme NF P 51-201(Référence DTU
24.1).
- la vacuité du conduit;
- sa stabilité générale.
°C ; Les boisseaux doivent être titulaires de la marque NF. L'utilisation pour foyers conformes à lanorme NF D 35-376figure sur le marquage
des produits (FF).
NOTE L'emploi de produits titulaires d'une certification de qualité apporte une garantie de conformité supérieure à ce que l'on peut attendre
d'essais de réception isolés.
- soit à l'aide d'éléments modulaires bénéficiant d'un Avis Technique favorable à cet usage ;
- soit à l'aide de tubages polycombustibles rigides ou flexibles bénéficiant d'un Avis Technique favorable à cet usage.
Dans le cas d'un raccordement sur un conduit maçonné traditionnel ou sur un conduit métallique de classe T3 (norme NF D 35-303), la température
des fumées à l'entrée du conduit ne doit pas excéder 350 °C en allure normale, telle que définie dans l'essai de lanorme NF D 35-376.
NOTE
Cette température peut être obtenue, par exemple :
- par un conduit de raccordement métallique simple paroi ;
- en utilisant un appareil dont la température obtenue lors de l'essai en allure normale, défini dans lanorme NF D 35-376, n'excède pas 350 °C.
4 mise en oeuvre des cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert
NOTE
Certains foyers, de par leur conception, ne provoquent pas d'élévation de température supérieure à 30 °C (+ ambiance) et ne nécessitent donc pas
l'enlèvement des matériaux combustibles des parois d'adossement.
La température superficielle de ces parois ne doit pas excéder 50 °C en parties accessibles (voir figure ci-après)
NOTE
L'isolation éventuellement nécessaire à ce résultat peut être réalisée :
- soit avec des isolants incombustibles, d'une épaisseur suffisante, par exemple :
- laine de roche spéciale haute température,
- fibres céramiques,
accompagnés ou non d'une lame d'air ventilée,
- soit uniquement avec une lame d'air ventilée.
4.2 soubassement
Lorsque le soubassement est destiné à répartir les charges de la cheminée sur le plancher, il doit être conçu et réalisé en conséquence.
Si le soubassement n'a pas de fonction mécanique particulière, il est traité comme un habillage(voir paragraphe 4.4).
Il peut être réalisé en maçonnerie traditionnelle, généralement en matériaux de même nature que ceux de la cheminée, soit à joints larges au
mortier de liant hydraulique, soit à joints minces à l'aide de ciment-colle ou de plâtre.
La pose à sec est interdite.
4.4.1 généralités
Lorsque les éléments sont liaisonnés mécaniquement, leur pose à sec est autorisée.
Lorsque la liaison se fait par jointoiement, se reporter aux prescriptions duparagraphe 4.2.
4.4.2 corbeaux
Lorsque les corbeaux sont montés en console avec scellement dans la paroi de soutien, celle-ci doit présenter des caractéristiques mécaniques
suffisantes.
Cette prescription exclut toute possibilité de scellement dans une cloison légère sans renforcement particulier (par exemple : plaque de répartition).
4.4.3.1 positionnement
Il existe principalement trois modes de mise en oeuvre :
- mise en appui sur les jambages ou les corbeaux en butée contre le mur d'adossement;
- encastrement dans le ou les murs d'adossement ;
- suspension par des tirants.
NOTE
Voir croquis en annexe E.
4.4.4 fronton
NOTE
En plus de son rôle décoratif, il est généralement utilisé pour assurer la protection thermique de la poutre en bois.
4.4.5 tablette
Elle est fixée ou posée sur le linteau à l'aide d'un assemblage compatible avec la nature du matériau.
NOTE
Dans la pièce où est installé l'appareil, il est obligatoire de réaliser une amenée d'air frais spécifique et complémentaire à l'amenée de l'air
nécessaire au renouvellement d'air, prévue dans le cadre réglementaire(arrêté du 24 mars 1982).
En présence de VMC, l'amenée d'air frais de combustion doit être directement raccordée dans le foyer par un conduit spécifique.
