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Introducción a la Literatura

El Clasicismo francés

Palacio de Versalles: el espacio


de la Sociedad Cortesana
La fête du "Grand Divertissement royal" donnée par Louis XIV à Versailles, le
18 juillet 1668, Jean Le Pautre (1618-1682), XVIIe siècle
• Bal masqué donné pour le mariage de Louis Dauphin de France et
de Marie-Thérèse d'Espagne à Versailles en février 1745 par
Charles Nicolas Cochin, XVIIIème siècle
• Promenade de Louis XIV en vue du parterre du Nord dans les
jardins de Versailles vers 1688, par Etienne Allegrain, XVIIe siècle
El Palacio de Versalles
• Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de
l’Humanité, le château de Versailles constitue l’une
des plus belles réalisations de l’art français au XVIIe
siècle. L’ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut
transformé et agrandi par son fils Louis XIV qui y
installa la Cour et le gouvernement de la France en
1682. Jusqu’à la Révolution française, les rois s’y
sont succédés, embellissant chacun à leur tour le
Château.
Vista aérea
L’Allée Royale
• Au-delà des parterres, les jardins sont quadrillés par un
réseau d’allées rectilignes tracées sur un plan
géométrique. Au XVIIe siècle, elles étaient bordées de
palissades et de charmilles ou d’ormilles, haies de
charme ou d’ormes taillées de manière à former de
véritables murailles vertes. Quelques nichées étaient
aménagées dans ces murs de verdure pour abriter des
statues

Appelée aussi « Tapis vert », en raison de la bande de
gazon qui se déroule au milieu, l’Allée royale, mesure
335 mètres de long sur 40 mètres de large. Son tracé
date de Louis XIII, mais Le Nôtre la fit élargir et scander
de douze statues et douze vases, placés par paires
symétriques. Pour la plupart, ce sont des œuvres
envoyées par les élèves de l’Académie de France à
Rome au XVIIe siècle. De part et d’autre, des allées
permettent d’accéder aux bosquets que le promeneur
découvre au fur et à mesure de son cheminement.
Baissin de Latone

• Inspiré par Les Métamorphoses d’Ovide, le bassin de Latone illustre la légende de la mère
d’Apollon et de Diane protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie, et
demandant à Jupiter de la venger. Ce qu’il fit en les transformant en grenouilles et en lézards.
Le groupe central en marbre, sculpté par les frères Marsy représente Latone et ses enfants.
L’ensemble se dressait à l’origine, en 1670, sur un rocher. Il était entouré de six grenouilles à
demi sorties de l’eau, et vingt-quatre autres disposées hors du bassin, sur la plate-forme de
gazon. La déesse regardait alors vers le château. Cet aménagement fut modifié par Jules
Hardouin-Mansart entre 1687 et 1689. Le rocher fit place à un soubassement concentrique en
marbre et le groupe de Latone regarde désormais vers le Grand Canal. Le bassin de Latone se
prolonge par un parterre où sont placés les deux bassins des lézards
Le Bassin de Bacchus

• Bassin dit de l’Automne, il est l’égal des trois autres bassins consacrés aux saisons
et proches de l’Allée royale. Bacchus, figure mythologique romaine, enseigne à
travers le monde la culture de la vigne. Dieu du vin et l’ivresse, il symbolise l’époque
des vendanges et est entouré de petits satyres, moitié enfants, moitié boucs
Bassin du Miroir

• Louis XIV commanda ce bassin du Miroir vers 1702. Construit en face du


Jardin du Roi, la sculpture des deux dragons, qui encadrent le bassin, fut
confiée à Jean Hardy. Installé sur trois niveaux, il donne sur cinq allées et
quatre statues antiquisantes, dont celle d’Apollon.
Bassin de Flore

• Situé au carrefour de plusieurs bosquets, dont celui de la Reine, le bassin


de Flore, déesse romaine des fleurs, des jardins et du printemps, symbolise
la première saison de l’année. Sculptée par Tuby, elle est représentée avec
une couronne de fleurs, au centre du bassin.
Le Bassin de Neptune

