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Cellule Infrastructures
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VILLE DE KINSHASA
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Version définitive
Février 2021
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TABLE DES MATIERES
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2.5.3. NIVEAU PROVINCIAL .................................................................................... 79
2.6. REPONSE ET PRISE DE MESURES .................................................................... 81
2.7. PROCEDURE D’APPEL D’UNE PLAINTE EN GENERAL ..................................... 82
2.8. RESOLUTION ........................................................................................................ 82
2.9. RECOURS AU TRIBUNAL ..................................................................................... 82
2.10. SOUS-COMMISSION VBG DU MECANISME DE GESTION DES PLAINTES ..
........................................................................................................................ 83
2.11. GUIDE DE CLOTURE D’UN CAS D’EAS/HS ................................................. 86
2.12. OUTIL DE RAPPORTAGE SUR LES PLAINTES LIEES A LA VBG
(FOURNISSEURS DE SERVICES DE VBG) ................................................................ 88
2.12.1. INSTRUCTIONS ............................................................................................. 88
2.13. SUIVI ET ENREGISTREMENT DES PLAINTES ............................................ 89
2.13.1. INDICATEURS ................................................................................................ 90
2.14. ARCHIVAGE DES PLAINTES ........................................................................ 91
2.15. RETOUR D’INFORMATION ............................................................................ 91
2.16. ROLES ET RESPONSABILITES INSTITUTIONNELLES DE LA MISE EN
ŒUVRE DU MGP .......................................................................................................... 91
2.17. BUDGET ESTIMATIF DE LA MISE EN ŒUVRE DU MGP ............................. 93
2.18. CONCLUSION ................................................................................................ 95
LES ANNEXES : VOIR DOCUMENTS JOINTS . ERROR! BOOKMARK NOT DEFINED.
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Synthèse des besoins des parties prenantes au projet dans le cadre de la mise en
œuvre du KIN-ELENDA............................................................................................................ 30
Tableau 2 : Stratégie de consultation des parties prenantes .................................................... 39
Tableau 3. Informations relatives aux calendriers et dates butoirs ............................................ 43
Tableau 4 : Budget estimatif de PMPP ..................................................................................... 45
Tableau 5. Task force de gestion du PMPP.............................................................................. 46
Tableau 6. Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) du Projet KIN – ELENDA ...... 49
Tableau 7: Modèle de fiche d'enregistrement des plaintes ....................................................... 73
Tableau 8 : Modèle du tableau présentant les réponses de la CI ou de CLGP adressées au
plaignant .................................................................................................................................. 73
Tableau 9: Modèle de tableau relative à la décision finale à la plainte ...................................... 73
Tableau 10: Registre des plaintes ............................................................................................ 74
Tableau 11: Admission de plaintes, assistance aux victimes, évaluation et référencement ...... 90
Tableau 12: Budget estimatif de la mise en œuvre du MGP ..................................................... 93
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ACRONYMES
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PREAMBULE
La première partie est dédiée à la mobilisation des parties prenantes du Projet Kin Elenda qui décline
successivement les différentes composantes et sous composantes détaillées du projet, la description
sommaire de la zone d’intervention, les risques et effets sociaux et environnementaux potentiels du
Projet, les objectifs poursuivis par le PMPP, les différents niveaux des parties prenantes, leurs besoins
pendant la mise ne œuvre du Projet, les stratégies d’engagement communautaire ainsi que les
ressources et responsabilités assorties d’un budget estimatif pour la mise en œuvre du PMPP.
La seconde partie quant à elle aborde le mécanisme de gestion des plaintes (MGP du Projet Kin
Elenda) qui fait partie intégrante du PMPP. Elle intègre successivement les différentes étapes de
gestion d’une plainte globale, la réception d’une plainte, son traitement, les types des plaintes
(sensibles, non sensibles, et hypersensibles), les différents comités de gestion des plaintes, l’examen
d’une plainte à différents niveaux, la réponse et la prise des mesures, ainsi que la sous-commission
VBG/EAS/HS.
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PREMIERE PARTIE : PLAN DE MOBILISATION DES PARTIES
PRENANTES (PMPP)
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1.1. INTRODUCTION
Cette composante financera des investissements en capital et une assistance technique pour
deux catégories d’investissement : les infrastructures de proximité au niveau du quartier
(sous-composante 1.1) et les services de base à l’échelle de la ville et des quartiers
(sous-composante 1.2). La complémentarité des deux sous-composantes permet de jeter les
bases de l’amélioration des services au niveau de la ville, tout en investissant dans les quartiers
sous-équipés sélectionnés.
La mission a passé en revue les activités qui pourraient faire l’objet de la composante eau, ainsi
que leur état d’avancement. Le volet eau comporterait les activités principales suivantes, dont le
niveau d’avancement des études est également détaillé :
iv. Sécurisation de la station de captage d’eau brute de N’Djili (US$ 2 millions). Cette station
de captage, qui alimente en eau brute la station de traitement de N’Djili d’une capacité de
330.000 m3/j, nécessite quelques travaux afin de sécuriser et améliorer son
fonctionnement : travaux de protection contre les inondations, protection anti bélier et
remplacement de cinq groupes motopompes. Les études techniques ont été réalisées, et
le DAO a été lancé par le PEMU en janvier 2020, suite à l’ANO de la Banque. L’ouverture
des offres qui devrait intervenir le 9 mars 2020 a été renvoyée au 9 mai 2020. L’EIES mise
à jour a été transmis à la Banque le 25 août 2020 pour revue. Cette activité, comme la
première tranche de l’Ozone, commencera dans le PEMU et la valeur prévisionnelle du
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contrat est de US$ 5,5 millions au total, dont US$ 2 millions pourront être réalisés dans le
cadre du projet Kin Elenda.
v. Travaux de réhabilitation des ouvrages et équipements des modules 1, 2 et 3 de l’usine
de traitement d’eau potable à N'djili (US$ 12 millions). Les trois modules de cette usine
de traitement qui alimente la plus grande partie de la ville de Kinshasa connaissent depuis
quelques mois un certain nombre de problèmes de fonctionnement liés à la vétusté de
ses installations, avec comme corollaire la baisse de la capacité de production de cette
usine qui est passée de 330.000 m3/j à environ 250.000 m3/j. Si aucune intervention n’est
faite à moyen terme, cette production pourrait encore sensiblement diminuer et impacter
à terme les zones du PDMRUK. Ainsi, pour améliorer la performance de l’usine actuelle,
le projet procédera à la réhabilitation de l’usine. Les TDRs pour le recrutement de la firme
qui sera en charge d’élaborer les études sont achevés. La firme sera recrutée avant la fin
du mois de mai 2020 et les études devraient être finalisées d’ici la fin du mois d’août 2020
au plus tard. La CEP-O a fait une évaluation des impacts environnementaux et sociaux et
basé sur cette évaluation, la BM á recommandé qu’il ne faut pas faire un EIES mais un
PGES sera nécessaire.
vi. Réhabilitation, extension du réseau et branchements sociaux dans la zone du projet (US$
38 millions). Il a été proposé de réhabiliter et étendre le réseau ainsi que de réaliser des
branchements sociaux supplémentaires dans la zone du PDMRUK. La REGIDESO a fait
une analyse pour déterminer les besoins dans cette zone qui servira pour mettre à jour
l’estimation des coûts pour cette activité. Par ailleurs, dans le cadre de l’amélioration de
la desserte des infrastructures et des services de proximité dans certains quartiers de
Lemba, Matete et N’Djili, il a été convenu que l’aménagement urbain qui sera retenu de
l’étude en cours sous la supervision de la CI soit transmis à la CEP-O et REGIDESO pour
qu’ils puissent affiner les besoins en infrastructures de distribution d’eau potable de ces
quartiers. Alors que ces activités seront faites avec les autres secteurs, les études
techniques et environnementales seront faites pendant la mise en œuvre du projet.
vii. Construction des réservoirs de stockage pour la distribution gravitaire (US$ 20 millions).
L’APS existe pour ces réservoirs mais le développement du DAO est en retard à cause
de la pandémie. La CEP-O a lancé cette étude avec l’étude pour le développement du
DAO pour l’usine N’djili. La construction de ces nouveaux réservoirs, à Gombele et à Djelo
Mbinza, augmentera la résilience du réseau d’eau potable à Kinshasa. Comme l’usine de
N’Djili, ces réservoirs seront sur des sites de la REGIDESO, dont la CEP-O a fait un
screening environnement et social. Un rapport de screening avec une proposition de
PGES a été envoyé à la Banque le 6 avril 2020. Les commentaires de la Banque ont été
transmis le 8 avril 2020 Au lieu d’une EIES, les considérations de sauvegardes seront
mises en compte dans un PGES.
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photovoltaïques pour améliorer la fiabilité de l’électricité aux bureaux de facturations, en
plus d’autres activités. Il a été convenu d’étudier la faisabilité d’inclure le camp Kabila, qui
se trouve dans la zone du projet, dans les activités d’amélioration de la desserte en eau,
avec un programme de maitrise de la consommation d’eau par cette instance officielle
(réduction des pertes en eau par la maitrise des fuites par exemple),
ix. Étude sur un nouveau captage pour l’usine à N’Djili (US$ 2 millions). La qualité d’eau dans
la rivière N’Djili continue à se détériorer. Pour trouver une solution long-terme, le projet
financera une étude pour comparer des options pour un nouveau captage sur le fleuve
qui pourrait approvisionner en eau l’usine N’Djili.
x. Mise en œuvre d’une ligne électrique directe à Kisenso (US$ 3 millions).
xi. Suivi-évaluation, supervision des travaux, audits et formation et équipements du projet
(renouvellement matériels roulants et informatiques) (US$ 4 millions).
Les investissements réalisés seront orientés afin d’améliorer l’accès à l’assainissement à travers
(i) la construction et la réhabilitation des installations d’eau et de sanitaire dans des zones
prioritaires ; (ii) la construction d’au moins une station pilote de traitement des boues de vidange
(STBV), la mise en œuvre d’activités pour formaliser la gestion du service d’assainissement y
compris l’engagement avec les opérateurs du secteur privé ; (iii) l’appui en renforcement de
capacité du secteur public chargé de l’assainissement (RASKIN) et autres acteurs clés
fournissant des services dans le secteur et (iv) les activités de sensibilisation des communautés
sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement.
La VPK a fait le choix du site de l’ITA Mombele pour la construction de la station pilote de
traitement des boues de vidange. La mission évoque la nécessité d’assurer le titre foncier ou
alternativement les autorisations nécessaires pour l’utilisation de ce site, sinon le projet ne
pourrait pas financer l’investissement. De plus, lors d’une visite planifiée par la CI, la VPK et la
CEPO, la communauté a partagé deux plaintes concernant la construction proposée. Ils ont
demandé la construction d’un autre bâtiment pour l’université et ils ont exprimé leur préoccupation
avec les odeurs qui seront produites par la STBV. Pour compléter les études techniques de ladite
station, une étude sur les options de gestion de cette future station est en cours, sous financement
du PEMU, afin de fournir à la VPK différentes solutions de gestion impliquant le secteur privé.
La VPK a indiqué qu’elle continue les recherches pour un deuxième site pour une autre STBV et
les discussions sont en cours entre la VPK et l’Université de Kinshasa sur la possibilité de
construire une station sur un site à l’université.
La CEP-O est responsable pour la passation de marchés et la gestion financière des activités
d’assainissement liquide ainsi que les études environnementales et sociales. Il y a un groupe de
travail (qui comprend la VPK, la RASKIN, le FONAK, la CEP-O et la CI) qui est responsable des
aspects techniques concernant les activités d’assainissement liquide.
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ii. La mise en œuvre des activités pour formaliser la gestion de la chaine de service de
l’assainissement, y compris la professionnalisation des vidangeurs (mécaniques et
manuels) privés. Ces activités seront informées par une étude sur leurs activités actuelles
(y compris leurs coûts, leurs plans d’affaires, leurs équipements, etc.) et des activités pour
sensibiliser les vidangeurs sur les bonnes pratiques. L’équipe de la BM travaille avec
l’équipe qui fait l’étude sur les entreprises sociales pour faire une partie de ces évaluations
afin d’informer le type des soutiens qui seront les plus efficaces et qui auront les plus
grands impacts. (US$ 4 millions)
iii. Le renforcement des capacités du secteur public (VPK y compris la RASKIN, le FONAK
et le Ministère). Au préalable, une évaluation des besoins en capacité sera menée pour
déterminer et définir les appuis nécessaires pour construire les capacités de la chaine de
collecte et de traitement des boues de vidanges. Cette activité pourrait aussi inclure l’AT
pour développer des standards pour la construction des latrines, des fosses septiques,
etc. (US$ 3 millions)
iv. Des études techniques pour informer des interventions dans le secteur, y compris des
études sur les prochaines STBV pour la ville ainsi que les activités pour leur sécurisation,
une étude sur l’assainissement aux ménages (pour évaluer les impacts
environnementaux négatifs), etc. (US$ 4 millions)
v. Des activités sur la sensibilisation des communautés – en combinaison avec
l’engagement communautaire avec les autres secteurs. (US$ 1 million)
Par ailleurs, une évaluation sur les compétences de base nécessaires dans le sous-secteur de
l’assainissement liquide permettra d’informer la composante du projet sur les compétences de
base. Des activités liées aux standards pour les latrines et les fosses septiques seront
développées pour la VPK et le volet compétences devra assurer des formations pour les
techniciens et entreprises.
Les investissements permettront d’améliorer les services de gestion des déchets dans la VPK
tout au long de la chaine de valeur de la collecte en passant par le recyclage, le transfert, le
traitement et l’élimination en promouvant un système de partenariats publics privés, ainsi que la
fermeture et réhabilitation des décharges sauvages : (i) l’élaboration d’une vision et stratégie
pour la gestion des déchets solides pour la VPK et la mise en place des filières viables de
recyclage et de valorisation des déchets à VPK; (ii) la réhabilitation et la sécurisation du site
d’enfouissement technique de Mpasa et la construction des cellules d’enfouissement
supplémentaires ; (iii) la construction de déchetteries et de quais de transfert ; (iv) la fermeture et
la réhabilitation des décharges sauvages ; (v) les activités de sensibilisation visant à améliorer la
pré collecte et le recyclage et (vi) le renforcement des capacités des différents acteurs clés dans
le secteur des déchets solides (vii) le suivi et le contrôle des travaux. Certaines activités
spécifiques seront coordonnées avec d’autres bailleurs de fonds. Il est à noter que le montant
estimé des activités ($22,850 millions) dépasse l’enveloppe allouée initialement et reprise ci-haut.
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aménagement de casiers supplémentaires : ($13,5 millions)
(v) Fermeture et réhabilitation des décharges sauvages dans la zone du projet après la
mise en exploitation de la décharge de Mpasa. ($1,5 millions)
(vi) Le suivi et le contrôle des travaux ($0,8 million)
(vii) Le renforcement des capacités et la sensibilisation des différents intervenants dans le
secteur de la gestion des déchets. ($1 million)
(viii) L’élaboration d’une vision et stratégie pour la gestion des déchets solides et la mise en
place des filières viables de recyclages et de valorisation des déchets dans la VPK. A
lancer pendant la phase de mise en œuvre pour préparer le terrain pour les phases
ultérieure ($2 millions)
Les deux premiers types d’investissement sont conditionnés par la mise à disposition des sites.
Dans ce cadre trois sites ont été identifiés pour l’aménagement de trois déchèteries (deux à Ndjili
et une à Lemba foire) et aussi un site pour l’aménagement d’un quai de transfert sur un terrain
appartenant à la REGIDESO. La VPK à travers la CDUK s’est engagée à faire aboutir rapidement
la procédure de mise à disposition de ces sites. Les documents de sauvegarde seront préparés
une fois les études techniques assez avancés et les TDR doivent être préparés. Par ailleurs, la
VPK a informé la mission que les fonds pour les travaux de réhabilitation du pont d’accès à Mpasa
ne sont pas encore disponibles sachant que le marché de ces travaux est déjà signé avec
l’entreprise concernée. La mission propose de prendre en charge ces travaux avec les travaux
de réhabilitation de la clôture pour la sécurisation de la première tranche de 43 ha de la décharge
de MPASA.
La stratégie d’intervention est fondée sur une pré-collecte directement rémunérée par les
ménages, le reste de la chaine étant à la charge de la VPK à travers l’engagement du secteur
privé dans le cadre d’un PPP (Partenariat Public Privé), dont le financement du service doit être
assuré et garanti par la Province ou/et par le Gouvernement central. Il s’agit de conforter la
dynamique actuelle au niveau des quartiers, d’appuyer la professionnalisation de la pré-collecte
et l’engagement du secteur privé dans le cadre d’un PPP garantissant la durabilité et
pérennisation de toute la filière de gestion des déchets à Kinshasa.
Le volet énergie servira de plateforme pour piloter et tester des activités innovatrices et
complémentaires à ce qui est actuellement mis en œuvre dans le cadre du Projet d’Accès et
d’Amélioration des Services Electriques (PAASE), en mettant l’accent sur la promotion de la
technologie solaire hors réseau. Ainsi, il a été convenu d’inclure quatre sous-volets principaux :
i. L’installation et la maintenance de kits solaires dans des écoles, centres de santé, des
foyers de promotion sociale, et bâtiments publics (incluant municipaux).
ii. L’éclairage public solaire des routes à construire et réhabiliter ainsi que des places
publiques sélectionnées.
iii. L’implantation d’un mini-réseau solaire ou de panneaux solaires sur toitures dans certains
bâtiments de l’Université de Kinshasa, ainsi que l’application de mesures d’efficacité
énergétique, et l’aménagement de certains laboratoires.
iv. La protection de certains postes et sous-stations électriques contre les inondations et
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l’érosion.
La mise en œuvre des activités du volet énergie s’effectuera, en collaboration avec la SNEL et la
VPK, sous la responsabilité d’UCM, et sous la coordination générale de la CI.
Concernant les activités relatives à la protection des postes et sous-stations de SNEL contre les
érosions et les inondations, la mission a pu constater que la demande de propositions pour le
recrutement d’un consultant pour la réalisation des études techniques a été envoyée aux firmes
retenues sur une liste restreinte établie à la suite de l’évaluation des dossiers de manifestation
d’intérêt réceptionnés par la CI.
Cette sous composante sera composée de trois parties et financera des infrastructures au niveau
des quartiers liés à la mobilité, à la résilience face aux aléas naturels et les places publiques et
autres infrastructures de proximité.
Les investissements ont pour objectif l’amélioration de la mobilité urbaine par une meilleure
connectivité à travers (i) la réhabilitation et la construction de routes dans les quartiers
sélectionnés qui contribueront à améliorer la mobilité et sécurité des piétons ; (ii) la réalisation
des études pour la construction d’une nouvelle structurante, parallèle à l’avenue Lumumba, afin
de créer une nouvelle connexion entre les parties est et ouest de la ville qui relierait près de 5
millions de Kinois, tel que recommandé dans le plan directeur de transport de la ville (PDTK) et
(iii) la réalisation d’étude pour un système de transport en commun.
Les investissements seront guidés par une approche multisectorielle combinant des mesures
structurelles et non structurelles. Les investissements comprennent (i) le curage, la réhabilitation
et la construction de drains secondaires ; (ii) la stabilisation des érosions à travers la construction
d’ouvrage pilote antiérosif et autres mesures alternatives ; (iii) le curage de certains points noirs
des rivières N’Djili et Matete et (iv) la sensibilisation des communautés par la promotion de
bonnes pratiques.
