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El Clasicismo francés
• Inspiré par Les Métamorphoses d’Ovide, le bassin de Latone illustre la légende de la mère
d’Apollon et de Diane protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie, et
demandant à Jupiter de la venger. Ce qu’il fit en les transformant en grenouilles et en lézards.
Le groupe central en marbre, sculpté par les frères Marsy représente Latone et ses enfants.
L’ensemble se dressait à l’origine, en 1670, sur un rocher. Il était entouré de six grenouilles à
demi sorties de l’eau, et vingt-quatre autres disposées hors du bassin, sur la plate-forme de
gazon. La déesse regardait alors vers le château. Cet aménagement fut modifié par Jules
Hardouin-Mansart entre 1687 et 1689. Le rocher fit place à un soubassement concentrique en
marbre et le groupe de Latone regarde désormais vers le Grand Canal. Le bassin de Latone se
prolonge par un parterre où sont placés les deux bassins des lézards
Le Bassin de Bacchus
• Bassin dit de l’Automne, il est l’égal des trois autres bassins consacrés aux saisons
et proches de l’Allée royale. Bacchus, figure mythologique romaine, enseigne à
travers le monde la culture de la vigne. Dieu du vin et l’ivresse, il symbolise l’époque
des vendanges et est entouré de petits satyres, moitié enfants, moitié boucs
Bassin du Miroir
• C’est sous la direction de Le Nôtre que fut construit, entre 1679 et 1681, le bassin de
Neptune, nommé alors pièce d’eau sous le Dragon, ou pièce des Sapins. Ange-
Jacques Gabriel en modifia légèrement le tracé en 1736 et, en 1740, on mit en place
le décor sculpté. Trois groupes : Neptune et Amphitrite, Protée ainsi que Le Dieu
Océan réalisé par Jean-Baptise Lemoyne. Le nouveau bassin, inauguré par Louis
XV, suscita l’admiration par le nombre, l’ampleur et la variété des jets d’eau jouant
sur les sculptures de plomb. Il compte quatre-vingt-dix-neuf jets d’eau qui constituent
un extraordinaire ensemble hydraulique.
Le Bosquet de la Reine
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Le Grand Canal
• Le Grand Canal est la création la plus originale d’André Le Nôtre qui a transformé la
perspective est-ouest en une longue trouée lumineuse. Les travaux durèrent onze
ans, de 1668 à 1679. Le Grand Canal, long de 1670 mètres fut le cadre de
nombreuses fêtes nautiques et de nombreuses embarcations y naviguaient. Dès
1669, Louis XIV fit venir des chaloupes et des vaisseaux en réduction. En 1674, la
République de Venise envoya au Roi deux gondoles et quatre gondoliers qui
logeaient dans une suite de bâtiments à la tête du Canal, appelés depuis Petite
Venise. Si l’été voit la flotte du Roi s’y déployer, l’hiver, patins et traineaux
investissent les eaux gelées du Grand Canal.
• Portrait en pied de Louis XIV âgé de 63 ans en grand costume royal
par Rigaud Hyacinthe, XVIIe siècle
• Portrait de Jean Racine (1639-1699)peint par Jean-
Baptiste Santerre vers 1690
• Nicolas Boileau. De Hyacinthe Rigaud (1659-1743)
La Galería de los Espejos
• Après la victoire sur les trois puissances liguées, représentées au
salon de la Guerre, la galerie exalte tout au long de ses soixante-
treize mètres le succès politique, économique et artistique de la
France. Succès politique : les trente compositions de la voûte peinte
par Le Brun illustrent l’histoire glorieuse de Louis XIV durant les dix-
huit premières années de son gouvernement personnel, depuis
1661 jusqu’à la paix de Nimègue. Ainsi, victoires militaires et
diplomatiques aussi bien que réformes en vue de la réorganisation
du royaume y sont traitées sous forme d’allégories à l’antique.