• C’est sous la direction de Le Nôtre que fut construit, entre 1679 et 1681, le bassin de
Neptune, nommé alors pièce d’eau sous le Dragon, ou pièce des Sapins. Ange-
Jacques Gabriel en modifia légèrement le tracé en 1736 et, en 1740, on mit en place
le décor sculpté. Trois groupes : Neptune et Amphitrite, Protée ainsi que Le Dieu
Océan réalisé par Jean-Baptise Lemoyne. Le nouveau bassin, inauguré par Louis
XV, suscita l’admiration par le nombre, l’ampleur et la variété des jets d’eau jouant
sur les sculptures de plomb. Il compte quatre-vingt-dix-neuf jets d’eau qui constituent
un extraordinaire ensemble hydraulique.
Le Bosquet de la Reine

• Ce bosquet a remplacé le fameux Labyrinthe qui illustrait à ses carrefours trente-neuf


fables d’Ésope par des fontaines en plomb peintes au naturel mettant en scène des
animaux. Construit en 1669 sur une idée du conteur Charles Perrault, il fut détruit lors
de la replantation des jardins en 1775-1776, pour être remplacé par le Bosquet de la
Reine. Le décor sculpté actuel fut mis en place à la fin du XIXe siècle
L’ Orangerie
• En contrebas du château, l'Orangerie, par son ampleur, par sa hauteur, par
la pureté de ses lignes, est l'un des endroits où Jules Hardouin-Mansart a le
mieux affirmé son talent de grand architecte. Orangers du Portugal,
d'Espagne ou d'Italie, citronniers, grenadiers, certains ont plus de 200 ans,
des lauriers roses, des palmiers y sont conservés l’hiver et se déploient l'été
sur son parterre

Construite par Jules Hardouin-Mansart entre 1684 et 1686, en
remplacement de la petite orangerie édifiée par Le Vau en 1663, elle se
compose d’une galerie centrale voûtée, longue de 150 mètres, prolongée
par deux galeries latérales situées sous les escaliers des Cent-Marches.
L’ensemble est éclairé par de grandes fenêtres. Le parterre de l’Orangerie
s’étend sur pas moins de trois hectares. Sous Louis XIV il était orné de
quelques sculptures aujourd’hui au musée du Louvre. Composé de quatre
pièces de gazon et d’un bassin circulaire, il accueille en été 1055 arbres en
caisses, dont palmiers, lauriers-roses, grenadiers, eugénia et orangers qui
séjournent en hiver à l’intérieur du bâtiment