4.6.1 généralités
Un foyer fermé ou un insert ne peut être raccordé que sur un conduit individuel.
L'utilisation du conduit collectif avec raccordement individuel à hauteur d'étage dit conduit « shunt » ou du conduit type « Alsace » est interdite.
Les conduits de fumée doivent permettre la récupération des suies et être ramonables.
NOTE 1
Dans certains cas, l'appareil et le système de raccordement peuvent permettre cette récupération.
Les conduits intérieurs doivent déboucher dans l'intégralité de leur section extérieure, dans le local où est situé le foyer sur lequel ils doivent être
raccordés, sur une hauteur d'au moins 50 mm.
NOTE 2
Voir annexe C: jonction d'un conduit de raccordement et d'un conduit de fumée s'arrêtant au droit du plafond.
Les conduits construits à l'extérieur des murs périphériques d'un bâtiment (ci-après désignés « conduits extérieurs ») doivent être adossés ou
accolés au mur sur lequel est adossée la cheminée et être réalisés conformément aux prescriptions de lanorme NF P 51-201(Référence DTU 24.1).
Aucune gaine d'air chaud ne doit transiter dans un conduit destiné à l'évacuation des fumées.
a) conduits indépendants
Les conduits indépendants sont obligatoirement verticaux et à libre dilatation sur leur hauteur.
Ils sont autoporteurs sur toute leur hauteur et reposent sur une assise à leur partie inférieure.
Leur stabilité transversale est assurée par des fourreaux ou des colliers avec interposition de matériaux souples et incombustibles (classement
M.O) permettant leur libre dilatation.
NOTE 1
Ces fourreaux ou colliers sont placés principalement dans les traversées de planchers.
Ils sont désolidarisés de leur éventuel habillage en partie courante. Cette désolidarisation peut être réalisée par un vide d'air d'au moins 30 mm
autour des faces concernées du conduit.
NOTE 2
Cette désolidarisation a pour but de permettre leur libre dilatation.
b) conduits accolés
Les conduits accolés sont solidaires sur toute leur hauteur à un élément porteur (mur, poteau). Cette solidarisation, qui limite la dilatation du
conduit, peut être réalisée par des colliers métalliques ceinturant le conduit à intervalles réguliers sur toute sa hauteur et scellés dans l'élément
porteur.
Ces conduits doivent être verticaux.
Toutefois, ils peuvent exceptionnellement, pour les boisseaux, être dévoyés dans les conditions suivantes :
- le conduit ne doit pas comporter plus de deux dévoiements (c'est-à-dire plus d'une partie non verticale) ;
- l'angle de ces dévoiements avec la verticale du conduit ne doit pas dépasser 45° pour une hauteur de conduit limitée à 5 m ; pour un conduit de
hauteur supérieure à 5 m, l'angle de dévoiement est limité à 20° ;
- dans la partie dévoyée, chaque boisseau doit être solidarisé à l'élément porteur par un collier.
c) joints
Pour un même boisseau, l'emboîtement se fait partie mâle vers le bas (voir figure 5).
Figure 5
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minéraux solides et le bois comme combustible - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
NOTE 1
Certains boisseaux ont une isolation incorporée suffisante et ne nécessitent pas d'habillage. Ils peuvent alors relever de la procédure d'Avis
Technique.
NOTE 2
La résistance thermique Ru des boisseaux titulaires de la marque NF est donnée par le certificat.
Cette température maximale de 50 °C peut être obtenue par habillage du conduit par une cloison maçonnée de 50 mm d'épaisseur désolidarisée du
conduit par un vide d'air ventilé d'au moins 30 mm de largeur. Cette ventilation est obtenue grâce à des orifices haut et bas, à chaque étage.
Sauf justification particulière, la température à prendre en compte à l'intérieur du conduit pour la détermination de l'isolation thermique
complémentaire est, conformément à lanorme NF D 35-376, de 400 °C pour les conduits lorsqu'il sont directement raccordés à l'appareil, et 350 °C
pour les conduits débouchant au plafond.
L'habillage du conduit est réalisé avec un matériau classé au moins M.1.