Il a ainsi été confirmé que le phasage des activités sera fait sur une base territoriale (sous-
bassins-versants pour le drainage), tout en veillant à démarrer par les activités ne nécessitant
pas d’importants déplacements des populations. Par ailleurs, le curage de certains points noirs
de la N’Djili sera repoussé à une phase ultérieure, en attendant la mise à disposition d’analyses
plus poussées en cours dans le cadre de l’assistance technique parallèle fournie par la BM dans
le domaine de la gestion des risques de catastrophe. Ainsi, pour la tranche prioritaire, les
investissements pour le renforcement de la résilience aux érosions/inondations et l’amélioration
de la connectivité les aménagements ci-après sont retenus :
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sentiment d’insécurité. Les investissements participeront également à améliorer la mobilité des
piétons, tout en considérant les risques liés au changement climatique (ex. les inondations), et
incluront des investissements dans le drainage afin de contribuer à la lutte contre les érosions et
inondations.
Restructuration des quartiers. Le rapport final de l’étude d’identification des activités sur les
quartiers prioritaires des communes de Lemba, N’Djili et Matete a été transmis et approuvé par
le client. Toutefois, des études complémentaires en cours de réalisation et financées par des
fonds fiduciaires vont permettre de parachever les interventions proposées par l’étude. L’analyse
de l’aménagement des quartiers connait des ralentissements dus au COVID-19. La firme
MindEarth a remis son rapport final en avril 2020 ainsi que les données extraites de la plateforme
de visualisation Street View avec des cartes sur la condition des voiries, la distribution des
activités économiques et les bâtiments (usage, nombre d’étages). Les activités de SGI,
UrbanSEED et Potentiel 3.0 continuent sur la base des données déjà recueillies. Les activités de
terrain vont à nouveau démarrer à la mi-octobre. Le survol par drone de la partie urbaine du
bassin de N’djili sera conduit fin octobre et permettra la réalisation du LiDAR, suite à l’obtention
des autorisations reçues du Gouverneur. Le LiDAR sera ensuite utilisé pour finaliser l’étude sur
les risques d’inondation et d’érosion et les données de base ortho photos seront utilisées pour la
sous-composante sur le foncier et les fiches parcellaires. Les consultations ont également permis
d’informer la sélection finale des infrastructures de proximité, notamment les voiries dans les
communes de Matete et N’djili pour finaliser les TdR pour la réalisation des études techniques et
DAO des investissements sélectionnés, dont les TdR sont à finaliser. Une liste de 10 sites
prioritaires a été soumis à la Cellule Infrastructure et la VPK pour retenir 5 sites sur lesquels
seront développés des schémas et dessins conceptuels qui pourront soit informer des
investissements prévus soit mettre en avant des opportunités de développement et de
restructuration urbaine vis à vis des dynamique sociales, économiques et écologiques des
communes et quartiers, et en tenant compte des tendances émanant des plans du SOSAK et du
PDTK. L’ensemble des études seront achevées au 31 décembre 2020, à moins que de nouveaux
reports soient nécessaires à cause du COVID.
2.1.a. Entretien des infrastructures et l’inclusion économique des groupes vulnérables (US$80
millions)
La mission s’est entretenue avec les différentes parties prenantes qui seront impliquées dans la
mise en œuvre de la sous-composante Inclusion sociale afin de valider les activités à mener et
les indicateurs y afférents, de déterminer les zones d’intervention prioritaires et de convenir sur
l’inter-complémentarité des actions avec les autres Composantes du Projet.
Les investissements affectés à cette sous-composante ont connu une augmentation passant de
50 millions à 80 millions de dollars américains suite à la nécessité de renforcer la réponse sociale
à la situation de crise socio-économique post-COVID-19 dans la ville de Kinshasa. Ces
investissements contribueront à : (i) la création d’emplois temporaires par le moyen de travaux à
haute intensité de main-d’œuvre en complémentarité avec les travaux de construction dans le
cadre de la Composante 1 ;(ii) la réhabilitation des centres de promotion sociale et (iii) la mise en
place d’un programme de réduction de la pauvreté qui viendra en appui aux groupes les plus
vulnérables, notamment les jeunes de la rue, les femmes-chefs de ménage et survivantes de
violences basées sur le genre.
De ce fait, le programme d’activités a été ajusté en conséquence. Seule le THIMO a été retenu
avec le net avantage tiré de la création de 169.627 emplois temporaires, améliorant et apportant
ainsi un impact positif sur la matérialisation des objectifs du Projet. Les sous-activités à mener
seront respectivement la sensibilisation sur l’acquisition et le renforcement des compétences
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utiles dans la vie courante ainsi que le développement des mécanismes d’accompagnement
social au profit des bénéficiaires des THIMO.
Ces activités se limiteront dans les zones préalablement retenues à savoir ; Matete, N’djili,
Kisenso et Lemba. En effet, contrairement aux estimations initiales discutées en juin dernier avec
la DUAS, les activités de développement à base communautaire par l’approche CDD ont été
élaguées au vu de la complexité du projet. De même, la proposition d’étendre le THIMO dans les
zones de Masina et Kimbanseke a été recalée et pourrait être réexaminé en cours d’exécution
du Projet.
En ce qui concerne l’inter-complémentarité des actions avec les autres Composantes du Projet,
la mission a échangé avec l’INPP en vue de garantir la réinsertion socio-professionnelle des
bénéficiaires. Le nombre possible de candidats à y orienter est en cours de planification et reste
à définir par l’INPP. La mission s’est également focalisée sur la réinsertion socio-économique des
femmes vulnérables qui seront orientées dans les activités de VBG. Quant à la gestion
des déchets générés par le THIMO, un système de coordination des efforts a été établi avec la
Composante y afférente. Pour les deux premières années du Projet et en attendant la
réhabilitation complète du Centre d’enfouissement technique de Mpasa, il a été retenu que le
Projet puisse contracter, à travers les ressources allouées à la sous-composante Inclusion
sociale, avec une firme en vue d’assurer l’évacuation des déchets à partir des points d’apport
volontaire et sites de transits retenus dans le cadre des activités d’assainissement de la ville
dénommée « Kin Bobeto » vers Mpasa.
(ii) Aligner les activités de formation pour soutenir d'autres (sous-) composantes du
projet. Ce volet contribuera au développement des compétences de la main d’œuvre
qui est nécessaire pour mettre en œuvre d'autres interventions du projet, et concevra
également des formations pour répondre à la demande de compétences qui devrait
découler de la mise en œuvre de ces interventions après la période de mise en œuvre
du projet.
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leur déploiement à travers Kinshasa. Cette étude inclura toutes les parties prenantes,
notamment la JICA et l’AFD.
Une fois la liste des formations basées sur les compétences déterminées, le projet financerait le
déploiement de ces formations dans les deux centres de l’INPP à Limete et Maluku. Le
financement couvrirait le total des coûts associés avec le développement, des normes de
compétence, des programmes, du matériel d'enseignement et d’apprentissage, des équipements
conformes aux programmes, des évaluations, des formations pour les enseignants ; et de la
formation des évaluateurs.
(i) Des services qui ciblent spécifiquement les populations vulnérables et qui visent à les
inciter à s'inscrire dans les formations professionnelles seront pilotées sous le projet.
Ceux-ci incluraient entre autres : le déploiement des centres de formation mobiles, la prise
en charge des frais du transport pour ces stagiaires ainsi que la possibilité d’offrir des
bourses basées sur les performances. Une étude pour définir ces services sera lancée
très prochainement. Elle sera élaborée en étroite collaboration avec les autres volets de
la sous-composante.
En lien avec les activités d’entretien des infrastructures et de développement des compétences,
les activités de prévention de violence et autonomisation des femmes contribueront à (i)
l’autonomisation sociale et économique des femmes plus vulnérables des communautés ; (ii) la
mise en place d’activités de lutte contre les violences basées sur le genre, notamment le
référencement de survivantes, le renforcement des capacités du personnel en charge des
Centres de Promotion Sociale et la distribution de kits d’hygiène aux survivantes et (iii) le soutien
à l’émancipation économique des femmes par le biais de création de jardins d’enfants dans les
centres de Promotion Sociale de Matete et N’Djili. L’objectif de cette sous-composante est de
réduire la VBG, notamment la violence domestique. Les activités seront orientées pour
transformer les normes sociales et culturelles qui perpétuent le déséquilibre de pouvoir entre les
femmes et les hommes vers l’amélioration de leurs compétences professionnelles et leur sécurité
économique.
(i) Parmi les femmes bénéficières des travaux mobilisateurs par l’approche THIMO, celles
identifiées comme les plus vulnérables (femmes chefs de ménages, filles-mères, mères
des enfants handicapées, etc.) seront aussi bénéficières d’un Transfer monétaire (cash
transfert), et en conséquence amélioreront leur sécurité économique.
(ii) Le 10% des femmes bénéficiaires très vulnérables des travaux mobilisateurs et du cash
transfert seront aussi bénéficiaires d’une formation professionnelle.
(iii)Le projet travaillera aussi la prévention de la violence domestique dans le foyer avec les
deux membres du couple, le projet mettra en place une initiative combinée d’activités de
transfert monétaire et d’un programme pour le changement de comportement. Les 10 %
de femmes mariées bénéficiaires des travaux mobilisateurs seront aussi bénéficiers d’un
transfert monétaire à condition que le couple participe dans le programme pour le
changement de comportement ;
(iv) Le projet vise à encourager la participation des femmes en tant que travailleuses par le
biais de réhabiliter les Centres de Promotion Social de Matete et N’djili et les
approvisionner de deux crèches, un nombre total de 100 enfants seront accueillis pendant
par jour dans la rotation du matin. Ainsi la clinique du CPS de N’djili sera réhabilitée, dotée
d’équipement appropriée et le personnel sanitaire formé dans la prise en charge de
survivantes VBG.
(v) Cette clinique pourra servir comme porte d’entrée aux plaignantes du Mécanisme de
Gestion de Plaintes sensibles à l'EAS/HS du projet.
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Sous-composante 2.2. Aménagement urbain et gestion du foncier (US$ 10 millions)
Cette sous-composante vise à améliorer la gestion de l’espace urbain et la planification des
services de base ainsi que le développement d’outils de gestion urbain innovant. Les
investissements financeront (i) des études stratégiques et des documents de planification
urbaine, dont une stratégie de gestion urbaine privilégiant les nouvelles technologies ; (ii) le
développement et l’opérationnalisation d’une plateforme numérique d’aide à la prise de décision
en matière de gestion urbaine ; (iii) des concours d’entrepreneuriat social pour le développement
d’outil de planification innovant ; (iv) les études et l’assistance technique pour les études
institutionnelles pour la mise en place des institutions et d’une plateforme de gestion urbaine
métropolitaine ; (v) un projet pilote pour la mise en place d’une fiche parcellaire améliorée comme
point d’entrée pour garantir les droits fonciers, encourager les investissements dans les
logements et faciliter les opérations foncières et (vi) le renforcement de capacités de
l’administration urbaine et aux établissements universitaires.
2.2.a. Planification urbaine locale et études stratégiques (US$ 3 millions)
i. Elaboration de plans locaux d’aménagement (PLA) sur l’ensemble de la zone de
couverture du projet. Défini par la réglementation en vigueur (décret de 1957) lui conférant
une valeur opposable aux tiers, le PLA définit l’affectation des zones, les emplacements
des équipements et le tracé des infrastructures de transport, y compris des restrictions à
l’exercice du droit de propriété (interdiction de construire, entre autres). Les PLA élaborés
dans le cadre du PDMRUK se fonderont sur les orientations générales du Schéma
d’Orientation Stratégique de la ville de Kinshasa (SOSAK) et en préciseraient les
éléments. Ils couvriront donc un périmètre plus restreint (échelle 1/10 000) et seront
assortis d’un mémoire comprenant des prescriptions. En ce qui concerne la mobilité, ils
prendront également en compte les éléments du Plan Directeur des Transports Urbains
de la ville de Kinshasa financé par la JICA, ainsi que les évolutions enregistrées ou
envisagées depuis l’adoption du SOSAK. Le projet financerait deux PLA : (i) un PLA
s’étendant du territoire du bassin versant de la rivière N’Djili, jusqu’à la limite sud du
SOSAK et (ii) un PLA sur une zone d’extension identifiée dans le SOSAK, restant à définir
(Mont Ngafula par exemple, zone d’extension dans le sud de la ville).
ii. Elaboration de plans particuliers d’aménagement (PPA) sur les zones plus critiques
comme les zones particulièrement en proie aux érosions et inondations, et celles situées
aux abords de la future voie de liaison est-ouest. À l’échelle 1/2 000, ces plans pourraient
permettre d’éditer des règles relatives à l’hygiène, la sécurité et l’esthétique, qui seront
indispensables pour protéger les berges de la rivière N’Djili ainsi que les abords de l’axe
routier qui sera construit dans la deuxième phase du projet.
iii. Définition des règles générales applicables aux constructions de la ville de Kinshasa, et
intégration des considérations de changement climatique, d’efficacité énergétique,
résilience aux risques dans les nouveaux textes.
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parcellaires). Une charte spécifique sera développée pour encadrer la collecte, l’utilisation et
l’accès à ces données. Par ailleurs, la plateforme Open Street Map qui a été alimentée par des
activités de cartographie communautaire à Kinshasa pourra servir de base de données
complémentaire. L’activité comprend l’entrepreneuriat social, p.ex. des hackathons pour résoudre
les problèmes spécifiques liés à de gestion urbaine.
Les discussions spécifiques lors de la mission ont aussi permis de clarifier les aspects suivants :
Numérisation de la gestion urbaine. Cette intégration devra aussi passer par une
intégration sur la gestion des données au niveau des différentes agences d’exécution du
projet et de ses partenaires (CEP-O, REGIDESO, SNEL, VPK, CI, etc.). Une partie des
activités se situerait dans trois domaines : a) comprendre le paysage pour voir ce qui
manque ; b) mettre en place de nouveaux systèmes ; et c) intégrer des systèmes séparés
afin que nous puissions obtenir de meilleurs résultats. Elle devra être mis en parallèle des
activités Smart City, notamment l’étude de LuxMobility sur le développement d’un laboratoire
urbain à l’ISAU et du rôle de la VPK pour une gestion urbaine plus intégrée, ainsi que de la
production de données effectuée par de nombreuses firmes qui devront être hébergées
(données Street View y compris la plateforme de visualisation, LiDAR, bathymétrie, GTFS
pour le transport, les shapefiles SIG, etc.). Il s’agit ici d’assurer l’interopérabilité des données
et des systèmes afin de pouvoir intégrer, partager et construire la transformation digitale de
la gestion urbaine.
Capitaliser sur les expériences des partenaires et autres projets et études. Beaucoup
d’outils et aspects numériques sont déjà présents et peuvent être utilisés et mis à l’échelle.
Au moins quatre exemples ont été discutés : (i) Dans le cadre du PEMU, un système de
comptage par smartphone a été mis en place et pourrait être réutilisé et mis à l’échelle ; (ii) A
Brazzaville, un cadastre a été réalisé pour localiser les consommateurs de la SNE (Société
Nationale d’Electricité) et constituer une base de données géomatique liée aux aspects
commerciaux – ce type de Géomarketing pourrait être répliqué, il faudra néanmoins identifier
où seront stockées les données et comment elles pourront être partagées et rendues
accessibles ; (iii) Une exploitation étendue de l’outil KoBoToolbox par différents partenaires
(CEP-O, CI) peut être élargie ; et (iv) L’APDNK a élaboré une stratégie sur la connectivité.
D’autres projets ont été mentionné à la suite de la réunion et pourront être exploités comme
le cadastre foncier de 2010 à 2014 ; des expériences pilotes en RDC menées par UN Habitat
et des ONG en milieu rural en RDC.
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le déploiement de la fibre ou d'une autre méthode d'accès comme le wifi public. Ces
questionnements seront mis en parallèle du développement de la vision de la VPK sur les
aspects numériques.
Vision de la CDUK sur l’aspect numérique. La Ville devra développer sa vision sur la
question des aspects numériques. Celle-ci devra être inscrite dans la vision plus large que la
Ville doit développer quant à son rôle. Mais la vision doit inclure une feuille de route sur la
façon dont elle sera mise en œuvre afin d'éviter la fatigue des rapports.
ii. Audits organisationnels pour évaluer les performances des entités impliquées dans la
gestion urbaine au niveau de la province, des divisions urbaines et des communes. Les
audits examineraient les rôles et responsabilités des agents, ainsi que les performances
des différents services urbains. Des audits urbains pourraient être conduits sur des zones
plus spécifiques (zones couvertes par les PPA).
iv. Mise en place et opérationnalisation d’une plateforme réunissant des représentants des
entités engagées dans le secteur urbain (provinces, divisions urbaines, communes,
partenaires académiques et privés, société civile, etc.). Cette plateforme pourrait être le
lieu de discussions et de propositions sur la gestion urbaine.
Cette activité vise à expérimenter un système amélioré de gestion des fiches parcellaires. Le
ministère national des affaires foncières a pris une circulaire pour instaurer la fiche parcellaire
améliorée comme soubassement officiel de la demande de titres immobiliers. Le principe est de
compléter les informations essentielles à l’identification des détenteurs de droits et des droits
mais également d’introduire un croquis/plan géo référencé en appui à la définition de la
consistance des parcelles. L’accord de partenariat entre le ministère national des Affaires
Foncières et ses services déconcentrés (circonscription foncière), le ministère provincial des
Affaires foncières et la Ville définissant les responsabilités de chacun est disponible. Afin de
mettre rapidement le protocole en œuvre, une commission d’élaboration de la fiche parcellaire
améliorée et un groupe de travail pour la définition de l’activité sont créés. Ce groupe de travail
arrêtera la forme et les informations contenues dans la fiche parcellaire améliorée afin de remplir
les missions de formalisation et de sécurisation foncières dans le cadre de la note circulaire du
secrétariat général du ministère des affaires foncières.