Ver imágen
Le Grand Canal

• Le Grand Canal est la création la plus originale d’André Le Nôtre qui a transformé la
perspective est-ouest en une longue trouée lumineuse. Les travaux durèrent onze
ans, de 1668 à 1679. Le Grand Canal, long de 1670 mètres fut le cadre de
nombreuses fêtes nautiques et de nombreuses embarcations y naviguaient. Dès
1669, Louis XIV fit venir des chaloupes et des vaisseaux en réduction. En 1674, la
République de Venise envoya au Roi deux gondoles et quatre gondoliers qui
logeaient dans une suite de bâtiments à la tête du Canal, appelés depuis Petite
Venise. Si l’été voit la flotte du Roi s’y déployer, l’hiver, patins et traineaux
investissent les eaux gelées du Grand Canal.
• Portrait en pied de Louis XIV âgé de 63 ans en grand costume royal
par Rigaud Hyacinthe, XVIIe siècle
• Portrait de Jean Racine (1639-1699)peint par Jean-
Baptiste Santerre vers 1690
• Nicolas Boileau. De Hyacinthe Rigaud (1659-1743)
La Galería de los Espejos
• Après la victoire sur les trois puissances liguées, représentées au
salon de la Guerre, la galerie exalte tout au long de ses soixante-
treize mètres le succès politique, économique et artistique de la
France. Succès politique : les trente compositions de la voûte peinte
par Le Brun illustrent l’histoire glorieuse de Louis XIV durant les dix-
huit premières années de son gouvernement personnel, depuis
1661 jusqu’à la paix de Nimègue. Ainsi, victoires militaires et
diplomatiques aussi bien que réformes en vue de la réorganisation
du royaume y sont traitées sous forme d’allégories à l’antique.
Prospérité économique : par leurs dimensions et par leur nombre,
les trois cent cinquante-sept miroirs qui ornent les dix-sept arcades
faisant face aux fenêtres attestent que la nouvelle manufacture
française de glaces est capable de ravir à Venise le monopole des
miroirs, alors objets de grand luxe. Réussite artistique : les pilastres
de marbre de Rance s’ornent de chapiteaux de bronze doré d’un
modèle nouveau dit de « l’ordre français » ; créé par Le Brun à la
demande de Colbert, il présente des emblèmes nationaux : une fleur
de lys surmontée du soleil royal entre deux coqs français.
Grand appartement du Roi
• Cette enfilade prestigieuse de sept salons
devait servir d’appartement de parade
c’est-à-dire de cadre aux actes officiels du
souverain. C’est pourquoi elle fut décorée
avec le summum de richesse et selon le
modèle des palais italiens du temps.
Durant la journée, il était ouvert à tous,
Français et étrangers, qui venaient y voir
le roi lorsqu’il le traversait pour se rendre à
la Chapelle. Trois soirs par semaine, il
était réservé à la Cour.
Le Salon d’Hercule
• Premier salon du Grand Appartement du Roi, le salon d’Hercule a été en réalité le
dernier créé, à la fin du règne de Louis XIV. Depuis 1682, la chapelle du château
occupait son emplacement sur deux étages et elle servit jusqu’en 1710, date où elle
fut remplacée par la chapelle actuelle. Pour décorer ce nouveau salon, on y plaça en
1712 le monumental tableau de Véronèse, Le Repas chez Simon, peint pour le
réfectoire du couvent des Servites à Venise vers 1570
Le salon de l’Abbondance

• Les soirs d’appartements, le salon de l’Abondance était le lieu des rafraîchissements;


un buffet y proposait café, vins et liqueurs. C’était aussi l’antichambre du cabinet des
Curiosités ou des Raretés de Louis XIV (désormais occupé par le salon des Jeux de
Louis XVI) auquel on accédait par la porte du fond
Le salon de Vénus

• Ce salon, ainsi que le salon de Diane, constituait le principal accès au


Grand Appartement car le grand escalier, dit
« escalier des Ambassadeurs » (détruit en 1752) y aboutissait.
Appartement intérieur du Roi

• Le Petit Appartement du Roi, les "salles neuves"


et les cabinets voisins s’éclairent à droite sur la
cour de Marbre et sur la cour Royale. A l’écart
du tumulte des Grands Appartements, ils sont
situés au premier étage du corps central du
Château et sont devenus au XVIIIème siècle, un
véritable appartement d’habitation et de travail
au décor raffiné. Le renouvellement continuel
des espaces et de leur usage, s’adapta au goût
de l’occupant. Ils sont accessibles chaque jour
en visites conférences.
La chambre de Louis XV

• Non loin de la grande « chambre de Louis XIV » aussi incommode que


majestueuse, Louis XV se fit installer en 1738 une nouvelle chambre plus
petite et exposée au sud, donc plus aisée à chauffer
Cabinet des Chiens

• Le nom de cette pièce et le décor de sa corniche rappellent que Louis XV y faisait


dormir ses chiens favoris. Les boiseries proviennent de l’ancienne salle de Billard de
Louis XIV, transformée par Louis XV en chambre à coucher ; les tableaux de fleurs
des dessus-de-porte sont l’œuvre de Jean-Baptiste Monnoyer et Jean-Baptiste Blain
de Fontenay.
Salle à manger des retours de chasse

• Elle a remplacé en 1750 un petit appartement des bains. Une ou deux fois
par semaine, Louis XV y donnait à souper aux seigneurs et aux dames qui
l’avaient accompagné à la chasse, et c’était une faveur très recherchée que
d’être admis à ces soupers
Bibliothèque de Louis XVI

