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Schéma Directeur du
Système d’Information
Annexes
Université de Toulouse 2
1
I. 1. 2. Les premiers effets des politiques nationales de mutualisation et d’un
embryon de politique de site
Dès 2006, l’UTM s’est inscrite comme l’un des membres fondateurs de l’Université
Ouverte des humanités (UOH), l’une des sept Universités Numériques Thématiques (UNT). Le projet
d’UNR (Université Numérique en Région) a été relancé et est aujourd’hui porté par le CICT (Centre
Interuniversitaire de Calcul de Toulouse) à l’intérieur du PRES. Le réseau métropolitain REMIP
(réseau régional de la REcherche en MIdi-Pyrénées) permet d’assurer une liaison haut-débit entre tous
les sites de l’agglomération toulousaine. Des mutualisations interuniversitaires ont conduit plus
récemment à des développements communs ou coordonnés (GRAAL pour la recherche, PEPITO,
fourni par Vizélia, pour le patrimoine). Enfin les deux autres universités de Toulouse, Toulouse 1-
Capitole et Toulouse 3-Paul Sabatier, qui ont respectivement accédé aux RCE en janvier 2009 et
janvier 2010, devraient être en mesure de partager leur expérience (notamment pour la mise en place
du progiciel SIFAC) avec l’UTM.
2
I. 2. Une réorganisation progressive et bien pensée du système d’information
global de l’université, qui doit se poursuivre par une meilleure intégration
des équipes des instituts (IUFM notamment)
Depuis le début du contrat quadriennal 2007-2010, et plus particulièrement depuis la
rentrée 2009, l’UTM a entrepris la restructuration des services en charge des technologies numériques,
dans le souci de distinguer les fonctions et les niveaux de prise de décision, tout en préservant les
synergies et en visant à terme une intégration des systèmes d’information (gestion, pédagogie,
recherche, documentation) – prélude à une véritable « stratégie du numérique » pour l’université. Le
chemin à parcourir est toutefois encore long. Quelques étapes restent à franchir rapidement pour
permettre à l’établissement de tirer le meilleur parti de sa future autonomie.
1
Il n’y a pas à l’heure actuelle de VP étudiant élu à l’UTM.
3
Le COSI dispose d’ailleurs, pour appuyer sa réflexion et ses choix, du concours d’une
cellule d’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Cette cellule, composée, en configuration de base, du
VPSII, des directeurs de la DSII et de la DTICE et du directeur adjoint de la DSII (chef du CRI) se
réunit hebdomadairement. Elle occupe auprès de la maîtrise d’ouvrage une fonction d’expertise et de
conseil.
Enfin, la création (en cours) d’un bureau de l’informatique et des libertés et d’un bureau
de la sécurité vient compléter un schéma central de gouvernance (voir ci-dessous) qui devrait
permettre à l’UTM, au prix des quelques ajustements mentionnés plus haut, d’affronter les défis du
numérique.
2
Ce périmètre correspond sensiblement à l’ensemble des « composantes du numérique » figurant dans la partie
inférieure du tableau publié dans le Guide méthodologique de l’université numérique, CPU et Caisse des
Dépôts, 2009.
4
Le premier bilan dressé par @ctis-ingénierie souligne à juste titre qu’ « un des enjeux
majeurs du SDSI est […] de prévoir la mutualisation intra établissement du système d’information, la
mise en cohérence des sous-systèmes applicatifs et des processus ». La mission d’audit de l’IGAENR
tient à insister particulièrement sur ce point. Il paraît indispensable de conserver au SDSI un périmètre
large. Par son caractère unique, il doit être l’outil des mutualisations et des synergies à développer
entre le système d’information central et de multiples autres pôles : notamment la gestion et la
valorisation de la recherche, les deux IUT et l’IUFM. À cet égard, le pilotage de l’élaboration du
SDSI, conduite en mode projet, devrait associer étroitement dans un groupe de travail collaboratif des
représentants, non seulement techniques, mais aussi politiques de ces différents pôles, en particulier
l’IUFM.
Dans un second temps, le SDSI devra aider à mieux définir le devenir du système
d’information de l’UTM dans le cadre plus général d’une mutualisation inter-établissement au sein du
PRES ou d’un « campus d’excellence ». Il pourrait être aussi la première brique d’une stratégie plus
globale d’évolution vers l’université numérique.
3
On relève que fort logiquement les télécommunications relèvent de la responsabilité du CRI, qui opère
aujourd’hui la migration de la téléphonie sous IP sur le campus du Mirail (d’ores et déjà 500 postes sous IP et
1 500 en traditionnel. Achèvement attendu en 2011).
4
La médiane pour les 50 premières universités auditées au cours des deux premières vagues d’audit se situe
respectivement à 8 % et 383 étudiants/ETP.
5
Au-delà d’une gestion de parc consommatrice de moyens humains, la DSII, malgré la
qualité technique des équipes, souffre d’une insuffisance d’effectifs sur deux plans :
– l’assistance bureautique pour les services centraux (3 ETP), domaine dans lequel la DSII
accuse un manque de techniciens ;
– le développement et l’exploitation des logiciels de gestion et de l’ENT (9,5 ETP + 1 ETP
rattaché, relevant de l’UMS recherche). Cette faiblesse est particulièrement dommageable
au moment où l’université s’apprête à passer aux RCE. Sur chaque grande fonction de
l’activité de gestion (GFC, scolarité, GRH, patrimoine, gestion de la recherche), la DSII
ne peut proposer au maximum5 qu’un ou deux agents chargés tout à la fois de la
formation, de la documentation, de l’assistance et de l’exploitation sur les applications
nationales. Un seul ingénieur a été dégagé sur le projet SIFAC, d’où la nécessité de
recourir en même temps à un prestataire extérieur6.
Depuis 2008, les équipes de l’IUFM, qui sont elles aussi de qualité, ont apporté leurs
compétences pour étendre à l’ensemble de l’université des développements spécifiques, tant dans le
domaine du suivi du service des enseignants (logiciel SAGHE) que dans le traitement des marchés
(cellule marchés publics). Dès lors que les évolutions nécessaires à l’intégration du SI de l’IUFM
dans celui de l’UTM sont en voie de s’achever, il convient, tout en préservant le maintien de
techniciens pour assurer une gestion de proximité dans les sites départementaux, que
l’ingénierie de l’IUFM (9 catégorie A) puisse être intégrée, sous une même responsabilité, dans le
pôle central SI de l’UTM. En l’absence (prévisible) de toute autre possibilité de recrutement,
cette solution est la seule qui permette de conforter les équipes du Mirail. Dans le même temps,
les relations avec l’IUT de Blagnac devront être clarifiées, dans une logique de plus grande
mutualisation. Les responsabilités exercées par l’équipe de Blagnac en matière de réseau ou de
développements spécifiques de gestion pourraient être intégrées à la DSII.
La réflexion sur une reconfiguration des services et un redéploiement des personnels a été
amorcée. Le schéma directeur en préparation offre l’opportunité de les concrétiser, à condition
toutefois, comme souligné plus haut, de lever les obstacles politiques à cette décision en associant la
direction des instituts concernés à son élaboration, de manière à respecter leurs légitimes spécificités.
Les équipes techniques, quant à elles, y sont d’ores et déjà préparées par une active collaboration au
niveau des services eux-mêmes. En tout état de cause, l’intégration des personnels IUFM doit
accompagner le passage aux RCE.
La situation actuelle des effectifs et la cartographie des compétences apparaissent
clairement dans les tableaux suivants.
5
Parfois pas du tout (patrimoine).
6
La prestation CAP Gemini pour l’implantation de SIFAC s’est étalée de janvier à décembre 2009.
6
Tableau 1. Effectifs consacrés à la fonction support informatique
pour
dont
Effectifs dont dont dont mémoire ETP
contractuels
en ETP cat. A cat. B cat. C administratifs
et vacataires
dédiés
DSII (services centraux et
communs) : informatique de 9,25 9,25 1 0,5
gestion
IUFM : informatique de gestion 5 5 1
IUT Blagnac : informatique de
1 1
gestion
UMS Recherche : informatique
1 1
de gestion
DSII (services centraux et
8,5 4 2 2,5 0,5
communs) : systèmes et réseaux
IUFM : systèmes et réseaux 9 4 4 1 1
IUT Blagnac : systèmes et
0,6 0,6
réseaux
IUT Figeac : systèmes et réseaux 0,3 0,3
DSII (services centraux et
3 0,5 2 0,5
communs) : bureautique
calcul scientifique 0 0 0 0 0
informatique pédagogique et
multimédia + web (services
9,65 4,15 4,6 0,9 2,9 0,7
centraux et communs : DSII +
DTICE )
Informatique pédagogique et
0,7 0,7
multimédia : IUT Figeac
ressources informatiques dans
les composantes ou les services 1 1
(formation continue)
ressources informatiques dans
7 6 1
les laboratoires
Total 56 36,5 13,6 5,9 5,9 1,7
Source : DSII (UTM), IUFM (UTM)
Le tableau 1 souligne la dispersion des mêmes fonctions sur les différents pôles et
l’inévitable redondance qu’elle induit. En revanche, les deux tableaux montrent qu’avec plus de 65 %
de personnels de catégorie A l’établissement dispose d’un potentiel d’ingénierie et d’encadrement
solide, même si le nombre des IGR (au regard des IGE) reste faible. Compte tenu de l’étendue et de la
diversité du parc, c’est plutôt sur les personnels techniciens que les manques se font le plus sentir.
7
Tableau 2. Cartographie des compétences (hors personnels laboratoires et formation continue)
Sur le plan budgétaire, comme sur le plan des personnels, l’intégration n’est pas effectuée
et il n’est pas possible de déterminer le coût total consolidé du système d’information de l’UTM. La
DTICE et la DSII sont gérées sur des lignes budgétaires distinctes. Les acquisitions d’équipements
sont en général imputées sur le budget des composantes. Le budget de l’IUFM est retracé dans une UB
particulière. Les IUT possèdent leur budget propre et les équipements sont imputés aux budgets des
départements.
L’absence de comptabilité analytique et le temps contraint de l’audit n’ont pas permis à la
mission d’établir avec précision les coûts réels d’équipement et de fonctionnement de l’ensemble du
système d’information de l’université. Aussi a-t-elle simplement tenté d’approcher le seul coût annuel
de l’informatique de gestion pour les trois pôles principaux : DSII, IUFM et IUT de Blagnac (hors
départements) :
8
Coût annuel informatique de gestion (2007) DSII IUFM IUT Blagnac
Coût moyen d'acquisition des logiciels (amortis sur
68 291 41 800 0
10 ans)
Équipements dédiés (amortis sur 5 ans) 31 760 18 800 2600
Frais de maintenance annuelle 145 674 29 000 2000
Masse salariale (y compris quote-part personnels
314 994 310 000 116 290
réseaux)
Frais infrastructure 247 338 120 000 1 600
Total 808 057 519 600 122 290
Source : DSII, IUFM et IUT Blagnac (UTM)
Le total général est de 1 449 947 €, soit un montant de 63,6 € par étudiant et par an, ce
qui situe cette université dans la zone « moyenne supérieure » des universités auditées. On note
cependant que ces coûts sont considérablement augmentés par la prise en compte de l’IUFM et de
l’IUT, dont le nombre d’étudiants est beaucoup plus limité. En s’en tenant aux seuls étudiants inscrits
sur le site du Mirail (donc hors IUFM et IUT), le coût moyen par étudiant de l’informatique de gestion
n’est plus que de 42,53 € par étudiant.
7
Bien qu’ils soient l’un et l’autre sur KSUP (Kosmos), les deux ENT restent distincts. Les étudiants de l’IUFM
accèdent aux deux ENT sous deux adresses distinctes. En revanche l’authentification est unique. L’IUT de
Blagnac, lui, possède son propre service de messagerie : ses étudiants ont donc une seconde adresse « UTM »
pour accéder à l’ENT.