Du fait que le projet va disposer de documents cartographiques sous forme d’ortho photos géo
référencées à très haute résolution sur 3 communes (N’Djili, Matete, Kisenso) la ventilation
des couts des actions ans le budget de l’activité a été revue. Ceci pourrait permettre d’étendre
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le champ d’expérimentation à Matete (petite surface mais forte densité urbaine) et Kinsenso
(zone de risques et extension de la commune) ;
Le protocole d’accord entre les parties prenantes de l’activité de gestion foncière urbaine est
consensuel. Au terme de la mission, le protocole n’est toujours pas formellement validé par
les parties prenantes ;
Le travail de la commission ad hoc a permis de disposer d’une maquette de la nouvelle Fiche
Parcellaire (FP) définissant la forme et les informations essentielles pour remplir la mission de
formalisation et sécurisation foncières dans le cadre de la note circulaire du secrétariat général
du ministère des affaires foncières. La version définitive pourra être annexée aux termes de
référence de l’activité (date 8 octobre 2020) ;
Le groupe de travail a réuni tous les acteurs du secteur foncier sous la coordination du CDUK
et avec l’appui technique de la CI et de la Banque mondiale. Les documents (méthodologie,
budget, organisation de l’activité et TdR pour contracter un operateur) sont en cours de
finalisation et seront disponibles le 30 octobre 2020.
ii. Au niveau communal : pour ce qui est des communes pilotes, le projet appuiera de
manière graduelle (iii) le système de collecte des recettes communales, à travers
l’analyse/diagnostic du système et – par la suite – l’identification et la mise en œuvre des
mesures « pilotes » pour améliorer la collecte de recettes locales (p.ex. informatisation de
la taxe d’étalage et de l’IPM, collecte de taxes à travers la facturation/paiement mobile,
guichet unique). Cette activité sera menée dans les communes pilotes de N’djili et Matete
pour un montant total de USD 200 000.
ii. La mise en place d’un système de gestion financière au niveau des communes pilotes de
Matete et de N’djili, pour un montant total de USD 400 000. Compte tenu des faiblesses
de la gestion financière des communes et la nature rudimentaire des
procédures/systèmes actuels, cette activité comprendrait l’analyse-diagnostic de la
gestion financière actuelle, l’élaboration d’un système de gestion financière (dépenses et
recettes), et l’application de ce système au niveau communal.
iii. La formation des agents de la VPK et des six communes en matière de la gestion
administrative et financière, pour un montant total de USD 600 000. Pour assurer le
succès de ce volet, des réflexions seront nécessaires concernant les éléments
stratégiques de réforme à inclure dans le projet pour assurer la capacité d’absorption des
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fonctionnaires. Sur cette base, le volet financera la conceptualisation et la formulation d’un
programme de mise en place d’organigramme des administrations et la formation en
faveur des agents de la VPK, des membres de l’Assemblée Provinciale (surtout
l’ECOFIN), et des agents communaux.
iv. Le renforcement des moyens matériels de la VPK et des six communes, pour un montant
total de USD 450 000. Cette activité assurera que la VPK et les communes soient dotées
des moyens bureautiques suffisants pour accomplir des tâches liées à la gestion
administrative et financière.
v. Le renforcement de l’infrastructure administrative (bâtiments) de la VPK, pour un montant
total de USD 3,8 millions. Ce volet comprendra la construction d’un bureau au niveau de
la VPK pour abriter quelques services provinciaux (CDUK, FONAK, Directions
Provinciales du Trésor, du Budget, du Plan et des Infrastructures) et la construction de
deux bureaux de la DGRK au niveau des communes de Matete et de N’Djili. Le
financement comprendra des études techniques, des études d’impact environnemental,
les travaux, et la supervision des travaux.
vi. La mise à disposition d’une assistance technique en vue d’opérationnaliser le FONAK,
pour un montant total de USD 100 000. Cette activité permettra au FONAK de s’organiser
en vue de devenir une composante effective et efficiente de la filière de la gestion des
déchets solides. Cet appui se déroulera suite à l’étude du financement durable, de la
viabilité économique et des réformes fiscales de la gestion des déchets solides dans la
Ville de Kinshasa (inscrite au niveau de la Sous-Composante 2.2.)
vii. L’amélioration du service communal de l’état civil au niveau des communes de Matete et
de N’Djili, pour un montant total de USD 200 000. Cette activité comprendra une étude
préalable du service de l’état civil, l’identification des mesures pour améliorer le service,
et l’accompagnement pour leur mise en œuvre. L’état-civil constitue l’un des rares
services publics de compétence exclusive des communes ; son amélioration contribuerait
à renforcer les liens entre les communes et les citoyens (ce qui aurait des effets positifs
sur le civisme fiscal, entre autres).
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Cette composante prévoit un mécanisme de réaction rapide face à l’urgence, doté de zéro dollar,
en cas de catastrophe naturelle, de crise ou de situation d'urgence remplissant des critères
établis, qui s’entend d'un événement qui a, ou est susceptible d'avoir dans un très proche avenir,
des effets économiques et/ou sociaux néfastes importants pour le bénéficiaire, du fait de crises
ou de catastrophes naturelles ou d'origine anthropique. La composante contribuerait à éviter des
dégâts plus importants aux infrastructures ou à rétablir ces dernières, à assurer la continuité des
activités, et à favoriser le relèvement et la reconstruction rapides.
Le Projet KIN ELENDA reconnaît l’importance d’une collaboration ouverte et transparente vis-à-
vis des parties prenantes du projet, élément essentiel des bonnes pratiques internationales. En
effet, la mobilisation effective des parties prenantes peut améliorer la durabilité environnementale
et sociale du projet, renforcer l’adhésion aux projets, et contribuer sensiblement à une conception
et une mise en œuvre réussies du projet. (NES 10, CSE, 2017).
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mariages précoces, grossesses non désirées dans la zone d’intervention du projet suite
au brassage des populations et à l’afflux de la main d’œuvre allochtone ;
Risque de contamination de la COVID-19 par les travailleurs sur le chantier en cas de
non-respect des gestes barrières de prévention ;
Risque de propagation des IST et VIH/SIDA en cas de non-respect des méthodes
pratiques de prévention ;
Risque d’insécurité par les kuluna pour les travailleurs et le matériel des entreprises dans
certains quartiers ciblés par le projet ;
Risque d’accident lié à la circulation des véhicules et engins sur les chantiers ;
Risques et dangers sur le lieu de travail (entre autres, d’électrocution et d’incendie des
installations pendant les travaux liés à l’énergie électrique ; produits chimiques, bruits,
risques ergonomiques, accident en cours de travaux du personnel et la population, etc.) ;
Risque de travail des mineurs sur les chantiers ;
Risque d’exclusion des certains groupes des bénéfices du projet notamment les
personnes de troisième âge, personnes vivant avec un handicap, orphelins, filles mères,
veuves, réfugiés, etc.),
Risque de la non-continuation de certaines sources de revenue (comme les
piroguiers/passeurs d’eau sur la rivière N’djili qui se retrouveront sans travail une fois qu’il
y a un pont) ;
Risque que les complaintes ne seront pas adressées par les autorités ;
Risque de la réinstallation involontaire des populations ;
Risque du manque d’entretien des équipements (kits, panneaux solaire, etc.) ;
Risques de vol des kits et panneaux solaires, qui pourraient occasionner le délestage et
l’obscurité (insécurité) ;
Risques d’érosion et inondations pour certains postes et sous-station électriques
implantés dans les quartiers concernés par le projet.
Risque des coupures intempestives d’eau potable suite au manque des intrants,
l’entretien des équipements, la gestion des boues de station, la gestion des produits
chimiques, aux fuites d’eau au niveau de la tuyauterie du réseau de la REGIDESO
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(v) S’assurer que les parties prenantes reçoivent en temps voulu et de manière
compréhensible, accessible et appropriée l’information relative aux risques et effets
environnementaux et sociaux du projet ;
(vi) Doter les parties touchées par le projet de moyens permettant aisément à toutes
d’évoquer leurs préoccupations et de porter plainte, et aux Emprunteurs d’y répondre
et de les gérer selon la Méthodologie d’élaboration du PMPP
La démarche méthodologique employée pour élaborer ce présent PMPP est essentiellement
participative. Elle a émergé au travers de l’organisation de deux ateliers tenus à Kinshasa en date
du 20 au 21 novembre 2019 et du 14 au 15 janvier 2020 avec les acteurs institutionnels et de la
société civile ainsi que toutes les parties prenantes dans la grande salle de Romeo Golf (voir
listes des présences à l’annexe 2) pour recueillir leurs contributions, y compris les préoccupations
et les suggestions concernant divers aspects du projet, afin de compléter le PMPP avant l’examen
et l’approbation du projet par la Banque mondiale.
L’objectif de ces deux ateliers était de :
(i) Identifier les parties prenantes dans le projet ;
(ii) Identifier les besoins des parties prenantes ;
(iii) Identifier les canaux de communication avec les parties prenantes ;
(iv) Déterminer et planifier le mode de consultation des parties prenantes ;
(v) Élaborer un 1er Draft d'un plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP),
détaillant l'identification et l'analyse des parties prenantes, le programme
d'activités d'engagement et un mécanisme de règlement des griefs pour le projet.
Des consultations du public avec les parties prenantes ont été tenues dans les Communes
concernées par le Projet en vue d’assurer la participation des populations au processus de
planification des actions du projet. Il s’agissait, notamment : (i) d’informer les populations
riveraines sur le contexte, les composantes du projet et ses activités ; (ii) de permettre aux
populations de s’exprimer, d’émettre leur avis et considérations sur le projet ; (iii) d’identifier et de
recueillir les préoccupations (besoins, attentes, craintes, etc.) des populations vis-à-vis du projet
ainsi que leurs recommandations et suggestions. Ces consultations ont été menées
précédemment par les consultants au niveau de communes. Les différentes questions ainsi
soulevées ont été évoquées par les parties prenantes, et les explications y afférentes ont été
apportées par les organisateurs (les consultants). Les participants à ces consultations ont été
informés par la cellule infrastructures (CI) à travers les invitations lancées à cette occasion.
Les points ci-après ont été communiqués et discutés : la perception du projet par les parties
prenantes ; les contraintes environnementales et sociales majeures dans les zones cibles du
projet ; les enjeux environnementaux et sociaux des activités du Projet ; les impacts positifs et
négatifs potentiels du projet sur l’environnement et le social ; les capacités de gestion
environnementale et sociale et les besoins en renforcement; la question foncière ; les objectifs
de la réinstallation ; les critères d’éligibilité des personnes affectées ; les mécanismes locaux de
résolution des conflits ; les questions relatives à l’assainissement et la gestion des déchets,
l’accès à l’eau, électricité, la formation professionnelle des jeunes, la violence basée sur le genre,
l’hygiène santé et sécurité, les risques et conséquences de la pandémie de COVID-19, la
participation et l’implication des acteurs et des personnes vulnérables notamment les femmes,
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jeunes filles, les enfants de la rue etc., la tenure foncière. Les comptes rendus plus détaillés de
ces consultations sont fournis dans les documents de sauvegardes environnementales et
sociales élaborés : Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) ; Cadre de Politique
de Réinstallation (CPR) ; Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES). Ces documents
pourront être consultés au niveau de la Cellule Infrastructures, de l’Unité de Coordination des
Projets du Ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité (UCM), à la Cellule d’Exécution
des Projets Eau de la Regideso (CEP-O). En outre, ces documents de sauvegarde seront publiés
sur le site web du Ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD) et le site web
externe de la Banque mondiale, une fois rendus publics. Actuellement, les activités de suivi de
consultations des parties prenantes sont planifiées et devront être lancées au cours de mois de
février 2021 pour poursuivre avec la mobilisation, afin de bien préparer la mise en œuvre du
Projet.
1.3. IDENTIFICATION ET ANALYSE DES PARTIES PRENANTES
Les parties prenantes concernées du Projet KIN-ELENDA sont : les ménages (hommes et
femmes chefs de ménages), les jeunes en chômage (entre 18 à 24 et 35 ans), les jeunes dits de
la rue, les jeunes kuluna, les filles mères, les enfants, les écoliers, les personnes désœuvrées,
les sinistrés des inondations, les riverains des communes ciblées par le Projet, les habitants des
sites érosifs, les passeurs d’eau, les casseurs de pierres, les opérateurs de taxi/moto, les
pécheurs, les opérateurs économiques des quartiers, les femmes maraichères, les femmes
commerçant(e)s ambulant(e)s, les femmes victimes de violence, les collecteurs des déchets
ménagers, les Habitants de la ville-Province de Kinshasa /résidant ordinaires et les visiteurs de
la ville de Kinshasa, les chefs de quartier, les Bourgmestres, les chefs de rues, les représentants
religieux, les travailleurs sur les chantiers, les Populations riveraines de l’environnement
immédiat des projets, les Personnes affectées par le Projet (PAP) etc. ;
Ainsi, le groupes vulnérables peuvent inclure les vieillards (personnes de troisième âge), les
personnes vivant avec un handicap (physiques et mentaux), les survivants (es) de VBG, les
veuves, les orphelins, les réfugiés, les filles mères, les enfants de la rue, les femmes cheffes des
ménages, les Personnes Vivants avec le VIH/SIDA, les personnes déplacées des zones de
conflits (réfugiés, le cas échéant), les personnes appartenant à certaines minorités ethniques (y
inclus les populations autochtones vivant et travaillant en ville), culturelles ou religieuses etc.
Cette liste n’est pas exhaustive.
Il est également important de prendre en compte les normes culturelles et sociales qui pourraient
avoir un impact sur la participation de différents groupes d'intervenants - par exemple, si les
hommes sont considérés comme des chefs de famille qui devraient prendre des décisions, etc.,
il pourrait être difficile pour les femmes d'exprimer leur opinion en présence des hommes et,
partant, des discussions de groupe séparées devraient être organisées; ou s'il y a des sujets
tabous dans les communautés, il pourrait être difficile d'en discuter ensemble avec les plus jeunes
et les plus âgés et, par conséquent, non seulement le sexe mais aussi l'âge devraient être pris
en compte lors de l'organisation des consultations.
Les parties prenantes institutionnels du projet sont les suivants : le Comité d’orientation
stratégique en tant qu’acteur clé du Projet KIN-ELENDA pour la conception et la mise en œuvre,
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le comité provincial de pilotage du projet, les cinq agences de coordination et d’exécution du
Projet (CI, CEP-O, UCM, INPP et CDUK), les cellules environnementales et sociales du projet
KIN-ELENDA, le Ministère des finances, le Ministère des Infrastructures et travaux publics ; le
Ministère de l’Environnement et Développement Durable (ACE et CPE), le Ministère de
l’Urbanisme et Habitat, le Ministère des affaires sociales, le Ministère des affaires foncières, le
Ministère du Genre, Femmes et Enfants, , le Ministère de la Décentralisation, le Ministère du Plan
et reconstruction, le Ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité, le Ministère de la santé
publique, L’administration locale (bourgmestres, chefs de quartier, chefs de rue/avenue).
Par ailleurs, la participation des organisations non gouvernementales (ONG) locales, nationales
et internationales sera importante pour la mise en œuvre du PMPP tout au long du cycle de vie
du projet. Il peut s’agir d'organisations travaillant directement dans le secteur des infrastructures,
d’assainissement, de la santé (IST et VIH/SIDA), de l’éducation, de l’environnement (érosion et
lutte antiérosive, l’eau, etc.), de violence sexuelle, ainsi que dans d’autres secteurs connexes. En
plus des ONG engagées activement dans le secteur précité, il y a des ONG en RDC qui travaillent
spécifiquement dans la lutte de la Violence Basée sur le Genre, Exploitation et Abus sexuel ainsi
que le harcèlement sexuel (VBG/EAS/HS), les ONG engagées dans lutte contre le COVID-19 et
les personnes vulnérables ou d’autres communautés défavorisées ou marginalisées telles que
les handicapés, les albinos, les filles-mères, les enfants dits de la rue, etc. Ils pourraient
également jouer un rôle important au sein du MGP du projet en tant que prestataires de services
faisant partie des références du protocole de réponse aux plaintes liées à la VBG/EAS/HS.
Une liste plus détaillée des parties prenantes institutionnelles figure à l’annexe 1.
Le concept « défavorisé ou vulnérable » désigne, selon la NES n°5, des individus ou des groupes
qui risquent davantage de souffrir des impacts du projet et/ou sont plus limités que d’autres dans
leur capacité à profiter des avantages d’un projet.
Ainsi, les groupes vulnérables peuvent inclure les vieillards (personnes de troisième âge), les
personnes vivant avec un handicap (physiques et mentaux), les survivants(es) de VBG, les
personnes (femmes, enfants, hommes, etc.) a risque de EAS/HS, les veuves, les orphelins, les
réfugiés, les filles mères, les enfants de la rue, les femmes cheffes des ménages, les Personnes
Vivants avec le VIH/SIDA, les personnes déplacées des zones de conflits (réfugiés, le cas
échéant), les personnes appartenant à certaines minorités ethniques (y inclus les populations
autochtones), culturelles ou religieuses etc.
Pour les personnes vulnérables, des consultations publiques vont être organisées chez elles pour
éviter leur déplacement. La communication va se passer en langue locale et un membre d’une
organisation des groupes vulnérables va accompagner l’équipe du Projet pour assurer la
compréhension de tous.
1.3.4. Stratégies proposée pour la prise en compte des points de vue des groupes
vulnérables
Les consultations avec les communautés se reposeront sur le principe d’inclusion, à savoir la
participation de tous les segments de la communauté, y compris les personnes de mobilité réduite
et les autres personnes vulnérables. Si nécessaire, une assistance logistique serait fournie aux
représentants des régions éloignées, aux personnes à capacité physique réduite et aux
moyens financiers insuffisants pour leur permettre d’assister aux réunions publiques
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organisées par le Projet. Dans les cas où le statut vulnérable peut entraîner la réticence
ou l'incapacité physique des personnes à participer à des réunions communautaires à
grande échelle, le projet organisera des discussions séparées en petits groupes dans un
lieu facilement accessible, ce qui permet au projet de contacter les groupes qui le
souhaitent dans des circonstances normales. Pour faciliter les contacts, certaines des
options permettant d’atteindre les groupes vulnérables sont suggérés ci-dessous.
Identifier les leaders des groupes vulnérables et marginalisés pour leur tendre la
main,
Impliquer les leaders de la communauté, les sociétés civiles et les ONG ;
Organiser des entretiens individuels et des focus groupes avec les personnes
vulnérables dans les quartiers riverains aux sous projets ;
Faciliter l’accès de ces personnes au mécanisme de gestion des plaintes mis en
place par le Projet.
1.3.5. Résumé des besoins des parties prenantes du Projet KIN ELENDA
Les besoins des parties prenantes sont indiqués dans le tableau 1 ci-dessous.
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Tableau 1. Synthèse des besoins des parties prenantes au projet dans le cadre de la mise en œuvre du KIN-ELENDA
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Principales Besoins Moyens de notification Besoins
Catégories Parties Prenantes Entités
caractéristiques linguistiques privilégiés spéciaux
Presse écrite dans la télévisés, les journaux RTNC, TOP CONGO
ville de Kinshasa de la presse écrite FM, Radio OKAPI
ciblée.
Populations - Être informé sur le
riveraines et Communautés locales Groupes vulnérables Les populations des Lingala, Kikongo, Informations transmises à la
processus de
bénéficiaires du et des riverains des quartiers d’intervention, Tshiluba, Swahili et la radio ;
communes ciblées les ménages, les langue des signes consultation du
Projet Visite sur terrain avec les public
jeunes, filles-mères, les pour les sourds-
enfants, les groupes muets représentants de la société
des personnes civile.
vulnérables, et toute la
population de Kinshasa
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Principales Besoins Moyens de notification Besoins
Catégories Parties Prenantes Entités
caractéristiques linguistiques privilégiés spéciaux
de service et
d’emploi pendant la
mise en œuvre du
Projet KIN ELENDA
- Fonctionnaires ; - Education sur le
Administration Niveau communal et Autorités Bourgmestres, chefs Français et Lingala Informations transmises par
- Elus locaux. processus
locale locales de quartiers, écrit, affichage et Radio
(Communes) avenues/rues - Rehabilitation de la
Maison communale
et amelioration des
conditions du travail
- Implication des des
CPS dans
engagement et la
mobilisation sociale
des communautés
- Education sur le
Organisations Organisations Non Associations locales, Membres et Travailleurs Français et Lingala Informations transmises par
processus pour
de la société Gouvernementales (ONG) et organismes travaillant écrit, affichage et Radio
civile Organisations de Producteurs dans les zones permettre le suivi des
affectées activités de la mise
en œuvre du Projet
- Recruter les ONG
locales dans les
travaux de THIMO et
autres opportunités
- Utiliser les canaux
Medias Radios, télévisions et journaux Journalistes de Source des Français et Lingala Informations transmises par
les plus écoutés tant
Radios, Télévisions et informations et opinions écrit, radio, télévision
pour les autres parties publics que privés:
Presse écrite dans prenantes RTNC, TOP CONGO
ciblée dans la ville de FM, Radio OKAPI
Kinshasa.
- Performance vis-à-
Partenaires Actionnaires Français Informations transmises par
vis des indicateurs
Techniques Bailleurs de fonds Banque Mondiale Administrateurs écrit et réunions
du projet (finances,
financiers Fonctionnaires
sauvegardes, etc.)
Populations - Recruter en priorité
riveraines et Communautés locales Groupes vulnérables Les populations des Lingala, Kikongo, Informations transmises à la
les populations
beneficiaries du et des riverains des quartiers d’intervention, Tshiluba, Swahili et la radio ;
communes ciblées les ménages, les jeunes langue des signes riveraines pour les
Projet
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Principales Besoins Moyens de notification Besoins
Catégories Parties Prenantes Entités
caractéristiques linguistiques privilégiés spéciaux
en rupture des liens pour les sourds- Visite sur terrain avec les travaux des
familiaux, « dit de la muets représentants de la société différents sous-
rue », filles-mères, les civile. projets et le THIMO
enfants, les groupes - Impliquer tous les
des personnes groupes vulnérables
vulnérables, et toute la dans la mise en
population de
oeuvre du projet
Kinshasa .