4.6.2.3 souche
Les conduits, dans leur partie extérieure à la construction, doivent être protégés par un enduit ou un revêtement étanche à la pluie.
La résistance thermique des parois de la souche doit être au moins égale à 0,43 m.K/W.
Les éléments de la souche ne doivent pas être hourdés au plâtre.
NOTE
Les planchers en bois ne peuvent servir d'assise que sur justification particulière et sous réserve de l'écart au feu(voir paragraphe 4.7.5).
Figure 6
NOTE
La température superficielle limite de 50 °C peut être obtenue par un habillage de classe minimale M.1, répondant aux exigences requises pour les
parois verticales intérieures aux logements, désolidarisé du conduit par un vide d'air d'au moins 50 mm d'épaisseur, ventilé grâce à des orifices haut
et bas, à chaque étage.
Dans les immeubles de 3eet 4efamilles, cette prescription doit faire l'objet d'une étude particulière dans le respect de la réglementation incendie
(arrêté du 31 janvier 1986relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation).
NOTE
Les planchers en bois ne peuvent servir d'assise que sur justification particulière et sous réserve de l'écart au feu(voir paragraphe 4.6.5).
Aucun joint entre éléments de conduit de fumée ne doit se situer dans l'épaisseur du plancher ou dans celle des fermettes.
A cette fin, sont utilisées les pièces fournies par le fabricant du conduit.
Dans le cas des conduits rigides, tout façonnage sur le chantier est interdit.
4.6.3.3 souche
La souche, ou le conduit de fumée dans sa partie extérieure à la construction, doit être étanche à la pluie.
La résistance thermique des parois de la souche doit être au moins égale à 0,43 m 2.K/W.
NOTE
Pour certains conduits, sous Avis Technique, cette distance peut être diminuée.
Il convient de ne pas isoler la partie non combustible faisant la liaison entre le conduit et le matériau combustible (bois par exemple).
Toutefois, entre la paroi extérieure du conduit de fumée et tous matériaux combustibles, on peut avoir un écart égal au minimum à 5 cm, si les trois
conditions suivantes sont réunies :
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- la résistance thermique utile des parois du conduit est au moins égale à 0,85 m 2.K/W;
- l'isolant conserve son intégrité jusqu'à 1 000 °C (feu de cheminée) ; et
- il n'existe pas de piège à calories (air confiné) (voir figures ci-dessous).
4.6.6 couronnement
Si le conduit de fumée est surmonté d'un couronnement, il doit être de la classe B au sens de lanorme NF P 50-413.
4.7.1 généralités
Le raccordement doit se faire directement de la buse de l'appareil au conduit de fumée.
L'utilisation d'un avaloir non intégré à l'appareil pour l'évacuation des produits de combustion est interdite.
4.7.2 étanchéité
La hotte ne doit pas être mise en dépression par une extraction mécanique.
NOTE
Cette disposition interdit l'installation de systèmes d'extraction mécanique de l'air chaud prélevé dans la hotte.
Dans le cas d'appareils munis de gaines d'air, la section d'entrée d'air de convection dans la hotte doit être au moins égale à la section de sortie
d'air chaud par lesdites gaines.
Figure 12 a)
Figure 12 b)
Figure 12 c)
4.7.3 entretien
Le conduit de raccordement doit être visible sur tout son parcours soit directement, soit par une trappe ou une grille aménagée dans la hotte.
Il est ramonable et doit permettre la récupération des suies.
Si le ramonage l'exige, le conduit de raccordement doit être accessible.
NOTE
Le Règlement Sanitaire Départemental Type oblige à effectuer un ramonage par action mécanique deux fois par an.
4.7.5 dilatation
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La dilatation du conduit de raccordement, notamment aux jonctions, doit être assurée sans nuire à sa bonne tenue mécanique ni aux qualités du
conduit de fumée (étanchéité, tenue mécanique, etc.).