9
Les principaux outils de l’AMUE sont complétés, dans le système d’information central,
par des logiciels spécifiques : CELCAT pour la réservation et la gestion des salles ; GIRAFE, outil de
communication avec la trésorerie pour la paye État ; INDEM de CEGAPE pour la gestion de
l’indemnisation du chômage ; PEPITO, version spécifique de Vizélia Facility on line développée par
les universités toulousaines pour le patrimoine immobilier ; GRAAL, mis en œuvre dans un contexte
interuniversitaire avec Toulouse 3 (qui y renonce aujourd’hui), pour la gestion et la valorisation de la
recherche ; POEMS, distribué désormais par l’AMUE, pour la gestion prévisionnelle de la masse
salariale. Le plus gros manque du SI concerne aujourd’hui la gestion de la paye (préliquidation,
liquidation, gestion prévisionnelle) : l’UTM, suivant sa voisine Toulouse 3, retenue comme
expérimentateur de HARPEGE Paie, avait prévu de recourir à ce logiciel et de le déployer
en juin 2010, puis, en raison du retard pris, en septembre ou octobre 2010. Or le projet vient d’être
définitivement abandonné par l’AMUE. Il va donc falloir rapidement se tourner vers une autre
solution logicielle.
Au-delà des produits du marché, l’UTM a complété son SI par une série de
développements internes, dont le nombre important (une douzaine au total) s’explique assez souvent
par la spécificité ou la complexité de certaines procédures propres à l’université (existence d’un
service d’enseignement à distance, session de septembre qui retarde ou modifie les inscriptions
pédagogiques, croisements de l’offre de formation, etc.) : Ces développements concernent aussi bien
les RH (Winraft, Primes, Recrutement ATER, Recrutement second degré), que la scolarité, en
particulier les dispositifs en ligne (Igweb, FicheIAweb) ou la gestion des paiements du service
d’enseignement à distance (ApiSed). Un développement revêt une importance particulière par son
caractère stratégique : c’est SAGHE (Système Automatisé de Gestion des Heures d’Enseignement).
Cet applicatif développé à l’origine à l’IUFM a été adapté et étendu à l’ensemble de l’établissement à
la rentrée 2009. Il permet la saisie des plans de formation et des heures de service des enseignants-
chercheurs selon trois étapes : prévisionnel, réalisé, mise en paiement des heures complémentaires. Cet
applicatif, qui apparaît performant, est coordonné par la DEEP. Il est interfacé avec HARPEGE et
GIRAFE, mais ne l’est malheureusement pas avec CELCAT. Les composantes accueillent
favorablement le produit mais connaissent quelques difficultés d’adaptation qui requièrent parfois une
assistance ou des compléments de formation. L’IUT de Blagnac, quant à lui, n’a pas encore adopté
SAGHE. Cet outil logiciel ne sera intégré que l’an prochain. Pour le moment, le service des
enseignants est tenu sur un tableur Excel.
On constate à cet égard que, dans toutes les composantes ou instituts et dans tous les
services, des agents (notamment les responsables administratifs et financiers des composantes ou des
départements) ont développé sur Excel leurs propres tableaux de suivi : palliatif d’autant plus
nécessaire que depuis le début de l’année, bon nombre de responsables des UFR n’ont pas eu accès,
même en consultation, à SIFAC.
Au total, le système d’information de l’UTM apparaît, certes riche, mais aussi foisonnant.
Il est peu communiquant et ne semble pas toujours maîtrisé par l’ensemble des acteurs de la
communauté universitaire. Une double nécessité de rationalisation et d’urbanisation s’impose. Elle
s’est traduite par un mot d’ordre : « Un établissement, un système d’information, une direction
intégrée du SI », que le CA de l’université a récemment approuvé (mai 2010).
En outre, si l’université dispose d’un annuaire LDAP (commun à l’UNR) alimenté par les
données des grandes applications de gestion (HARPEGE, APOGEE), l’ensemble du système souffre
d’un manque, sinon de référentiel unique8, du moins d’harmonisation des référentiels utilisés :
référentiel des personnels, référentiel des structures de l’établissement, référentiel de l’offre de
formation, référentiel des fournisseurs, etc. Il importe en effet que les descriptions et les libellés soient
homogènes pour le paramétrage des diverses applications. Aussi ce travail d’analyse et de mise en
cohérence apparaît-il nécessaire, notamment dans la perspective de création d’un entrepôt commun de
données exploitables pour le pilotage de l’établissement.
8
Ce n’était pas jusqu’ici la logique des produits de l’AMUE, mais elle travaille désormais à ce projet.
10
Tableau 3. Principales applications informatiques de gestion utilisées par l’université et ses instituts
Composition existence
Domaine Origine du année de Chef de Interopérable
Logiciel du comité de comité
fonctionnel logiciel démarrage projet avec…
pilotage d'utilisateur
GRAAL,
M.Camdessus Carte Mut,
HARPEGE GRH AMUE 1998
(DRH) Horizon,
SAGHE
ASTRE GRH AMUE-GFI 2004 idem
GIRAFE GRH TG idem SAGHE
INDEM GRH CEGAPE idem
A. Dintilhac HARPEGE,
SAGHE GRH Dév. interne 2009
(DEEP) APOGEE
LAGAF GRH DPMA M.Camdessus
Idem+L.
HARPEGE,
CarteMUT GRH UNR/Euroquartz 2009 Matuzewski
APOGEE
(scol.centrale)
KA GRH UPS Toulouse 3 2009 idem
HARPEGE,
POEMS GRH AMUE 2010 idem
KA
L. Matuzewski
APOWEB Scolarité AMUE 2006 APOGEE
(Scol.Centrale)
GRAAL,
CarteMUT,
APOGEE Scolarité AMUE 2004 idem
Horizon,
SAGHE,
ENT (dossier
étudiant/relevé Scolarité UTM/Kosmos 2009-2010 idem
de note)
SABA,
Scolarité J.Vaysse CRI
PROTHEE Félix 2005 LDAP, Card
IUFM IUFM)
Manager
Réseau national
CIELL Scolarité IUT IUT
IUT
Finances M. Beauvois
SIFAC AMUE 2010
compta. (DAF)
F. Pélisset
HARPEGE,
PEPITO Patrimoine Vizélia 2009 (SGA
CELCAT
Patrimoine)
CELCAT time
Patrimoine CELCAT idem PEPITO
tabler
S.Perriard, ch.
HARPEGE,
GRAAL Recherche GSI Graal 2009 de mission
APOGEE
recherche
Source : DSII, UTM
11
Le tableau ci-dessus ne précise pas la composition des comités de pilotage. Quant aux
chefs de projet, il s’agit dans certains cas du responsable en charge du fonctionnement de l’application
et non du représentant de la maîtrise d’ouvrage dans la conduite du projet. D’une manière générale,
toutes les opérations de choix et de mise en œuvre de logiciels applicatifs ont été conduites
depuis 2006 en « mode projet », avec désignation d’un chef de projet MOA, d’un responsable de la
mise en œuvre technique et d’un comité de pilotage du projet. En revanche, on regrette l’absence de
véritables « comités utilisateurs », susceptibles à la fois de favoriser la mutualisation des usages et
de faire progresser la mise en œuvre et la maintenance adaptative de l’application. Cette lacune risque
d’être dommageable à la phase d’utilisation « en vitesse de croisière », notamment lors du déploiement
de logiciels ou de progiciels complexes, tel SIFAC.
12
– de Schéma Directeur de Sécurité du Système d’Information (SDSSI) pour orienter et
encadrer les évolutions à venir en matière de sécurité, au moment où est élaboré un
Schéma Directeur du Système d’Information (SDSI). Celui-là pourrait être d’ailleurs l’un
des volets de celui-ci.
Cet effort de réflexion prospective et de formalisation apparaît d’autant plus nécessaire
que les applications de gestion nouvelles (SIFAC, logiciel futur de gestion de la paye) requièrent une
sécurisation accrue des données, où l’ENT et les services web ouvrent plus largement sur l’extérieur le
système d’information, et surtout où la rénovation/reconstruction du campus du Mirail va, dès le
départ, appeler la prise en compte des exigences de sécurité dans les projets d’aménagement.
Tableau 5. Sécurité informatique
compétences description de la situation
RSSI : Jean-François Parache (DSII, CRI)
responsable de la sécurité RSSI adjoint : Sébastien Delpech (DSII, CRI)
RSSI adjoint : Maxime Gros ( REMS, IUFM)
Il n’existe pas de schéma directeur.
schéma directeur sécurité Certaines procédures sont formalisées.
Protection périphérique du réseau.
Protection électrique par onduleurs redondants
Double attachement sur les transformateurs 20 000.
Salles protégées par climatisation redondantes
Accès contrôlé à la DSSI par badge nominatif.
Accès contrôlé aux locaux sensibles par badge nominatif + alarme.
sécurité physique (salles d’exploitation, répartiteurs réseaux)
Couloir sous alarmes dès 19 heures.
Redondance liaison optique : en cours
Redondance cœur de réseau : en cours
Les populations sont réparties par vlan en fonction des missions.
Les serveurs de gestion sont sur des vlan spécifiques.
Applications de gestion : login, mot de passe spécifique.
Autres applications : LDAP
procédures d’authentification Accès aux machines : AD (partiel)
Wifi : LDAP (portail captif + 802.1X)
Le chef de projet fonctionnel détermine les droits d’accès.
existence documentation applications Pas systématique
Sauvegarde totale quotidienne :
Durée de vie de la cartouche : lundi-jeudi 1 semaine.
Vendredi 4 semaines
sécurité des données Sauvegarde mensuelle conservée 1 an.
Projet de sauvegarde déportée en liaison avec la redondance de cœur de
réseau.
Il a existé des incidents de sécurité sur des serveurs hors DMZ
Source : CRI, (DSII, UTM).
13
I. 3. Le système d’information RH-budget qui se met en place doit être amélioré
et surtout complété par un outil de gestion de la paye pour aborder le
transfert de celle-ci et le suivi budgétaire dans de bonnes conditions
14
de roulement effectivement mobilisable rendent pourtant indispensable. Il serait utile que
l’AC puisse disposer d’un outil informatisé à cette fin ;
– le suivi budgétaire et le déversement de la paye dans l’outil de GFC : le projet
d’implantation de SIFAC, en remplacement de NABUCO, arrêté en février 2008, a été
conduit, avec le concours de la société Cap Gemini, tout au long de l’année 2009, pour un
démarrage effectif dans les quinze premiers jours de janvier 2010. On constate, au terme
des cinq premiers mois, que cette mise en œuvre ne s’est pas faite sans difficultés ni sans
retards : faute d’une interface entre les logiciels de gestion de la paye et SIFAC, aucun
déversement de la paye n’a pu être effectué depuis le mois de janvier dans ce dernier9. Ce
défaut rend impossible tout suivi en cours d’année de l’exécution budgétaire, aussi bien au
niveau des services centraux que dans les UFR, sauf à retracer sur un tableur l’exécution
du budget. C’est la contrainte qui s’impose aux directions d’UFR, qui n’ont jusqu’ici pas
bénéficié d’une possibilité de consulter SIFAC. Les accès ne devraient être ouverts (avec
quelques mois de retard) qu’au terme d’une formation prévue en juin 2010. En outre, si
l’université dispose de l’ensemble des modules du progiciel, certains n’ont été que
tardivement mis en œuvre (module « recettes ») ou ne le sont pas encore à la mi-mai
(module « immobilisations »). Les référentiels des fournisseurs et des titulaires de marchés
ont été repris pour partie après nettoyage de la base antérieure mais ne sont pas encore
complets. Enfin l’établissement rencontre des difficultés récurrentes avec les postes clients
légers de SIFAC et les imprimantes dédiées (qui malgré les paramétrages, n’acceptent pas,
pour nombre d’entre elles, l’édition des états SIFAC). Le passage éventuel aux RCE en
janvier 2011 impose à l’établissement de régler l’ensemble de ces problèmes et de
rattraper les retards afin de disposer à cette date d’un outil de GFC opérationnel pour
l’activité courante et, au-delà, d’un instrument de comptabilité analytique pour mieux
exploiter à terme son autonomie.