- Améliorer les
conditions de vie des
populations
riveraines à travers la
rehabilitation des
infrastructures
sociales de base
- Adduction en eau
potable et à
l’éléctricité pour
mettre fin à
l’insécurité ;
- Assainissement du
milieu (gestion des
déchets) et
aménagement des
places publiques
Phase exploitation du Projet
- Renforcement des
Secteur Public Différents ministères impliqués Différents ministères Fonctionnaires Francais Lettre de transmission par écrit
capacités pour
dans le Projet provinciaux impliqués et affichage; Communiqué
dans le Projet radiophonique sur les travaux assurer l’entretien
d’entretien des ouvrages des ouvrages
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Principales Besoins Moyens de notification Besoins
Catégories Parties Prenantes Entités
caractéristiques linguistiques privilégiés spéciaux
association des
femmes,
Radios, télévisions et journaux Diffusions des
Medias Journalistes de communiqués Français, Lingala, Informations transmises par Néant
Radios, Télévisions et radiophoniques et Swahili, Tshiluba et écrit, radio, télévision pour les
télévisés, les journaux Kikongo travaux d’entretien des
Presse écrite dans la ouvrages
ville de Kinshasa de la presse écrites
ciblée.
NB : Il est recommandé d’associer les différentes parties prenantes à la finalisation des outils de communication.
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1.4. PROGRAMME D’ENGAGEMENT DES PARTIES PRENANTES
Le PMPP présenté devra être revu et mis à jour tout au long du cycle de vie du projet. Au cours
de ce processus, l’orientation et la portée du PMPP doivent être adaptés aux différentes étapes
de la mise en œuvre du projet afin de prendre en compte tout changement survenu dans la
conception du projet.
Ci-dessous la pyramide des différents niveaux d’engagement des parties prenantes
Pour un engagement efficace des PP, le projet Kin Elenda mettra l’accent sur la communication
et le feedback pour identifier le type d’informations à placer dans quel domaine, sur les activités
à partir desquelles les PP devront s’organiser. Aussi faudra-t-il, par rapport aux activités, orienter
les consultations pour savoir comment celles-ci seront conduites tout en s’assurant que les points
de vue des PP sont pris en compte, sur l’engagement afin de déterminer comment allons-nous
inclure les PP dans le développement des solutions dans le cadre du projet, et sur le partenariat
pour identifier dans quels domaines pouvons-nous collaborer avec les communautés pour des
prestations des services au regard des opportunités disponibles.
Différentes méthodes d’engagement sont proposées et couvrent les différents besoins des
parties prenantes comme décrit ci-dessus :
Réunions de « Focus groupes » de discussion ;
Forum : un forum est établi avec des objectifs spécifiques fixés et comprendra un
groupe spécifique de parties prenantes qui devraient veiller à ce que les actions soient
prises et surveillées.
Consultations communautaires. Suite à la pandémie de la COVID-19, la tenue des
consultations communautaires doit se référer à la note technique du 20 mars 2020
de la Banque mondiale « Consultations publiques et mobilisation des parties
prenantes dans les opérations soutenues par la Banque Mondiale ou il existe des
contraintes pour la conduite de réunions publiques ». Cette note technique servira de
principale source d'orientation sur les communications et la mobilisation des parties
prenantes. Ces lignes directrices décrivent l'approche contenue dans le Pilier 2 relatif
à la communication sur les risques et la mobilisation communautaire.
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Création d’une charte graphique
Site web du Projet ;
Communication régulière en français et en lingala ;
Supports d’information à travers les dépliants, une E-newsletter, des fiches pour les
succès stories et leçons apprises, les supports écrits pour la conduite des réunions
avec les parties prenantes (rapports d’étude, rapports de mission, comptes rendus,
présentations Power Point, etc.), les Panneaux / pancarte des réalisations :
Gestion des feedbacks et partage d’information avec les parties prenantes
La stratégie de diffusion des informations se fera à travers la mise en œuvre d’un plan de
communication pour apporter des informations claires et précises sur le projet KIN-ELENDA.
Elle doit aussi favoriser les échanges entre l’ensemble des acteurs et les parties prenantes
qu’elles soient externes ou internes. Au regard des points d’ancrage dans les démarches de
travail entre la composante de Communication et celle de mobilisation des parties prenantes, il
y a lieu de préciser qu’il existe actuellement le draft d’une stratégie de communication, assortie
d’un plan de communication susceptibles d’être exploités dans la mobilisation des PP. Ce plan
de communication sera déjà lancé pendant les activités de constitution des task forces prévues
au cours du mois de février 2021, conformément aux exigences de la NES 10 du nouveau cadre
social et environnemental (CSE). Ce plan de communication demeure flexible et devra être
adapté, de façon renouvelée selon les circonstances et les lieux, car la zone d’intervention du
projet reste très complexe aux réalités multidimensionnelles.
Les messages clés devront être développés car chaque composante du projet est préparée plus
en détail lors de la mise en œuvre. Les éléments suivants sont des messages clés pertinents
pour les différentes composantes du Projet KIN-ELENDA, et dans le but d’informer toutes les
parties prenantes du projet sur l’activité planifiée à travers l’ensemble du cycle du projet.
Qu’est-ce que le Projet KIN-ELENDA ? Informez-vous sur le projet (L’objet, la nature et
l’envergure du projet ; les composantes et la durée des activités du projet).
Quels sont les composantes du Projet KIN-ELENDA ?;
Faire partie de la planification du Projet KIN-ELENDA ;
Participer aux consultations du Projet KIN-ELENDA ;
Présenter et discuter des impacts environnementaux et sociaux au cours des phases
de construction et d’exploitation et des mesures d’atténuation respectives ;
L’appui de la Communauté pendant la mise en œuvre du projet KIN-ELENDA est
important ;
Les offres d’emploi du projet seront annoncées par l’entrepreneur ou de la Cellule
Infrastructures, l’UCM, la CEP-O en collaboration avec la VPK et l’INPP ;
Les enjeux environnementaux et sociaux des activités du Projet KIN-ELENDA :
hygiène, sécurité, violences basées sur le genre, exploitation et abuse sexuel et
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harcèlement sexuel ; travail des enfants lors des travaux ; gestion des déchets, y
compris les risques liés aux déchets biomédicaux ;
Les objectifs de la réinstallation, la question foncière et les contraintes majeures ;
Les critères d’éligibilité des personnes affectées et des personnes vulnérables ;
La participation et l’implication des acteurs et des populations locales ;
Le processus envisagé pour mobiliser les parties prenantes ;
Les dates et lieux des réunions de consultation publiques envisagées, ainsi que le
processus qui sera adopté pour les notifications et les comptes rendus de ces
réunions ;
Le contenu du Code de conduite des personnes liées au projet et des travailleurs -
les comportements interdits vis-à-vis des membres de la communauté
particulièrement liés à la VBG/EAS/HS ; et
Le mécanisme de gestion des plaintes sensible aux VBG/EAS/HS- Comment y
accéder, quels services sont disponibles et à quoi ressemble la gestion des plaintes.
Résumé – un résumé non technique permettra de donner les informations du projet de façon
concise sans l’utilisation des termes trop techniques.
Panneaux d’affichage, la Lettre, les Courriels ;
Journaux (presse écrite) Le projet KIN-ELENDA va divulguer les informations clés (y compris
les annonces de réunions de consultation) à travers l’Agence Congolaise de Presse (ACP), le
journal Avenir de la RTGA, le journal La Référence Plus, qui sont considérés comme les journaux
nationaux les plus populaires en République Démocratique du Congo (RDC).
Les bandes dessinées : ces supports sont généralement mieux adaptés et recommandés aux
cibles vulnérables du projet en vue d’améliorer les connaissances, développer les valeurs et à
renforcer les compétences des adolescents et jeunes pour qu’ils adoptent des comportements
sexuels à moindre risques d’IST/VIH, à éviter la contamination du COVID 19, des grossesses
précoces et non désirées ainsi que les VBG/EAS/HS.
Les principaux canaux de communication sont la radio et la télévision. Dans le cadre du Projet
KIN-ELENDA, il sera utilisé les médias suivants :
La Radio Nationale Télévision Congolaise (RTNC) ;
La Radio TOP CONGO (Radio privée) ;
La Radio OKAPI (Radio onusienne) ;
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1.4.7 Autres moyens de communication
Le téléphone,
E-mail y compris même les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Messenger etc.) ;
Forums et ateliers ; et
Brochures sur le Projet.
Pour atteindre les objectifs visés par la consultation des parties prenantes du public, il a été
adopté une démarche participative et inclusive qui s’articule autour des méthodes suivantes :
Entretiens semi-structurés avec les différents acteurs et organisations concernés ;
Enquêtes, sondages et questionnaires ;
Réunions publiques, ateliers ou groupes de discussion sur des sujets précis ;
Rencontres collectives sous forme de focus group ;
Méthodes participatives ;
Co-développement des solutions et la prestation des services par les populations ; et
Autres mécanismes traditionnels de consultation et de prise de décision.
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Tableau 2 : Stratégie de consultation des parties prenantes
Phases du projet Thème de la consultation Méthode utilisée Calendrier (lieux / dates) Parties prenantes ciblées Responsabilités
- Entretiens semi-structurés - Autorités
Préparation Avis et perception, Réunions et rencontres de Cellule Infrastructures,
préoccupations et craintes avec les différents acteurs et lancement dans les Hôtel administratives UCM, CEP-O, CDUK et
relatives au projet organisations concernées ; de ville de Kinshasa, Urbaines et locales ; INPP
- Réunions publiques, ateliers Communes ciblées, - Services Techniques ;
ou groupes de discussion sur Quartiers des communes - Communes ciblées ;
des sujets précis ; ciblées et Rues/Avenues, - Communautés
- Rencontres collectives sous dans le 1er trimestre de la locales ;
première année de mise en
forme de focus group (divisé - ONG locales
œuvre
par sexe, âge, etc. pour environnementales,
faciliter la pleine participation des femmes, de lutte
de tous) contre la VBG et de
- Autres mécanismes lutte contre la
traditionnels de consultation pandémie du COVID-
et de prise de décision ( ex : 19. Ainsi que les OBC
arbre à palabre, résolution à des femmes, des
l’amiable auprès d’un sage centres hébergement
d’avenue, du quartier etc.) et d’encadrement des
adolescents et jeunes
- Groupes vulnérables
- Entretiens semi-structurés - Communes ciblées ;
Critères d’éligibilité des Réunions et rencontres de Cellule Infrastructures,
personnes affectées et des avec les différents acteurs et lancement dans les Hôtel - Communautés UCM, CEP-O, CDUK et
personnes vulnérables organisations concernés ; de ville, Communes locales ; INPP
- Autres mécanismes ciblées, Quartiers des - ONG.
traditionnels de consultation communes ciblées et - Groupes vulnérables
et de prise de décision. Rues/Avenues, dans le 1er
trimestre de la première
année de mise en œuvre.
- Entretiens semi-structurés - Autorités
Processus envisagé pour Réunions et rencontres de Cellule Infrastructures,
mobiliser les parties prenantes avec les différents acteurs et lancement dans les Hôtel administratives UCM, CEP-O, CDUK et
(Participation et l’implication organisations concernés ; de ville, Communes Urbaines et locales ; INPP
des acteurs et des populations - Réunions publiques, ateliers ciblées, Quartiers des - Services Techniques ;
/ communautés) ou groupes de discussion sur communes ciblées et - Communes ciblées ;
des sujets précis ; Rues/Avenues, dans le 1er
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Phases du projet Thème de la consultation Méthode utilisée Calendrier (lieux / dates) Parties prenantes ciblées Responsabilités
- Rencontres collectives sous trimestre de la première - Communautés
forme de focus group (divisé année de mise en œuvre. locales ;
par sexe, âge, etc. pour - Groupes vulnérables
faciliter la pleine participation - ONG ;
de tous) ; - OBC des femmes.
- Autres mécanismes
traditionnels de consultation
et de prise de décision.
- Entretiens semi-structurés - Autorités
Mécanisme de gestion des Réunions et rencontres de Cellule Infrastructures,
plaintes avec les différents acteurs et lancement dans les Hôtel administratives UCM, CEP-O, CDUK et
organisations concernés ; de ville, Communes Urbaines et locales ; INPP
- Réunion avec les femmes ciblées, Quartiers des - Services Techniques ;
afin de connaitre leurs communes ciblées et - Communes ciblées ;
préoccupations sécuritaires, Rues/Avenues, dans le 1er - Communautés
sanitaires et identifier les trimestre de la première locales ;
année de mise en œuvre.
portées d’entrée de leurs - Groupes vulnérables
plaintes - ONG ;
- Réunions publiques, ateliers - OBC des femmes.
ou groupes de discussion sur
des sujets précis ;
- Rencontres collectives sous
forme de focus group ;
- Autres mécanismes
traditionnels de consultation
et de prise de décision.
- Entretiens semi-structurés - Entreprises privées ;
Mise en œuvre Enjeux environnementaux et Réunions et rencontres de Cellule Infrastructures
sociaux des activités du Projet avec les différents acteurs et lancement dans les - Bureaux de Contrôle ;
KIN-ELENDA : hygiène, organisations concernés ; Provinces, Communes, - Services Techniques ;
sécurité, lutte contre la COVID- - Réunions publiques, ateliers avant les travaux et durant - Communes ciblées ;
19, violences basées sur le ou groupes de discussion sur toute la phase de mise en - Communautés
genre, exploitation et abus des sujets précis ; œuvre. locales ;
sexuel et harcèlement, travail - Rencontres collectives sous Groupes vulnérables
des enfants lors des travaux ;
forme de focus group ; - ONG ;
gestion des déchets.
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Phases du projet Thème de la consultation Méthode utilisée Calendrier (lieux / dates) Parties prenantes ciblées Responsabilités
- Autres mécanismes
traditionnels de consultation
et de prise de décision.
- Un accent particulier sera mis
sur les femmes, les enfants et
d’autres groupes à risque (y
compris, par exemple, les
femmes et filles chef des
ménages, les femmes
handicapées ou en charge
d’une personne handicapée,
les veuves, les femmes et
filles déplacées, les enfants
dits de rue, etc.).
- Entretiens semi-structurés ; - Institutions
Fonctionnement Mesures d’entretien et de Réunions et rencontres de Cellule Infrastructures
gestion - Rencontres collectives sous lancement dans la Ville de bénéficiaires ;
forme de focus group. Kinshasa, les communes - Communes ciblées ;
ciblées et les Quartiers des - Communautés
communes ciblées durant locales.
toute la phase de - Groupes vulnérables
fonctionnement.
- Entretiens semi-structurés ; - Institutions
Gestion des déchets Réunions et rencontres de Cellule Infrastructures
- Rencontres collectives sous lancement dans la Ville de bénéficiaires ;
forme de focus group. Kinshasa, les communes - Communes ciblées ;
ciblées et les Quartiers des - Communautés
communes ciblées durant locales.
toute la phase de - Groupes vulnérables
fonctionnement.
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1.4.9 Stratégie proposée pour incorporer les voix et points de vue des groupes
vulnérables
Les personnes vulnérables (les personnes âgées, les personnes vivantes avec un handicap, les
filles mineures mères, les femmes cheffes de ménages, les vieillards, les veufs et veuves, les
enfants et les malades chroniques, etc.) doivent être identifiés tout au long de la conception et de
la mise en œuvre du projet afin que leur handicap (physique et mental) soit cartographié et que
les mesures appropriées soient définies pour s’assurer qu’elles ont l’égalité des chances de faire
entendre leurs préoccupations et des avis sur le projet KIN-ELENDA.
Pour faire face aux handicaps physiques des personnes, le projet KIN-ELENDA obligera le
Consultant et les spécialistes en la matière de tenir les réunions de consultations des personnes
ou groupes vulnérables chez eux dans leurs quartiers afin d’éviter le désagrément qui pourrait
surgir sur le problème de transport de ces personnes vulnérables. Le Projet KIN ELENDA se fera
s’accompagner d’un responsable de l’ONG qui s’occupe de l’encadrement du groupe des
personnes vulnérables afin de gagner la confiance de ces derniers. Ex : se faire accompagner
d’un interprète (encadreur ou enseignant) des personnes sourdes-muettes lors de la réunion de
consultation avec cette catégorie des personnes vulnérables pour une meilleure compréhension.
En outre, le lieu de la réunion sera choisi pour assurer l’accès universel des personnes vivant
avec un handicap. Des dispositions seront prises par la Cellule Infrastructures pour s’assurer que
les enfants, les personnes âgées et les malades sont bien représentés par leurs parents /
membres de la famille.
Chaque fois que cela est possible, des réunions en focus group (ou en petits groupes divisés par
sexe, âge, etc.) seront organisées auprès des personnes vulnérables afin de s’assurer que les
avantages du projet leurs seront également bénéfiques pour leur donner la possibilité de poser
des questions et de partager des opinions / suggestions ouvertement et en toute sécurité.
Les réunions spécifiques avec uniquement des femmes devraient être facilitées par une femme
et tenues dans un endroit sûr pour encourager des discussions libres et ouvertes.
Le projet KIN-ELENDA favorisera les personnes vulnérables à soumettre les plaintes et
s’engagera à fournir des réponses opportunes aux demandeurs.
Les personnes vulnérables seront informées à l’avance du Mécanisme de Gestion des Plaintes
sensibles à l’EAS/HS (MGP-EAS/HS) existant afin qu’elles puissent y accéder chaque fois
qu’elles en ont besoin.
1.4.10 Calendrier
Le projet KIN-ELENDA sera mis en œuvre entre 25 mars 2021 et 31 juillet 2026 soit 5 ans pour
cette première phase du Projet.
Le tableau 3 fournit les informations relatives aux calendriers répertoriant les phases du projet,
les décisions majeures et les dates butoirs pour la soumission de commentaires.
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Tableau 3. Informations relatives aux calendriers et dates butoirs
Par ailleurs, certains documents de sauvegarde comme le CGES et les EIES pour les
investissements dont les avant-projets détaillés (APD) sont disponibles et le CGES seront
élaborés ou mis à jour, validés par la Banque et publiés 120 jours avant la date d’approbation du
projet.
D’autres instruments comme le CPR, MPP, MGP-EAS/HS et Plans d’Actions de Réinstallation
(PAR) des sous-projets dont les sites et les investissements à réaliser sont connus devront être
préparés, approuvés et publiés avant la date d'évaluation du projet
Des consultations avec les parties prenantes seront entreprises pendant la préparation du projet
et continueront tout au long de la phase de mise en œuvre du projet pour tenir compte des mises
à jour sur la gestion ainsi que sur les impacts survenant pendant la mise en œuvre. Il est
nécessaire d’inciter les parties prenantes à examiner les plans et à les commenter, car ils sont
conçus pour atténuer les impacts négatifs du projet et assurer la mise à l’échelle « scaling up »)
des avantages du projet pour les parties prenantes touchées.
Dans les deux semaines suivant l’achèvement d’un processus de consultation, le projet veillera
à ce que tous les commentaires soient intégrés dans un rapport et que les versions
actualisées/finales des plans soient partagées avec les parties prenantes du projet, en particulier
les personnes touchées. Les séances de divulgation d’informations et la diffusion des versions
actualisées/finales des rapports sont les deux principaux moyens de diffusion choisis. Les
informations seront téléchargées dans les sites Web annoncés et les versions imprimées des
résumés exécutifs des documents finaux seront rendues disponibles dans des lieux publics
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facilement accessibles (p. ex., l’hôtel de ville de Kinshasa, les bureaux communaux,
bibliothèques, écoles, centres de promotion sociale, places publiques, bureaux de quartiers etc.).