4.7.6.1 jonction d'un conduit de raccordement métallique sur un conduit de fumée maçonné
Les conduits de raccordement métalliques sont raccordés :
- soit par un élément spécialement conçu ;
- soit par une collerette scellée.
a) élément spécial
Cet élément doit correspondre aux dimensions du boisseau en attente et du conduit de raccordement.
Cette fixation au boisseau en attente est réalisée au moyen d'ancrages dans le boisseau. La face correspondante de l'élément spécial doit être
conçue de manière à permettre d'assurer une parfaite étanchéité entre le boisseau et elle-même.
L'étanchéité du liaisonnement entre l'élément spécial et le conduit de raccordement est assurée par un collier ou un joint étanche, ou bien l'élément
spécial est lui-même pourvu d'un joint d'étanchéité. En tout état de cause, ces deux éléments sont emboîtés d'au moins 40 mm.
Le sens d'emboîtement se fait selon les prescriptions du constructeur de l'élément spécial.
b) collerette scellée
Il convient d'installer une collerette correspondant au diamètre du conduit de raccordement qui doit s'emboîter à l'intérieur de celle-ci.
Le scellement de cette collerette doit être effectué :
- soit au mortier de ciment dosé à 300 kg de ciment CPJ 45 par mètre cube de sable sec ;
- soit au mortier bâtard dosé à 200 kg de ciment CPJ 45 et 200 kg de chaux XHA ou XHN par mètre cube de sable sec ;
- soit au mortier de ciment alumineux dosé en volume par trois parts de sable pour une part de ciment ;
- soit à l'aide de produits titulaires d'un Avis Technique favorable délivré pour cet usage.
L'emploi de plâtre, de mortier pur ou de coulis réfractaire est interdit.
Toutefois, l'emploi du plâtre est autorisé s'il n'a pas de caractère fonctionnel pour l'évacuation des fumées (par exemple coffrage perdu).
Les bords supérieurs de ce scellement doivent être réalisés en forme d'entonnoir afin d'éviter les accumulations de suies.
Pour la même raison, le conduit de raccordement ne doit pas dépasser, à l'intérieur du conduit de fumée, la base inférieure de l'entonnoir (voir
figure 14 ci-après).
b) jonction d'un conduit de raccordement simple paroi à un conduit de fumée métallique double paroi (isolé)
Cette jonction doit être réalisée en utilisant une pièce de raccordement spécialement conçue par le fabricant du conduit double paroi.
- soit au mortier de ciment dosé à 300 kg de ciment CPJ 45 par mètre cube de sable sec;
- soit au mortier bâtard dosé à 200 kg de ciment CPJ 45 et 200 kg de chaux XHA ou XHN par mètre cube de sable sec ;
- soit au mortier de ciment alumineux dosé en volume par trois parts de sable pour une part de ciment;
- soit à l'aide de produits titulaires d'un Avis Technique favorable délivré pour cet usage.
L'élément spécial ou la collerette doivent être mis en oeuvre selon les prescriptions duparagraphe 4.7.6.1.
La partie du conduit de fumée se trouvant au-dessous du liaisonnement doit être :
- soit laissée vide en aménageant une trappe à suie en bas dudit conduit. Dans ce cas, le conduit de raccordement ne doit pas dépasser à
l'intérieur du conduit de fumée ; soit laissée vide ou remplie de sable ou d'autres matériaux appropriés avec réalisation d'une « culotte » en
mortier bâtard ou à base de ciment alumineux. Cette « culotte » doit être façonnée afin d'éviter les accumulations de suies.
4.7.9.2 Dévoiement
Un angle de dévoiement pouvant aller jusqu'à 90° est autorisé, à condition que la longueur horizontale séparant la buse de l'appareil du conduit de
fumée n'excède pas 1 m.
Dans le cas d'un angle à 90° :
NOTE
La présence de deux dévoiements (une partie non verticale) sur le conduit de fumée n'empêche pas la réalisation de deux dévoiements
supplémentaires sur le conduit de raccordement.
a) Figure 18
b) Figure 18
4.8 hotte
Figure 19 a)
Figure 19 b)
A.3 boisseau
Elément en béton ou en terre cuite destiné à la construction du conduit de fumée, se présentant généralement sous la forme d'un parallélépipède
rectangle ou d'un cylindre de révolution de faible hauteur, ouvert à ses deux extrémités, destiné à l'évacuation des produits de combustion.
