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BODIN-TOUZERY

Perrine

3°B

S.V.T.

Partie 1 :

1°) Je cherche à trouver quel était le climat dans le bassin parisien durant la
période Paléogène. Le document 2 nous apprend que les paléontologues ont
trouvé des fossiles de gastéropodes dans le bassin parisien datant de la fin du
Paléogène (≥20 Ma). Ces animaux vivaient dans des mers chaudes, on en
déduit donc que le climat du bassin parisien durant la période Paléogène était
plutôt chaud et qu’une mer recouvrait sa surface.
2°) Je cherche à trouver quel était le climat dans la région de Marseille vers la
fin de la période Quaternaire. Le document 3 nous informe que la grotte
Cosquer était fréquentée par l’Homme il y a 17 000 ans, comme en attestent
les peintures rupestres présentes sur les murs. Or, de nos jours, la grotte est
accessible uniquement par voie sous-marine (l’entrée se situe à -36 m). J’en
déduis que le niveau de l’eau était plus bas il y a 17 000 ans. Mais comment
expliquer cela ? Nous pouvons supposer qu’il faisait plus froid dans la région de
Marseille durant la fin du Quaternaire, grâce à une peinture retrouvée dans la
grotte, en effet, celle-ci représente un pingouin, animal vivant dans les milieux
froids. Par conséquence, le volume de glace était très important et, la quantité
d’eau étant toujours la même sur Terre, le niveau des océans se trouvait donc
plus bas. En conclusion, le climat aux alentours de la grotte Cosquer il y a
17 000 ans était plutôt froid et le niveau des mers bas.
3°) Je cherche à trouver par quel moyen les Hommes préhistoriques ont pu
accéder à la grotte Cosquer, qui est immergée aujourd’hui. Comme je l’ai déjà
prouvé dans la question 2°), l’Homme fréquentait la grotte Cosquer il y a
17 000 ans. Pourtant, de nos jours, celle-ci ne peut être accessible qu’équipé de
matériel de plongée, son entrée se trouvant à 36 m au-dessous du niveau de la
mer. Mais alors, comment nos « ancêtres » ont-ils réussi à y accéder sans l’aide
de technologie ? Pour comprendre cela, il faut se pencher sur ce que
représentent les peintures rupestres de la grotte (document 3), en effet, on
peut y repérer un « grand pingouin ». Or, cet animal vit dans des milieux froids,
voir glaciaux. Donc, comme je l’ai déjà prouvé dans la question 2°), on peut
supposer que la région possédait un climat plutôt froid à la fin de la période
quaternaire, et que la Terre était dans une période glaciaire. Et s’il faisait froid,
nous pouvons en déduire qu’une importante quantité de glace s’était formée
dans les océans. Par conséquence, le niveau de l’eau était plus bas, permettant
à l’homme d’accéder à la grotte. Mon hypothèse est, qu’ensuite, un
réchauffement climatique et donc une fonte des glaces a eu lieu, mettant fin à
l’ère glaciaire. L’eau recouvrant son entrée à cause de la montée des eaux (une
conséquence du réchauffement climatique), la grotte Cosquer est donc
devenue inaccessible aux alentours d’il y a 7 000 ans. C’est pour cela
qu’aujourd’hui, la grotte n’est accessible que par voie sous-marine, même si ce
n’était pas le cas il y a 17 000 ans. En conclusion, l’accessibilité de la grotte
Cosquer est soumise aux déboires du réchauffement climatique.
4°) Si, il y a 7 000 ans, un grand réchauffement climatique, permettant au
climat glacial de la fin du Quaternaire à devenir celui que nous connaissons
aujourd’hui, a fait recouvrir par l’eau le lieu de culte supposé de la grotte
Cosquer, nous pouvons craindre pour nos villes côtières. En effet, de nos jours,
un réchauffement climatique se produit, mais, à la différence de celui de la fin
de la période Quaternaire, n’est pas naturel mais du fait de l’Homme. Ce sont
les activités humaines qui ont déréglé le cycle du carbone, bouleversant ainsi
l’effet de serre, ce qui a causé le réchauffement global de la planète. Celui-ci a
causé à son tour la fonte des glaces et donc, comme j’en ai déjà parlé dans les
questions 2°) et 3°), la montée des eaux. Cette monté des océans imprévue et
incontrôlée risque d’engloutir nos ville côtières, comme elle a autrefois
engloutis la grotte Cosquer. Nous pouvons toujours y remédier en faisant
attention à ce que nous consommons et à ce que nous utilisons pour prendre
soin de la planète.
Partie 2 :

Je cherche quels sont les raisons de la modification du climat d’origine


astronomique. Grâce aux deux vidéos, j’ai pu repérer quatre raisons :
-Tout d’abord, les paramètres orbitaux. Ils sont au nombre de trois :
l’obliquité, l’excentricité et la précession terrestres. Ces paramètres varient au
cours du temps et permettent de décrire la façon dont la Terre tourne autour
du Soleil et sur elle-même.
-Ensuite, le Soleil. En effet, la quantité d’énergie qu’il nous apporte peut
varier au cours de très longues phases, durant environ 100 000 ans.
Ces quatre paramètres influent chacun à plus ou moins grande échelle sur le
climat terrestre. Ils sont la cause des grands cycles climatiques au cours du
temps, mais de nos jours, l’activité humaine est également un facteur
déterminant.

Je me suis intéressée de plus près à l’excentricité terrestre. A quoi est-


elle due ? Quels sont ses effets sur le climat ? Je vais répondre à ces questions
dans le texte qui va suivre.
Tout d’abord, qu’est-ce que l’excentricité ? L’orbite que décrit la Terre autour
du Soleil n’est pas un cercle mais une ellipse. La forme de cette ellipse varie
durant des cycles de 100 000 ans d’une forme quasi-circulaire à une forme
beaucoup plus allongée. Expliquée brièvement, l’excentricité est donc une
mesure de la différence entre l’ellipse et le cercle autour d’un de ses foyers, ici
le Soleil. De nos jours, l’excentricité est relativement faible (0,016). Mais par
quoi est causée cette variation de l’orbite terrestre ? Dans l’espace, les
différents corps célestes, étoiles comme astéroïdes, s’influencent entre eux
grâce à leur poids et à la gravité. Ainsi, même Uranus ou la Lune peuvent
influer sur l’orbite terrestre. L’excentricité est donc causée par la combinaison
de toutes les influences gravitationnelles subies par la Terre.
(Cela retourne plus de la physique que de la S.V.T.)
Enfin, quelle(s) est la cause de la variation de l’orbite sur le climat terrestre ?
Plus l’orbite de la Terre sera allongé, plus l’écart entre la distance minimale et
la distance maximale entre elle et le Soleil sera grande. Et à l’inverse, si l’orbite
de la Terre est quasi-circulaire, celle-ci se trouvera presque à la même distance
du Soleil durant toute sa révolution. Or, plus un astre se trouve éloigné de son
étoile, plus sa température sera basse. Donc, plus l’orbite de la Terre est
elliptique, plus le contraste entre les saisons est fort, les hivers rigoureux et les
étés chauds.
En conclusion, l’excentricité est un des facteurs les plus importants dans les
changements climatiques naturels, les traces de ses cycles laissées dans les
sédiments ou les glaces permettent de retracer l’histoire de la Terre.

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