Il sied de signaler que le Projet KIN ELENDA prendra en charge l’impression des résumés
exécutifs des documents de sauvegarde sur demande des parties prenantes au projet.
Chaque fois que le commentaire d’une partie prenante est pris en compte dans le document final,
une explication sera donnée (oralement ou par écrit) et documentée dans le rapport pour la
consultation / procès-verbal de la réunion, selon le cas.
Le projet KIN - ELENDA mettra en œuvre un système de Reporting qui permettra la collecte
d'informations sur le projet, l’analyse et la divulgation aux personnes intéressées / touchées. Les
rapports mensuels de la mise en œuvre du PMPP montreront comment les questions
environnementales et sociales ainsi que des questions relatives aux IST, VIH/SIDA et
VBG/EAS/HS seront abordées et quels seront les défis clés du projet. Pour les questions liées
aux VBG/EAS/HS, seules les données non identifiables seront partagées dans les rapports
(statistiques et informations sur le type de violence, l'âge / le sexe des survivantes et si le cas
était lié au projet - si connu). La mise en œuvre du PMPP sera également contrôlée par des
rapports mensuels produits par l’expert en engagement social et communautaire qui sera recruté
par la Cellule Infrastructures. Cela inclura la surveillance et le reporting du MGP. La Cellule
Infrastructures établira et partagera avec les autres agences notamment l’UCM, la CEP-O, la
CDUK et l’INPP ainsi que les autres parties prenantes un rapport annuel présentant le niveau de
mise en œuvre des différents indicateurs.
La Cellule Infrastructures invitera également un nombre limité et représentatif de parties
prenantes à une réunion annuelle pour évaluer les progrès du projet KIN-ELENDA, évaluer les
défis et planifier les actions futures.
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1.5. RESSOURCES ET RESPONSABILITES POUR L’EXECUTION DES ACTIVITES
D’ENGAGEMENT ET PLAN DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES
1.5.1. Ressources
L’engagement des parties prenantes exige des ressources adéquates pour atteindre les objectifs
et réaliser les activités du PMPP. La mise en œuvre du PMPP va mobiliser environ par an un
budget estimatif de 410 496, 1 / an soit 2 462 977 sur 6 ans dont une année pendant la phase
préparation et cinq années de mise en œuvre du projet, comme indique le tableau 4 ci-après.
Accompagnement
8. Prise en charge de l’ONG à recruter 5 150 000 750 000
du PMPP
TOTAL 2. 239 070
imprévus (10%) 223 907
TOTAL GENERAL 2. 462 977
NB : Cette proposition de budget inclut la mise en œuvre du PMPP et MGP et leurs coûts de
divulgations, la prise en charge de l’ONG qui viendra en appui au PMPP,
Les représentants de la Ville Province La VPK sera le premier acteur qui communiquera (échanges) Tél:
8
de Kinshasa avec les bénéficiaires sur le choix des sous-projets, e-mail
l’emplacement, les modalités de mise en œuvre du sous-projet
selon le besoin ressenti par la communauté pendant la phase
de préparation et de la mise en œuvre du Projet et répondre à
la question de la redevabilité vis-à-vis des bénéficiaires du
Projet
Accompagner les équipes des consultants lors d’élaboration
des EIES, PAR et PGES
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N° Personne de contact Rôles et responsabilités Contacts
Le PMPP est résumé dans le tableau 5 synthèse ci-après. Il reprend les objectifs, parties
prenantes ciblées, les messages / agenda, moyens de communication, horaire/fréquence et les
organismes / groupes responsables de la mise en œuvre du PMPP. Tous ces éléments sont
rangés suivant les trois phases du Projet à savoir : la phase de préparation – d’exécution et
d’exploitation du Projet KIN ELENDA.
Afin de permettre un suivi efficace des activités de la mobilisation des PP dans les différents sites
de sous projets, il a été suggéré de recruter une ONG ou un consortium d’ONGs et d’en proposer
un budget additionnel pour cette fin. Son rôle sera de suivre la mise en œuvre de la mobilisation
des PP et des Task force dans les sites. Elle travaillera en étroite collaboration avec l’Expert en
Engagement Social et Communautaire (EESC) du projet. Celui-ci aura la responsabilité de
contrôler, d’orienter, de surveiller les actions de l’ONG ou du consortium d’ONG, et de faire le
reportage auprès de la hiérarchie du projet. Ci-dessous la proposition du budget additionnel de
prise ne charge de l’ONG ou du Consortium dont le montant total est rapporté dans le premier
budget estimatif des PP en amont.
Les tâches qui seront confiées à l’ONG pour appuyer le processus de mobilisation des PP, sont
notamment :
Sensibiliser les parties prenantes sur les activités du Projet Kin Elenda, (son contexte, ses
différentes activités, ses acteurs, ses objectifs, ses valeurs …)
Etablir l’adhésion, la durabilité, la pérennisation, et la soutenabilité des infrastructures par
les parties prenantes durant la phase d’exploitation du Projet,
Maintenir l’information et le dialogue avec toutes les parties prenantes durant toute la vie
du projet
Mobiliser les PP à soutenir le Projet, mais également à s’approprier ses acquis,
Conscientiser les PP sur leur responsabilité face au maintien et gestion des équipements
communautaires qui seront réalisés,
Vulgariser les différents mécanismes préparés par le projet (MGP, VBG, et même le
PMPP). L’ONG n’aura pas la charge de récolter les plaintes. Celles-ci seront gérées au
niveau des comités (Task Force, Task group, Task Unity) qui seront constitués au niveau
de la commune, du quartier, voire de la rue ou de l’avenue
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Interpeller, exhorter les PP pour adopter les bonnes pratiques internationales pour la
durabilité de l’environnement, la quiétude sociale dans les sites
Organiser les ateliers de formations et renforcements des capacités des PP,
Développer les opportunités dédiées à la maintenance, la sécurisation et l’expansion des
parties prenantes,
Créer un cadre de concertation à travers lequel les parties prenantes vont s’exprimer,
Organiser les ateliers et formations pour renforcer les capacités des PP,
Responsabiliser les parties prenantes à travers des campagnes de sensibilisation pour
susciter l’engagement communautaire qui peut se matérialiser dans la gestion et
l’entretien des équipements publics (entretien des routes réhabilitées, le curage des
caniveaux, la gestion des déchets etc.) ;
Mettre en place des stratégies afin de créer de nouvelles relations entre la commune et
les PP, c'est-à-dire une autre manière de collaborer pour garantir la pérennisation des
ouvrages (routes réhabilitées dans la ville etc.) ;
Elaborer les messages clairs et précis en faveur des citoyens dans le cadre de
l’implication citoyenne et de pérennisation des ouvrages d’intérêt public tel que « le
développement et la richesse d’une ville se trouve entre les mains de ses citoyens » ;
Utiliser massivement les Technologies de l’Information et de la Communication
(Facebook, Twitter, WhatsApp) qui offrent à la fois aux gouvernements et aux PP le
potentiel de donner accès à l’information au grand nombre sur les questions de
développement de manière nouvelle et innovante ;
Identifier des canaux de communication les plus porteurs dans la ville de KINSHASA, les
radios de proximité, les médias les plus lus et écoutés, les canaux de communication des
églises ;
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Tableau 6. Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) du Projet KIN – ELENDA
Moyens de Organismes/groupes
Objectifs Cibler les parties prenantes Messages/Agenda Horaire/fréquence
communication responsables
PRÉPARATION DU PROJET
Organismes gouvernementaux,
Cellule Infrastructures (CI),
a) présenter le résumé du projet KIN-
UCM, CEP-O, VPK, INPP, Avant le début du
ELENDA des mesures et actions Organisation de réunions /
ONG locales pour projet aussi souvent
matérielles visant à atténuer les risques consultations publiques
Présenter le projet du plan l’environnement, de protection que nécessaire. Ministère des
et impacts environnementaux et sociaux et/ou d’une réunion,
de mobilisation des parties des enfants, de lutte contre le infrastructures /Cellule
potentiels du projet ; Responsabilité /
Prenantes (PMPP) pour VBG, de lutte contre les IST et Plusieurs réunions Infrastructures, VPK et
1 autorité et ressources / financement
impliquer les parties VIH/SIDA, des enfants publiques et des les Commune
engagés et date d’achèvement.
prenantes dans leur défavorisés ; représentants de réunions concernées par KIN
b) présenter le PMPP du projet KIN- Lettre et téléphone, Radio,
finalisation la société civile, représentants individuelles seront ELENDA
ELENDA (identification des parties Bouche à l’oreille, diffusion
des groupes communautaires, organisées pour
prenantes et méthodes de radio et télévision locales
groupes de femmes ; discuter du PMPP
communication)
Représentants des
administrations communales
a) présenter le projet Projet KIN
Présenter les projets et Organismes gouvernementaux, ELENDA – objectifs, justification,
obtenir les apports des Cellule Infrastructures (CI), composantes, avantages et
parties prenantes des UCM, CEP-O, VPK, INPP, bénéficiaires, modalités de mise en
Organisation de
instruments suivants : ONG locales pour œuvre.
réunions/consultations
-Cadre de gestion l’environnement, de protection b) calendrier et période indicatifs
publiques et de
environnementale et sociale des enfants, de lutte contre le d’exécution, contacts du projet,
discussions de groupes Ministère des
(CGES) ; VBG, de lutte contre les IST et c) impacts environnementaux et Avant le début du
de discussion. infrastructures /Cellule
2 -Cadre de Politique de VIH/SIDA, des enfants sociaux potentiels ; mesures projet
Publication des Infrastructures, la
Réinstallation (CPR) défavorisés ; représentants de d’atténuation ;
instruments de Banque mondiale
- Etudes d’Impact la société civile, représentants d) les exigences foncières
sauvegarde sur le site
Environnemental et Social des groupes communautaires, potentielles ; processus d’acquisition
web du projet et de la
(EIES) groupes de femmes ; et de réinstallation des terres ;
Banque mondiale
- Plan de Gestion de la Main Représentants des d’indemnisation et d’autres aides à la
d’Oeuvre (PGMO), administrations communales réinstallation ;
La Banque mondiale e) décrire le Mécanisme de Gestion
des Plaintes (MGP)
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Moyens de Organismes/groupes
Objectifs Cibler les parties prenantes Messages/Agenda Horaire/fréquence
communication responsables
- Mécanisme de Gestion
des Plaintes (MGP-
VBG/EAS/HS))
--Évaluation des risques liés
à la violence basée sur le
genre (plan d’action pour la
prévention, atténuation et
réponse aux VBG/EAS/HS)
Ministère de la santé publique,
du ministère de l’environnement
et développement durable,
VPK, des représentants des
agences de la ville qui s’occupe
de l’assainissement (RASKIN, Ministère de la santé
etc.) des représentants publique /Cellule
Discuter du problème des déchets
sanitaires Organisation de Infrastructures, CEP-O,
Diffusion du Plan de (de la production de déchets, du
(médecins/infirmières), des réunions/consultations Avant le début du UCM et CDUK, VPK,
Gestion des Déchets (PGD) stockage temporaire, du transport et
3 leaders communautaires, les publiques et de projet Communes,
qui sera préparé par le de l’élimination, recyclage ; risques
universitaires/chercheurs discussions de groupes Ministère de
Projet KIN ELENDA de contamination du sol, des voies
(UNIKIN, ESAU, etc. et les de discussion l’Environnement et
navigables locales, etc.…)
ONG travaillant dans le Développement Durable
domaine de la santé et de (ACE)
l’environnement, la société
civile et des prestataires de
services de gestion des déchets
(entreprises)
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Moyens de Organismes/groupes
Objectifs Cibler les parties prenantes Messages/Agenda Horaire/fréquence
communication responsables
-Cadre de Politique de populations riveraines, les traduits en langue locale des CGES, site web de la Cellule
Réinstallation (CPR) Personnes Affectées par le CPR, MGP, PEES, PMPP etc. Infrastructures, site
-Plan d’Engagement Projet (PAP), les personnes web de mediacongo et
Environnemental et Social vulnérables (vieillard, veuf ou Faire valider à l’ACE et à la Banque le site web de la
(PEES) veuve, les ONG locales en mondiale Banque mondiale et
- Mécanisme de Gestion matière d’environnement, de autres.
des Plaintes (MGP- VBG, des IST/SIDA, les Publication de tous les instruments Copies papier dans des
VBG/EAS/HS)) groupes de femmes, la société de sauvegarde du Projet KIN endroits accessibles
--Évaluation des risques liés civile, le secteur privé et les ELENDA localement.
à la violence basée sur le administrations municipales, Envoyez des copies
genre (plan d’action pour la Banque mondiale. par courriel à des
prévention, atténuation et personnes et
réponse aux VBG/EAS/HS)) organisations clés.
Organiser les ateliers
de restitution des
instruments de
sauvegarde
Représentant (s) du ministère
Négociation pour acquisition Avant la
des infrastructures et travaux Cellule Infrastructures,
définitive avec des propriétaires construction du
Acquisition foncière publics ; Ministère des affaires Réunion et discussion UCM, CEP-O, CDUK et
5 confirmés de terrains identifiés pour projet
éventuelle foncières et la VPK, Ministère en groupe INPP, Propriétaire foncier
les sous-projets des activités du KIN- Aussi souvent
des affaires sociales, les ou son représentant,
ELENDA. que nécessaire
communes, l’INPP VPK, Communes.
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Moyens de Organismes/groupes
Objectifs Cibler les parties prenantes Messages/Agenda Horaire/fréquence
communication responsables
matière d’environnement, de
VBG, des IST/SIDA, les groupes
de femmes, la société civile, le
secteur privé et les
administrations municipales,
Banque mondiale.
Ministère des
Ministère des infrastructures et infrastructures et travaux
Lorsque
travaux publics/Ministère des Focus groupe publics, Cellule
Enquête socio-économique/mesure l’acquisition de
Affaires Foncières, Ministère Réunion de Infrastructures, UCM,
détaillée ; l’inventaire des personnes terres est
des affaires sociales ; les consultation publique CEP-O, CDUK, l’ACE et
touchées et de leurs biens ; identifiée comme
propriétaires fonciers touchés ; Rencontre individuelle Ministère des Affaires
nécessaire
d’autres personnes touchées Foncières, VPK et
Communes concernées
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Moyens de Organismes/groupes
Objectifs Cibler les parties prenantes Messages/Agenda Horaire/fréquence
communication responsables
En cours jusqu’à
Entrepreneur (prestataires de Echange par email,
ce que le PGES CI, CEP-O, UCM, INPP et
services) à la CI, CEP-O, UCM, Examiner et évaluer le contenu du entretien individuel,
PGES Chantier et Plan de Chantier soit jugé la CDUK, la Mission de
11 INPP et la VPK, la Mission de PGES Chantier et Plan de Gestion des consultation restreinte
Gestion des Déchets acceptable et contrôle, ACE et Banque
contrôle, ACE déchets avec les parties
validé avant le mondiale
Les riverains et la société civile prenantes
début des travaux.
PHASE DE CONSTRUCTION
Nécessité de consulter le public en
amont avant la phase de Notification publique
Au moins une Cellule Infrastructures,
construction pour opérer le choix du (par radio),
Construction/réhabilitation semaine avant le UCM et CEP-O, CDUK
13 Grand public site. Informer le public de l’état sensibilisation porte à
d’installations début des et l’INPP
d’avancement du Projet, porte dans la zone du
travaux
l’interruption de prestation de Projet
services planifiée
Ministère des
infrastructures et travaux
Réunions en face à
Examen du rapport d’avancement de publics, Ministère de
face Trimestriel sur la
14 Comité de pilotage du projet l’UGP et du consultant en supervision l’urbanisme et habitat,
Réunion de durée du projet
de projet UCP (CI, UCM, CEP-O,
Suivi des progrès de la mise consultation publique
CDUK
en œuvre du projet
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Moyens de Organismes/groupes
Objectifs Cibler les parties prenantes Messages/Agenda Horaire/fréquence
communication responsables
travailleurs des
entreprises
PHASE D’EXPLOITATION ET D’ENTRETIEN
Affichage dans des
lieux publics ; Site Web
de la CI, UCM et CEP-
Grand public
O, Communiqué de
Tous les organismes Ministère des
presse, presse écrite Dès que possible
Diffusion de l’information sur gouvernementaux Informations générales sur la mise en infrastructures et travaux
18 (journal avenir, la après le début du
le Projet KIN ELENDA Communauté d’affaires œuvre du Projet KIN ELENDA publics, la CDUK, la CI,
Référence Plus, ACP projet
Organisations de la société UCM et CEP-O
Le Magasine, la
civile
radiotélévision
nationale et privée.
Brochures d’information
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DEUXIEME PARTIE : MECANISME DE GESTION DES PLAINTES
(MGP) Y COMPRIS MGP SENSIBLE AUX VBG/EAS/HS
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 55
2.1. INTRODUCTION
- Impacts sociaux pendant les travaux : occupation temporaire de terrains privés, santé
des communautés riveraines, restriction d'accès aux commerces, abattage d'arbres
fruitiers et destruction des cultures, perturbation des activités socio-économiques
entrainant la perte de revenus, dégradation des biens immobiliers et accidents, etc. ;
- Impacts environnementaux pendant les travaux : dégagement de poussières,
nuisances sonores et olfactives, vibration, dégradation du cadre de vie, du paysage,
abattage d'arbres ornementaux, accumulation des déchets des chantiers, risque de
pollution des eaux et des sols, perturbation de la mobilité urbaine, et embouteillage,
etc.
- Rejets accidentels et pollution des eaux, sols, etc. : rupture de conduite d’eau le long
de la route, coupure d'électricité, mauvaises odeurs, etc.
En outre, les plaintes pourraient être liées à la mise en œuvre des plans d’actions de
réinstallation (PAR) et d’indemnisations dans les aspects suivants :
Devant tous ces problèmes précités qui risquent d'affecter sa santé, son bien-être, ses biens
mobiliers et immobiliers, ses revenus, etc. la réaction normale d'un citoyen est de porter
plainte, réclamer et défendre ses droits en usant des droits de recours que lui procurent les
lois. Toutefois, cela n'est pas à la portée de tout le monde, particulièrement la classe pauvre
et la plus démunie ainsi que les personnes vulnérables, ce qui justifie la mise en place d'un
mécanisme adéquat de gestion et de traitement des doléances des plaignants.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet KIN ELENDA, la mise en place du MGP
est une exigence de la NES n°10 de la Banque mondiale qui stipule à son point C : Mécanisme
d’examen des plaintes : L’Emprunteur répondra dans les meilleurs délais aux préoccupations
et aux plaintes des parties touchées par le projet concernant la performance du projet non
seulement sur les activités environnementales et sociales mais également dans sa globalité.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 56
Il est cependant important de préciser que le MGP diffère du PMPP, bien que les deux
instruments soient définis par le CES au niveau de la NES 10. Le PMPP est un instrument
élaboré en vue de mobiliser les parties prenantes (PP) car la mobilisation effective des parties
prenantes peut améliorer la durabilité environnementale et sociale des projets, renforcer
l’adhésion aux projets, et contribuer sensiblement à une conception et une mise en œuvre
réussie du projet. Tandis que le MGP est dédié à la gestion des plaintes enregistrées et
exprimées par les PP à l’occasion de l’exécution des activités du Projet. Il s’intéresse aux
préoccupations et aux plaintes des parties touchées par le projet (NES 10, CES.
À cette fin, l’Emprunteur proposera et mettra en œuvre un mécanisme d’examen des plaintes
pour entendre ces préoccupations et recevoir ces plaintes et en faciliter le règlement.