En revanche, la volonté de maîtriser la paye à façon dès 2010, le déploiement de SIFAC
et l’intégration progressive de l’IUFM ont contraint l’établissement à se préoccuper de la qualité des
données entrées dans le nouveau système, notamment en matière de GRH. La base HARPEGE de
l’UTM constitue désormais une base unique pour l’ensemble des composantes et établissements. C’est
pourquoi une importante campagne de fiabilisation des données HARPEGE a été menée par un groupe
de travail dédié depuis octobre 2009 : les contrôles et la fiabilisation ont concerné d’une part la base
HARPEGE de l’IUFM avant son basculement sur la base centrale, d’autre part la base HARPEGE
propre d’UTM. Ce travail est en cours actuellement. De plus, le croisement des données HARPEGE
avec les données GIRAFE, effectué hebdomadairement par la DSII permet de détecter incohérences et
anomalies. Les corrections sont apportées par les gestionnaires. Cette opération, démarrée début juin
devrait durer plusieurs semaines. Enfin un dernier contrôle de cohérence est conduit à partir d’une
analyse des fichiers KA, rapportés aux paramètres de la trésorerie (calés sur la circulaire 9-3). Ce
travail considérable de contrôle et de fiabilisation des données RH-Paye devrait être complètement
achevé d’ici la rentrée 2010. Il conviendra néanmoins de s’assurer qu’un travail identique soit mené
dans les deux IUT. En outre, notamment dans le cas où l’utilisation d’un nouveau logiciel de paye
contraindrait à des ressaisies, l’attention de l’université est appelée sur la nécessité, à l’avenir, de
formaliser clairement les procédures et de mettre en place des dispositifs de contrôle permanents
« au fil de l’eau » pour éviter une éventuelle détérioration progressive des données utilisées par
les applications de GRH.
9
Une interface ASTRE-SIFAC existe pourtant depuis 2009. Par ailleurs l’AMUE vient de délivrer une interface
pour le déversement de la Paye à façon dans SIFAC en mars 2010. L’université passant à la paye à façon en
juin 2010, elle pourrait utiliser cette interface. En outre d’autres solutions ont été mises en œuvre dans
d’autres universités : HELICO à Grenoble ou ADE à Nancy.
15
I. 3. 2. Le choix de la centralisation permet aux applications de GRH d’être bien
maîtrisées par les services centraux mais plus inégalement par les composantes
Les applications de GRH, notamment celles relatives à la paye et au suivi de la masse
salariale, restent pour l’essentiel du ressort du service central (DRH) et de quelques grandes
composantes : les deux IUT, l’IUFM, l’UMS recherche. L’IUFM conserve encore à l’heure actuelle un
service propre de gestion intégrée de la paye (5 personnes) et assure la gestion de ses personnels. Le
passage à la paye à façon au 1er juin 2010 conduit à rapatrier sur les services centraux (DRH)
l’extrémité de la chaîne de traitement de la paye. Dès lors qu’un transfert de la paye État sera
opéré, il conviendra de s’interroger sur la validité du maintien ou non de gestions séparées et sur
l’opportunité d’une mutualisation des opérations de gestion des personnels, tout en maintenant
la responsabilité de l’IUFM sur son enveloppe d’emplois et le suivi de celle-ci.
En ce qui concerne les autres services centraux et les composantes, où des personnels
administratifs assument une fonction de gestion de proximité et de GRH, l’utilisation de l’application
HARPEGE reste très limitée et ne va pas au-delà de la consultation des dossiers des agents10. Quant
aux procédures de création de poste, de création et d’affectation d’agents, elles restent limitées au
service central (DPE, DPIATOSS de la DRH) et aux instituts « article 33 », comme il apparaît sur le
tableau suivant :
Tableau 4.2. Applications de gestion des ressources humaines
10
Chaque agent peut avoir accès à sa propre fiche sur l’ENT récemment mis en place. On s’étonne que
l’établissement n’utilise pas cette possibilité pour faire périodiquement des campagnes de vérification auprès
des intéressés et de rectification des données saisies.
16
Tableau 4.3. Application de suivi des services d’enseignement (SAGHE)
composantes et services nombre nombre d'états % des états nombre d'états % d'états de nombre de % d'états de Les autres %
centraux d'enseignants- prévisionnels de prévisionnels de de services services saisis vacataires services saisis ayant service
chercheurs et service saisis service saisis effectifs saisis d'enseignement
enseignants
CIAM 2 2 100 - -
Division des études
doctorales 1 100
DTICE 2 100
ESAV 20 0 - - 1 100 22 100
IFMI 2 1 50 - - 19 100 14 100
IPEALT 0 11 100 3 100
IRT 2 0 - - 1 100 3 100
Service de la formation
continue 3 3 100 - - 19 100 35 100
UFR histoire, arts et
archéologie 135 95 70,37 - - 93 100 44 100
Le tableau ci-dessus suggère la relative difficulté pour certaines UFR (notamment histoire, arts, archéologie et langues), à entrer dans
l’application nouvelle, qui n’a été déployée qu’à la rentrée 2009. On constate que la totalité des états prévisionnels des enseignants-chercheurs n’a pas été
saisie. L’objectif de 100 % d’états saisis doit être poursuivi.
17
I. 4. Le cadre de gouvernance et les modes de pilotage de l’université doivent
pouvoir, sous réserve d’ajustements progressifs, faciliter le passage aux
compétences élargies
11
L’UFR de psychologie, seule UFR mono disciplinaire. Toutes les autres UFR résultent de l’agrégation
en 1995 de plusieurs UFR (13 au total) devenues aujourd’hui départements (25 + un IUP), eux-mêmes parfois
subdivisés en sections (langues notamment).
18
– la réunion par le Secrétaire général, tous les lundis après-midi, des chefs de service de
l’administration centrale. Cette réunion est élargie une fois par mois aux responsables
administratifs et financiers des composantes ;
– la réunion, pour des décisions importantes concernant la vie de l’établissement d’une
« conférence de la pédagogie » : directeurs d’UFR, de départements, d’écoles et d’instituts
ainsi que leurs responsables administratifs. Les décisions sont ensuite actées en bureau,
présentées s’il y a lieu en CTP, puis votées en CA.
Ces dispositifs de concertation et de prise de décision trouvent un appui, en amont, sur le
travail de la DEEP, direction spécialement dédiée à l’aide au pilotage et à l’analyse de gestion, apte à
produire les indicateurs nécessaires à l’adossement des stratégies. Ils trouvent leur prolongement
aujourd’hui dans trois directions :
– d’une part l’élaboration du projet d’établissement 2011-2013, dont on a déjà salué la
démarche originale et participative en treize groupes de travail réunis par grand domaine
(dont l’un transversal), sur la base des axes proposés par la direction ;
– d’autre part la contractualisation, initiée dès 2009 avec les IUT (mais curieusement non
reconduite en 2010) et la généralisation de COM (Contrats d’Objectifs et de Moyens) avec
l’ensemble des composantes (UFR, IUT, écoles internes) dès 2011 ;
– enfin dans la mise en œuvre d’un management de qualité, qui s’appuie progressivement
sur des recrutements appropriés de cadres administratifs ou techniques de haut niveau
(analyse de gestion, DRH), l’instauration d’un dialogue de gestion plus approfondi lors de
la procédure budgétaire, la généralisation des fiches de poste12 et, quoique plus rarement,
de lettres de mission.
12
Même si certaines auraient sans doute besoin, après deux voire trois ans, d’une mise à jour.
19
exclue, étant considérée comme une entité de niveau 3. Il conviendrait donc de mesurer
si une décision qui se justifiait il y a vingt ans et qui a eu un effet bénéfique
incontestable se justifie encore aujourd’hui ou si une telle politique mérite d’être
réexaminée et progressivement infléchie.
20
– l’anticipation puis l’accompagnement des travaux de rénovation et reconstruction du
campus du Mirail, qui doivent prendre en compte toutes les dimensions des technologies
numériques et les évolutions du SI ;
– la construction d’une stratégie globale du numérique, dans l’esprit du Guide
méthodologique proposé par la CPU et la Caisse des dépôts en janvier 2009.
II. 1. 2. Une maîtrise et une utilisation inégales des applications de gestion par les
services et les composantes
Selon les secteurs de gestion considérés, les composantes font une utilisation plus ou
moins complète des fonctionnalités des grandes applications de gestion. L’UTM, dans un souci de
maîtrise justifiée des données RH, a recentré l’accès aux applications sur les services centraux (DRH
pour HARPEGE et les logiciels de paye) ou a donné à un service central (DEEP en l’occurrence) un
pouvoir de contrôle et de coordination fort sur l’usage de l’application SAGHE. Les tableaux
concernant ces usages ont déjà été présentés en I.3.2.
21
Services des déplacements non non non oui non non non
Agence comptable non non non non non non oui
* + SED SLA STI DSII Imprimerie
** UFR SES (géographie)
Source : DEEP, UTM.
13
À l’exception de l’IUFM, mais cette gestion des stages (comme du reste de la scolarité) se faisait non sur
APOGEE mais sur PROTHEE.
14
Ce développement spécifique est un palliatif pour résoudre les problèmes posés par le maintien d’une session
en septembre, qui empêche de prendre en compte les inscriptions pédagogiques avant la délibération finale
des jurys. Pourtant cette session de septembre bénéficie seulement à quelques dizaines d’étudiants.
22
Les dispositifs de scolarité sont donc complexes, disparates d’une entité à l’autre,
consommateurs de temps et de personnel. Malgré l’existence de fiches de procédures (de
l’inscription administrative au diplôme) définies par la scolarité centrale et de vérifications effectuées,
notamment, à l’occasion des remontées SISE, la fiabilité des données fournies par l’application
reste incertaine. En outre, l’écart important (plus de 50 % en moyenne) entre les inscrits et les
présents aux examens, tant en L1 qu’en M1, doit conduire l’établissement à repenser les processus
d’orientation et les modalités d’inscription, dans le sens d’une simplicité et d’une efficacité plus
grandes. À cet égard, deux obstacles devraient être levés aussi rapidement que possible :
– l’existence d’une « session de septembre » dans le calendrier universitaire ;
– la complexité (souvent inutile) de l’offre de formation : combinaisons multiples entre
majeure et mineure (jusqu’à 20 combinaisons possibles, dans certains cas), auxquelles
s’ajoute le nombre important des enseignements d’option, ce défaut n’étant pas seulement
observable dans le domaine des langues rares.
Conscients de ces problèmes, le président et le CEVU ont décidé de s’y attaquer, malgré
certaines résistances de la part des étudiants comme des enseignants. La mission ne peut
qu’encourager l’équipe de direction à poursuivre dans cette voie.
Inscription oui
oui oui oui oui oui
administrative (sco.)
Inscription oui
niveau gestion (1) non UE non non UE
pédagogique (sco.)
groupes d'étudiants non oui (*) non oui non non
oui
notes et résultats (1) non UE oui non UE
(sco.)
édition diplôme oui (**) non oui (**) non oui non oui (**)
Résultats
oui
édition annexe oui non non oui non non
(sco.)
saisie externe des
non non oui oui oui non oui
notes
Organisation oui
non non oui oui non non
épreuves (***)
Stage non non non non oui non non
charges
non (****) non non non oui non non
d'enseignement
(1) matière ou épreuve
(*) via un module connexe à Apogée (IgWeb)
(**) diplômes nationaux en scolarité centrale (y compris IUT) ; DU et certificats dans les composantes ; attestations de réussite dans les composantes
(***) : oui, mais pour éditions d'incompatibilités d'UE (et non incompatibilités d'épreuves)
(****) : non, elles sont gérées dans le logiciel SAGHE
Source, Scolarité centrale et DEEP, UTM
23
II. 1. 2. 3. Les applications de gestion du patrimoine immobilier
Un développement spécifique est consacré à cette question dans le rapport thématique
consacré au patrimoine immobilier (partie 3.3). L’établissement dispose de cinq logiciels (GTC,
SALTO, AUTOCAD, CELCAT et plus récemment PEPITO, commun à l’ensemble du site
Toulousain). L’opérateur principal reste dans tous les cas le STI (service technique immobilier) et
secondairement l’IUT et l’IUFM (pour leurs propres bâtiments), à l’exception de l’application
CELCAT (80 licences) qui est utilisée directement par les responsables administratifs des UFR, avec
l’aide jusqu’ici d’un agent de la DSII. Le départ de celui-ci depuis la rentrée 2009 et son non-
remplacement ont perturbé l’utilisation de CELCAT cette année. Il conviendrait qu’une assistance aux
utilisateurs puisse être rapidement rétablie. On regrette en outre que ce logiciel, techniquement
compatible avec PEPITO et APOGEE ne leur soit pas connecté et plus encore qu’une interface avec
l’application SAGHE (services d’enseignement) n’ait pas été mise en œuvre. De ce fait, comme il est
relevé dans le rapport thématique précité, « l'application n'est pas utilisée dans toutes ses
fonctionnalités, comme le suivi des étudiants et la mise à jour de l'occupation réelle des salles, en
tenant compte des absences des enseignants notamment ».