Prospérité économique : par leurs dimensions et par leur nombre,
les trois cent cinquante-sept miroirs qui ornent les dix-sept arcades
faisant face aux fenêtres attestent que la nouvelle manufacture
française de glaces est capable de ravir à Venise le monopole des
miroirs, alors objets de grand luxe. Réussite artistique : les pilastres
de marbre de Rance s’ornent de chapiteaux de bronze doré d’un
modèle nouveau dit de « l’ordre français » ; créé par Le Brun à la
demande de Colbert, il présente des emblèmes nationaux : une fleur
de lys surmontée du soleil royal entre deux coqs français.
Grand appartement du Roi
• Cette enfilade prestigieuse de sept salons
devait servir d’appartement de parade
c’est-à-dire de cadre aux actes officiels du
souverain. C’est pourquoi elle fut décorée
avec le summum de richesse et selon le
modèle des palais italiens du temps.
Durant la journée, il était ouvert à tous,
Français et étrangers, qui venaient y voir
le roi lorsqu’il le traversait pour se rendre à
la Chapelle. Trois soirs par semaine, il
était réservé à la Cour.
Le Salon d’Hercule
• Premier salon du Grand Appartement du Roi, le salon d’Hercule a été en réalité le
dernier créé, à la fin du règne de Louis XIV. Depuis 1682, la chapelle du château
occupait son emplacement sur deux étages et elle servit jusqu’en 1710, date où elle
fut remplacée par la chapelle actuelle. Pour décorer ce nouveau salon, on y plaça en
1712 le monumental tableau de Véronèse, Le Repas chez Simon, peint pour le
réfectoire du couvent des Servites à Venise vers 1570
Le salon de l’Abbondance
• Elle a remplacé en 1750 un petit appartement des bains. Une ou deux fois
par semaine, Louis XV y donnait à souper aux seigneurs et aux dames qui
l’avaient accompagné à la chasse, et c’était une faveur très recherchée que
d’être admis à ces soupers
Bibliothèque de Louis XVI
• Cette bibliothèque, projetée par l’architecte Gabriel peu de temps avant la mort de
Louis XV en 1774, a été l’une des pièces préférées de Louis XVI qui s’adonnait à sa
passion pour les sciences et en particulier à la géographie.
Salle à manger des porcelaines
• Cette salle à manger, créée sous Louis XV en 1769 pour ses soupers de retours de
chasse, a surtout servi à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Durant vingt ans, une
quarantaine de convives s’assirent autour de la table à rallonges pour ces repas dits
« de société », un nouveau type de souper à mi-chemin entre les grands couverts
officiels et les repas « en particulier ». Si le nombre des personnes conviées excédait
le nombre de places assises, les hommes allaient au buffet dressé sur le billard dans
la salle voisin
Le salon des Jeux de Louis XVI
• Après le repas, les convives s’y rendaient pour le café. Louis XVI s’asseyait à une
table de trictrac tandis que ses frères jouaient l’un au billard dans la salle voisine,
l’autre au whist. Le mobilier, vendu à la Révolution, a pu être en grande partie
racheté : les quatre encoignures commandées à Riesener en 1774 ainsi que les
chaises livrées par Boulard en 1785. Sur les murs ont été également replacées les
œuvres choisies par Louis XVI : des gouaches commémorant les victoires militaires
de son grand-père Louis XV, peintes par Van Blarenberghe.
La Chapelle royale
Grand appartement de la Reine
La chambre de la Reine
• C’est dans l’antichambre de la reine qu’avaient lieu les repas publics dont le
fastueux rituel attirait beaucoup de monde. Seule la famille royale pouvait
prendre place à table et, devant eux, assises, les duchesses, princesses ou
titulaires de grandes charges ayant le privilège du tabouret, puis, debout,
les autres dames et les personnes qui, de par leur rang ou avec
l’autorisation des huissiers, avaient pu entrer
Salle des Gardes