Par ailleurs, le mécanisme d’examen des plaintes sera proportionné aux risques et aux effets
néfastes potentiels du projet, et sera accessible et ouvert à tous. Lorsque cela est possible et
adapté au projet, le mécanisme d’examen des plaintes fera recours aux systèmes formels ou
informels d’examen des plaintes existants, complétés au besoin par des dispositions
spécifiques au projet. Aussi, il devra prendre en compte les risques de discrimination, de
harcèlement, d'abus ou d'exploitation dans toutes les étapes du processus du projet et devra
donc être sensible à l’EAS / SH.
Pour ce faire, (i) le MGP va répondre aux préoccupations d’une façon rapide, efficace,
transparente, respectueuse de la culture locale et facilement accessible à toutes les parties
touchées par le projet, sans frais ni rétribution ; (ii) Ce mécanisme, ce processus ou cette
procédure n’empêchera pas l’accès aux recours judiciaires ou administratifs. L’Emprunteur
informera les parties touchées par le projet KIN ELENDA du processus d’examen des plaintes
dans le cadre de la mobilisation des populations, et rendra public un relevé des réponses
apportées à toutes les plaintes reçues ; et (iii) Le traitement des plaintes se fera d’une
manière respectueuse de la culture locale, discrète, objective, sensible et réceptive aux
besoins et préoccupations des parties touchées par le projet ; (iv) Ce mécanisme admettra
également le dépôt et l’examen de plaintes anonymes.
La CI va recruter une ONG locale dans le cadre de la mise en œuvre du PMPP du Projet KIN
ELENDA qui aura pour rôle de :
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 57
- Mobiliser les Parties Prenantes à soutenir le Projet, mais également de s’approprier
de ses acquis,
- Organiser les ateliers de formations et renforcements des capacités des Comités
Locaux de Gestion et Résolution des Plaintes du KIN ELENDA ;
- Conscientiser les Parties Prenantes sur leur responsabilité face aux infrastructures et
équipements communautaires qui seront réalisés,
Le mécanisme d’examen des plaintes peut comprendre les éléments suivants : (i)
Différentes manières par lesquelles les usagers peuvent déposer plainte, y compris en
personne, par téléphone, par message court, par courrier, par courriel ou sur un site web;
(ii) Un registre écrit pour l’inscription des plaintes qui sera conservé comme une base de
données ; (iii) Des procédures annoncées publiquement, fixant les délais d’accusé de
réception, de réponse et de traitement des plaintes ; (iv) La transparence sur la procédure
d’examen des plaintes, la structure de gouvernance et les décideurs ; et (v) Les actions en
recours (y compris dans le système judiciaire national) que les plaignants insatisfaits peuvent
engager lorsque leurs préoccupations n’ont pas trouvé de réponse
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 58
2.2. Concepts de base
2.2.1. Redevabilité
Un Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) efficace peut servir au Projet KIN ELENDA et/ou
aux partenaires d’être comptables de leurs promesses et leurs engagements à l'égard des
bénéficiaires et des parties prenantes. Il peut permettre d’évaluer le niveau d’atteinte des
objectifs précis, de détecter à l’avance les goulots d’étranglement et d’en proposer les actions
correctrices. Les renseignements reçus par le biais d’un MGP permettent d’apporter des
changements opportuns ou de prendre des décisions pour corriger la situation ou réduire les
risques de problèmes.
2.2.2. Rétroaction
2.2.3. Plainte
La plainte est une expression d’insatisfaction au sujet du niveau ou de la qualité d’un service
fourni, qui se rapporte aux actions ou aux inactions du projet qui suscitent directement ou
indirectement de l’angoisse d’un riverain.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 59
Les plaintes sont directement liées aux engagements pris par une organisation, en ce qui
concerne le type et les modalités de la mise en œuvre du projet. Les bénéficiaires ont le droit
de se plaindre si les normes ne sont pas respectées, si l’engagement n’est pas celui qui leur
convient ou ne correspond pas à ce qui leur a été promis par le projet lors de la mise en œuvre.
Une plainte officielle exige une réponse et une organisation qui reçoit une plainte a le devoir
de répondre à la personne plaignante.
Les personnes qui souhaitent porter plainte ou soulever une inquiétude ne le feront que si elles
sont certaines que les plaintes seront traitées de manière rapide, juste et sans risque pour elles
ou pour autrui. La crainte de représailles (action de se venger d’une personne qui a porté
plainte) peut aller de la crainte de se voir ou de voir sa communauté privée d’une activité du
Projet KIN ELENDA à la crainte de faire personnellement l'objet de persécutions pour avoir
porté plainte. Ce problème peut être particulièrement marqué dans certaines situations, par ex.
dans des contextes conflictuels ou instables, et demande qu’on s'y attarde sérieusement.
Pour s'assurer qu'un système de plainte est efficace, qu'il inspire confiance et qu’il est donc
utilisé, il faut respecter quelques principes fondamentaux :
- Sécurité : Pour s’assurer que les personnes sont protégées et qu’elles peuvent
présenter une plainte ou une inquiétude en toute sécurité, il faut soupeser
soigneusement les risques potentiels pour les différents usagers et les intégrer à la
conception d'un MGP. Il est essentiel d’assurer la sécurité des personnes qui ont
recours au mécanisme si on veut qu’il inspire confiance et qu’il soit utilisé de manière
efficace.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 60
ayant accès à des informations sensibles relatives à la plainte, y compris ceux qui ont
accès à toute la base de données ou les registres, sont surtout liés par le principe de
confidentialité. Le nombre et l'identité des agents ayant accès à l'information sur les
plaintes sensibles devraient être réduits au minimum. Toute personne qui a accès à la
plainte doit avoir un rôle bien défini et une compréhension de l'action que la
connaissance du dossier lui permettra d’entreprendre. Le personnel qui n'a pas besoin
de donner suite à une plainte ne recevra que des renseignements dépersonnalisés.
Afin de favoriser la responsabilité de maintenir la confidentialité, il convient de préciser
que toute violation de confidentialité aura des conséquences et pourrait entraîner des
mesures disciplinaires.
- Accessibilité : Il est essentiel que le mécanisme soit accessible au plus grand nombre
possible de personnes appartenant aux différents groupes de parties prenantes, en
particulier celles qui sont souvent exclues ou qui sont le plus marginalisées ou
vulnérables. Lorsque le risque d’exclusion est élevé, il faut porter une attention
particulière aux mécanismes sûrs qui ne demandent pas de savoir lire et écrire. En
parallèle, un système de base anonyme de suivi de VBG sera mis en place par le Projet
KIN ELENDA et le prestataire en VBG du Projet, leur permettant de faire des rapports
anonymes, des informations agrégées sur les incidents de VBG qui ont refusé le
référencement vers la procédure de plainte auprès du projet, contribuant ainsi au suivi
par le projet de l'accessibilité du système. En outre, des consultations régulières avec
les plaignants et d'autres membres de la communauté, y compris les groupes les plus
vulnérables à la VBG, l'évaluation de leurs connaissances, leur confiance et leur
satisfaction du système ou d'autres commentaires et suggestions seront importants
pour renforcer l'accessibilité.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 61
référencement) devraient être mis en place afin d'harmoniser la prestation de services
et d'éviter de créer des structures parallèles et les doubles emplois. Une cartographie
préliminaire sera effectuée pour déterminer les infrastructures existantes, y compris
l'assistance médicale, psychosociale, la sécurité et les services juridiques. Il est de la
responsabilité du projet de s'assurer que tous les fournisseurs de services de VBG
actifs dans les zones concernées par le Projet KIN ELENDA sont informés des
procédures et processus de déclaration pour les allégations de VBG afin de faciliter le
référencement de cas au-delà du canal prévu par le présent mécanisme.
- Considérations concernant les enfants : Tous les principes directeurs énumérés ci-
dessus s'appliquent aux enfants, y compris le droit de participer aux décisions qui les
concernent. Si une décision est prise au nom d'un enfant, l'intérêt supérieur de l'enfant
doit être le guide principal et le tuteur légal de l’enfant doit être associé à cette décision
chaque fois que c’est possible sans exposer un enfant à des risques supplémentaires.
- En cas de mineurs, enfant de moins de 18 ans, tenir compte des dispositions légales
suivantes :
- Dans la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant, entendu tout
enfant mineur de moins de 18 ans, il est dit en son article 192 ce qui suit :
« Toute personne a l'obligation de dénoncer toute forme de violence physique ou
morale infligée à l'enfant ainsi que toute menace à sa santé et à son développement
dont elle a connaissance,
La non dénonciation des violences commises sur un enfant est puni d'une amande de
cent mille à deux cent cinquante mille francs congolais ».
Les parties prenantes reconnaîtront dans ces principes des éléments des bonnes pratiques
habituelles en matière de développement et plusieurs d’entre eux les mettront déjà en pratique.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 62
2.3. Procédure de la gestion des plaintes (y compris le MGP sensibles à
l’EAS/HS)
Ci-après les principales étapes du processus de gestion des plaintes d’une manière générale
au sein du Projet KIN ELENDA ; le processus de la gestion des plaintes EAS/HS fera un circuit
particulier qui se situera en deuxième phase tout au long de l’écriture du présent MGP.
Les principales étapes du MGP/KIN ELENDA sont présentées dans la figure 1 ci-dessous :
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 63
gestion des plaintes par le comité :
Logiciel
Réception d’une
enregistrement des
plainte
plaintes
Plainte non
Plainte sensible
sensible
Procédure
d’appel Examen et enquête de la
(réexamen plainte par le Comité Local de
plaintes) Résolution des Plaintes
Réponses et prise
Personnes
des mesures
Plaignante
Non
Résolutions à conciliation Recours au
l’amiable Tribunal
avec plaignant
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 64
2.3.2. Enregistrement des Plaintes
Le projet mettra en place des cahiers registres de toutes sortes de plaintes, excepté les
plaintes liées à l’EAS/HS, qui seront ouvert dès la mise en œuvre du MGP, en l’occurrence
dès le démarrage du projet dans les toutes Communes concernées par le Projet KIN ELENDA
et lors du lancement des activités de recensement des PAP et leurs biens dans les communes
ciblées par le Projet.
Sur cette base, les plaignants vont formuler et déposer leurs plaintes auprès de chaque
Commune et chaque chef de quartier qui vont centraliser toutes sortes de plaintes, excepté
les plaintes liées aux VBG, les transmettre au point focal environnemental et social de la
commune et ce dernier à son tour enverra directement les plaintes à la Cellule Infrastructures
en collaboration avec la CEP-O, l’UCM, la CDUK et l’INPP. Il sied de signaler que les plaintes
sensibles peuvent être communiquées à la CI et aux autres agences dans 48 heures, soit deux
jours après le dépôt de la plainte, tandis que les plaintes non sensibles peuvent être
communiquées dans 72 heures qui suivent le dépôt des plaintes. La réception des plaintes
doit s’étendre à la phase de mise en œuvre des travaux et après la réception pour des
problèmes qui apparaissent après la réception et la mise en exploitation de l’infrastructure.
Les Communes et les quartiers ciblés par le Projet KIN ELENDA et l’Hôtel de Ville de Kinshasa
doivent se charger de la continuité du processus ensemble avec les Comités Locaux de
Gestion des Plaintes (CLGP).
En ce qui concerne les plaintes liées à l’EAS/HS, il serait souhaitable que chaque comité local
ou voie d´entrée soit composé d’un point focal féminin dans le cas où ces plaintes arrivent
directement au niveau du CGP local au lieu d’être référées au MGP à travers un prestataire
de services. Chaque point focal VBG communautaire1 (soit d’une OBC, d’une association des
femmes, d’un centre de santé ou FOSA, d’une clinique juridique, d’une ONG de prise en
charge psychosociale, etc.) situé dans les sites d’intervention du projet, travaillera sous la
coordination de l’ONG spécialisée/VBG et devrait être formé sur la réception d’une plainte
d’EAS/HS, le référencement des cas auprès des prestataires de services, et les principes
directeurs clés y afférents, surtout concernant l’importance de la confidentialité et la sécurité.
L’ONG spécialisée VBG travaillera dans les quatre communes phares du projet, organisera et
appuyera des synergies d’interventions des points focaux communautaires afin de capter
toutes les informations. Un protocole d’accord sera signé entre l’ONG spécialisée VBG et
chaque synergie qui va évoluer au niveau de chaque commune, en tenant compte des
communes à actions isolées. Le rôle du point focal VBG n’est pas de prendre en charge
les cas d’EAS/HS, mais de faciliter le référencement de cas et promouvoir la
fonctionnalité du circuit de référencement. L’enregistrement et la prise en charge des
cas seront faits uniquement par les prestataires de services qui sont identifiés et
opérationnels dans la zone.
1 Les PF seront identifiés dans le CGP local. Les PF devront référer les survivantes vers l’ONG spécialisée identifiée par le
projet, qui sera en charge du suivi de l’assistance reçu par la survivante. Si le PF estime que la survivante a besoin d’une
assistance médicale immédiate, celui-ci informera l’ONG spécialisée le centre de santé où la survivante a été référé pour
traitement, et garantir le contre-référencement.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 65
L’ONG spécialisée informera la CI de l’incident dans le délai de 24 heures. L’Expert VBG, en
tant que coordonnateur du MGP sensible à l’EAS/HS, va convoquer une réunion avec les
points focaux identifiés de la CEP-O, de l’UCM, de l’INPP, de CDUK ainsi que du bureau de
contrôle, qui se constituera en sous-commission de gestion de ces plaintes avec comme
mission d’examiner la pertinence de la plainte, l’analyser, investiguer sur les allégations puis
clôturer les plaintes.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 66
Schéma de collaboration des points focaux des communes concernées par le Projet
KIN ELENDA
Synergie des points Synergie des points Synergie des points Synergie des points
focaux focaux de la focaux de la focaux de la
communautaires de commune de commune de commune de
la commune de Lemba : OBC, Kisenso : OBC, Ndjili : OBC,
Matete : OBC, association des association des association des
association des femmes, d’un centre femmes, d’un centre femmes, d’un
femmes, d’un de santé ou FOSA, de santé ou FOSA, centre de santé ou
centre de santé ou d’une clinique d’une clinique FOSA, d’une
FOSA, d’une juridique, d’une juridique, d’une clinique juridique,
clinique juridique, ONG de prise en ONG de prise en d’une ONG de
d’une ONG de charge charge prise en charge
prise en charge psychosociale, etc psychosociale, etc psychosociale, etc
psychosociale, etc
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 67
b. Communication aux bénéficiaires
Afin que les plaintes puissent être reçues, il est important que les bénéficiaires soient informés
de la possibilité de déposer une plainte. Dans le cadre de l’exécution du projet KIN ELENDA,
le public doit être bien informé du mécanisme, des règles et des procédures de gestion des
plaintes et des voies de recours. Ces informations doivent être diffusées à tous les acteurs et
à tous les niveaux pour permettre au plaignant de bien les connaitre en vue de les utiliser en
cas de besoin.
Les femmes et les filles seront particulièrement ciblées pour les campagnes de sensibilisation
; des réunions séparées réservées aux femmes et animées par une femme seront organisées
non seulement pour les informer sur le MGP et la manière d'y accéder, mais aussi pour
recueillir leurs commentaires sur son accessibilité, sa sécurité et sa pertinence par rapport à
leurs besoins.
- Un numéro vert (gratuit) sera mis en place pour faciliter aux plaignants d’appeler
gratuitement le Projet KIN ELENDA y compris pour les plaintes sensibles au genre et
faire parvenir leurs plaintes;
- Sensibilisation lors des émissions audiovisuelles ;
- Information directe des bénéficiaires de microprojets ;
- Banderoles, affiches et autre communication directe pour les réunions préliminaires ;
- Sensibilisation des ONG de la société civile y compris celles de VBG et COVID-19 ;
et
- Internet : document de gestion des plaintes en téléchargement libre.
NB. Le numéro vert sera utilisé pour toutes les plaintes (au vu de la spécificité du projet, le
numéro vert mis à la disposition de la population par le gouvernement sera mis à contribution
juste pour les aspects d’EAS/HS). Les actions préalables susceptibles d’être réalisées sont
entre autres : un état des lieux de ladite ligne verte, la signature d’un protocole d’accord avec
l’agence d’exécution de ce contrat avec le Gouvernement, etc. Les éléments sur la collecte
des informations seront détaillés dans la stratégie de communication du projet Kin Elenda.
L’opérateur aura en charge juste les référencements et par conséquent demandera la situation
géographique de la survivante afin de l’orienter, sur base d’une cartographie des points focaux
du projet déjà formé qui sera mise à sa disposition, ce, sans recueillir les coordonnées. Les
points focaux vont référer les survivantes d’EAS/HS auprès du gestionnaire des cas de l’ONG
spécialisée pour la prise en charge médicale, psychosociale, juridique et judiciaire. Ainsi la
survivante sera orientée au lieu le plus proche de son habitation pour recevoir une prise en
charge. Les opérateurs seront formés sur la réception des plaintes sensibles au genre, les
principes directeurs mettant en exergue la confidentialité ainsi que les différents services
disponibles dans le cadre du projet.
En plus de ces informations, affichées sur les lieux des travaux, d’autres affiches/pancartes
seront placées, selon les cas dans les locaux de la Cellule Infrastructures, la CEP-O, l’UCM,
la CDUK, l’INPP, les Communes concernées par le Projet, les bureaux des quartiers, indiquant
au public des données sur les microprojets (nature, lieux, durée, entreprise, travaux etc.). Les
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 68
adresses et les numéros de téléphone de l’entité à laquelle les bénéficiaires peuvent
s’adresser pour déposer une plainte ainsi que de la démarche à suivre au cas où ils
n’obtiendraient pas satisfaction au bout d’un temps donné y seront indiqués.
Par ailleurs, la CI et la CEP-O ont déjà mis en place un système de Gestion des Plaintes
numérique. Ce système a fonctionné dans le cadre respectivement du Projet PRO-ROUTES
et PEMU-FA.
Pour cela, la mise en place du logiciel de gestion des plaintes « LGP » est plus que nécessaire
pour faciliter la gestion et le suivi-évaluation de traitement des plaintes dans une ville
cosmopolite comme Kinshasa où la population riveraine est familière à la nouvelle technologie
d’information et de communication (NTIC).
Le LGP vient remplacer l’actuel système de gestion des plaintes géré dans des tableaux Excel
par la CI et qui, dans l’un ou l’autre cas, présente les inconvénients :
- absence d'une base de données centralisée accessible à toutes les agences d’exécution
du projet KIN ELENDA;
- analyse de données laborieuse ;
- risque élevé d'erreur dans l'enregistrement des données ;
- risque de pertes des données à jour ;
- difficulté de partager les données en temps réel;
- manque de maitrise dans l’encodage des données par les points focaux ;
- Irrégularité dans la transmission des données à cause du coût élevé des crédits internet
pris en charge par les points focaux pourtant bénévoles….
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 69
- Partage et diffusion des données à jour aux différents intervenants faciles ;
- Pérennisation des informations ;
- Liaison à la base de données SIG ;
- Accès sécurisé à la base des données.
Il y a lieu de noter qu’à l’état actuel, la partie architecture de la base de données, les interfaces
principales sont terminées. Il ne reste qu’à finaliser le design de l’application (pour le rendre
attrayant) et paramétrer un certain nombre des requêtes et graphiques pour répondre aux
divers besoins.
Il sied de préciser que le LGP sera lancé et appliqué dès la validation du MGP par l’IDA. Il ne
devra pas attendre la mise en œuvre du projet, dans la mesure où, les plaintes sont déjà
enregistrées pendant cette période de préparation dudit Projet. Le LGP sera utilisé pour tout
le Projet entièrement, étant donné que l’exécution des activités de différents sous projets est
susceptible d’occasionner des plaintes dues aux impacts négatifs sur les parties prenantes
(PP) tant sur le plan social qu’environnemental. Face aux conséquences du système de
gestion des plaintes autrefois utilisé par la CI (Tableaux Excel), le LGP s’appuiera sur ce qui
existe, mais sera lancé comme un logiciel nouveau, capable de permettre une gestion efficace
des plaintes au niveau du Projet Kin Elenda.