A.4 bûcher
Partie de la cheminée réservée au stockage du combustible.
A.5 buse
Pièce permettant le raccordement de l'appareil au conduit de fumée par le conduit de raccordement.
A.6 cendrier
Réceptacle (en tôle d'acier ou fonte) aménagé dans le vide sous le foyer pour récupérer les cendres.
Dispositif assurant le passage des produits de combustion entre la buse et le conduit de fumée.
A.10 contre-coeur(s)
Parois verticales situées latéralement au foyer.
A.11 corbeau
Pièce encastrée ou non dans le mur, destinée à soutenir le linteau.
NOTE
Définition de la norme NF D 35-376: Type Em - Appareils constitués essentiellement par une chambre de combustion autour de laquelle sont
montés in situ des éléments en maçonnerie.
Les circuits de réchauffage de l'air du local peuvent faire partie de l'appareil ou être réalisés d'après les indications de la notice d'installation les
définissant sans ambiguïté.
A.14 fronton
Elément situé sur la partie supérieure du foyer, en avant de l'avaloir.
NOTE
Définition de la norme NF D 35-376 : Type In - Appareils conçus pour être encastrés dans une cheminée existante ; ils sont souvent dénommés «
inserts ».
A.17 jambage
Ouvrage reposant sur le soubassement ou le plancher et destiné à soutenir le linteau ou le corbeau.
NOTE
Le principe de fonctionnement est le suivant : une plus grande dépression entraîne une admission d'air dans le conduit, donc une diminution de la
température des produits de combustion et, par suite, une diminution de la dépression.
A.20 poutre
Voir « linteau ».
A.22 rétréci
Elément vertical ou horizontal, situé en avant du foyer, destiné à diminuer la section d'ouverture de celui-ci.
A.24 souche
Partie hors toiture du conduit.
A.25 tablette
Pièce qui couronne le fronton ou le linteau.
a) conduit de fumée
Le conduit de fumée doit avoir une section rectangulaire ou carrée, comprise entre 250 cm 2et 400 cm2, ou une section équivalente de diamètre
hydraulique compris entre 153 mm et 200 mm.
NOTE
Définition du diamètre hydraulique :
Dh = 4 A/P avec:
A = aire de la section intérieure du conduit, en centimètres carrés ;
P = périmètre, en centimètres, de la section intérieure du conduit.
Dans le cas d'une réfection nécessitant un tubage ou un chemisage, la dimension du conduit peut être ramenée:
- dans le cas de chemisage, à 180 cm2;
- dans le cas de tubage, à une section équivalente de diamètre hydraulique minimal de 153 mm.
Annexe C (normative) jonction d'un conduit de raccordement et d'un conduit de fumée s'arrêtant au droit du
plafond
Le raccordement sur un conduit de fumée s'arrêtant au droit du plafond doit rester une solution exceptionnelle réservée à des conduits construits
antérieurement à la mise en application réglementaire des normesNF P 51-202 (Référence DTU 24.2.1)etNF P 51-203 (Référence DTU 24.2.2).
NOTE
Les conduits de fumée construits postérieurement à ces normes et ne débouchant pas d'au moins 50 mm dans la pièce ne sont pas conformes aux
dispositions desnormes NF P 51-202 (Référence DTU 24.2.1)etNF P 51-203 (Référence DTU 24.2.2.
C.1.1 jonction d'un conduit de raccordement métallique sur un conduit de fumée maçonné
Ce liaisonnement nécessite obligatoirement l'utilisation d'une pièce conçue à cet effet.
L'emploi de plâtre, de mortier pur ou de coulis réfractaire est interdit pour le raccordement des foyers fermés. Toutefois, l'emploi du plâtre est
autorisé s'il n'a pas de caractère fonctionnel pour l'évacuation des fumées (par exemple : coffrage perdu).
