Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ginguené (1748-1816) - Ginguené Et Chateaubriand - Presses Universitaires de Rennes
Ginguené (1748-1816) - Ginguené Et Chateaubriand - Presses Universitaires de Rennes
Presses
universitaires
de Rennes
Ginguené (1748-1816) | Édouard Guitton
Ginguené et
Chateaubriand
Pierre Riberette
p. 23-32
Texto completo
1 Il est difficile d’évoquer le souvenir de Ginguené sans rappeler
les pages que Chateaubriand lui a consacrées, au chapitre des
Mémoires d’outre-tombe intitulé « Gens de lettres »1, où il a
passé en revue quelques-uns de ceux qu’il eut l’occasion de
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 1/18
15/7/22, 21:09 Ginguené (1748-1816) - Ginguené et Chateaubriand - Presses universitaires de Rennes
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 7/18
15/7/22, 21:09 Ginguené (1748-1816) - Ginguené et Chateaubriand - Presses universitaires de Rennes
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 9/18
15/7/22, 21:09 Ginguené (1748-1816) - Ginguené et Chateaubriand - Presses universitaires de Rennes
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 10/18
15/7/22, 21:09 Ginguené (1748-1816) - Ginguené et Chateaubriand - Presses universitaires de Rennes
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 11/18
15/7/22, 21:09 Ginguené (1748-1816) - Ginguené et Chateaubriand - Presses universitaires de Rennes
Notas
1. Mémoires d’outre-tombe (Pléiade), t. I, p. 139-140.
2. Edouard Guitton, « Ginguené et Chateaubriand. Un duel de Hauts-
Bretons à l’orée du Romantisme », Actes du colloque Ouest et Romantisme
des 6, 7, 8 et 9 décembre 1990 (université d’Angers), Angers, Presses de
l’Université, 1991, p. 353-359.
3. Sainte-Beuve, Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire,
Nouv. éd. par Maurice Allem, Paris, Garnier, 1948, t. I, p. 95 et suiv.
4. Il est un point qui sans doute eût mérité d’être élucidé au préalable :
celui de la parenté qui aurait pu exister entre Ginguené et Chateaubriand et
que ce dernier paraît avoir lui-même contribué à accréditer en écrivant à
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 15/18
15/7/22, 21:09 Ginguené (1748-1816) - Ginguené et Chateaubriand - Presses universitaires de Rennes
propos de ses relations et de celles de ses sœurs avec Ginguené qu’il « nous
arriva par ce cousinage que tous les Bretons ont entre eux ». Mais cette
recherche de parenté ne devrait concerner, comme le fait remarquer E.
Guitton, que la tante par alliance de Chateaubriand, Mme de Bédée, née
Ginguené de Levenière, qui n’appartenait à la famille Chateaubriand que
par le biais de son mariage.
Quant à l’appartenance de Ginguené à la noblesse, les biographes diffèrent
d’opinion. Si son père, procureur au siège présidial de Rennes, semble
avoir élevé des prétentions à la noblesse, lui-même s’est gardé de les
reprendre à son compte. Au contraire, sous la Révolution, alors qu’il était
incarcéré à la prison Saint-Lazare sous l’inculpation de fédéralisme, il
faisait écrire par l’un de ses compatriotes, le représentant du peuple
Charles Duval, que son père ayant toujours eu la manie de se réclamer
d’une famille du même nom jouissant de la noblesse, il n’était pas
impossible qu’il en eût pris la qualité, mais que pour son compte, n’ayant
jamais eu de renseignements positifs, il avait toujours contracté et vécu en
roturier.
Cette argumentation, formulée sous l’empire des circonstances, n’est peut-
être pas entièrement convaincante. Mais on doit faire observer que le
patronyme de Ginguené tire son origine d’un prénom assez usité en
Bretagne au Moyen Age, et le nom même est, aujourd’hui encore, attesté 5
plusieurs exemplaires dans les départements bretons, sans pour autant que
ceux qui le portent songent tous à revendiquer une origine commune ou
une place dans les nobilaires.
On peut ajouter que la rancune de Chateaubriand était encore trop vivace, à
l’époque où il traçait son portrait de Ginguené, pour qu’il eût songé à
rappeler à son propos le fameux adage qui veut que tous les Bretons soient
cousins entre eux, s’il avait pu se douter que ce qui n’était pour lui qu’une
boutade, risquait d’être pris au pied de la lettre et invoqué comme une
preuve des liens de parenté qui auraient existé entre eux.
5. Voir « Ginguené républicain avant la Révolution », La Révolution
française, t. XLVIII, 1905, p. 459-460.
6. M. O.-T., éd. du Centenaire par Maurice Levaillant, Paris, Flammarion,
1964, t. I, p. 182, note 4.
7. M. O.-T., éd. J.-C. Berchet, t. I, Paris, Bordas, 1989 (Classiques Garnier),
t. I, p. 701, note 10.
8. Sur cette mission, voir Pierre Caron, Les Missions du Conseil exécutif
provisoire et de la Commune de Paris, Paris, Presses Univ. de France,
1950, passim.
9. Arch. nat., F 1C III, Morbihan, II.
10. Voir Société Chateaubriand. Bulletin, n°31, 1988 et n°36, 1993.
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 16/18
15/7/22, 21:09 Ginguené (1748-1816) - Ginguené et Chateaubriand - Presses universitaires de Rennes
11. Essai sur les révolutions. Génie du christianisme, éd. Maurice Regard,
Paris, Gallimard, 1978 (Bibl. de la Pléiade), p. 90, 105, 113, 122-123.
12. 7 thermidor an X (26 juillet 1802), Papiers Amaury Duval, Archives de
la Société éduenne, Autun
13. Sous le titre de Coup d’œil rapide sur le Génie du christianisme, ou
quelques pages sur les cinq volumes in-8° publiés sous ce titre par
François-Auguste Chateaubriand, Paris, impr. de la Décade
philosophique, an X-I802.
14. Correspondance générale, t. 1, Paris, Gallimard, 1977, p. 132, lettre
n°63.
15. M. O.-T., t. I. Paris, Gallimard, 1951 (Bibl. de la Pléiade), p. 439.
16. Coup d’œil rapide, p. 4.
17. Lettre du 2 août 1820, Correspondance générale, t. III, Paris,
Gallimard, 1982, p. 246-247.
18. Le Conservateur littéraire, éd. Jules Marsan, t. II, 2ème partie, Paris, E.
Droz, 1938, p. 220-223. L’article a pour titre : « Sur un article des Lettres
normandes ».
19. Une anecdote presque identique a été mise en circulation par Las Cases,
dans le Mémorial de Sainte- Hélène, où il est fait état d’un entretien de
Chateaubriand émigré avec le ci-devant bénédictin Don Dulau, devenu
libraire à Londres pendant la Révolution.
20. Paul Hazard, Journal de Ginguené (1807-1808), Paris, Hachette, 1910,
p. 9.
21. Arch. nat., F 1 d IIG6.
22. Il a été publié en 1860 seulement sous le titre : « Une mission en Suisse
pendant les Cent jours », Revue des Deux mondes, t. XXIX, 1er octobre
1860, p. 497-560.
Autor
Pierre Riberette
© Presses universitaires de Rennes, 1995
https://books.openedition.org/pur/35887?lang=es# 18/18