Tableau 4.5. Application de gestion du patrimoine immobilier
24
II. 2. 2. Une structure solide d’aide au pilotage susceptible d’assurer aussi le
pilotage de la masse salariale et l’attribution des moyens
L’université s’était dotée voici plusieurs années d’un service Études et projets, chargé de
mener des travaux d’analyse et d’évaluation relatifs aux formations, aux parcours étudiants, aux
personnels, aux finances, aux locaux et aux heures complémentaires.
En 2008, conformément aux objectifs du contrat quadriennal, a été créée une direction de
l’évaluation, des études et de la prospective (DEEP) : celle-ci réunit le service études et projets (SEP)
et l’observatoire de la vie étudiante (OVE). Son champ d’étude et d’investigation s’est trouvé élargi à
l’ensemble des missions et activités de l’établissement. Cette direction, rattachée au secrétariat
général, occupe une position déterminante à la fois pour la remontée d’information, l’analyse des
résultats et l’orientation des choix stratégiques de la Présidence, mais aussi, en relation étroite avec le
VP CA et le VP Moyens, en matière de répartition des ressources et de construction budgétaire.
La direction compte huit agents : un directeur (IGR) qui pilote directement le SEP,
constitué de deux analystes de gestion, l’un (IGE) plus tourné vers l’analyse financière, l’autre
(ADAENES) plus impliqué dans la caractérisation de l’établissement, le projet d’établissement, le
dialogue de gestion et la mise en œuvre des futurs COM. Un troisième agent (SAENES), chargé des
études et statistiques, en particulier sur les personnels et les locaux, complète le service. L’OVE est
dirigé par un IGE, qui reçoit l’assistance de deux chargés d’étude (IGE) : l’un s’attache aux parcours
étudiants, l’autre à l’insertion. Ils reçoivent l’aide d’un technicien pour le traitement statistique et
peuvent faire appel à des vacataires ou à des stagiaires, notamment pour les enquêtes d’insertion. C’est
l’OVE qui sera chargé, à partir de l’an prochain, de relancer un processus d’évaluation des
enseignements, expérimenté pendant un temps puis abandonné.
La DEEP doit assumer aujourd’hui plusieurs rôles :
– l’étude, l’analyse, la prospective, la production et le suivi d’indicateurs d’aide à la décision
dans quatre domaines : les missions de l’établissement, ses activités et résultats, les
moyens qu’il mobilise pour conduire sa politique, le suivi de l’exécution budgétaire ;
– l’organisation de la réflexion sur le projet d’établissement et le suivi de sa mise en œuvre ;
– l’accompagnement du dialogue de gestion avec les composantes, notamment dans le cadre
du passage aux RCE et de l’élaboration des COM ;
– la coordination du logiciel SAGHE15 (suivi des services d’enseignement) ;
– le « reporting » aux tutelles (enquêtes, etc.) et la production des indices retenus dans le
système de calcul des dotations (Sympa) ;
– la mise en œuvre (à venir) d’une authentique démarche qualité, pour laquelle un agent de
haut niveau doit être prochainement recruté. Celui-ci sera parallèlement chargé du suivi du
processus d’accès aux RCE.
Hors de la DEEP, d’autres intervenants sont en charge d’une mission relevant du pilotage
des moyens :
– à la DRH, le pôle « suivi des moyens et contrôle de gestion » a confié le pilotage de la
masse salariale et sa gestion prévisionnelle à une analyste de gestion (improprement
appelée contrôleur de gestion »16) ;
15
Les paramétrages s’effectuent en liaison avec la DSII où un ingénieur est spécialement dédié aux applications
GRH.
16
La mission appelle l’attention de l’établissement sur le fait que plusieurs organigrammes désignent trois
« contrôleurs de gestion » : deux à la DEEP (SEP) et un à la DRH. Une mission effective de contrôle de
gestion, au sens propre, ne peut être répartie sur plusieurs directions. Dans le cas précis, il s’agit en fait dans
les trois cas d’un même travail d’analyse de gestion, de suivi d’indicateurs, de veille, d’alerte et d’aide à la
décision.
25
– à la maison de la recherche, la chargée de mission auprès de la VP CS impliquée dans la
mise en œuvre du projet Graal consacre, pour le domaine de la recherche, l’essentiel de sa
mission à la production d’indicateurs et à l’analyse de gestion.
Au total, avec le recrutement attendu avant décembre au plus tard (démarche
qualité/RCE), c’est plus de 10 ETP que l’établissement consacre à la fonction « pilotage » au
sens large. Cet effort exceptionnel témoigne du choix fait par l’UTM d’investir dans l’aide au
pilotage pour conforter ses choix stratégiques.
Dont
Effectifs en ETP Dont cat. A Dont cat. B Dont cat. C contractuels et
vacataires
Sur la base du tableau ci-dessus, il est nécessaire de rappeler néanmoins que sur 3,45 ETP
consacrés au « contrôle de gestion », 1,5 se trouvent hors de la DEEP. Si cette dissociation n’a pas
d’impact négatif pour les indicateurs spécifiques de la recherche17, elle peut apparaître plus gênante
pour le pilotage de la masse salariale et sa gestion prévisionnelle. Cette fonction apparaît en effet
essentielle et particulièrement stratégique, notamment dans le cadre du passage aux RCE et de
l’élaboration puis du suivi du projet d’établissement et des COM. À cet égard la mission estime
qu’il serait souhaitable de constituer un pôle coordonné de pilotage et d’analyse de gestion en
rapprochant le pilotage de la masse salariale (actuellement à la DRH) et le pilotage de la recherche
(actuellement à la Maison de la recherche) du pilotage général de l’activité confié à la DEEP, et
articuler l’ensemble de ce dispositif avec le suivi de l’exécution budgétaire. Ce pôle pourrait préfigurer
les attributions d’une future direction de la stratégie et des ressources. Dans l’immédiat, il garantirait la
cohérence du pilotage et de l’affectation globale des moyens dans le cadre des COM et du projet
d’établissement.
17
Un travail commun est mené avec la chargée de mission « recherche » pour faire remonter les indicateurs
nécessaires au calcul des dotations dans Sympa.
26
II. 2. 3. La DEEP doit poursuivre, avec des outils adaptés, la production
d’indicateurs dynamiques pluriannuels et constituer le « tableau de bord stratégique du
président »
Au carrefour des grandes applications de gestion, qu’elle peut atteindre sous plusieurs
univers BO, la DEEP construit ou utilise un grand nombre d’indicateurs (indicateurs LOLF,
indicateurs du contrat quadriennal, indicateurs de la recherche, indicateurs propres de l’université,
indicateurs du bilan social produit par la DRH18, tableau de bord des enseignements, suivi des flux
étudiants, suivis de cohortes, suivi de l’insertion, etc.), de pertinence et de nature variables (indicateurs
d’activité, indicateurs de contexte, indicateurs de performance). Le tableau ci-après présente les grands
indicateurs de gestion par secteurs et par types. Ceux du projet d’établissement sont relatifs au projet
précédent : les indicateurs du projet 2011-2013 (en cours d’élaboration) ne sont pas encore construits.
Les indicateurs propres correspondent le plus souvent à une étude particulière menée par la DEEP et
non à un simple indicateur. Dans sa démarche, la DEEP essaye de constituer des « indicateurs de
positionnement » qui situent la performance de l’UTM par rapport au niveau national ou à
l’environnement universitaire toulousain. Dans tous les cas, elle aurait intérêt à construire des
indicateurs qui puissent être suivis dans la durée et qui mesurent la performance, c'est-à-dire l’écart
entre les résultats obtenus et l’objectif de référence.
Tableau 9. Nombre d’indicateurs
autres indicateurs de
projet d'établissement contrat quadriennal indicateurs LOLF
l'établissement
dont
Domaine de indicateurs
gestion de
Nb. Nb. Nb. Nb. Nb. Nb. Nb. Nb. performance
d’indicateurs d’indicateurs d’indicateurs d’indicateurs d’indicateurs d’indicateurs d’indicateurs d’indicateurs
prévus disponibles prévus disponibles prévus disponibles prévus disponibles
Gestion
budgétair
6 6 5 5 1 1 6 6
e et
financière
Gestion
des
21 13 3 3 8 8
ressources
humaines
Scolarité :
Formation
44 41 6 6 7 7 8 8
et Vie
étudiante
Patrimoin
3 3 6 6 1 1 2 2
e
Recherch
e
8 8 17 17 4 4 6 6
Valorisati
on
Total 82 71 37 37 14 14 30 30 0
Source : DEEP, UTM
18
On note que le bilan social a été produit pour la dernière fois en 2008. Il s’agissait d’un recueil statistique sans
analyse ni mise en perspective, élaboré traditionnellement par un stagiaire IRA au sein de la DRH. Il ne
constituait ni un outil de politique GRH, ni un outil de dialogue social. Les bilans sociaux portant sur les
années 2008 et 2009 doivent être présentés au CTP de fin juin 2010. Le pôle « Suivi des moyens » de la DRH
(et non la DEEP) est en charge désormais de produire le bilan de chaque année N au cours du premier
trimestre de N + 1, afin d’en faire un réel outil de dialogue social au sein de l’établissement.
27
II. 2. 3. 1. Relancer le projet d’entrepôt de données
Pour mieux gérer sa batterie d’indicateurs, l’université gagnerait à disposer d’un
entrepôt de données ou d’un outil équivalent, qui lui apporterait d’évidentes facilités pour :
– constituer un historique des données sélectionnées et construire ainsi des indicateurs
pluriannuels ;
– hiérarchiser et prioriser les données en fonction de leur nature et de leur pertinence pour la
conduite de la stratégie ;
– croiser les informations qui figurent dans des bases différentes.
L’UTM s’était inscrite il y a trois ans dans la démarche de mutualisation initiée par
l’AMUE en vue de produire et de partager un outil spécifique « entrepôt de données ». Elle a, depuis
lors, pris ses distances avec cette initiative, notamment en raison du départ du chef de projet technique
en charge de la mise en œuvre. Il conviendrait que le VP SI, la DEEP et la DSII s’impliquent à
nouveau rapidement dans ce type de projet (AMUE ou autre) pour permettre à l’établissement de
disposer d’un outil adapté au service de son pilotage. En outre, la mise en place d’un tel outil produit
des effets structurants et serait de nature :
– à créer des routines pour le contrôle et la fiabilisation des données, dont on a vu qu’ils
n’étaient pas toujours systématiquement assurés ;
– à rendre nécessaire le travail d’harmonisation des référentiels ou d’évolution vers un
référentiel unique.
28
Source : Axes Management 2009, in Guide méthodologique pour l’élaboration du tableau de bord du président d’université et de l’équipe
présidentielle, avril 2010.
19
L’équipe de direction a d’ores et déjà proposé, pour structurer la réflexion collective sur le projet
d’établissement, sept objectifs majeurs.
29
II. 3. L’université entend initier une démarche qualité et se doter rapidement d’un
dispositif d’audit interne
20
La mission émet des réserves sur le caractère positif du travail préparatoire à SIFAC (remise à plat de
l’architecture insuffisante) et sur l’évaluation des enseignements, qu’il appartient à l’OVE de relancer l’an
prochain.
30
II. 3. 2. La mise en œuvre d’un dispositif d’audit interne devrait voir le jour en 2011
Dans le souci de répondre très complètement au cahier des charges du passage aux RCE,
l’UTM, consciente de l’actuelle faiblesse de certaines de ses procédures de gestion, génératrice de
risques potentiels, entend se doter, dès 2011, d’un dispositif d’audit interne.
À cette fin, elle a lancé en février 2010 le recrutement d’un agent de haut niveau (CASU)
pour assumer la responsabilité de l’audit interne. Cet agent sera rattaché, pour préserver son
indépendance vis-à-vis des directions opérationnelles, directement à la présidence, un lien fonctionnel
restant à créer avec le conseil d’administration et son VP.
Les objectifs du dispositif sont clairement d’auditer les procédures de gestion, d’évaluer
le système de contrôle interne et la qualité comptable, d’analyser et de cartographier les risques, de
faire des recommandations pour améliorer l’efficacité et l’efficience des actions et des processus. Le
plan d’audit annuel sera approuvé par le CA. Après réalisation des rapports, l’auditeur interne sera
chargé du suivi de la mise en œuvre de ses recommandations (audits de suivi). Il établira un rapport
annuel d’activité.