Par ailleurs ce LGP va tout de même réserver un onglet pour enregistrer dans le serveur du
LGP, les plaintes relatives à l’EAS/HS et rassurera la confidentialité et la sécurité du plaignant.
Il est à noter qu’au regard de la sensibilité de la question, l’accès à ce LGP sera très limité
pour le cas de gestion des plaintes relatives à l’EAS/HS. Ainsi, l’expert en VBG de la CI, le
Coordonnateur de la CI et le chargé de Projet KIN ELENDA auront l’accès à la base des
données d’EAS/HS du LGP.
Ainsi, l’enregistrement des plaintes se fera directement dans la base des données depuis le
terrain via l’SMS. Ce logiciel permet une consultation en ligne des plaintes. Le Point focal E&S
au niveau de quartier et commune aura un téléphone portable smartphone qui aura un
formulaire de collecte de la plainte. Un formulaire comme c’est le cas de Kobbo collecte. Si la
plainte est enregistrée dans le formulaire, il sera envoyé via sms directement dans le serveur
(base des données) de la CI. Dès lors que la plainte est enregistrée dans le serveur, un
système d’alerte est mis en place suivant la sensibilité lors de l’enregistrement des Plaintes.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 70
Un dispositif pour les sms sensibles au genre sera développé afin d’éviter la divulgation des
informations sensibles.
En fin, la CI en collaboration avec la CEP-O, l’UCM, la CDUK et l’INPP offre plusieurs voies et
différents formats pour la présentation et/ou enregistrement de plaintes d’ordre général
notamment :
Envoi d’un SMS à la base des données de la CI, à partir des FOSA et des points focaux
cartographiés et intégrés dans le serveur de la base ;
En outre, le public peut également déposer les plaintes d’ordre général dans l’une des
adresses suivantes : au niveau du chef de quartier qui le transmet au projet par le biais de la
2
Pour les plaintes sensibles, les clés de la boite a plainte seront gérés par les ONG spécialisées.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 71
Commune. La Commune transmet ensuite les plaintes au niveau du projet suivant les
coordonnées ci-dessous :
- Cellule Infrastructures
- 70 A, avenue Roi Baudouin, Kinshasa/Gombe
Kinshasa, République Démocratique du Congo
- Tél. +243 (0) 81 010 2681 / +243 (0) 81 53 94228
- Email : info@celluleinfra.org
- Site web: www.celluleinfra.org
Numéro vert
Par ailleurs, la CI réceptionne des plaintes d’ordre général anonymes car elles peuvent être
fondées et peuvent faire penser que les plaignants ont de bonnes raisons de vouloir cacher
leur identité ; de telles plaintes sont par contre plus difficiles à traiter.
La CI fera de son mieux pour s’assurer qu’il n’y ait aucunes représailles envers une personne
portant plainte contre la CI, la CEP-O, l’UCM, la CDUK, l’INPP ou contre tout autres
prestataires ou fournisseurs des services du Projet KIN ELENDA. Il sied également de rassurer
que le cahier registre des plaintes d’ordre général sera assigné auprès du chef de Quartier et
à la Commune concernée par le Projet. Ces cahiers d’enregistrement des plaintes d’ordre
général seront accessibles à tout le monde.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 72
Pour déposer les plaintes d’ordre général, le plaignant doit remplir et transmettre la fiche
d’enregistrement des plaintes présentée dans le Tableau 1 ci-dessous :
Microprojet :
Nom du plaignant :
Adresse :
Date de la plainte:
Mode de saisie :
Objet de la plainte :
Description de la plainte :
Proposition de la CI / CLGP
pour un règlement à l'amiable
Date :
Réponse du plaignant :
Date :
La décision finale relative à la plainte sera inscrite dans le Tableau 3 de la manière suivante :
RESOLUTION
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 73
Date :
Signature du Coordonnateur de
la CI / du Président de CLGP
Signature du plaignant
No. Nom et Date Descripti Type de Source Transmissi Date de Accusé Plaint Retour
de contact de on de la projet et de on au traiteme de e d’informati
plaint du dépô plainte emplacem financem service nt réceptio résol on au
e réclama t de ent ent (prêts, concerné prévue n de la ue réclamant
nt la CI, (oui/non, plainte (oui / sur le
plaint ressource indiquant au non) traitement
e s propres, le service réclama et de la
etc.) et la nt date plainte
personne (oui/non (oui/non)
contact) ) et date
NB : toutes les pages du cahier registre doivent être numérotées, paraphées et scellées par
le cachet de la Commune pour se rendre compte le plus rapidement possible de la disparition
d’une plainte arrachée dans le cahier registre si cela arrive.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 74
La manière de gérer les plaintes diffèrera selon le type de plaintes : les plaintes de nature
sensible pourraient nécessiter la tenue d’une enquête confidentielle par la CI en collaboration
avec les autres agences à savoir la CEP-O, l’UCM, la CDUK et l’INPP tandis que les plaintes
non-sensibles (liées à la question de réinstallation involontaire, le projet ou les travaux) seront
gérées par le Comité local de gestion des plaintes mise en place ; les plaintes de nature non
sensible ont de fortes chances d’être résolues plus rapidement en apportant les changements
nécessaires conformément à la documentation du Projet.
S’agissant des plaintes d’EAS/HS, le fournisseur de services VBG est celui qui procède à
l’admission des plaintes dès sa réception3, une fois que la survivante a donné son
consentement pour saisir le “MGP-EAS/HS”. Ceci étant, l´incident sera enregistré selon le
protocole déterminé. Il n´y aura pas d’autre enregistrement auprès des autres prestataires dans
le but de garantir la confidentialité, la sécurité de la survivante et du présumé auteur. Les désirs,
les choix et les droits de la plaignante seront respectés à chaque étape du processus. Le
fournisseur de services ne détermine pas si une plainte est vraie ou fausse. Sa fonction se
limite à recueillir les renseignements pertinents pour documenter l’incident, et d´informer la CI
qui à son tour va orienter les investigations vers l’agence auprès de la personne indiquée
(normalement le spécialiste4 en VBG). La Mission de Contrôle aura la fonction de vérifier si le
présumé auteur est un ouvrier du projet.
Des mesures spécifiques qui garantissent la sécurité du dossier seront prises (stockage des
données dans une armoire verrouillée)
3 Un(e) survivant(e) pourra décider de ne pas saisir le MGP. Dans ce cas, il/elle pourra aussi se
bénéficier des services de la prise en charge. L’ONG demandera son consentement dans le but d’inclure
l’incident dans la base de données. L’information sera circonscrite au sexe et l’âge du/de la survivant(e),
le type d’incident, et si l’auteur est lié au projet.
4
Si l’agence ne compte pas avec un(e) spécialiste en VBG, le point focal sera le/la spécialiste en développent
sociale.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 75
2.4. Type des Plaintes
a. Natures
Les plaintes de nature non sensible dans le cadre du Projet KIN ELENDA sont :
- Information sur le coût prévu pour la réalisation d’un sous-projet dans une commune
ciblée par le projet ;
- La non prise en compte d’engagement de la main d’œuvre locale ;
- Le non-respect des heures du travail par les entreprises commises aux travaux sur le
chantier ;
- Mauvaise conduite d’un personnel ou partenaire direct de la CI et les autres agences
(CEP-O, UCM, CDUK et INPP) ;
- Cas des plaintes faites sur le choix du projet ;
- Cas d’un riverain n’ayant pas un bien dans l’emprise du Projet ;
- Etc.
Le caractère non sensible d’une plainte lui donne une certaine rapidité dans son traitement.
Ainsi, le plaignant peut avoir une réponse à sa plainte endéans une semaine à compter de la
date de dépôt de la plainte.
a. Natures
Les plaintes de nature sensibles dans le cadre du Projet KIN ELENDA sont par exemple :
- Mauvais usage de fonds/fraude commis par une organisation partenaire du Projet KIN
ELENDA ;
- Dommage causé par les activités du Projet KIN ELENDA non réparé ;
- Cas d’accident grave survenu suite aux activités du Projet KIN ELENDA ;
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 76
- Cas du décès suite aux activités du Projet KIN ELENDA (ces genres d’incidents
doivent être reportés à la Banque mondiale dans les 24-48 heures qui suivent);
- Violences Basées sur le Genre (VBG) y compris les Exploitation et Abus Sexuels ou
Harcèlement Sexuel faites par le Personnel ou un partenaire du Projet KIN
ELENDA (pour ces genres des plaintes, la CI qui coordonne la sous-commission saisit
directement la Banque Mondiale dans les 24 heures;
- Cas d’omission d’une personne affectée par le Projet (PAP) lors du recensement ;
- Cas des PAP recensées non payées ;
- Détournement des fonds prévus pour le payement des opérations d’indemnisation des
PAP ;
- Etc.
Les investigations d’une plainte sensible ont des durées variables selon les cas et leur
complexité ; il est cependant souhaitable que toute investigation soit terminée dans les 4
semaines qui suivent une déposition de plainte en générale et 8 semaines pour une plainte de
VBG.
Au niveau de Kinshasa la capitale de la RDC, le Projet KIN ELENDA est mis en œuvre dans
quelques communes de la Ville province notamment à N’djili, Lemba, Matete, Kinsenso,
Kimbanseke, une partie de Limete, Mont Ngafula, Maluku, Nsele et Ngaliema où l’on enregistre
d’autres formes de violences, notamment liées au phénomène Kuluna (banditisme), des
voleurs à main armée, etc.
Face à la sensibilité et la nature des plaintes sensibles liées aux violences sexuelles et basées
sur les femmes et/ou sur le genre, le présent MGP à travers la sous-commission VBG/AES/HS
du Projet KIN ELENDA recommande d’utiliser l’approche centrée sur la survivante qui à son
tour recommande de laisser ces actions au choix de la survivante. Le Comité Local de gestion
des plaintes (CLGP) n’a pas qualité de traiter les plaintes liées aux violences faites aux
femmes et/ou basées sur le genre.
Par ailleurs, pour gérer les attentes des personnes qui déposent une plainte, le Projet KIN
ELENDA convient d’établir un délai de réponse et d'en informer clairement les plaignants par
un courrier. Dans le cas des plaintes de nature non sensible, une réponse sera fournie dans
un délai d’une semaine ouvrable, tandis que les plaintes de nature sensible vont nécessiter un
délai plus long allant de deux à trois mois en raison de la plus grande complexité des processus
d’enquête sur terrain. La personne plaignante sera donc clairement avisée. Les réponses vont,
dans la mesure du possible, être données par écrit et être consignées par le Projet KIN
ELENDA de façon à pouvoir vérifier qu’une réponse a été fournie et qu’on y a donné suite.
Trois niveaux des comités de gestion des plaintes d’ordre général à savoir quartier, communal
et provincial seront mis en place.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 77
A chaque niveau, les membres du comité seront à 30% au moins constitués des femmes.
Au niveau des quartiers ciblés par les travaux du Projet KIN ELENDA, il sera mis en place un
Comité local de gestion des plaintes présidé par le Chef de Quartier et comprenant :
Ce comité local se réunit dans les trois jours qui suivent l’enregistrement de la plainte. Le
comité local statue après avoir entendu le plaignant. Ce dernier, s’il n’est pas satisfait de la
décision prise, pourra saisir le niveau communal.
Au niveau de chaque Commune ciblée par le projet KIN ELENDA, il sera mis en place un
Comité communal de gestion des plaintes présidé par le Bourgmestre de la commune et
comprenant :
Le comité communal se réunit dans les 3 jours qui suivent l’enregistrement de la plainte Après
avoir entendu le plaignant, le comité délibère et notifie au plaignant la décision prise. Si le
plaignant n’est pas satisfait, il pourra saisir le niveau provincial.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 78
2.5.3. Niveau provincial
Au niveau de le VPK, il sera mis en place un comité provincial de gestion des plaintes, présidé
par le Gouverneur de la VPK, et comprenant :
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 79
environnementaux et sociaux), NES n°5 (acquisition de terres, restrictions à l’utilisation de
terres et réinstallation involontaire) et NES n°10 (mobilisation des parties prenantes et
information).
Dans le cas des plaintes d’ordre général de nature sensible et aux problèmes liés à la gestion
du Projet KIN ELENDA, l’enquête sera menée par le Comité local de résolution des plaintes
en conformité avec les politiques nationales de la RDC et trois normes (NES n°1, 5 et 10)
précitées de la Banque mondiale. Si la plainte concerne une situation dont les agences du
Projet KIN ELENDA n’assument pas la responsabilité, elle peut être renvoyée à une instance
ou autorité compétente.
Par rapport à la vérification de plainte VBG, il est important de signaler que le processus
n’établira pas la responsabilité pénale du travailleur et devra mettre les besoins de la victime
survivante à l’avant-garde de toute action d´enquête.
Points clés à prendre en compte par les membres de ces trois Comités locaux de gestion des plaintes
(CLGP) qui participent aux enquêtes-Compétences : les membres des CLGP qui mènent les
enquêtes doivent avoir la capacité de prendre les mesures et/ou décisions appropriées et de les
appliquer.
Transparence : dans le cas des plaintes de nature non sensible, il est important de s’assurer de la
transparence de la procédure suivie. Ceci comprend la composition de membres de ces trois CLGP
d’enquête et leurs choix des décisions. Toutes les décisions importantes qui sont prises doivent être
annoncées clairement. S’agissant du VBG, le fonctionnement du mécanisme de gestion des plaintes
de VBG restera transparent pour la communauté dans laquelle il siège.
Confidentialité : la confidentialité est essentielle pour les membres des CLGP, en particulier dans le
cas des plaintes de nature sensible. Il faut s’en tenir aux informations strictement nécessaires afin de
protéger tant la personne plaignante que le Projet KIN ELENDA pour la quelle la plainte est portée.
Par ailleurs, pour le VBG, la confidentialité des plaignants, des victimes, et des autres parties doit
être respectée en tout temps. Tous les renseignements relatifs à la VBG doivent rester confidentiels,
les identités doivent être protégées, et les informations personnelles sur les victimes devraient être
recueillies et partagées uniquement avec le consentement éclairé de la personne concernée et pour
un besoin strict de savoir
Impartialité : l’impartialité des enquêteurs est cruciale si on veut que les plaintes et les réponses qui
y sont données soient traitées de façon équitable. Si les membres du CLGP qui participent au
traitement d’une plainte ont un intérêt direct dans l’issue d’une enquête, ceci pourrait nuire au MGP
et causer plus d’angoisse ou de tort aux personnes concernées.
Rapidité : la rapidité doit être de rigueur dans le traitement des plaints. Si le projet veut éviter l’accumulation
des plaintes et le mécontentement des plaignants, il devrait amener toutes les structures impliquées
dans la gestion des plaintes à réagir rapidement dès la réception d’une plainte.
Principes directeurs : Le mécanisme proposé est fondé sur les principes directeurs suivants, qui
doivent être compris par tous les membres du personnel, en particulier ceux qui seront en interaction
avec les victimes et ceux qui gèrent les plaintes :
Sécurité & bien-être : La sécurité de la victime est assurée à tout moment, y compris pendant les
rapports, les enquêtes, et la fourniture de l'assistance à la victime
Approche centrée sur la victime : Toute action de réponse et de prévention nécessitera un
équilibrage entre le respect de la légalité du processus et les exigences d'une approche centrée sur
la victime dans laquelle les choix, les besoins, la sécurité, et le bien-être de la victime restent au
centre pour toutes les questions et les procédures
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 80
Accessibilité et la non-discrimination : Le mécanisme doit être accessible à tous les plaignants
potentiels et suffisamment d'informations doivent être données sur la façon d'y accéder, rendant le
processus de plaintes accessible au plus grand nombre possible de personnes.
Considérations concernant les enfants : Tous les principes directeurs énumérés ci-dessus
s'appliquent aux enfants, y compris le droit de participer aux décisions qui les concernent.
L’identité de la survivante sera tenue confidentielle par le fournisseur de services VBG, et qui
sera en charge de la liaison avec la victime si des informations supplémentaires sont
nécessaires. Personne d’autre ne s’entretiendra avec la survivante.
À la suite d’un examen et d’une enquête réalisés par les CLGP, quelque chose doit être
corrigé, modifié ou changé pour améliorer la situation et résoudre le problème. Une plainte
formelle exige une réponse rapide de la part du Projet. Le Projet KIN ELENDA va
fondamentalement communiquer clairement à la personne plaignante les constats issus des
processus d’examen et d’enquête, et de la tenir dûment informée des mesures qui seront
prises à la suite de ce qui a été décidé. Il pourrait parfois être nécessaire d'informer la
population riveraine en général des mesures prises si celle-ci a aussi été touchée. Les
réponses vont se faire par écrit ou verbalement selon ce qui aura été convenu avec la
personne plaignante et elles seront documentées.
Cette rétroaction démontre que le projet KIN ELENDA et les autres parties prenantes écoutent
les plaintes et les prennent au sérieux. Cela montre que les problèmes posés ont été examinés
et que des mesures appropriées ont été prises. Cela démontre aussi aux populations riveraines
que le MGP est un instrument sûr et qui fonctionne au quotidien. Il peut être utile de se
demander quelle réponse la personne plaignante désire recevoir : peut-elle être indemnisée ?
Peut-elle attirer l’attention sur la question ?
La réponse peut être négative ou la réclamation peut être jugée non fondée. Ou encore elle
peut être positive et un dédommagement peut être offert ; il peut, par exemple, être convenu
d'ajouter à la liste de bénéficiaires quelqu'un qui n'y figurait pas auparavant. Si la réponse n’est
pas acceptée, le Projet KIN ELENDA va permettre à la personne plaignante d’aller en appel
de la décision. Lorsque la question n’est pas du ressort des agences du Projet KIN ELENDA
lors de l’arrangement à l’amiable, le plaignant est libre de ramener sa plainte à une instance
judiciaire de son choix. Mais l’on conseillera toujours le plaignant de privilégier l’arrangement
à l’amiable comme mode de résolution de conflit.
En outre, si la vérification d’une plainte VBG est positive, et le présumé auteur est lié au projet
KIN ELENDA, le gestionnaire du staff concerné sera chargé d’adopter, dans les cinq (5) jours
qui suivent, les mesures disciplinaires appropriées dans le respecte du code de travail
congolais et du code de bonne conduite.
Il est important de noter que l’objectif de ce processus de vérification est d’examiner l’existence
ou non d’un lien entre l’incident de VBG, voir l’auteur présumé de l’acte, et le projet KIN
ELENDA. L’objectif du processus de vérification sera aussi d’assurer la redevabilité en
recommandant des mesures disciplinaires à l’encontre de l’auteur présumé, qui sont fiables et
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 81
fondées dans le cadre d’une procédure disciplinaire. La vérification n’établira pas l’innocence
ou la culpabilité pénale d’un individu, ce qui restera uniquement la responsabilité du système
judiciaire.
Il est possible que, dans certains cas, la responsabilité de l’auteur présumé ne soit pas
prouvée, ou l’auteur présumé ne puisse pas être identifié, même si l’incident est soutenu par
des preuves fiables, ce qui rend impossible l’adoption des mesures disciplinaires à travers le
MGP. Il est néanmoins important que le cas soit examiné, en prenant une décision et en
mettant en place des actions correctives pour l’organisation plutôt que des sanctions
disciplinaires individuelles.
Les mesures disciplinaires devraient se conformer aux lois relatives au Code de travail de la
RDC, au contrat d’emploi, et au code de bonne conduite en vigueur pour l’entreprise en
question. Une fois que la vérification sera conclue, les résultats seront soumis au Projet KIN
ELENDA et à la Banque Mondiale.