• Cette bibliothèque, projetée par l’architecte Gabriel peu de temps avant la mort de
Louis XV en 1774, a été l’une des pièces préférées de Louis XVI qui s’adonnait à sa
passion pour les sciences et en particulier à la géographie.
Salle à manger des porcelaines

• Cette salle à manger, créée sous Louis XV en 1769 pour ses soupers de retours de
chasse, a surtout servi à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Durant vingt ans, une
quarantaine de convives s’assirent autour de la table à rallonges pour ces repas dits
« de société », un nouveau type de souper à mi-chemin entre les grands couverts
officiels et les repas « en particulier ». Si le nombre des personnes conviées excédait
le nombre de places assises, les hommes allaient au buffet dressé sur le billard dans
la salle voisin
Le salon des Jeux de Louis XVI

• Après le repas, les convives s’y rendaient pour le café. Louis XVI s’asseyait à une
table de trictrac tandis que ses frères jouaient l’un au billard dans la salle voisine,
l’autre au whist. Le mobilier, vendu à la Révolution, a pu être en grande partie
racheté : les quatre encoignures commandées à Riesener en 1774 ainsi que les
chaises livrées par Boulard en 1785. Sur les murs ont été également replacées les
œuvres choisies par Louis XVI : des gouaches commémorant les victoires militaires
de son grand-père Louis XV, peintes par Van Blarenberghe.
La Chapelle royale
Grand appartement de la Reine
La chambre de la Reine

• La chambre est la pièce principale de l’appartement, celle où la reine se tenait


le plus souvent. Elle y dormait, souvent rejointe par le roi. Le matin, elle y
recevait durant et après sa Toilette qui constituait un moment de cour aussi
réglementé par l’étiquette que le Lever du roi. C’est là encore qu’avaient lieu
les accouchements en public : dix-neuf « Enfants de France » y sont nés. Le
décor conserve le souvenir des trois reines qui ont occupé la pièce.
Le salon des Nobles

• Antichambre sous la reine Marie-Thérèse, c’est dans cette salle que


Marie Leszczinska accordait ses audiences solennelles, assise sous
un dais. Elle y tenait également son cercle, comme on appelait ce
temps de conversation réglé avec les dames de la Cour
Antichambre du Grand Couvert

• C’est dans l’antichambre de la reine qu’avaient lieu les repas publics dont le
fastueux rituel attirait beaucoup de monde. Seule la famille royale pouvait
prendre place à table et, devant eux, assises, les duchesses, princesses ou
titulaires de grandes charges ayant le privilège du tabouret, puis, debout,
les autres dames et les personnes qui, de par leur rang ou avec
l’autorisation des huissiers, avaient pu entrer
Salle des Gardes

• Au débouché de l’escalier de la Reine, dit aussi « escalier de Marbre », on


pénétrait dans le Grand Appartement de la Reine par cette salle des Gardes où,
jour et nuit, douze gardes du corps accomplissaient leur service auprès de la
souveraine. À Versailles, seuls le roi, la reine et le dauphin pouvaient ainsi
disposer d’une garde personnelle composée de soldats appartenant à ces
unités d’élite qu’étaient les quatre compagnies des gardes du corps du roi. La
grande salle suivante, dite aujourd’hui « salle du Sacre », leur était d’ailleurs
affectée, elle servait de corps de garde.
Le Théâtre de la Reine

• Tandis que l’Opéra de Versailles est un théâtre de cour, la petite salle de


Trianon est un théâtre de société, comme il en existait alors dans de
nombreuses résidences à la campagne où, pour passer le temps, les châtelains
et leurs invités montaient des pièces ou des opéras. Dans son enfance à
Vienne, Marie-Antoinette avait pris l’habitude de ces représentations familières.
Elle voulut faire de même avec ses proches, princes de la famille royale et
quelques rares amis.
• Imágenes y texto en francés tomados de
http://www.chateauversailles.fr/homepage

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