Le travail de l’auditeur interne devra être servi par les capacités du nouveau progiciel
SIFAC à produire une comptabilité analytique.
Les missions de l’audit interne semblent donc clairement et justement définies. Le
« positionnement » auprès de la présidence et du CA apparaît justifié. Il restera sans doute à
déterminer plus précisément comment cette mission nouvelle s’articule, d’une part, avec celles de la
DEEP, notamment la démarche qualité (selon le périmètre qu’on lui donne), d’autre part, avec le
contrôle de gestion et le contrôle interne comptable. Une clarification opportune, pour éviter toute
ambiguïté ultérieure ou toute contestation de compétences, devra être portée à la connaissance de tous
et si possible inscrite dans le projet d’établissement.
31
nouvelles en matière de comptabilité analytique proposées par le logiciel SIFAC, un tel
entrepôt constituera une base solide pour les développements à venir : tableau de bord
stratégique du président, démarche qualité et dispositif d’audit interne.
32
Plan d’actions, Système d’information et pilotage
A = Actions à conduire pour accéder à des responsabilités élargies
B = Actions à conduire pour tirer parti de l’autonomie
C = Actions à conduire à moyen terme
33
Utiliser le SDSI comme la base d’une stratégie globale du numérique C
Mobiliser et fédérer les énergies autour de projets de site et de
Préparer les évolutions mutualisations interuniversitaires. S’engager dans l’opération « Campus C
à long terme de d’excellence »
l’établissement
Prendre la mesure des interactions entre projet de rénovation
immobilière, système d’information, modèle d’organisation et nature de C
l’offre de formation
34
*E VAIS QUITTER BIENTÙT DES FONCTIONS
QUE JAI ASSUMÏES AVEC MODESTIE 2ÏMY 0ECH
MAIS EN MOBILISANT TOUTES MES 0RÏSIDENT DE Lg5NIVERSITÏ
Note de contexte / Méthode / Avancées significatives et points faibles / Valuation par domaine et par objectif /
Mesure des indicateurs / Description des principales réalisations
15 octobre 2009
Note de contexte
En cours de contrat, l’auto-évaluation est un moment privilégié pour faire le point sur les actions engagées, les réalisations les plus significatives, mais aussi les points faibles et les facteurs
de fragilisation les plus saillants. Ces éléments de bilan ne peuvent faire sens qu’au regard d’un contexte marqué par des évolutions significatives :
‣ La substitution en cours du Centre Informatique de L’Université de Toulouse (CIUT) au Centre Interuniversitaire de Calcul (CICT) comme opérateur de la mutualisation
➡ La réorganisation des SI des composantes de l’Université dans le cadre de l’intégration de l’IUFM Midi-Pyrénées.
➡ Un décalage chronique entre les moyens affectés et les missions confiées entraînant la banalisation du fonctionnement des services en zone critique.
Méthode
Etape 1
Mise en perspective empirique des avancées significatives et des points faibles de la strate informatique du système d’information de l’UTM.
Etape 2
Construction du référentiel d’auto-évaluation par recoupements des référents «contrat», «guide l’évaluation AERES» et PAP.
Dans le domaine particulier des TICE, construire un référentiel partagé -de transfert- par recoupement des référents «contrat IUFM», «contrat UTM», «guide l’évaluation AERES» et PAP.
Etape 3
En fonction des mesures et des informations disponibles, estimation sur une échelle de 0 à 5 le degré de réalisation des objectifs inscrits dans le référentiel d’auto-évaluation.
Etape 4
Mesure des indicateurs retenus dans le cadre du contrat quadriennal 2007-20010
Etape 5
Description des principales réalisations.
4 -> Les résultats sont excellents, les objectifs fixés sont atteints ou dépassés.
- Expérimentation du Podcast - Impact limité des innovations technologiques sur la «masse» des usages.
Continuité du service - Complémentarité des IE et Tech de la DSII et de la DTICE sur le -Incomplétude la couverture de l’ensemble des domaines de compétences par au
développement de l'ENT, l'administration de la PF pédagogique, l'ex- moins deux ingénieurs ou techniciens par domaine.
ploitation du parc informatique destiné à l'enseignement.
Sécurité des - Conférences sur la sécurité organisées à l’intention des usagers. -Pas de formalisation de la politique de sécurité.
installations - Création d’une cellule sécurité informatique à l’université. -Pas de Plan de Reprise d’activités (PRA).
- Validation en ligne de la charte informatique lors de l’activation du -Association et responsabilisation limitées des usagers aux problèmes de sécurité
compte ent
Qualité -Pas de démarche qualité formalisée
Gestion du parc info - Complémentarité DSII et DTICE pour l'exploitation du parc informa- -Pas de stratégie de renouvellement du parc informatique et absence de prise en
tique destiné à l'enseignement compte des coûts de maintenance des premiers équipements des nouveaux bâtiments.
Développer les TIC pour la ‣mise en place d’archives ouvertes action abandonnée
recherche ‣création de bulletins ou de revues numériques 0 - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - NR
‣sauvegarde patrimoniale et diffusion 0 - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - NR
Politique éditoriale et ‣produire des ressources pour diffusion via Canal-U, UNT & ENT. 0 - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - NR
production de ressources
‣indexer et référencer les ressources 0 - 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - NR
audiovisuelles
Commentaires de l’établissement
L’indicateur est corrélé au développement modéré des usages.
Commentaires de l’établissement
Impact significatif sur la progression de l’indicateur de la livraison du bâtiment dédié à l’enseignement
des langues.
Commentaires de l’établissement
Impact significatif sur la progression de l’indicateur de la livraison du bâtiment dédié à l’enseignement des langues et de la baisse effectifs.
L’enrichissement très significatif des services offerts par l’ENT, la mise en place d’un réseau de correspondants ENT dans les composantes, la mise en
ouvre d’un dispositif d’aide à la conception, la production et la diffusion de ressources numériques et la formation des personnels devraient permettre
d’améliorer très significativement l’indicateur dès le passage l’ENT en phase 2 (nov 2009).
Nombre et résultats des enquêtes ayant pour objet d’établir un Indice de satisfaction des usagers des services en ligne
Pas de réalisation effective à ce jour, mais mise en place de l’outil dans le cadre du nouvel ENT
Dans le projet d’établissement 2007-2010, la politique TIC et TICE de l’Université est orientée par trois grands projets aux niveaux, local (Environnement Numérique de Travail – ENT ),
régional (Université Numérique en Région Midi-Pyrénées – UNR) et national (Université Ouverte des Humanités – UOH). Pour que cette politique de développement intégré du Système
d’Information soit menée à bien, l’établissement a mis en place une nouvelle organisation caractérisée par :
La restructuration effective de la maîtrise d’oeuvre autour de deux directions, La Direction du Système d’Information Informatisé (DSII) et la Direction des Technologies de
l’Information et de la Communication appliquée à l’enseignement (DTICE).
Le remplacement du Conseil d’Administration des Ressources Informatiques (CARI) centré sur la technologie informatique plutôt que sur l’information par une nouvelle maîtrise
d’ouvrage, instance d’orientation, de régulation et d’aide à la décision centrée plutôt sur les fonctions et usages que sur la technique : la Commission d’Orientation du Système
d’Information (COSI)
La création sous l’autorité du Vice-Président du Conseil d’Administration d’une Vice-Présidence délégué au Système d’Information chargée d’impulser, de coordonner et de
réguler l’activité du Conseil finalisée par l’orientation et le pilotage du développement intégré du Système d’Information. Le suivi du lien avec les autres universités en région dans le
cadre de l’UNR ou au niveau national dans le cadre de l’UOH étant assuré en lien étroit avec le Président de l’Université et le Vice-Président du Conseil d’Administration.
La mise en place d’une cellule d’Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage auprès de la Vice-Présidence déléguée au SI en appui sur les directions de la DSII et DTICE ayant pour mission
d’apporter expertise et conseil au COSI quant à l’étude préalable de la faisabilité des projets, le suivi global d’avancement des projets, l’évaluation de la qualité et la recette des
projets déjà réalisés, la mise en place de la conduite du changement.
La création en cours d’un Bureau sécurité et d’un Bureau Informatique et Liberté afin de garantir la sécurité des systèmes et les libertés individuelles et collectives des acteurs
Conception et déploiement d'une nouvelle version de l'ENT pour les étudiants, les enseignants et les personnels BIATOS :
Le nouvel ENT de l’UTM est organisé en 3 composantes :
> La composante Bureau Numérique, qui regroupe différents outils de travail collaboratif interconnectés (Messagerie, Documents, Carnet d'adresses, Agenda,)
> La composante informations, constituée d'un extranet pour les personnels permettant de cibler les publics enseignants, chercheurs et administratifs et d'un extranet pour les
étudiants capable de diffuser l'information jusqu'à l'UE.
> La composante services numériques qui regroupe l’ensemble des applications métier utilisés par chacun des publics (plateforme d'enseignement, documentation numérique,
dossiers administratifs)
L' ENT permet un accès unique à l’ensemble de ces composantes, il constitue pour chaque catégorie d’usager un « tableau de bord » du système d’information global.
Pérennisation d'un dispositif d'aide aux enseignants pour la création et la mise en ligne de ressources et de dispositifs pédagogiques :
Cette aide concerne principalement 3 domaines :
> la prise en main de nouveaux dispositifs de production et de diffusion: clases virtuelles, chaîne éditoriale, podcast.
Amélioration et diversification des infrastructures destinées à l'accompagnement numérique du présentiel (rénovation des amphithéâtres,
équipement du nouveau bâtiment des langues, podcast, studios de cours, classes virtuelles, chaîne éditoriale) :
Le développement de l'usage des TICE pour l'enseignement doit s'appuyer sur une infrastructure de production et de diffusion performante et innovante. Si la reconstruction permet des
sauts quantitatifs importants (plus de 100 postes informatiques dans le nouveau bâtiment des langues organisés en salles multimédias, laboratoires de langues et espace documentaire
numérique), l'établissement travaille aussi à la rénovation des autres espaces d'enseignement et la mise à disposition de nouveaux outils sur lesquels pourra s'appuyer l'innovation péda-
gogique.
SIFAC :
L’UTM utilisera le logiciel SIFAC à partir du 1er janvier 2010 (3ème vague d’implantation).
Sur la base d’un audit du fonctionnement actuel, nous avons réalisé une cartographie et une modélisation des processus existants. L’analyse de leur niveau d’efficacité nous a amené à
élaborer un modèle cible pour notre SI et un plan d’actions pour l’intégration de SIFAC.
ApoWeb :
Il s’agit de l’intégration du module de réinscription des étudiants fournis par l’AMUE. Ce module a été couplé à l’UTM à un système de prise de rendez-vous en ligne pour les inscriptions.
Gestion du patrimoine :
En mai 2007, la rencontre des secrétaires généraux des établissements de l’enseignement supérieur toulousains a une démarche commune d’acquisition d’un logiciel de gestion du patri-
moine immobilier (8 établissements). Ce groupement a réalisé une étude des besoins, un cahier des charges, suivi d’un appel d’offres qui a conduit au choix d’un logiciel en cours de
déploiement.
Le projet GRAAL :
L’UTM s’est inscrite dans la démarche GRAAL en décembre 2008 pour une mise en place rapide au cours de l’année 2009 d’un système d’information Recherche. L’UTM est partenaire
de l’université Toulouse III et sont pilotes sur ce projet pour les sites toulousains du PRES.
Pilotage :
Les besoins de l’établissement nous ont amenés à renforcer les systèmes de pilotages par domaines fonctionnels, systèmes basés sur l’utilisation d’univers métiers. (DTICE/DSII).
Nouveaux usages :
Utilisation massive du multimédia faisant appel à des protocoles multicast. (laboratoires de langues)
Sécurisation du réseau :
Généralisation de l’authentification des usagers sur un annuaire Active Directory
Extension des espaces de stockage mis à disposition des usagers
WIFI :
Les équipements WIFI ont été déployés à partir des plans MIPE. Aujourd’hui la couverture de ce réseau est complète sur les bibliothèques, les foyers d’étudiants, le bâtiment de l’adminis-
tration centrale, la maison de la recherche.