L'étanchéité du liaisonnement entre l'élément spécial et le conduit de raccordement est assuré par un emboîtement d'au moins 40 mm, avec un jeu
de montage approprié aussi réduit que possible. Le sens de l'emboîtement se fait selon les prescriptions du constructeur de l'élément spécial. Pour
une meilleure étanchéité, utiliser également les joints ou colliers prescrits par celui-ci.
Il convient d'installer une collerette correspondant au diamètre du conduit de raccordement qui doit s'emboîter à l'extérieur ou à l'intérieur de celle-
ci.
Le scellement de cette collerette doit être effectué avec l'un des matériaux décrits auparagraphe C.1.1.1.
Les bords supérieurs de ce scellement doivent être réalisés en forme d'entonnoir afin d'éviter les accumulations de suies.
Pour la même raison, le conduit de raccordement ne doit pas dépasser, à l'intérieur du conduit de fumée, la base de l'entonnoir.
C.1.3 jonction d'un conduit de raccordement maçonné sur un conduit de fumée maçonné
Annexe D (normative) raccordement sur un conduit de fumée intérieur ne débouchant pas dans le local où est
situé le foyer mais étant adjacent au mur d'adossement de la cheminée
Afin de respecter les spécifications duparagraphe 4.6.1, notamment en ce qui concerne le débouché du conduit de fumée, plusieurs solutions
peuvent être appliquées :
- réalisation d'un nouveau conduit de fumée débouchant dans la pièce où se trouve la cheminée ;
- modification du trajet du conduit de fumée existant en le dévoyant au-dessus du plafond afin de le faire déboucher de 50 mm minimum dans la
pièce où se trouve la cheminée ;
- prolongement du conduit de fumée au travers du mur d'adossement afin de le faire déboucher dans la pièce où se trouve la cheminée ;
NOTE Par le terme « mur d'adossement », on entend la partie du mur sur lequel est adossé ou accolé la cheminée et se trouvant en regard de
celle-ci. Dans le cas d'une cheminée d'angle, le terme « mur d'adossement » désigne les deux portions de murs sur lesquelles est adossée ou
accolée la cheminée.
- modification des caractéristiques des locaux par la réalisation d'une cloison supplémentaire ; la pièce où se trouve la cheminée englobe alors le
débouché du conduit de fumée existant.
Ces trois dernières solutions nécessitent des aménagements particuliers dont les principales dispositions sont explicitées ci-après.
NOTE 1
Cette modification doit être réalisée conformément aux prescriptions de l'arrêté du 22 octobre 1989 relatif aux conduits de fumée desservant des
logements, et en particulier son article 17 relatif aux dévoiements.
Pour cela, il convient de démonter ou casser la partie basse du conduit existant en effectuant préalablement une reprise de charge pour supporter
le poids du conduit restant en l'état.
NOTE 2
Une reprise de charge peut être inutile, par exemple dans le cas de certaines souches autoporteuses avec un conduit de fumée métallique isolé
composite.
La portion de conduit rajoutée en partie basse doit être mise en oeuvre conformément aux prescriptions duparagraphe 4.6et avec les matériaux
suivants :
- s'il s'agit d'un conduit maçonné : avec des éléments de même nature que ceux existants, et ayant des dimensions intérieures identiques à ± 0,5
cm près;
- s'il s'agit d'un conduit métallique : avec des éléments de même marque, même référence que ceux existants ou présentant des profils
d'emboîtement identiques, tout en employant les accessoires (coudes, colliers, etc.) prévus à cet effet.
Cette modification consiste à prolonger le conduit de fumée existant de façon à lui faire traverser la paroi d'adossement de la cheminée et le faire
déboucher de 50 mm minimum dans la pièce où se trouve cette dernière (voir figure ci-après).
NOTE
Une autre disposition consiste à prolonger le conduit de façon qu'il parte du sol ; le liaisonnement à ce conduit peut alors être réalisé dans les
conditions spécifiées auparagraphe D.3ci-après et auparagraphe 4.7.6.