Si la réponse n’est pas acceptée et que les parties concernées ne peuvent parvenir à une
solution, la personne plaignante peut décider de faire appel de la réponse c’est-à-dire
demander au CLGP de réexaminer sa plainte avec des nouveaux éléments de preuve. La
procédure d’appel permet de réexaminer l'enquête déjà effectuée et de déterminer s'il y a lieu
de maintenir la première décision ou d’en prendre une nouvelle sur la base des constats issus
de ce réexamen.
La procédure d’appel va être clairement définie : dans quels cas elle peut être utilisée ;
comment elle fonctionnera et qui y participera. La procédure d’appel, lorsqu’elle est invoquée,
sert à vérifier si la décision ou la réponse initiale était appropriée. Elle va être menée par des
personnes différentes de celles qui ont participé à la première enquête, afin de démontrer aux
personnes plaignantes l'impartialité et la sécurité de la procédure et d'entretenir la confiance
dans le MGP. Ainsi, l’on peut faire recours aux coordonnateurs des Projets (CI, UCM, CEP-O)
ou leurs représentants et à leurs spécialistes en sauvegarde E&S qui ont une connaissance
solide sur les NES du CES de la Banque mondiale pour réexaminer la plainte. Les appels sont
surtout interjetés dans les affaires les plus difficiles ou délicates et permettent un réexamen de
la question par le Projet KIN ELENDA. Si un trop grand nombre de réponses font l’objet d’un
appel, cela peut indiquer qu’il y a un problème, soit dans la procédure initiale du MGP ou dans
la mise en œuvre d’un projet KIN ELENDA.
2.8. Résolution
Toutes les parties concernées par la plainte parviennent à un accord et, plus important encore,
la personne plaignante est satisfaite du fait que la plainte a été traitée de façon juste et
appropriée et que les mesures qui ont été prises apportent une solution.
Après l’échec des plusieurs tentatives de l’arrangement à l’amiable pour une plainte d’ordre
général, les personnes lésées par les résolutions des plaintes faites par les CLGP sont libres
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 82
à tout moment de saisir la justice et/ou recourir aux cours et tribunaux de leurs choix. Pour
cette question, l’Officier du Ministère public dont le Magistrat va demander les conclusions des
rapports de résolution des plaintes établis par les différents niveaux des CLGP pour trancher
l’affaire.
Il sera composé de :
Un opérateur de MGP qui est la sous-commission VBG coordonnée par la CI
Des points focaux et/ou spécialistes VBG au niveau de chaque partenaire CI,
CEP-O, UCM, INPP, VPK, l’entreprise, et mission de contrôle, le plus souvent ce
sont des environnementalistes sociaux
NB : Les points focaux des ONG féminines, des OBC qui assurent les sensibilisations dans la
communauté travaillent avec l’ONG spécialisée dans les référencements des survivantes
d’EAS/HS. Et ils ne participent pas aux activités de la sous-commission VBG du MGP
Le mécanisme de gestion de plaintes Globale du projet KIN ELENDA doit recevoir la totalité
des préoccupations de la communauté. Cependant toutes les plaintes liées à l’EAS/HS seront
orientées vers la sous-commission de gestion des plaintes EAS/HS.
L’ONG spécialisée en VBG recevra les plaintes de plusieurs portes d’entrée à savoir les
formations sanitaires, les ONG de droit de l’Homme, les associations des femmes, les cabinets
juridiques, le comité local et la communauté.
L’ONG spécialisée a la responsabilité de s'assurer que des informations ont été recueillies afin
de référer la plainte dans la sous-commission du MGP/EAS/HS, conformément aux normes
définies par le standard d'admission d’incident et les formulaires spécifiques de rapport
d'incident et d'après ce que chaque victime/plaignant(e) a accepté de révéler. Si les allégations
de la survivante sont liées à un incident d’EAS/HS et que le (la) plaignant(e) donne son
consentement éclairé, le gestionnaire de cas doit immédiatement informer l’ONG spécialisée.
L’ONG spécialisée devra partager la fiche d’enregistrement de la plainte (qui comprend des
informations non identifiables telles que le type de violence, âge / sexe du survivant, lien vers
le projet - si connu) avec l’expert VBG de la CI immédiatement après la réception de la plainte,
qui a son tour partagera avec la Banque mondiale (M. Christian Vang Eghoff) dans un délai
de 24 heures après l’enregistrement de la plainte suivant le consentement de la survivante.
Cette information devra également être incluse et communiquée d’une manière agréée à la
Base des données des plaintes VBG sur une base mensuelle.
L’ONG spécialisée, la CI, la CEP-O, l’UCM, l’INPP et la VPK, le représentant des
OBC/organisation féminine de sensibilisation, le représentant de l’entreprise ainsi que la
mission de contrôle sont membres de ladite sous-commission et devront évaluer si les faits
allégués relèvent d’une violation de politiques ou du code de conduite relatif à la VBG et s'il y
a suffisamment d'informations pour entamer l’investigation qui sera orientée vers le service
concerné par la plainte.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 83
La sous-commission se chargera de la notification, investigation et sécurité des investigateurs
et des survivants et de la clôture des dossiers.
La sous-commission du mécanisme de Gestion (MGP) et de vérification des plaintes sur les
incidents d’abus et exploitation sexuels (EAS) et harcèlement sexuel (HS) s’inscrit dans un
contexte de redevabilité et d’utilisation des renseignements tirés des plaintes pour orienter et
améliorer le travail et les approches de l’organisation et de mise en œuvre des activités du
projet KIN ELENDA. L’objectif du MGP-EAS/HS est de s’assurer que les plaintes venant des
communautés ou des survivantes sont promptement réceptionnées, analysées et qu’elles sont
dument écoutée. En outre, il permet d’examiner les plaintes dans le souci de dégager les
causes des allégations d’abus et exploitation sexuels et envisager des réponses ou des
actions préventives afin d’éviter une aggravation qui peut aller au-delà du projet5.
Le processus entamé par les membres du comité de gestion des plaintes (CGP), permet de
faire le suivi du dossier, décortiquer les faits, s’assurer de la prise en charge des besoins des
survivantes, et les classer selon les vérifications nécessaires allant jusqu’à la clôture.
Les plaintes peuvent être déposées par le/a survivant(e)/plaignant(e) ou tout autre membre de
la communauté par plusieurs portes d’entrée : (i) au point focal EAS/HS d’un comité local de
gestion de plainte (ii) au point focal de l’ONG fournisseur de services de VBG du site
d’intervention du projet KIN ELENDA (iii) auprès d’un prestataire des services
Au cours du processus d'identification, les membres de la sous-commission du MGP reçoivent
les plaintes, doivent les analyser et respecter les désirs, les choix, les droits, et la dignité du
(de la) plaignant(e). Si le (la) plaignant(e) n’est pas la survivante de l’incident cette dernière
doit être contactée6 et informée. Pour qu'une victime/plaignant(e) consente à déposer une
plainte, il/elle devra recevoir des informations claires et simples sur le fonctionnement du
système, sur ses résultats possibles, et sur les échéances, sur le type de soutien qui peut être
fourni afin d’être en mesure de faire un choix éclairé. Le consentement est essentiel pour
pouvoir saisir le MGP et aussi pour assurer une assistance/prise en charge. Un(e)
plaignante/survivante a le droit de recevoir l’assistance tout en donnant son consentement aux
services demandés et de refuser de saisir la sous-commission du MGP.
Dans le cas d’un enfant, si l’enfant est âgé de 6 à 14 ans, obtenir le consentement éclairé de
la personne qui s’occupe de l’enfant et l’assentiment éclairé de l’enfant. Si l’enfant est âgé 15
à 17 ans, obtenir le consentement éclairé de l’enfant et le consentement éclairé de la personne
qui s’occupe de l’enfant avec la permission de l’enfant.
Il n'est pas de la responsabilité du fournisseur de service qui reçoit la plainte EAS/HS de
déterminer si celle-ci est vraie ou s'il a suffisamment d'information pour l'enquête. Il lui
appartient de recueillir les renseignements pertinents de la plaignante pour documenter
l'incident, les écrire sur le formulaire d'incident, et renvoyer les allégations auprès des services
d’aide nécessaire, y compris pour la gestion des plaintes auprès du comité de gestion des
plaintes de VBG. En synthèse, sa responsabilité se limite à la collecte des éléments de base,
à l’obtention du consentement et au référencement vers les services demandés. Il est essentiel
que le circuit de la plainte suive un circuit diffèrent du circuit de la prise en charge/offre de
service qui est assuré par le gestionnaire de cas (qui n’est pas membre de la sous-commission
5
Manuel sur le MGP Revue en septembre 2017
6
Cette action pourra être réaliser si la sécurité de la survivante et la confidentialité de l’incident n’ont pas en jeu.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 84
du MGP). Pour ce faire, quand le gestionnaire de cas de VBG est aussi la porte d’entrée de la
plainte ce dernier réfère au point focal EAS/HS de son organisation pour le traitement de la
plainte. En effet, le gestionnaire de cas doit rester dans son rôle de gestionnaire pour éviter
de « forcer » les décisions de la survivante/plaignante. Il peut cependant jouer le rôle
d’« avocat de la survivante/plaignante » vis-à-vis de ses besoins et dans le cadre du traitement
de la plainte au MGP.
Après avoir enregistré les allégations de la survivante, si la sous-commission EAS/HS après
investigation considère que l'affaire de la plainte ne relève pas d’un cas potentiel de EAS/HS,
il doit renvoyer la plainte auprès du mécanisme global de gestion de plaintes du projet à l'aide
d’une fiche de référencement et se rassurer d’avoir reçu un contre référencement.
L'information qui est saisie lors de l'admission doit être aussi claire et détaillée que possible
pour faciliter la vérification et proposer des mesures disciplinaires à l’Entreprise.
La victime/plaignant(e) ne doit pas être soumis(e) à des interrogatoires répétés sur l'incident.
L'entrevue doit enregistrer autant de renseignements pertinents que possible et rester aussi
vrai que possible aux mots de la victime/plaignant(e), tout en rappelant que ceci ne fait pas
partie d'un processus d'enquête.
Les questions d'admission minimales devraient inclure :
- Le Code de référence de la plainte (reliant la plainte au GBVIMS ou code du fichier
utilisé) ;
- L'âge et le sexe de la victime (Femme, Fille, Homme, Garçon) ;
- Les noms exacts de toutes les personnes impliquées dans l'incident et la
confirmation que, selon le (la) plaignant(e), elles sont liées au projet ;
- L'identité des témoins, le cas échéant ;
- L’heure, les lieux et les dates de l'incident donnés par la
survivante/plaignant(e) ;
- Un récit exact de ce qui a été dit par la victime/plaignant(e) dans ses propres
termes ;
- Si quelqu'un d’autre est au courant ou a été informé ;
- Toutes les observations pertinentes faites par la personne qui reçoit la plainte.
L’ONG spécialisée en VBG sera seule à avoir accès à l’identité de la survivante/plaignant(e),
du présumé auteur et des témoins ; elle ne pourra divulguer aux autres membres de la sous-
commission de gestion des plaintes que si c’est strictement nécessaire pour le processus de
vérification et avec le consentement de la survivante/plaignant(e).
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 85
2.11. Guide de clôture d’un cas d’EAS/HS
Le guide ci-dessous explique le schéma à suivre pour mieux clôturer7 un cas d’EAS/HS
identifié par les partenaires du projet :
7 Pour les enfants, il faut spécifier dans le PV de clôture « le cas est clôturé pour les raisons suivantes…… ; cependant, la
survivante étant une mineure le cas sera transmis auprès du cabinet pour accompagnement judiciaire ».
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 86
UNE PLAINTE EST CLOTUREE EN SOUS
COMMISSION :
-Quand la plainte n’est pas avérée liée au projet
-Quand la plainte est avérée liée au projet
-Quand la survivante retire son consentement
- Quand la plainte est peu claire et manque de preuve
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 87
Si après 8 semaines le cas s’avère peu clair où aucun avis ne peut être
formulé pour déterminer s’il existe un lien avec le projet
2.12.1. Instructions
Le gestionnaire des cas de l’ONG spécialisée fournissant les services doit remplir ce formulaire
après avoir réceptionnée la survivante et seulement après avoir eu son consentement informé
à être référencée au système de gestion de plaintes du Projet KIN ELENDA au sein de la
Cellule Infrastructures.
Code de la plainte :
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 88
Âge et sexe de la victime : Fille (<18) Femme (>=18) Garçon
(<18) Homme (>=18)
Lieu de l’incident :
Le plaignant a-t-il reçu des services (y compris le référencement auprès des fournisseurs
de services) ?
Oui Non
Pour assurer la surveillance et la gestion des plaintes reçues, le Projet KIN ELENDA prévoit
un moyen de suivre et d’enregistrer les principales étapes de tout processus de plainte en
général.
Le suivi et le rapport permettent l´évaluation systématique de l´évolution des plaintes. C’est la
clé pour évaluer si le MGP fonctionne et est bien adapté au contexte. Le développent des
indicateurs est aussi souhaitable, quelques exemples sont ajoutés à la fin du document.
En ce qui concerne les cas de VBG, comme noté ci-dessus, les fiches d’enregistrement seront
remplies par le prestataire de services (ONG Spécialisée en VBG) et gardées au sein du
prestataire dans un lieu sécurisé et verrouillé, avec un accès strictement limité. Le rapportage
des données des cas de VBG en dehors du prestataire sera limité au code de cas, au type de
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cas, à la zone et la date de l’incident, au lien de l’auteur présumé au projet (si connu), et à l’âge
et au sexe du/de la survivant(e), toujours avec son consentement éclairé.
Ainsi, le PFES et les Chefs des quartiers vont chaque fois contrôler combien de plaintes ont
été reçues et par qui, de quel endroit et de qui, à quel sujet, quand et comment le Projet KIN
ELENDA a répondu à la plainte et quelles mesures ont été prises à cet effet. Une analyse des
données recueillies peut être étudiée en même temps en regard des échéanciers et des
événements clés du Projet KIN ELENDA afin de dégager des tendances au niveau des
résultats et peut permettre de voir les changements qu’il faudra envisager d’apporter. Assurer
le suivi des réponses peut aider à alimenter le processus d’évaluation et permettre de faire des
apprentissages et d’apporter des ajustements au besoin au MGP et/ou au Projet KIN ELENDA.
En outre, une rétroaction à la plaignante sur le cas de VBG est une forme puissante
d'assistance directe aux survivantes. Ces rétroactions devraient être régulièrement fournis par
le prestataire de services de VBG, et celui qui est directement en liaison avec le plaignant
Sachant que la plainte est en cours de traitement et que des enquêtes appropriées sont en
cours, et en particulier recevoir des informations sur l'issue de l'affaire, peut constituer un début
de guérison pour la survivante et de trouver l’issue à son problème, et cela fait aussi partie
intégrante pour bâtir la confiance et l’acceptation du MGP au sein de la communauté.
Rapport du CLGP. Une séance de traitement des plaintes est prévue pour chaque mois
c’est-à-dire le CLGP se réunira au moins 12 fois par an pour traiter les plaintes, et sur
convocation du président pour traiter les plaintes urgentes. Les réunions seront
sanctionnées par un rapport à transmettre aux agences du Projet KIN ELENDA endéans
72 heures.
Il sied de noter que le CLGP doit envoyer son rapport au Projet KIN ELENDA chaque mois
même s’il n’y a pas des plaintes enregistrées au niveau de chaque quartier et commune.
2.13.1. Indicateurs
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 90
Gestion de plaintes, vérification et décision
Nombre de Nombre de Nombre de mesures
Zone Nombre d´incidents
Périodicité Plaintes plaintes bénéficié
d´intervention VBG vérifié de responsabilité prise
reçues VBG de soutien
Toutes les plaintes enregistrées, traitées, recevables et non recevables au niveau de chaque
commune et quartier seront archivées d’une manière très perfectionnée électroniquement dans
un serveur constituant une base des données via le logiciel de gestion des plaintes (LGP) mis
en place par la Cellule infrastructures. La CI mettra en place sur son site internet toutes les
informations de la base des données et rendra accessibles les informations de la gestion des
plaintes à toute personne qui désire l’avoir. Il sied de noter que les plaintes VBG ont un
traitement diffèrent comme déjà remarqué ci-haut. Le système spécifique d’archivage se fait
avec confidentialité et la sécurité des données VBG est assurée par l’ONG prestataire de
services au sein du Projet KIN ELENDA.
Les rôles et responsabilités des parties prenantes intervenant dans le MGP seront
soigneusement définis et communiqués.
Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) du Projet KIN ELENDA – Février 2021 91
moins possible au niveau directement opérationnel. La responsabilité de partage de
l’information sur l’existence et le suivi de la mise en œuvre du MGP revient à la CI.
Quartier des artères réhabilitées – Les Chefs des quartiers seront chargés de tenir
le Cahier registre d’enregistrement des plaintes et transmettre régulièrement ces dites
Plaintes auprès du point focal environnemental et social de la Commune aux fins de
leur transmission à la CI ;
Comité Local de Résolution des Conflits – Ce comité local dont la composition est
détaillée dans le point C du processus de MGP est chargé de traiter, d’examiner,
d’enquêter et de donner des résolutions aux différentes plaintes reçues ;
ONG Spécialisée en VBG : cette structure s’occupe de la gestion des plaintes avec
confidentialité et sécurité. Elle s’occupe également du référencement de la survivante,
ainsi que de sa représentation auprès de la sous-commission.
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ou population riveraine et en quoi leur présence va contribuer au processus et à la
solution ;
Prix
Prix total
N° Poste des dépenses Nombre Unitaire
en USD
en USD
Achat des téléphones portables Android capable
d’envoyer les images pour les PFES (VPK, N’djili, Lemba,
1 15 150 2 250
Matete, Kinsenso, Kimbanseke, Mont-Ngafula, Limete,
Ngaliema, Nsele, Maluku, CI, CEP-O, UCM, INPP)
Achat des Cahiers Registres pour les communes,
2 quartiers, HVP + les sièges des agences du Projet KIN 100 10 1000
ELENDA à Kinshasa
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Frais de Communication en flotte (entreprise cellulaire
Orange, Airtel ou Vodacom) pour le PFES (VPK, N’djili,
9 Lemba, Matete, Kinsenso, Kimbanseke Mont-Ngafula, 5 ans 100 6000
Limete, Ngaliema, Maluku,) et les agences : CI, CEP-O,
UCM, INPP) du Projet KIN ELENDA pendant 5 ans
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2.18. Conclusion
En somme, le présent document présente le Mécanisme de Gestion des Plaintes mis en place
par le Projet KIN ELENDA. Ce document est en adéquation avec les outils de sauvegardes
environnementales et sociales notamment, le cadre de gestion environnemental et social
(CGES) et le cadre de politique de réinstallation involontaire (CPR) du Projet KIN ELENDA,
mais également avec les NES n°1 et 10 de la Banque mondiale. Il sied de signaler que les
plaintes VBG ont une spécificité dans leur traitement et Il donne le détail sur les différentes
étapes de la mise en œuvre du MGP pour permettre au Projet KIN ELENDA de résoudre les
plaintes susceptibles de surgir lors de sa réalisation. Il présente également les responsabilités
institutionnelles de la mise en œuvre du MGP. Le budget estimatif de la mise en œuvre du
MGP global est 129 070 USD et le budget de la sous-commission VBG se réfère au Plan
d’Action VBG indiqué dans le CGES du Projet KIN ELENDA.
Ainsi donc, la mise en place du présent MGP permettra au Projet KIN ELENDA de répondre
aux attentes des citoyens et de rectifier, au besoin, d’améliorer les relations entre toutes les
parties prenantes en vue de la pérennisation du projet par les populations riveraines et
d’assurer la redevabilité.
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