I – Toulouse II aujourd'hui
I – 1 - Périmètre du SDSI
I – 2 – Etat des lieux et Prospective
I – 3 – Synthèse des spécificités
I – 4 – 1 – L'administration
I – 4 – 1 – A – Finances et comptabilité
I – 4 – 1 – B – Gestion des ressources humaines
I – 4 – 1 – C - Synthèse Gestion Administrative
I – 4 – 1 – C – Scolarité
I – 4 – 1 – D – Informatique
I – 4 – 1 – E – Présidence et l'Equipe de Direction
I – 4 – 2 - L'Enseignement
I – 4 – 2 – A – Le CEVU
I – 4 – 2 – B – L'orientation
I – 4 – 2 – C – Le présentiel
I – 4 – 2 – D – La formation à distance ( SED )
I – 4 – 2 – E – La formation continue
I – 4 – 3 - La Communication
I – 4 – 5 - L'AMUE
I – 4 – 5 – A – Le catalogue produits
I – 4 – 5 – B – La politique éditoriale
I – 4 – 5 – C – Les prestations
I – 5 – La Recherche
II – Le Pôle d’Excellence
II – 1 – Démarche de mise en perspective
II – 2 – Une approche fonctionnelle globale du SI administratif
II – 2 - 1 - La poursuite de l’informatisation administrative avec les solutions de l’AMUE
II – 2 - 2 - La réorientation de l’informatisation administrative avec la suite Cocktail
II – 2 - 3 - La réorientation de l’informatisation administrative vers la suite rectorale
II – 2 – 4 – Les offres en gestations
II – 2 – 5 – La paie et la gestion des ressources humaines
II – 2 – 6 – L’administration de la scolarité
II – 3 – Une offre de services élargis pour l’enseignement
II – 4 – La recherche
II – 4 – 1 – Une offre de services orientés moyens techniques à destination de la recherche
II – 4 – 2 – Un projet d’informatisation de la gestion de la recherche
II – 5 – La transversalité des processus du Pôle d’Excellence
II – 6 – La limitation de la fracture numérique
II – 7 – Une nouvelle participation des utilisateurs
II – 8 – La réorganisation de la DSII
II – 9 – L’adaptation de la DETICE
II – 10 – L’administration, la sécurisation et la gestion de tout le parc matériel
1
III – 4 – Les projets transversaux
III – 5 – Les projets structurels
2
I – Toulouse II aujourd'hui
3
I – 1 - Périmètre du SDSI
Le périmètre du Schéma Directeur des Systèmes d’Information porte sur la totalité de l’Université
de Toulouse 2 – Le Mirail, à travers l’ensemble de ses composantes et de ses implantations :
Aspects fonctionnels :
Aspects organisationnels :
Le contexte de ce schéma directeur des systèmes d'information (SDIS) s'inscrit dans le cadre
législatif en vigueur et des réformes qu'il implique.
4
I – 2 – Etat des Lieux et Prospective
− une DSI, qui, soutenue, devra s'exprimer plus fortement dans la transversalité du projet de
fusion entre les différentes entités du périmètre, et affirmer son rôle de moteur et de
fédérateur dans la construction du Système d’Information Global,
− l'établissement n'a pas profité pleinement du potentiel de réorganisation des services offert
par le déploiement de SIFAC (Logiciel financier et comptable), un effort tout particulier
d'intégration devra être réalisé à l'occasion du déploiement de SHIAM (Logiciel de gestion
des ressources humaines et de paie),
− une offre d'appui numérique à l'enseignement diversifiée, bien réelle et de qualité mais
disparate dans ces présentations par manque de prescriptions de communication actualisées,
− l'application qui supporte les services d'enseignements (K-sup) accuse son âge tant au
niveau présentation qu'ergonomie. Une remise à niveau s'impose en lien avec la définition
d'une charte graphique et de règles d'ergonomie contemporaines,
− une recherche ayant résolu nombre de ces besoins informatiques soit en toute autonomie soit
dans le biais de projets spécifiques et ponctuels, souvent au détriment de la cohérence du SI
de l’établissement et ne facilitant pas forcément la gestion du parc informatique par la DSII,
− une hétérogénéité de gouvernance économique de l'informatique, dans ces achats, qui rend
toute synthèse des dépenses infaisable et fait ainsi perdre à l'établissement la vue réelle des
efforts consentis sur cette thématique mais aussi une force de frappe financière dans ces
achats,
5
I – 3 – Synthèse des Spécificités
Les causes du cloisonnement entre les différents services se trouvent peut-être dans :
− l'historique de fonctionnement des services au regard des tutelles,
− les habitudes de travail,
− le faible taux de renouvellement des personnels au sein des établissements,
− l'histoire des relations humaines,
− le fonctionnement même d'outils informatiques très peu communicants.
La Recherche :
− une grande autonomie,
− un besoin de mutualisation de l'assistance de proximité,
− un besoin d'échange sécurisé de fichiers de gros volumes, aussi bien en émission qu’en
réception
− un projet de gestion GRAAL en manque de leadership opérationnel.
− un besoin de stockage et sauvegarde
6
IUFM / IUT :
− ces établissements ont joué le jeu du rapprochement en adoptant à chaque opportunité les
mêmes outils logiciels que l'UTM, les souffrances sont donc communes,
− des applications propres à leurs métiers devront être intégrées dans le SI Global,
L'AMUE agence d'état, éditrice de progiciels métiers, figure ici du fait de son poids dans le SI :
− un costume d'éditeur / distributeur à géométrie variable, souvent trop grand et très versatile,
− une politique éditoriale imprécise et imprévisible,
− un flou artistique sur le contenu de prestations très onéreuses.
7
I – 4– Points Particuliers des Différents Métiers
L'enseignement couvre :
− le CEVU (Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire),
− l'orientation
− la formation traditionnelle (présentielle)
− la formation à distance,
− la formation continue.
La Recherche
La communication
L'IUFM
Les IUT
8
I – 4 – 1 – L'Administration
• demandes d'achats,
• demandes de déplacement.
Cette situation entraîne soit des erreurs soit des dépassements de date butoir.
Ces dysfonctionnements sont contournés par des achats directs suivis de leurs
remboursements.
Il semble que l'ensemble des documents entrants, par courrier, dans l'établissement, ne
fasse pas l'objet d'un suivi centralisé, mais au mieux un tableau Excel pour certains
services, aucun suivi pour d’autres, ce qui est préjudiciable en cas de réclamation écrite
ou téléphonique.
Cet absence peut être source de difficultés de tout ordre, y compris donner naissance à
un risque juridique.
seule la paie est assurée par le progiciel Girafe de la TG et SAGHE de l'IUFM pour la
gestion des heures complémentaires.
L'AMUE ne met toujours pas à disposition de ses clients un référentiel commun qui
permette aux applicatifs comptables et de gestion des ressources humaines de dialoguer
ensemble.
HARPEGE ne traite, à priori pas, tous les cas de figure de la carrière des personnels, ce
qui se traduit par des échanges papier avec le rectorat pour préparer la fin de carrière,
9
alors même que les applications rectorales assurent cette fonctionnalité.
En outre, HARPEGE n’est pas utilisé pour gérer toutes les catégories de personnels
rencontrées au sein de l'Établissement et ne joue pas, de fait, le rôle de référentiel de la
gestion des personnels.
Une énergie et un temps important sont consommé tant par les équipes RH que par les
intervenants de la DSII pour maintenir la qualité et la fiabilité des données strictement
nécessaire.
Les documents électroniques ne posent pas de soucis majeurs pour autant que l'on
prenne la précaution de conserver chacune des versions majeures des différents outils
(WORD, ACROBATE, …). Ce point n'est pas traité.
Les données associées aux progiciels doivent être sauvegardées avec la version majeure
du progiciel de traitement et son environnement. Ce point n'est pas traité.
10
I – 4 – 1 – A – Finances et Comptabilité
Depuis le début janvier 2010 le progiciel SIFAC (éditeur SAP – packager AMUE) est
déployé en remplacement de NABUCO.
Le cas est d'autant plus précis pour l'implémentation du décisionnel avec les univers BO
et le workflow administratif qui existe dans l'offre SAP, mais semblent absents de la
livraison AMUE actuelle.
Peu de précisions, pour ne pas dire aucune précision, ne nous ont été données quant à la
mise en œuvre du triptyque classique en intégration de progiciel :
− environnement de configuration/développement,
11
− environnement de test,
− environnement de production,
et leur corolaire fonctionnel : les jeux de tests.
Même customisé en Sifac, donc avec des capacités de paramétrage homogénéisées pour
tous les établissements, une implémentation de SAP offre toujours l'opportunité
d'optimiser un tant soit peu les processus métiers.
12
I – 4 – 1 – B – Gestion des ressources humaines
Si des dispositions de bon sens ont été prise pour passer à la paie à façon dès juin 2010
auprès de la TG, plusieurs points sont à préciser pour étudier les alternatives possibles
au-delà de janvier 2011.
Le recours à une solution de substitution / transition basée sur WINPAIE mérite d’être
intégrer dans le SDSI en terme d’impact et de planning prévisionnel.
Le traitement des alternatives potentielles sera présenté dans le cadre des projets
éligibles au SDSI volet Système d'Information Ressources Humaines.
13
I – 4 – 1 – C - Synthèse Gestion Administrative
Il obère la prise de décision de l'établissement qui se trouve bien souvent devant le fait
du prince.
Au surplus l'offre AMUE n'est pas une suite logicielle intégrée mais un patchwork
d'adaptation de produits du marché dont l'intégration n'est toujours pas disponible
aujourd'hui.
Ces produits SAP et HR ACCESS sont très onéreux et d’éditeur très concurrents.
L'AMUE ne disposant pas ou peu de compétence propre sur ces produits a sous-traité
l'ensemble de leur customisation.
Ceci pose de plein fouet le problème de la maintenance pourtant facturée 26% du coût
des licences pour SIFAC.
L'arrêt décidé unilatéralement par l'AMUE du projet HARPEGE paie à six mois de son
déploiement, ne plaide pas en sa faveur et pose pour les établissements la thématique de
la fiabilité de l’Agence, pourtant d’état.
Le manque de communication entre les divers progiciels n'est pas de nature à favoriser,
voire parfois défavoriser le fonctionnement même des services de l'établissement.
Il n'a pas permis de réduire tant les flux de documents que le volume de papier échangé.
Reste pour pouvoir se prononcer à disposer d'un engagement fiable de l'AMUE quant au
déploiement de ses solutions SIFAC et SIHAM tant en terme de délais que de contenu
et l'assurance d'une coopération en totale transparence sur l'existant.
Cette démarche a été conduite en présence de Daniel Guy et Jean Louis Chrisment, nous
en attendons toujours un retour écrit de l’AMUE.
Même si l'AMUE se contentait dans une réponse écrite d'une recopie des informations
présentes sur son site internet, une telle réponse matérialisée par un courrier, donc datée
et signée, semble nécessaire pour faciliter une intervention ultérieure de l'Établissement.
14
L'établissement se trouve, donc, aujourd'hui à la croisée des chemins :
Le traitement de ces deux alternatives sera présenté dans le cadre des projets éligibles au
SDSI volet Système d'Information Administratif.
15
I – 4 – 1 – C – Scolarité
Les évolutions d'APOGEE se font au compte-goutte et dans bien des cas les demandes
d'évolution ne sont pas prises en compte par l'AMUE.
Un souci important semble se faire jour au niveau du serveur gérant les inscriptions en
terme de charge et de fiabilité.
Ceci serait susceptible de conduire à des reports de certaines campagnes d'inscription ou
à la saisie manuelle pour injection ultérieure dans APOGEE.
Ni les utilisateurs, ni la DSII ne traçant ces phénomènes, il est difficile d'en apprécier la
réalité matérielle.
Nous avons très souvent remarqué ce même manque de métrique dans d'autres
situations.
Une proposition sera présentée dans le cadre des projets éligibles au SDSI volet
structurel :
- Projet 24 - Assure une prestation de service gestion des matériels et logiciels de base
16
I – 4 – 1 – D – Informatique
Helpdesk
Il en résulte une perte de temps et d'énergie pour accéder au bon interlocuteur et un délai
d'intervention peu maîtrisé, un ressenti qualitatif très variable, dont le délai fait partie
intégrante et un manque total d’organisation et de suivi.
Au surplus, outre les agendas papiers personnels des intervenants, il n'existe aucun
moyen d'établir des statistiques pour qualifier les interventions de support tant en objet
que qualité, délais et quantité.
Questions qui peuvent se traduire en cas d'incidents par des conséquences financières
importantes.