Le dévoiement du conduit de fumée nécessairement réalisé sur le prolongement est considéré comme un dévoiement afférant au conduit de
raccordement et, à ce titre, les spécifications duparagraphe 4.7.9.2sont applicables sur l'ensemble « partie prolongée - conduit de raccordement ».
Toutefois, l'angle de ce dévoiement avec la verticale est limité à 45 °.
La portion de conduit rajoutée en partie basse doit être mise en oeuvre conformément aux prescriptions duparagraphe 4.6avec les matériaux
suivants :
- s'il s'agit d'un conduit maçonné : avec des éléments de même nature que ceux existants, et ayant des dimensions intérieures identiques à ± 0,5
cm près;
- s'il s'agit d'un conduit métallique : avec des éléments de même marque, même référence que ceux existants ou présentant des profils
d'emboîtement identiques, tout en employant les accessoires (coudes, colliers, etc.) prévus à cet effet.
Au niveau de la traversée de la paroi d'adossement par le conduit de fumée, il convient de s'assurer qu'il y a un écart minimal de 16 cm entre la
paroi intérieure du conduit et l'élément combustible le plus proche.
La portion de conduit de fumée traversant la pièce adjacente doit être munie d'un habillage dans les conditions définies auxparagraphes 4.6.2.2 ou
4.6.3.1selon le cas.
NOTE
L'attention est attirée sur la nécessité de réduire au minimum le volume de l'éventuel piège à calories (air chaud confiné) qui ne doit pas exister en
cas de proximité de matériaux combustibles.
#1- NF P51-203 (DTU 24.2.2) (novembre 1990, septembre 1991, mai 1993, octobre 2000) : Travaux de bâtiment - Cheminées équipées d'un foyer
fermé ou d'un insert utilisant exclusivement le bois comme combustible - Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#2- NF D35-303 (novembre 1989) : Conduits de fumée composites métalliques rigides démontables ou non - Classification des caractéristiques -
Méthodes d'essais
#3- NF D35-304 (mars 1991) : Conduits de fumée composites métalliques rigides, démontables ou non - Caractéristiques requises par type
d'utilisation
#4- NF P51-201 (DTU 24.1) (mars 1976,mai 1993,octobre 1999, octobre 2000) : Travaux de fumisterie - Cahier des charges + Amendements A1,
A2
#5- NF P51-202 (DTU 24.2.1) (novembre 1990, septembre 1991, mai 1993, octobre 2000) : Cheminées à foyer ouvert équipées ou non d'un
récupérateur de chaleur utilisant exclusivement le bois comme combustible - Cahier des clauses techniques + Amendement A1
#6- NF P51-301 (septembre 1974) : Briques de terre cuite pour la construction de conduits de fumée
#7- NF P51-302 (novembre 1975) : Briques réfractaires pour la construction de conduits de fumée
#8- NF EN 1806 (P51-311) (mars 2001) : Conduits de fumée - Boisseaux en terre cuite/céramique pour conduits de fumée simple paroi - Exigences
et méthodes d'essai
#9- Arrêté du 24 mars 1982 modifié dispositions relatives à l'aération des logements
#10- Arrêté du 31 janvier 1986 modifié relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation
#11- NF P51-204-1 (DTU 24.2.3) (février 1995) : Cheminées équipées d'un foyer fermé ou d'un insert conçu pour utiliser les combustibles minéraux
solides et le bois comme combustible - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
Liste des figures
Figure 19 b)
Figure A.1 Dénomination des diverses parties de l'évacuation des fumées
Figure C.1 Exemples de solutions
Figure C.1 Exemples de solutions
Figure C2 Emboîtement mâle
Figure C.3 Emboîtement femelle
Figure C.4 Liaisonnement avec un boisseau ou un élément modulaire
Figure C.5 Liaisonnement avec des briques pleines réfractaires
Figure D.1 Exemple de réalisation (cas d'un conduit de fumée en boisseaux)
Figure D.2 Exemple de réalisation
Figure D.2 Exemple de réalisation
Figure D.3 Exemple de réalisation
Figure E.1 Exemples de solutions
Figure E.1 Exemples de solutions