17
Postes de Travail
Le parc de postes de travail se caractérise par une hétérogénéité tant matérielle que
logicielle.
Cette hétérogénéité pose quelques soucis dans l'échange documentaire tant par les
logiciels eux-mêmes que par leur différentes versions.
Les mêmes aspects juridiques, que ceux évoqués ci-dessus, se posent pour ce parc.
Réseau
Sauvegardes
La solution de contournement mise en place est une copie flash sur disques puis une
sauvegarde du dit disque sur bandes.
18
Certains serveurs sont sans aucune sauvegarde (recherche, enseignement) mais les
utilisateurs en sont informés, ou censés l’être et ne pas l’avoir oublié.
De nombreuses données bureautiques stockées sur les postes de travail des utilisateurs
ne sont pas sauvegardées, soit par manque d’information, soit par choix délibéré de
certains utilisateurs.
Cette situation n’est aucunement tolérable tant elle fait courir à l’établissement un risque
de perte de données et de cohérence de son système d’information déjà si difficile à
maintenir en condition opérationnelle de par sa structure.
Virtualisation
Le sujet est pratiquement vierge dans l'établissement hors la sollicitation de Dell France
par une dotation des outils.
Systèmes d'Exploitation
Au surplus il ne semble pas que soit définie, de façon formelle, une politique de choix /
rationalisation des systèmes d'exploitation de ces mêmes serveurs.
Politique de Sécurité
L'intrusion tant dans le service informatique que les deux salles machine et la salle
réseau est gérée respectivement par des badges électronique et des serrures à code.
La sécurité d'accès des trois salles est renforcée car elles se trouvent dans le périmètre
du service informatique, lui même sous accès contrôlé.
Politique d'achats
La grande hétérogénéité des situations ne permet pas une politique d'achat efficace ni
une standardisation des postes de travail suffisante.
Ceci disperse les efforts de la DSII et du support de proximité qui fait beaucoup de sur
mesure non justifié.
19
DTICE
Une estimation des besoins sera précisée par la DTICE au titre du budget 2011.
Il y a donc risques :
20
I – 4 – 1 – E – Présidence et l'Equipe de Direction
− comptabilité,
− gestion financière,
dans le cadre du périmètre étendu tant à l'IUFM qu'aux IUT et différents sites.
L'équipe de direction considère que la coopération avec l'AMUE est un exercice pas
toujours aisé et très tributaire de décision du CA de l'AMUE.
Décisions qui peuvent mettre l'établissement en difficulté soit par des arrêts sans préavis
de déploiement de solutions soit par l'insuffisance fonctionnelle et technique des
solutions proposées.
Chacun est bien conscient que la dématérialisation des documents est une volonté
ministérielle qu'il est souhaitable de mettre en œuvre pour accélérer les processus de
décision, le traitement et l'archivage électronique des dossiers.
Une convergence et délégation de gestion entre UT2 Le Mirail et le CNRS est souhaité,
aujourd'hui la finalisation du projet GRAAL pourrait en être une étape.
Elle désire inscrire ces moyens dans le cadre plus général de sa politique d'un pôle
d'excellence en langues et sciences sociales dont la dénomination d'accroche et la
politique de communication seront à définir, mais impacteront le SDSI au travers d'une
charte graphique et ergonomique ainsi que des moyens de diffusion spécifiques ou
massifs.
La présidence a exprimé sa volonté que des actions très concrètes soient proposées
s'inscrivant dans le cadre de sa politique de réduction de la fracture numérique en
corrélation avec sa politique de moyens d'enseignement.
21
I – 4 – 2 - L'Enseignement
22
I – 4 – 2 – A – Le CEVU
L'offre de formation est cadrée par le CEVU et déclinée et détaillées par les équipes
pédagogiques.
• L’ENT
• La carte multiservices
− la logique d'accès et la gestion des mots de passe, mais aucune métrique n'a
été déployée pour mesurer l'ampleur du phénomène des propositions seront
faites en se sens dans la gestion des incidents,
23
Le portail K-Sup accuse probablement sont âge tant en terme de présentation et
d'ergonomie que les strates de construction.
24
I – 4 – 2 – B – L'orientation
Siou
Compte tenu de l'étude de réorganisation qui couvre ces deux services le Secrétariat
Général estime prématuré d'entreprendre une intervention de type schéma directeur des
systèmes d’information et préfère que l'effort de ce processus se concentre sur des
aspects plus matures.
Cap-Pro
L'entretien n'a pas permis d'inventorier ses actions et ses besoins mais pourtant des
actions à forte audience on été conduites :
25
I – 4 – 2 – C – Le présentiel
26
I – 4 – 2 – D – La formation à distance ( SED )
Le fonctionnement du SED est dans sont ensemble très satisfaisant tant en terme
administratif, pédagogique que logistique.
Elle souffre toutefois des mêmes maux que ses homologues dans l'utilisation :
− de K-Sup,
− de l'ENT,
− d'IRIS.
27
I – 4 – 2 – E – La formation continue
Il est tout à la fois très intégré à l'établissement par son métier : l'enseignement, et très
autonome quant à sa démarche prospects/clients, facturation.
• SIFAC,
• HARPEGE et GIRAFE, pour certains enseignants,
• SAGHE, pour le paiement des vacataires et heures complémentaires,
• APOGE pour certain enseignements,
• ENT, ISIS, SED pour une part des enseignements hors présentiel,
• FORMATIC pour son métier spécifique de formation continue à
l'adresse des entreprises.
Le service s'interroge sur l'évolution potentielle de FORMATIC tant dans une optique
d'un accroissement de son utilisation que d'une éventuelle recherche d'une autre solution
développée dans la sphère publique (FOCUS).
Il est susceptible d'induire des crispations et des blocages de nature à créer une
surcharge importante pour l'encadrement, par substitution, et de pénaliser l'évolution du
SI de ce service, en particulier dans l’appréciation des fonctionnalités offertes par
FORMATIC et pas toujours connues ou maîtrisées par ce personnel en charge de cet
aspect.
28
I – 4 – 3 - La Communication
Ces points qui relèvent bien peu d'un SDSI se traduisent par un déficit d'image de
l'Etablissement et de ses composantes.
29
I – 4 – 5 - L'AMUE
30
I – 4 – 5 – A – Le catalogue produits
Ainsi arrête-t-on la diffusion d'un produit de paie moins de six mois avant son
déploiement, alors même qu'il semblait donner satisfaction sur le premier site pilote.
L'agence, dans ce contexte, se trouve dans les plus grandes difficultés pour tenir un
calendrier de déploiement de ses « produits ».
31
I – 4 – 5 – B – La politique éditoriale
Cette politique peut conduire l’Agence à présenter une offre hétérogène, insuffisamment
intégrée.
32
I – 4 – 5 – C – Les prestations
Les prestations de l'agence sont réalisées sur marché auprès de différents fournisseurs de
la place.
Cette politique d'une agence avec très peu de ressources fonctionnelles / progiciel
explique pour une grande part tant le coût de la maintenance ( 26% pour SIFAC ) que sa
très faible pertinence.
33
I – 5 – 1 – La Recherche
La recherche traite ses besoins en toute autonomie soit directement soit dans le cadre de
projet de recherche.
Il en résulte :
L'assistance de proximité est donc assurée par une équipe Recherche tout comme les
opérations d'achats, d'administration et de supervision des différents serveurs et postes
de travail utilisés.
GRAAL
A ce jour il est des plus difficile de localiser les responsabilités de la situation, mais il
n'est toujours pas opérationnel.
34
− sa structure de distribution l'AMUE,
A ce jour personne n'est en mesure d'identifier sérieusement si cette solution peut être
opérationnelle ou s'il convient de se mettre en recherche d'une autre solution.
35
I – 6 – 1 – L'IUFM
36
I – 7 – 1 - Les IUT
La mise en œuvre progressive des outils administratifs déployés à l'UTM au sein des
IUT se fait dans des conditions d'exploitation courante identiques à l'UTM, les mêmes
progiciels produisant les mêmes effets.
Les projets d'infrastructure technique des IUT ont des thématiques compatibles avec les
projets de l'UTM, même si les agendas des uns et des autres ne sont pas toujours
compatibles avec les instances de réflexion actuelles.
37
II – Le Pôle d’Excellence
38
II – 1 – Démarche de mise en perspective
Nous ne négligeons pas pour autant l'impérieuse conduite du changement qui s'impose de façon
exacerbée en raison :
- charge,
- coûts,
- ressources internes,
- ressources externes,
Cela impliquera donc de dégager du temps des bonnes personnes au bon moment au sein de
l’établissement pour faire aboutir les projets ainsi que la recherche d’un consensus soutenu
fortement par l’équipe de direction.
Mais aussi une transparence et un professionnalisme accru dans le management du portefeuille des
projets associées à une communication adaptée tant dans sa forme et ses supports que ses budgets
de mise en œuvre.
Les éléments déterminants retenus dans l'évolution à cinq ans de l'outil et l'offre NTIC sont:
− la mise en œuvre d'un système d'information administratif pour supporter les nouvelles
législations en vigueur,
39
Nous développerons le SDSI selon :
− la réorganisation de la DSII,
− l'adaptation de la DTICE,
40
II – 2 - Une approche fonctionnelle globale du SI administratif
Même si ceci peut paraître surprenant nous estimons, au regard de l'existant et des réponses
apportées par l'AMUE, de notre devoir d'envisager deux grandes éventualités :
− la gestion comptable et financière et les achats sous SIFAC sont implémentés depuis moins
d'un an,
− le progiciel de gestion des ressources humaines et de paie, SIHAM n'a pas de date de
déploiement validée par le CA de l'AMUE,
− il est nécessaire de passer par une étape intermédiaire pour gérer la paie avec WIN PAIE de
CEGAPE, dont les relations avec l'AMUE ont fait l'objet de contentieux juridiques lourds,
− le référentiel de cohérence des données des applicatifs de l'AMUE n'a pas, lui non plus, de
date validée de déploiement par le CA de l'AMUE,
− les modules de la suite Cocktail sont moins onéreux tant en terme de licence que de
maintenance,
41
II – 2 – 1 - La poursuite de l'informatisation administrative avec les solutions de l'AMUE
− le faible poids du ou des clubs utilisateurs dans la politique d'évolution des solutions.
- Projet 2 – Décisionnel,
42
II – 2 – 2 - La réorientation de l'informatique administrative vers la suite Cocktail
D'évidence la suite Cocktail n'a pas recherché l'intégration des meilleurs outils verticaux
du marché mais à constituer une suite intégrée et homogène couvrant la globalité des
besoins de l'université.
Les coûts catalogue tant de licence que de maintenance dans le cas le plus défavorable
restent très inférieurs aux coûts proposés par l'AMUE, dans un rapport avoisinant un à
dix.
Tout comme l'AMUE l'univers Cocktail n'est pas celui d'un éditeur standard du marché,
et, parfois la documentation et les délais ne sont pas toujours au rendez-vous.
C'est une solution, qui peut être perçue comme solution d'attente, mais à un coût
beaucoup plus raisonnable que l'offre AMUE, mais ce n'est pas la solution miracle, en
l'état c'est peut être globalement la moins mauvaise solution pour ce segment de marché.
Partant de ce ces constats, vous avez la possibilité de faire évoluer votre système
d'information vers cette suite, modulo la mise en œuvre d'un processus de choix
structuré et collégial.
43
− Action 6 – Choix d'un pilote fonctionnel (la GRH et la paie semblent s 'imposer)
pour tester et déployer ce premier module.
Remarque : Cette démarche est susceptible de pérenniser momentanément
l'investissement consentit sur SIFAC si ce dernier est pris en compte par la suite
Cocktail
44
II – 2 – 3 - La réorientation de l'informatique administrative vers la suite rectorale
Ceci est une hypothèse de travail qui s'inscrit dans l'attente de l'émergence d'une
solution enseignement supérieur équivalente aux solutions déployées tant pour le
primaire que le collège et les lycées.
Aujourd'hui de nombreuses briques existent, mais cette demande exprimée auprès des
instances compétentes n'a pas encore conduit à une offre concrète.
Elle est rappelée ici pour le bénéfice qu'elle apporterait en terme d'intégration de la
GRH et de la synergie de coût qui pourrai en résulter, ainsi que pour la qualité
d'intégration et des fonctionnalités mises à disposition.
Elle représente, bien évidemment, pour ceux qui l'on utilisée, dans les cycles primaires,
collège, lycées une référence, mais probablement un vœu pieu au niveau universitaire.
45
II – 2 – 4 – Les offres en gestations
− elles seront dans une gamme de prix de licence de 500 k€ à 1000 k€.
46
II – 2 – 5 – La paie et les ressources humaines
- 1 continuer avec le SIRH existant modulo les évolutions de POEMS2 jusqu'à la livraison du
projet SIHAM par l'AMUE, dont aucune date crédible n'a été confirmée,
Si l'on considère les dates avancées par l'AMUE, cette alternative conduit à un second changement
de SIRH dans un délai de trois à quatre ans, ce qui est lourd pour la direction des ressources
humaines et la DSII.
47
II – 2 – 6 – L'administration de la scolarité
Le cœur actuel est APOGE, pour autant, la visibilité sur son évolution est aléatoire et de
nombreux développements complémentaires ont du être réalisés.
Nous vous suggérons une démarche centrée sur l'étudiant, partant d'un principe simple :
Cet étudiant peut avoir un parcours très diversifié dans le temps, fait d'aller et retour
entre formation et parcours professionnel.
− la formation de base,
− l'enseignement à distance,
− la formation continue,
et constituer :
− une base de données fiable pour répondre aux besoins de statistiques diverses
et variées,
48
Cette démarche pourrait être ordonnancée autour d’un projet :
49
II – 3 - Une offre de services élargis pour l'enseignement
Concrètement l'offre actuelle donne satisfaction mais demande d'être élargie, valorisée
et homogénéisée en termes de présentation.
− soit les moyens sont mixés pour offrir des solutions d'enseignement,
- Projet 12 – La bibliothèque,
50
II – 4 – La recherche
51
II – 4 – 1 - Une offre de services orientés moyens techniques à destination de la recherche
Hormis le sujet GRAAL traité au paragraphe suivant, nous n'avons pas constaté de
besoins applicatifs particuliers que les laboratoires de recherche ne s'estimeraient pas en
mesure de solutionner.
La gestion du patrimoine de données de la recherche doit être assurée par chacun des
laboratoires.
Nous vous proposons les projets suivants, qui s'intégreront dans l'approche globale de
l'architecture technique sous la rubrique projets structurels :
52
II – 4 - 2 – Un projet d’informatisation de la gestion de la recherche
Aujourd’hui, la coopération avec l’AMUE étant, acquise, deux cas de figure peuvent être envisagés
pour la gestion et l’administration de recherche :
- la poursuite de l'utilisation de GRAAL, dans ce cas il est souhaitable de participer sous une
forme à définir au « club des créateurs » pour disposer tant d'informations sur l'évolution du
produit que de ressources compétentes pour assister le pôle d’excellence dans sa mise en
œuvre.
Ce remplacement est projet d’une ampleur importante s’il a vocation à couvrir les nombreux cas de
figure d’intervention des laboratoires tant entre les instances de recherches que les typologies de
contrat et de personnels employés trouvera toute sa place dans une offre de partenariat entre
l’établissement et d’autres partenaires.
Pour disposer d’une audience conférant au projet envergure et rentabilité, une association avec
l’AMUE serait à définir pour l’interfacer aux ensembles SIFAC et SIHAM de façon simple et
pertinente pour les 176 entités dotées de cette offre.
- l’AMUE prend en charge sur décision de son CA le projet et le finance, ce qui semble
aujourd’hui difficile à croire tant en terme de ressources que de continuité budgétaire,
Il serait, au regard des multiples partenariats et collaboration avec le CNRS, qui se pose semble-t-il
des questions sur ce même sujet, peut-être de bon aloi d’ouvrir la porte à une coopération avec les
Universités et Ecoles.
Une ébauche de ce projet est présentée au titre des projets de recherche sous la rubrique :
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II – 5 – La transversalité des processus du Pôle d’Excellence
Passant d’un reporting segmenté aux différentes tutelles à l’autonomie en janvier 2011 en incluant
UTM2 le Mirail, Les IUT et l’IUFM, l’établissement va devenir une grosse ou très grosse PME ou
PMI.
Son équipe de direction va devoir assumée dans le cadre législatif français tant ce passage que son
inscription dans la durée.
Dès lors ce n’est plus un reporting par segmenté dont va avoir besoin l’équipe de direction mais
d’une vue d’ensemble impactant la gestion de l’établissement.
Cette vue d’ensemble sera tantôt transverse aux différents processus métiers que focalisée sur un
axe de réflexion et de ses zones d’impact.
Le corolaire de cette évolution sera également un accroissement des documents échangés , sous
toutes les formes, et ceci rendra plus sensible encore la définition et la mise en œuvre d’une
politique de circulation et d’archivage de ces éléments.
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II – 6 – La limitation de la fracture numérique
De nombreux efforts ont déjà été fait, nous ne pouvons que souscrire à une telle politique et à la
détermination avec laquelle elle est menée.
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II – 7 – Une nouvelle participation des utilisateurs
Les informaticiens sont toujours pétris de bonnes intentions mais il n’en demeure pas moins de la
nécessité de créer et faire vivre des espaces utilisateurs pour s’assurer que par inadvertance
l’informatique ne se mettrait pas à produire de l’informatique.
Compte tenu des populations il nous semblerait opportun de créer trois collèges de club utilisateurs
fédérés par le VP en charge de l’informatique :
Une proposition de projet vous est faite dans la rubrique des projets transverses :
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II – 6 - La réorganisation de la DSII
Le rapprochement entre les entités ne peut se faire sans un rapprochement des structures
informatiques pour mutualiser les compétences et les couts.
Il en est de même des différentes composantes informatiques affectées qui seront plus
efficaces dans le cadre d'une étroite coordination avec la DSII ou la DTICE selon le cas.
Nous vous proposons l'organisation cible suivante, assortie d'une solution transitoire qui
permettent la validation des compétences èspérées et le respect des règles hiérarchiques
propres à l'établissement.
Organigramme Cible
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Dans une telle organisation cible les responsables :
− production et relations de proximité,
− études et architecture logiciel,
seront :
− soit recruter,
− soit promu en interne,
cette promotion interne pouvant permettre de montrer l'intégration des personnels issus
de la mutualisation.
Organigramme Transitoire
Une solution, qui offrirai plus de confort, serai d'envisager le recours à un management
de transition pour assurer la mise en place de cette nouvelle organisation.
Elle dégagerait du temps de formation pour les managers actuels afin de les porter au
niveau de maturité de leur fonction.
- Coordination des entités (une réunion par entité), dirigées par le responsable de
chacune des entités
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II – 7 - L'adaptation de la DTICE
Le SCPAM (Production audiovisuelle) est plus serein car il n’y a dans son effectif qu’une
seule contractuelle bien rémunérée.
Il sera donc nécessaire de se poser la question du comment produire que nous traiterons dans
la rubrique projets structurels :
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II – 8 - L'administration, la sécurisation et la gestion du parc matériel
L'incidence directe pour le SDSI est la destruction à terme des deux salles machines et
de la salle cœur de réseau. Ces salles étant dans le même bâtiment, elles seront démolies
ensemble.
Cette démolition ne sera pas sans affecté le réseau de fibres optiques courant sous la
dalle supportant ces bâtiments.
La mise au niveau des règles de l'art des moyens techniques nécessaires au bon
fonctionnement du système d'information implique :
− démolition,
− choix de localisation d'une seconde salle machine et d'une seconde salle cœur
de réseau,
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− équipement et mise œuvre de ces secondes salles.
Pour la bonne intelligence de l'opération globale, nous vous suggérons de faire tous ces
choix par anticipation pour répondre positivement à vos projets de :
− de mutualisation,
− de communication,
- Projet 22 – Virtualisation
- Projet 24 - Assure une prestation de service gestion des matériels et logiciels de base
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III – Le portefeuille projets
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III – 1 – Les projets administratifs
− Action 3 – Action politique auprès des instances de direction de l'AMUE pour présenter les
objectifs d'une coopération du nouveau Pôle d’Excellence avec l'agence dans le cadre d'un
partenariat de confiance et responsabilité.
• SIFAC,
• SIHAM,
• HARPEGE,
• HARPEGE vers SIHAM,
• MURAL référentiel unique,
• ENTREPOT de DONNEES,
• listes des connecteurs / extracteurs HARPEGE, APOGEE, SIFAC ...
Projet 2 – Décisionnel
HARPEGE,
SIFAC,
APOGE,
WIN PAIE
Ce projet devra offrir une réelle opportunité d'acquérir de solides connaissances de l'ETL
TALENT et la création d'univers BO d'exploitation, qui seront ultérieurement utilisées
dans l'exploitation de l'ENTREPOT DE DONNEES.
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Projet 3 – Environnement de tests
Construire pour chacun des progiciels achetés tant auprès de l'AMUE que d’autres
fournisseurs des environnements de test, intégration et production.
Définir à partir des fonctionnalités offertes, par l'AMUE dans SIFAC et si possible à ce
stade dans SIHAM, un worflow administratif.
Le périmètre de ce projet devra éviter tant que possible les doublons et redondances inutiles
avec les workflow éventuels de SIFAC et SIHAM.
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Projet - 7 – Intégration au workflow administratif
pour couvrir :
- l’orientation,
- les trois types d'enseignement,
- le parcours professionnel.
– Action 3 – Consultation
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III – 2 – Les projets d’enseignement
L'offre pourrait être réalisée sous deux supports et distribuée par deux canaux tant pour
les publications des PUM que les publications de recherche.
Au support papier actuel serai adjoint un support numérique, avec durée de vie limitée
ou non.
Pour les publications de la recherche, un accès libre pourrait être aménagé pour les
abstracts des différents documents,
− soit in situ,
− soit sur le même site de commerce électronique que les PUM.
Bien évidemment la partie légale devra être traitée : droits d'auteur, droit à l'image.
La non plus il n'y a pas d'effort technologique particulier (capacité à faire mais un soucis
de volume) à consentir mais plus tôt à élargir les modes de diffusions pour tenir comptes
de la diversité des capacités réseaux offertes par les différents fournisseurs d'accès selon
la localisation de leurs clients, vos étudiants dans ce cas.
Bien évidemment la partie légale devra être traitée : droits d'auteur, droit à l'image...
C'est par contre une méthode d'enseignement différente d'un cours en présentiel qu'il est
peut-être bon d'accompagner par des supports adéquats auprès des enseignants
(formation, guide méthodologique, charte graphique, charte ergonomique ).
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Projet - 12 – La bibliothèque
Aujourd'hui l'offre est une suite de liens vers des sites de présentation hétérogène. Il est
nécessaire d'assurer la continuité d'accès à toutes ces sources de connaissances.
Il n'est pas inopportun, dans une démarche de centralisation des moyens d'enseignement
et de recherche, d'envisager d'y intégrer les projets 9, 10 et 11.
Si la première expérience avec Adobe Connect n'a pas donnée tous les résultats
escomptés, il est toutefois clair que ce type d'approche offre un potentiel important de
diversification des contenants et contenus pédagogiques.
Cette approche est suggérée par les instances ministérielles, à tel point qu'un projet
innovant a vu le jour, pour déployer une solution française de ce type : VU..
Ce projet cofinancé par l'Europe et la France dans le cadre du grand emprunt regroupe
autour de 3S-Informatiques divers partenaires institutionnels et il peut encore acceuillir
quelques candidats.
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III – 3 – Les projets de la recherche
Il ne serait pas inopportun d’inclure dans l’évaluation de l’offre du marché des produits de
Gestion de Portefeuille Projets qui sont utilisés à ces fins par nombres de laboratoires
pharmaceutiques.
– Action 3 – Consultation
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III – 4 – Les projets transversaux
- Action 7 - Consultation
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Tel que l’exemple ci-dessous :
« Une école d’ingénieurs et une faculté viennent de l’obtenir, début 2010, au nom de leur
établissement : (Ecole internationale des sciences du traitement de l'information) à Cergy-
’
Projet 18 –
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III – 5 – Les projets structurels
pour l’ensemble des établissements en abandonnant Tack-it pour des raisons de rapport
qualité/prix et en structurant et faisant progresser le projet basé sur GLPI, Nagios et
OSC_Inventory.
Projet 22 – Virtualisation
- Action 2 - Définir les architectures techniques matériel et logiciels de base assurant les
fonctionnalités du PRA et du PCA,
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Projet 24 - Assure une prestation de service gestion des matériels et logiciels de base
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